exemen 2 cours 7-12 Flashcards
On peut définir le travail du sexe (TDS) comment?
l’échange consensuel de services sexuels entre adultes contre de l’argent ou des biens. »
pratique physique et virtuels
Deux positions antagonistes féministes sur le travaille du sexe
- abolitionniste
- reglementariste
L’occultation de la violence est une théorie développée par _______a_________ dans son ouvrage intitulé __________b____________
a) Patrizia Romito
b) « Un silence de mortes : la violence masculine occultée »(2006)
Les féministes abolitionnistes
- Utilise le terme « prostitution »
- Milite pour l’éradication – l’abolition de la prostitution
- Considère que la prostitution est issue du patriarcat
- Forme de violence et exploitation faite aux femmes.
- Victime (du système, du patriarcat, des hommes) et cherche à faire en sorte que les femmes sortent de la prostitution
- Veulent criminaliser proxénètes (ceux qui exploitent) et les clients
- Elles sont aliénées - aucune femme saine d’esprit ne peut s’adonner volontairement à la prostitution. Donc incompatible avec la dignité humaine
- dénonce la banalisation de la prostitution dans l’économie qui développe le trafic des femmes
Les féministes règlementariste
- Centrage sur les travailleuses du sexe - valorisent l’expérience et la voix des travailleuses du sexe, refusant de les réduire au statut de victimes.
- Reconnaissance du travail sexuel comme activité génératrice de revenus
- Défis liés à l’absence de reconnaissance légale
- Légitimité et protection des travailleuses du sexe
Le discours social conservateur de la pauvreté chez les femme
- Les femmes en situation de pauvreté font l’objet d’un discours conservateur dominant qui les stigmatise et marginalise. Ce discours les représente comme des : Paresseuses, déviantes, irresponsables, malhonnetes, habitudes de vie douteuse, welfare queens etc…
- Refusent de reconnaitre l’agentivité des femme (leur capacité à agir et à prendre des décisions) et Invisibilise leur travail de care
- Stigmatisation finit par être intériorisé par les femmes
Le discours social conservateur de la pauvreté: résultat sur les femme dans une situation de pauvreté
- Une image de soi et des rapports aux autres abimés
- Dévaluation et dégradation
- Sentiment de honte
- L’autrification (othering) : se voient reléguées à une position d’extériorité, comme si elles étaient fondamentalement différentes ou inférieures aux autres.
- impuissance pour changer leur situation ou pour s’opposer aux discours qui les marginalisent.
- Désespoir (detresse psychologique et sociale)
Le discours social conservateur pénètre nos mesures et politiques sociales. explique
- Aide (voir l’empathie) – démontré mérite (volonté d’en sortir)
- idées conservatrices sur le mérite et la responsabilité personnelle (vs responsabilités collectives)
- inconsidération des structures social et des contextes sociopolitiques.
- les individus sont seuls maîtres de leur destin (méritocratie), occultant les inégalités structurelles qui façonnent les opportunités et les obstacles dans une société.
Les soins à domicile : Contexte au NB
- la province canadienne qui compte la plus forte proportion de personnes âgées de 65 ans et plus
- développement et l’amélioration des soins à domicile
- Le maintien à domicile des personnes vieillissantes ou en perte d’autonomie coûte moins cher à l’État que la prise en charge en institution (ex: foyers)
- retombe sur le dos des femmes
Les soins à domicile: problématique
- la non-reconnaissance de la complexité et des responsabilités = travail s’exécute trop souvent dans l’ombre
- la non-reconnaissance des compétence nécéssaire entrainant une déqualification professionnelle = influence la rémunération accordée.
- Travail lié à la sphère domestique naturellement attachée au genre féminin et soutenu par une logique patriarcale qui entraine sa dévalorisation
- La confusion de leur rôle avec celui de “femmes de ménage” (réduire leur rôle)
- L’assujettissement (soumise) aux attentes des bénéficiaires et de leurs proches
Les soins à domicile: résulats
- Un travail et des conditions matérielles qui accentuent la pauvreté
- Un travail qui met à risque la sécurité des femmes et qui fragilise leurs conditions matérielles
- Un travail du cœur, voire du care, non reconnu sur les plans symboliques et matériels
Patrizia Romito: 3 sujet principale
- fait la lumière sur la violence masculine et démontrer la complicité de la société à son égard
- documente les violences masculines et les mécanismes sociaux qui l’occultent.
