Examen final 1904 Flashcards

1
Q

Quels sont les liens et distinctions entre la MPOC, la bronchite chronique, l’emphysème et l’asthme ?

A

-MPOC: est une maladie chronique caractérisée par l’essoufflement, la toux chronique et la production accrue de crachat. La MPOC évolue lentement au cours des années. L’aggravation de la maladie se conjugue avec des épisodes d’aggravation plus fréquents, un débit aérien de plus en plus limité et le décès prématuré. La progression de la maladie entraîne chez les personnes atteintes un essoufflement qui limite l’activité et réduit la qualité de vie.

-L’ASTHME: est une affection chronique caractérisée par des épisodes de bronchoconstriction (temporaire) s’accompagnant de sifflement respiratoire, de toux, d’essoufflement et de production excessive de mucus pulmonaire. L’asthme peut être un facteur de risque de la MPOC.

-EMPHYSÈME: autre composante de la MPOC, est un élargissement anormal et permanent des cavités distales des bronchioles terminales, accompagné d’une destruction des parois alvéolaires. La plupart des cas sont provoqués par le tabagisme. De plus, c’est une maladie dans laquelle les alvéoles sont endommagées et perdent leur élasticité, réduisant la surface disponible pour les échanges gazeux ce qui provoque donc la présence de dyspnée. L’emphysème est une perte irréversible de la surface disponible pour les échanges gazeux alvéolaires.

-BRONCHITE CHRONIQUE: est une composante de la MPOC et elle se caractérise par la présence d’une toux productive chronique qui dure trois mois et survient au cours de deux années consécutives chez une personne pour qui les autres causes de toux ont été écartées. Elle est souvent liée au tabagisme et elle résulte de l’apparition à long terme à des irritants. Aussi, elle se caractérise par une inflammation des bronches.

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2
Q

Comment expliquer, à partir de la physiopathologie de la MPOC, les manifestations cliniques suivantes chez Monsieur Baron : dyspnée, utilisation des muscles accessoires, thorax rond (en tonneau), toux et crachats (expectorations) ?

A

-DYSPNÉE : La capacité résiduelle est accrue, et la personne doit essayer d’inspirer lorsque ses poumons sont dans un état d’hyperinflation pulmonaire, ce qui entraîne la dyspnée. Limitation irréversible du passage de l’air dans les poumons causés par une perte d’élasticité. Obstruction des voies respiratoires causée par l’accumulation de sécrétion, l’œdème de la muqueuse et d’un bronchospasme. La capacité résiduelle fonctionnelle est accrue et la personne doit tenter d’inspirer sur un poumon déjà hyperinflation.

-UTILISATION DES MUSCLES ACCESSOIRES : À mesure que le nombre d’alvéoles hyperdistendues augmente, de plus en plus d’air reste emprisonné. Cela a pour effet d’aplatir le diaphragme, et la personne doit respirer avec des poumons toujours partiellement gonflés. La respiration abdominale est moins efficace en raison de l’aplatissement du diaphragme causé par la distension excessive des poumons. La personne utilise alors la respiration thoracique en faisant appel à ses muscles intercostaux et accessoires, principalement les muscles accessoires du cou et de la partie supérieure du thorax sont extrêmement sollicités pour favoriser le mouvement de la paroi thoracique. Toutefois, ce type de respiration n’est pas très efficace.

-THORAX ROND (EN TONNEAU) : La cage thoracique augmente de volume et prend la forme de tonneau, car les muscles respiratoires ne sont pas utilisés de façon normale.

-TOUX ET CRACHATS (EXPECTORATIONS) : La production excessive de mucus, qui cause une toux productive chronique, est une caractéristique d’une MPOC à prédominance bronchitique, et elle n’entraîne pas nécessairement une limitation du passage de l’air dans les poumons. La production excessive de mucus découle d’un nombre accru de cellules caliciformes sécrétrices de mucus et d’une tuméfaction des glandes sous-muqueuses qui résultent de l’irritation chronique causée par la fumée ou d’autres particules inhalées. De plus, le dysfonctionnement des cils vibratiles entraîne une toux chronique et une production d’expectorations. Quelques médiateurs de l’inflammation stimulent également la production de mucus.

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3
Q

Comment expliquer les résultats de l’auscultation réalisée auprès de Monsieur Baron ?

A

-À l’auscultation pulmonaire, il y a présence d’une diminution des murmures vésiculaires sur l’ensemble des plages, des sibilances en fin d’expiration aux bases ainsi que des ronchus.

-Ronchus = proviennent de l’accumulation de sécrétions dans les bronches, sont perçus à l’expiration et à l’inspiration.
-Sibilances = correspondent à un sifflement expiratoire, qui témoigne d’un rétrécissement ou d’une obstruction des bronches.
-Diminution murmures vésiculaires = cela traduit un faible mouvement d’air dans les voies respiratoires.

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4
Q

Si Monsieur Baron vous avait demandé de lui expliquer, dans des mots qu’il peut comprendre (vulgariser), en quoi consiste l’exploration fonctionnelle pulmonaire, que lui auriez-vous répondu (verbatim) ?

A

« Monsieur Baron, l’exploration fonctionnelle pulmonaire est un ensemble de tests qui nous permet de vérifier l’efficacité des mouvements de vos poumons et de votre paroi thoracique, en mesurant la quantité d’air que vous pouvez inspirer et expirer. Pour cela, on utilise un appareil spécial appelé spiromètre, qui enregistre les gaz que vous inspirez et expirez. Ces mesures nous communiquent des informations sur la capacité de vos poumons à se remplir et à se vider d’air, et nous permettent de voir si quelque chose entrave la circulation de cet air. Par exemple, elles nous aident à comprendre si vous rencontrez des difficultés à respirer à cause d’un blocage ou d’une réduction de l’espace que l’air peut occuper dans vos poumons. En somme, cet examen nous aide à évaluer la force de vos poumons et à identifier toute difficulté qui pourrait limiter votre capacité respiratoire. »

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5
Q

À quoi Claire fait-elle référence lorsqu’elle vous parle d’un « état précédent » et de « crises » de la MPOC — quel est le lien entre les deux ?

A

-Claire mentionne que si son mari fait une crise (exacerbations), il aura de la difficulté à revenir à son état précédant ladite crise. Les exacerbations de la MPOC sont des évènements qui surviennent au cours de l’évolution naturelle de la maladie caractérisée par un changement important de la dyspnée et les expectorations. Le lien entre les deux est qu’après une crise, les patients atteints de MPOC peuvent ne pas retrouver complètement leur fonction pulmonaire de base. Chaque crise peut ainsi entraîner une diminution progressive et irréversible de leurs capacités respiratoires.

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6
Q

Quelle est la pertinence d’évaluer l’anxiété, et plus largement, la santé mentale, chez une personne atteinte de la MPOC comme Monsieur Baron ?

A

-Les personnes atteintes de la MPOC présentes souvent des signes d’anxiété liées à leurs difficultés respiratoires. Il est donc primordial d’évaluer la santé mentale, car l’anxiété peut accentuer les symptômes respiratoires comme la dyspnée et créer un cercle vicieux. Les patients atteints de MPOC voient que leur état se détériore à chaque jour due à la progression de la maladie. Leur qualité de vie est diminuée, puisque ça affecte ses activités de la vie quotidienne et ses activités domestiques. Ils ont aussi peur et envisage leur prochaines crises. Ils dépendent aussi de leur proche pour effectuer des tâches de base, ce qui peut être difficile.

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7
Q

Quel lien existe-t-il entre l’anxiété et la dyspnée dans le contexte de la MPOC ?

A

-Dans le contexte de la MPOC, l’anxiété et la dyspnée sont interreliés. En effet, il n’est pas rare de voir les aînés paniquer lorsqu’ils ont la sensation qu’ils vont mourir à chaque crise de dyspnée. Or, cette peur tend à accentuer la dyspnée, ce qui entraîne des complications. Les aînés sentent qu’ils perdent le contrôle de leur anxiété et de leur dyspnée. Ce cercle vicieux s’appelle le cycle anxiété-essoufflement.

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8
Q

En vous fiant à la pharmacothérapie et à la physiopathologie de la MPOC, pourquoi Monsieur Baron a-t-il besoin de salbutamol (Ventolin®) et de glycopyrronium (Seebri®) ?

A

-L’utilisation conjointe d’un bronchodilatateur à courte durée d’action (salbutamol) pour un soulagement rapide et pour prévenir le bronchospasme et d’un bronchodilatateur à longue durée d’action (glycopyrronium) pour le traitement d’entretien à long terme (permet d’éviter le bronchospasme) offre un contrôle optimal des symptômes de la MPOC.

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9
Q

Si Monsieur Baron présentait des sécrétions « collées », comment l’aideriez-vous à réaliser la « bonne technique » visant à les expectorer ?

A
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10
Q

Si Monsieur Baron vous avait mentionné sa difficulté à manger ses repas en raison de la dyspnée, quels « trucs » lui auriez-vous offerts ?

A

-Pour diminuer la dyspnée et économiser son énergie, la personne doit se reposer au moins 30 minutes avant de manger.
-Prendre un bronchodilatateur avant les repas.
-Choisir des aliments qui peuvent être déjà préparés.
-Prendre 5 ou 6 repas par jour pour éviter les ballonnements et la sensation de satiété précoce.
-Éviter les aliments qui nécessitent beaucoup de mastication.
-Favoriser une alimentation à base de liquides et d’aliments réduits en purée.
-Le but d’épaissir les liquides et d’empêcher la prise complète
-Ajuster son dentier.

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11
Q

Si Claire vous avait questionné en lien avec la saturation en oxygène à 90 % à l’air ambiant (AA), comment lui auriez-vous expliqué (verbatim), dans des mots qu’elle peut comprendre (vulgariser), pourquoi celle-ci est inférieure aux valeurs de référence ?

