Examen synthèse | Session 1 Flashcards
Les langues sont-elles figées?
Non, elles évoluent avec les personnes qui les parlent (anglicismes, expressions, etc.)
Uniformisation du français?
Récente: par le biais des médias de masse.
Uniformisation grâce à l’école et aux guerres (membres du même régiment de régions différentes)
Langue française compliquée (pourquoi?)
17e siècle: élitisme à la cour de Louis XIII et Louis XIV et autres cours d’Europe, prestige culturel et scientifique à parler français.
Création de l’académie
Cardinal de Richelieu Observer l'évolution de la langue Réglementer la langue: Grammaire: respect des règles, élitisme Dictionnaire: 1e édition en 1694, refus de contrevenir à la bienséance, mots proscrits (vomir)
Conquête de la Gaule par César
le latin devient la langue de commerce, de l’armée, de l’administration et, petit à petit, du peuple. Le latin parlé en Gaule est populaire et ne ressemble pas au latin classique de Rome.
Invasions barbares en Europe
au contact du francique (langue germanique des Francs), le latin populaire se transforme graduellement
Fragmentation linguistique au Moyen-Âge
Systèmes linguistiques différents
Langue d’oïl (Nord, trouvères)
Langue d’oc (Sud, troubadours)
Capitale: Paris: supériorité du français de l’Île-de-France mais nombreux dialectes.
Valorisation du français (Renaissance)
ordonnance Villers-Cotterêts: tous les textes de loi en français plutôt qu’en latin (François 1er)
Enquête de l’abbé Grégoire sur le français
Après la révolution
12% parlent français
Mène à une guerre aux dialectes/patois
Période historique
laps de temps de plusieurs années, décennies ou siècles selon un découpage historique
Mouvement/courant littéraire/artistique
groupe d’artistes ou écrivains partageant la même vision du monde, esthétique, valeurs ou préoccupations.
Période historique (exemples)
Antiquité
Moyen-Âge
Renaissance
Lumières
Mouvement/courant littéraire/artistique (exemples)
Baroque Classicisme Romantisme Naturalisme Surréalisme
Genre littéraire
catégorie de production littéraire obéissant à certaines contraintes formelles.
Genre littéraire (exemple)
Poésie Théâtre Roman Essai Nouvelle Autofiction Roman Policier Tragédie
Moyen-Âge (caractéristiques)
Soumission
Politique: le régime féodal (suzerain → vassal → serfs)
Religieuse: l’Église: seigneur (politique) → Seigneur (religieux)
Influence spirituelle (inquisition)
Influence politique/militaire: Croisades, façon d’unifier un territoire morcelé autour d’une quête, enfants → vendus esclaves
Influence économique: création comptoirs bancaires par les Templiers
Influence intellectuelle: moines et prêtres seuls à savoir lire/écrire, copistes donc sous décisions Église, université sous gouverne Église
Influence artistique: cathédrales romanes/gothiques, sujets religieux dans l’art (vitraux, peintures
Au cœur de la chanson de geste et de la littérature courtoise
ø présence auteur
ø originalité
La chanson de geste
Hauts faits d’armes racontés dans un long poème
Tradition populaire du conte à l’oral, fixée à l’écrit au fil des siècles.
Moyen de se divertir.
La chanson de Roland est plus proche de l’Iliade, très chrétien et peu païen, univers épique, peu nuancé, dichotomique. Le non-christianisme est un défaut.
Faits historiques et légendes.
Tonalité épique
Personnages idéalisés ou au contraire servent de contre-exemples.
Chanson de Roland
Chanson de geste
Roland incarne l’idéal moral du Moyen-Âge: chevalier
Ganelon est jaloux de Roland, l’envoie dans une embuscade pour qu’il meurt.
Roland se rend compte qu’il est embusqué mais refuse de sonner le cor.
Au bout d’un certain temps, il cède, après s’être brillamment battu.
Ganelon essaie de convaincre Charlemagne que ce n’est pas Roland qui a fait sonner le cor.
