Flash Card EFDS CULTURE

1
Q

l’origine étymologique latine de la culture à la fin du 13e siècle, milieux du 16e siècle, au siècles des lumières et au 20e siècles

A

Fin 13e siècle : désigne la chose cultivée : une parcelle de terre cultivée
Milieu 16e siècle : désigne l’action de cultiver l’esprit, une faculté
Au siècle des lumières (18e siècle) : la culture est associée aux idées de progrès, d’évolution, d’éducation et de raison
La culture est le propre de l’Homme (remis en question au 20e siècle par les biologistes)

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2
Q

Est-ce que la définition de la culture est la même partout dans le monde?

A

Non, en effet les gens on une vision asser différente de la culture.
États-Unis: La culture est l’ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances, l’art, les mœurs, le droit, les coutumes, ainsi que toute disposition ou usage acquis par l’homme vivant en société.
Allemagne : Kultur (bourgeois : sincérité, spiritualité et instruction) s’oppose à civilisation (aristocrate : inculture, sans valeurs morales et superficialité).
France :La culture est l’action de s’instruire et est réservée aux accomplissements individuels
La notion de civilisation (état idéal) est privilégiée pour les accomplissements de l’Humanité

Il est alors possible de voir que le mot décrit plusieurs éléments différent.

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3
Q

Qu’esse que l’ethnocentrisme?

A

En effet, cela est le fait que notre propre groupe est le centre de tous et tout les autres groupes sont moindres que nous.

Matière:
Le terme technique pour cette vue des choses selon laquelle notre propre groupe est le centre de toutes choses, tous les autres groupes étant mesurés et évalués par rapport à lui (Summer, 1906)
Répudier purement et simplement les formes culturelles(morales, religieuses, sociales, esthétiques) qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions : «habitudes de sauvages»; «cela n’est pas de chez nous», etc. (Levy-Strauss, 1961)

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4
Q

Qu’esse que le relativisme culturel?

A

Se mettre à la place des autres????

Matière:
Impossibilité de hiérarchiser les cultures
Étudier la culture en pensant à qui nous sommes, d’où nous venons et à notre position, pour comprendre qui et ce que nous étudions

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5
Q

Qu’esse que l’universalisme?

A

Se concentré sur certaine personne aux dépriments de la grande majorité ???

Matière:
Mettre en avant l’unité au détriment de la diversité (Tylor)
Ignorance des particularismes au profit de l’unité de l’Humanité
L’addition de toutes les connaissances accumulées et transmises par toutes les générations du passé
Tous les humains étaient des êtres de culture à part entière

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6
Q

Qu’esse que le particularisme?

A

On prend le temps de voir la diversité entre les groupes. Chaque groupes est complétement différent d’un autre

Matière:
Privilégier la diversité, sans contredire l’idée d’une unité de l’humanité(Durkheim; Boas)
Chaque culture est unique et représente une totalité singulière
Reconnaissance de la diversité des cultures et des particularismes nationaux. Chaque culture a son propre destin

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7
Q

Qu’esse que la culture selon Tylor?

A

Selon Tyler, la culture est un ensemble complexe de savoirs, croyances, art, les droits, coutume, toutes les chose acquis par l’homme vivant dans une société.

Matière:
«La culture (ou civilisation), prise dans son sens ethnologique le plus étendu, est l’ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances, l’art, les mœurs, le droit, les coutumes, ainsi que toute disposition ou usage acquis par l’homme vivant en société.»

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8
Q

Qu’esse que la culture selon Vinsonneau?

A

Selon lui, la culture est un système asser cohérent, historiquement constitué et rassemblé le plus souvent par une territorialité physique.

Matière:
«la culture est «un système relativement cohérent, à la fois d’un point de vue synchronique que diachronique, des productions symboliques et pratiques d’un groupe humain, historiquement constitué, rassemblé le plus souvent par une territorialité physique».

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9
Q

Qu’esse que la culture pour Camilleri?

A

Matière: « la cultureest l’ensemble plus ou moins lié des significations acquises les plus persistantes et les plus partagées que les membres d’un groupe, de par leur affiliation à ce groupe, sont amenés à distribuer de façon prévalente sur les stimuli provenant de leur environnement et d’eux-mêmes, induisant vis-à-vis de ces stimuli des attitudes, des représentations et des comportements communs valorisés, dont ils tendent à assurer la reproduction par des voies non génétiques»

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10
Q

Quelles sont les deux conceptions les plus souvent mise de l’avant?

A

Anthropologie: mode de vie
«La culture est ce tout complexe qui comprend la connaissance, les croyances, l’art, la morale, le droit, les coutumes et les autres capacités ou habitudes acquises par l’homme en tant que membre de la société» (Tylor, (1876), cité par Cuche, 1996, p.16). Donc: «faits de civilisation, de mentalités et de modes de vie» (Lemieux, 2002, p.5)

Sociologie: la production de biens culturels
Cette conception renvoie «aux œuvres et aux représentations qui en émergent, mythes, religions, philosophies, idéologies, arts et sciences» (Lemieux, 2002, p. 5-6). Dans ce cas, la culture réfère notamment aux arts et aux pratiques relevant de la production et de la consommation de biens culturels, comme les livres et les sorties au spectacle.

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11
Q

La culture représente quoi?

A

La culture représente les modes de pensée, les modes d’action et les objets matériels qui ensemble forment le mode de vie et le vision d’un peuple.

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12
Q

La culture peut être divisée de deux manières, quelles sont-elles ?

A

Culture immatérielle : les idées (normes, symboles, langage, valeurs, croyances, etc.)

Culture matérielle: les objets (technologie, patrimoine matériel, etc.)(musé, un livre)

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13
Q

Les gens sont considérés comme des sociétés à cause de ?

A

La culture est partagée…et les personnes qui interagissent sur un territoire défini, et partagent une culture, sont considérées comme une société.

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14
Q

Qu’esse que l’acquisition culturelle?

