Examen fin de session Flashcards

1
Q

Quel conseil phare retiens-tu de la capsule de Bernier?

A

Il faut prendre conscience de nos propres émotions en classe. Cela influence notre manière de gérer la classe. Il nous faut de la conscience de soi et de l’autorégulation émotionnelle pour contrôler convenablement nos émotions. La présence attentive, c’est d’être capable de reconnaître son état émotionnel avec ses causes et conséquences. Cela demande une introspection, mais c’est essentiel.

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2
Q

Quelles différences (5) y a-t-il entre le Plan d’intervention (PI) traditionnel et celui autodéterminé?

A

Traditionnel :
L’élève ne comprend pas toujours l’utilité d’un PI
Les adultes de l’équipe du PI décident de son contenu
Peu d’élève participent à la rencontre du PI
Élève ne participe pas aux décisions du PI
Rencontre du PI concerne difficultés de l’élève

Autodéterminé :
L’élève comprend l’utilité d’un PI
L’élève participe à élaboration du contenu du PI
Parents et élèves participent à la rencontre du PI
Élève participe aux décisions du PI
Rencontre du PI concerne capacités de l’élève

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3
Q

À quoi sert une technique d’impact réalisée en classe? (2)

A
  • Une première partie à l’approche est l’analyse transactionnelle qui sert à cerner les forces de la personne. Cela aide à établir des diagnostics.
  • Une deuxième partie est la théorie de proaction qui sert à déterminer la réaction de la personne.

(L’approche est multisensorielle, basée sur plusieurs approches (béhaviorisme, cognitivisme, etc.) et elle utilise d’autres moyens de véhiculer l’information que seulement les mots. )

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4
Q

Laquelle de ces composantes considères-tu comme étant un plus grand défi? Quels moyens comptes-tu intégrer à ta pratique pour l’atténuer?

  1. Espace et matériel
  2. Attentes et climat de classe
  3. Relations sociales et interdépendance
  4. Enseignement différenciée et engageant
  5. (Co)régulation des comportements
A
  1. La gestion du matériel
    Moyen : avoir une liste du matériel dont je dispose avec son emplacement, me faire une checklist du matériel nécessaire, faire des activités sous format numérique
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4
Q

Défini ce qu’est une :
a) règle
b) procédure
c) routine

A

a) Règle :correspond à des comportements observables se décrivant par leur fréquence, leur durée, leur intensité et leur constance.

b) Procédure :ensemble de comportements liés à un contexte ou à une situation donnée (travail d’équipe, discussion en grand groupe, transition).

**Les règles et procédures permettent de clarifier des attentes et maximiser le temps d’apprentissage tout en favorisant le développement de l’autonomie des élèves (des élèves plus engagés sont moins dissipés).

c) Routine :accueil (soigner relation interpersonnelle, établir attentes claires et prendre le pouls du groupe (température de la classe)), fin de cours, ranger le matériel et retour au déroulement de la période (Rappels visuels!!)DOIVENT ÊTRE ENSEIGNÉES AUX ÉLÈVES

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5
Q

Donnez un exemple de règles de classe, de procédures (comportements attendus), et de routines.

A

Règle : Je respecte les autres en gestes et en paroles.

Procédure : J’écoute la personne qui a demandé et obtenu le droit de parole.

Routine : Je ferme automatiquement ma bouche; je dépose mon crayon; je me tourne vers la personne qui parle; je regarde la personne qui parle

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6
Q

Nommez les 6C.

A
  1. Constante : l’application des règles n’est influencée par l’humeur du moment
  2. Conséquente : le non respect des règles s’ensuit de conséquences logiques en lien direct avec la règle transgressée
  3. Concrète : les règles expriment les comportements attendus et fournissent des critères d’obtempérance clairs
  4. Claire : les règles sont énoncées dans un langage accessible et sans ambiguïté
  5. Cohérente : la figure d’autorité doit se soumettre à son propre code. Les règles doivent refléter ses valeurs
  6. Connue : les conséquences associées au non respect des règles sont communiquées dès le début
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7
Q

Expliquez les étapes en trois temps de l’enseignement explicite des règles, procédures et routines (comportements attendus).

