Examen septembre 2017 Flashcards
Exercice 1. (3 points) : Faites le schéma du regard ternaire proposé par Moscovici en 1984.
Objet (environnement)
Ego (sujet) Alter (autrui/groupe)
Exercice 2. (7 points) : Complétez les espaces vides par les mots ou noms d’auteur qui conviennent : Dans les années 1800 à 1900, 2A _____ est à la mode en France : c’est Braid (1843) qui avait inventé ce terme, bientôt repris par 2B _____, neurologue connu pour ses travaux sur les maladies nerveuses et plus particulièrement sur la personnalité hystérique. Le scientifique 2C _____ _____ _____ (1841-1931) s’inspire de son contemporain 2D _____ _____ pour proposer une Psychologie des foules en 1895. Il retient de ce dernier 2 notions : 2E la _____ et 2F l’_____, mais sa vision des comportements collectifs est plus inquiétante : manipulées par des 2G _____, les foules peuvent être amenées à se comporter de façon irrationnelle, émotionnelle, voire criminelle.
Dans les années 1800 à 1900, 2A l’hypnose est à la mode en France : c’est Braid (1843) qui avait inventé ce terme, bientôt repris par 2B CHARCOT, neurologue connu pour ses travaux sur les maladies nerveuses et plus particulièrement sur la personnalité hystérique. Le scientifique 2C GUSTAVE LE BON (1841-1931) s’inspire de son contemporain 2D GABRIEL TARDE pour proposer une Psychologie des foules en 1895. Il retient de ce dernier 2 notions : 2E la SUGGESTION et 2F l’IMITATION, mais sa vision des comportements collectifs est plus inquiétante : manipulées par des 2G MENEURS, les foules peuvent être amenées à se comporter de façon irrationnelle, émotionnelle, voire criminelle.
Q1- Qui a affirmé que « L'homme est un animal politique » ? A. Hobbes B. Voltaire C. Machiavel D. Aristote E. Platon
D. Aristote
Q2- Selon Mead, la capacité à prendre en compte les attitudes, règles et normes de la communauté dans son ensemble renvoie à:
A. à la gestion d’impression
B. à l’identification à l’autrui généralisé
C. au pragmatisme
D. à la socialisation par la reconnaissance du Soi
B. à l’identification à l’autrui généralisé
Q3- Les résultats de l’expérimentation de Ringelmann mettent en avant que :
A. Les participants fournissent plus d’effort quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
B. Les participants fournissent moins d’effort quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
C. Les participants fournissent autant d’effort quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
D. Un phénomène qu’on appelle la facilitation sociale.
E. Un phénomène qu’on appelle la paresse sociale.
A. Les participants fournissent plus d’effort quand ils doivent tirer la corde seuls que lorsqu’ils doivent tirer la corde à plusieurs.
E. Un phénomène qu’on appelle la paresse sociale.
Q4- A quel courant fait référence cette célèbre formule « Le Tout est supérieur à la somme des parties » ou « L’ensemble prime sur les éléments qui le composent »?
A. Le béhaviorisme
B. L’interactionnisme symbolique
C. La Gestalt ou psychologie de la forme
D. La psychologie évolutionniste
C. La Gestalt ou psychologie de la forme
Q5- Quel est le nom du courant fondé par Mead qui va permettre à la psychologie sociale de se tenir à l’écart des paradigmes psychologiques dominants de l’époque, le béhaviorisme et la psychanalyse ?
Interactionnisme symbolique
Q6- (2 points) Pour quelles disciplines des Sciences Humaines et Sociales, Claude Levi-Strauss est-il une figure de proue : ________ et _______
ETHNOLOGIE et ANTHROPOLOGIE
Q7- (2 points) La mise en conformité des comportements d’une personne avec les attentes à son égard est appelée (plusieurs réponses possibles)
- l’effet Pygmalion
- l’effet Rosenthal
- une prophétie auto-réalisante ou auto-réalisatrice
- l’effet Pygmalion
- l’effet Rosenthal
- une prophétie auto-réalisante ou auto-réalisatrice
Q8- Kurt Lewin est un psychologue connu pour ses recherches sur
A. La communication au sein des groupes restreints.
B. La dynamique de groupe.
C. La performance des coureurs cyclistes
D. La motivation en entreprise
B. La dynamique de groupe.
Q9- (3 points) Donnez les 3 caractéristiques qui permettent de différencier un groupe restreint d’un groupe primaire, soit les 3 caractéristiques qui caractérisent le groupe restreint
Le groupe restreint diffère du groupe primaire sur 3 points :
- Caractéristique No1 : _________
- Caractéristique No2 : _________
- Caractéristique No3 : _________
- Caractéristique No1 : Les relations ne reposent pas sur des liens affectifs
- Caractéristique No2 : Les relations ne reposent pas sur de la solidarité mais davantage sur un sentiment d’interdépendance entre ses membres afin d’atteindre des buts.
- Caractéristique No3 : Sa durée de vie est courte.
Q10- Quels sont les principaux résultats de l’expérience de Clark et Clark (1947) sur la conscience de soi raciale ?