A

« Pour votre information Claire, une saturation en oxygène de 90% signifie que la quantité d’oxygène dans le sang de M. Baron est plus basse que la normalité qui se situe entre 95 et 100%. Lorsqu’on se retrouve sous cette normalité, cela signifie que les poumons ont plus de difficulté à capter l’oxygène de l’air ambiant et à le faire circuler dans le sang. La MPOC est l’une des raisons qui peut causer cet effet, puisque cette maladie cause une obstruction des voies respiratoires. Il y a donc moins de d’oxygène qui entre, ce qui diminue les échanges gazeux des alvéoles au sang des capillaires. S’il y a moins d’oxygène qui passe dans le sang, alors la saturation va diminuer puisque celle-ci est une mesure qui correspond à la quantité d’oxygène transportée par le sang. »

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12
Q

Pourquoi devriez-vous faire preuve de vigilance accrue si vous aviez à administrer de l’oxygène à Monsieur Baron ? (MPOC)

A

-Puisqu’il y a des risques de suppression du stimulus respiratoire. Les personnes en bonne santé respirent principalement en réponse à la quantité de dioxyde de carbone (CO₂) dans le sang : lorsqu’il augmente, le corps sait qu’il doit respirer pour l’éliminer. Cependant, chez les personnes atteintes de MPOC avancée, comme Monsieur Baron, ce mécanisme peut être perturbé. Leur corps s’adapte à vivre avec des niveaux élevés de CO₂ et commence à dépendre de la faible quantité d’oxygène (O₂) dans le sang pour stimuler la respiration.
-Les chémorécepteurs du centre respiratoire qui gouvernent le réflexe de la respiration réagissent au dioxyde de carbone et à l’oxygène. Avec le temps, certaines personnes atteintes de MPOC manifestent une tolérance aux taux élevés de dioxyde de carbone. Théoriquement, chez ces personnes, le réflexe de la respiration devient l’hypoxémie.
-Le patient MPOC vit avec beaucoup de CO2 dans son corps et il vit avec un niveau trop élevé de ce gaz.

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13
Q

Comment expliquer le fait que Madame Dubé ait eu un épisode d’état confusionnel aigu ?

A

-Chirurgie de la hanche = douleur présente, possibilité d’infection, médicament psychotropes, diminution de l’autonomie, anxiété, maladie Alzheimer, sous-stimulation (besoin vital d’être stimulé)
-Isolement social = mari décédé et loin de ses filles
-Sous-contention
-Problème auditif et visuel

-Son âge (vieillissement) : 85 ans. En vieillissant, le cerveau subit diverses modifications complexes. Par exemple, sa taille, son volume et sa masse diminuent et cette diminution peut s’expliquer par la perte de cellules nerveuses qui débute dès l’âge adulte.

-La maladie d’Alzheimer et les autres TNCM constituent l’un des principaux facteurs de risque du delirium.

-Les médicaments (facteurs précipitants). Mme Dubé prend plusieurs médicaments pour ses différentes conditions et ceux-ci sont l’une des principales causes du délirium, en particulier ceux qui ont des effets anticholinergiques.

-Le syndrome d’immobilisation. L’immobilité est à l’origine d’une fonte musculaire et d’une perte de minéraux osseux, de l’atélectasie, de même que d’une sous-stimulation sensorielle. Tous ces facteurs accroissent les risques de delirium.

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14
Q

Dans quelles circonstances pouvez-vous décider d’utiliser des mesures de contrôle de type contention ?

A

Lorsqu’ils sont en danger pour eux-mêmes et lorsque les mesures alternatives n’ont pas fonctionné. Méthode de dernier recours.

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15
Q

Comment la maladie d’Alzheimer se développe-t-elle ?

A

-La MA est associée, outre l’avancement en âge, à un statut socioéconomique inférieur, un niveau d’éducation plus faible ainsi qu’à un accès limité aux soins de santé. De plus, les femmes semblent plus susceptibles d’avoir la maladie que les hommes, essentiellement parce qu’elles vivent plus longtemps. Son action principale consiste en la destruction des cellules cérébrales.

-Avec le vieillissement, il est normal que des plaques se forment dans les tissus cérébraux, mais chez les personnes atteintes de la MA, certaines parties du cerveau comportent un plus grand
nombre de plaques, première manifestation caractéristique de la maladie. Dans la MA, les plaques apparaissent tout d’abord dans les régions du cerveau qui servent à la mémoire et aux fonctions cognitives, notamment l’hippocampe (structure qui joue un rôle important dans la formation et le stockage des souvenirs récents). Ultimement, la MA attaque le cortex cérébral, en particulier les régions propres au langage et au raisonnement. Les dégénérescences neurofibrillaires, deuxième caractéristique de la MA, consistent en des agrégations anormales de filaments de protéines torsadés à l’intérieur des cellules nerveuses. Le constituant majeur de ces agrégations est la protéine tau. Dans le système nerveux central (SNC), cette protéine joue normalement un rôle de soutien des structures intracellulaires en stabilisant les microtubules. Elle les maintient ensemble comme les traverses de chemin de fer stabilisent les rails. Chez les personnes atteintes de la MA, la protéine tau est altérée, ce qui entraine l’enchevêtrement des microtubules, qui se présentent alors comme des filaments hélicoïdaux. Cet enchevêtrement produit les dégénérescences neurofibrillaires observées à l’intérieur des neurones des personnes atteintes de la MA. Les plaques et les dégénérescences neurofibrillaires ne sont pas seulement présentes chez les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif ou de la MA; elles se trouvent également dans le cerveau de personnes qui ne présentent aucun signe de trouble neurocognitif. Elles sont toutefois en plus grande quantité dans le cerveau des personnes souffrant de la MA. La troisième caractéristique de la MA est la perte de connexions entre les neurones. Cette situation découle des dommages structuraux subis par les neurones et qui mènent à la mort de ces derniers. Les parties du cerveau qui sont touchées rapetissent progressivement, provoquant ainsi une atrophie cérébrale. Au stade final de la maladie, à savoir la quatrième manifestation caractéristique, le volume des tissus cérébraux s’avère considérablement réduit.

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16
Q

En quoi consiste le Système de mesure de l’autonomie fonctionnelle (SMAF) et quelle est son utilité ?

A

-Le SMAF synthétise et systématise les divers outils d’évaluation de l’autonomie des aînés. Il a comme avantages de pouvoir être rempli par plusieurs types de professionnels et utilisé à plusieurs fins. En effet, le SMAF peut servir pour l’attribution de services à domicile, l’allocation de ressources d’hébergement et la détermination et l’ajustement du plan d’intervention quotidien dans la communauté, à l’hôpital ou en centre d’hébergement. Le SMAF peut aussi être utile dans la recherche et dans l’administration des services de santé. Le SMAF comprend 4 sections, soit les incapacités, les ressources, les handicap et la stabilité des ressources.
-Basé sur une échelle de 0 à -3. L’infirmière doit coter la performance réelle de l’aîné.
-Thèmes SMAF : AVQ, mobilité, communication, fonctions mentales et les AVD.
-Le SMAF englobe des évaluations d’activité de la vie quotidienne. Ex : se nourrir, se laver, s’habiller, brossage de dents, se maquiller, utilisation optimale des toilettes.
-Le SMAF est un examen, les AINÉES est une évaluation.
-Le SMAF donne un score, mais pas le AINÉES.
-Le SMAF permet aussi de détecter et de mesurer les incapacités et les handicaps afin de déterminer les soins à prodiguer.

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17
Q

Comment expliquer le fait que Madame Dubé oublie les choses de la vie courante et qu’elle soit orientée seulement sur une courte durée, dans un petit espace et par rapport aux personnes familières ?

A

-L’un des premiers symptômes de la MA consiste en une subtile détérioration de la mémoire, plus précisément, elle affecte la mémoire à court terme.
-Perte de repères : petit vs gros espace.
-Une personne atteinte de la MA aura plus de difficulté à récupérer l’information lorsqu’elle est emmagasinée depuis une période récente que lorsqu’elle l’est depuis une période ancienne : il s’agit du phénomène de gradient temporel.

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18
Q

Pourquoi ne pas avoir contredit ni confirmé Madame Dubé lorsqu’elle situait ses filles à 7 et 9 ans ?

A

-Parce que cela a permis de réduire l’anxiété chez celle-ci, a favorisé la communication positive, n’a pas aggraver pas la confusion ni la détresse. Aussi, elle n’a pas ressenti des émotions telles que la colère ou le manque d’honnêteté (elle pourrait penser qu’on lui ment si on corrige ses propos).
-Le fait de ne pas contredire Mme Dubé permet de créer un lien de confiance et elle sent que ses émotions sont validées.
-Solution pour qu’elle se recentre de manière temporelle : mettre des photos de sa famille, lui demander d’expliquer sa vie d’après un fil du temps (début son enfance jusqu’à maintenant. Cette stratégie lui permettrait de comprendre que ça fait plusieurs années qu’elle a eu des enfants).
-Réduit le risque de confusion et de frustration (permet d’éviter la confrontation et limiter son stress).

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19
Q

Quel sont les impacts d’un trouble neurocognitif sur les proches ?

A

-Affecte interaction sociale et communication
-Épuisement des proches + charge physique intense
-Isolement social
-Dépression, problème d’anxiété
-Peuvent passer à travers le deuil blanc
-Stress émotionnel et psychologique
-Perte de revenus (si réduction heures de travail)
-Génère beaucoup de culpabilité chez les proches aidants

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20
Q

Si vous aviez à évaluer la présence d’épuisement chez un proche aidant, comme c’est le cas chez Lucille, quelles auraient été vos questions ?

A

-Comment vous sentez-vous émotionnellement ces derniers temps par rapport à votre rôle d’aidante?
-Ressentez-vous de la tristesse, de l’anxiété ou de la culpabilité en lien avec rôle d’aidante?
-Avez-vous des moments où vous vous sentez découragée ou épuisée mentalement en pensant aux soins que vous devez prodiguer?
-Est-ce que la situation impacte votre vie sociale?

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21
Q

Que répondriez-vous à Lucille (verbatim) qui vous confie se sentir « coupable » de ne pas pouvoir voir plus souvent Madame Dubé ?

A

« Lucille, je comprends à quel point vous aimez votre mère et combien il est important pour vous de prendre soin d’elle. Vous avez assumé un rôle exigeant, vous avez accueilli votre mère à votre domicile pour prendre soin d’elle, vous vous êtes occupé de la cuisine, des achats quotidiens, de l’entretien ménager et des soins d’hygiène de votre mère. Il est normal de ressentir de la culpabilité quand on ne peut pas être aussi présent qu’on le souhaiterait, mais il est aussi important de vous rappeler que vous avez vos propres limites, vos responsabilités, et que prendre soin de vous-même est tout aussi essentiel. Vous avez bien fait de prendre la décision d’héberger votre mère puisqu’il est plus sécuritaire pour elle d’être dans un établissement de soins de longues durées. Votre bien-être est précieux, pour vous, mais aussi pour elle. Elle ressent tout l’amour que vous lui portez, même lorsque vous n’êtes pas physiquement à ses côtés. Et parfois, être une aidante bienveillante, c’est aussi accepter de s’appuyer sur d’autres personnes et des ressources pour l’accompagner. Sachez qu’elle a maintenant une unité complète qui prend soin d’elle alors vous n’êtes pas seule, et ce que vous faites pour elle est déjà d’une immense valeur. Vous pouvez venir la voir à tout moment et s’il y a un moment où votre mère ne va pas bien, nous pourrions passer un appel téléphonique avec vous pour qu’elle puisse vous parler. »

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22
Q

Que pourriez-vous encourager Lucille à faire pour la soutenir souvent le transfert de Madame Dubé dans le centre d’hébergement ?

