feu hab Flashcards

0
Q

extinction feu d’habitations

A

elle est conduite avec le souci de maintenir le feu dans son volume initial :
>en évitant de le pousser par une action non coordonnée des lances ;
>en coupant les propagations

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1
Q

caractéristiques feu habitations

A

-présence de gaz et d’électricité ;

-propagation horizontale possible vers :
>les autres cellules de l’appartement ;
>les appartements voisins, les couloirs et les escaliers lorsque la porte de l’appartement en cause est restée ouverte ou n’a pas résisté ;

  • propagation verticale possible vers les étages par les escaliers, gaines, courettes, façades, balcons ;
  • dans les immeubles anciens, les appartements ouvrent généralement directement sur l’escalier. Celui-ci sert alors de voie pour le passage des gaz chauds et des fumées, qui s’élèvent vers les étages supérieurs et s’y accumulent ;

-pour les personnes :
> risque de ne pouvoir évacuer l’appartement ;
> tentation de se réfugier sur les toits, balcons et corniches, voire de se jeter dans le vide

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2
Q

Au cours de l’extinction, le personnel doit se montrer particulièrement vigilant. Outre le strict respect des devoirs généraux sur intervention, il convient de

A
  • se renseigner sur l’occupation de l’étage concerné notamment auprès du concierge, souvent présent dans ce type d’immeuble ;
  • n’engager que le personnel strictement nécessaire à l’attaque, disposant d’un moyen hydraulique lui permettant de délivrer au minimum un débit de 500 l/mn, en ayant préalablement reconnu l’itinéraire de repli ;
  • ne pas stationner dans la circulation horizontale du niveau sinistré, trajectoire fortement probable d’un phénomène thermique
  • rechercher rapidement les possibilités de création de sortants et mettre en œuvre la ventilation opérationnelle d’attaque (escaliers encloisonnés) ;
  • s’appuyer sur l’existence de plans qui pourraient renseigner sur la configuration des lieux, toujours différente, des niveaux courants ;
  • prendre les plus grandes précautions lors de l’ouverture des portes, afin de ne pas créer des modifications aérauliques brutales
  • lors de la reconnaissance de locaux enfumés, refermer la porte derrière les explorateurs
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3
Q

LE FEU SE LIMITE À UNE SEULE PIÈCE DE L’HABITATION

A

> extinction menée par l’intérieur en utilisant le volume d’eau strictement nécessaire et après avoir neutralisé le risque d’accident thermique ;
investissement des locaux ou volumes adjacents ; >reconnaissances dans la totalité de l’immeuble

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4
Q

LE FEU S’EST PROPAGÉ À PLUSIEURS PIÈCES

A

lorsqu’il menace de s’étendre à un ensemble plus vaste ou aux étages, l’attaque est menée en trois temps, de préférence par l’intérieur et dans le sens du tirage :

1/ isoler le foyer principal dans son volume initial.

2/ combattre les propagations dans toutes les directions autour du volume initial.

3/ compléter le dispositif à l’intérieur de l’appartement, afin de faciliter la pénétration et d’achever l’extinction

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5
Q

Devant l’impossibilité d’ouvrir la porte d’entrée de l’appartement

A

sinistré dans des délais raisonnables (porte blindée, etc.) et afin d’éviter que le feu ne sorte de son volume initial ou ne se propage à la totalité de l’appartement (propagation), le temps de forcer la porte, il y a possibilité d’attaquer le feu par l’extérieur (échelle, balcon, etc.) sans investir les locaux et en respectant scrupuleusement les mesures suivantes :

> établir une lance en eau en attente devant la porte d’entrée ;

> mettre la VO en manœuvre (surpression au niveau de la porte d’entrée) ;

> localiser tous les sortants par lesquels le feu est susceptible de se propager (fenêtre située à l’arrière, en courette, en puits de lumière) ;

> ne pas se trouver face à la fenêtre (effet thermique) ;

> ne pas pénétrer à l’intérieur de l’appartement pendant l’attaque par l’extérieur ;

> s’il y a plusieurs fenêtres, créer un ouvrant afin de permettre l’expulsion des gaz chauds

Cesser toute attaque par l’extérieur dès que la porte d’entrée est forcée (liaison radio)

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6
Q

LE FEU SE PROPAGE À L’ENSEMBLE DE L’IMMEUBLE

A

en cas d’incendie dans des immeubles comprenant plusieurs étages au-dessus du sinistre et/ou plusieurs cages d’escaliers (ex : immeubles haussmanniens, immeubles de grande longueur, escaliers de service), des reconnaissances, menées au moyen d’échelles si nécessaire, doivent être entreprises sans délai pour :

> secourir au plus tôt les personnes les plus menacées par les manifestations du sinistre (gaz chauds et fumées) ;

> découvrir rapidement les éventuelles victimes, au besoin en employant rapidement la caméra thermique dans les zones enfumées, mais encore froides

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7
Q

les moyens du renfort habitation permettent d’entreprendre rapidement et simultanément:

A

> les missions de reconnaissances ;

>la prise en charge des victimes et des personnes impliquées ; >les opérations d’extinction

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8
Q

DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE

A

il sont entrepris systématiquement pour éviter les reprises de feu. pour cette raison, les rondes peuvent être plus fréquentes. Il sont conduits avec précaution de surcroît il faut qu’il soient minimisés au strict nécessaire dans certains cas afin :

> d’éviter la détérioration des objets, dont certains sont précieux ou ont une valeur affective et irremplaçable pour leur propriétaire (photos, bibelots, livres anciens, etc.) ;
d’optimiser les investigations, dans les meilleures conditions, de la Cellule investigation après incendie (CIAI) qui est composée :

  • du Groupe de recherche des causes et des circonstances des incendies (GRCCI) ;
  • du Laboratoire central de la préfecture de police (LCPP) ;

> de préserver les scènes soumises à une éventuelle enquête (retex, Police Judiciaire

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9
Q

caractéristiques feu ERP

A

Le caractère essentiel d’un ERP est la présence de public, qui méconnaît les lieux et dont la composition, l’effectif et la vulnérabilité varient en fonction du type et de la catégorie de l’établissement :

> public de passage dans les magasins, centres commerciaux, salles d’expositions, etc. ;
enfants dans les établissements d’enseignement ;
personnes dépendantes dans les établissements sanitaires.

