Facteurs criminogènes sociaux Flashcards
Quelle est la pierre angulaire du développement de l’être humain?
La famille.
Vrai ou faux. Les familles dysfonctionnelles ou désorganisées ont davantage d’adolescents délinquants que les familles adéquates.
Vrai.
Quelles sont les 4 principales catégories des facteurs de risque familiaux?
Le processus de socialisation et la supervision, transmission de valeurs et de règles antisociales ou déviantes, Discipline qui n’aide pas à développer la capacité à retenir; à retarder la gratification, le manque de supervision parentales et de supervision parentales (ou trop sévère ou inconstante)
Qu’est-ce que la socialisation?
- Un processus qui permet l’intégration de l’individu à un groupe (famille) et qui modifie son comportement.
- Un processus par lequel un enfant acquiert les comportements, les normes et les croyances en vigueur dans la culture environnante.
Donnez des exemples de modèles criminels?
- Membre de la famille ayant un comportement antisocial ou criminel, y compris les parents et les frères et sœurs.
- Exposition précoce à la violence familiale (violence conjugale).
Donnez des exemples de structure familiale propice à devenir un facteur de risque et l’entente entre les parents.
- Monoparentalité, surtout si la famille est patricentrique.
- Conflit fréquents et significatifs entre les parents de familles nucléaires ou intactes.
- Séparation des parents si la mésentente entre ceux-ci persiste et que la supervision et l’investissement dans la vie de l’enfant est déficient.
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Selon Cusson quels sont les 3 critères que les parents doivent respecter lorsqu’ils éduquent leurs enfants?
- Être présents dans la vie de leurs enfants.
- Identifier et reconnaître les actes répréhensibles de leurs enfants.
- Sanctionner ces actes de manière équitable et ferme.
Le fait d’avoir un modèle familial délinquant représente un facteur de risque important. Cette influence se manifeste essentiellement de 3 manières. Lesquelles?
- L’imitation.
- La valorisation des attitudes délinquantes.
- Par une participation active, une complicité dans le passage à l’acte, avec le parent.
Il y aurait un lien très étroit entre l’inadaptation scolaire et la délinquance juvénile. De quelles manières se révèle cette inadaptation?
L’échecs répétés, l’indiscipline et le manque d’intérêt généralisé pour l’étude.
Quel est le facteur de risque scolaire le plus important?
Les échecs répétés.
Nommez d’autres facteur de risque scolaire?
Le retard scolaire, la faible scolarité des parents et le stress psychologique vécu par le jeune.
Comment les délinquants justifient leur désengagement scolaire?
Ils n’aiment ni les contraintes ni la routine imposées par l’école ainsi que par une absence d’ambitions ou d’aspirations scolaires. D’ailleurs, peu de délinquants veulent continuer leurs études après le secondaire.
Nommez un puissant facteur de protection de l’école.
L’attachement scolaire.
Marc Le Blanc a recensé les facteurs de risque liés au décrochage scolaire. Quels sont-ils?
- L’échec et le retard scolaire/ les redoublements.
- Une motivation et un sentiment de compétence faibles.
- Des aspirations scolaires moins élevées.
- Des problèmes d’agressivité et d’indiscipline.
- L’absentéisme/ des fugues.
- Le faible investissement dans les activités scolaires et parascolaires.
Comment l’attitude des parents à l’égard de l’école peut jouer un rôle crucial quant à l’engagement et à l’attachement du jeune envers l’institution scolaire?
- S’ils critiquent l’école et les professeurs.
- Ne se préoccupent pas des absences de leur enfant.
- Ne montrent aucun intérêt pour les activités scolaires.
L’école peut devenir un terrain de prédilection à divers comportements délinquants. Nommez-en.
L’intimidation, le taxage, les agressions et le trafic de drogues.
Le fait d’avoir un emploi à un jeune âge peut représenter un risque pour la délinquance, à deux conditions. Lesquelles?
- L’intégration sur le marché du travail est perçue comme une déviance par le jeune et renforce un désir présent d’abandonner l’école.
- L’emploi obtenu ne permet pas un encadrement adéquat ni faire des apprentissages, ce qui accroît les risques d’instabilité sur le plan professionnel à l’âge adulte.
Vrai ou faux. La majorité des délits commis au début de l’adolescence sont commis seul.
Faux.
Selon Marc Le Blanc, quels sont les facteurs qui peuvent encourager l’association à des pairs délinquants?
- Faiblesse de la supervision parentale.
- Peu d’attachement aux parents.
- Indiscipline et agressivité dès l’enfance.
- Attitudes et croyances favorables à l’activité délinquantes.
Qu’entend-on par « acceptation réciproque » pour que la fréquentation de pairs aidants devienne un facteur criminogène?
- Que le jeune soit réceptif à l’influence des membres du groupe.
- Qu’il veuille leur ressembler.
- Que le groupe accepte la présence et la participation du jeune.
Le faible revenu (en particulier pour la délinquance grave et répétitive) à condition que le quartier dans lequel réside le jeune soit désorganisé. Qu’est-ce que ça veut dire concrètement?
- Qu’on y trouve une forte concentration d’adultes impliqués dans une activité criminelle.
- Que la drogue soit facile à obtenir.
Quel est l’effet que les zones urbaines soient le théâtre d’un anonymat de plus en plus accentué?
- Miner le sentiment d’appartenance au quartier.
- Affaiblir le contrôle social exercé entre voisin.
Quelles sont leurs principales caractéristiques socioéconomiques?
- Une forte densité de population.
- Un habitat vétuste.
- Une concentration élevée de prestataires de l’assurance-emploie.
- Une hétérogénéité ethnique. Population diversifiée grâce à l’immigration.
- Un équipement urbain déficient.
Quel pourrait être l’impact de l’écoute d’une émission à contenu violent?
Stimuler l’agressivité d’une personne et l’inciter à réagir brutalement aux situations quotidiennes.
Comment cette influence s’exerce-t-elle sur le phénomène du crime en général?
- Certains individus déjà criminels y trouveraient les trucs tant recherchés pour commettre leurs crimes.
- Le héros criminel devient un modèle à imiter.
- Agressivité stimulée par certaines émissions.
- Violence banalisée.