Examen 1613 Flashcards

1
Q

Expliquer le fonctionnement, le rôle et l’importance du système immunitaire en intégrant les lignes de défenses et les cellules qui le compose.

A

Rôle du système immunitaire. Il protéger l’organisme contre l’ensemble des agents infectieux, les substances étrangères, les cellules, les tissu et les cellules cancéreuses.

Importance du système immunitaire. Il est essentiel pour maintenir la survie de l’organisme. Sans lui, l’organisme serait incapable de se défendre contre les menaces externes et les dysfonctionnements internes. Il a la capacité de mémoriser les infections antérieures et de réguler les réponses inflammatoires.

Fonctionnement du système immunitaire. Celui-ci fonctionne comme un mécanisme de défense complexe qui protège l’organisme contre les infections et les maladies. Son fonctionnement se divise en deux grandes étapes clés, qui peuvent être organisées en deux grande catégorie : l’immunité innée et l’immunité adaptative.

Immunité innée. C’est la première ligne de défense et elle émet une réponse immédiate (c’est-à-dire qu’elle agit de la même manière contre tous les envahisseurs). Elle laisse le temps à l’immunité adaptative de se construire et elle ne possède pas de mémoire. Elle se divise en deux ligne de défense. La première ligne de défense est composée de barrières anatomiques et physiologiques (peau et muqueuses intactes / sécrétions : larmes, salive, sébum, mucus, cérumen / microbiote normal qui empêche la croissance des microorganismes pathogènes) qui bloquent l’entrée d’un corps étranger. Lorsque les agents pathogènes parviennent à franchir la première ligne, ils atteignent la deuxième ligne de défense est composée de défenses internes non spécifiques (défenses cellulaires comme les cellules tueuses naturelles, neutrophiles et macrophagocytes / protéines antimicrobiennes comme protéine C réactive, système du complément / réponses physiologiques comme inflammation ou fièvre).

Immunité adaptative. Cette immunité est plus lente à se mettre en place, mais elle est plus spécifique et efficace que l’immunité innée. En effet, elle émet une réponse différée à des antigènes spécifiques, elle s’installe et se construit lentement et possède une mémoire. L’immunité adaptative s’agit de la troisième ligne de défense et elle se divisie en immunité cellulaire et en immunité humorale. Immunité cellulaire agit contre les cellules infectées, cancéreuses, cellules étrangères provenant d’un greffon et impliquent les lymphocytes T cytotoxiques qui libèrent de la perforine et des granzymes pour provoquer la mort des cellules cibles par apoptose. Immunité humorale agit contre les antigènes à l’extérieur des cellules (microorganismes libres, toxines) et impliquent les lymphocytes B se transforment en plasmocytes capables de fabriquer des anticorps pour neutraliser l’antigène. Les deux sous-immunité sont influencées par lymphocytes T auxiliaires (Th).

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2
Q

Expliquez le processus physiologique, les effets et les signes de l’inflammation. Examen

A

L’inflammation est un évènement immédiat, local, non spécifique se produisant dans un tissu vascularisé en réaction à un stimulus causant notamment une blessure, un traumatisme ou une agression microbienne. Ce processus physiologique est la principale réponse effectrice de l’immunité innée. L’inflammation contribue à éliminer la plupart des agents infectieux et des autres substances indésirables de l’organisme.

Processus physiologique. L’inflammation comprend quatre étapes.
1. Libération de facteurs inflammatoires et chimiotactiques.
2. Changements vasculaires. Vasodilatation des artérioles, augmentation de la perméabilité des capillaires et production des molécules d’adhésion cellulaire.
3. Mobilisation des cellules immunitaires (Margination, diapédèse, chimiotactisme). Cette étape consiste à recruter des leucocytes qui passeront du sang aux tissus infectés.
4. Libération de protéines plasmatiques.

Effets de l’inflammation : le mouvement net du liquide qui traverse les régions infectées, passant ainsi du sang à la lymphe, constitue l’une des conséquences de la réponse inflammatoire. Une quantité plus grande de liquide, de protéines et de cellules immunitaires quitte les capillaires et pénètre dans l’espace interstitiel des tissus, formant l’exsudat. En transportant les cellules et les substances nécessaires à l’élimination des agents infectieux, l’exsudat favorise la guérison.

Signes de l’inflammation : rougeur, chaleur, œdème, douleur, la perte de fonction.

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3
Q

Comment peut-on expliquer le phénomène de la fièvre? Expliquez si la fièvre est bénéfique ou non dans la situation d’Aïsha. Examen

A

La fièvre est une élévation anormale de la température corporelle. Lorsqu’il y a une infection, une inflammation ou une agression détectée dans l’organisme, certaines cellules immunitaires (comme macrophages et neutrophiles) libèrent dans la circulation sanguine des substances appelées pyrogènes. Ils ciblent l’hypothalamus, dans lequel se situe le centre de la thermorégulation et déclenchent la libération de prostaglandine. La PGE2 hausse la valeur de la température normale fixée à 37 °C dans l’hypothalamus. Donc elle modifie la valeur de référence. Cela signifie que l’hypothalamus va considérer une température plus élevée comme normale et va déclencher des mécanismes pour augmenter la température corporelle. Lors du déclenchement des mécanismes de la thermogénèse, il y a apparition de fièvre. L’hypothalamus stimule les vaisseaux sanguins du derme et provoque leur vasoconstriction afin de réduire les pertes de chaleur par la peau. La personne fiévreuse tremble afin d’accroître la production de chaleur par des contractions des muscles superficiels, et donc, la température augmente. La période d’état correspond à la période de maintien de la température élevée. Le taux de métabolisme augmente afin de favoriser les processus physiologiques participant à l’élimination de la substance nocive. La défervescence se produit lorsque la température revient à la normale. L’hypothalamus n’est alors plus stimulé par les pyrogènes, la libération de prostaglandine diminue et la température corporelle revient à un niveau normal.

Avantages de la fièvre. Elle inhibe la reproduction des bactéries et des virus, favorise l’activité des interférons, accroît l’activité de l’immunité adaptative et accélère la réparation des tissus.