Cette vulnérabilité s’accroît la nuit et en dehors des heures ouvrables, notamment dans les établissements où il existe des locaux à sommeil (hôpitaux, hôtels, internats)

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10
Q

boutique

A

pour ce qui concerne les boutiques, le risque réside également dans leur implantation. Généralement installées au rez-de-chaussée d’immeubles :

> elles disposent d’une devanture donnant sur la rue et d’une arrière-boutique contiguë, dont les ouvertures peuvent donner sur une cour. on y trouve fréquemment le logement du commerçant, au-dessus ou au même niveau que la boutique et en communication avec elle ;

> les réserves, servant au stockage de la marchandise et disposant le plus souvent d’accès distincts, présentent un potentiel calorifique élevé et sont également en communication avec la surface de vente ;

> associés à l’isolement avec les tiers, qui est souvent insuffisant, tous ces éléments concourent à favoriser les propagations et le développement du feu, horizontalement vers les zones de l’établissement et verticalement, vers les habitations

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11
Q

extinction feu erp

A

L’engagement doit être conduit selon les règles habituelles, avec le souci de ne pas pousser le feu vers les locaux contigus et en tenant compte des dispositifs techniques de prévention existants :

> implantation pour l’accès des secours ;
dégagements pour les évacuations de personnes ; >cloisonnement pour la lutte contre les propagations ; >désenfumage pour l’évacuation des fumées

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12
Q

souci du cos dès son arrivé feu erp

A

Dès son arrivée, le COS doit se renseigner sur la nature, ainsi que sur l’effectif du public et du personnel de l’établissement présents. pour cela, dans la mesure du possible et tout au long de l’intervention, le Cos s’adjoindra le responsable de l’établissement présent sur les lieux. Il doit systématiquement rechercher les victimes potentielles et les personnes isolées par le feu, en particulier :

> dans les locaux attenants ;

> dans le voisinage immédiat, en élargissant les reconnaissances à toutes les parties de l’immeuble où des personnes pourraient s’être retranchées

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13
Q

attaque feu d’ERP

A

l’attaque se fait avec le souci de préserver les dégagements, en complétant le dispositif éventuellement mis en place par le service de sécurité. elle est conduite simultanément :

> de façon directe sur les développements visibles du feu ;

> de façon indirecte sur les parties arrières et cachées des locaux, pour couper les propagations et rechercher les zones envahies par la fumée et les gaz chauds (cages d’escalier, ascenseurs, gaines, combles, sous-sols

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14
Q

caractéristiques feu espaces clos

A

Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou complexes, naturellement obscur, qui se trouve généralement en partie basse des immeubles (caves, sous-sols, parcs de stationnement, chaufferie, réserves, locaux techniques, etc.). Cependant, dans certains immeubles modernes, il peut se trouver en étage. suivant les cas, cet espace peut :

> être indépendant ou non des structures de la construction ; >déboucher sur des communications empruntées par le public ; >comporter des cages d’escalier ou des gaines pouvant propager le feu et les fumées ;
receler des charges calorifiques importantes, des produits toxiques, inflammables, voire explosifs ;
permettre le passage de conduits ou canalisations de fluides : gaz, hydrocarbures, électricité, etc.

la pénétration à l’intérieur des locaux et la localisation des foyers sont difficiles en raison de la chaleur ambiante, de la visibilité très réduite et de la complexité des cheminements. C’est pourquoi l’emploi de la caméra thermique est obligatoire dès le début des reconnaissances si au moins un des engins présent sur l’intervention en est doté.

Ces feux sont difficiles et souvent dangereux, car le risque d’embrasement ou d’explosion y est permanent. C’est pourquoi, dès lors qu’il n’existe pas de présence avérée de victime et que la configuration des lieux s’y prête, le COS engagera le minimum de personnel et privilégiera l’utilisation de la mousse

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15
Q

qu’indique les plans des sous-sols

A

Rechercher les plans des sous-sols. Ils sont susceptibles de donner des indications sur le nombre et la superficie des niveaux, les recoupements éventuels, les accès (escaliers, rampes, ascenseurs), l’emplacement des dispositifs de sécurité (désenfumage, organes de coupure) et des moyens de secours (colonnes sèches, bacs à sable, etc.), ainsi que les locaux à risques

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16
Q

feu de chaufferie que fait le chef de détachement

A

Dans le cas des feux de chaufferie et avant tout engagement, le chef de détachement fait couper l’alimentation en combustible (vanne « police » pour le fioul, robinet d’arrêt pour le gaz), ainsi que l’alimentation électrique, théoriquement située à l’extérieur du local

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17
Q

qu’impose l’intervention dans un espace clos

A

l’intervention dans un espace clos impose l’emploi simultané et coordonné des moyens d’exploration, d’extinction, de ventilation et d’éclairage

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18
Q

LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS feu espace clos

A

> rechercher tous les accès, conduits et éléments de construction (gaines, cages d’escaliers, joints de dilatation, etc.) qui pourraient faciliter le transport du feu, parfois jusqu’en partie haute ;

> fermer les portes ;

> barrer toutes les conduites de fluides (gaz, hydrocarbures, électricité

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19
Q

EXTINCTION PAR PÉNÉTRATION feu espace clos

A

> lorsqu’il est découvert, attaquer le foyer dans le sens du tirage, avec les moyens propres à la nature du combustible qui alimente le feu ;

> au besoin, modifier favorablement le sens du tirage, en ventilant positivement les locaux. Dans ce cas, le COS doit prendre toutes les précautions pour ne pas déclencher d’explosion de fumées ou propager le sinistre dans des directions imprévisibles :
s’il n’est pas possible de canaliser les flux de fumées et de gaz chauds, les ventilateurs antidéflagrants seront employés en aspiration, afin de refouler vers une zone non dangereuse.

Certaines chaufferies ont leur gaine de ventilation équipée d’un raccord « ZAG » accessible de l’extérieur. Il est alors possible de les ventiler en y raccordant directement dessus les manches du ventilateur ;
>mettre en place des moyens d’éclairage, qui seront progressivement déplacés au fur et à mesure de la pénétration des équipes de reconnaissances et/ou d’attaque

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20
Q

EXTINCTION PAR L’EXTÉRIEUR feu d’espaces clos

A

> lorsque la température à l’intérieur des locaux est devenue telle que toute pénétration est impossible, même avec une ventilation énergique, le foyer doit être attaqué de l’extérieur, par les trémies d’attaque lorsqu’elles existent, en remplissant totalement les locaux de mousse, ce qui permettra d’étouffer le foyer et d’inerter l’atmosphère gazeuse ;

> afin d’éviter une destruction trop rapide de la mousse, il convient de réduire au préalable la température ambiante, en manœuvrant une ou plusieurs lances à eau en jet diffusé d’attaque ;

> l’essentiel du potentiel calorifique se trouvant au niveau du sol, il est nécessaire d’appliquer dans un premier temps un tapis de mousse à bas foisonnement ;

> introduire la mousse par un accès situé en partie haute. Quelquefois, il peut être avantageux, pour s’approcher du foyer, de pratiquer une trouée dans un plancher ou une cloison. dans ce cas il faut s’assurer, dans la mesure du possible, de l’absence de conducteurs électriques ou de canalisations diverses à l’endroit choisi. Des lances spéciales feu de sous-sol peuvent être utilisées ;

> surveiller les gaines et les autres accès, car la pénétration de la mousse provoque l’expulsion des fumées et gaz chauds ;