A

Règles = modelage (quoi, pourquoi)
Procédure = pratique guidée (comment, quand)
Routine = pratique autonome (élèves seuls, en observation)

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8
Q

Qu’est-ce qu’une rétroaction positive et efficace?

A

” La rétroaction positive réfère au fait de donner de l’attention positive aux élèves qui respectent les attentes comportementales […] de manière sincère et enthousiaste». (parfois discrètement…)

  • Favorise le développement de l’estime de soi
  • Aide à instaurer un climat positif
  • Enseigne aux élèves comment développer des relations positives avec les autres

Ex : 1. Remerciements et félicitations
2. Reconnaissances verbales
3. Messages écrits et appels
4. Certificats
5. Privilèges
6. Récompenses tangibles

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9
Q

Illustrez la différence entre la vision pédagogique de la satisfaction des besoins de Mme Marie-Ève et la pyramide des besoins de Maslow.

  1. Besoin de s’épanouir
  2. Besoin d’estime
  3. Besoin d’appartenance
  4. Besoin de sécurité
  5. Besoin physiologiques
A
  1. Besoin de s’épanouir
    Maslow : moral, créatif, résolution de problèmes, mettre en valeur son potentiel
    ME : déléguer des tâches, montrer aux élèves qu’ils sont aptes à résoudre des problèmes seuls
  2. Besoin d’estime
    Maslow : confiance, respect, statut, estime personnelle, reconnaissance, réputation
    ME : qualités, actions gentilles, donner des récompenses aux élèves qui le méritent
  3. Besoin d’appartenance
    Maslow : famille, amis, associations
    ME : créer des groupes de travail, aménager la classe en îlots, favoriser la pédagogie par projets, choisir un thème et une affiche pour le groupe, socio-constructivisme
  4. Besoin de sécurité
    Maslow : sécurité physique, sécurité de l’emploi, sécurité de la propriété
    ME : faire de la sensibilisation (philosophie pour enfant), surveillance constante des jeunes, écoles barrées
  5. Besoin physiologiques
    Maslow : manger, boire, dormir, respirer, faire ses besoins, se protéger des intempéries
    ME : s’assurer que l’élève a bien déjeuné et a bien dormi
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10
Q

Énumérez quelques attentes (10) des élèves envers les enseignants pour un lien significatif.

A
  • S’assurer que le travail est bien fait
  • Être à leur écoute (écoute active)
  • Gérer les comportements (lutte contre le harcèlement, l’intimidation)
  • Traiter avec équité
  • S’ouvrir à aider
  • Être stricts
  • Transmette des instructions et des règles clairement
  • Avoir un bon sens de l’humour
  • Varier les activités en classe
  • Prendre le temps de bien connaître chacun
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11
Q

Donnez des stratégies concrètes (4) visant à établir des relations entre élèves.

A
  • Commencer l’année avec une activité brise-glace ou de cohésion
  • Effectuer un sociogramme pour connaître la dynamique de la classe et les liens d’affiliation entre élèves
  • Favoriser l’entraide et le tutorat
  • Varier les équipes
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12
Q

Donnez les définitions de la motivation et de l’engagement.

A

Motivation : ce qui pousse un élève à s’engager dans des cognitions et des comportements délibérés (choix). Le choix est influencé par un «calcul» des conséquences positives et négatives (couts et bénéfices).

Engagement : manifestation de la motivation sur le plan comportemental (respect des règles, mise au travail, participation), cognitif (investissement psychologique, autorégulation, effort et approfondissement) et affectif (vivre ses émotions, sentiment d’appartenance)

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13
Q

Expliquez le succès ou l’échec à l’aide de l’attribution causale.

Réaction face à :
1. L’aide
2. La chance
3. Une tâche difficile
4. L’intelligence
5. L’effort

A
  1. L’aide
    Succès : Gratitude
    Échec : Colère
  2. La chance
    Succès : Surprise
    Échec : Résignation
  3. Une tâche difficile
    Succès : Désintérêt
    Échec : Colère
  4. L’intelligence
    Succès : Fierté
    Échec : Honte
  5. L’effort
    Succès : Fierté
    Échec : Sentiment de culpabilité
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14
Q

Associez les théories motivationnelles à leurs explications + donner des exemples.