A

L’acquisition culturelle résulte des divers modes et mécanismes de l’apprentissage (héritage et non hérédité). La culture, contrairement à l’instinct (congénital et non appris), est non-héréditaire et apprise.

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15
Q

Qu’esse qui uni les différents éléments qui composent la culture?

A

Les différents éléments qui composent une culture donnée ne sont pas simplement juxtaposés l’un à l’autre. Des liens les unissent, des rapports de cohérence les rattachent les uns aux autres.

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16
Q

Lorsqu’il y a des changements dans la culture, qu’est ce que cela entrainent?

A

Lorsque des changements s’effectuent dans un secteur d’une culture, ils entraînent des changements dans d’autres secteurs de cette culture.

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17
Q

Quelle est la fonction de la culture?

A

La fonction est de fournir plusieurs éléments de sphères très différentes pour que les individus appartenant à la même culture créer des liens entre eux.

Matière:
La fonction de la culture est de proposer ou fournir des modes de pensée, des connaissances, des idées, des canaux privilégiés d’expression des sentiments, des moyens de satisfaire ou d’aiguiser des besoins physiologiques, etc. en vue de créer des liens entre les individus appartenant à un collectif.

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18
Q

Qu’esse que la culture politique selon Rocher?

A

Pour lui, la culture au sens anthropologique, cela désigne l’ensemble des connaissance qui touche le gouvernement, le but étant que les groupes puissent atteindre certains but, sois sa reproduction, survie et évolution.

Matière:
Pour Rocher (1997), la culture politique constitue l’un des éléments de la culture au sens anthropologique.
Elle désigne «l’ensemble des idées, des attitudes, des mythes, des images touchant la gouverne d’une collectivité. D’une manière plus concrète, la culture politique définit les fins poursuivies et choisit les moyens de les atteindre.

Elle porte en particulier sur la création et l’utilisation des ressources nécessaires pour que le groupe poursuive et atteigne certains buts, notamment sa reproduction, sa survie, son évolution» (Rocher, 1997, p.5).

Ainsi la culture politique se rapporte-t-elle à la fois à l’État et à tout groupe social (famille, université, etc.).
Rocher mentionne également que, bien qu’elle doive rassembler ses citoyens, «la culture politique d’un pays est rarement unitaire: elle comporte généralement des sous-cultures plus ou moins divergentes, par exemple régionales, de classes sociales, de minorités, de langues, de religions» (1997, p.5-6).

Bref, sous l’angle politique, la culture est définie selon les buts à atteindre, minimalement partagés par les citoyens. Elle est donc appelée à changer, à s’adapter, à évoluer

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19
Q

De quoi avait l’aire la culture avant la création du ministère des Affaires culturelles (MAC)?

A

La culture constituait surtout pour l’État québécois une activité privée relevant d’institutions et d’organisations.
Le clergé de même que certains groupes sociaux ont joué un rôle important dans la mise sur pied et le déroulement d’activités culturelles (Bellefleur, 2000).
P.ex. familles montréalaises bien nanties à l’origine du Musée des beaux-arts de Montréal.

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20
Q

Qu’avez l’air la culture avant la Révolution tranquille?

A

Toutefois, ceci ne signifie pas que l’État n’intervenait pas en culture, même si son rôle était restreint, comparativement à aujourd’hui. Comme le signale Bellefleur,
[l]e service public, ou au public, dans le domaine culturel, devait émaner, tout comme en éducation, de l’initiative privée des groupes sociaux qui se donnaient mandat ou vocation de le réaliser. Et le rôle de l’État, dans ce contexte libéral, devait se cantonner dans la législation, la réglementation et la «subsidiarité» au besoin, en tant qu’appui aux initiatives privées (1997, p.55).

L’État contribuait financièrement à la réalisation d’activités culturelles, mais la distribution des crédits se faisait «à la pièce, sans ligne politique conductrice autre que la reconnaissance du bien-fondé des organismes assistés, et fréquemment octroyée par la voie du patronage politique lorsqu’il s’agissait d’évaluer les sommes d’argent accordées» (Bellefleur, 2000, p.71).
La création du MAC en 1961 et le lancement de la Politique culturelle du Québec en 1992, notamment, ont permis de poser des jalons du financement public de la culture au Québec.

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21
Q

En quelle année la création du ministère Affaire Culturelles et le lancement de la politique culturelle du Québec?

A

MAC: 1961
Politique culturelle: 1992

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22
Q

Pourquoi il y a la création du MAC en 1961?

A

On veut développer et encourager la culture du Québec et pour quelle fleuriste, mais le choix de sous, on les mets ou???

Matière:
Marque la volonté de développer la culture, de la rendre accessible à tous et de la faire rayonner à l’extérieur du Québec (Gouvernement du Québec, 1992, p.4-5).

La participation d’un État au développement et au financement de la culture soulève cependant deux questions: comment se fera cette intervention étatique? Pour quel objet exactement? (culture classique? populaire? les deux?…)

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23
Q

La création du MAC est inspiré de quel culture et quel est leur préoccupation?

A

La création du MAC fortement inspirée par celle du ministère de la Culture français (1959).

Rencontre de Lapalme (le 1er ministère de la culture et Malraux en 1959.

À cette époque, la préoccupation face à la démocratisation de la culture est bien présente en France: la finalité de démocratisation est attribuée à Malraux lui-même. Il énonce: «[L]e problème culturel majeur [de notre temps, c’est] de rendre accessibles les plus grandes œuvres au plus grand nombre d’hommes

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24
Q

Quel est la vision de Lapalme?

A

Il voulait inclure plus de chose dans la culture que les autres écrits. Il trouve qu’il n’y a pas assez de chose inclut dans la culture. Il veut que la culture favorise l’affirmation québécoise.

Matière:
Vision plus large de ce qu’est la culture et de la mission du MAQ

Pour lui, «la culture ne se limitait pas aux arts, mais constituait un art de vivre» (Harvey, 2011, p.2). (ANTHROPOLOGIE)

Par conséquent, un ministère québécois dédié à la culture devait avoir juridiction «non seulement dans le domaine des arts et des lettres, mais aussi dans celui de la langue, du patrimoine, des institutions culturelles et des relations culturelles extérieures» (Harvey, 2011, p.2).

