Examen biologie 1 Flashcards

1
Q

DÉFINIR HOMÉOSTASIE.

A

État d’équilibre dynamique du milieu intérieur maintenu malgré des perturbations provenant des milieux extérieurs ou intérieurs. Les conditions physiologiques du milieu intérieur doivent être maintenues à l’intérieur des limites normales compatibles avec la survie des cellules. L’état d’équilibre est régulé par des mécanismes de régulation de l’homéostasie en 7 étapes (H7).

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2
Q

DÉFINIR LIQUIDE EXTRACELLULAIRE.

A

Liquide se situant à l’extérieur des cellules.

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3
Q

DÉFINIR LIQUIDE INTRA-CELLULAIRE.

A

Le liquide présent à l’intérieur de la cellule composé principalement de cytosol.

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4
Q

DÉFINIR LIQUIDE INTERSTITIEL.

A

Liquide entre les cellules des tissus.

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5
Q

LES ÉCHANGES DE NUTRIMENTS ET DE DÉCHETS SE PROPAGENT DE QUELLE FAÇON?

A

Entre le plasma et le liquide interstitiel et du liquide interstitiel au cytosol. *Jamais du plasma au cytosol directement.

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6
Q

DÉFINIR MILIEU INTÉRIEUR.

A

Comprend le liquide interstitiel et le plasma + ces liquides ont une composition chimique et des états physiques particuliers.

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7
Q

DÉFINIR CELLULES.

A

Unité de base de la vie qui constitue tout organisme.

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8
Q

DÉFINIR CAPILLAIRE SANGUIN.

A

Les capillaires sont de minuscules vaisseaux dont la paroi est extrêmement fine et qui forment un pont entre les artères (qui transportent le sang hors du cœur) et les veines (qui renvoient le sang vers le cœur).

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9
Q

DÉFINIR TISSUS.

A

Amas de cellules.

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10
Q

DÉFINIR LYMPHES

A

Liquide s’écoulant dans les vaisseaux lymphatiques qui recueille des déchets, des bactéries et des cellules endommagées.

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11
Q

DÉCRIRE LE FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS DE RÉGULATION.

A

-Les récepteurs sont des extrémités nerveuses ou des glandes qui détectent les changements de valeur du facteur contrôlé et transmettent une information sous la forme d’un potentiel d’action (nerveux).
-Le centre de régulation, nerveux ou endocrinien, analyse l’information reçu et la compare avec la valeur de référence du facteur contrôlé et transmet un signal (si nécessaire) sous la forme de potentiel d’action (influx nerveux) ou hormones.
-L’effecteur, étant un organe, un tissu ou une cellule, reçoit ce signal et augmente OU diminue son activité affectant la valeur du facteur contrôlé.

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12
Q

IDENTIFIER + EXPLIQUER LES 7 ÉTAPES DU PROCESSUS DE RÉGULATION HOMÉOSTATIQUE.

A
  1. Stimulus: Changement dans l’environnement interne ou externe qui modifie la valeur d’un facteur contrôlé.
  2. Déséquilibre: Augmentation ou diminution de la valeur d’un facteur contrôlé.
  3. Récepteur: Extrémité nerveuse ou glande qui détectent les changements de valeur du facteur contrôlé et qui le transmet par sous la forme d’influx nerveux.
  4. Centre de régulation: Analyse l’information et la compare avec la valeur de référence du facteur contrôlé + transmet signal (si nécessaire) par influx nerveux ou hormones.
  5. Effecteur: Un organe, un tissu ou une cellule qui augmente ou diminue son activité affectant l’état du facteur contrôlé.
  6. Réponse: Effet entraînant une modification de la valeur du facteur contrôlé.
  7. Rétroaction: La nouvelle valeur du facteur contrôlé fait à nouveau réagir les récepteurs. Un nouveau cycle recommence à moins qu’il y ait un retour à la normale. Certains processus s’arrêtent tandis que d’autres continuent.
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13
Q

COMPARER LES PROCESSUS DE RÉGULATION NERVEUX À CEUX DES PROCESSUS DE RÉGULATION HORMONALE (OU ENDOCRINIEN).