  1. Attributions causales
  2. Sentiments de compétence et d’efficacité personnelle
  3. Intérêt et utilité
  4. Autodétermination
  5. But d’accomplissement
A
  1. Attributions causales = «Les élèves infèrent les causes de leur succès et de leur échec. Ces inférences influencent leur motivation et leur engagement ultérieurs dans des situations semblables.»
  2. Sentiments de compétence et d’efficacité personnelle = «Les élèves se jugent compétents ou non dans divers domaines et leur motivation est influencée par la perception qu’ils ont de leurs compétences.»
  3. Intérêt et utilité = «Les élèves choisissent de s’engager dans une situation d’apprentissage parce qu’ils la jugent intéressante en elle-même, parce qu’ils trouvent la matière digne d’intérêt ou parce qu’ils voient une utilité à la situation d’apprentissage par rapport à des objectifs personnels.»
  4. Autodétermination = «La motivation peut être déterminée par des facteurs extérieurs à la tâche (motivation extrinsèque). Elle peut aussi être déterminée par des facteurs liés spécifiquement à la réalisation de la tâche (motivation intrinsèque).»
  5. But d’accomplissement = «Les élèves peuvent être orientés vers des buts de maitrise ou des buts de performance : les buts de maitrise visent l’acquisition de connaissances ou de compétences, tandis que les buts de performance sont plutôt liés à l’image sociale qui est projetée.»
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15
Q

Proposez des pratiques concrètes associées aux dimensions du modèle CLASSE et de la composante 4 de Gaudreau.

Conceptions
Latitude
Ambiance
Situations d’apprentissage
Soutien
Évaluation

A
  • Conceptions = «Concevoir la réussite, l’apprentissage et l’enseignement de manière positive permet à l’enseignant d’adopter des attitudes et des comportements propices au soutien de la motivation et de l’engagement des élèves.»
  • Latitude = «Aider les élèves à se fixer des buts et des objectifs, leur donner la possibilité de faire des choix, les aider à planifier leur emploi du temps et à consigner leur progrès contribuent à combler leurs besoins d’autonomie»
  • Ambiance = «Fixer ses attentes par rapport à la conduite des élèves et maintenir dans la classe une ambiance propice à l’apprentissage est une condition essentielle de la motivation et de l’engagement.»
  • Situations d’apprentissage = «Informer les élèves sur les compétences visées par les enseignements, sur leur utilité, s’assurer de proposer des situations d’apprentissage attrayantes et signifiantes contribuent à éveiller et à soutenir leur intérêt.»
  • Soutien = «S’assurer que les élèves reçoivent l’aide dont ils ont besoin, les encourager, les féliciter et renforcer leurs efforts est un élément central d’une relation maître-élève de qualité.»
  • Évaluation = «Évaluer les progrès individuels des élèves, personnaliser la démarche évaluative, recourir à des pratiques évaluatives variées et non anxiogènes et permettre aux élèves d’améliorer leurs résultats contribuent à évaluer sans décourager.»
16
Q

Nommez des principes (4) de la motivation à bien se comporter inspirés des modèles de gestion de classe.

A
  • Prévention = intervention la plus efficace
  • Relations positives avec les élèves = outil le plus puissant de gestion de classe
  • Rien ne peut remplacer un enseignement de qualité
  • Interventions devraient permettre à l’élève de modifier son comportement EN PRÉSERVANT sa dignité (la discrétion est bien souvent de mise)
17
Q

Nommez des moyens d’intervention (7) dits «de base».

A
  • Indices non verbaux (avec discrétion) = L’enseignant communique sa désapprobation ou sa demande de changement (contact visuel, proximité physique, expression du visage, etc.) sans interrompre l’activité en cours.
  • Rappel verbal (punition positive) = De préférence en privé, l’enseignant précise ses attentes à l’élève (quoi faire, quand, comment et pourquoi le faire).
  • Répétition du rappel (technique du disque rayé + neutralité) = L’enseignant précise ses attentes de façon répétitive jusqu’à ce que l’élève s’y conforme. Il évite de discuter avec celui-ci.
  • Intérêt pour les comportements adaptés (commentaires appréciatifs sur les comportements ou tâches et renforcement +) = L’enseignant souligne auprès de l’élève ses comportements adaptés et lui dit qu’il apprécie ses efforts pour bien se comporter.
  • Distribution sélective de l’attention (ignorance intentionnelle) = L’enseignant accorde de l’attention aux comportements adaptés de l’élève et ignore ses comportements inadaptés.
  • Renforcement des comportements sociaux incompatibles = L’enseignant renforce un comportement adapté (ex. Ramasser le matériel) qui est incompatible avec celui, inadapté, qu’il veut voir disparaitre (ex. Chahuter pendant les transitions). «Organiser l’élève avant qu’il m’organise ;)»
  • Façonnement (méthode des petits pas) = L’enseignant augmente ses attentes envers l’élève au fur et à mesure que celui-ci assimile les comportements attendus de lui.
18
Q