A

-Maintenir un lien émotionnel à travers des objets familiers
-Planifier des visites
-Utiliser des outils de communication pour les moments d’absence
-Passer du temps avec sa mère
-Elle peut assister à la réunion de planification de soins

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23
Q

Quels sont les effets de la pharmacothérapie sur la progression de la maladie d’Alzheimer ?

A

-Diminution ou stabilisation des symptômes associés à la MA. L’agent ne modifie pas l’évolution de la maladie.
-Traitement symptomatique de la démence de type Alzheimer d’intensité légère, modérée et grave.
-Ces médicaments peuvent réduire le déclin de la mémoire et permet d’atténuer les symptômes.
-Il y a aucun médicament qui peut guérir la maladie. Les médicaments peuvent seulement diminuer les symptômes.
-Rivastigmine (voie transdermique) : amélioration de l’activité cholinergique par inhibition de l’acétylcholinestérase + inhibition de la butyrylcholinestérase.
-Ce médicament qui élève les concentrations de l’acétylcholine induite par ralentissement de la dégradation de l’acétylcholine libérer dans les neurones. Le taux d’acétylcholine va rester plus élevé.

24
Q

Comment distinguer la maladie d’Alzheimer d’un trouble neurocognitif de type vasculaire?

A

HTA, AVC, ATHÉROSCLÉROSE, DÉMENCE FRONTALE = CAUSE TNCM VASCULAIRE

25
Q

Il est 10 h et vous travaillez sur une unité de pneumologie en tant que personne infirmière clinicienne. Hans, un infirmier auxiliaire avec qui vous travaillez, vous annonce qu’il vient tout juste de réaliser qu’il a omis d’administrer les médicaments de 8 h à sa patiente, Madame Dobrovsky. Il vous précise qu’il devait administrer les médicaments suivants :
-Donépézil (Aricept®) 10 mg PO DIE (8 h)
-Métoprolol (Lopressor®) 25 mg PO BID (8 h, 16 h)
-Pantoprazole (Pantoloc®) 40 mg PO DIE (8 h)
-Ipratropium (Atrovent®) 40 µg par inhalation QID (8 h, 12 h, 16 h, 21 h)
Puisque Madame Dobrovsky présente de la dysphagie, Hans vous avise qu’il va écraser les trois comprimés et les administrer avec de la compote de pommes immédiatement afin de rattraper le retard.

  1. Que faites-vous ? Veuillez sélectionner toutes les réponses jugées appropriées.

a) Je demande à Hans de s’assurer que Madame Dobrosky soit en position Fowler haute (ou en position assise) et je le laisse administrer les médicaments.
b) Je demande à Hans de s’assurer de pencher la tête de Madame Dobrosky vers l’avant et je le laisse administrer les médicaments.
c) Je demande à Hans d’attendre et j’appelle le prescripteur en l’avisant de la situation dans le but de faire modifier l’ordonnance.
d) Je demande à Hans d’attendre, car des évaluations infirmières doivent être réalisées préalablement à l’administration d’un ou des médicaments.

  1. Justifier votre réponse
  2. Est-ce qu’il s’agit d’une erreur de médicament ? Veuillez sélectionner toutes les réponses jugées appropriées.

a) Non, car Hans vous a avisé de la situation et qu’aucune conséquence néfaste n’a été observée chez Madame Dobrosky.
b) Non, car Hans n’a pas modifié la dose, l’intervalle ou la voie d’administration des médicaments à administrer.
c) Oui, car un délai de deux heures s’est écoulé entre 8 h (ordonnance) et 10 h (maintenant).
d) Oui, car il s’agit d’un incident (pas un accident) : l’ordonnance n’indique pas d’écraser les médicaments ni de les administrer avec de la compote de pommes.

  1. Justifiez votre réponse
A
  1. c) ET d)
  2. Il est maintenant 10h et il devait les administrer à 8h. Elle souffre de dysphagie. Si on écrase un médicament qui n’est pas fait pour être écrasé, alors l’effet thérapeutique est changé. On peut trouver l’information dans « interventions infirmières » dans le guide des médicaments. Souvent, sur le FADM, il est écrit si le médicament peut être écrasé ou non.
  3. c)
  4. Cette erreur nécessite de la surveillance. Il est important de remplir le rapport AH-223 (rapport de déclaration d’incident et d’accident).
26
Q

Hans ajoute que Madame Dobrovsky semble présenter de la dyspnée et il n’est pas certain de la « bonne manière » d’intervenir dans les circonstances. Au dossier, vous notez que Madame Dobrovsky peut aussi recevoir du salbutamol (Ventolin®) 200 µg par inhalation q 6 h PRN.

  1. Que faites-vous ? Veuillez sélectionner toutes les réponses jugées appropriées.

a) J’indique à Hans d’aviser Madame Dobrosky d’attendre, car sa prochaine dose d’ipratropium est prévue pour 12 h.
b) J’indique à Hans d’administrer une dose de salbutamol qu’elle peut recevoir au besoin.
c) J’appelle la personne médecin pour l’aviser de la situation.
d) Aucune de ces réponses.

  1. Justifiez votre réponse.
A
  1. d)
  2. Une évaluation infirmière est obligatoire avant d’administrer le ventolin. Et seulement les infirmières cliniciennes peuvent faire cette évaluation. Rôle de l’infirmière auxiliaire de collaborer si ex : Tylenol pour fièvre et douleur PRN, celle-ci peut le donner. Elle ne peut pas donner dans ce cas le salbutamol, car il y a d’indication de présence de dyspnée.
27
Q

Vous êtes une personne infirmière clinicienne travaillant à l’urgence et Monsieur Suarez, 38 ans, vient d’être admis pour de graves problèmes de santé mentale. À la suite d’une apparition soudaine de comportements très agressifs chez Monsieur Suarez, la personne résidente en psychiatrie lui prescrit le médicament suivant : halopéridol (Haldol®) 50 mg IM STAT.

  1. Pourquoi devez-vous vous abstenir d’administrer le médicament ? Veuillez sélectionner toutes les réponses jugées appropriées.

a) Puisque le médicament peut causer des symptômes extrapyramidaux.
b) Puisque Monsieur Suarez n’est pas atteint du Syndrome de La Tourette.
c) Puisque la dose est inappropriée.
d) Toutes ces réponses.

  1. Justifiez votre réponse.
A
  1. c)
  2. La dose est in 2 à 5mg q 4-6h. Dose maximale quotidienne 20 mg
28
Q

Supposons que vous administrez l’halopéridol (Haldol®) 50 mg IM STAT et que l’erreur de médicament survienne.

  1. Qu’est-ce qui est vrai ? Veuillez sélectionner toutes les réponses appropriées.

a) Vous êtes partiellement responsable de l’erreur, car vous n’aviez pas une connaissance suffisante d’un médicament que vous avez administrer
b) Vous êtes partiellement responsable de l’erreur, car la personne infirmière, en tant que professionnelle de la santé, est responsable de ses actes.
c) Vous n’êtes pas responsable de l’erreur, car c’est la personne résidente qui a émis une ordonnance erronée.
d) Vous devez aviser la personne résidente de l’erreur qui a été commise, même si c’est elle qui a émis l’ordonnance erronée.

  1. Justifiez votre réponse.
A
  1. a) b) ET c)
  2. Manque de connaissance du médicament, les infirmières sont responsables de leurs actes et responsables des médicaments qu’on administre.
29
Q

Vous êtes une personne infirmière clinicienne et Madame Bradshaw, 75 ans, vient d’être admise à l’urgence ce matin à 6 h pour une chute. Madame Bradshaw vous dit qu’elle a ressenti une « faiblesse » et que ses jambes « l’ont lâchée » lorsqu’elle s’est levée pour aller à la salle de bain. Vous procédez au bilan comparatif des médicaments (BCM), lesquels sont les suivants :
-Lorazépam (Ativan®) 1 mg PO DIE HS
-Oxybutynine (Ditropan®) 5 mg PO TID
-Acétaminophène (Tylenol®) 650 mg PO q 6 h PRN
-Citalopram (Celexa®) 20 mg PO DIE
Madame Bradshaw éternue et vous dit : « une chance que j’ai pris mon médicament contre les allergies cette nuit, je n’aurais jamais été capable de dormir avec ces éternuements ». Vous lui demandez de préciser le médicament et elle vous montre une boîte qu’elle a dans son sac à main sur laquelle vous pouvez lire la mention suivante : diphénhydramine (Benadryl®) 25 mg. Elle ajoute : « pouvez-vous me donner un verre d’eau ? J’ai tellement la bouche sèche ».

  1. Quelle est votre hypothèse sur ce qui a mené à la chute de Madame Bradshaw ?
  2. Justifiez votre hypothèse en fonction des données présentées dans la vignette clinique.
A
  1. Ces médicaments (Benadryl, Ativan, Celexa, Ditropan) sont anticholinergiques (médicaments qui bloquent les effets de la substance chimique acétylcholine). Aussi, le benadryl a un effet de somnolence. Celexa a des effets secondaires de faiblesse. Mme Brashsaw prend ces médicaments à 2 moments environ dans la journée (souper/coucher). + Interactions médicamenteuses.
  2. Les effets secondaires de ces médicaments sont la sécheresse buccale et les faiblesses, ce qui peut causer une chute. C’est une personne âgée.
30
Q

Vous travaillez en tant que personne infirmière clinicienne sur une unité de médecine interne. Ce matin, Monsieur Germain, âgé de 72 ans, a reçu son congé. Il a été hospitalisé pendant quelques jours au cours duquel il a reçu un diagnostic de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Monsieur Germain fumait environ 20 cigarettes par jour et cela faisait déjà longtemps qu’il songeait à cesser le tabac. Il est 11 h et vous prenez connaissance des ordonnances de départ suivantes :
-Tiotropium (Spiriva®) en Handihaler® 18 µg par inhalation DIE
-Salbutamol (Ventolin®) 200 µg par inhalation q 6 h PRN
-Nicotine (NicoDerm®) 21 mg par timbre transdermique DIE x 6 semaines
-Nicotine (Nicorette VapoÉclair®) 1-2 mg (1-2 vaporisations) par vaporisateur buccal q 30 min PRN, maximum 4 mg/h et 64 mg/jour

Vous arrivez dans la chambre de Monsieur Germain et vous constatez un paquet de cigarettes ainsi qu’un briquet sur sa table. Il vous montre fièrement son timbre transdermique sur son omoplate et vous dit qu’il est tellement content de partir de l’hôpital, car il a tellement mal dormi la veille : « j’avais mal au cœur, mal à la tête, et en plus, mon cœur débattait pendant la nuit. J’ai pris plusieurs puffs du vaporisateur de nicotine que vous m’avez donné, mais cela n’a pas aidé ». Monsieur Germain tousse un peu, reprend son souffle, puis vous dit : « je sais quoi prendre quand j’ai plus de misère à respirer », puis vous l’observez sortir une capsule de tiotropium (Spiriva®) qu’il place dans son Handihaler®.