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4
Q

Expliquez-en quoi consiste les infections nosocomiales et comment les prévenir.

A

Les infections nosocomiales sont des infections contractées au cours de séjour dans un établissement de santé. Ces infections sont principalement causées par des agents pathogènes présents dans l’environnement hospitalier ou par des pratiques médicales. Types infections nosocomiales courantes : pneumonie, infection urinaire.

Principaux facteurs contribuant à leur appariation : dispositifs médicaux (ex : cathéters augmente le risque d’infection, car introduit directement les agents pathogènes dans le corps et utilisation antibiotiques)

Comment les prévenir? Bon enseignement, hygiène des mains (lavage + port gants), désinfection, isolement des patients infectés, etc.

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5
Q

Détaillez et différencier l’immunité innée de l’immunité adaptative. Présentez votre réponse sous forme de schéma.

A

Immunité innée:
-Réponse immédiate à plusieurs substances étrangères
-Laisse le temps à l’immunité adaptative de se construire
-Ne possède pas de mémoire
-Première et deuxième ligne de défense
-Composé de barrières anatomiques et physiologiques + de défense internes non spécifique

Immunité adaptative:
-Réponse différée à antigènes spécifiques
-S’installe et se construit lentement
-Possède mémoire
-Troisième ligne de défense
-Se divise en immunité cellulaire et immunité humorale

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6
Q

Expliquez le rôle d’un vaccin pour l’organisme. Pourquoi faut-il se faire vacciner ?

A

La vaccination est le moyen le plus efficace d’éviter la propagation de maladies infectieuses graves. Elle utilise les défenses naturelles de l’organisme pour créer une résistance à des infections spécifiques et renforcer le système immunitaire.
Les vaccins stimulent le système immunitaire pour créer des anticorps, de la même manière que s’il était exposé à la maladie. Mais comme les vaccins ne renferment que des formes tuées ou atténuées des germes, virus ou bactéries, ils ne provoquent pas la maladie et n’exposent pas le sujet à des risques de complications.
Les vaccins réduisent le risque de contracter une maladie en travaillant sur les défenses naturelles de l’organisme pour établir une protection. C’est le système immunitaire qui réagit lorsqu’on se fait vacciner :
* Il reconnaît le germe invasif, comme un virus ou une bactérie.
* Il produit des anticorps. Ce sont des protéines produites naturellement par le système immunitaire pour combattre la maladie.
* Il se rappelle de la maladie par la suite et de la manière de la combattre. Lorsqu’on est exposé plus tard au même germe, le système immunitaire peut le détruire rapidement, avant que la personne ne tombe malade.

Les deux raisons essentielles de se faire vacciner sont de se protéger soi-même et de protéger son entourage.

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7
Q

Expliquez si Aïsha devrait se faire vacciner malgré ses symptômes.

A

Non, Aisha ne devrait pas se faire vacciner selon ses symptômes. Étant donné que le vaccin est préventif, il n’est pas conseillé qu’Aïsha se fasse vacciner. De plus, contracter le virus permet tout de même une mémoire immunologique aussi efficace que la vaccination.

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8
Q

Quelles sont les manifestions cliniques (signes et symptômes) d’un processus infectieux que présentent Aïsha ?

A
  • Fièvre
  • Mal de gorge
  • Ganglions enflés
  • Toux fréquente
  • Expectoras jaune/vert
  • Congestion nasale
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9
Q

Quels mécanismes expliquent pourquoi Charlotte salive en pensant au gâteau, pourquoi son estomac gargouille et pourquoi elle éprouve des difficultés à se concentrer tout en se sentant faible ? Examen

A

Pourquoi elle s’alive en pensant au gâteau? En réponse à la pensée de Charlotte, les noyaux salivaires reçoivent des signaux neuronaux provenant des centres supérieurs du cerveau. La stimulation de ces noyaux produit une augmentation du réflexe parasympathique, transmis le long du nerf facial aux glandes salivaires submandibulaires et sublinguales de même qu’au nerf glossopharyngien jusqu’aux glandes parotides, pour déclencher une production supplémentaire de salive.

Pourquoi son estomac gargouille? La phase céphalique concerne principalement le réflexe céphalique. Ce réflexe du système nerveux est déclenché peut être déclenché par la pensée. Les signaux nerveux des régions supérieures de l’encéphale sont transmis à l’hypothalamus, qui relaie ensuite ces signaux à la moelle allongée. Celle-ci accroît la stimulation vagale de l’estomac, en accentuant la réponse parasympathique du nerf vague, ce qui produit une augmentation de la force des contractions dans la paroi gastrique et de l’activité sécrétrice des cellules gastriques. Ces réflexes se manifestent par la sensation de gargouillement dans l’estomac et ils le préparent à la digestion.

Pourquoi elle éprouve des difficultés à se concentrer et elle se sent faible?
Étant donné que Charlotte a négligé de prendre son déjeuner ce matin, elle se sent plus faible et elle éprouve de la difficulté à se concentrer. En effet, le glucose est le carburant principal du cerveau. Puisqu’elle n’a pas ingéré de nourriture, les réserves de glucose s’épuisent, ce qui limite la capacité du cerveau à fonctionner efficacement générant des faiblesse et des difficultés de concentration. Le corps dépend d’un apport régulier en macronutriments, notamment les glucides, pour maintenir l’énergie et soutenir les fonctions cérébrales.

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10
Q

A) Quels sont les nutriments essentiels que Charlotte devrait consommer pour fournir l’énergie nécessaire à son organisme et quelles sont les fonctions de ces nutriments ? B) Comment le choix des aliments par Charlotte influence-t-il son niveau d’énergie et son bien-être tout au long de la journée ?