A

-Régulation nerveuse : les récepteurs sont distincts du centre de régulation ; entrée sous forme d’influx nerveux ; sortie (message) sous forme d’influx nerveux ou d’hormones ; processus rapide et de courte durée.

-Régulation endocrinienne : les récepteurs et le centre de régulation = même glande ou cellules encrines ; entrée ET sortie sous forme d’hormone ; processus lent et de longue durée.

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14
Q

COMPARER LES PROCESSUS DE RÉTRO-INHIBITION ET DE RÉTROACTIVATION.

A

-Rétro-inhibition : inverse les effets d’un stimulus sur la valeur du facteur contrôlé ; s’arrête lorsque la valeur du facteur contrôlé revient à la valeur de référence. (Si température extérieur hausse la température du sang, alors la sudation diminue la température du sang).

-Rétro activation : amplifie l’effet du stimulus sur la valeur du facteur contrôlé ; interrompu par un évènement extérieur. (La pression de la tête du bébé sur le col de l’utérus stimule des contractions augmentant la pression de la tête du bébé sur le col).

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15
Q

DÉFINIR LA THERMOGÉNÈSE ET LA THERMOLYSE + EXPLIQUER DIFFÉRENTS FACTEURS QUI AFFECTENT CEUX-CI.

A
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16
Q

IDENTIFIER ET EXPLIQUER LES 7 ÉTAPES D’UN PROCESSUS DE RÉGULATION HOMÉOSTATIQUE DANS LE CONTEXTE DE THERMORÉGULATION.

A
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17
Q

ILLUSTRER LES POINTS DE VUE ANATOMIQUE ET FONCTIONNELLE ET L’ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX EN SNC ET SNP.

A
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18
Q

ILLUSTRER LES POINTS DE VUE ANATOMIQUE ET FONCTIONNELLE ET L’ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX EN SNC.

A
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19
Q

ILLUSTRER LES POINTS DE VUE ANATOMIQUE ET FONCTIONNELLE ET L’ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX EN SNP.

A
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20
Q

IDENTIFIER LES STRUCTURES TYPIQUES D’UN NEURONE.

A
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21
Q

INDIQUER UNE FONCTION À CHACUNE DES STRUCTURES D’UN NEURONE.

A

-Dendrites : prolongement du corps cellulaire, structure réceptrice, détecte les stimulus.
-Corps cellulaire : contient noyau et beaucoup d’organites, synthèse d’importante protéine (entre-autres synthèse des neurotransmetteurs).
-Cône d’implantation : naissance des influx nerveux.
-Axone (ou fibre nerveuse) + terminaison axonale : propagation des influx nerveux.
-Nœud de la neurofibre : espace entre les neurolemmocytes.
-Bouton terminal (vésicule = enveloppe de phospholipides) : contient des vésicules synaptiques avec des neurotransmetteurs.

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22
Q

COMPARER LA STRUCTURE DES NEURONES UNIPOLAIRES, BIPOLAIRES ET MULTIPOLAIRES.

A
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23
Q

COMPARER LES FONCTIONS DES NEURONES SENSITIFS, DES INTERNEURONES ET DES NEURONES MOTEURS.

A
  1. Neurone sensitifs: détectent stimulus + envoient IN vers SNC.
  2. Interneurones: intègrent ou traite l’information sensorielle + déclenchent réponse motrice.
  3. Neurones moteurs: acheminent les IN du SNC vers les effecteurs.
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24
Q

COMPARER LA COMPOSITION ET LA FONCTION DE LA SUBSTANCE GRISE ET BLANCHE.

A

-Substance grise : contient de corps cellulaire de neurones, dendrite, axones amyélinisé, terminaison axonale et gangliocytes. + assure la fonction du centre nerveux : réception des messages, analyse complexe des informations, élaboration des réponses.