> dès que la température est devenue supportable, pénétrer dans la mousse avec l’appareil respiratoire isolant et achever l’extinction avec les moyens classiques (attention, la mousse peut neutraliser le sifflet de fin de charge de l’ARI

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21
Q

feux verticaux quelssont ils

A

cage d’escalier
cheminée
gaines tech
façade

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22
Q

comment peux se transporter les feux verticaux

A

elles peuvent cependant faciliter le transport du feu :

> vers le bas, par la chute de matières enflammées ;

> horizontalement par les circulations d’air des systèmes de ventilation ou les ouvertures diverses

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23
Q

EXTINCTION cage d’escalier

A

> rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants paniqués ;

> barrer immédiatement la conduite de gaz montante de l’immeuble

> ramener dès que possible les cabines d’ascenseur au niveau d’accès des secours et les bloquer en position ouverte ;

> si la cage d’escaliers dispose d’un jour, précéder si nécessaire l’attaque d’un jet bref de lance verticalement dans la cage, pour abattre les flammes, refroidir et préparer la progression des porte-lance ;

> progresser du niveau inférieur du feu vers le haut avec deux lances, l’une en avant, abattant les flammes et l’autre immédiatement derrière, en protection, pour combattre les réinflammations et terminer l’extinction

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24
Q

def feu de cheminée

A

tout feu existant dans un conduit d’évacuation desservant un foyer est dénommé feu de cheminée

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25
Q

CARACTÉRISTIQUES feu de cheminée

A

Ce type de feu résulte de l’inflammation des dépôts qui recouvrent l’intérieur des conduits. il se caractérise par l’odeur qui s’en dégage, par le ronflement anormal dans le conduit, par la fumée abondante variant de l’ocre au noir qui en sort et par l’apparition d’étincelles, voire de flammes, au débouché supérieur. Le feu peut se propager horizontalement ou verticalement vers les pièces de bois et les matières inflammables placées à proximité des conduits (planchers, combles, cloisons, etc.). En cas de chaleur importante, il pourra être nécessaire d’écarter les meubles situés au contact de la cheminée. Sous l’effet de la chaleur, les conduits peuvent se fissurer. La propagation des fumées par les interstices ainsi formés constitue un risque d’intoxication pour les occupants des locaux voisins (monoxyde de carbone

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26
Q

EXTINCTION feu de cheminé

A

Elle est souvent longue et difficile en raison de l’étroitesse et du cheminement irrégulier des conduits. Après avoir déterminé rapidement le conduit intéressé par le feu (liaison à la voix par le conduit, envoi de petits objets à l’intérieur, ordre des conduits sur le toit), l’extinction se fera de la manière suivante :

> éteindre tout d’abord le foyer situé dans l’âtre. la vapeur dégagée par l’extinction peut, dans certains cas, suffire à éteindre le foyer à l’intérieur du conduit ;

  • à l’aide d’un miroir, tenter de localiser le foyer à l’intérieur du conduit ;
  • si l’action n’a pas été suffisante, procéder à l’extinction complète sur toute la hauteur du conduit, en déversant de l’eau par petites quantités (éviter un refroidissement trop rapide du conduit, ce qui pourrait provoquer son éclatement) le long des parois internes du conduit au moyen du seau-pompe ou de la ldt en jet diffusé. Cette manœuvre nécessite au préalable de protéger l’âtre des déversements d’eau mélangée de suie, et de mettre en place un dispositif de liaison (canal tactique par exemple) entre les deux extrémités du conduit, afin de coordonner l’envoi de l’eau

> s’il persiste un point de chaleur anormale et inaccessible depuis une trappe de ramonage, il pourra être nécessaire de pratiquer une trouée de dégagement. Cette trouée, dont la section doit permettre l’enlèvement aisé des matières en ignition, sera réalisée légèrement en dessous du point où la chaleur est la plus intense

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27
Q

EXTINCTION feu de façade

A

> rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants paniqués ;
barrer le gaz sur rue ;

> ramener dès que possible les cabines d’ascenseur au niveau d’accès des secours et les bloquer en position ouverte ;

> l’attaque est réalisée par l’intérieur selon les règles habituelles, mais aussi de plain-pied et au moyen des échelles afin d’éviter la propagation rapide du sinistre et de limiter la production de fumée qui s’engouffre à chaque niveau par les baies brisées ;

> reconnaître tous les locaux ;

> porter une attention particulière au dégarnissage des parties de façade non brûlées. L’utilisation de la caméra thermique est fortement conseillée

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28
Q

CARACTERISTIQUES PSC

A

> un voire plusieurs niveaux entièrement enfumés ;

> un voire plusieurs niveaux entièrement embrasés ;

> un effet de « four », à savoir des températures au niveau du lieu d’origine de l’incendie atteignant parfois 800 °C. Si plusieurs véhicules sont en feu, cette température, qui n’est qu’indicative, sera largement dépassée ;

> une structure fragilisée par la température élevée ;

> éventuellement une notion de victimes à l’intérieur du parc

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29
Q

la lutte contre le sinistre doit donc répondre à deux impératifs :

A

> l’engagement des moyens le plus rapidement possible, car plus l’attaque du feu se fait tardivement, plus le sinistre peut s’étendre aux autres niveaux et/ou compartiments ;

> la sécurité du personnel : le Cos doit veiller à engager le personnel strictement nécessaire à la recherche du foyer, en respectant les prescriptions du BSP 200.11, partie « Engagement d’une équipe en reconnaissance d’attaque

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30
Q

éléments d’ordre général, qui méritent d’être pris en compte par le Cos

A

> a stabilité au feu des dalles d’un PSC peut varier d’une demi-heure (rare) à 1h30. Sous un IGH, la stabilité au feu de la dalle est de 4h00. Il faut donc que le COS prenne en compte dès le début de l’intervention un risque possible d’effondrement de la dalle supérieure au niveau du foyer ;

> les PSC peuvent disposer de moyens d’extinction type colonnes sèches et/ou d’extinction automatique type « sprinkler » ;

> les PSC ayant plus d’un niveau de parking peuvent être également dotés de moyens de désenfumage mécanique, dont les commandes manuelles sont en général situées au niveau de la rampe d’accès du parc de stationnement couvert

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31
Q

PARTICULARITÉS DES FEUX DE PSC

A

plusieurs éléments, de nature constructive principalement, peuvent favoriser un développement rapide du feu en PSC. Dès leur arrivée, les secours peuvent donc être confrontés à :

> une propagation horizontale rapide, du fait de la proximité des véhicules, de la présence éventuelle de cloisons métalliques (boxes grillagés), voire de stockage anarchique (fort potentiel calorifique) ;

> une propagation verticale par les joints de dilatation et/ou les gaines techniques (absence de recoupement) ;

> un risque d’envahissement par les fumées des niveaux supérieurs du PSC (via les rampes d’accès des véhicules) et/ou des cages d’escaliers des bâtiments en superstructure (absence ou défectuosité du recoupement), car les PSC se trouvent en règle générale sous un bâtiment