Écart entre le souhait de Lapalme et le mandat attribué au MAC

Calque des préoccupations françaises à l’égard de la démocratisation de la culture.

Première partie de la mission du MCC (jusqu’à récemment):
«Le Ministère, appuyé par un réseau de treize sociétés d’État et d’organismes publics relevant de la ministre, a pour mission de favoriser au Québec l’affirmation, l’expression et la démocratisation de la culture ainsi que le développement des communications et de contribuer à leur rayonnement à l’étranger». 1961 à 2011

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25
Q

En quelle année il y a une montée de la culture populaire au Québec?

A

La langue et la culture sont devenues très importantes, la langue devient la plus évidente identité culturelle. Ensuite, le gouvernement Québécois se présente comme le maitre du dév. culture et le défenseur de notre culture. Ils sont surtout centré sur la culture populaire. Par contre, en s’officialisant cette culture est devenue distante à la culture populaire. L’État a mis l’emphase sur la planif. une centralisation et un professionnaliste de la culture qui se sont éloignés de la réalités collective. La mission sera de de rendre accessible la culture, surtout celle de la high class, donc la culture savante. Ceux-ci prenait sur l’aile les trucs non rentable et payer. Cette manière de voir à aider à développer beaucoup d’infrastructure, mais aussi plusieurs organismes, grâce à cela, l’offre de culture classique à grandement évoluer et ces beaucoup développer.

Matière:
Années 1970: montée d’un mouvement fondé sur l’identité nationale des Québécois

Importance de la langue comme marque la plus évidente de l’identité culturelle

«oblige à établir des rapprochements entre langue et culture, et à s’assurer d’une cohésion entre les politiques relatives à la langue, à l’immigration et à la culture» (Saint-Pierre et Gattinger, 2003, p.79).

«Le gouvernement du Québec se présente alors comme le maître d’œuvre du développement culturel et comme le défenseur de la «culture québécoise». Cette approche se fonde sur les symboles, les idées et les valeurs de la société québécoise. Elle est centrée sur la culture populaire qui se définit comme la production culturelle du peuple québécois (artisanat, folklore, patrimoine bâti)» (Saint-Pierre et Gattinger, 2011, p.7).

Toutefois, en s’affirmant et en s’officialisant, cette culture s’est peu à peu distanciée des cultures populaires: «Dans la foulée de la Révolution tranquille, elle s’appuie sur le pouvoir politique et les appareils d’État, amorçant ainsi une planification, une centralisation et une professionnalisation de la culture, fort éloignée des réalités concrètes d’existence des collectivités» (Levasseur, 1982, p.110).

L’État prendra en charge une culture largement partagée et basée sur la raison, une culture dont l’importance a été débattue sur la place publique.

Ce faisant, la mission que se donnera l’État sera orientée vers l’accessibilité de cette culture largement partagée, surtout défendue par l’élite culturelle, celle que l’on nomme la culture classique.

En tant que gardiens et promoteurs de cette culture, les pouvoirs publics sont devenus les bailleurs de fonds «des formes traditionnelles de la grande culture pour ses aspects non rentables» (Bellefleur, 2000, p.71).

Cette façon d’aborder la culture a contribué au développement de nombreuses infrastructures.

P.ex.: Musée national des beaux-arts du Québec et bibliothèques publiques.

Elle a aussi permis de soutenir plusieurs organismes artistiques comme des compagnies de théâtre, de musique et de danse. Dans ce contexte de soutien aux artistes et aux créateurs, l’offre culturelle classiques’est considérablement développée au Québec.

Les investissements financiers de l’État en culture et la préoccupation à l’égard de la démocratisation ont amené l’État à aborder la culture sous l’angle des inégalités d’accès

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26
Q

En quelle année la première enquête sur les pratiques culturelles au Québec à t’elle eu lieu? et quels sont les objectif?

A

1979: première enquête sur les pratiques culturelles au Québec

Objectif avoué: mesure de l’évolution des pratiques culturelles

Objectif latent: a priori pour la culture classique, donc mesure de l’atteinte (ou pas) de la finalité de la démocratisation de la culture

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27
Q

Quels sont les changements dans le soutien financier dans le domaine culturel?

A

Le grands changement est que maintenant on vise le critère du marché et non les critères culturel en effet, les compagnies doivent avoir un projet qui amène le plus de monde possible et donc avoir plus d’argent. Donc, les gens font des BLOCK BUSTER, qui sont extra populaire, il font full de marketing pour aller toucher le plus de public possible. Les gens qui viennent ne sont pas des clients habituels.

Matière:
Importance du nombre de visiteurs (accès et critères de marché –VS critères culturels)

Importance de démocratiser
Mais qu’est-ce que la démocratisation?
Faire venir des publics qui ne viennent pas habituellement?
Faire venir davantage des publics qui viennent déjà?
Conséquemment, comment mesurer l’atteinte de cette finalité?

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28
Q

Quels sont les défis aux organismes culturels à cause de la modification des bourses?

A

Mission
P.ex. les musées: lieu d’apprentissage ou de contemplation?

Publics cibles
Joindre un nouveau public peut signifier la «perte» d’un autre

Démocratiser
S’agit-il d’un synonyme de «dénaturer»?
L’exemple des expositions blockbusters dans les musées

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29
Q

Quelles sont les trois approches nationales en matière de culture?

A

Française
Britannique
Étatsunienne

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30
Q

Qu’esse que le modèle étatique français?

A

Il est très centralisé au ministère, l’argent est un tabou et maintenant il a possibilité de faire de l’argent avec la culture.

Matière:
Fortement centralisé et s’appuie sur une hiérarchisation des compétences (Saint-Pierre et Gattinger, 2011).

