Examen 3 Flashcards

1
Q

Quels sont les 4 rôles de l’infirmière en promotion de la santé?

A
  1. Faire un bilan de santé
  2. Vérifier l’intérêt de la personne à ce que certaines conditions ou maladies soient détectées précocement afin de diminuer leur impact sur la santé
  3. Soutenir la personne dans l’adoption ou le maintien de comportements favorables à la santé
  4. Soutenir la personne dans un processus d’autonomisation à l’égard de sa santé
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2
Q

Décrire les 3 rôles de l’infirmière en matière d’activité physique.

A
  1. Évaluer : recueillir des infos sur le niveau d’activité physique, évaluer le type d’activité (fréquence, intensité), vérifier la possibilité de changements
  2. Intervenir : échanger l’info (bienfaits), guider vers les services
  3. Assurer le suivi : maintien des saines habitudes en matière d’activité physique
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3
Q

Quels sont les rôles de l’infirmière dans la promotion de la santé, la prévention de la maladie et la prise en charge de la santé par rapport à l’activité physique?

A
  1. Connaître les cibles canadiennes en matière d’activité physique
  2. Connaître les moyens d’évaluation de la condition physique
  3. Proposer des interventions adaptées à la pratique de l’activité physique/assurer le suivi/guider vers les services
  4. Expliquer les bienfaits de l’activité physique sur la santé et la prévention des maladies
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4
Q

Vrai ou Faux. L’absence d’exercice mène directement à la sédentarité.

A

Vrai

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5
Q

Vrai ou Faux. La pratique d’un seul et même exercice mène à un niveau d’activité physique pour conditionner le corps, améliorer la santé et maintenir la forme.

A

Faux, c’est la combinaison d’exercices

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6
Q

Quels types d’activité l’immobilité peut affecter?

A
  1. AVD : activités reliés aux rôles sociaux.
  2. AVQ : activités accomplies pour satisfaire les besoins fondamentaux de la personne
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7
Q

La tolérance, perception et motivation du client à l’exercice est influencée par quels facteurs?

A

Tolérance : Physiologiques, Psychologiques, Développementaux
Perception et motivation : changements développementaux, aspects comportementaux, origines culturelles et soutien familial

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8
Q

De quoi dépend la pratique de l’exercice chez un client?

A

Tolérance
Perception
Motivation

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9
Q

Définir l’exercice

A

Ensemble des mouvements corporels produit par les muscles squelettiques et utilisant de l’énergie qui augmentent le rythme cardiaque et la respiration

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10
Q

Décrire les directives en matière d’activité physique pour les nourrissons (<1 an)

A

Physiquement actifs plusieurs fois par jour

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11
Q

Décrire les directives en matière d’activité physique pour les enfants de 1-4 ans.

A

Au moins 180 minutes d’activité physique par jour, peu importe l’intensité
Variétés d’activités dans divers environnements
Activités développant les habiletés motrices
Jeux interactifs

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12
Q

Décrire les directives en matière d’activité physique pour les jeunes de 5 à 17 ans.

A

Au moins 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée par jour
Activités d’intensité élevée au moins 3 jours par semaine
Activités renforçant les muscles et os au moins 3 jours par semaine

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13
Q

Nomme 2 activités de renforcement musculaire et 2 activités de renforcement des os qu’un jeune de 5 à 17 ans peut faire.

A

Muscle : escalade, pompes
Os : corde à sauté, sport à impact

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14
Q

Décrire les directives en matière d’activité physique pour les adultes de 18 à 64 ans et les 65 ans et plus.

A

Par semaine, au moins 150 minutes d’activité physique aérobie d’intensité modérée à élevée par séances d’au moins 10 minutes
Activités renforçant les muscles et les os au moins 2 jours par semaine

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15
Q

Nomme 2 activités de renforcement musculaire et 2 activités de renforcement des os qu’un jeune de 18 à 64 ans, et les 65 ans et plus peuvent faire.

A

Muscle : exercices de résistance, jardinage intense
Os : course, transport d’objets lourds

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16
Q

Décrire les différents niveaux d’activité et nommer 1 exercice par catégorie d’âge (enfant/jeune et adulte/ainé).