Roland meurt.
La littérature courtoise
Courtoi: relatif à la cour → mœurs raffinées, donc sens mélioratif, tandis que vilain désigne un habitant de la campagne et a pris un sens péjoratif.
Fin’amor: règles de l’amour courtois chantées par les troubadours
Récits inspirés de la tradition celtique orale (matière de Bretagne)
Transmission d’un idéal moral (raffinement, noblesse, droiture) qui s’oppose aux mœurs féodales (mariages forcés, inégalité des sexes, etc.);
La roue de fortune: allégorie du destin, roue qui tourne où on peut être au sommet, mais rapidement se retrouver au sol.
Opposition avec la chanson de geste, où il n’y a pas de place pour l’amour.
Expérience initiatique, épreuve à la lisière du merveilleux/surnaturel.
À l’époque, les mœurs féodales sont violentes, tandis que la littérature courtoise transmet un idéal moral.
La soumission est transposée dans les couples (souvent adultères), mais la femme est supérieure (le chevalier lui est soumis complètment).
Personnages
Archétypes
Personnages exclus et laissés pour compte.
Trait surnaturels qui les apparentent à des fées
Importance des objets, des symboles animaux et végétaux dans les Lais.
Amour littérature courtoise
Transposition au plan amoureux des rapports entre chevaliers et seigneurs (soumission, obéissance complète, fidélité absolue);
Régi par un code très strict, celui de la cour;
L’amour est un mélange de souffrance et de constance:
Maladie d’amour: fièvre, insomnie, évanouissement, folie
Épreuves à traverser pour atteindre le bonheur
Importance de la déclaration d’amour
Règle du secret: l’amour ne dure pas quand il est divulgué
Ardeur et intensité extrêmes de la passion amoureuse
Coup de foudre (premier regard ou avant rencontre)
Désir de mourir si non-réciprocité
Amour adultère: conflit de loyauté (suzerain vs femme)
Expression de sentiments souvent tourmentés.
Littérature courtoise vs chanson de geste
Chevalier de geste guerrier plutôt qu’amoureux, chevalier courtois souffre pour et est soumis avant tout à la femme qu’il aime (code chevaleresque → domaine amoureux).
Vision mystique dans la littérature courtoise
Mystique: miracles, surnaturel, merveilleux
L’univers médiéval est fondé sur la foi et sur une vision du monde occulte (miracles, reliques, présages, symboles…).
L’univers de la matière de Bretagne (légendes arthuriennes du Graal, de la Table ronde, de Merlin, des fées, des anneaux magiques…) témoigne de cette vision plus proche du merveilleux omniprésente en littérature.
Certaines pratiques médiévales semblent farfelues aujourd’hui (procès d’animaux, duel judiciaire, croisade des enfants…), mais le Moyen-Âge ne repose pas sur la même logique rationnelle.
Cohabitation fées et mortels, présages, augures, reliques
La poésie courtoise
Chanson de Ventadour
Comtesse de Die
Tonalité lyrique: expression des sentiments personnels
Accompagné de la lyre, par métonymie: chanson lyrique.
Un texte est fait pour être interprété et redécouvert et c’est ainsi qu’il continue à vivre.
Il n’y a pas qu’une seule interprétation figée.
Une œuvre est faite pour faire réagir.
Jansénisme: fatalité (impossibilité de choisir si tu as la grâce ou pas, seul Dieu le peut), opposition avec les jésuites (mériter sa place au paradis) et l’existentialisme.
Bernard de Ventadour
tous les clichés, codes, archétypes de l’amour courtois
La personne aimée est toujours la meilleure.
Soupir est un lieu commun, symptômes physiques de l’amour.
Série de souffrances pour aimer.
L’amour est une fatalité et non un choix. Les personnages sont des marionnettes de l’amour.
Femme supérieure, ne laisse pas transparaître d’emotion bienveillante, impitoyable, sans merci.
Amour source de grand bonheur et d’extrême malheur → préfère souffrir plutôt que ne pas aimer.