A

A) Charlotte devrait consommer des glucides, des lipides et des protéines, car ils fournissent de l’énergie nécessaire à son organisme. Les glucides sont des carburants énergétiques majeur et utilisable rapidement (principale source d’énergie pour le corps). Les lipides sont stockés dans les cellules adipeuses et permettent à l’organisme de disposer d’une réserve d’énergie en cas de besoin. Les protéines permettent la construction et la réparation de tissus : essentielles à la croissance, la réparation des tissus et le renouvellement cellulaire. B) Les glucides sont rapidement digérés, ce qui provoque des fluctuations d’énergie et des sensations de fatigue. Les protéines contribuent à la sensation de satiété et à la stabilisation du taux de sucre dans le sang. Les lipides fournissent une énergie à long terme et aident à maintenir la satiété. Il est aussi important de s’hydrater.

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11
Q

A) Expliquez les processus de glycogénolyse, néoglucogenèse, lipolyse et dégradation des protéines en lien avec la manière dont Charlotte pourrait puiser dans ses réserves d’énergie après son jeûne involontaire. B) Quel est l’impact du jeûne involontaire sur le corps de Charlotte et comment son organisme puisera-t-il de l’énergie pour rester actif malgré ce jeûne ?

A

A)
-Glycogénolyse : dégradation des réserves de glycogène en glucose. Dans les premières heures d’un jeune, le corps puisse dans ses réserves de glycogène pour maintenir un niveau stable de glucose sanguin. Ce processus est déclenché par l’action des hormones comme le glucagon.

-Néoglucogénèse : production de glucose à partir de molécules non glucidiques telles que les acides aminés, le glycérol ou le lactate. Lorsque les réserves de glycogène sont épuisées, le corps passe à la néoglucogénèse pour fournir du glucose au cerveau et aux globules rouges, qui dépendent exclusivement du glucose comme source d’énergie.

-Lipolyse : dégradation des réserves de triglycérides en glycérol et en acides gras. Après plusieurs heures, lorsque les réserves de glycogène sont épuisées, le corps commence à utiliser de plus en plus ses réserves de graisses par la lipolyse.
-Dégradation des protéines : lorsque les réserves de glycogène sont épuisées et que les réserves de graisse diminuent, le corps commence à dégrader les protéines (principalement des muscles) en acide aminés, qui peuvent être utilisés pour produire de l’énergie ou pour la néoglucogenèse. Dans les premières étapes du jeûne, le corps évite autant que possible de puiser dans les protéines. Cependant, si le jeûne se prolonge au-delà de quelques jours et que les réserves de graisses commencent à diminuer, le corps augmentera la dégradation des protéines pour fournir des acides aminés pour la néoglucogenèse. Cela peut entraîner une perte de masse musculaire. *La dégradation des protéines est un mécanisme de dernier recours dans un jeûne prolongé.
B)
Durant l’état de jeûne, les nutriments sont libérés par les divers tissus dans lesquels ils étaient emmagasinés et sont acheminés vers le sang.Les impacts du jeûne involontaire : diminution du taux de glucose sanguin, épuisement des réserves de glycogènes, perte de masse musculaire (si jeûne dure plusieurs jours).

Son organisme va puiser dans ses réserves d’énergie via les processus mentionnés plus haut.

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12
Q

État de jeûne

A

L’état de jeûne survient généralement quatre heures après le début d’un repas. Il correspond à la période entre les repas, lorsque le tube digestif est exempt de nutriments absorbables et que le corps puise dans ses réserves de nutriments pour produire l’énergie qui lui est nécessaire. Une personne qui mange 3 repas par jour et qui se trouve 12 heures par jour en état postprandial passe donc les 12 heures restantes en état de jeûne. Afin d’assurer son bon fonctionnement, l’organisme doit maintenir des concentrations sanguines adéquates en nutriments malgré l’absence momentanée d’apport alimentaire. Le glucagon est la principale hormone régulatrice libérée durant l’état de jeune. Le pancréas libère le glucagon en réponse à la baisse de la glycémie. Le glucagon provoque notamment les effets suivants:
-Il favorise la glycogénolyse et la néoglucogenèse dans les cellules hépatiques tout en inhibant la glycogenèse, ce qui permet au foie de libérer du glucose dans la circulation sanguine. Ce glucose pourra être utilisé par les cellules de l’organisme pour produire de l’énergie. Cette disponibilité est notamment cruciale pour les cellules nerveuses, qui utilisent presque exclusivement le glucose comme source d’énergie.
-Il favorise la glycogénolyse dans les cellules musculaires squelettiques. Le glucose produit est ensuite oxydé directement à l’intérieur des muscles pour produire de l’énergie, puisque ces cellules ne sont pas en mesure de libérer du glucose dans le sang.
-Il augmente la lipolyse au niveau du tissu adipeux et du foie tout en inhibant la lipogenèse, ce qui favorise la libération d’acides gras et de glycérol dans la circulation sanguine. Ces molécules pourront être utilisées par les cellules de l’organisme pour produire de l’énergie.
Les acides aminés et les protéines ne peuvent pas être emmagasinés sous une autre forme dans les cellules. Par conséquent. le glucagon ne produit aucun effet sur les protéines structurales et fonctionnelles de l’organisme. Il s’agit d’une particularité physiologique importante: cette hormone libérée régulièrement entre les repas ne dégrade pas les composants protéiques structuraux et fonctionnels de l’organisme afin de maintenir les concentrations en glucose sanguin. Cependant, la libération de glucagon est stimulée à la suite d’un repas riche en protéines. La grande quantité d’acides aminés dans le repas stimule la libération d’insuline, ce qui risque de provoquer une hypoglycémie si la quantité de glucides dans le repas est trop faible.

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13
Q

Comment les nutriments que Thomas a consommés pendant le repas en famille sont-ils libérés et utilisés par son corps pour soutenir son activité physique intense prévue l’après-midi ?

A

« Thomas mentionne qu’il prévoit faire une séance d’exercice intense dans l’après-midi. Il choisit donc de consommer des aliments riches en glucides complexes et en protéines, comme du pain complet et de la quiche, tout en veillant à bien s’hydrater pour s’assurer d’avoir l’énergie nécessaire à son entraînement. »

-Les glucides (pain et quiche) que Thomas a ingéré sont décomposés en glucose et celui-ci est ensuite absorbé dans le sang et stocké sous forme de glycogène dans les muscles et le foie. Pendant son activité physique, le glycogène sera sa principale source d’énergie rapidement mobilisée pour alimenter ses muscles. Il bénéficiera de la libération progressive de glucose provenant de ces glucides, ce qui lui permettra de maintenir un niveau d’énergie stable tout au long de son entraînement, retardant ainsi la fatigue musculaire.

