Gestion de la sécurité Flashcards

1
Q

Définition du risk management

A

Évaluer le risque puis développer des stratégies pour le garder sous contrôle.

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2
Q

En quoi consiste la gestion du risque

A

L’identifier, le réduire au maximum, assumer la charge de ceux qui sont tolérés, faire traiter par des tiers (gestion technique, affrètement) et transférer le risque financier aux assurances.

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3
Q

Quel est la démarche d’identification

A

Qui est impliqué? Quels sont les objectifs? Quelles sont les ressources nécessaires?

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4
Q

Quoi prioriser?

Comment réduire le danger?

A
  • Le mélange entre fréquence et gravité.

- Réduire la fréquence (prévenir), réduire la gravité (protection) ou les deux.

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5
Q

Ordre croissant (de coût) de la gestion du risque

A
  • La prévention (s’applique souvent pour un danger grâve, on peut éviter l’activité mais l’entreprise stagne)
  • L’acceptation (Fait suite à une étude du danger, on évalue les dangers et on accepte ceux qui ont une faible grâvité).
  • Réduction du risque (identification du risque par un audit, analyse des facteurs du risque et prévention + protection, méthode courante de gérer la sécurité).
  • Transfert (une couverture financière par un autre groupe est contractée pour couvrir le risque, ne marche pas si une faute pénale est commise, elle dépend des sous-traitants).
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6
Q

Il y a-t-il un suivi des risques?

A

On suit systématiquement l’évolution des risques dans le temps en mettant à jour le plan de gestion des risques.

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7
Q

Quels sont les modèles de sécurité?

A
  • Le domino (petites compagnies, une défaillance créée une chaîne d’accidents).
  • Le gruyère (moyennes à grandes compagnies, plusieurs manquements permettent à un accident initial de s’aggraver).
  • L’acceptation (grandes compagnies, des pratiques jugées “normales”, avec des petits accidents reconnus mais pas assez important, qui dans certaines conditions peuvent mener à des sur accidents et des dommages).
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8
Q

Quels sont les outils d’identification des dangers?

A
  • Enquêtes accidents et incidents, internes ou externes.
  • Analyse du VDR.
  • RETEX (retours d’expérience confidentiels surtout sur la RH)
  • SIE (Safety Information Exchange, partage de retour d’expérience avec d’autres compagnies).
  • Sondages (questionnaire sur un sujet précis).
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9
Q

Comment se protéger des dangers? Qu’en est-il des intervenants?

A

Chaque danger fait l’objet d’un groupe de protections adaptées à la taille et à la complexité de l’entreprise, attention à protéger les mêmes dangers que les entreprises intervenantes.

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10
Q

Qu’est-ce que l’enquête interne?

A

Analyse des causes à postériori qui remonte la chaîne d’événements. La compagnie détermine ainsi les facteurs systématiques ayant contribués.

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11
Q

Comment savoir si le système de protection est adapté?

A
  • Existe-t’il des moyens de défense prévu?
  • Fonctionnent-t’ils comme prévu?
  • Sont ils facile à utiliser dans les conditions de travail réelles?
  • Le personnel concerné est-il au courant de son existence et de son utilisation?
  • Faut-il davantage de protection?
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12
Q

La procédure de classification du risque

A
  • Définir l’activité
  • Identifier les risques
  • Établir les mesures pour prévenir le risque (permis)
  • Estimer le risque
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13
Q

Comment protéger du risque

A
  • Élimination
  • Substitution (on adapte la tâche)
  • Ségrégation (séparation du danger ou de la personne)
  • Information (procédures, formation, risk matrix)
  • Protection (EPI)
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14
Q

Qu’est-ce que le DUP en France?

A

Document Unique de Prévention: Un inventaire exhaustif des risques et un plan d’action face à ces risques, il est revisité régulièrement.

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15
Q

Le CHSCT, et ce qu’il fait

A

Les compagnies de plus de 50 salariés le mettent en place. Contribue à la protection de la sécurité et de la santé des salariés, il fait respecter la legislation sur la sécurité en vigueur.

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16
Q

Le Principe du code ISM

A
  • Soumettre les états des navires et la qualification des équipages à l’expertise et à la règlementation pour éviter des manquements réduisant les coûts d’exploitation.
  • Il est fondé sur des principes généraux avec des “guidelines” pour guider les compagnies en les laissant dans l’autonomie.
  • 14 châpitres en 2 parties, A pour les compagnies et B pour les pavillons.
17
Q

ISM - Châpitre 1 à 3

A
  • 1 GENERALITES
  • 2 POLITIQUE EN MATIERE DE SECURITE ET DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
  • 3 RESPONSABILITE ET AUTORITE DE LA COMPAGNIE
18
Q

ISM - Châpitre 4 à 6

A
  • 4 PERSONNE(S) DESIGNEE(S)
  • 5 RESPONSABILITES ET AUTORITE DU CAPITAINE
  • 6 RESSOURCES ET PERSONNEL
19
Q

ISM - Châpitre 7 à 9

A
  • 7 ETABLISSEMENT DE PLANS POUR LES OPERATIONS A BORD
  • 8 PREPARATION AUX SITUATIONS D’URGENCE
  • 9 NOTIFICATION ET ANALYSE DES IRREGULARITES, DES ACCIDENTS ET DES INCIDENTS POTENTIELLEMENT DANGEREUX
20
Q