Donnez des exemples de conséquences (4) logiques-éducatives / des consignes alphas (arbre décisionnel).

A

Pratique guidée (refaire, reprendre, recommencer). Ex. Je t’ai vu frapper pour régler un problème. Je t’ai inscrit à l’atelier de résolution de problèmes.

Comportements incompatibles (contraire). Ex. Je vois que c’est un défi de rester calme durant les transitions. Tu seras responsable du rangement entre les deux activités.

Surcorrection ou geste réparateur (réparer, remplacer, nettoyer). Ex. Il est nécessaire de changer les chaussures. Il te revient de nettoyer le plancher et d’être le responsable de la propreté aujourd’hui.

Complicité (faire choisir l’élève). Ex. Quel comportement inapproprié as-tu eu? Selon toi, quelle serait la conséquence logique et éducative te permettant d’apprendre à adopter le bon comportement?

19
Q

Exercez un regard critique au sujet des systèmes d’émulation à l’aide de Fortin et al. 2016 et du débat.

A

Pour : stimule et encourage les bons comportements
Contre : démotive et humilie l’élève dérangeant

20
Q

Évaluez de façon constructive le fonctionnement du conseil de coopération (avantages, inconvénients et pistes d’amélioration).

A
  • Avantage : Faire apprendre des compétences sociales (entrainement aux habiletés sociales et à la régulation émotionnelle) et éduquer à la citoyenneté (valeurs, droits, responsabilités, libertés, besoins), Favoriser l’autonomie et les responsabilités, Permettre la prise de décisions par les élèves (ex. choix des règles), S’exprimer, faire des choix, priorise la parole aux gestes de violence
  • Inconvénient : Certains compromis doivent être faits, demande l’implication de tous, le retour n’est pas immédiat (un enfant ne se rappelle pu de l’événement perturbateur), humiliant pour l‘enfant qui se fait appeler pour perturbation devant tout le monde, manque d’immédiateté
  • Piste d’amélioration : faire un retour plus immédiat avec des boîte de dépôt «urgent»
21
Q

Nommez les différences le trouble de comportement et les problèmes de comportement.

  • Temps
  • Fréquence
  • Contexte différents
  • Conséquences et gravité
  • Problème
A

TC :
- Temps = persistant
- Fréquence = souvent
- Contexte différent = oui
- Conséquences et gravité = dérangeant
- Problème = oui

Problème de comportement :
- Temps = depuis peu
- Fréquence = à l’occasion
- Contexte différent = si provoqué
- Conséquences et gravité = dérangeant
- Problème = non

22
Q

Exemplifiez les 12 types de problèmes de comportement.

Syndrome d’échec
Perfectionnisme
Sous-performance
Faiblesse
Hostilité/agressivité
Passivité/agressivité
Provocation
Hyperactivité
Inattention
Immaturité
Rejet
Timidité

A

Syndrome d’échec
Perfectionnisme
Sous-performance
Faiblesse
Hostilité/agressivité
Passivité/agressivité
Provocation
Hyperactivité
Inattention
Immaturité
Rejet
Timidité

23
Q

Nommez les causes (7) des problèmes de comportement.

A
  1. Compétition malsaine (regard des autres)
  2. Ennui
  3. Manque de pouvoir
  4. Absence de limites
  5. Système de récompenses
  6. Sentiments refoulés
  7. Dignité blessée
24
Q

Donnez des solutions (7) à partir de certaines causes, situations.