-Les protéines consommées dans la quiche sont digérées en acides aminés, qui sont ensuite absorbés dans le sang. Les protéines ne sont pas la source d’énergie principale pendant l’exercice, mais elles sont essentielles pour la récupération musculaire post-entraînement. Les acides aminés aideront Thomas à réparer les microdéchirures musculaires induites par l’exercice intense.

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14
Q

Que se passe-t-il dans le corps de Charlotte lors de l’état postprandial, depuis le début de son repas jusqu’à quatre heures après avoir mangé ?

A

L’état postprandial regroupe les étapes de l’ingestion, de la digestion et de l’absorption des nutriments. Au cours de cette période, les concentrations sanguines en glucose, en acides gras et en acides aminés augmentent au fur et à mesure que ces nutriments sont absorbés par le tube digestif. L’organisme doit maintenir l’homéostasie, et ce, malgré l’ingestion d’aliments. Cet équilibre est surtout primordial pour la glycémie. L’insuline est la principale hormone régulatrice libérée durant l’état postprandial. Effets de l’insuline :
-Favorise entrée du glucose dans les cellules par diffusion facilitée en augmentant le nombre de transporteurs membranaires du glucose.
-Stimule production d’énergie par oxydation de glucose.
-Favorise glycogénèse dans les cellules musculaires squelettiques et dans le foie.
-Augmente activité de la lipoprotéine lipase.

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15
Q

Comment les signes de satiété s’activent chez Charlotte pendant le repas en famille, et quels mécanismes physiologiques sous-tendent ces signaux ?

A

*L’hypothalamus est la région du cerveau responsable du contrôle de la prise alimentaire.

  1. Au fur et à mesure que Charlotte mange, le passage du bol alimentaire vers l’estomac augmente le volume gastrique, ce qui entraîne une distension des parois de son estomac.
  2. Les mécanorécepteurs et les barorécepteurs sont alors activés et envoient les premiers signes de satiété à l’hypothalamus.
  3. L’arrivée du chyme dans l’intestin grêle entraîne la sécrétion de peptides. Ceux-ci induisent des signaux de satiété.
  4. L’absorption de nutriments entraîne une hausse de la glycémie et de la concentration plasmatique en acides aminés ainsi qu’en acides gras, ce qui génère des signaux de satiété.
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16
Q

Quels sont les principes d’une alimentation saine que Charlotte et sa famille devraient appliquer lors du repas pour maintenir un bon équilibre nutritionnel et soutenir leur bien-être général ?

A
  • Consulter étiquettes
    -Prioriser l’eau comme boisson
    -Cuisiner plus souvent
  • Une saine alimentation est composée de tous les nutriments essentiels de l’organisme tel les lipides, protéines et glucides ainsi que les vitamines et minéraux.
    -Respecter les limites recommandées en sucres libres, lipides saturés et sodium.
    -½ des fibres
    ¼ grains entiers
    ¼ protéines
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17
Q

Quelles données subjectives Charlotte devrait-elle recueillir lors d’une évaluation ciblée du système gastro-intestinal, en tenant compte de ses propres symptômes (faiblesse, difficulté de concentration) et de ceux potentiellement observés chez les membres de sa famille ?

A

-Effectuer PQRSTU.
- Se poser des questions. Données subjectives : est-ce important pour elle de manger 3 repas par jour? Est-ce qu’il y a un rapport avec l’image corporelle? Qu’est-ce qu’elle considère comme étant un repas?

18
Q

Comment Charlotte, en tant qu’étudiante en soins infirmiers, pourrait-elle évaluer le fonctionnement et la structure de sa propre famille lors du repas en l’honneur de sa mère ?

A

-Le type de discussion, les sujets abordés, le langage corporel, les expressions faciales, distribution des responsabilités et si les gens sont attentifs à autrui.

19
Q

Quelles questions Charlotte pourrait-elle poser à sa famille pour mieux comprendre la structure familiale et le fonctionnement de chacun lors de ce repas ?

A

-Comment gérer le stress ou les défis en famille?
-Comment percevez-vous nos liens familiaux?
-Comment pensez-vous que chacun contribue à la dynamique familiale?

20
Q

Décrivez le trajet de la circulation sanguine cardiaque, en identifiant les cavités cardiaques, les valves et les principaux vaisseaux sanguins impliqués. Examen

A

CIRCULATION PULMONAIRE
-Veine cave inférieur + supérieur et sinus coronaire achemine sang désoxygéné dans oreillette droite
-Valve auriculoventriculaire droite (tricuspide)
-Ventricule droit
-Valve sigmoïde pulmonaire
-Tronc pulmonaire
-Sang acheminé aux poumons via artères pulmonaires droites et gauches
-Artérioles pulmonaires
-Capillaires sanguins
-Veinules pulmonaires
-Veine pulmonaires gauches et droites
-Sang oxygéné arrive dans oreillette gauche

CIRCULATION SYSTÉMIQUE
-Sang oxygéné arrive dans l’oreillette gauche
-Valve auriculoventriculaire gauche (bicuspide ou mitral)
-Ventricule gauche
-Valve sigmoïde aortique
-Aorte
-Artères systémiques
-Artérioles systémiques
-Capillaires sanguins
-Veinules systémiques
-Veines caves inférieurs, veines caves supérieurs et sinus coronaire
-Le sang désoxygéné arrive à l’oreillette droite

CIRCULATION CORONARIENNE
-Circulation coronarienne = trajet que le sang emprunte en provenance et à destination de la paroi du coeur. Les artères coronaires sont les vaisseaux sanguins qui transportent le sang riche en O2 à la paroi cardiaque (myocarde) tandis que les veines du cœur transportent le sang appauvri en O2 du myocarde à l’oreillette droite.