Lien avec le christianisme: souffrir avant le bonheur, abnégation, don de soi.
Perte de la raison, servitude
Qualités chevaleresques (honnêteté, humilité)
Finit par un envoi: apostrophe d’une personne.
Figures de style:
Allégorie: Amour avec un A majuscule
! Les assonances et allitérations doivent, outre une musicalité, illustrer le texte et créer des sons.
Cornes (bois) = honte, les cocus en ont
Comtesse de Die
Renversement de situation: on perçoit la vulnérabilité de la femme au début, puis sa supériorité et sa magnanimité.
L’écriture par une femme montre une autre facette de ses sentiments. Les hommes ont tendance à les décrire comme froides et maîtresses de leurs sentiments, ayant les hommes à leur merci, tandis qu’on découvre ici les sentiments ressentis par la femme, le sacrifice qu’eelle est prête à faire.
Beaucoup de déterminants possessifs , impératif, première personne.
Paradoxe: dame en contrôle mais montre sa vulnérabilité, son dévouement.
Très peu chaste, vulgaire
Figures de style:
! Métaphore (analogie, lien entre deux éléments A et B) vs métonymie (substitution, contenant-contenu, l’élément B pour remplacer le A)
Littérature comique
Ce vaste regroupement englobe plusieurs genres littéraires, notamment le fabliau et la farce.
Caractéristiques:
Plus près de la réalité sociale du Moyen-Âge que la littérature courtoise et la chanson de geste;
Satire des institutions médiévales et des personnages importants;
Humour souvent facile, grivois ou grossier.
Roman de Renart → littérature comique
Carnavalesque: renversement grotesque des valeurs et de l’autorité
Fabliau
petit conte satirique souvent grosier où n’entre en jeu aucun élément merveilleux
Origines: Motifs traditionnels issus du folklore (transmission orale jusqu’au XIIIe siècle environ). Les fabliaux sont pour la plupart anonymes.
Thèmes: Représentation de la vie quotidienne: rapports de force hommes/femmes, peuple/puissants; argent…
Monde renversé, transgression des tabous.
Structure: Concentration de l’action. Renversement carnavalesque (grotesque).
Tonalité: Comique (grossièreté, jeux de mots obscènes, caricature, etc.).
But: Intention première: faire rire. Cela dit, les fabliaux contiennent des morales, ce qui leur donne un caractère didactique malgré leur grossièreté.
Public: Le peuple, la bourgeoisie, mais aussi la noblesse.
Influences: Farce, roman, tradition orale populaire.
Farce
petite pièce comique aux personnages peu nombreux
Poésie lyrique
Mêle le souci de la rhétorique à l’expression des sentiments personnels, des états d’âme;
Délaisse les lieux communs de l’amour courtois pour des thèmes comme l’infortune, la pauvreté, la misère, la mort;
Formes fixes: ballade, rondeau.
Emploi récurrent du « je ».
Poètes majeurs: Villon, Rutebeuf, Charles d’Orléans
Marie de France
Une des premières à signer son oeuvre, mais on sait très peu de choses d’elle
Elle connaît le latin et l’anglais (traductions)
Elle a une bonne connaissance de la tradition celtique
Probablement attachée à la cour d’Angleterre (Henri II, second mari d’Aliénor d’Aquitaine), centre intellectuel durant la seconde moitié du XIIe siècle
Lais écrits entre 1160 et 1189, en anglo-normand dans le but de fixer à l’écrit la tradition orale
Contemporaine de Chrétien de Troyes. Elle choisit la brièveté, lui les romans de chevalerie (Lancelot, Perceval, etc.)
Thèmes empruntés à la chanson de geste et à la littérature courtoise.
Plus grande profondeur psychologique du héros, partagé entre les valeurs épiques et celles de la fin’amor.
Style oscillant entre la simplicité grandiloquente de la chanson de geste et le lyricisme de la littérature courtoise
Lai (définition)
court poème narratif destiné à être chanté, apparaissant au XIIIe siècle.