  1. Quelle est votre hypothèse sur le phénomène s’étant produit chez Monsieur Germain pendant la nuit ?
  2. Justifiez votre hypothèse en fonction des données présentées dans la vignette clinique.
  3. Quelles sont vos trois (3) évaluations ou interventions infirmières ?
  4. Justifiez chacune de vos évaluations ou interventions infirmières.
A
  1. Monsieur de 72 ans peut être en sevrage de nicotine. Il semble avoir trop pris d’inhalation de nicotine. Il est aussi un patient MPOC, alors il y a une obstruction chronique du passage de l’air dans les poumons. De plus, il peut être présentement en surdose (si timbre + fumer librement par lui-même), car il y a des symptômes présents. Le cœur qui bat peut signifier que le patient est stressé.
  2. Il mentionne avoir pris plusieurs puffs du vaporisateur de nicotine. Il y a présence d’un paquet de cigarette sur son bureau. Les médicaments de remplacement de nicotine peuvent générer les symptômes ressentis par ce monsieur (céphalée, insomnie, tachycardie). Les effets indésirables de la nicotine sont présents.

3.
-Enseignement en lien avec l’utilisation des pompes, principalement le Spiriva pour s’assurer qu’il comprend l’utilisation de ce médicament.
-Enseignement en lien avec l’arrêt tabagique.
-Enseignement en lien avec l’utilisation des médicaments de remplacement de nicotine et fumer en même temps.
-Reprendre les signes vitaux : regarder saturation en oxygène.
-PQRSTU douleur à la tête et au cœur.
-Auscultation des poumons (présences de bruits respiratoires surajoutés ?)
-Il utilise le Spiriva pour sa respiration, mais ce n’est pas la bonne utilisation.

4.
-On voit clairement qu’il semble avoir une mauvaise connaissance des médicaments, puisqu’il ne les utilise pas de la bonne manière et à bonne fréquence. Spiriva est un médicament de longue action, tandis que le Ventolin est la pompe de choix
-Il y a plusieurs risques causés par le tabagisme alors il est essentiel de lui mentionner les effets secondaires à courts et longs termes.
-S’il prend les deux (timbre et cigarette), il risque d’être en surdosage.
-S’assurer qu’il est correct pour son congé, puisqu’il mentionne avoir mal au cœur, des palpitations et des maux de tête.

31
Q

Il est 15 h 30 et vous travaillez sur une unité de médecine interne en tant que personne infirmière clinicienne. Vous travaillez en dyade avec Martina, une infirmière auxiliaire, afin de prendre soin de Monsieur Khazhak, 80 ans, qui vient d’être admis en raison d’une détérioration de son état général. Au dossier, vous notez qu’il vit avec des douleurs chroniques depuis de nombreuses années. Martina vous avise que Monsieur Khazhak se plaint de ces mêmes douleurs, particulièrement aux genoux, et qu’elle ira administrer le médicament qui vient tout juste de faire l’objet d’une ordonnance :
-Acétaminophène (Tylenol®) 1 g q 6 h PRN, si douleurs

  1. Que faites-vous ? Veuillez sélectionner toutes les réponses jugées appropriées.

a) J’indique à Martina qu’elle ne peut administrer l’acétaminophène, car il s’agit d’un médicament au besoin (PRN) qui exige une évaluation réalisée par une personne infirmière clinicienne.
b) Je laisse Martina administrer l’acétaminophène, car elle a observé de la douleur chez Monsieur Khazhak, une manifestation clinique cohérente avec 1) les indications de ce médicament et 2) la raison de son utilisation telle que précisée dans l’ordonnance.
c) J’indique à Martina qu’elle ne peut administrer l’acétaminophène, car je n’ai pas émis de directive au plan thérapeutique infirmier (PTI) en lien avec l’administration de l’acétaminophène.
d) J’appelle la personne médecin en l’avisant de la situation dans le but de faire modifier l’ordonnance.

  1. Justifiez votre réponse
A
  1. b) ET d)
  2. L’infirmière auxiliaire est autorisée à administrer de l’acétaminophène étant donné que c’est inscrit sur l’ordonnance la raison de l’administration (Tylenol si douleur). De plus, ce monsieur est connu pour douleur chronique au genou. Les personnes âgées ne métabolisent pas les médicaments de la même manière, alors les doses peuvent être plus petites (on plafonne à 2600 mg), alors il serait important de changer la prescription. Dans la situation, la dose est inadéquate et non sécuritaire.
32
Q

Il est présentement 21 h et pendant que vous consignez vos notes au dossier, vous apprenez que Monsieur Khazhak vient tout juste de terminer un traitement antibiotique pendant 10 jours, car il avait contracté une pneumonie bilatérale à son domicile. En lisant les notes de la personne infirmière au triage de l’urgence, vous constatez que Monsieur Khazhak avait eu deux
diarrhées ce matin. Vous interrogez Martine à ce sujet et cette dernière vous indique que Monsieur Khazhak a également eu trois diarrhées au courant de la soirée. De plus, Martine vous demande votre avis concernant ce médicament faisant l’objet d’une ordonnance :
-Sennosides (Senokot®) 8,6 mg PO DIE HS

  1. Quelles sont vos trois (3) évaluations infirmières et justifiez les.
  2. Que faites-vous ? Veuillez sélectionner toutes les réponses jugées appropriées.

a) J’indique à Martina de ne pas administrer les sennosides, car la dose est erronée pour une personne âgée.
b) J’indique à Martina de ne pas administrer les sennosides, car ceci pourrait détériorer l’état de santé de Monsieur Khazhak.
c) Je mentionne à Martina de revêtir d’un masque N95, car je suspecte une infection causée par le Clostridioides difficile (C. difficile).
d) J’explique à Monsieur Khazhak de se laver les mains avec de l’eau et du savon, surtout avant de manger.

  1. Justifiez votre réponse.
A
  1. -Il est possible de contacter le prescripteur dans le but qu’il évalue la pertinence de diminuer la dose ou même de l’omettre.
    -Pour évaluer le niveau de déshydratation, il pourrait être utile de faire un test d’urine (vérifier la couleur). Vérifier le pli cutané. Vérifier la muqueuse de la personne. Diminution de pression = signe de faiblesse. Tachycardie (fait battre le cœur trop vite) ?
    -AMPLE (pour d’autres médicaments qui ne se retrouvent pas dans la liste de médicaments et aussi pour regarder le last meal afin de voir s’il a mangé des aliments qui peuvent avoir amplifier sa diarrhée).
    -La prescription du patient peut être nocive pour le patient et il serait important d’enseigne/de mentionner au patient de boire plus d’eau pour compenser à la perte de liquide.
    -Présence de C. diff antibiotique et diarrhée. Mise en isolement.
    -Signe AINÉES : élimination, hydratation, nutrition.
  2. b) et d)
  3. Étant donné que monsieur présente déjà beaucoup de diharée, la prise de laxatif pourrait accentuer sa déshydratation. Il peut avoir attraper une bactérie (C. difficile) par contact ou par la prise d’antibiotique. Ceux-ci tuent plusieurs bactéries, mais aussi parfois la C. difficile peut prendre le contrôle de l’intestin et c’est là que les symptômes apparaissent. Isolement par contact (comme par contact). Il est primordial de se laver les mains avec de l’eau et du savon pour ôter la bactérie, car le gèle ne fonctionne pas.
33
Q

Vous êtes une personne infirmière clinicienne travaillant sur une unité de neurologie. Sous vos soins se retrouve Madame Marianthi, 72 ans, qui vient d’être admise pour son troisième accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique. Dans ses antécédents de santé, vous apprenez qu’elle est atteinte d’hypertension artérielle (HTA), de fibrillation auriculaire et d’hypercholestérolémie. Il est présentement 21 h et vous notez les ordonnances suivantes sur sa feuille d’administration des médicaments (FADM) :
-Énalapril (Vasotec®) 2,5 mg PO DIE (dernière dose reçue hier à 9 h)
-Bisoprolol (Monocor®) 10 mg PO DIE (dernière dose reçue hier à 9 h)
-Simvastatine (Zocor®) 20 mg PO DIE HS (dernière dose reçue hier à 21 h)
-Apixaban (Eliquis®) 5 mg PO BID (dernière dose reçue aujourd’hui à 9 h)
Après des évaluations infirmières, vous apportez la simvastatine (Zocor®) et l’apixaban (Eliquis®) à Madame Marianthi. Cette dernière vous demande d’identifier « la pilule pour éclaircir le sang » dans le petit contenant en plastique — vous lui pointez donc le comprimé d’apixaban
(Eliquis®). Aussitôt, Madame Marianthi le prend et le jette dans la poubelle : « je n’en veux pas de cette “maudite” pilule, ça me fait des “bleus” partout ».