  1. Compétition malsaine (regard des autres)
  2. Ennui
  3. Manque de pouvoir
  4. Absence de limites
  5. Système de récompenses
  6. Sentiments refoulés
  7. Dignité blessée
A
  1. Compétition envers soi-même
  2. Plaisir d’apprendre + curiosité intellectuelle + SEA variées et stimulantes
  3. Choix (ou faux choix), prise en compte des idées des élèves
  4. Établir, maintenir, rétablir (au besoin) le cadre
  5. Récompenses spontanées
  6. Approche empathique, régulation émotionnelle, entrainement aux habiletés sociales
  7. Communication congruente (le comportement et non la personne du modèle GI) et espoir (modèle CM)
25
Q

Comprendre les principes de base du « maintenir-rétablir» avec les interventions préventives (8) et réactives (7) du chapitre 7.

A

Préventif :
- Enseignement explicite des comportements attendus fréquent (moments stratégiques)
- Aide opportune
- Proximité, attention+, guidance physique et toucher
- Limitation de l’espace et du matériel (planif.)
- Évaluation fonctionnelle du comportement (facteurs pour diminuer)
- Précorrection (anticiper moments agitation)
- Intervention concertée (cohérence)
- Pauses

Réactif :
- Renforcement fréquent des comportements attendus
- Ignorance intentionnelle convenue, expliquée
- Appels directs (relation, danger, conséquences, valeurs, empathie, capacités)
- Intervention non verbale (code secret ex. du capuchon)
- Conséquences logiques et naturelles (J’ajouterais éducatives.)
- Systèmes ou outils de renforcement
- Retrait* (parcimonie, avec retour sur les raisons et intentions d’amélioration)

26
Q

Quelles interventions (7) sont à privilégier pour l’étape 1 (le calme) d’une crise?

A
  • Maintenir un environnement physique adapté et ordonné qui répond aux besoins du jeune
  • Maintenir des attentes claires à l’aide de consignes formulées avec précision qui nomment les comportements attendus.
  • Faire respecter les règles établies. Lorsque tout va bien, il est essentiel de continuer de faire preuve de cohérence et de constance dans les interventions.
  • Demeurer impliqué dans la vie du jeune, s’intéresser à ce qu’il vit et à ce qu’il fait. Des comportements d’ignorance de la part de l’adulte peuvent inciter le jeune à adopter des comportements inappropriés pour obtenir l’attention négative de l’adulte.
  • Donner davantage d’attention aux comportements positifs en maintenant un ratio de quatre rétroactions positives pour une rétroaction négative.
  • Maintenir les routines de la vie familiale et scolaire. Les environnements prévisibles sont sécurisants pour les jeunes.
  • Entretenir la relation avec le jeune en se montrant bienveillant à son égard, en agissant de manière à satisfaire ses besoins fondamentaux
27
Q

Quelles interventions (5) sont à privilégier pour l’étape 2 (l’élément déclencheur) d’une crise?

A

1- identifier le contexte ou les comportements à risque de déclencher une crise
2- modifier, si possible, l’environnement de manière à réduire ses irritants
3- nommer et enseigner au jeune les comportements à adopter dans cette situation)
4- pratiquer le comportement (le répéter avec le jeune)
5- renforcer le comportement attendu à l’aide de rétroactions positives, de rappels verbaux ou visuels, d’une guidance physique ou verbale ou en consignant les progrès

28
Q

Quelles interventions (6) sont à privilégier pour l’étape 3 (l’agitation) d’une crise?

A
  • Faire preuve d’empathie en tentant de comprendre et de reconnaitre le problème du jeune (ex. : Est-ce que ça va? Tu veux en parler avec moi?).
  • Lui offrir de l’aide afin de l’aider à persévérer et d’éviter qu’il ne se décourage.
  • Lui donner du temps et de l’espace afin de l’aider à reprendre son contrôle (lui offrir la possibilité de se retirer afin de s’apaiser).
  • Se montrer rassurant et confiant dans ses capacités à surmonter le problème.
  • Lui offrir la possibilité de faire une activité susceptible de l’apaiser (voir l’article de Verret et Massé sur les mesures d’apaisement dans ce numéro de la revue).
  • Faire diversion en attirant l’attention du jeune sur un bon comportement ou une réussite.
29
Q

Quelles interventions (9) sont à privilégier pour l’étape 4 (l’accélération) d’une crise?