Comme le fabliau, le lai se distingue du roman par sa brièveté et ses personnages sans profondeur psychologique.
Origine bretonne: des jongleurs chantaient, parfois avec un accompagnement musical: récits tirés de la tradition celtique orale (matière de Bretagne)
Lai (genre)
Littérature courtoise
Fabliau
Conte
Lai (genre): littérature courtoise
Situations classiques de la fin’amor:
Amour adultère ou secret
Dans la tradition courtoise, l’amour est un mélange de souffrance et de constance:
Malédiction/maladie d’amour, épreuve, coma, ardeur et intensité extrêmes de la passion amoureuse, impossibilité de vivre l’un sans l’autre
Lai (genre): littérature courtoise (limites)
La situation-clef de l’amour courtois, la domination du partenaire féminin et la soumission de l’amant, est pratiquement étrangère aux Lais.
Pas de situation où la femme est froide et domine.
Équitan: la femme n’est pas supérieure, il accepte de se mettre en possition d’infériorité.
Chez Marie, l’éthique amoureuse n’est pas tout à fait courtoise, elle est plus personnelle.
Union charnelle
Ardent désir de bonheur dans tous les lais choisis par l’auteure.
Égalité nécessaire à l’amour
Rapport à la religion teinté de certaines libertés
L’amour est la valeur la plus importante (même au-dessus de la religion).
Lai (caractéristiques)
Origines: Celtiques. Au début, chant lyrique accompagné de musique. Marie de France, au XIIe siècle, le transforme en lai narratif.
Thèmes: Représentation de l’amour courtois (idéal amoureux). Présence de merveilleux (cohabitation/tension entre la société féodale et l’Autre monde).
Structure: Autour de l’« aventure » merveilleuse (situation initiale d’exclusion, aventure, péripétie(s), dénouement rapide).
Tonalité: Lyrique, voire pathétique.
But: Illustrer l’idéal amoureux des personnages (caractère instantané, absolu, réciproque de l’amour), les vertus amoureuses (constance, fidélité). Illustrer les vices amoureux (vantardise, démesure, refus de l’amour).
Public: Noblesse (en particulier les femmes).
Influences: Contes, matière de Bretagne, tradition orale.
Lai (genre) vs fabliau
Origines Thèmes Structure Tonalité But Public Influences
Lai (genre): conte
Brièveté
Personnages simples et typés, sans profondeur psychologique.
Narration rapide (plusieurs dénouements précipités)
Les exploits guerriers n’ont pas d’importance, on met l’accent sur leurs situations amoureuses et leurs valeurs.
Recours fréquent au merveilleux
Rareté des dialogues (très directs: déclarations d’amour) et des monologues
Prédominance accordée à l’action, à une aventure.
Les similarités entre les héros:
Laissés pour compte, exclus
Cherchent à trouver leur place dans la société
Les personnages féminins cherchent souvent le bonheur ou l’amour hors de l’autorité masculine oppressante (mari, père)
Des personnages typés:
Plutôt que d’avoir une individualité propre, les personnages correspondent à des archétypes:
La mal mariée;
Le chevalier courtois
Le père protecteur
La femme médisante
La fée
Le prince charmant
Physiognomonie: les traits physiques correspondent aux traits de caractère. Les portraits des personnages sont vagues, ils ont presque tous les mêmes traits physiques et psychologiques (beauté, noblesse, courtoisie, bravoure, générosité, etc.).
Souvent, les personnages (surtout les personnages féminins) n’ont même pas de nom.
Des motifs récurrents interviennent: évanouissement reverdie
Lai (caractéristiques communes)
Malgré la diversité thématique et l’absence de structure unique, il est possible de percevoir un grand axe thématique et un grand axe structurel dans les Lais.
Situation amoureuse au cœur des lais
Schéma actanciel: confrontation de deux pôle dans un schéma actanciel typique
Amour dans les lais
Chez Marie de France, la situation amoureuse typique repose généralement sur trois étapes:
la rencontre amoureuse,
la séparation des amants,
les retrouvailles.
