FEUX DE MOYENS DE TRANSPORTS Flashcards
Véhicules automobiles à l’air libre
Le risque réside en la présence:
- d’un réservoir d’hydrocarbure, qui crée un risque d’explosion ou de violente aggravation du feu ;
- d’un plancher de batteries ou d’un générateur thermique fournissant l’énergie sur les véhicules électriques, susceptible de provoquer un choc électrique ;
- d’huile et de pneumatiques ;
- de matières plastiques en quantité plus ou moins importante dans l’habitacle ;
- de dispositifs pyrotechniques (air-bag, prétensionneurs de ceinture, arceaux automatiques de sécurité) et d’absorbeurs à air comprimé au niveau des parechocs, susceptibles de se déclencher spontanément sous l’effet de l’élévation de température et potentiellement fragilisés en cas de choc important ;
- de matières transportées, plus ou moins dangereuses et plus ou moins bien signalées.
Véhicules automobiles à l’air libre
Quelle information doit obtenir l’opérateur du CO lors de la prise d’appel ?
Lors de la prise d’appel, l’opérateur doit s’efforcer de se faire communiquer l’immatriculation du véhicule, afin que le CSO territorialement concerné puisse interroger les services de police en vue de connaître, par l’intermédiaire du fichier des cartes grises, la nature du carburant alimentant le véhicule, pour en informer sans délai le chef d’agrès.
Véhicules automobiles à l’air libre
Néanmoins l’immatriculation ne peut n’être qu’indicatif, car il existe alors trois possibilités :
- le véhicule est répertorié comme fonctionnant au GPL, auquel cas le risque lié à ce type de carburant est confirmé ;
- le véhicule est répertorié comme fonctionnant au diesel, auquel cas le risque lié au GPL est écarté ;
- le véhicule est répertorié comme étant alimenté au supercarburant, auquel cas le risque lié au GPL ne doit pas pour autant être écarté, car le véhicule peut avoir subi des transformations sans que le fichier ait été mis à jour.
S’agissant d’un feu naissant ou lorsque l’absence d’alimentation au GPL ou GNV est écarté avec certitude :
Comment est conduite l’attaque ?
L’attaque est conduite de manière classique (extincteurs portatifs, lances à eau). Cependant, il est parfois nécessaire de mettre en œuvre des moyens particuliers (remorque poudre, lance à mousse), notamment lorsque l’enveloppe du réservoir s’est rompue et que l’hydrocarbure se répand sur la chaussée. Dans ce cas, il convient également de contrôler les écoulements au moyens de barrages (terre, tuyaux, etc.).
En cas de risque de pollution accidentelle par déversement, il sera fait appel aux services publics concernés (service des égouts, de la navigation…).
Si l’environnement est directement menacé : CAT
Si l’environnement est directement menacé, il peut y avoir intérêt, quand cela est possible, à isoler le véhicule en feu en déplaçant les véhicules voisins ou d’autres matériaux combustibles
Lorsque la voirie est en pente : CAT
Lorsque la voirie est en pente, la protection des biens menacés s’effectue en priorité en contrebas du véhicule concerné, qui doit être calé aussitôt que possible.
S’agissant d’un feu développé ou lorsque l’alimentation en GPL ou GNV n’est pas écartée avec certitude :
Quel est le risque ?
Il existe un risque d’explosion du réservoir avec projection d’éclats ou d’effet de torchère.