-Substance blanche : axone myélinisé de neurones. + propage influx nerveux. + très riche en lipides.

*Axone myélinisé : avec gaine de myéline.
*Axone amyélinisé : sans gaine de myéline.

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25
Q

DÉFINIR POTENTIEL DE MEMBRANE.

A

Différence de charge électrique entre les faces interne et externe de la membrane plasmique (semblable au voltage emmagasiné dans une pile).

26
Q

DÉFINIR POTENTIEL DE REPOS.

A

Le voltage de l’ensemble de la membrane plasmique quand les myocytes et les neurones sont au repos et qu’ils ne transmettent pas de potentiel d’action.

27
Q

DÉFINIR POTENTIEL GRADUÉ DÉPOLARISANT.

A

Faible déviation du potentiel de repos de la membrane en diminuant la polarisation de celle-ci (l’intérieur devient moins négatif). Par l’entrée d’ions Na+. On l’approche encore plus de zéro.

28
Q

DÉFINIR POTENTIEL GRADUÉ HYPERPOLARISANT.

A

Faible déviation du potentiel de repos de la membrane en augmentant la polarisation de celle-ci (l’intérieur devient plus négatif). Par la sortie d’ions K+. On l’éloigne encore plus de zéro.

29
Q

DÉFINIR POTENTIEL ACTION.

A

Succession rapide d’évènements qui se regroupent en deux grandes phases. Dépolarisation + repolarisation.

30
Q

DÉFINIR SEUIL EXCITATION.

A

-55 m/V

31
Q

DÉFINIR DÉPOLARISATION.

A

Entraîne l’ouverture de la vanne d’activation dans le canal à Na+ voltage-dépendant et provoque aussi la fermeture de la vanne d’inactivation.

32
Q

DÉFINIR REPOLARISATION.

A

Ouverture des canaux K+ voltage-dépendants. Fermeture des canaux Na+ voltage-dépendants.

33
Q

DÉFINIR HYPERPOLARISATION.

A

Le K+ continue de sortir par diffusion ; le potentiel de membrane devient plus négatif que le potentiel de repos ; les canaux voltage-dépendants à K+ se ferment ; l’activité des pompes Na+ et K+ ramène les concentrations initiales d’ions (gradient chimique).

34
Q

DÉFINIR PÉRIODE RÉFRACTAIRE.

A

Après la production d’un potentiel d’action, intervalle de temps qui s’écoule avant que la cellule excitable ne redevienne apte à engendrer un autre potentiel d’action.

35
Q

DÉFINIR LOI DU TOUT OU RIEN.

A

Le potentiel d’action est généré seulement si la dépolarisation générée par un potentiel gradué dépolarisant atteint ou dépasse le seuil d’excitation ; tous les potentiels d’action ont la même amplitude peu importe l’intensité du stimulus.

36
Q

DÉFINIR CONDUCTION CONTINUE.

A

Type de propagation des potentiels d’action qui se produit dans les axones amyélinisés.

37
Q

DÉFINIR CONDUCTION SALTATOIRE.

A

Le potentiel d’action semble sauter d’un nœud à un autre à mesure que chaque zone nodale se dépolarise jusqu’au seuil d’excitation. *Produit dans les neurones myélinisé.

38
Q

DÉFINIR STIMULUS.

A

Facteur quelconque dans l’environnement de la cellule qui peut changer le potentiel de repos de la membrane.

39
Q

DÉCRIRE LA DISTRIBUTION DES IONS ET LA POLARITÉ DE LA MEMBRANE D’UN NEURONE AU REPOS, D’UN NEURONE DÉPOLARISÉ ET D’UN NEURONE HYPERPOLARISÉ.

A

-Distribution des ions : les ions se déplacent selon leur gradient de concentration, le déplacement se fait aussi en fonction du gradient électrique des ions. Les ions positifs se dirigent vers les régions négatives et vice-versa. La diffusion sert à égaliser les différences de charge ou de concentration.