- violence masculine VS violence domestique, violence familiale ou violence contre les femmes
Patrizia Romito: Sa vision de la violence des hommes
- représente un instrument destiné à maintenir la domination masculine (patriarcale)
- pour fonctionner efficacement, nécessite un système organisé de soutiens réciproques (la complicité sociale)
- Les violences à l’égard des femmes demeurent, y compris dans les sociétés occidentales, l’expression la plus brutale du système patriarcal. « Tous les hommes même non violents profitent des avantages liés aux violences envers les femmes. »
- Les mécanismes sociaux et les multiples tactiques mises en œuvre pour en atténuer la portée
- Par c’est tactique d’occultation de ces violences que la société se rend complice
6 type de tactique
- Euphémisation
- Culpabilisation
- Naturalisation
- Déshumanisation
- Psychologisation
- Séparation
Euphémisation
Des mécanismes langagiers trompeurs qui ont pour effet de faire disparaître les hommes de la violence.
ex: “conflit conjugal” au lieu de “violence conjugale”
Culpabilisation
- renverse la responsabilité
- renforcent l’idée que les victimes sont en partie responsables de ce qui leur arrive, au lieu de blâmer les agresseurs.
- discours selon lesquels les femmes sont provocatrices, castratrices, manipulatrice masochistes (aime la douleur), etc.
Naturalisation
attribuer le comportement a des causes dites « naturelles » — aux gènes, aux hormones, au cerveau…
Déshumanisation
- Les violences contre les femmes seraient impossibles si les agresseurs ne possédaient pas une culture dans laquelle le sexe féminin est déprécié et déshumanisé
- Priver les victimes de leur humanité permet de rester indifférent à leur souffrance.
Psychologisation
la violence masculine est vue comme une perte de contrôle, un problème d’agressivité ou de colère, quelque chose provoqué par le stress ou relié à des traumatismes à l’enfance
Séparation
de ne pas enregistrer la connectivité et la continuité entre les diverses violences masculines, atténuant de la sorte le point crucial — que les principaux responsables de violences sont hommes
Cycle de violence conjugale
Au début de la relation, le partenaire n’est pas violent, il est même charmant, gentil, attentionné. Comme un bon manipulateur, il va observer et ficeler son emprise de façon progressive. La façon dont il instaura son contrôle a travert un cycle compoé de quatre phases qui se répète.
Les deux premières phases permettent au partenaire violent de prendre et de maintenir le contrôle. Les deux dernières, de la maintenir dans la relation
- Climat de tension : Le partenaire violent installe un climat de crainte et de menace continue. Stratégies utilisées : silence, regards menaçants, soupirs. La victime a l’impression de « marcher sur des œufs » et a peur. Elle se centre alors sur les besoins de son partenaire pour tenter de limiter la violence.
- Agression (explosion de la violence) : peut survenir à tout moment. Entre autres lorsque la victime tente de faire valoir ses besoins ou ses droits ou lorsqu’elle ne répond pas aux exigences de son partenaire. Le partenaire violent peut recourir à diverses formes de violence : blâme, dénigrement, menaces, violence physique, etc.).
- Justification : Afin de maintenir son emprise et la victime dans la relation, le partenaire violent fait tout pour justifier son comportement et se déresponsabiliser de ses actes. Il peut renverser la situation et se positionner lui-même dans la position de victime. Cela amène des doutes aux propres perceptions et ressentis de la victime. Elle tente de comprendre les justifications et se sent responsable de la situation.
- Réconciliation (lune de miel) : Dans cette phase, le conjoint violent tente de maintenir la partenaire dans la relation. Il peut tenter de se faire pardonner, promettre d’aller chercher de l’aide, lui dire qu’il ne peut pas vivre sans elle, qu’il l’aime. De son point de vue, elle voit la personne qu’elle a aimée au début de la relation et trouve espoir.
- Il resserre son contrôle, affirme sa domination et l’amène à croire qu’elle est responsable de ce qu’elle subit et ce qui se passe dans leur couple.
- L’emprise est parfois si puissante, qu’on voit disparaitre dans la dynamique la phase de justification et de réconciliation dans le cycle de la violence.
Perspective féministe de la violence faites aux femmes: point principale
remet en lumière la manière dont la violence, en particulier conjugale, est profondément ancrée dans des structures sociales inégales, et non simplement dans des comportements individuels ou des dynamiques psychologiques.