  1. Que faites-vous ? Veuillez sélectionner toutes les réponses jugées appropriées.

a) J’oblige Madame Marianthi à prendre l’apixaban, car son refus pourrait précipiter une détérioration de son état de santé.
b) Je ne fais que mentionner à Madame Marianthi que je respecte son droit de refuser l’apixaban, car les principes d’administration sécuritaire des médicaments soutiennent que je dois respecter la décision des personnes de prendre ou de refuser des médicaments.
c) Je m’assure que Madame Marianthi comprenne les répercussions possibles de refuser l’apixaban sur son état de santé.
d) J’évalue les téguments de Madame Marianthi à la recherche d’ecchymoses

  1. Justifiez votre réponse.
A
  1. c) ET d)
  2. Madame a droit de refuser un médicament et il est de notre devoir infirmier de l’informer des conséquences face au refus du médicament, principalement dû à ses nombreux accidents vasculaires (car Eliquis est un anticoagulant). Dans des AVC, ça peut créer des caillots donc l’anticoagulant permet moins de chance de créer des caillots donc moins de chance de faire des AVC. Le refus lui engendrait des conséquences néfastes sur sa santé. De plus, il est important de valider ces propos à la recherche d’ecchymoses pour voir si cela est vrai et si ça lui crée des effets secondaires.
34
Q

Après les interventions infirmières appropriées, Madame Marianthi a finalement accepté de prendre l’apixaban (Eliquis®). Le lendemain matin à 9 h 30, vous préparez les médicaments selon la FADM. Vous évaluez les signes vitaux de Madame Marianthi, lesquels sont les suivants : pression artérielle à 156/88 mmHg, fréquence cardiaque régulière à 44 batt./min, fréquence respiratoire à 20 resp./min, saturation en oxygène à 97 % à l’air ambiant et température buccale à 37,1 °C.

  1. Que faites-vous ? Veuillez sélectionner toutes les réponses jugées appropriées.

a) J’administre l’énalapril, le bisoprolol et l’apixaban.
b) J’administre la simvastatine, l’apixaban et l’énalapril.
c) J’administre le bisoprolol et l’apixaban.
d) J’administre l’apixaban et l’énalapril.

  1. Justifiez votre réponse.
  2. Ayant administré ces médicaments à 9 h 30 alors que ceux de la veille l’ont été à 9 h, est-ce qu’il s’agit d’une erreur de médicament ? Veuillez sélectionner toutes les réponses jugées appropriées.

a) Oui, car je n’ai pas respecté l’heure prévue d’administration sur la FADM.
b) Non, car les milieux cliniques tolèrent un délai d’environ 90 minutes avant ou après l’heure prévue d’administration.
c) Oui, car ces médicaments exigent une concentration sanguine constante et qu’il est donc important de respecter l’intervalle prescrit.
d) Non, car les milieux cliniques tolèrent un délai d’environ 30 minutes avant ou après l’heure prévue d’administration.

A
  1. c)
  2. FC est basse et c’est une contre-indication du Bisoprolol. C’est un bétabloquant alors il va bloquer les contractions du cœur pour diminuer la pression. Dans le cas du patient, la FC cardiaque est déjà basse alors c’est même dangereux de l’administrer.
  3. d)
35
Q

Vignette clinique 1 : la famille Cormier
Vous êtes une personne infirmière clinicienne sur une unité de médecine et vous prenez soin de Madame Jocelyne Cormier depuis cinq semaines. Madame Cormier est une femme âgée de 65 ans récemment retraitée. Elle a travaillé à titre d’infirmière auxiliaire dans un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) pendant toute sa carrière. Elle a été victime d’un grave accident de la route il y a trois mois, lequel a engendré une fracture de son bassin. Elle a d’ailleurs été opérée il y a quelques semaines. Lors de l’accident, Madame Cormier était en compagnie de son mari, Serge Cormier, âgé de 70 ans. Heureusement, ce dernier n’a eu que des blessures mineures lors de l’accident.
Depuis l’accident, Monsieur Cormier a pris un congé de longue durée de son travail avec le soutien de son employeur afin de s’occuper de sa femme. En effet, Monsieur Cormier est un entrepreneur général en construction passionné de son métier et il continue de travailler même s’il peut prendre sa retraite. La famille Cormier a donc une bonne situation financière et le couple n’est pas inquiet à cet égard.
L’équipe interprofessionnelle a recommandé le transfert de Madame Cormier dans un centre de réadaptation. Or, Monsieur Cormier leur a mentionné qu’il était réticent à « envoyer » sa femme dans un centre de réadaptation puisqu’il souhaiterait prendre soin d’elle à la maison, avec l’aide de leur fille unique, Isabelle, âgée de 34 ans. Selon les notes au dossier, Isabelle exerce à titre de psychoéducatrice auprès d’enfants atteints de problèmes de santé mentale et habite à quelques kilomètres seulement du domicile de ses parents. Isabelle vous a déjà confié qu’elle comprend le désir de son père à vouloir prendre soin de sa mère à la maison et elle dit qu’elle va faire « tout ce qu’elle peut » pour l’aider. Elle est cependant inquiète, car son père n’est plus
« jeune jeune » et qu’il a lui aussi des « problèmes de santé ».
La physiothérapeute vous a informé que Madame Cormier n’utilise pas assez ses membres inférieurs, ce qui occasionne des difficultés sur le plan circulatoire et au regard du tonus

musculaire. Madame Cormier semble manquer d’intérêts et d’habiletés pour ses soins quotidiens. Elle se fatigue facilement et semble souvent triste.
Vous vous rendez au chevet de Madame Cormier pour lui administrer des analgésiques, quelques minutes avant l’heure prévue pour sa médication régulière. En entrant, vous constatez que Madame Cormier dort et que son mari est au chevet. Monsieur Cormier se lève aussitôt de sa chaise et vient à vous en chuchotant : « ah ! Je suis content de vous voir. Je m’inquiète beaucoup pour ma femme et j’aimerais savoir quand je pourrai la ramener à la maison. Elle a besoin de retrouver son “chez soi” et ses effets personnels. Je ne sais pas encore très bien comment je vais arriver à m’occuper de tout, car c’était ma femme qui s’occupait de toutes les tâches à la maison ». Vous observez que Monsieur Cormier semble préoccupé par la situation et semble avoir besoin de verbaliser. Vous lui proposez de prendre quelques minutes pour répondre à ses questions à l’extérieur de la chambre pour laisser Madame Cormier dormir encore un peu.

  1. Quelles sont les forces individuelles et familiales et les ressources externes de la famille
    Cormier ?
  2. Quelles forces et ressources pourriez-vous explorer chez la famille Cormier et comment allez-vous y parvenir (verbatim, « mot à mot ») ?
  3. Comment souligneriez-vous une force ou une ressource chez des membres de la famille Cormier (verbatim, « mot à mot ») ?
A

1.
Interne
-Le mari de Mme Cormier prend congé afin d’être au soin, alors il est impliqué.
-Il est prêt à assumer les responsabilités domestiques
-Soutien de sa fille

Externe
-Support et flexibilité de l’employeur
-Sécurité financière

  1. Ressource
    -Comment décriez-vous le soutient de vos amis, collègues, famille ?
    -Utilisez-vous certains services communautaires ?
    Force
    -Poser des questions sur la famille ?
    -Sexualité (besoins affectifs) ?
    -Spiritualité (force individuelle qui aide certains patients à passer aux travers)
  2. -C’est quoi votre vision en lien avec les centres de réadaptation ?
    -Qu’est-ce qui vous pousse à aller en réadaptation ?
    -Déterminer à prendre soin de sa femme, ce qui représente une grande force.
36
Q

Madame Ghorbani est une femme âgée de 64 ans qui est hospitalisée sur une unité de médecine, sur laquelle vous exercez à titre de personne infirmière clinicienne, pour une exacerbation de sa maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Dans son dossier, vous pouvez lire la note suivante laissée par votre collègue infirmière : « Madame Ghorbani se lave fréquemment les mains, a de la mysophobie1 ». L’unité est présentement en éclosion d’infections à clostridioides difficile (C. difficile). Dans ces circonstances, vous revêtez l’équipement de protection individuel (ÉPI) approprié, c’est-à-dire une jaquette à manches longues et des gants avant d’entrer dans la chambre de Madame Ghorbani. Au chevet, vous réalisez que Madame Ghorbani porte un masque et celle-ci vous dit : « pouvez-vous mettre un masque s’il vous plait ? Je sais qu’il y a un « microbe » sur l’unité et je ne veux pas que vous me le refiliez des autres malades. »

  1. Quelles sont les intentions visées de ce que vous souhaitez répondre à Madame Ghorbani ?
  2. Que répondez-vous (verbatim, « mot à mot ») à Madame Ghorbani ?
A

1.
-Rassurer sur la sécurité et la prévention des infections
-Lui demander ce qu’elle sait sur la C. Difficile. Important de valider ou non sa compréhension de la bactérie
-Légitimer ses sentiments, souligner la force individuelle
-Faire un enseignement sur son lavage des mains
-Faire une différence des différents modes de transmission
-Reconnaitre que c’est une préoccupation chez Mme Ghorbani

  1. « Bonjour Madame Ghorbani. Je peux imaginer votre inquiétude en lien avec les microbes présents sur l’unité. Je souhaitais aussi vous féliciter d’être alerte aux mesures sanitaires. Savez-vous pourquoi que je porte seulement des gants et une blouse, et non, un masque? Que connaissez-vous de la C. Difficile? Avant d’entrer dans votre chambre, je me suis bien laver les mains avec de l’eau et du savon. De votre côté, lorsque vous me mentionnez que vous vous laver les mains régulièrement, que faites-vous? Votre sécurité est notre priorité, et je tiens à ce que vous soyez rassurée à ce sujet. Nous prenons toutes les mesures mises en place pour nous protéger afin d’éviter les risques de propagation. Mon objectif est de m’assurer que vous vous sentiez en sécurité et à l’aise pendant mon intervention auprès de vous. Aussi, vous devez savoir que le masque ne fonctionne pas dans le cas de la C.Difficile »
37
Q

Vous êtes une personne infirmière clinicienne sur une unité de médecine interne et vous prenez soin de Monsieur Pieszecki, 66 ans, qui est hospitalisé en raison d’une complication de son diabète de type 2 récemment diagnostiqué. Au dossier, vous notez que son indice de masse corporelle (IMC) se situe à 30. Vous entrez dans la chambre et votre regard se pose sur les trois canettes vides de boissons gazeuses qui traînent sur sa table, puis sur les boîtes de repas venant de restauration rapide logées dans sa poubelle. Vous ne parvenez pas à établir un contact visuel avec Monsieur Pieszecki, son regard étant fixé, en silence, sur la fenêtre. Il se tourne vers vous, puis d’un ton à la fois blasé et affligé, vous dit : « bon, allez-vous, vous avec, me faire un autre speech sur la bouffe comme la personne médecin qui vient de passer ? Ce n’est pas possible, c’est une vraie prison cette maladie-là, comme si je ne vivais pas assez d’affaires avec la mort de ma mère la semaine dernière ».