-Polarité de la membrane d’un neurone au repos : Liquide interstitiel est riche en ions sodiums et en ions chlorure. Cytosol riche en ion potassium. Face interne de la membrane possède charge totale négative et face externe possède charge totale positive. Potentiel autour de -70mV.

-Polarité de la membrane d’un neurone dépolarisé : Cytosol est plus riche en Na+ qu’avant, mais garde une concentration plus faible de Na+ qu’à l’extérieur. Face interne de la membrane possède charge totale positive et face externe de la membrane possède charge totale négative. Potentiel à plus de 30 mV au-dessus de la valeur de repos.

-Polarité de la membrane d’un neurone hyperpolarisé : extérieur de la membrane est encore plus riche en K+ ce qui rend la polarité encore plus négative (autour de -80mV).

40
Q

DÉCRIRE ET COMPARER LES DIFFÉRENTS TYPES DE CANAUX IONIQUES À FONCTIONNEMENT COMMANDÉ.

A
  1. Canaux à fonctions passives : s’ouvrent et se ferment aléatoirement.
    *Dès qu’il y a de la pression, il ouvre.
  2. Canaux à fonctionnement commandé : répondent à un stimulus.
    -Canaux à voltage dépendant : s’ouvre en réponse à une variation du potentiel de membrane.
    -Canaux ligands-dépendants : s’ouvre et se ferme en réponse à un stimulus chimique particulier.
    -Canaux mécanodépendants : s’ouvre ou se ferme en réponse à un stimulus mécanique.
41
Q

DÉCRIRE LA SÉQUENCE DES ÉVÉNEMENTS PERMETTANT LE DÉCLENCHEMENT D’UN POTENTIEL D’ACTION PUIS LE RETOUR AU REPOS DANS UN NEURONE EN TENANT COMPTE DES CONCEPTS SUIVANTS : STIMULUS, CANAUX IONIQUES, LIGAND-DÉPENDANTS, CANAUX IONIQUES VOLTAGE-DÉPENDANTS, MOUVEMENTS DES IONS NA+ ET K+, SEUIL D’EXCITATION, HYPERPOLARISATION, REPOLARISATION, DÉPOLARISATION, POTENTIEL GRADUÉ DÉPOLARISANT, SOMMATION, CÔNE D’IMPLANTATION.

A

ÉTAT DE REPOS.
-Tous les canaux ioniques Na+ et K+ voltage-dépendants sont fermés. Potentiel de repos = -70mV.

POTENTIEL GRADUÉ ET SEUIL EXCITATION.
-Changement du potentiel membranaire de repos au niveau des dendrites et du corps cellulaire du neurone provoqué par un stimulus ou par un potentiel gradué dépolarisant, entraînant l’ouverture des canaux ligand-dépendants et mécano-dépendants.
- Au niveau du cône d’implantation : sommation des potentiels gradués .

DÉPOLARISATION.
-Lorsque la dépolarisation atteint le seuil d’excitation au cône d’implantation, les canaux Na+ voltage-dépendants s’ouvrent.
-L’entrée massive des ions à Na+ accentue la dépolarisation de la membrane, ce qui provoque l’ouverture d’un plus grand nombre de canaux à Na+ voltage-dépendants. Le potentiel d’action se propage alors du cône d’implantation vers les terminaisons axonales.

REPOLARISATION.
-Ouverture des canaux K+ voltage-dépendants. Sortie de ces ions, ce qui déclenche la repolarisation.
-Fermeture des canaux Na+ voltage-dépendants.

HYPERPOLARISATION ET RETOUR AU REPOS.
-Le K+ continue à sortir par diffusion.
-Le potentiel de membrane devient plus négatif que le potentiel de repos.
-Les canaux voltage-dépendants à K+ se ferment.
-L’activité des pompes Na+/K+ ramène les concentrations initiales d’ions (gradient chimique).

42
Q

EXPLIQUER COMMENT LA VARIATION DE L’INTENSITÉ DU STIMULUS INFLUENCE LA FRÉQUENCE DES POTENTIELS D’ACTION DANS UN NEURONE.