S’agissant d’un feu développé ou lorsque l’alimentation en GPL ou GNV n’est pas écartée avec certitude :
En particulier, le chef d’agrès doit :
- faire délimiter par les services de police un périmètre de sécurité pour interdire les zones à l’air libre directement menacées (prioritairement les zones situées dans l’axe du véhicule) ;
- faire coiffer systématiquement l’ARI par le personnel d’attaque ;
- ne débuter l’attaque que lorsque son engin est alimenté (sauf s’il s’agit d’un EP dont la réserve d’eau est d’au moins 3 000 litres) ;
- faire réaliser l’approche par l’avant du véhicule et en dehors de son axe ;
- faire procéder à l’attaque au moyen de 2 lances :
• en rabattant les flammes de loin, en jet droit (lance 500 l/mn), pour figer le risque ;
• puis, en éteignant le feu en jet diffusé, au fur et à mesure de la progression (lance 500 l/mn rétrogradée à 330 l/mn), jusqu’à ce que la deuxième lance (LDT ou 180 l/mn) prenne le relais au contact du véhicule pour achever l’extinction, tandis que la première procède au refroidissement du réservoir ; - s’assurer de la protection du personnel derrière des abris de fortune (mur, véhicule, mobilier urbain…).
Feu de véhicule hybride ou électrique CAT :
- créer un périmètre de sécurité ;
- demander une CMIC ;
- intervenir sous ARI ;
- pour tout feu de véhicule électrique sur la voie publique, l’attaque du véhicule doit être immédiate au moyen de la LDT, appuyée par une seconde lance dès que l’engin est alimenté.
- contenir si possible les eaux d’extinction ;
- ne jamais toucher les câbles à haute tension de couleur vive (orange) ;
- toujours considérer le risque électrique comme étant présent : pas de dégarnissage ;
- éviter tout contact avec les produits en provenance de la batterie. Le cas échéant, contacter sans délai la coordination médicale délai et donner les premiers soins.
Transport ferroviaire : caractéristique
Les moyens de transport ferroviaire sont des matériels guidés, à roues ou à pneus, qui évoluent en sites propres (cas le plus fréquent, notamment pour ce qui concerne les trains).
Néanmoins, certains tramways empruntent les mêmes chaussées que la circulation automobile et sont donc insérés dans le trafic routier.
Transport ferroviaire : quel est le risque ?
En cas d’incendie, le risque réside essentiellement dans l’alimentation de ces matériels qui est, le plus souvent, électrique.
Transport ferroviaire :
La distribution de fait :
- par ligne aérienne de contact (câbles sous tension) : la transmission se fait au moyen de pantographes ou de perches (tramway ou train) ;
- au niveau du sol (rails de traction) : la transmission se fait par l’intermédiaire de frotteurs (métro).
Transport ferroviaire : CAT
En cas d’intervention pour feu, le COS ne doit faire entreprendre l’extinction qu’après la coupure de l’alimentation électrique, pour éviter la formation d’arcs électriques et le risque d’électrisation des porte-lance :
- abaissement du pantographe ou retrait du frotteur : attaque par l’intérieur avec des moyens portatifs uniquement ;
- confirmation de coupure à distance de l’alimentation : attaque par l’extérieur possible, à l’eau ou à la mousse, à l’aide de lances à main.
Dans tous les cas et afin de pallier une éventuelle déficience des freins pouvant entraîner un écrasement, le COS fera procéder dans tous les cas au calage du train ou à l’actionnement des freins manuels.
Aéronefs : sur quoi doit être porté les efforts ?
L’effort doit être porté d’emblée sur les sauvetages et/ou les mises en sécurité des occupants.
Pour cela, les premiers moyens (lances à mousse ou à eau) doivent être mis en œuvre de manière à séparer les éléments en feu des parties occupées par les passagers et l’équipage (carlingue, cockpit).
Aéronefs : Les opérations d’extinction comprennent simultanément :
- l’attaque des feux d’hydrocarbures (carburant) réalisées de la mousse ou de la poudre ;
- l’attaque des parties métalliques, entièrement réalisées en alliage léger dont le refroidissement peut être obtenu avec de l’eau, mais dont l’extinction totale n’est réalisable qu’au moyen de sable ou de terre. Les éléments en magnésium ne seront éteints qu’avec des poudres spéciales ou du ciment ;
- l’attaque des aménagements intérieurs (ameublement, sièges, coussins, ect.) est à effectuer au moyen de jets diffusés ;
- L’attaque de feux de bâtiments voisins, qui doit être conduite par les moyens ordinaires.