A
  1. Léger/faible : capacité de discuter, pas d’essoufflement, pas de sudation (AVD et AVQ)
    Enfant/jeune : marche
    Adulte/Ainé : tâches ménagères
  2. Modéré : respiration rapide, sudation légère, 5-6/10 de la capacité, discussion faible, augmentation du rythme cardiaque
    Enfant/jeune : vélo
    Adulte/ainé : marche rapide
  3. Élevé : prononcer quelques mots, essoufflement, sudation, 7-9/10 de la capacité, rythme cardiaque élevé, permet d’augmenter la force, la puissance, l’endurance et la masse musculaire
    Enfant/jeune : course
    Adulte/ainé : randonnées avec sac à dos lourds
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17
Q

Quel outil utilise-t-on pour mesurer subjectivement la perception de l’intensité de l’effort? À quels moment l’utilisé?

A

Échelle de Borg modifiée
Lors de la prise de médicament qui influence le rythme cardiaque ou lorsqu’on est pas en mesure de mesurer de façon adéquate le battement cardiaque

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18
Q

Vrai ou Faux. L’accumulation progressive de séances d’exercice de 10-15 min aurait le même effet qu’une séance prolongée au courant d’une même journée.

A

Vrai

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19
Q

Vrai ou Faux. Les effets des exercices réguliers ne sont pas cumulables.

A

Faux, cumulables

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20
Q

Quels sont les facteurs de la condition physique qu’on observe/mesure?

A

Inactivité
Type d’activité
Intensité des activités
Tolérance à l’effort
Intérêt et fréquence

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21
Q

Quels sont les outils utilisés pour observer/mesurer la condition physique?

A

Questionnaire Menez une vie plus active
Entretien
Collecte des données
Journal vierge

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22
Q

Quels sont les facteurs de la capacité fonctionnelle qu’on observe/mesure?

A

Niveau de mobilité
Statut fonctionnel : force, équilibre, coordination

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23
Q

Quels sont les outils utilisés pour observer/mesurer la capacité fonctionnelle?

A

BMAT : évaluation de la mobilité pour adapter au besoin des aides fonctionnelles pour la personne en fonction de sa force, équilibre et coordination
Collecte de donnée
SMAF

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24
Q

Décrire les différents niveaux du BMAT.

A

Niveau 1 : force du tronc, équilibre assis (tâches : assis et déstabilisation)
Niveau 2 : force des membres inférieurs, stabilité (étirer et pointer)
Niveau 3 : force des membres inférieurs pour la station debout (tâches : debout)
Niveau 4 : équilibre debout, marche (tâches : marche)

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25
Q

Quel type d’activité est bon pour l’amélioration de l’équilibre?

A

Exercices statiques et dynamiques en présence d’oscillations posturales et de stimuli de déstabilisation

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26
Q

Que travaille les activités de renforcement musculaire?

A

Force, contre résistance, endurance
Exercices qui augmentent la force, puissance, endurance et masse musculaire

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27
Q

Décrire les techniques actives des exercices de mobilisation.

A

But : lutter contre la perte musculaire en s’adaptant aux capacités motrices et fonctionnelles
1. Mobilisation active : diminuer l’amyotrophie et perte de force
2. Renforcement musculaire : maintenir l’activité musculaire
3. Équilibre : limiter les troubles orthostatiques et renforcer le tonus musculaire
4. Station debout : augmenter le tonus musculaire, proprioception, contrôle de l’équilibre
5. Transfert et marche : autonomiser

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28
Q

Décrire les techniques passives des exercices de mobilisation.

A

But : prévenir les complications liées à l’immobilité
1. Positionnement : améliorer le confort, prévention des complications ostéoarticulaires, musculaires et vasculaires
2. Mobilisation passive : réduire l’atrophie musculaire, contracture, raidissement articulaire et augmenter le volume sanguin
3. Verticalisation : facilite la mise en charge, prévenir les contractures musculaires, augmenter la force des membres inférieurs, améliorer l’état d’éveil et la capacité respiratoire

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29
Q

Nommer 2 bénéfices de l’exercice sur la santé générale des 0-4 ans.