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32
Q

Le COS doit donc axer son idée de manœuvre sur la maîtrise de 5 éléments primordiaux

A

> une découverte rapide du foyer ;

> une attaque massive du foyer ;

> une utilisation optimale des moyens de ventilation ;

> des reconnaissances approfondies dans le psC et dans les bâtiments attenants ;

> une utilisation conseillée de la mousse, souvent efficace lors de feux de PSC

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33
Q

UTILISATION DE LA VENTILATION LORS D’UN FEU DE PSC

A

si le psC est doté d’une installation de désenfumage mécanique, le Cos la fait mettre en service au niveau concerné, même si le foyer n’est pas découvert, afin de :

> faciliter l’évacuation des gaz chauds et des fumées ;

> faciliter les reconnaissances ;

> s’assurer du sens du tirage pour l’engagement des sp ;

> faciliter l’évacuation des personnes présentes dans le psC ;

> s’assurer du bon fonctionnement de la ventilation mécanique du psC et dans le cas contraire, anticiper sur la demande de moyens de ventilation.

la ou les rampes d’accès devront être ouvertes afin de faciliter l’évacuation des fumées, mais également afin de mettre en place des moyens de ventilation SP lorsque ceux-ci sont nécessaires

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34
Q

reconnaissances d’attaque PSC

A

> les cages d’escaliers doivent être utilisées en 1re intention pour déterminer le(s) niveau(x) sinistré(s), ainsi que les niveaux enfumés (attention, il peut y avoir plusieurs foyers) ;

> placer systématiquement un TGR, une équipe de sécurité et une lance par point d’accès ;

> effectuer la reconnaissance d’attaque au moyen de la caméra thermique dans le niveau sinistré, afin de localiser le foyer ;

> dans l’impossibilité d’une reconnaissance d’attaque au niveau sinistré (température trop élevée), effectuer une reconnaissance périphérique (cf. nota) depuis la dalle supérieure. Dans ce cas, l’action d’au moins une lance dans le niveau sinistré permet de « refroidir » l’atmosphère et de préparer la mise en œuvre des lances à mousse, le cas échéant

Une recherche du foyer au moyen de la caméra thermique depuis le niveau supérieur ou inférieur du sinistre peut bien souvent permettre de localiser l’emplacement exact du sinistre et d’engager les premières équipes d’attaque par la cage d’escalier la plus adaptée. Cette manière de procéder préserve le potentiel physique du personnel et limite la durée des reconnaissances d’attaque

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35
Q

reconnaissances périphériques PSC

A

> la caméra thermique doit également être utilisée pour rechercher d’éventuelles propagations ;

> si la recherche et/ou l’extinction du foyer s’inscrivent dans la durée, effectuer des contrôles réguliers des niveaux directement inférieur et supérieur (propagation possible par des f issures, des joints de dilatation, ou du fait de l’absence de joint dans ou entre les dalles…) ;

> signaler au Cos toute suspicion de fragilisation de la dalle supérieure

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36
Q

départ PSC

A

3 eP dont 1F, 1 CrAC et 1 MeA avec VO

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37
Q

1er ENGIN PSC

A

> 1er engin : mission « Reconnaissances d’attaque et localisation du foyer » ;

> prise de renseignement pour localisation précise du foyer (niveau, accès…) ;

> sauvetages éventuels ;

> choix du 1er point d’accès ;

> engagement rapide en reconnaissance d’attaque, d’un binôme avec caméra thermique, pour la localisation du foyer ;

> établissement d’un premier moyen hydraulique au niveau du point d’accès

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38
Q

2ème engin PSC

A

> 2e engin : mission « Ventilation et 2e point d’accès » :

> ouverture de la rampe d’accès (création d’un sortant : impératif pour la ventilation, qu’elle soit naturelle, mécanique ou opérationnelle) ;

> action immédiate sur la ventilation mécanique ou mise en place d’un VGd lorsque la ventilation mécanique est inexistante et si la ventilation naturelle est inefficace ;

> recherche d’un 2e point d’accès, si possible à l’opposé du premier (coordination nécessaire avec le premier engin) ;

> établissement d’un 2e moyen hydraulique au niveau du 2e accès

> engagement dans le psC uniquement sur ordre du Cos

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39
Q

3 ème engin PSC

A

3e engin : mission « Reconnaissances périphériques et à vue » :

> reconnaissances périphériques dans le PSC et dans le bâtiment en superstructure ;

> fermeture des accès aux étages supérieurs, afin d’éviter la propagation des fumées dans les bâtiments en partie supérieure du psC ;

> contact avec les occupants des bâtiments en superstructure pour confinement, si la fumée n’envahit pas les cages d’escalier, ou évacuation du ou des bâtiments attenants en cas de présence de fumées importantes dans les étages

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40
Q

dans tous les cas le cos doit feu de classe B

A

dans tous les cas, le Cos doit :

> établir un large périmètre de sécurité ;
prendre les mesures de protection de l’environnement qui s’imposent ;
se conformer aux prescriptions liées au risque chimique (partie 3, titre 3

41
Q

liquides inflammables non miscibles à l’eau

A

ESSENCES, HUILES, ÉTHERS, pÉTROLE

42
Q

LES LIQUIDES INFLAMMABLES MISCIBLES À L’EAU

A

alcools acides
Un feu de faible étendue peut être éteint en jet diffusé. Pour les feux plus importants, le Co2 et la poudre sont les meilleurs agents d’extinction

43
Q

par quoi se caractérise les feux de classe C

A

> un très fort dégagement calorifique, susceptible de propager l’incendie par simple rayonnement ;

> un danger potentiel d’explosion consécutif à la présence de poches gazeuses créées avant l’inflammation, ou de gaz stockés à proximité du sinistre dont les récipients ont chauffés ;

> un dégagement de vapeurs toxiques, dans le cas de produits chimiques gazeux

44
Q

quels sont les feux de classes C

A

Ce sont les feux de gaz tels que :

> gaz naturels ;

> gaz de pétrole liquéfiés (butane, propane) ;

> autres produits à l’état gazeux (produits chimiques, gaz rares, etc

45
Q

véhicule à l’air libre le risque réside en la présence

A

> d’un réservoir d’hydrocarbure (supercarburant, gazole, gaz naturel véhicule ou gaz de pétrole liquéfié), qui crée un risque d’explosion ou de violente aggravation du feu ;

> d’un plancher de batteries ou d’un générateur thermique fournissant l’énergie sur les véhicules électriques, susceptible de provoquer un choc électrique ;

> d’huile et de pneumatiques ;

> de matières plastiques en quantité plus ou moins importante dans l’habitacle ;

> de dispositifs pyrotechniques (air-bag, prétensionneurs de ceinture, arceaux automatiques de sécurité) et d’absorbeurs à air comprimé au niveau des parechocs, susceptibles de se déclencher spontanément sous l’effet de l’élévation de température et potentiellement fragilisés en cas de choc important

> de matières transportées, plus ou moins dangereuses et plus ou moins bien signalées

46
Q

S’AGISSANT D’UN FEU NAISSANT OU LORSQUE L’ABSENCE D’ALIMENTATION AU GPL OU AU GNV EST ÉTABLIE AVEC CERTITUDE

A

L’attaque est conduite de manière classique (extincteurs portatifs, lances à eau). Cependant, il est parfois nécessaire de mettre en œuvre des moyens particuliers (remorque poudre, lance à mousse), notamment lorsque l’enveloppe du réservoir s’est rompue et que l’hydrocarbure se répand sur la chaussée.
Dans ce cas, il convient également de contrôler les écoulements au moyens de barrages (terre, tuyaux, etc.). en cas de risque de pollution accidentelle par déversement, il sera fait appel aux services publics concernés (service des égouts, de la navigation…).