A

-L’intensité du stimulus qui déclenche un potentiel gradué dépolarisant doit être grande pour atteindre le seuil d’excitation du neurone. Si ce seuil n’est pas atteint, il n’y a pas de potentiel d’action de produit.

-Dès que le seuil est atteint, l’amplitude du potentiel d’action est la même peu importe le stimulus.

-Plus l’intensité du stimulus augmente, plus la fréquence d’influx nerveux dans le neurone augmente.

43
Q

DÉFINIR, ILLUSTRER ET COMPARER: synapse électrique/synapse chimique ; PPSE/PPSI ; membrane pré-synaptique/membrane post synaptique.

A
44
Q

ANNOTER SUR UN SCHÉMA LES COMPOSANTES D’UNE SYNAPSE CHIMIQUE.

A
45
Q

DÉCRIRE LA SÉQUENCE DES ÉVÈNEMENTS CONDUISANT À LA CRÉATION D’UN PPSE ET D’UN PPSI.

A

-Le potentiel d’action arrive dans un bouton terminal d’un axone présynaptique.

-Ouverture des canaux à Ca2+ voltage-dépendants de la membrane du bouton terminal. Ils sont plus concentrés dans le liquide interstitiel donc les ions calcium pénètrent dans le bouton terminal par les canaux ouverts.

-L’augmentation de la concentration de Ca2+ à l’intérieur du bouton terminal fait office de signal qui déclenche l’exocytose de quelques vésicules synaptiques, lesquelles libèrent des molécules de neurotransmetteur dans la fente synaptique. Chaque vésicule synaptique contient plusieurs milliers de molécules de neurotransmetteurs.

-Les molécules de NT diffusent à travers la fente synaptique et se lient à des récepteurs du neurotransmetteur situés dans la membrane plasmique du neurone postsynaptique. Le récepteur fait partie d’un canal ligand dépendant, mais ça peut aussi être une protéine distincte dans la membrane.

-La liaison des molécules de neurotransmetteur entraîne l’ouverture des canaux ioniques, ce qui permet à certains ions de s’écouler à travers la membrane.

-Le voltage de la membrane change à mesure que les ions passent par les canaux ouverts. Ce changement du voltage de la membrane est un potentiel postsynaptique. Selon le type d’ions que les canaux laissent passer, le potentiel postsynaptique peut être une dépolarisation ou une hyperpolarisation de la membrane postsynaptique.

-S’il atteint le seuil d’excitation, le potentiel postsynaptique dépolarisant déclenche un potentiel d’action.

46
Q

EXPLIQUER COMMENT EST GÉNÉRÉ UN POTENTIEL D’ACTION DANS UN NEURONE POSTSYNAPTIQUE FAISANT SYNAPSE AVEC PLUSIEURS NEURONES PRÉSYNAPTIQUES PAR SOMMATION TEMPORELLE ET SPATIALE DES PPSE ET DES PPSI.

A

-Dans un neurone post synaptique faisant synapse avec plusieurs neurones présynaptiques, c’est la sommation des effets excitateurs (PPSE) et inhibiteurs (PPSI) des potentiels postsynaptiques qui détermine l’atteinte du seuil d’excitation (création du potentiel d’action).

-Sommation temporelle : lorsque la sommation résulte de l’accumulation d’un NT libéré rapidement et plus d’une fois par un seul bouton terminal présynaptique.

-Sommation spatiale : lorsque la sommation résulte de l’accumulation des NT libéré simultanément par plusieurs boutons terminaux présynaptique.

47
Q

DÉCRIRE TOUTES LES ÉTAPES ET LES EMPLACEMENTS DE NEURONES D’UNE PERCEPTION DE LA DOULEUR EN UTILISANT LES TRACTUS SPINOTHALAMIQUES LATÉRAUX

A

1- Neurone de premier ordre (N1) : Relie les récepteurs sensoriels somatiques du cou, du tronc ou d’un membre à la moelle épinière. Acheminent les PA des récepteurs jusqu’à la moelle épinière en passant par les nerfs spinaux. Corps cellulaire se trouve dans ganglions spinal. Terminaisons axonales font synapse avec neurone de deuxième ordre.