A

Améliorer leur motricité
Améliorer leur condition physique
Avoir un coeur en santé

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30
Q

Nommer 2 bénéfices de l’exercice sur la santé générale des 5-17 ans.

A

Actifs pendant au moins 60 min/jour
Améliorer leur santé
Avoir un meilleur rendement à l’école
Améliorer leur condition physique
Devenir plus forts
Développer de nouvelles habiletés

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31
Q

Nommer 2 bénéfices de l’exercice sur la santé générale des 18-64 ans.

A

Actifs pendant au moins 150 min/sem
Réduit les risques de :
Décès prématuré
Maladies du coeur
AVC
HTA
Cancers
Diabète de type 2
Ostéoporose
Surpoids et obésité
Améliore la force

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32
Q

Nommer 2 bénéfices de l’exercice sur la santé générale des 65 ans et plus.

A

Actifs pendant au moins 150 min/sem
Réduit le risque de :
Maladies chroniques
Décès prématuré

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33
Q

Nommer 2 bénéfices psychosociaux de l’exercice des 0-4 ans.

A

Maintenir un poids corporel santé
Avoir du plaisir et se sentir bien
Développe de la confiance en soi
Améliorer leur capacité d’apprentissage et d’attention

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34
Q

Nommer 2 bénéfices psychosociaux de l’exercice des 5-17 ans.

A

Avoir du plaisir à jouer avec des amis
Se sentir plus heureux
Maintenir un poids corporel santé
Améliorer leur confiance en soi

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35
Q

Nommer 2 bénéfices psychosociaux de l’exercice des 18-64 ans

A

Améliore la forme physique et la santé mentale (moral et estime de soi)

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36
Q

Nommer 2 bénéfices psychosociaux de l’exercice des 65 ans et plus.

A

Conserver leur autonomie fonctionnelle
Conserver leur mobilité
Améliorer leur condition physique
Améliorer ou maintenir leur poids corporel
Maintenir leur santé osseuse
Maintenir leur santé mentale, se sentir mieux

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37
Q

Définir la mobilisation.

A

Marcher, être debout, assis sur une chaise, renforcer les muscles passivement et activement avec ou sans assistance

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38
Q

Nommer 2 bienfaits de la mobilisation chez le client hospitalisé dans tous les niveaux suivants : physique, psychologique, social, organisationnel.

A
  1. Physique : réduit les risques de délirium, la douleur, les risques d’infection urinaire, la fatigue et les pneumonies. Améliore la distance de marche et la fonction physique globale
  2. Psychologique : réduit la dépression, l’anxiété et les symptômes de détresse. Améliore le confort
  3. Social : améliore la qualité de vie et l’indépendance
  4. Organisationnel : réduit la mortalité et la durée de séjour
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39
Q

L’activité physique régulière joue un rôle efficace dans la prévention primaire et secondaire de quels problèmes de santé?

A

MCV
Obésité
HTA
Diabète sucré de type 2
Certains cancers
Ostéoporose, arthrite
Plusieurs troubles psychologiques

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40
Q

Décrire les 3 mécanismes d’action de l’activité physique dans l’amélioration de la santé

A
  1. Adaptations indirectes : modifient la composition corporelle (contrôle du poids, réduction de l’obésité)
  2. Adaptations directes : diminution TA au repos, amélioration des profils lipidiques et de la fonction endothéliale
  3. Adaptations particulières : augmentation de la distribution du glucose musculaire, fonction immunitaire et effets directs sur la tumeur cancéreuse
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41
Q

Vrai ou Faux. Il n’y a pas de lien entre l’inactivité et la mortalité prématuré.

A

Faux, il y a un lien

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42
Q

Vrai ou Faux. L’activité physique et l’exercice ne seraient pas de bons indicateurs de santé clés.

A

Faux, devraient constituer des indicateurs de santé clés et une norme en matière de soins médicaux

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43
Q

Décrire les objectifs de l’entretien motivationnel dans l’activité physique.

A
  1. Soutenir la personne dans un changement de comportement lié à la santé
  2. Explorer la motivation de la personne à changer sa pratique
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44
Q

Définir la douleur.

A

Expérience subjective sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle.