21
Q

Décrivez ce qui se produit au cours d’un cycle cardiaque. Présentez votre réponse sous forme d’un schéma.

A
  1. DIASTOLE GÉNÉRALE ET DÉBUT DU REMPLISSAGE VENTRICULAIRE.
    -Les oreillettes et les ventricules sont repolarisés.
    -Les oreillettes et les ventricules sont relâchés. Les valves AV s’ouvrent et les valves sigmoïdes sont toujours fermées.
    -Pression ventriculaire < pression auriculaire et < pression dans l’aorte.
    -Le volume sanguin ventriculaire augmente avec l’arrivée du sang dans les oreillettes (environ 80 % du remplissage ventriculaire).
  2. SYSTOLE AURICULAIRE ET FIN DU REMPLISSAGE VENTRICULAIRE.
    -Dépolarisation auriculaire (onde P sur l’ECG).
    -Les oreillettes se contractent; les ventricules sont relâchés. Les valves AV sont ouvertes; les valves sigmoïdes sont fermées.
    -Pression ventriculaire (ligne bleue) < pression auriculaire (ligne verte) et < pression dans l’aorte (ligne rouge).
    -Le volume sanguin ventriculaire augmente légèrement (environ 20% du remplissage).
  3. DÉBUT DE LA SYSTOLE VENTRICULAIRE ET CONTRACTION ISOVOLUMÉTRIQUE.
    -Dépolarisation ventriculaire (complexe QRS sur l’ECG).
    -Les oreillettes se relâchent; les ventricules se contractent. Les valves AV se ferment; les valves sigmoïdes demeurent fermées.
    -Pression ventriculaire > pression auriculaire mais < pression dans l’aorte.
    -Le volume sanguin ventriculaire ne change pas.
  4. FIN DE LA SYSTOLE VENTRICULAIRE ET ÉJECTION VENTRICULAIRE.
    -À la fin de cette phase, il y a repolarisation ventriculaire (onde T sur l’ECG),
    -Les oreillettes sont relâchées; les ventricules continuent de se contracter.
    -Les valves AV demeurent fermées, mais les valves sigmoïdes s’ouvrent.
    -Pression ventriculaire > pression auriculaire et > pression dans l’aorte
    -Le volume sanguin diminue au fil de l’éjection du sang dans l’aorte.
  5. DIASTOLE VENTRICULAIRE ET RELÂCHEMENT ISOVOLUMÉTRIQUE.
    -Les ventricules sont complètement repolarisés.
    -Les oreillettes sont toujours relâchées et les ventricules se relâchent. Les valves AV sont toujours fermées et les valves sigmoïdes se ferment.
    -Pression ventriculaire > pression auriculaire mais < pression dans l’aorte.
    -Le volume sanguin ventriculaire ne change pas.
22
Q

A) Expliquez ce que signifie le débit cardiaque, quels facteurs influencent sa détermination et quelles sont les variables qui influencent la fréquence cardiaque, le volume d’éjection systolique (VES) et la pression artérielle. B) Lorsque la fréquence cardiaque et le volume d’éjection systolique augmentent, que fait le débit cardiaque ? : Demeure-t-il tel quel, augmente-t-il ou diminue-t-il ? La relation entre ces deux variables (FC et VES) et le débit cardiaque est-elle directement ou inversement proportionnelle ?

A

-Débit cardiaque = fréquence cardiaque X volume systolique. Quantité de sang propulsé par un ventricule par minute (L/min).
-Facteurs influençant débit cardiaque : fréquence cardiaque et volume systolique.
-Variables influençant la fréquence cardiaque : rythme intrinsèque, régulation nerveuse, facteurs sanguins.
-Variables influençant le volume d’éjection systolique : précharge, postcharge, contractilité
-Variables influençant pression artérielle : résistance vasculaire et débit cardiaque.

Lorsque FC ET VES augmentent, le DC augmente aussi.
La relation entre ces deux variables et le débit cardiaque est directement proportionnelle. Le débit cardiaque est donné par la formule suivante :
DC = FC X VES

23
Q

Expliquez comment le centre cardiaque, le centre vasomoteur, les barorécepteurs, les chimiorécepteurs et les centres cérébraux supérieurs interviennent-ils pour réguler efficacement la pression artérielle et le débit sanguin.

A

-Centre cardiaque. Le centre cardiaque est formé de deux nœuds de régulation : le centre cardioaccélateur et le centre cardio-inhibiteur. L’IN sympathique en provenance du centre cardioaccélateur accroît la fréquence cardiaque et la force de contraction, ce qui a pour effet d’augmenter le DC en augmentant notamment le VES. Or, la stimulation parasympathique du centre cardio-inhibiteur se traduit par une baisse de la FC, réduisant le DC.
-Centre vasomoteur. Celui-ci régule le degré de vasoconstriction et de vasodilatation. L’activation du centre vasomoteur produit l’augmentation de la résistance périphérique, l’augmentation du volume de sang circulant et la redistribution du flux sanguin. Ces éléments génèrent une augmentation de la PA. * Une diminution de la stimulation sympathique des vaisseaux sanguins provenant du centre vasomoteur produit l’effet inverse.
-Barorécepteurs. Les barorécepteurs situés dans la crosse aortique et les artères carotides surveillent le degré d’étirement de la paroi de ces vaisseaux sanguins et transmettent cette information, ce qui déclenche des mécanismes réflexes de régulation de la PA.
-Chimiorécepteurs. Les chimiorécepteurs sont sensibles à la composition chimique du sang; stimulés par un changement de cette composition, ils déclenchent des réflexes de régulation de la PA.
-Centres cérébraux supérieurs. L’augmentation de la température corporelle ou la réaction de lutte ou de fuite qui se produit en situation d’urgence stimulent l’hypothalamus à augmenter le débit cardiaque et la résistance périphérique par l’intermédiaire de connexions nerveuses au centre cardiovasculaire.