Si l’environnement est directement menacé, il peut y avoir intérêt, quand cela est possible, à isoler le véhicule en feu en déplaçant les véhicules voisins ou d’autres matériaux combustibles.

lorsque la voirie est en pente, la protection des biens menacés s’effectue en priorité en contrebas du véhicule concerné, qui doit être calé aussitôt que possible.

A l’exception des véhicules disposant d’une source d’énergie hybride et qui, en raison des tensions et ampérage délivrés, font l’objet de consignes particulières développées au paragraphe ci-après, la batterie doit être systématiquement débranchée

47
Q

S’AGISSANT D’UN FEU DÉVELOPPÉ OU LORSQUE L’ALIMENTATION AU GPL OU AU GNV N’EST PAS ÉCARTÉE AVEC CERTITUDE

A

Il existe un risque d’explosion du réservoir avec projection d’éclats ou d’effet de torchère. Aussi, le chef d’agrès doit agir conformément au BSP 305.2 – titre 4.
En particulier, il doit :

> faire délimiter par les services de police un périmètre de sécurité pour interdire les zones à l’air libre directement menacées (prioritairement les zones situées dans l’axe du véhicule) ;

> faire coiffer systématiquement l’ari par le personnel d’attaque ;

> ne débuter l’attaque que lorsque son engin est alimenté (sauf s’il s’agit d’un EP dont la réserve d’eau est d’au moins 3 000 litres) ;

> faire réaliser l’approche par l’avant du véhicule et en dehors de son axe ;

> faire procéder à l’attaque au moyen de 2 lances :

 - en rabattant les flammes de loin, en jet droit (lance 500 l/mn), pour figer le risque ; 
 - puis, en éteignant le feu en jet diffusé, au fur et à mesure de la progression (lance 500 l/mn rétrogradée à 330 l/mn), jusqu’à ce que la deuxième lance (LDT ou 180 l/mn) prenne le relais au contact du véhicule pour achever l’extinction, tandis que la première procède au refroidissement du réservoir ;

> s’assurer de la protection du personnel derrière des abris de fortune (mur, véhicule, mobilier urbain)

48
Q

feu véhicule hybride ou éléctrique

A

Conduite générale à tenir en cas d’incendie

> créer un périmètre de sécurité ;

> demander une CmiC ;

> intervenir sous ari ;

> pour tout feu de véhicule électrique sur la voie publique, l’attaque du véhicule doit être immédiate au moyen de la LDT, appuyée par une seconde lance dès que l’engin est alimenté.

> contenir si possible les eaux d’extinction ;

> ne jamais toucher les câbles à haute tension de couleur vive (orange) ;

> toujours considérer le risque électrique comme étant présent : pas de dégarnissage ;

> éviter tout contact avec les produits en provenance de la batterie. Le cas échéant, contacter sans délai la coordination médicale délai et donner les premiers soins

49
Q

TRANSpORT FERROVIAIRE En cas d’intervention pour feu, le COS ne doit faire entreprendre l’extinction qu’après la coupure de l’alimentation électrique, pour éviter la formation d’arcs électriques et le risque d’électrisation des porte-lance

A

> abaisser les pantographes ou retrait des frotteurs:
attaque par l’intérieur avec des moyens portatifs uniquement

> confirmation de coupure à distance de l’alimentation : attaque par l’extérieur possible, à l’eau ou à la mousse, à l’aide de lances à main

50
Q

AÉRONEFS sur quoi les efforts doivent ils être porté d’emblée

A

sur les sauvetages et/ou les mises en sécurité des occupants. Pour cela, les premiers moyens (lances à mousse ou à eau) doivent être mis en œuvre de manière à séparer les éléments en feu des parties occupées par les passagers et l’équipage (carlingue, cockpit

51
Q

AERONEFS les opérations d’extinction comprennent simultanément

A

> l’attaque des feux d’hydrocarbures (carburant) réalisées de la mousse ou de la poudre ;

> l’attaque des parties métalliques, entièrement réalisées en alliage léger dont le refroidissement peut être obtenu avec de l’eau, mais dont l’extinction totale n’est réalisable qu’au moyen de sable ou de terre. les éléments en magnésium ne seront éteints qu’avec des poudres spéciales ou du ciment ;

> l’attaque des aménagements intérieurs (ameublement, sièges, coussins, ect.) est à effectuer au moyen de jets diffusés ;

> L’attaque de feux de bâtiments voisins, qui doit être conduite par les moyens ordinaires

52
Q

bateaux péniches Compte tenu de l’importance du risque, les premiers efforts doivent porter sur

A

la recherche et le sauvetage des occupants éventuellement présents

53
Q

installations précaires sur quoi le cos fait porter ses efforts

A

le COS fait porter ses efforts de manière à :
>réaliser les sauvetages ;
>empêcher la propagation aux installations voisines ;
>faire évacuer les zones menacées. un service d’ordre important est toujours demandé

54
Q

feux CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION, OU BÂTIMENTS DÉSAFFECTÉS sont attaqués suivant les principes énoncés au titre 1 relatif aux « feux de contenants ». Cependant, en raison de la nature, de l’organisation et de l’avancement des travaux qui y sont opérés, des précautions particulières doivent être prises pour éviter d’exposer dangereusement les personnels engagés

A

> présence de bouteilles de gaz sous pression (acétylène, butane, propane, etc.) ;
risques de chute dans les gaines non protégées en cours d’aménagement ;
installations électriques volantes, chute de matériaux ; >écroulements de murs, effondrements de toitures ou planchers, etc

55
Q

personne ensevelie la difficulté est accrue par le fait que :

A

> il y a souvent plusieurs personnes ensevelies simultanément ;
les victimes sont souvent dans l’impossibilité de manifester leur présence ;
le risque pour les personnes ensevelies est le décès par :
- l’asphyxie dans des volumes clos ;
- le manque de soins ;
- la privation d’aliments