Bien que certains changements s’opèrent et confirment la relation de plus en plus étroite entre l’économie et la culture, les auteures affirment que les fondements et justifications de la politique française demeurent inchangés:

«[L]a culture contribue à une identité nationale forte et à consolider la souveraineté nationale, la politique culturelle doit préserver la spécificité culturelle, la liberté de création et d’expression, la démocratisation de la culture, la diversité des expressions culturelles» (2011, p.3).

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31
Q

Qu’esse que le modèle étatique britannique?

A

La culture et les arts devraient être accessibles pour tous les citoyens puisque cela a une valeurs intrinsèque.

Matière:
La culture et les expressions culturelles relèvent de la sphère privée et individuelle et sont soutenues, dans une certaine mesure, par le gouvernement. Les auteures remarquent que

[l]’intervention publique se fonde sur deux principes justificateurs, à savoir que chaque citoyen a droit à la culture et que les arts et l’expression artistique ont une valeur intrinsèque. Cette façon de concevoir la culture et les arts débouche sur une pratique d’intervention qui valorise l’indépendance par rapport aux autorités publiques, c’est-à-dire qu’elle est fondée sur le fameux principe d’autonomie (arm’s length principle) (p.3).

Bien que la tradition philanthropique britannique soit fortement ancrée, l’État n’en a pas moins créé, à partir du milieu du 20e siècle, «des organismes spécialisés et autonomes, “non engagés politiquement” (Autissier, 2010), dont le Arts Council of Great Britain (ACGB) en 1947, modèle adopté par le Canada, entre autres» (p.3).

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32
Q

Qu’esse que le modèle étatique étatsunien?

A

En effet, les États-Unis n’offrent pas de soutien monétaire, mais il offrent des moyens indirects, à la culture et aux arts, mais les entreprises ont des grands donateurs, des fondations, etc.

Matière:
L’État fédéral n’intervient pratiquement pas dans le secteur culturel et utilise des moyens indirects pour le soutenir (p.ex. exonérations fiscales ou crédits d’impôt pour des dons aux organismes à but non lucratif; Saint-Pierre et Gattinger, 2011).

Ce sont les fondations et le secteur privé qui soutiennent le secteur des arts et de la culture, ce dernier étant ainsi soumis aux lois du marché:

«Toutes les formes d’art sont encouragées et l’État fédéral ne fait aucune discrimination fondée sur des considérations de qualité» (Saint-Pierre et Gattinger, 2011, p.4).

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33
Q

Qu’esse que l’approche étatique hybrides?

A

Les approches hybrides présentent la caractéristique de déléguer des responsabilités à d’autres organismes, tout en maintenant en place un ministère chargé de définir les grandes orientations et d’attribuer du financement public direct.

Ces approches constituent essentiellement un mélange des approches française et britannique.

34
Q

Au Québec, quelle est l’approche Etatique?

A

En effet, le Québec a une approche mixte, les 1eres interaction étaient fortement inspirés des français, donc centralisées et alliaient intimement l’État et culture. Par la suite, l’État a beaucoup déléguer à des organismes, semblable au Britannique. Le ministère à fait la créations d’organismes aux quelles ont redonnes l’argent qui est ensuite redistribué entre les biens culturels.

Matière:
Ses premières interventions culturelles ont été fortement inspirées par le modèle français: elles étaient centralisées et alliaient intimement l’État et la culture (Saint-Pierre et Gattinger, 2011).
Toutefois, avec les années, cet État a délégué plusieurs de ses responsabilités à des organismes, manière de faire qui caractérise l’approche britannique.
CALQ: soutien aux créateurs et aux organismes de création
SODEC: soutien au développement des entreprises culturelles et assurer la protection et la mise en valeur de ses immeubles patrimoniaux
Politiques culturelles municipales / ententes de développement culturel
Etc.

La mixité franco-britannique du modèle québécois d’intervention en matière de politique se révèle du fait que l’État définit les grandes orientations culturelles à l’échelle de la province, mais qu’il ne se veut pas le seul gestionnaire du portefeuille culturel; ainsi, il encourage la décentralisation notamment en appuyant les municipalités qui se dotent d’une politique culturelle.
Obligatoire pour garder un financement

35
Q

Y a t’il plusieurs définitions de la culture?

A

Oui, il y a plusieurs définitions et conceptions de discours culturelles.

36
Q

Il y a une polarité entre deux cultures, quelles sont elles?

A

-La culture populaire
-La culture classique (savante)

37
Q

Qu’esse que la culture populaire?

A

La culture populaire est le contraire de la culture savante, elle est la culture accessible à tous, cela est complétement commerciales, elle est la culture du peuple et est inférieur.

Matière:
4 définitions (Williams)
Ce qui est aimé par un grand nombre de personnes
Genre inférieur de travail
Travail exposé délibérément pour gagner la faveur du public
Culture faite par le peuple pour le peuple

Elle peut également être conçue comme un signe distinctif de classe (p.ex. Bourdieu) ou être associée au style de vie propre à certaines catégories sociales (Hoggart).
Elle pourrait tantôt référer à la culture traditionnelle, orale, paysanne et industrielle ou de masse (Lemieux, 2002

6 manières de l’aborder:
Ce qui est largement aimé ou privilégié par un grand nombre d’individus. Pourrait se mesurer par la vente de livres, p.ex.;
Ce qui est opposé à la culture savante;
Culture complètement commerciale. Certains considèrent la culture américaine comme emblématique de la culture populaire;
Culture qui vient du peuple (culture folklorique);
Terrain d’une lutte idéologique entre les classes dominantes et subordonnées, de même qu’entre les cultures dominantes et dominées (Gramsci);
Relève du débat qui entoure le postmodernisme: la culture postmoderne ne reconnaît pas la distinction entre la culture savante et la culture populaire

38
Q

Qu’esse que la culture classique?

A

La culture classique est la culture ‘‘High class’’ , les gens ayant des statuts plus élevés la consomme. Ils ont alors leurs propres cultures de gens influant,

Matière:
Pour Cuche (2010), la culture ne s’appréhende pas sans considérer les rapports sociaux

Ces rapports sont toujours inégalitaires

La hiérarchie qu’on observe entre les cultures n’est pas due à leur valeur intrinsèque, mais est plutôt le fruit de la hiérarchie sociale (Cuche, 2010).