A. Dès 3 ans, une majorité d’enfants sont capables d’identifier correctement les poupées sur la base de leur couleur.
B. Dès 3 ans, une minorité d’enfants sont capables d’identifier correctement les poupées sur la base de leur couleur.
C. Une majorité d’enfants choisissent de jouer avec une poupée blanche.
D. Une majorité d’enfants choisissent de jouer avec une poupée noire.
E. Une majorité d’enfants désigne la poupée blanche comme « moche ».
F. Une majorité d’enfants désigne la poupée noire comme « moche ».
A. Dès 3 ans, une majorité d’enfants sont capables d’identifier correctement les poupées sur la base de leur couleur.
C. Une majorité d’enfants choisissent de jouer avec une poupée blanche.
F. Une majorité d’enfants désigne la poupée noire comme « moche ».
Q11- Quels sont les principaux résultats de l’expérience menée par Langer, & al. (1978) concernant l’existence de facteurs contextuels déclenchant les processus attributifs ?
A. Lorsque la requête est coûteuse, quelle que soit la formulation de la justification, la requête est majoritairement acceptée.
B. Lorsque la requête est peu coûteuse, quelle que soit la formulation de la justification, la requête est majoritairement acceptée.
C. Lorsque la requête est coûteuse, les sujets acceptent plus fréquemment lorsque la justification est réelle que lorsqu’elle est absente ou fausse.
D. Lorsque la requête est peu coûteuse, les sujets acceptent plus fréquemment lorsque la justification est réelle que lorsqu’elle est absente ou fausse.
E. Le traitement automatique de la demande (script) est plus important lorsque la requête est peu coûteuse.
F. Le traitement automatique de la demande (script) est plus important lorsque la requête est coûteuse.
B. Lorsque la requête est peu coûteuse, quelle que soit la formulation de la justification, la requête est majoritairement acceptée.
C. Lorsque la requête est coûteuse, les sujets acceptent plus fréquemment lorsque la justification est réelle que lorsqu’elle est absente ou fausse.
E. Le traitement automatique de la demande (script) est plus important lorsque la requête est peu coûteuse.
Q12. (3 points) Citez d’après Kelman (1958) les 3 processus distincts jouant dans le conformisme ? Vous présenterez vos réponses de la manière suivante :
- Processus No1 : ___________
- Processus No2 : ___________
- Processus No3 : ___________
- Processus No1 : Le processus d’acquiescement (appelé également “la complaisance” ou “suivisme”) : ce processus apparaît lorsque les individus cèdent devant le groupe afin d’éviter de s’exposer aux remontrances des autres. Dans ce cas, le sujet a modifié son opinion, ou sa réponse publique, mais conserve une opinion ou une réponse privée qui peut être différente.
- Processus No 2 : Le processus d’identification : L’individu cède à la pression du groupe parce qu’il estime que le groupe possède des qualités ou des caractéristiques désirables. “Les effets d’identification sont plus durables que les effets de complaisance et se manifestent au niveau public et privé. Cette forme de conformisme se maintiendra aussi longtemps que l’individu désirera s’identifier au groupe ou à certains de ses membres. Mais cette forme de conformité pourra cesser dès lors que ces personnes ou le groupe perdront de l’importance pour l’individu” (Delouvée, op. cit.).
- Processus No 3 : L’intériorisation est la forme la plus aboutie de l’influence : la cible reconnaît les vertus de la source, intériorise ses qualités, et l’influence de cette dernière se poursuit alors que les interactions n’ont plus lieu. Dans ce dernier cas de figure, le sujet ne changera pas d’avis une fois qu’il est seul. L’information nouvelle fournie par la majorité est alors totalement intégrée dans le système de valeurs de l’individu.
Q13- (6 points) Donnez les 3 formes d’expression de la rationalisation cognitive. Vous donnerez à chaque fois un exemple pour illustrer cette forme de réduction de la dissonance. Vous présenterez vos réponses de la manière suivante :
« La rationalisation cognitive : La réduction de la dissonance s’opère le plus souvent par un changement d’attitude post – comportemental, c’est-à-dire par la modification d’une cognition inconsistante : par le biais d’un processus de rationalisation cognitive, l’individu modifie son attitude initiale, afin de la rendre plus conforme au comportement problématique réalisé ». La rationalisation cognitive peut prendre ainsi les formes suivantes :
- Forme n° 1 : Le déni (ou scotomisation) de la cognition dissonante : dans ce cas de figure, le sujet nie la véracité des nouvelles cognitions qui entrent en contradiction avec ses croyances initiales consonantes. Par exemple, un fumeur qui entend que “fumer provoque le cancer du poumon”, pourra dire que “ce fait n’est pas prouvé scientifiquement”.
- Forme n° 2 : L’étayage (ou rationalisation consonante) : il consiste à ajouter de nouvelles cognitions consonantes pour rétablir le rapport entre cognitions consistantes et inconsistantes en faveur des cognitions consonantes. L’étayage joue donc sur les proportions des cognitions en présence : le sujet va devoir trouver des raisons supplémentaires en faveur de son comportement. En imaginant par exemple, que notre fumeur possède une seule cognition pour expliquer qu’il fume, et qu’on lui en apporte une nouvelle en sa défaveur, il va s’arranger pour trouver une seconde voire une troisième cognition en sa faveur (“fumer me détend”, “me permet de mieux réfléchir”) ; ces cognitions deviennent plus importantes et atténuent ainsi la portée des risques de cancer.
- Forme n° 3 : Le changement radical de la cognition initiale concernée (en procédant le plus souvent par étayage de la nouvelle cognition en contradiction avec son comportement). Par exemple : le sujet intègre la cognition “fumer donne le cancer” à son système cognitif, et s’arrête tout simplement de fumer.