56
Q

Le risque pour les sauveteurs (personne ensevelie)

A

est l’ensevelissement au cours des opérations de recherche ou de sauvetage, du fait :

  • de l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action ;
  • du non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches - des chutes de matériaux
57
Q

chronologie d’une opération de sauvetage déblaiement :

A

> à la recherche des victimes de surface ;
à la recherche dans les parties peu endommagées ;
aux recherches approfondies et aux localisations de victimes non visibles ;
à l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des décombres

58
Q

Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut :

A

> procéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir des renseignements sur le recensement des victimes potentielles ;
procéder selon la chronologie d’une opération de sauvetage déblaiement

59
Q

Pendant l’opération (personne ensevelie), il faut

A

> utiliser les moyens de localisation de victimes (détecteurs acoustiques, équipes cynotechniques) ;

> n’engager dans les éboulis que le minimum de personnel, après s’être assuré de la coupure des fluides ;

> demander les moyens spécialisés Groupe de reconnaissance et de sauvetage déblaiement (GRSD) ;

> dans les zones de recherche ou dans les zones de sauvetage, étayer et consolider les parties qui menacent ruine. De même, étayer ou boiser les tranchées dans lesquelles sont recherchées les victimes, après avis des spécialistes « sauvetage-déblaiement » ;

> amarrer le personnel effectuant des missions d’exploration, de recherche ou de dégagement sous les décombres, en étant particulièrement vigilant en présence de sols meubles ;

> garder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches d’atmosphère explosible ou irrespirable ;

> si des trouées sont faites pour accéder à des victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui peuvent causer de nouveaux éboulements

60
Q

Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose (personne ensevelie)

A

> d’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important ;

> d’exiger le silence en toutes circonstances

61
Q

les risques pour la personne qui est tombée sont : ( personne tombée en profondeur)

A

> le décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie ;

> la difficulté à manifester sa présence

62
Q

pour le sauveteur, le risque est lié à : (personne tombée notion de profondeur)

A

> une chute pendant la progression, liée à un problème matériel ; > une asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage

63
Q

avant l’opération, le sauveteur doit (personne tombée notion de profondeur)

A

> chercher à entrer en contact avec la personne ;

> essayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la caméra thermique ;

> rechercher des renseignements :

  • auprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident ;
  • auprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier, …) sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.) ;
  • auprès des voisins ;
  • en consultant les plans spécifiques ;

> contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation

64
Q

Pendant l’opération, il faut (personne tombée notion de hauteur)

A

> n’engager que le personnel strictement nécessaire ;

> amarrer les sauveteurs ;

> que les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du milieu n’est pas établi ;

> si l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, que le Cos juge, selon les circonstances, de la nécessité de ventiler l’excavation et prenne toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un facteur de déclenchement d’une explosion ;

> pendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel en surface

65
Q

En cas de cheminement long ou complexe (personne tombée notion de profondeur )

A

il sera fait appel aux spécialistes ELD et/ou IMP, voire aux SIS « surface non libre », dont le matériel spécifique d’exploration est tout particulièrement destiné à ce type de mission

66
Q

PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE
il peut s’agir par exemple d’une personne

A

> qui s’est réfugiée en hauteur (toit, balcon…) pour échapper à un sinistre ;
qui se retrouve bloquée sur une nacelle évoluant en façade d’immeuble ;
qui menace de se jeter dans le vide pour mettre fin à ses jours

67
Q

ACCIDENTS LIÉ S AUX ASCENSEURS

les circonstances sont diverses. il peut s’agir de

A

> personne bloquée dans la cabine entre deux étages (pas d’intervention en règle générale) ;
personne coincée entre la cabine et la gaine, ou par la cabine ; >personne bloquée par un objet à l’intérieur de la cabine ; >personne blessée à l’intérieur suite à la chute de la cabine ; >personne tombée dans la gaine

68
Q

AVANT TOUTE ACTION SUR L’ASCENSEUR, IL FAUT

A

> recueillir le maximum d’informations sur le type de l’appareil et son mode de fonctionnement ;

> localiser la machinerie et y placer, le cas échéant pendant toute la durée de l’intervention, un sapeur-pompier formé pour manœuvrer manuellement la cabine à la demande ;

> couper l’alimentation électrique ;

> s’efforcer d’entrer en contact avec les personnes, pour s’assurer de leur état et les rassurer si besoin ;

> s’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières pour prévenir tout risque supplémentaire de chute ;

> demander les moyens nécessaires, en particulier de désincarcération

69
Q

EN FIN D’INTERVENTION ASCENSEUR IL FAUT

A

> s’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées ;

> laisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension ;

> préciser à une personne qualifiée (représentant du syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste

70
Q

PERSONNE MENACÉE DE NOYADE

Les circonstances sont variées. Elles peuvent être liées à :

A

> un accident sportif ou de loisir (chute dans l’eau, fatigue, etc.) ;
un acte volontaire ou malveillant ;
un véhicule tombé à l’eau ;
une inondation

71
Q

que prendre en compte pour une personne menacée de noyade

A

Seule l’intervention au profit de personnes vivantes ou pour lesquelles une manœuvre de réanimation est envisageable justifie une prise de risques du niveau d’un sauvetage, car le danger de noyade est également omniprésent pour le sauveteur dès lors qu’il n’est pas spécialiste et qu’il ne dispose pas d’un équipement adéquat. Le danger d’hydrocution est également à prendre en compte

72
Q

CAT si la personne est près de la rive

A

Si la personne est près de la rive, lui tendre une perche ou lui lancer une corde, une bouée ou tout autre objet flottable auquel elle est susceptible de pouvoir s’accrocher, afin de la tirer jusqu’à la berge. si elle est éloignée de la rive, le Cos décide, selon les circonstances :

> d’opérer à la nage, le sauveteur étant amarré ;
d’utiliser une embarcation (barque, canot pneumatique) ;
de faire intervenir les spécialistes en interventions aquatiques

73
Q

Si la personne a coulé avant l’arrivée des secours

A

Si la personne a coulé avant l’arrivée des spécialistes, les recherches peuvent être entreprises, en priorité à l’aplomb du point où la personne a disparu, puis en aval :

> par sondage à l’aide de la gaffe si les eaux sont peu profondes ; > en apnée par un sauveteur amarré

74
Q

mesures de sécurités avec une embarcation

A

lorsque l’intervention nécessite l’emploi d’une embarcation, les mesures de sécurité suivantes doivent être respectées :

> n’engager que le personnel strictement nécessaire ;
alléger autant que possible l’équipement individuel (casque, ceinturon, veste d’intervention) ;
équiper si possible le personnel de gilets de sauvetage

75
Q

Dans le cas d’un véhicule tombé à l’eau

A

> faire préciser par témoin le nombre de personnes à bord ;
plonger pour dégager les victimes prises dans le véhicule ;
rechercher en aval du point de chute les victimes qui auraient pu être entraînées par le courant

76
Q

ACCIDENT DE CIRCULATION pour les victimes, le risque est de voir leur état s’aggraver du fait

A

> de leurs blessures initiales ;
d’un suraccident ;
de la survenue de blessures lors de leur dégagement ;
de brûlures

77
Q

ACCIDENT DE CIRCULATION Pour les sauveteurs, le risque est d’être blessé à leur tour

A

> en se coupant sur des tôles acérées ;
lors des manœuvres de force (écrasement, cisaillement, etc.) ;
du fait d’un suraccident ;
en cas de déclenchement intempestif des dispositifs pyrotechniques des équipements de protection (airbags)

78
Q

ACCIDENT DE CIRCULATION l’intervention comprend deux aspects distincts, mais menés de front

A

> l’action sur les victimes ;

> l’action sur le véhicule.