Comme la classe dominante bénéficie d’une force sociale supérieure à celle des autres groupes, elle est plus en mesure de leur imposer sa propre culture

39
Q

Quelles sont les objectifs des enquêtes sur les pratiques culturelles?

A

Mesurer et illustrer la situation de la participation de la population aux activités culturelles

Anticiper certains changements.

Permettre les comparaisons dans le temps

Suivre l’évolution des pratiques culturelles au Québec

40
Q

Comment se passe les enquêtes sur les pratiques culturelles?

A

-Réalisées par le MCCQ à chaque 5 ans depuis 1979
-Même méthode et tronc commun de questions
-Taille et nature des échantillons
-Représentativité | Population étudiée et population jointe
-Entrevues téléphoniques puis sondages web: auto-déclaration
-Territoires représentés | Quotas régionaux
-Pratiques culturelles mesurées
-A priori du MCCQ
-Utilités de ces enquêtes

41
Q

Quelles sont les contenus des enquêtes sur les pratiques culturelles?

A

-Les médias
-L’équipement audiovisuel des ménages / abonnement aux services
-Les habitudes de lecture
-L’écoute et la consommation de la musique
-La fréquentation des établissements culturels
-Les sorties au cinéma et au spectacle
-L’achat d’oeuvres d’art et d’oeuvres des métiers d’art
-Les pratiques engagées
-Les pratiques en amateur

42
Q

Ou pouvons nous trouver les donnés des recherches sur les pratiques culturelles?

A

Sur le site Web du Gouvernement!

Matière:
https://mcc.gouv.qc.ca/
Plans d’actions / Tableaux des mesures des plans par secteurs
Politiques et politiques sectorielles
Rapports annuels / plans stratégiques / rapports d’activités
Bilans / Rapports
Ententes de développement culturel / Cadre de référence
Évaluations de programmes
Plans de conservation
Bulletins Survol

43
Q

Les enjeux des publics?

A

-démocratisation de la culture
-Financement de l’État souvent basé sur la fréquentation (mesures quantitatives)
-Renouvellement des publics | les non-publics

44
Q

Qu’esse que le concept de non-public?

A

Déclaration de Villeurbanne, « une immensité humaine composée de tous ceux qui n’ont encore aucun accès ni aucune chance d’accéder prochainement au phénomène culturel sous les formes qu’il persiste à revêtir dans la presque totalité des cas ».

45
Q

Selon la déclaration d’André Malraux, quel est la mission du ministère?

A

Matière:
Rendre accessibles les œuvres capitales de l’humanité, et d’abord de la France, au plus grand nombre possible de Français, d’assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel et de favoriser la création de l’art et de l’esprit qui l’enrichisse».

46
Q

Y a t’il des inégalités d’accès à la culture?

A

Oui, il y a des inégalités d’accès à la culture.

47
Q

Quelles sont les distinction entre l’élite d’avant et de maintenant?

A

Les valeurs de la culture classique sont beaucoup moins importante qu’avant.

Les nouvelles élites sont moins soumis à l’école, donc ceux-ci sont ouvert à beaucoup plus qu’avant, l’art est toujours importantes, mais elle passe par autre chose.

Avant, les gens voulaient faire partis de l’élite et se distinguer, maintenant les gens ne veulent plus être dans l’élite, les gens ne se ventent plus d’être dans l’élite.

Maintenant, qui fait partie de l’élite, les gens qui s’intéressent à tous, qui sont ouverts à la discussions, les gens qui consomment la culture classique et populaire

48
Q

Qu’esse qu’un non public?

A

En effet, un non-public, c’est une personne qui ne fréquente pas les lieux culturels ou il les consomment, mais il n’est pas la pour cela.

Comme par exemple: Le party de Noel de Michel se passe dans un musé, mais celui-ci n’en consomme pas, alors il regarde un musé un brin, mais la motivation derrière tout cela est de boire du vin et de jaser avec ces collègues de travail.

Matière:
3 caractéristiques du rapport entre l’individu et la situation culturelle:
1- présence/absence lors de la situation culturelle;
2- avoir ou pas les compétences et les connaissances pour faire son appréciation;
3- mobiliser suffisamment de ressources attentionnelles ou pas pour cette appréciation.

Être public ou non-public n’est pas absolu et cela peut changer.

49
Q

Pour quelle raison la notion de non-public nait?

A

La notion de non-public naît d’une volonté de démocratisation de la «culture cultivée» : la fréquentation des musées d’art et, de facilitation de son accès à tous et pour tous.

Dans un contexte de changements sociaux et culturels
Comme public exclu de la culture cultivé, mais non de la culture au sens anthropologique

50
Q

Pourquoi il complexe de savoir si c’est du public ou du non-public?

A

La complexité d’être public ou non-public

-Hiérarchie des pratiques culturelles; spécificités des institutions; habitus culturel

-Inégalités d’accès; stratification sociales; hiérarchisation des pratiques culturelles

-Divers «types» de culture(s) engage une échelle de valeurs des pratiques culturelles

51
Q

Quels sont les repères historiques importants pour l’accès à la culture (En France)?

A

Dès 1930 : le Front populaire / une véritable politique culturelle (Goetschel et Loyer, 2011)

1945 : création de la Direction des Bibliothèques et de la Lecture publique

1946 : Constitution signée le 27 octobre / Garantir l’accès à la culture

1947 : Ministère de la Jeunesse, des Arts et des Lettres

1959 : Ministère de la Culture et de la Communication (anciennement Affaires culturelles, Malraux, ministre)
Sa mission « rendre accessibles les œuvres capitales de l’humanité, et d’abord de la France, au plus grand nombre possible de Français, d’assurer la plus vaste audience [au] patrimoine culturel [français] et de favoriser la création de l’art et de l’esprit qui l’enrichisse ».