ISM - Châpitre 10 à 12

A
  • 10 MAINTIEN EN ETAT DU NAVIRE ET DE SON ARMEMENT
  • 11 DOCUMENTS
  • 12 VERIFICATION, EXAMEN ET EVALUATION EFFECTUES PAR LA COMPAGNIE
21
Q

ISM - Châpitre 13 à 14

A
  • 13 CERTIFICAT, VERIFICATION ET CONTROLE

- 14 CERTIFICATION PROVISOIRE

22
Q

Les deux parties de l’ISM

A
  • A: Mise en oeuvre

- B: Certification et vérification

23
Q

Quel est le rôle de l’ISM

A
  • Le code permet aux pays de forcer les compagnies et les navires de respecter les règles de sécurité.
  • Le capitaine est responsable de l’application du code à bord, il a un suivi avec la compagnie.
24
Q

Quels sont les acteurs de l’ISM

A
  • L’armateur: Le propriétaire du navire ou celui à qui il confie l’exploitation du navire. Ce membre a un DOC (Document of Compliance) qui justifie la conformité de sa politique avec le code.
  • La personne désignée: Une personne ayant accès au niveau le plus haut de la compagnie, il surveille l’application de l’ISM à bord et donne du soutien au bord depuis la terre. Il dépend de la direction générale et peut outre passer l’armement.
25
Q

En quoi consiste le SMS?

A
  • Politique sur la sécurité et l’environnement
  • Instructions et procédures pour garantir cette politique et être en règle vis-à-vis des états.
  • Hiérarchie des moyens de communications entre le bord et la terre.
  • Procédures de notifications d’accidents et de non respect du code
  • Procédures de préparation et d’intervention en situation d’urgence.
  • Procédure d’audit interne (vérifier l’application du code à bord).
26
Q

Comment interpréter l’ISM

A

ICS (International Chamber of Shipping) a rédigé “Guidelines on the application of IMO ISM code” qui détaille comment rédiger un SMS.

27
Q

Quelles sont les instructions écrites de la compagnies?

A
  • Elle doit définir les responsabilités, pouvoirs et relations réciproques entre les personnes pouvant être impliqués dans dans les problèmes de sécurité.
  • La responsabilité du capitaine doit être définie avec précision.
28
Q

La GMAO

A

Le suivi des tâches achevées est enregistré dans une GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur). L’officier est averti des tâches à faire par le logiciel conformément à la règlementation.

29
Q

Les plans de crise

A

Le SMS doit prévoir des mesures qui permettent à la compagnie de faire face aux potentielles situations de crise qu’elle peut rencontrer. Mesures qu’elle doit tester régulièrement.

30
Q

L’évolution du SMS

A

Des safety committee entre chefs de services, des instructions et des exercices majeurs sont planifiés pour assurer l’évolution du SMS.

31
Q

D’où peuvent provenir les retours d’expérience pour le SMS

A
  • Enquêtes suite à des accidents et incidents?
  • Presqu’accidents
  • Études des suggestions du personnel
  • Analyses de rapports
  • Analyses de statistiques au sein de la compagnie
  • Partage de résultats
32
Q

Définir la revue du commandant

A

Au minimum une fois par contrat, le commandant doit collecter les avis et recommandations du bord en plus de sa propre évaluation du SMS, pour la donner à la compagnie pour révision.

33
Q

Définir la revue de direction

A

Le DPA évalue le SMS , il publiera cette revue qui officialisera les modifications, amendements et ajouts au SMS. Normalement un résumé sera fait pour tous les équipages.

34
Q

La cybersécurité et le CySO

A
  • 1er janvier 2021, la cybersécurité est prise en compte par l’ISM, les compagnies doivent maintenant prendre en compte les risques informatiques.
  • Une personne à terre et à bord sera désignée (le Cyber security officer), ce sera un gros travail de familiarisation pour l’équipage surtout.
35
Q

Que doivent sécuriser les compagnies en matière de cybersécurité

A
  • Équipements de navigation (ECDIS, RADAR, détection incendie et détection gaz).
  • Les logiciels de chargement.
  • Le PMS (power management system)
  • La surveillance de sûreté
  • Le système de service aux pax et la gestion des pax
  • Les réseaux de communication aux pax
  • Les réseaux administratifs du bord
  • Internet de l’équipage
  • Les systèmes de communication du navire (vers la terre et en interne)
36
Q

Les deux types d’audits ISM

A
  • Interne: La compagnie a accès à toutes la GMAO du bord, l’auditeur compagnie vérifie simplement que le rendu sur la GMAO correspond à l’état du navire. Il n’y a pas beaucoup de stress sur l’équipage car la compagnie a déjà la majeure partie des données nécessaires.
  • Externe: Les états ou leurs représentants (sociétés de classe) font des audits d’environ 2 journées.
37
Q

Quels sont les précautions à prendre avant un audit?

A
  • Toutes les remarques du précédent audit doivent avoir été prises en compte
  • Les checklists sont bien archivées et complètes.
  • Les exercices majeurs ont été fait avec leurs rapports.
  • Les comptes rendu des safety committee et les familiarisations sont enregistrées correctement.
  • L’équipage a une connaissance de base sur le principe du code ISM.
  • Le capitaine, second et chef doivent avoir une bonne connaissance du SMS.
  • Navire propre, sans défauts apparents.