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45
Q

Vrai ou Faux. On ne peut se fier à l’expérience de douleur décrite par la personne qui la ressent.

A

Faux. L’expérience de douleur décrite par une personne devrait être acceptée comme tel et respectée

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46
Q

Quels sont les éléments qui influencent la perception de la douleur?

A

Facteurs biologiques, psychologiques et sociaux
Événement déclencheur
Expériences passées
Émotions

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47
Q

Décrire les 3 composantes de la douleur

A
  1. Perception de l’expérience de la douleur : composante nociceptive et sensori-discriminative, , composante physiologique (stimulation SNAS, SNAPS, douleur chronique) et comportementale et émotionnelle (varient selon les personnes)
  2. Évaluation de l’expérience de la douleur : composante cognitive (signification, attentes), composante émotionnelle (peur, anxiété, stress), composante mémorielle
  3. Réponse à l’expérience de la douleur : composante comportementale (réactions, actions verbales/non verbales/ mesurables)
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48
Q

Dans quels cas de douleur la stimulation sympathique est déclenchée?

A

Douleur de faible à moyenne intensité et douleur superficielle

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49
Q

Dans quels cas de douleur la stimulation parasympathique est déclenchée?

A

Douleur intense et douleur profonde

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50
Q

Comment évalue-t-on les 3 composantes de la douleur?

A

PQRSTU

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51
Q

Vrai ou Faux. La douleur est considérée comme une réaction physiologique à un dysfonctionnement organique. Si aucune source de douleur évidente n’est trouvée, les professionnels de la santé ne la prennent pas au sérieux.

A

Vrai, peuvent considérer que ces personnes aiment se plaindre ou qu’elles cherchent la sensation d’euphorie produite par certains analgésique opioïdes

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52
Q

Définir la dépendance physique.

A

Lorsque l’arrêt brusque provoque un syndrome de sevrage
N’entraine pas nécessairement une dépendance psychologique

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53
Q

Définir la tolérance.

A

Adaptation neurologique aux opioïdes qui nécessite d’augmenter la dose
Touche autant l’effet recherché que les effets secondaires

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54
Q

Définir la dépendance psychologique.

A

Accoutumance, usage inadéquat malgré un soulagement adéquat

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55
Q

Vrai ou Faux.
a) L’administration régulière d’analgésique mène à la pharmaco-dépendance.
b) La personne soignée fait autorité quant à la nature de sa douleur.
c) La douleur chronique est psychologique.
d) La quantité de lésions tissulaires d’une blessure n’indique pas précisément l’intensité de la douleur

A

a) Faux
b) vrai
c) faux
d) vrai

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56
Q

Décrire la douleur nociceptive.

A

Stimulation des nocicepteurs périphériques par pression, irritation et sensibilisation
Somatique : tissus cutanés, os, muscles, articulations -> relativement bien localisée et intensifiée par le mouvement, sensible à la pression
Viscérale : sensibilisation des nocicepteurs viscéraux ou distension des viscères -> habituellement mal circonscrite, constante, profonde et douleur irradiante

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57
Q

Décrire la douleur neuropathique.

A

Lésion ou dysfonctionnement des récepteurs ou de la transmission de l’influx nerveux -> brûlure, compression, irritation, difficile à soulager efficacement

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58
Q

Quel est le rôle de la douleur aigue?

A

Protection, alarme d’une lésion

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59
Q

Quel est le rôle de la douleur chronique?

A

Pas de rôle de protection
Provoque fatigue, épuisement physique et mental

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60
Q

Quels sont les 6 effets de la douleur non soulagée?

A
  1. Épuise le système immunitaire
  2. Perturbe le sommeil
  3. Entraine de l’anxiété, de la dépression et des troubles de l’humeur
  4. Affecte les activités et le fonctionnement quotidien (immobilité, isolement social)
  5. Entraine de la fatigue
  6. Peut engendrer une douleur chronique à moyen ou long terme
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61
Q

Compléter.
Selon la théorie de gestion des symptômes, la douleur est influencée par les caractéristiques de la ______, son _______ et sa _______ et/ou sa maladie.

A

personne
environnement
santé

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62
Q

Comment l’âge influe sur la douleur?