Dès 1960 : les Maisons de la Culture
Leur mission « rendre possible pour chacun la rencontre, la confrontation directe et physique avec les œuvres et les artistes » (Urfalino, 1996: 78).

Contexte de transformation : les «Trente Glorieuses» (Fourastié, 1979)

Entraîne une élévation du niveau de vie, «bouleversement qualitatif de la vie» (Hobsbawn, 2003)
Modification du mode de vie pertinents pour notre propos

L’avènement d’un temps de loisir intégré au cadre de vie (Dumazedier, 1962)
Le développement de l’enseignement supérieur, autonomisation de la jeunesse comme couche sociale spécifique (Hobsbawn, 2003)

Conséquences : la société s’enrichie, contexte de prospérité, augmentation des ressources publiques et privées consacrées aux arts.

Enrichissement et diversification de l’offre culturelle.

Accès à la culture par la décentralisation
en regard des politiques gouvernementales qui visent à délocaliser la culture cultivée en direction du plus grand nombre

Reconnaître la valeur et la légitimité de la culture populaire
remise en question de la pratique cultivée comme seule expression légitime de l’accès à la culture

Les écrits de Bourdieu et Darbel
Ils montrent dès le milieu des années soixante que l’accès à la culture cultivée découle de conditions sociales favorisant une éducation artistique.

52
Q

Quelles sont les Déclaration de Villeurbanne, pour contrer l’exclusion culturelle?

A

Par Francis Jeanson (1968)
Lesdits non publics sont refoulés de facto dans un non-lieu social et culturel
Fonde théoriquement l’opposition entre les «inclus» et les «exclus» de la culture : deux entités irréductibles, sans possibilité de penser des modalités autres et des seuils d’appropriation.

Pour exprimer des réserves à l’égard :
Des actions gouvernementales qui concernent l’institutionnalisation de la démocratisation culturelle
De la décentralisation de la culture entreprise par Malraux

53
Q

Quelles sont les constats de Villeurbanne?

A

Les « exclus » de la culture sont des non-publics

Naissance de la notion de non-public
désigne «une immensité humaine composée de tous ceux qui n’ont encore aucun accès ni aucune chance d’accéder prochainement au phénomène culturel sous les formes qu’il persiste à revêtir dans la presque totalité des cas » (Jeanson, 1972)

Toucher les non-publics garantit le droit constitutionnel à la « culture pour tous »

54
Q

Quelle est la mission envers le non-public?

A

Les faires venir dans les institution, ceux-ci sont le principal réservoir de publics. Habituellement, lorsqu’un musé offre de nouvelles activités, se sont les habituées qui viennent continuellement, alors cela ne développent pas les publics.

55
Q

Quelle est le moyen de faire de l’argent que les musées ont trouvés?

A

Les musées ajoutent des petites boutique dans leurs musés, donc ils les commercialisent.

56
Q

D’où viennent les valeurs et sont-elles stables dans le temps?

A

Les valeurs viennent de la culture et de ton enfance. Les valeurs sont stables dans le temps.

57
Q

Est-ce que les normes changes dans le temps? avec un exemple.

A

Oui, en effet, les normes changent dans le temps. Par exemple , le Weed au Canada se vend maintenant à la SQDC, qui se retrouvent partout, mais il y a 5/6 ans s’était illégal.
De plus, la communauté LBGTQ+ a une grande ouverture, vs avant.

58
Q

Les valeurs peuvent avoir plusieurs définitions différentes, mais les valeurs ne sont pas quoi?

A

-Des besoins
-Des traits de personnalité
-Des attitudes
-La culture (la culture influence les valeurs)
-Des normes sociales
-Des styles de vie (mais reflète certaines valeurs)
-Des buts ou des objectifs d’action immédiats (les valeurs guident à long terme)
-De l’ordre des événements

59
Q

Quelle est la définition d’une valeur?

A

La valeur est une manière d’être, d’agir d’une personne ou d’un groupe qui est un idéale et qui rend estimables les humains. (Rocher)

Une valeur ce sont tout les acteurs sociaux (tout le monde) qui désirent, repoussent, estiment, désapprouvent, recommandent, déconseillent, proposent comme idéal ou l’interdissent. (Rezsohazy)

Matière:
«La valeur est une manière d’être ou d’agir qu’une personne ou une collectivité reconnaissent comme idéale et qui rend désirables ou estimables les êtres ou les conduites auxquels elle est attribuée» (Rocher, 1969).

«Nous entendons par valeur tout ce que les acteurs sociaux désirent ou repoussent, estiment ou désapprouvent, recommandent ou déconseillent, proposent comme idéal ou interdisent» (Rezsohazy, 1977).

60
Q

Quels sont les 4 dimensions des valeurs?

A

-L’objet (valoriser ou pas)
-La valence (positif ou négatif, bon ou mauvais, utile ou négatif)
-Le caractère plus ou moins normatif (jusqu’ou on le lis à une loi)
-Les porteurs (porteur individuelle ou collectif)

61
Q

Quels sont les rôles des valeurs sociales?

A

-Fonder l’interprétation et les jugements ultimes sur la réalité sociale
Manières idéales de penser et de se comporter

Indiquer ce qui est considéré comme désirable et essentiel

Fonder les comportements et les modèles de comportements

Fonder l’orientation normative de l’action sociale

Principe de conduite
Intégration sociale (consensus, ordre social, sentiment d’appartenance à une société d’intérêts et de pensée

62
Q

Comment sont les valeurs dans le temps?

A

Les gens et les sociétés changent, donc les valeurs changent aussi, il y a alors une évolution des valeurs dans le temps. Mais il y a un nombres restreints de valeurs et celle-ci restent relativement stable.

63
Q

La conception et la définition des valeur/système de valeurs selon Rokeach?

A

La définition: «Une valeur, c’est la croyance stable qu’un mode spécifique de conduite ou qu’une visée d’un état particulier de vie est, personnellement ou socialement, préférable au mode de conduite ou à la visée opposée ou inverse. Un système de valeurs, c’est une organisation stable – au long d’un continuum d’importance relative – de croyances portant sur des modes de conduite ou sur les visées d’un état de vie préférables aux autres».