24
Q

Expliquez quels mécanismes physiologiques expliquent l’augmentation de la fréquence cardiaque et respiratoire, la diminution de l’appétit, les troubles du sommeil, ainsi que la sensation de mains et pieds froids chez Chloé en réponse au stress. Présentez votre réponse sous forme d’un schéma. Examen

A

-L’augmentation de la FC. Stimulus (stress) stimule l’hypothalamus, qui va à son tour stimuler le système nerveux sympathique et la médulla surrénale. Cela augmentera le taux d’adrénaline et de noradrénaline dans le sang qui va conséquemment augmenter la fréquence cardiaque.
-L’augmentation de la FR. Stimulus (stress) stimule hypothalamus qui active le système nerveux sympathique et la médulla surrénale. Cela augmentera le taux d’adrénaline, qui stimule les muscles impliqués dans la respirations (diaphragme et muscles intercostaux), augmentant ainsi la rapidité et l’amplitude des respirations (FR).
-La diminution de l’appétit. Stress stimule l’hypothalamus qui augmente la sécrétion de CRH, qui joue un rôle clé en lien avec l’appétit. En effet, le CRH aurait un effet anorexigène, c’est-à-dire une perte d’appétit en réponse au stress.
-Les troubles du sommeil. Stress stimule hypothalamus qui stimule système nerveux sympathique. Celui-ci augmente le taux d’adrénaline et de noradrénaline dans le sang, ce qui engendre une réaction de lutte ou de fuite, ce qui augmente la FC, la pression artérielle et la glycémie. Ce phénomène rend donc difficile la détente, puisque le système nerveux parasympathique est inhibé et celui-ci favorise normalement la relaxation et le repos.
-Sensation de mains et de pieds froids. Stress stimule l’hypothalamus qui stimule à son tour le système nerveux sympathique. Celui-ci augmente le taux d’adrénaline et de noradrénaline dans le sang, qui provoque une série de changement dont la vasoconstriction dans les extrémités. Cette vasoconstriction diminue l’apport de sang chaud vers les extrémités, créant la sensation de froid.

25
Q

Expliquez quel mécanisme est responsable des variations de la fréquence cardiaque de Vincent (une bradycardie (FC cardiaque inférieure à 60 batt/min) au repos qui augmente lors de l’activité physique).

A

-Chez les athlètes de haut niveau, une fréquence cardiaque au repos constamment inférieur à 60 battements/min est considéré comme normal (bradycardie).
-Au repos, le système parasympathique domine le contrôle de la FC.
-Chez les individus bien entraînés, comme les athlètes, une bradycardie physiologique au repos peut se produire, car leur cœur est plus efficace et pompe une plus grande quantité de sang par battement (augmentation du volume systolique). Cela signifie que le cœur n’a pas besoin de battre aussi fréquemment pour assurer une perfusion adéquate des organes.
-Lors de l’activité physique, le système nerveux sympathique prend le relais et la FC est accélérée. Réponse naturelle à l’effort.
-Un athlète de haut niveau a un cœur gros et puissant. Le cœur doit sa taille et sa force au fait que les myocytes cardiaques de la paroi cardiaque s’hypertrophient en réaction à la grande demande en énergie exercée sur le système cardiovasculaire durant un effort physique. Plus le cœur est gros, plus le volume systolique est grand. Donc, le DC normal au repos de l’athlète se maintient grâce à un grand VES et à une FC basse.
Pour maintenir le DC, fréquence basse au repos. car athlète = bon VES *penser à la formule

26
Q

Expliquez les chiffres de la pression artérielle de Vincent, soit 110 et 68.

A

110 = pression systolique : pression exercée sur les parois des artères lorsque le cœur se contracte et pompe le sang dans tout le corps.
68 = pression diastolique : pression dans les artères lorsque le cœur est au repos entre deux battements, permettant aux cavités cardiaques de se remplir de sang.

27
Q

Expliquez pourquoi la pression artérielle de Vincent augmente lors de l’exercice physique.

A

FC: nombre de battements par minute
-Lors d’un activité physique, la FC augmente, car les muscles nécessitent une plus grande quantité d’oxygène pour produire de l’énergie par le biais de la respiration cellulaire. Si la FC augmente, le débit cardiaque augmente conséquemment et donc aussi la PA.

28
Q

Selon son entraîneur, Vincent présentait un rythme sinusal à l’ECG. Qu’est-ce qu’un ECG, quelles informations procurent un ECG et que veut dire avoir un rythme sinusal ? À quels phénomènes cardiaques correspondent l’onde P, le complexe QRS et l’onde T ?

A

-ECG : Examen qui montre et enregistre l’activité électrique du cœur pendant un certain temps.

Le tracé habituel d’un cycle comporte trois déflexions principales
- L’onde P, la dépolarisation des auricules
- Le complexe QRS, dépolarisation ventriculaire et la repolarisation des oreillettes
- L’onde T, repolarisation des ventricules
Segment PQ et ST, plateau auriculaire et plateau ventriculaire

-Informations que donnent un ECG : fréquence cardiaque, rythme cardiaque (si cœur bat normalement) et l’efficacité du muscle cardiaque.

-Définition rythme sinusal : rythme normal du cœur, initié par le nœud sinusal.

29
Q

Quelles sont les principales fonctions des reins et comment influencent-elles la santé globale de M. Toledano?

A

Les principales fonctions des reins
-Filtration du sang : consiste à le débarrasser des déchets et à convertir le filtrat en urine.
-Régulation des concentrations d’ions et de l’équilibre acidobasique : les reins participent au maintien de l’équilibre des ions inorganiques dans le plasma (Na+, K+, Ca2+) et favorisent le maintien de l’équilibre acidobasique en modifiant les concentrations d’ions d’H+ et de HCO3- dans le sang.
-Régulation de la PA : les reins contribuent à la régulation de la PA en contrôlant la perte des liquides par l’urine, ce qui permet de réguler le volume sanguin.
-L’élimination de molécules en excès : lors de la filtration, certaines molécules ayant une activité biologique sont éliminées, ce qui arrête leur effet sur l’organisme.
-Capacité d’amorcer la néoglucogénèse : en cas de jeûne prolongé, les reins peuvent amorcer le processus de néoglucogénèse afin de produire du glucose à partir d’autres sources que les glucides.