  1. Quelles sont les intentions visées de ce que vous souhaitez répondre à Monsieur Pieszecki ?
  2. Que répondez-vous (verbatim, « mot à mot ») à Monsieur Pieszecki ?
A

1.
-Maître de ses décisions
-Valider ces pensées noires
-Nous avons une vision de son diagnostic. Il mentionne que celui-ci est comme une « prison »
-Reconnaitre ces émotions en lien avec le deuil

  1. -Enseignement nécessaire
    -Comment vous vous sentez ?
    -Présence de ressources si cela est nécessaire pour vous ?
    -Je comprends que ça peut être difficile pour vous ?
    -Accompagnement dans ce moment difficile
38
Q

Vous êtes une personne infirmière clinicienne sur une unité de pneumologie et vous prenez soin de Madame Zayas, 59 ans, qui est hospitalisée pour une exacerbation de sa maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Sa conjointe Rosanny, avec laquelle elle est en couple depuis 28 ans, est au chevet. Aujourd’hui est un grand jour, car Madame Zayas a son congé après une hospitalisation de près de deux semaines parsemées de complications respiratoires. Pendant celles-ci, Rosanny a été présente et très aidante dans les soins, et ce, tous les jours. Elle avait convaincu son employeur de lui accorder un congé sans solde : « parce qu’elle est ce qu’il y a de plus important pour moi dans la vie », vous avait-elle dit en parlant de Madame Zayas. Vous repassez certaines notions avec Madame Zayas avant son départ, notamment le tabagisme qu’elle tente d’abandonner. Elle vous répond : « arrêter la cigarette, ça va venir en temps et lieu, je suis motivée, mais ça ne doit pas être si pire que ça s’il m’arrive parfois d’en fumer une ou deux ». Instantanément, Rosanny s’exclame, la voix enrouée : « hey, écoute donc ce que les personnes professionnelles te disent là. Tu ne trouves pas que tu en as assez arraché ? Deux semaines ici, ce n’était pas assez pour toi ? Pis moi là-dedans, y penses-tu à ça ? Ce que ça peut bien me faire de te voir comme ça, à tousser pis tousser » ? Rosanny sort de la chambre et vous pouvez entrevoir ses yeux vitreux. Vous faites un signe de tête à Madame Zayas, qui comprend pourquoi vous sortez vous aussi de la chambre en vous dirigeant vers Rosanny.

  1. Quelles sont les intentions visées de ce que vous souhaitez répondre à Rosanny ?
  2. Que répondez-vous (verbatim, « mot à mot ») à Rosanny ?
A

1.
-Réduire son stress
-Favoriser la compréhension et les causes de l’arrêt du tabagisme
-Favoriser la communication
-Reconnaitre la préoccupation
-Explorer ses forces
-Entretenir l’espoir
-Explorer les ressources

2.
-On remarque qu’elle est touchée par la situation
-Qu’est-ce qu’elle ressent ?
-Poser des questions en lien avec la communication avec sa conjointe
-Mme Zayas est motivé d’arrêter de fumer

39
Q

Si vous aviez eu à répondre un propos traduisant une attitude constructive à Madame Qumak, dans l’éventualité où celle-ci vous aurait mentionné que vos propos avaient des connotations discriminatoires, que lui auriez-vous répondu (verbatim) ?

A

« Je suis extrêmement désolée si mes paroles ont pu être perçues ainsi, Madame Qumak. Je vous remercie de m’avoir fait part de votre ressenti. À aucun moment, mon but était de transmettre un message discriminatoire et j’ai effectivement posé un jugement inapproprié. Mon objectif est de vous offrir un accompagnement respectueux, bienveillant et inclusif. J’ai commis une erreur et je suis ouverte à entendre ce que vous avez à dire pour mieux comprendre vos attentes et vos perceptions. Je vais assurément ne plus refaire cette erreur et n’hésitez pas à me faire part de toute autre chose qui pourrait me permettre de vous faire sentir comprise et non-jugé. »

40
Q

Si Madame Qumak avait son propre sphygmomanomètre électronique pour mesurer sa pression artérielle à domicile (MPAD), quelles indications lui répondriez-vous (verbatim) afin que ses mesures soient fiables ?

A

-Prenez vos mesures toujours au même moment de la journée, idéalement le matin avant de manger ou de prendre des médicaments, et le soir avant le souper (Mettre la machine près de son lit).
-Asseyez-vous dans un endroit calme pendant cinq minutes avant de prendre votre mesure, avec le dos appuyé sur une chaise, les pieds à plat au sol et les jambes non croisées.
-Placez le brassard sur votre bras nu (sans vêtement), à environ 2 cm au-dessus du pli de votre coude. Assurez-vous qu’il est bien ajusté mais pas trop serré.
-Reposez votre bras sur une surface plane, comme une table, de façon à ce que le brassard soit au niveau de votre cœur.
-Ne parlez pas, ne bougez pas et ne croisez pas les jambes pendant la mesure. Restez calme et immobile pour éviter d’influencer les résultats.
-Prenez deux mesures à une minute d’intervalle, puis faites une moyenne des deux valeurs pour obtenir un résultat plus précis.
-Notez vos résultats dans un carnet ou une application en précisant la date, l’heure et toute autre information pertinente (comme un stress ou un effort physique récent).
-Si vos mesures semblent régulièrement élevées, ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous en faire part lors de votre prochain rendez-vous.
-Un document est fourni pour pas qu’elle ait à se rappeler de tout ça.
-C’est toujours la mesure la plus haute qu’on prend en note pour choisir le bras, et par la suite, on fait 3 mesures sur le bras dominant.

41
Q

Pourquoi Lim mesure-t-elle la taille, le poids et le tour de taille de Madame Qumak et quel lien cela entretient-il avec l’HTA ?

A

-Parce que le risque est plus élevé dans les cas d’obésité abdominale.
-Il y a un lien entre la surcharge pondérale et l’augmentation de la fréquence de l’HTA.
-L’IMC devrait se trouver entre 18,5 et 24,9 et le tour de taille pour une femme est inférieure à 88 cm (Dans le cas de Mme Qumak, son tour de taille est de 90).
-Hypercholestorémie : présence de cholestérol et de triglycérides trop élevé. Ces taux de gras peuvent entrainer de l’athérosclérose. L’augmentation de la taille des plaques provoque un épaississement de la paroi de l’artère et un rétrécissement de la lumière. Si la PA augmente, ça créer des dommages à l’endothélium (cercle vicieux).

42
Q

Quelles sont les principales manifestations cliniques de l’HTA ?

A

-L’HTA est souvent asymptomatique jusqu’à ce qu’elle s’aggrave et que des organes cibles soient atteints (cœur, reins, vaisseaux). Diagnostic qu’on nomme souvent de tueur silencieuse. Une personne atteinte d’HTA peut éprouver une variété de symptômes secondaires qui touchent les vaisseaux sanguins de différents tissus et organes ou qui augmentent la charge de travail du cœur. Ces symptômes se manifestent par de la fatigue, une diminution de la tolérance à l’activité physique, des étourdissements, des palpitations, une douleur thoracique et de la dyspnée.
-Crise hypertensive : PA systolique > 180
-Cercle vicieux de la PA élevée (crise hypertensive) : Plus PA est élevée, plus ça créer des dommages à l’endothélium, plus ça augmente la libération de substances vasoconstrictrice, ça augmente la résistance vasculaire, ce qui augmente la pression.

42
Q

Quelle est la pertinence d’avoir fait une ordonnance d’examens paracliniques mesurant le bilan lipidique et la glycémie?

A

-L’hypertension artérielle est un facteur de risque cardiométabolique. L’HTA est amplifié en présence de diabète (hyperglycémie chronique) et de dyslipidémie (anomalie du bilan lipidique). La combinaison de ces facteurs peut aggraver les lésions vasculaires et augmenter le risque d’infarctus du myocarde, d’AVC et d’autres complications cardiovasculaires. Il est donc pertinent d’effectuer les examens paracliniques en mesurant le bilan lipidique et la glycémie pour ces raisons.

43
Q

Si vous aviez eu à commencer de l’éducation thérapeutique auprès de Madame Qumak en matière de saines habitudes de vie, que lui auriez-vous répondu (verbatim)?

A

« Madame Qumak, pour prendre soin de votre santé et, notamment, pour gérer votre pression artérielle, il y a quelques changements en lien avec vos habitudes de vie qui peuvent faire une grande différence. Il est important de privilégier une alimentation riche en fruits, légumes, grains entiers et protéines maigres, et de limiter les aliments riches en sel, en gras saturés et en sucres. Le sel, en particulier, peut faire monter la pression artérielle. Avez-vous déjà pensé à réduire votre consommation de sel ? Il est nécessaire de bouger régulièrement, même 30 minutes par jour, comme une marche ou une activité que vous aimez, peut vous aider à abaisser votre pression artérielle et à réduire le stress. D’ailleurs, le stress chronique peut influencer la pression artérielle. Des techniques de relaxation, comme la respiration profonde, la méditation ou le fait de prendre des pauses pour faire quelque chose que vous aimez, peuvent être très bénéfiques. En ce qui concerne l’alcool, celui-ci est un facteur de risque de l’HTA. Limiter sa consommation à un ou deux verres par jour, au maximum, est fortement recommandé. Ces habitudes de vie peuvent faire une différence dans le contrôle de votre pression artérielle. Avez-vous des questions? Il me ferait un plaisir d’y répondre. Suggérer le régime DASH (visé sur l’HTA) »

44
Q

Si Madame Qumak vous avait dit ne pas comprendre le lien entre « le gras » et la pression artérielle, que lui auriez-vous répondu (verbatim)?

A

« Merci de m’avoir mentionné votre incompréhension face à cet élément. En fait, quand on parle de “gras”, on fait référence aux types de matières grasses que l’on consomme dans notre alimentation. Certaines graisses, comme les graisses saturées et trans, qu’on trouve souvent dans les aliments transformés, la viande rouge ou les produits frits, peuvent augmenter le taux de cholestérol dans le sang. Ce cholestérol peut ensuite s’accumuler dans les parois des artères, ce qui les rend plus étroites et plus rigides. Quand les artères sont rétrécies ou moins souples, la pression artérielle augmente. C’est pourquoi on recommande souvent de privilégier des graisses saines, comme celles qu’on trouve dans les poissons, les avocats, les noix et l’huile d’olive, qui sont meilleures pour le cœur. Est-ce que cela clarifie votre question? »

45
Q

Pourquoi Lim ne réfère-t-elle pas Madame Qumak à une personne infirmière praticienne spécialisée ou un médecin afin de débuter une pharmacothérapie antihypertensive ?