Celui-ci a fait une pyramide des interrelation / résistance au changement

Valeurs (Le top de la pyramide)
- Instrumentales
- Finales

Attitudes (Le milieu de la pyramide)
- Cognitives
- Affectives
-Comportementales

Croyances (Le bas de la pyramide)
Dimension centrale/périphérique

64
Q

Quelles sont les caractéristique des valeurs selon Rokeach?

A

-Nombre relativement petit

-Les individus possèdent les mêmes valeurs à différents degrés

-Organisation des valeurs en systèmes

-Elles viennent de la culture, de la société et de ses institutions ainsi que de la personnalité

-Les conséquences des valeurs humaines se manifestent dans presque tous les phénomènes étudiés en sciences sociales.

65
Q

Il y a deux type de valeurs, quelles sont-elles?

A

-Finales ou buts de l’existence (objectifs individuels)

-Instrumentales ou mode de comportement (manières d’être ou d’agir).

66
Q

Quelles sont les valeurs terminales ou les BUTS de l’existence? (Se sont des valeurs/Buts qui sont recherchés ici)

A

-Absence de conflits internes ou externes: plaisir, sécurité nationale, harmonie intime(faire des échangent personnels), bonheur…

-Universalisme sociétal: égalité, monde en paix, monde de beauté

-Accomplissement adulte: sentiment d’accomplissement, statut social reconnu, respect de soi, sagesse

-Liens sincères: amitié authentique, plénitude amoureuse

-Définition individuelle intrinsèque: vie passionnante, liberté

67
Q

Quelles sont les valeurs instrumentales ou mode de comportement pour atteindre les buts (Valeurs morales de compétence)

A

-À la compétence: esprit ouvert, indépendant, courageux, imaginatif

-Au conformisme contraignant: poli, propre, obéissant, ambition, maître de soi

-Intérêt sociétal: indulgent, serviable, responsable, intellectuel, honnête, gentil

68
Q

La définition de Schwartz et Bilsky d’une valeur, les caractéristique des valeurs et ce qui permet aux valeurs de se distinguer?

A

«Une valeur est une représentation de l’individu (conception, croyance), d’un objectif (terminal, instrumental) dépassant les situations spécifiques et exprimant des intérêts (individuels, collectifs ou les deux) qui concernent un domaine (d’hédonisme à spiritualité) dont l’importance en tant que principe directeur de sa vie est évaluée sur une échelle (de sans importance à très important)» (1987, 1990).

Les valeurs sont trans-situationnelles (1994)

«Les valeurs sont des buts désirables et trans-situationnels qui varient en importance et qui servent de principes directeurs dans la vie d’une personne ou d’une entité sociale». (juge comme étant bon)

L’aspect trans-situationnel renforce l’idée que les valeurs peuvent se rattacher à la personnalité d’un individu.

Le but ou la motivation qu’elles expriment

Les valeurs représentent 3 exigences universelles de l’existence humaine (Gendre, Dupont et Schwartz, 1992):

1- les besoins individuels en tant qu’organisme biologique
(intimité / amour)

2- la nécessité d’interactions sociales coordonnées
(honnêteté / égalité)

3- la survie et le bien-être des groupes
(sécurité nationale / paix mondiale)

69
Q

Quels sont les 10 types motivationnels des valeurs de base?

A

-Le pouvoir social
-La réussite
-L’hédonisme
-La stimulation
-L’autonomie
-L’universalisme
-La bienveillance
-La tradition
-La conformité
-La sécurité

Les motivationnels se côtoient et s’opposent selon deux axes: (Ils se retrouvent dans un cercle / coupe en pointe de pizza)
-Continuité / ouverture au changement
-Affirmation de soi / Dépassement de soi

70
Q

Pourquoi les valeurs changent?

A

-La sécurité physique et économique

-Les types d’activités (ex: un agriculteur)

71
Q

Il y a une infinité de valeurs, mais 70% d’entre elles se regroupent sur deux axes, quels sont-ils?

A

-Valeurs traditionnelles et religieuses / séculières

-Valeurs de survie / d’épanouissement personnel

72
Q

Les valeurs et le loisir, quelles sont les liens qui les unissnet?

A

-Comprendre les valeurs des gens permet de comprendre leurs choix et certaines de leurs motivations

-Le loisir n’est pas en soi une valeur universelle

-Il est toutefois un moyen valorisé pour atteindre les «grandes» valeurs (ex. bonheur, réalisation de soi, camaraderie, sentiment d’appartenance, etc.)

-Le loisir est une valeur sectorielle, justifiée par un discours sur la qualité de vie, la nécessité du bonheur…

-Le profil sociodémographique influence la valorisation sociale des loisirs (âge, scolarité, travail)

73
Q

Les valeurs et le loisir selon Pronovost?

A

-Valeurs de légitimité: le loisir est désirable s’il permet d’atteindre les idéaux de la société:

-Hédonisme, plaisir, bonheur

-Expression de son identité vraie

-Créativité

-Transgression des normes comme exutoire (évasion). Le loisir étant «temporaire», il ne risque pas de déstabiliser les normes générales

-Intégration sociale et sentiment d’appartenance

74
Q

La société voit t’elle la valeur du loisir positivement ou négativement?

A

Absolument, le loisir est bon pour la personne est permet à l’individu d’aller chercher d’autre valeur fondamental, de plus il est rentable économiquement. Mais nous sommes une société qui valorise l’individuelle au détriment de la collectivité. Le bonheur pour les sociétés la richesse en capital financier et culturel.

Matière:
Perception positive du loisir:
-Nécessité du loisir parce qu’il est bon pour l’individu: il mène vers le bonheur, l’émancipation, l’éducation…
-Économiquement rentable

Conséquence: augmentation de l’offre et de la demande

Mais nous vivons dans une société anomique

-Valorisation individuelle au détriment de la collectivité (vie privée > vie collective)

-Séparation du travail et du temps hors travail (scission et morcellement de l’individu)

Bonheur:«consommation vide de sens», «obligation» de consommer pour «être», donc encore «soumis» aux normes matérielles.