30
Q

Qu’est-ce que le débit de filtration glomérulaire (DFG) et pourquoi est-il crucial pour évaluer la santé rénale chez M. Toledano ?

A

-Le débit de filtration glomérulaire est le volume de filtrat produit par les deux reins en une minute (ml/min).
-La mesure du DFG permet de déterminer l’efficacité des fonctions rénales.
-Pour mesurer la DFG d’une personne, il faut lui injecter de l’insuline, un polysaccharide dérivé de plantes, qui est filtré librement sans être réabsorbé ni sécrété par le rein.
-Un DFG de 90 ml/min chez l’adulte est considéré comme normal. Un DFG plus faible indique une baisse de la fonction rénale et signale probablement l’accumulation de déchets azotés et d’autres substances indésirables dans le sang.

31
Q

Expliquez les concepts de la régulation de la filtration glomérulaire et comment ces processus s’appliquent-ils au cas de M. Toledano lors de son évaluation de santé ?

A

-La filtration glomérulaire est soumise à une régulation précise. En contrôlant la filtration glomérulaire, le rein contrôle la production de l’urine en tenant compte de certaines conditions physiologiques telles que l’état d’hydratation. La filtration glomérulaire est principalement influencée par la modification du diamètre de la lumière de l’artériole afférente, et de la surface de la membrane de filtration. Ces processus assurent un contrôle intrinsèque (dans le rein lui-même), qui consiste en une autorégulation rénale maintenant le DFG à un niveau normal ET un contrôle extrinsèque (à l’extérieur du rein), qui consiste en une régulation nerveuse ou hormonale agissant respectivement pour réduire ou accroître le DFG.
-Autorégulation rénale lorsque la P.A se situe entre 80 et 180 mmHg.

32
Q

Quels sont les concepts de réabsorption et de sécrétion tubulaire et comment ces processus s’appliquent-ils au cas de M. Toledano dans le cadre de son évaluation de santé ?

A

-Réabsorption tubulaire (se déroule après la filtration) = substances du filtrat retournées des tubules rénaux aux capillaires péritubulaires. Cela inclut des molécules comme l’eau, le glucose, les acides aminés, l’urée, les solutés comme le Na+. La réabsorption est essentielle pour éviter la perte excessive d’eau et de nutriments vitaux.

-Sécrétion tubulaire (inverse de la réabsorption) = substances du sang des capillaires péritubulaires transférées au filtrat des tubules rénaux. Ce processus permet au rein de sécréter certaines substances, y compris des déchets métaboliques (urée), des ions (H+ et K+), des médicaments. La sécrétion aide à éliminer ces substances indésirables et à réguler le pH.

-Dans le cas de M. Toledano, tout semble beau puisqu’il ne présente pas de symptômes. L’infirmière a parlé de l’importance de l’hydratation, ce qui influence directement ces processus, en particulier la réabsorption d’eau pour éviter la déshydratation.

33
Q

Réalisez un schéma illustrant comment les reins contribuent à la régulation de la pression artérielle et quels facteurs peuvent influencer cette régulation chez un patient comme M. Toledano ? Examen

A

-La rénine est une substance importante pour la régulation de la PA et elle est produite et sécrétée par les cellules de l’appareil juxtaglomérulaire du rein, puis libérée dans le sang en réaction à une diminution de volume liquide extracellulaire (LEC).
-La rénine active l’angiotensinogène en la transformant en angiotensine I. Cette dernière est ensuite convertie en angiotensine II par l’enzyme de conversion de l’angiotensine.
-L’angiotensine II est un puissant vasoconstricteur qui provoque une augmentation de la PA.
-L’angiotensine II stimule la libération de l’aldostérone par le cortex surrénal et elle stimule les reins qui réagissent en augmentant la réabsorption par le sang des ions Na + et de l’eau causant une augmentation du volume du LEC ainsi qu’une excrétion du K+.
-La libération de la rénine est inhibée par une élévation de la PA.
*La production de rénine est augmentée par tout ce qui stimule l’activité du système nerveux sympathique comme de la peur.

-Plusieurs facteurs peuvent influencer la régulation de la PA comme un faible niveau hydratation, un faible apport en sodium, etc.

34
Q

Expliquez le réflexe de miction ainsi que la raison pour laquelle M. Toledano est capable de le contrôler.

A

-Le miction = expulsion de l’urine par la vessie.
-Le réflexe de miction est contrôlé par le SNA et le SNS, dès que l’apprentissage de la propreté est acquis.
-Le processus se déroule comme suit :
1- Le volume d’urine recueillie dans la vessie atteint 200 à 300 ml, la vessie est distendue et les barorécepteurs de la vessie sont stimulés.
2- Ceux-ci transmettent des influx nerveux par les neurones sensitifs viscéraux afin de stimuler le centre de la miction dans le pont
3- Le centre de miction modifie les signaux nerveux propagés le long de la moelle épinière et dans les neurofibres d’origine sacrales qui sont des nerfs parasympathiques
4- La stimulation parasympathique déclenche la contraction du muscle détrusor et le relâchement du sphincter urétral interne.
-La décision d’uriner est due à la modification des signaux nerveux relayés par le cortex cérébral le long de la moelle épinière et du nerf pudendal interne, ce qui déclenche le relâchement du sphincter urétral externe.
-L’expulsion de l’urine est facilitée par la contraction volontaire des muscles de la paroi abdominale et par les muscles de l’expiration, dans le cadre de la manœuvre de Valsalva.

35
Q

Expliquez ce que l’infirmière veut évaluer en lien avec la santé urinaire de M. Toledano en faisant une analyse d’urine.

A

-La couleur de l’urine (bonne hydratation?)
-Odeur
-pH
-Densité urinaire (concentration de l’urine)
-Hématurie (présence de globules rouges dans urine = infection)

36
Q

Comment différencier le SNC (système nerveux central) du SNP (système nerveux périphérique) et du SNA (système nerveux autonome)?