A
  • Bouger lentement en évitant de faire des gestes brusques qui pourraient être perçus comme des signes d’agression par le jeune.
  • Maintenir une distance raisonnable avec le jeune (au moins un mètre).
  • Établir un contact visuel à position égalitaire (tous les deux assis ou tous les deux debout) en évitant les postures d’affrontement (ex. : d’épaules à épaules).
  • Porter attention au ton et au débit de la voix. Il est important que l’adulte montre au jeune qu’il est calme et en mesure de le sécuriser.
  • Être bref. Les réponses brèves donnent moins de contrôle au jeune et limitent les chances que les comportements négatifs soient renforcés en leur accordant trop d’attention.
  • Refléter les comportements inappropriés au jeune.
  • Établir des limites claires et réitérant ses attentes et en annonçant les conséquences.
  • Offrir des choix de rechange, puis se retirer quelques secondes afin de laisser le jeune décider.
  • Reconnaitre la collaboration du jeune (s’il y a lieu).
30
Q

Quelles interventions (5) sont à privilégier pour l’étape 5 (le sommet) d’une crise?

A
  • Assurer la sécurité du jeune et des autres personnes en évaluant le degré de dangerosité de la situation. Écarter au besoin les objets dangereux.
  • Superviser les comportements du jeune, ne pas le quitter des yeux.
  • Tenter d’éloigner le jeune de la source du problème (le cas échéant) et le diriger vers un lieu isolé pour l’aider à reprendre le contrôle. Si ce n’est pas possible, demander aux autres personnes de quitter les lieux.
  • Demander de l’aide aux personnes-ressources disponibles (un autre membre de la famille qui est resté calme ou encore un collègue de l’école).
  • En dernier recours, si, et seulement si, l’intégrité physique du jeune ou d’autrui est menacée, intervenir physiquement de manière à assurer la protection.
31
Q

Quelles interventions (7) sont à privilégier pour l’étape 6 (la décompression) d’une crise?

A
  • Transmettre des directives claires et faciles à respecter.
  • Si ce n’est pas déjà fait, diriger le jeune vers un lieu isolé des autres.
  • Offrir au jeune la possibilité d’effectuer des tâches manuelles simples (ex. : mandala, dessin, LEGO®).
  • Assurer une supervision adéquate tout en laissant au jeune le temps nécessaire à sa décompression.
  • Dès qu’il semble prêt, proposer un retour réflexif sur la situation.
  • Déterminer les conséquences, les gestes réparateurs qui devront être posés par le jeune (ex.: remettre à l’ordre le local où a eu lieu la crise).
  • Préparer la réintégration du jeune à ses activités usuelles.
32
Q

Quelles interventions (5) sont à privilégier pour l’étape 7 (la récupération) d’une crise?

A
  1. Décrire : Faire un retour sur le déroulement de la crise dans le but de responsabiliser le jeune et de prévenir une récidive. Cela peut permettre d’identifier les éléments déclencheurs de la crise et ainsi favoriser la mise en place de stratégies susceptibles de prévenir une prochaine désorganisation.
  2. Exprimer : Inviter le jeune à exprimer ses émotions de manière adéquate, c’est-à-dire en nommant les émotions ressenties et leur intensité. Au besoin, l’adulte peut l’aider à effectuer ce processus.
  3. Évaluer: Faire un état de la situation afin d’évaluer les conséquences des gestes posés et planifier les conséquences logiques à appliquer. Par exemple, le jeune qui s’est montré impoli envers autrui devra leur adresser des excuses, celui qui a mis en désordre un local devra le ranger.
  4. Réparer : Fournir au jeune l’occasion de réparer le tort qu’il a causé à autrui. La réparation est une approche d’intervention qui reconnait au jeune le droit à l’erreur tout en les entrainant à assumer leurs responsabilités. Cela lui donne aussi la possibilité de recouvrer son es­­time de soi et de vivre une réussite. Pour Chelsom Gossen (1996), cette approche vise à fortifier le fautif et à le motiver à trouver des solutions qui peuvent l’aider à adopter les comportements qui permettront de mieux répondre à ses besoins.
  5. Assumer: Aider le jeune à rétablir les liens avec les personnes concernées par la crise. Par exemple, à l’école, cela consiste à rencontrer l’enseignant concerné pour ensuite réintégrer la classe.