A

-Le diagnostic de HTA nécessite plusieurs mesures de PA.
-La mesure élevée en clinique peut être liée au stress de Mme Qumak et être faussé par le syndrome du sarrau blanc.
-Examens paracliniques pas encore effectuées.
-Absence de signes ou symptômes d’urgence d’HTA.
-Prise en charge non pharmacologique est initialement suggérée.
-Quand c’est en bas de 160/100, on ne suggère pas la médicamentation.

46
Q

Si Madame Qumak était réellement atteinte d’HTA et qu’elle vous disait « que ce n’est pas trop grave de faire de la pression à long terme, car bien des personnes en font », que lui répondriez-vous (verbatim) ?

A

« Il est vrai que beaucoup de personnes ont de l’hypertension, surtout avec l’âge. Cependant, même si on ne ressent pas toujours de symptômes, l’hypertension peut causer des dommages silencieux à long terme. Une pression élevée use les artères, ce qui peut augmenter le risque de problèmes graves comme les crises cardiaques, les AVC, les problèmes rénaux et même certains troubles de la vue. En prenant soin de votre pression maintenant, vous protégez votre cœur, vos reins, vos yeux, vos artères et votre cerveau pour l’avenir. De plus, une HTA peut causer des caillots de sang (thrombus). En effet, l’HTA exerce une pression excessive sur les parois des vaisseaux sanguins, les rendant plus vulnérables aux lésions. Ces dommages favorisent l’accumulation de lipides, le dépôt de plaques athérosclérotiques, et l’inflammation, créant un environnement propice à la formation de thrombus. Il existe plusieurs façons d’agir pour prévenir ces complications, et je suis ici pour vous accompagner. N’hésitez pas si vous avez des questions ou si quelque chose n’est pas clair.»

47
Q

Dans le contexte de l’HTA, qu’est-ce qui distingue la MPAD, la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) de la mesure de la pression artérielle en clinique oscillométrique en série (MPAC-OS) ?

A
  1. Mesure de la pression artérielle à domicile (MPAD)
    -Lieu : Réalisée au domicile du patient.
    -Objectif : Fournir une image de la pression artérielle dans un environnement quotidien, permettant d’éviter le « syndrome du sarrau blanc ».
    -Processus : Le patient prend sa pression plusieurs fois par jour (2x le matin et 2x le soir) durant 7 jours, puis consigne les valeurs dans un carnet ou une grille de suivi. Résultat de la première journée écartés.
    -Avantages : Pratique pour le patient, permet d’obtenir des données sur une période prolongée. Utile pour détecter l’HTA masquée (normale en clinique, mais élevée à domicile).
  2. Mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA)
    -Lieu : Effectuée à l’aide d’un dispositif portable porté par le patient pendant 24 heures, incluant la nuit.
    -Objectif : Obtenir une évaluation continue de la pression artérielle sur 24 heures, incluant les fluctuations diurnes et nocturnes.
    -Processus : Le dispositif mesure automatiquement la pression artérielle à intervalles réguliers, généralement toutes les 20-30 minutes.
    -Avantages : Permet une mesure très détaillée de la pression artérielle, utile pour diagnostiquer l’HTA de manière plus précise, pour détecter l’HTA masquée et le syndrome du sarrau blanc, et pour observer les variations nocturnes.
    -Inconvénients : Peut être inconfortable pour le patient et difficile à utiliser en raison du coût et de la disponibilité limitée dans certaines cliniques.
    *Méthode privilégiée hors clinique pour la pose d’un diagnostic
  3. Mesure de la pression artérielle en clinique oscillométrique en série (MPAC-OS)
    -Lieu : Réalisée en clinique, sous la supervision d’un professionnel de la santé.
    -Objectif : Réduire l’effet de l’anxiété liée au contexte clinique et obtenir une mesure plus représentative de la PA en clinique.
    -Processus : La pression artérielle est mesurée plusieurs fois (souvent trois fois) avec un intervalle de repos entre chaque mesure, à l’aide d’un appareil oscillométrique automatique. Le patient est laissé seul dans une pièce calme pour réduire l’influence du stress. Le patient reste seul dans la salle pendant la prise de 3 à 6 mesures oscillométriques consécutives.
    -Avantages : Précision améliorée par rapport à une seule mesure en clinique et réduction du « syndrome du sarrau blanc ». Requiert peu de temps comparativement à la MAPA.
    -Inconvénients : Limitée au contexte clinique, donc ne reflète pas les variations de PA dans les activités quotidiennes.
    *Méthode privilégiée en clinique
48
Q

Si Madame Qumak avait des antihypertenseurs prescrits depuis plusieurs semaines et qu’elle vous disait vouloir les arrêter en raison d’effets indésirables, quelle aurait été votre recommandation « incontournable » ?

A

-De lui mentionner de ne pas arrêter subitement avant d’en avoir discuté avec un médecin.
-Aussi, il y a des alternatives de médicaments.
-Il pourrait survenir une hypertension rebond (drastiquement) ou des arythmies cardiaques.
-Arrêter des médicaments peut causer des anévrismes.
-Cela peut créer une crise hypertensive.

49
Q

Pourquoi Madame Qumak devrait-elle demeurer vigilante face à son alimentation si « elle n’ajoute jamais de sel » lorsqu’elle mange ?

A

-Le sel peut se trouver dans les aliments transformés.
-Aussi, ce n’est pas simplement le sel qui a des effets sur la HTA, mais aussi le sucre et les graisses.
-Important d’avoir une bonne hydratation. Elle doit donc elle vigilante de ce qu’elle consomme.
-Consommation de sel visé : 2000 mg
-Le sel peut causer de l’inflammation : facteurs de risque de l’HTA

50
Q

Vous êtes en stage dans une unité d’évaluation gériatrique et vous vous occupez de Madame Flores, une dame âgée de 79 ans, veuve et qui souffre d’un trouble neurocognitif majeur de type Alzheimer depuis trois ans. Elle est hospitalisée pour des investigations et un ajustement de sa médication. Elle est désorientée et présente des pertes de mémoire importantes, le résultat au Mini-Mental de Folstein (Mini-examen de l’état mental [MEEM]) se situe à 13/30. Madame Flores est généralement charmante, son élocution est encore très compréhensible, même si le discours est souvent décousu. Elle se promène sur l’unité et entre parfois dans les chambres pour parler avec les patients. Ces situations sont le plus souvent sans incident, à moins que Madame Flores se mette à fouiller dans les tiroirs, qu’elle pense les siens, alors qu’elle n’est pas sa chambre.
Aujourd’hui, vous avez dû intervenir alors que Madame Flores était dans la chambre de Madame Lussier qui, elle, n’a pas de trouble neurocognitif. Vous avez eu de la difficulté à faire sortir Madame Flores de la chambre, car elle ne voulait pas vous suivre. De son côté, Madame Lussier tentait de fermer les tiroirs, alors que Madame Flores les ouvrait et les deux se sont mises à hausser le ton. Irritée, Madame Flores a finalement poussé Madame Lussier. Il a fallu l’intervention de deux personnes préposées aux bénéficiaires (PAB) pour séparer les deux patientes et ramener Madame Flores à sa chambre de force, alors qu’elle criait « à l’aide ». Madame Lussier était désespérée et elle pleurait. Devant cette situation, vous vous demandez ce qui s’est passé ? Auriez-vous pu faire autrement pour prévenir ou éviter cette situation ?

En une courte phrase, résumez les données qui s’avèrent saillantes (importantes) selon vous.

Quelles sont vos premières impressions (hypothèses), c’est-à-dire, que pensez-vous au
sujet de ces données ?

Quelles seraient vos évaluations ou interventions infirmières en fonction de vos impressions (hypothèses) ?

A

-Dame, âgée de 79 ans, veuve, souffrante d’un TNCM de type Alzheimer depuis 3 ans, de stade modéré.
-Hospitalisé pour : ajustement de médication.
-Désorientée et présente des troubles de perte de mémoire importantes.
-MEEM se situe à 13/30.
-Se promène dans les chambres des patients en ouvrant les tiroirs (errance).
-Madame Flores est entrée dans la chambre de Mme Lussier et elle l’a poussé, après avoir haussé le ton.

-Il y a une détérioration de son état et elle présente des comportements de SCPD dû possiblement à de la solitude et à un manque de stimulation.

-Il pourrait être bien de faire l’histoire biographique de Mme Flores.
-On pourrait mettre des photos dans sa chambre.
-Essayer de comprendre ce qu’elle cherchait dans les tiroirs.
-Évaluation neurologique.
-PTI concernant l’errance.
-Surveiller les déplacements de la dame.
-Évaluation AINÉES.
-Socialisation de Mme Flores.
-Parler (communiquer) avec la patiente confuse + avec celle alerte indépendamment.
-Mettre une demie-porte et expliquer à Mme Lussier comment l’ouvrir.

51
Q

Entre-temps, vous êtes au poste infirmier pour consigner vos notes au dossier. Le téléphone sonne et vous répondez. C’est la fille de Madame Lussier dont les propos hargneux vous donnent l’impression qu’elle est très fâchée. Elle vous demande de justifier ce qui s’est passé avec sa mère. Elle ajoute : « qui l’a volée et frappée » ? Elle exige « qu’on règle le problème immédiatement ».

En une courte phrase, résumez les données qui s’avèrent saillantes (importantes) selon vous.

Quelles sont vos premières impressions (hypothèses), c’est-à-dire, que pensez-vous au
sujet de ces données ?

Quelles seraient vos évaluations ou interventions infirmières en fonction de vos impressions (hypothèses) ?

A

-La fille de Mme Lussier est préoccupé par ce qui vient d’arriver à sa mère et souhaite que le problème soit réglé immédiatement. De plus, elle cherche un coupable et veut savoir son nom.

-Elle est fâchée et elle ne veut plus que ce type d’évènement ré-arrive.
-Elle a une méconnaissance des milieux hospitaliers.
-Elle peut se sentir impuissante.
-Elle n’a peut-être pas assez d’information sur l’état actuelle de sa mère.

-Mentionner à la fille de Mme Lussier que la situation est sous-contrôle et que des mesures seront mises en place pour éviter que cela se reproduise.
-Rassurer et communiquer avec la fille de Mme Lussier.
-Lui réexpliquer la situation avec des faits réels.
-Expliquer qu’une patience est confuse et que ce n’est pas ce qu’elle voulait.
-Lui expliquer que la dame pensait que c’était sa chambre.
-Expliquer la situation concrètement.
-Écoute empathique de la fille et lui demander ce qu’il est le plus inquiétant pour elle.
-Lui mentionner que sa mère est correct et que ça n’a pas entraîné de dommages concrets.
-Demander à la famille s’ils ont des suggestions ou des demandes d’interventions.
-Faire un suivi, aller voir Mme Lussier et lui demandé comment elle s’est sentie.