2-Neurone de deuxième ordre (N2) : Transmettent les PA de la moelle épinière jusqu’au thalamus. Corps cellulaire se trouve dans corne dorsale du même segment de moelle épinière que N1. Décussation. Axone de N2 traverse ligne médiane dans moelle épinière et monte jusqu’au tronc cérébral par le tractus spinothalamique latéral qui achemine les PA provenant des récepteurs sensoriels de la douleur et de la température. Axone de N2 termine dans noyau du thalamus, où il fait synapse avec N3.

3- Neurone de troisième ordre (N3) : Transporte les PA du thalamus jusqu’à l’aire somesthésique primaire du cortex cérébral du même côté. Axone de N3 s’étend jusque dans l’aire somesthésique primaire du cortex cérébral (même côté que noyau thalamique).

48
Q

ANNOTER SUR UN SCHÉMA LE TRAJET NERVEUX IMPLIQUÉ DANS UNE PERCEPTION DE LA DOULEUR.

A
49
Q

DÉFINIR CE QU’EST UNE DÉCUSSATION.

A

-Endroit où les axones d’une voie sensitive ou motrice se dirigent vers le côté opposé d’une structure du SNC.

50
Q

INDIQUER LE RÔLE DE CHACUNE DES STRUCTURES IMPLIQUÉES DANS LA PERCEPTION DE LA DOULEUR.

A

 Nocicepteur : récepteur sensoriel de la douleur qui fait naître un message nerveux lorsqu’il est stimulé.
 Tractus spinothalamiques latéraux : Achemine les potentiels d’actions provenant des récepteurs de la douleur vers le cortex cérébral.
 Thalamus : Principal relais des potentiels d’action provenant de neurones sensitifs qui sont acheminés au cortex cérébral depuis la moelle épinière et le tronc cérébral. À mesure que les potentiels d’action transmis atteignent le thalamus, nous pouvons distinguer grossièrement la sensation que nous sommes sur le point d’éprouver s’annonce agréable ou désagréable.
 Aire somesthésique primaire : Permet la perception de la douleur et détermine précisément l’origine de la sensation.
 Aire somesthésique d’association : reçoit les potentiels d’action de l’aire somesthésiques primaire, du thalamus et d’autres régions de l’encéphale. Cette aire associative permet la comparaison des sensations actuelles avec des sensations passées.

51
Q

INDIQUER LE RÔLE DE CHACUNE DES STRUCTURES IMPLIQUÉES DANS LA MOTRICITÉ SOMATIQUE VOLONTAIRE.

A

 Noyaux gris centraux: amorcer et arrêter les mouvements + supprime les mouvements indésirables + maintient un tonus musculaire.

 Cervelet : assure la régulation de la posture et la coordination des mouvements.

 Aire prémotrice : régit et mémorise les activités motrices complexes et séquentielles qui nécessitent un apprentissage.

 Aire motrice primaire : régit les contractions volontaires de muscles.

 Tractus corticospinaux latéraux : permet le mouvement volontaire des muscles.

 Muscles squelettiques : permet le mouvement.

52
Q

DÉCRIRE TOUTES LES ÉTAPES ET LES EMPLACEMENTS DE NEURONES D’UNE MOTRICITÉ SOMATIQUE VOLONTAIRE PASSANT PAR LES TRACTUS CORTICOSPINAUX LATÉRAUX.

A

 Neurone moteur supérieur : Achemine les potentiels d’action de l’aire motrice primaire du cortex cérébral jusqu’à la corne ventrale de la moelle épinière. Fait une décussation dans le bulbe rachidien. Est situé dans le tractus corticospinal latéral (matière blanche).