Le bonheur est pour les sociétés (et les individus) «riches» en capital financier et culturel

75
Q

Qu’esse que le cosmopolitisme culturel et quel est son orientation?

A

Cosmopolitisme: dimensions sociologiques repérables dans le champ culturel.

Internationalisation des produits et contenus culturels/médias
Elle suppose que l’on est en présence d’un trait plus ou moins fort d’ouverture et de sensibilité à des différences culturelles.

Cette orientation suppose également, à des degrés divers, une certaine capacité à dépasser sa propre culture, incluant éventuellement un sentiment d’appartenance à une même communauté humaine.

76
Q

Pourquoi les jeunes sont plus touché par le phénomène de cosmopolite?

A

-Conception extensive de la jeunesse

-Effets de génération: ils sont caractérisés par une forte consommation de produits culturels hybrides, une forte mobilité, etc.

-Effets d’âge: ils sont familiers avec le numérique

-Effets de contexte: leur contexte est caractérisé par la montée en puissance des réseaux sociaux, l’internationalisation des produits et contenus constitutifs des cultures jeunes

77
Q

Quel est la définition du territoire?

A

Un espace dans le monde (autant sur la terre que maritine) sur lequel une communauté humaine entretien des liens. Le découpage de territoire se fait selon les acteurs et les buts derrières se découpagent.

Matière:
Déf. territoire: «un espace terrestre (mais aussi maritime) avec lequel une communauté humaine ou un État entretient un faisceau de relations» ; «autant sur la ligne du temps que d’une région à une autre, les relations entre l’homme et l’espace sont soumises à une large gamme de facteurs qui amènent celui-là à découper celui-ci selon des approches et des références différentes et variables» (Dorion et Lacasse, 2011, p.26).
Donc le découpage territorial dépend des acteurs et de leurs buts

78
Q

Il y a plusieurs approche et angles d’analyses différentes sur le territoire, quel est celle avec la culture et l’identité?

A

Culture: Permet de s’approprier un espace et de transmettre cette appartenance à un individu ou à la collectivité

Identitaire: le territoire implique des frontière et des limites. Un territoire est une référence importante dans la formation d’une identités autant individuelle que sociale.

Matière:
Culturel:
Pour Bonerandi, «le culturel permet de s’approprier un espace, de transmettre une appartenance territoriale constitutive de l’identité collective et/ou individuelle» (2008)

Identitaire:
Le territoire implique nécessairement l’existence de frontières ou de limites et se définit selon un principe d’inclusion et d’exclusion (Le Bossé, 1999). Jean (2006) mentionneque l’identification d’un territoire constitue une référence qui importe dans la formation des identités individuelle et sociale.

«L’histoire nous montre que ce marquage territorial, s’il est influencé par une certaine lecture des réalités biophysiques, résulte aussi du volontarisme des collectivités humaines et de ce qu’on appelle aujourd’hui leur “projet de territoire”. Les territoires sont ainsi des entités sociospatiales en lien avec les activités humaines sur un espace et ils reflètent donc une démarche de construction politique» (Jean, 2006).

79
Q

Au Québec, les territoire ont été découpés sur quelles bases, y a t’il des liens entre l’identité et le territoire et y existe-t-il une ou des cultures/identités régionales?

A

L’identité régionale ne se forme pas à partir de «traits culturels issus de la longue durée ou développés dans un contexte d’isolement» (Harvey, 2002, p.142), mais découlerait davantage du souhait de trouver des éléments de différenciation: elle serait en partie le fruit d’une construction (Mathieu):

«On aurait ainsi procédé, dans différentes régions du Québec, à l’«invention» de traditions puisées dans le folklore, la culture matérielle, l’histoire et l’économie locale. En somme, ces configurations régionales que l’on voudrait les plus distinctes possibles et qui se traduisent de nos jours par des événements culturels liés à une promotion touristique seraient, en fin de compte, le résultat d’une construction identitaire. Un tel phénomène n’est pas propre au Québec, car il a pu être observé en France et ailleurs en Europe»(Mathieu, citée dans Harvey, 2002).

N’empêche que le territoire crée un lien entre les individus qui y vivent et permet le développement d’un sentiment d’appartenance: à un lieu, à des actions matérielles, mais aussi à des discours, des valeurs et des mythes (Bonerandi, 2008).

Ces manifestations culturelles, ainsi que les autres formes d’expressions propres à un territoire, constitueraient la matrice de son identité et un important outil de cohésion.

De fait, plusieurs travaux de recherche mettent en lumière un important développement de la relation entre les territoires et les phénomènes culturels, tant sur le plan de la manifestation que de la représentation.

80
Q

Le territoire à t’il un lieu important avec le patrimoine?

A

Oui, celui-ci es important, il contribue à définir la population qui y vit, elle le mets en valeurs, l’approprie. Alors le patrimoine devient un repére dans l’histoire et la culture de la population. La cohésion créer entre le territoire, la culture et le patrimoine permet à un groupe de se différencier d’un autre.

Matière:
Le patrimoine constitue un élément culturel qui permettrait de définir l’identité territoriale et de favoriser la cohésion.

En effet, campé dans un espace, le patrimoine contribue à définir la population qui y vit, puisqu’elle le côtoie, le met en valeur et se l’approprie; le patrimoine, devenant dès lors un repère dans son histoire et sa culture, crée une cohésion et permet à un groupe de se distinguer d’un autre qui, lui, se définit en regard d’un autre patrimoine (Bonerandi, 2008).

81
Q

Qui a fait l’étude des pratiques culturelles sous l’angle des découpages territoriaux régionaux et quelle était l’objectif de cette étude?

A

Typologie de Harvey et Fortin (1995) basée sur l’offre culturelle

Objectif de cette étude: voir si l’usage de la typologie est adéquat pour comparer les régions sur la base des pratiques culturelles et de la consommation culturelle.

82
Q
A