52
Q

Le lendemain de l’incident, vous assistez au rapport interservice en arrivant sur l’unité. Concernant Madame Flores, Marie-Grace, l’infirmière de nuit, mentionne que la patiente a été réveillée une partie de la nuit. Elle s’est levée et errait sur l’unité, ce qui demandait de la surveillance pour éviter qu’elle entre dans les autres chambres, surtout après l’incident d’hier. Marie-Grace ajoute : « elle n’était pas comme ça la nuit précédente ». Après le rapport, vous vous rendez dans la chambre de Madame Flores et constatez que celle-ci est assise et affirme qu’elle
« veut partir ». Elle ajoute qu’elle attend son mari pour s’en aller. Vous lui répondez qu’elle ne peut pas partir et que son mari ne viendra pas la chercher, sans préciser qu’elle est veuve. Elle se fâche et vous traite de menteuse : « mon mari ne m’a jamais abandonnée » ajoute-t-elle. Vous êtes surprise ou surpris de son attitude, car elle n’a jamais eu ce comportement auparavant.

En une courte phrase, résumez les données qui s’avèrent saillantes (importantes) selon vous.

Quelles sont vos premières impressions (hypothèses), c’est-à-dire, que pensez-vous au
sujet de ces données ?

Quelles seraient vos évaluations ou interventions infirmières en fonction de vos impressions (hypothèses) ?

A

-Mme Fores errait sur l’unité pendant la nuit et elle a mentionné qu’elle veut partir et que son mari viendra la chercher. Elle ajoute que son mari ne l’a jamais abandonnée et elle a été surprise, fâché et l’a traité l’infirmière de menteuse lorsque celle-ci lui a mentionné que son mari ne viendra pas la chercher.

-Elle se sent seule
-Elle est désorientée dans le temps
-Sous-stimulation
-Trouble de sommeil
-Elle a des signes de SCPD
-Elle cherchait peut-être la sortie
-On pourrait aller dépister un trouble confusionnel aigu puisqu’elle est agitée.

-L’occuper dans le jour avec des activités
-Massage des mains et boissons chaudes
-Mettre de la musique d’elle et son mari pour lui rappeler de bons souvenirs
-Poser des questions à la dame afin de voir ce qu’elle va dire sur lui pour lui faire comprendre la réalité, mais ce, par elle-même.
-Mettre des photos d’elle et de son mari dans sa chambre
-Faire RADAR ou CAM : échelle d’évaluation d’état confusionnel aigu
-Prendre sa température (présence d’infections ?), voir si présence de douleur, présence de constipation ? Ce sont des questions à se poser pour voir si état confusionnel aigu.
-Souvent à 37,5°C : notre patient âgé peut faire de la fièvre.
-Demander la collaboration à ses personnes près d’elle.
-Faire de la distraction, parler avec elle, en plus de faire la validation.

53
Q

Vous débutez votre stage sur une unité dans un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Gurjinder, votre infirmière préceptrice, vous demande d’aller répondre à la cloche d’appel de Monsieur Sacco. En vous rendant à sa chambre, Selma, une préposée aux bénéficiaires, vous prévient de vous « méfier » de Monsieur Sacco. Surprise ou surpris de cet avertissement, vous entrez et demandez à Monsieur Sacco ce qu’il désire. En criant des injures, il vous pointe un urinal du doigt. Vous vérifiez si c’est bien cela qu’il veut, ce à quoi il vous répond encore avec des injures, mais son ton de voix semble acquiescer à votre question. Vous vous apprêtez à lui donner l’urinal et lui demandez s’il est capable de l’installer : aussitôt, il vous attrape par la taille et met ses mains sur vos fesses. Surprise ou surpris, vous reculez en échappant l’urinal par terre. Monsieur se met à crier, toujours des injures. Vous sortez de la chambre bouleversée ou bouleversé, sans trop comprendre ce qui vient de se passer. Selma vous regarde avec un petit sourire en coin : « je te l’avais dit, hein ! Il est comme ça depuis qu’il est arrivé ».

En une courte phrase, résumez les données qui s’avèrent saillantes (importantes) selon vous.

Quelles sont vos premières impressions (hypothèses), c’est-à-dire, que pensez-vous au
sujet de ces données ?

Quelles seraient vos évaluations ou interventions infirmières en fonction de vos impressions (hypothèses) ?

A

-Une PAB a prévenu la stagiaire qu’il fallait se méfier de Monsieur Sacco. En entrant dans la chambre, Monsieur Sacco à pointer à la stagiaire un urinal et celle-ci lui a apporté. Tout à coup, il l’a prise par la taille et lui a prise les fesses. L’étudiante infirmière était très surprise et l’urinal est tombé.

-Problème de la communication
-Problèmes neurocognitifs fronto-temporals
-Problème au niveau comportemental dû à un TNC
-Manque de communication entre les soignants
-Aucun plan d’intervention a été évaluée contre les violences

-Aller voir l’infirmière préceptrice
-Regarder dans le dossier pour voir si c’est récurrent ou non
-Demander l’histoire de vie

54
Q

Vous allez immédiatement voir votre infirmière préceptrice et lui racontez ce qui vous est arrivée ou arrivé. Désolée de cette situation, Gurjinder prend le temps de vous écouter et se montre empathique envers vous. Elle vous encourage à regarder le dossier de Monsieur Sacco avec elle afin de mieux comprendre l’origine de ces comportements inappropriés. Vous découvrez que Monsieur Sacco a été admis au CHSLD que depuis trois jours. Il souffre d’un trouble neurocognitif fronto-temporal et il a subi, il y a quelques mois, un accident vasculaire cérébral (AVC) avec hémiplégie gauche et aphasie d’expression. Il est aussi connu pour des comportements qui s’avèrent parfois agressifs et il a une tendance à faire des attouchements sexuels non sollicités. Il peut être dangereux s’il parvient à agripper un membre du personnel, ses vêtements ou ses cheveux. Sa médication actuelle est celle qu’il avait au centre où il était en attente d’hébergement, depuis l’arrêt de la réadaptation. Dans le dossier d’admission, vous apprenez que Monsieur Sacco a 82 ans, qu’il est marié depuis 51 ans, qu’il a quatre enfants et neuf petits-enfants, tous dans la région de Montréal. Monsieur Sacco était chirurgien-dentiste et a pris sa retraite il y a 10 ans. Depuis son arrivée, vous remarquez que la collecte de données de Monsieur Sacco a été débutée, mais en l’absence d’une personne infirmière de l’unité, plusieurs données demeurent manquantes. De plus, les notes au dossier vous apprennent que vous n’êtes pas la seule personne ayant été la cible des comportements de Monsieur Sacco. Or, le plan thérapeutique infirmier (PTI) est présentement vierge et aucun problème ou besoin n’y est inscrit : il n’y a donc pas de directives infirmières au regard de ces comportements.

En une courte phrase, résumez les données qui s’avèrent saillantes (importantes) selon vous.

Quelles sont vos premières impressions (hypothèses), c’est-à-dire, que pensez-vous au
sujet de ces données ?

Quelles seraient vos évaluations ou interventions infirmières en fonction de vos impressions (hypothèses) ?

A

-82 ans, marié depuis 51 ans, il a 4 enfants et est grand-père.
-Ancien chirurgien-dentiste
-Admis au CHSLD depuis 3 jours.
-Il souffre d’un trouble neurocognitif fronto-temporal et il a subi un AVC il y a quelques mois avec hémiplégie gauche et aphasie d’expression.
-Connu pour comportements parfois agressifs.
-Tendance à faire des attouchements sexuels non sollicités.
-Aucune données au PTI : aucune intervention fait

-Ces comportements pourraient être liés à son TNC ou bien à son AVC.
-Étant un homme instruit et un homme leader, il a peut-être de la difficulté à bien s’exprimer en plus de manquer d’autonomie et cela peut créer de la frustration.

-Trouver des solutions pour diminuer les attouchements sexuels.
-Faire des suivis dans le PTI
-Recadrage du patient
-Trouver une façon pour se protéger pour éviter que les propos affectent les infirmières
-Faire une grille de comportement aux dossiers afin de voir ce qui entraîne les comportements de M. Sacco.
-Voir avec ses proches et son dossier + voir l’évolution de la maladie.

55
Q

Après le dîner, vous apercevez une femme entrer dans la chambre de Monsieur Sacco. Vous vous empressez d’aller la voir. Vous vous présentez et elle confirme qu’elle est bien l’épouse de Monsieur Sacco. Vous lui demandez si elle a quelques minutes, vous aimeriez connaître davantage son mari. Elle acquiesce, mais vous confie qu’elle est un peu découragée : « tout le monde se plaint de mon mari… Je sais que ce n’est pas facile, mais c’était un homme tellement doux avant et qui a beaucoup aidé sa communauté. Vous savez, il a été maire de notre ville pendant presque 20 ans » ! Monsieur Sacco se met à crier et à injurier sa femme. Celle-ci se rapproche de son mari et lui souligne que ses propos ne sont pas polis, puis elle ajoute : « tais-toi, je ne veux pas que tu dises des choses pareilles ! Si tu continues, je ne viendrai plus te voir » !

En une courte phrase, résumez les données qui s’avèrent saillantes (importantes) selon vous.

Quelles sont vos premières impressions (hypothèses), c’est-à-dire, que pensez-vous au
sujet de ces données ?

Quelles seraient vos évaluations ou interventions infirmières en fonction de vos impressions (hypothèses) ?

A

-L’épouse de Monsieur Sacco est venu le visiter et elle se sent découragée mentionnant que tout le monde se plaint de son ami. Elle dit aussi qu’il était un homme doux avant. Son mari a commencé à l’injurier et celle-ci lui a mentionné que s’il ne se taisait pas, elle ne viendrait plus le voir.

-Elle est épuisée et elle ne semble pas savoir comment interagir avec son mari.
-Mme Sacco vit un deuil blanc.
-Elle semble découragée de la situation et elle a honte.
-Le comportement (et ses méthodes de communication) de la femme peut impacter l’homme indirectement.

-Voir comment Mme se sent et communiquer avec elle et l’accompagner dans la compréhension de la maladie.
-Expliquer à la femme de M. Sacco que les comportements de son mari ne fait pas de lui un homme pas doux.
-Faire appel à une travailleuse sociale pour la femme de M. Sacco.
-Écoute active et validation envers Mme Sacco.