 Neurone moteur inférieur : Achemine les potentiels d’action de la corne ventrale de la moelle épinière jusqu’au muscle squelettique.

53
Q

ANNOTER SUR UN SCHÉMA LE TRAJET NERVEUX IMPLIQUÉS DANS UNE MOTRICITÉ SOMATIQUE VOLONTAIRE PASSANT PAR LE TRACTUS CORTICOSPINAUX LATÉRAUX.

A
54
Q

COMPARER LES SYSTÈMES NERVEUX AUTONOME ET SOMATIQUE.

A
55
Q

IDENTIFIER ET COMPARER LES STRUCTURES ET LES FONCTIONS DES SYSTÈMES NERVEUX AUTONOMES SYMPATHIQUE ET PARASYMPATHIQUE.

A
56
Q

ÉNUMÉRER PLUSIEURS ORGANES AYANT UNE DOUBLE INNERVATION.

A

Cœur, foie, estomac, intestin, pupilles, bronchioles, pancréas, poumons, vessie, utérus, organes génitaux.

57
Q

ÉNUMÉRER LES ORGANES AYANT UNE SIMPLE INNERVATION.

A

Glandes sudoripares, muscles lisses des vaisseaux sanguins, glande surrénale, tissus adipeux, rate, reins, médulla surrénale.

58
Q

DÉTERMINER L’EFFET DES SYSTÈMES NERVEUX AUTONOMES SYMPATHIQUES ET PARASYMPATHIQUE SUR LEURS ORGANES EFFECTEURS (coeur, foie, système digestif, bronchioles, muscles lisses, pupilles)

A
59
Q

DÉCRIRE ET EXPLIQUER LES ÉTAPES D’UN RÉFLEXE AUTONOME EN PRENANT L’EXEMPLE D’UNE VARIATION DU RYTHME CARDIAQUE À LA SUITE D’UNE VARIATION DE LA PRESSION ARTÉRIELLE.

A
  1. Stimulus : perte ou gain de volume sanguin.
  2. Diminution ou augmentation de la pression artérielle .
  3. Les barorécepteurs détectent les changements de pression artérielle et envoient des potentiels d’action par les neurones sensitifs jusqu’au centre cardiovasculaire dans le bulbe rachidien.
  4. Le centre cardiovasculaire (centre d’intégration) répond en produisant plus de potentiels d’action soit dans les neurones parasympathiques ou sympathiques.
  5. Si neurones sympathiques : transporté jusque dans la moelle épinière, les ganglions pré et post synaptiques font synapse, voyage dans le nerf cardiaque jusqu’à l’effecteur (nœud sinusal, nœud auriculoventriculaire et la majeure partie de la myocarde). Ces neurones libèrent de la Nodrénaline ce qui augmente la fréquence cardiaque en amplifiant l’activité du nœud sinusal.
  6. Si neurones parasympathiques : circule dans le nerf vague jusqu’au nœud sinusal. Ces neurones libèrent de l’acétylcholine ce qui diminue la fréquence cardiaque.
60
Q

EXPLIQUER L’INFLUENCE DES CENTRES NERVEUX SUPÉRIEURS SUR LES RÉFLEXES AUTONOMES EN PRENANT L’EXEMPLE D’UNE AUGMENTATION D’UNE VARIATION DU RYTHME CARDIAQUE EN SITUATION DE STRESS.

A

-L’accélération de la fréquence cardiaque lors d’une situation de stress est déclenchée grâce à des réseaux de neurones qui relient le cortex cérébral, l’hypothalamus et le centre cardiovasculaire du bulbe rachidien.
-Hypothalamus : régulation homéostasique (température sang, glycémie, pression osmotique sanguine…), régulation des fonctions du SNA, interventions dans comportements (agressivité, colère, plaisir sexuelle, faim, soif), régulation cycle circadien (sommeil).
-Bulbe rachidien (tronc cérébral): centre cardiovasculaire, centre de la rythmicité respiratoire, déglutition, vomissement, toux.
-Pont : respiration