La naissance de l’amour est instantanée (coup de foudre) et précède même parfois la rencontre des amants
Motifs récurrents:
étincelle d’amour
flèche du dieu Amour
caractère prédestiné de l’amour
importance de l’attrait physique (la beauté suffit pour aimer);
caractère absolu, total et réciproque de l’amour
Amour et parole:
Déclaration d’amour indissociable du sentiment amoureux dans les Lais:
Pour les hommes: marque de courtoisie, d’éloquence.
Pour les femmes: façon directe d’afficher son pouvoir (comme la fée dans « Lanval »), moyen d’action privilégié des femmes dans une société qui ne leur en permet pas d’autres (la simple évocation par la parole de Muldumarec permet de le faire apparaître).
Cela dit, les paroles sont lourdes de conséquences:
« Equitan »: La femme a l’idée du meurtre de son mari
« Frêne »: Son aventure est causée par les médisances de sa mère
« Bisclavret »: La curiosité de sa femme cause l’aventure
« Lanval »: Transgression de l’interdit en parlant de la fée à la reine
« Éliduc »: Calomnies
Lai: schéma actanciel
Dans plusieurs lais, les personnages naviguent entre deux pôles aux valeurs opposées:
communauté/individu
lois sociales/valeurs amoureuses
exclusion/intégration
société féodale/monde merveilleux
civilisation/monde sauvage
Schéma actantiel typique des Lais:
Situation initiale: Le héros est en situation d’exclusion (étranger, différent, marginal)
Fait partie du monde merveilleux; double forme
Impossibilité de vivre l’amour
A commis une faute sociale/courtoise
Est victime d’une injustice
Élément déclencheur/Aventure: Perturbation de l’ordre naturel qui passe parfois par le merveilleux:
Péripéties: Le héros vit le bonheur, mais celui-ci est précaire. Le récit va d’épreuve en épreuve (souffrance indissociable de l’amour).
Dénouement: Souvent ambigu, toujours abrupt, le dénouement résout les oppositions entre les différents pôles.
réintégration des amants à la société humaine, évanouissement du merveilleux
sublimation de l’amour, appel au pathétique, exclusion définitive dans le monde merveilleux ), la mort, le souvenir, la religion
victoire de l’amour sur la mort par les images de la nature (philtre qui fait pousser les plantes; rossignol, symbole de l’amour, conservé malgré la mort de l’oiseau).
Renaissance (définition)
Période de grande effervescence (scientifique, religieuse, politique, artistique) qui succède au Moyen-Âge
Son nom suggère une nouvelle naissance, la fin de l’immobilisme du Moyen- ge, et le retour aux valeurs de l’Antiquité
Dans la seconde moitié du XVIe siècle: les modèles anciens ne donnent plus de certitudes:
L’Antiquité n’est plus vue comme une période infaillible;
L’Église est remise en question;
Les guerres civiles ébranlent l’optimisme des humanistes;
Avec les grandes découvertes, l’homme européen voit chanceler son importance.
Ces doutes paveront la voie au mouvement baroque.
Paradoxes à la Renaissance
Immenses avancées scientifiques, renouveau artistique, exploration du monde, foi en l’homme, etc.
Période de violence, d’incertitude, de luttes fratricides (guerres de religion)
Les voisins deviennent des ennemis
Guerre civile laisse des cicatrices,
Impossible de détester autrui (les étrangers)
Réforme divise la population: catholiques vs protestants
Fascination pour l’Antiquité paradoxale: se tourner vers le passé permet de transformer le présent.
Événements importants préalables à la Renaissance
Invention de l’imprimerie: croyants peuvent consulter les textes (religieux), remise en question des dogmes de l’Église, démocratisation du savoir (scandale des indulgences)
Révolution copernicienne: remise en question des dogmes religieux: l’Homme n’est pas au centre de l’Univers après tout.