A

SCHÉMA

37
Q

A) Qu’est-ce qui déclenche un influx nerveux, comment se propage-t-il et quels facteurs influencent sa propagation ? B) Quelle distinction faites-vous entre les axones myélinisés et non-myélinisés ainsi que la taille du diamètre sur le plan de la vitesse de propagation ? Schéma 12.17

A

-Un stimulus entraîne l’ouverture des canaux ligands-dépendants (si stimulus chimique comme les neurotransmetteurs) et mécanos-dépendants (stimulus mécanique comme la pression, l’étirement). Les ions peuvent alors traverser la membrane, ce qui génère un changement du potentiel membranaire de repos au niveau des dendrites et du corps cellulaires du neurone. Cela entraîne la création d’un potentiel gradué. Au niveau du cône d’implantation, il y aura la sommation des potentiels gradués. Tu peux avoir des potentiels gradué dépolarisant ou hyperpolarisant. Si le seuil d’excitation atteint -55 mV, il y aura ouverture des canaux voltage-dépendants à Na+, ce qui crée un potentiel d’action. Ensuite, il y aura phase de dépolarisation (+30 mV), de repolarisation (-70 mv), parfois d’hyperpolarisation (-80 mV) et enfin le retour au potentiel de repos (-70 mV).

Les facteurs qui influencent sa propagation :
1- Diamètre de l’axone (grand diamètre = diffusion rapide d’ions)
2- Présence de myéline (Fibres myélinisées = accélère la vitesse)
3- Température (hausse de la température = augmentation de la vitesse de propagation)

38
Q

Schématisez le réflexe qui a fait soulever le bras de Mme Fournier lorsqu’elle a touché la grille chauffante du barbecue. Dans votre schéma, identifiez et expliquez les étapes clés du réflexe, y compris les structures nerveuses impliquées.

A

1- Un stimulus (chaleur extrême) va venir activer un récepteur.
2- Un influx nerveux est acheminé du récepteur jusqu’à la moelle épinière (SNC) par un neurone sensitif.
3- L’information de l’IN est traitée par les interneurones dans le centre d’intégration du SNC.
4- Le neurone moteur achemine l’IN à l’organe effecteur périphérique (muscle ou glande) par l’intermédiaire d’un nerf spinal.
5- L’effecteur réagit à l’IN provenant du neurone moteur. Cette réponse vise à contrôler ou à éliminer le stimulus initial.

39
Q

Son mari mentionne que le temps lui a semblé long avant que sa conjointe constate la sensation de brûlure et qu’elle retire son bras. Expliquez ce phénomène.

A

Mme Fournier est âgée de 68 ans et l’âge est une information pertinente dans un cas comme celui-ci. En effet, avec l’âge, la vitesse de conduction nerveuse diminue de 5 à 10% ralentissant alors le temps de réaction chez certaines personnes âgés (Jarvis, 2020, p.476, tome 2). Une augmentation du délai de réaction au point de communication entre deux neurones (synapse) se produit également de sorte que l’impulsion prend plus de temps à voyager.

40
Q

Illustrez à l’aide d’un schéma le phénomène physiologique responsable de la grimace de Madame Fournier. Illustrez également les types de fibres nerveuses impliquées dans la transmission de la douleur. Examen

A
  1. TRANSDUCTION
    La transduction est déclenchée lorsqu’un stimulus, dans ce cas-ci, d’origine thermique entraîne un dommage tissulaire dans l’organisme. Les tissus lésés libèrent alors différents neurotransmetteurs (incluant la substance P) qui stimulent les récepteurs nociceptifs, les terminaisons nerveuses spécialisées qui permettent de détecter les stimulus nociceptifs, puis un potentiel d’action est créé afin d’amorcer la transmission du message nociceptif.
  2. TRANSMISSION
    Le message nociceptif est transmis par des fibres nerveuses de la périphérie jusqu’à la corne dorsale de la moelle épinière, puis de celle-ci jusqu’au cerveau. Deux types de fibres servent à transmettent le message nociceptif : les fibres A-delta (première douleur) (myélinisées et de diamètre intermédiaire, plus rapide que fibres C) et les fibres C (deuxième douleur, douleur continue) (amyélinisée et de faible diamètre). Afin que le message atteigne le cerveau, les fibres nerveuses font synapse avec des interneurones localisés dans une région précise de la corne dorsale de la moelle épinière.
    Fibre A-delta : Elles permettent de transmettre rapidement le signal nociceptif de première douleur.
    Fibre C : Elles transmettent le signal nociceptif plus lentement, à savoir celui de seconde douleur.
  3. PERCEPTION DE LA DOULEUR
    Le message nociceptif passe par le thalamus pour atteindre les régions corticales du cerveau où il est perçu comme une expérience de douleur. Cette phase correspond à la perception de la douleur, dans laquelle la personne a conscience de la sensation douloureuse. Le cortex moteur situé dans le lobe frontal est impliqué dans l’expression des indicateurs comportementaux associés à la présence de douleur.
41
Q

Expliquez la distinction entre les termes douleur et nociception.

A

-La nociception représente l’activité chimio électrique de récepteurs et de fibres nerveuses provoquée par un stimulus potentiellement dangereux pour l’organisme.
-La douleur, quant à elle, constitue l’expérience consciente résultant de l’activité cérébrale impliquée dans la nociception. Elle comporte 4 étapes : transduction, transmission, perception et la modulation.

42
Q

Expliquez le type de douleur que Mme Fournier éprouve suite à sa brûlure au bras droit.

A

-Le type de douleur que Mme Fournier éprouve à la suite de sa brûlure est une douleur nociceptive aiguë. Celle-ci est d’origine somatique. Celle-ci touche la peau, les muscles, les articulations et les os. Douleur habituellement bien localisée. Douleur souvent décrite comme étant persistante ou pulsatile.
-La douleur aiguë est un mécanisme d’autoprotection de l’organisme qui provient d’une stimulation causant des dommages tissulaires.