79
Q

ACCIDENT DE CIRCULATION les facteurs essentiels sont

A

> la rapidité d’intervention (urgence) ;
l’emploi des moyens et procédés convenables ;
la prise des mesures de sécurité ;
le balisage en amont et en aval, pour éviter le suraccident (dispositifs lumineux et équipements en dotation dans les engins

80
Q

ACCIDENT DE CIRCULATION CAT Dans tous les cas, les consignes suivantes doivent impérativement être respectées

A

> lorsque l’intervention se situe sur une voie à grande circulation (autoroute, périphérique, voie sur berge…) aucun véhicule de secours ne doit s’arrêter dans le sens opposé à l’accident, mais bien poursuivre son itinéraire jusqu’à une possibilité de retournement autorisée (échangeur, voie de service, péage) ;

> la signalisation des engins (feux à éclipses, feux de détresse, cônes de Lübeck, etc.) et le port du gilet haute visibilité (GHV) pour l’ensemble du personnel sont permanents ;

> aucun personnel ne doit traverser les voies de circulation opposées ou demeurer dans le véhicule, quelles que soient les conditions d’engagement des secours ;

> les victimes ne doivent être conduites et traitées à l’intérieur des engins qu’une fois un balisage efficace et sécuritaire effectué

81
Q

ACCIDENT DE CIRCULATION Pour réduire au maximum l’occupation de la zone à risques, les chefs d’agrès doivent

A

> demander au médecin de l’UMH ou de l’AR de se diriger dès que possible vers la bretelle de sortie la plus proche, dans l’attente du lieu de destination de la victime ;

> avant tout départ des lieux, informer la CRS de la prise en charge et de l’évacuation des blessés vers l’établissement hospitalier désigné ;

> laisser les opérations de dégagement de la chaussée aux services concernés (DRIEA-IF, société privée) et le rétablissement de la circulation à la Crs

82
Q

ACCIDENT DE CIRCULATION En règle générale, l’intervention sur les véhicules routiers se déroule de la manière suivante

A

> prise de renseignements sur le type de véhicule (essence, hybrides) ;

> assurer la protection du chantier en faisant baliser la chaussée et en réglementant la circulation jusqu’à l’arrivée de la police

> mettre en attente des moyens d’extinction pour prévenir tout risque d’incendie ;

> rechercher avec précision dans un périmètre le plus large possible le nombre, l’emplacement et l’état des victimes ;

> renseigner le médecin coordinateur ;

> caler les véhicules, débrancher les batteries et arrêter les fuites de carburant ;

> arrimer les chargements du véhicule ou entreprendre leur déchargement ;

> si des produits dangereux se répandent, demander les moyens NrBC, faire coiffer les appareils respiratoires isolants et éviter la contamination du personnel ;

> en cas d’accident grave ou mortel, soustraire les victimes de la vue du public en les recouvrant ;

> dans tous les cas, éloigner et tenir à l’écart les curieux

83
Q

SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES VICTIME LOCALISÉE AU DÉPART DES SECOURS

A

> ne pas s’engager sans avoir au préalable confirmé l’emplacement de la victime, ou a minima le secteur dans lequel elle se trouve : le lieu de l’appel peut être différent du lieu de présence de la victime à l’arrivée des engins, notamment lorsque ce n’est pas la victime elle-même qui a contacté les secours

84
Q

SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES VICTIME ÉGARÉE :

A

> en liaison avec la police et d’éventuels témoins, définir le ou les secteurs probables de présence de la victime ;

> effectuer des reconnaissances dans chacun de ces secteurs en revenant ensuite systématiquement au point d’entrée, afin d’y effectuer un compte-rendu au COS, qui doit rester en surface ;

> la recherche de personnes égarées se fera conjointement avec la police des carrières (moniteurs de la DOPC

85
Q

SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES DANS TOUS LES CAS

A

> déterminer le ou les accès en liaison avec le chef d’agrès du GRIMP, qui sera le conseiller technique du COS tout au long de l’intervention ;

> dans la mesure du possible, éviter de briser par la force les accès aux carrières : privilégier l’emploi de la scie à disque du Grimp ;

> en cas de médicalisation sur place de la victime, le personnel médical sera pris en charge par le personnel du Grimp tout au long de la manœuvre de médicalisation

> le VEC peut être demandé par le COS en cas de recherches longues et/ou difficiles (victime inconsciente et/ou immobile) : la manœuvre combinée du VEC et du GRIMP se fera avec l’accord du COS, en liaison permanente avec les chefs d’agrès VEC et GRIMP, qui détermineront ensemble la meilleure manœuvre possible

86
Q

risque d’explosion est généré par la présence

A

> d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité ;

> de poussières en suspension dans l’air ;

> de produits explosifs par nature ;

> d’un récipient ou d’une conduite sous pression

87
Q

L’explosion peut être déclenchée par :

A

> une source externe (étincelle, flamme) ;

> un échauffement trop important (surpression) ;

> un refroidissement trop rapide (choc thermique) ;

> un choc mécanique ;

> un apport brusque de comburant

88
Q

le risque d’explosion dans tous les cas, l’intervention, qui est avant tout une mission de sauvegarde, consiste à :

A

> RECONNAÎTRE le risque ;

> PROTÉGER l’environnement ;

> SUPPRIMER le risque

89
Q

risque d’explosion reconnaitre le risque consiste à

A

> identifier la nature du produit générateur du risque (gaz, poussières, explosifs) ;

> déterminer la source du risque (origine de la fuite de gaz, du liquide répandu, etc.) ;

> délimiter la zone dans laquelle le risque s’étend, à l’intérieur et à l’extérieur de tous les locaux et bâtiments concernés. Cette recherche se fait de manière concentrique, en partant de la source du risque ;

> rechercher les causes externes de déclenchement possible de l’explosion (appareils électriques à déclenchement automatique, contacteurs, sources de courant, de chaleur, de friction, etc

90
Q

LA SUPPRESSION DU RISQUE consiste à

A

> demander l’intervention des services publics (ErDF, GrDF, LCPP, CPCU, voirie, égouts, …) et des responsables de l’établissement ;