Découverte de l’Amérique: remise en question de la place de la civilisation européenne dans le monde
Chute de Constantinople: fuite de la population orientale vers l’Occident, amènent avec eux des nouveaux concepts.
Guerres d’Italie: inspiration et appropriation
Idéal moral MA
chevalier: généreux, loyal, code d’honneur
Humanisme
mouvement intellectuel caractérisé par le retour à l’Antiquité classique pour étudier l’être humain et ses œuvres (rapport au monde)
Caractéristiques:
Redécouverte de la culture gréco-latine
Exploration et observation de l’être humain, du monde et du cosmos
Foi en l’être humain et ses capacités
Léonard de Vinci: humaniste par excellence: peintre, sculpteur, architecte, musicien, mathématicien, ingénieur, inventeur, anatomiste, géologue, cartographe, botaniste et écrivain.
Proportion parfaites (homme de Vitruve)
Joconde: fascination pour son expression
Croquis d’inventions avant-gardistes
Idéal moral de la Renaissance
Humaniste
Redécouverte de la culture gréco-latine
Exploration et observation de l’être humain, du monde et du cosmos
Foi en l’être humain et ses capacités
Humanisme: pédagogie
L’être humain s’accomplit à travers l’acquisition d’une culture.
Méthodes employées:
Compréhension des textes et développement de l’esprit critique plutôt que la simple mémorisation
Lecture de textes anciens, et par extension apprentissage du grec, du latin et de l’hébreu
Enseignement individualisé et qui respecte la progression de l’élève
Humanisme: sciences
Les humanistes s’intéressent autant à l’astronomie (Copernic) qu’à l’anatomie (Ambroise Paré).
Les grandes découvertes (héliocentrisme, découverte de l’Amérique, avancées en médecine) entraînent un bouleversement des valeurs. Certains dogmes sont remis en question.
Humanisme: politique
Les humanistes, ayant foi en l’être humain, sont foncièrement pacifistes.
Selon eux, les qualités humaines peuvent améliorer la société.
Ils imaginent des utopies (sociétés idéales).
Humanisme: art
Les artistes humanistes tels que Léonard de Vinci, Albrecht Dürer ou Michel-Ange s’intéressent à dépeindre le corps humain tel qu’il est.
Même si les thèmes religieux sont encore très présents, les sujets profanes deviennent beaucoup plus fréquents qu’au Moyen-Âge.
Humanisme: religion
Avec l’accessibilité de l’imprimerie, le retour aux textes sacrés (sans l’intermédiaire de l’Église) est simple.
Certains humanistes adoptent une attitude critique envers l’Église à partir de leur interprétation personnelle de la Bible.
Optimisme: l’être humain est maître de son destin, il n’a pas à s’humilier devant Dieu.
Réforme et guerres de religion
Dénonciation des abus de l’Église (scandale des indulgences, mode de vie scandaleux des papes) par Martin Luther et Jean Calvin: naissance du protestantisme.
La Réforme entraîne de sanglantes luttes fratricides partout en Europe (massacre de la Saint-Barthélemy: 3000 protestants massacrés par les catholiques dans la nuit du 23 au 24 août 1572).
1598: Henri IV, un protestant converti au catholicisme, signe l’édit de Nantes. La liberté de religion est accordée à tous les Français.
Littérature française de la Renaissance: poésie
La Pléiade est un groupe de sept poètes (incluant Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay) qui tire son nom d’une constellation qui comporte sept étoiles.
Groupe soutenu par le roi François Ier, qui valorise la poésie et les arts en général.
Du Bellay est l’auteur de Défense et illustration de la langue française, un manifeste qui cherche à défendre le français contre la suprématie du latin et à enrichir le français, ce que feront les poètes de la Pléiade.
Caractéristiques:
Références historiques ou mythologiques à l’Antiquité.
Forte inspiration des poètes anciens et de Pétrarque, poète italien du XIVe siècle.
Poésie amoureuse
Propagation du sonnet (popularisé par Pétrarque: deux quatrains, deux tercets) et de l’alexandrin.