> arrêter la fuite. Pour les gaz et les liquides, il suffit généralement de manœuvrer le robinet de barrage. Sinon, il convient (excepté le gaz de ville) de colmater ou d’obstruer la fuite, voire d’aplatir la conduite. Dans le cas du gaz de ville, seuls les robinets de branchement peuvent être manœuvrés par les sapeurs-pompiers. en aucun cas il ne faudra essayer d’obstruer ou d’écraser une conduite de gaz de ville, celle-ci pouvant être doublée par une conduite en polyéthylène susceptible de propager le gaz loin de la fuite initiale. Au-delà (robinets de distribution), la manœuvre est du ressort du GrDF, conformément au Bsp 350

> procéder à l’absorption du produit lorsqu’il s’est répandu en faible quantité et en dégageant des vapeurs explosibles. sinon, recouvrir la nappe d’un tapis de mousse pour éviter les évaporations ;

> ventiler jusqu’à disparition complète du danger dans tous les locaux et immeubles concernés. Si la ventilation est mécanique, l’opération ne doit être entreprise qu’après la suppression de toute cause de déclenchement possible d’une explosion avec des moyens antidéflagrants, utilisés généralement en aspiration afin de maîtriser les flux. Lorsque l’atmosphère initiale est non explosive car saturée en gaz (au-delà de la LSE), la ventilation fera systématiquement repasser le mélange gazeux par la plage d’explosibilité ;

> dans tous les cas, il convient de se maintenir informé en permanence de l’évolution de la situation

91
Q

Dans certains cas qui doivent rester très exceptionnels et après concertation entre le commandant des opérations de secours et le responsable du gaz de france sur place, il peut être nécessaire de procéder à l’extinction alors même que la fuite n’est pas encore arrêtée. pour ce faire, la conjonction des quatre facteurs suivants est nécessaire

A

> urgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension grave, etc.) ;

> impossibilité d’effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs ;

> possibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite ;

> absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une ré-inflammation spontanée

92
Q

CAS DES BOUTEILLES DE GAZ
des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser au-delà d’une certaine température. dans ce cas, il faut

A

> éviter toute action mécanique ou thermique brutale ;

> ne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GPL ;

> ne pas négliger le risque de combustion interne qui existe avec l’acétylène

93
Q

Avant tout déplacement de la bouteille, le chef de détachement doit alors

A

> en mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les VRCH), ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure de point chaud ;

> la refroidir en jet diffusé d’attaque en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture (acétylène : 65°C – Co2 et GPL : 100°C – oxygène : 350°C)

> dans le cas d’une bouteille d’acétylène, demander l’intervention du LCPP si la température externe a dépassé celle du seuil de rupture

94
Q

en présence d’engins suspects et plus strictement sur les engins et colis déposés, les mesures suivantes sont à prendre

A

> demander l’intervention de la police ;

> ne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer de vibrations dans les environs immédiats de l’objet, même s’il a été initialement déplacé ;

> prêter son concours à la police pour la réalisation d’un périmètre de sécurité initial de 100 m ;

> au minimum en zones dégagées, en l’absence de la police, prendre les premières mesures nécessaires à la mise en place de ce périmètre ;

> demander les moyens supplémentaires jugés nécessaires pour lutter contre les dommages que provoquerait l’explosion

95
Q

INSTALLATIONS BASSE TENSION S’il n’existe pas d’autre possibilité que la mise en œuvre d’une LDJR

A

en respectant une distance minimale de 2 mètres entre la lance et l’installation Cette manœuvre sera effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit :

> manœuvrer dans un premier temps la lance dans une direction non dangereuse, puis diriger le jet avec précaution sur les pièces sous tension ;

> procéder par gestes lents et précis ;

> reculer à la moindre sensation de picotement ;

> faire attention au risque d’électrisation : éviter de marcher dans les eaux de ruissellement, qui peuvent conduire le courant ;

> rester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques avoisinantes (rambardes, canalisations, fils volants, etc)

96
Q

INTERVENTION SUR LE RÉSEAU FERRÉ Dans tous les cas, il faut

A

> prendre les mesures de sécurité prévues dans le BSP 370 ;

> ne jamais toucher aux caténaires tombées, ainsi qu’aux câbles et aux pièces qui sont en contact avec ces dernières ;

> ne pas monter aux poteaux supportant les fils conducteurs et ne pas s’approcher de ceux sur lesquels apparaissent des phénomènes anormaux ;

> ne pas se livrer à des travaux sur les pièces sous tension ou trop près de celles-ci ;

> se méfier des courants de retour et des courants induits, ainsi que des amorçages d’arc qui peuvent survenir jusqu’à 40 cm d’un élément conducteur ;

> tenir compte du fait que les gaz chauds dégagés par un incendie peuvent être conducteurs de l’électricité ;

> s’assurer que les échelles et les outils employés ne peuvent pas se retrouver en contact avec les installations électriques ou placés trop près de ces dernières

97
Q

Une installation photovoltaïque (PV) est constituée

A

> d’un ensemble de capteurs ou panneaux photovoltaïques pouvant atteindre des tensions dangereuses supérieures à 50 V et d’intensité supérieure à 30 ma ;

> d’un ou plusieurs onduleurs ;

> de câbles reliant l’ensemble des composants ;

> de boitiers de jonction faisant la liaison entre les différents groupes de panneaux ;

> et exceptionnellement de batteries

98
Q

LE RISQUE CHIMIQUE
Les produits chimiques sont des substances et préparations dangereuses qui, par leur nature même, par leurs réactions à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre eux, peuvent

A

> accélérer et propager un incendie ;

> faire naître un danger d’explosion ;

> provoquer de graves brûlures ;

> produire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants

99
Q

on les (produits chimiques) trouve sous 3 états, qui peuvent se combiner entre eux

A

> les solides : soufre, sels alcalins, goudrons …

> les liquides : solvants organiques (benzène, toluène, tétrachlorure de méthane), hydrocarbures (octane, fioul, kérosène, etc.) ;

> les gaz : méthane, chlorure d’hydrogène, dioxyde de soufre, etc

100
Q

ils sont classés par l’article r231-51 du code du travail en fonction des catégories de danger qu’ils représentent :

A

> explosible : trinitrotoluène (TNT), etc. ;

> comburant : peroxydes, etc. ;

> inflammable : éther, acétylène, pétrole, etc. ;

> toxique : sarin, chlore, ammoniac ;

> corrosif : solutions très acides (pH11,5) provoquant des brûlures chimiques graves ;

> cancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction : bromure d’hétydium

101
Q

il existe 3 catégories de pesticides, signalées sur les emballages par des étiquettes portant une des mentions suivantes

A

> NOCIF : substances faiblement toxiques

> TOXiQUE : substances modérément toxiques ;

> TRÈS TOXiQUE : substances très toxiques