A

Chez l’enfant et l’ainé plus sensibles à la douleur
Effets de la douleur sur la personne peuvent également différer selon l’âge

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63
Q

Comment le sexe influe sur la douleur?

A

Femmes = plus grande variabilité et sensibilité à la douleur
Douleur chronique plus prévalente chez les femmes
Influence aussi l’expression de la douleur (mieux acceptée chez les petites filles)

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64
Q

Comment la génétique influe sur la douleur?

A

Rôle dans la sensibilité à la douleur et le seuil de tolérance à la douleur d’une personne
Pourrait aussi intervenir dans le développement de la douleur chronique

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65
Q

Comment la fonction neurologique influe sur la douleur?

A

Influe sur la transmission et la perception de la douleur

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66
Q

Comment la culture influe sur la douleur?

A

influe sur la façon dont les personnes font face à la douleur
Les divers groupes culturels donnent des significations différentes à la douleur et démontrent des attitudes différentes p/r à celle-ci
Influe sur l’expression de la douleur

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67
Q

Comment la signification de la douleur influe sur la douleur?

A

Influence la façon dont une personne s’adapte à la douleur
Impact du contexte de la douleur (accouchement vs cancer)
Lié à l’intensité de la douleur et son aspect désagréable

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68
Q

Comment le degré d’attention influe sur la douleur?

A

Peut agir sur sa perception de celle-ci
Une attention accrue à sa douleur intensifie cette dernière
Appréhension peut augmenter l’intensité ressentie

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69
Q

Comment l’anxiété influe sur la douleur?

A

Augmente souvent la perception de la douleur
Les anxiolytiques ne remplacent pas les analgésiques

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70
Q

Comment la fatigue influe sur la douleur?

A

Augmente la perception de la douleur
La sensation d’épuisement intensifie la douleur et diminue la capacité d’adaptation de la personne qui souffre

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71
Q

Comment les expériences antérieures influent sur la douleur?

A

Une personne qui a connu des épisodes fréquents de douleur non soulagée, l’anxiété ou la peur peuvent se manifester lorsqu’elle éprouve de la douleur
Une personne qui a connu plusieurs épisodes de soulagement efficace de la douleur aura plus de facilité à gérer une nouvelle manifestation de celle-ci
Une personne expérimentant pour la 1er fois une certaine douleur peut faire preuve d’une capacité d’adaptation réduite

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72
Q

Quels sont les signes objectifs (non spécifiques) pour évaluer la douleur?

A

SV, examen clinique de la zone douloureuse, indicateurs comportementaux

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73
Q

Avec quels outils procéder à l’évaluation subjective de la douleur?

A

PQRSTU -> évaluation du symptôme
AMPLE -> facteurs, environnement, caractéristiques personnelles, résultats

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74
Q

Quelles sont les sources d’erreurs dans l’évaluation de la douleur?

A

Attitudes, croyances, mythes, préjugés, questions vagues et inappropriées

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75
Q

Décrire la hiérarchie des données à prioriser.

A
  1. Propos du patient lui-même
  2. Condition pathologique ou procédures qui occasionnent habituellement de la douleur
  3. Comportements
  4. Propos de la famille
  5. Mesures physiologiques (SV)
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76
Q

Décrire les approches cognitivo-comportementales pour gérer la douleur.

A

Changer les perceptions, modifier les comportements et lui donner l’impression qu’elle maitrise sa douleur
1. Relaxation : réponse relaxante naturelle du corps -> améliore la maitrise de soi et sensation de soulagement
2. Méditation : pratique mentale portant son attention sur sa pensée, émotions, corps, etc. -> réduit la perception et améliore les symptômes anxieux et dépressifs
3. Imagerie mentale : représentation mentale d’une image -> distraction de la douleur, détente par la sensation de relaxation
4. Distraction : incitation à ignorer sa douleur en portant son attention vers un but précis -> inhibition des stimuli douloureux, libération d’endorphines, augmentation de la tolérance
5. Musique : entrainement à un état de conscience altéré par les soins, silence, espace et temps -> diminue la douleur physique, stress et anxiété, distraction, réponse de détente

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77
Q

Décrire les approches physiques pour gérer la douleur.

A

procurer confort, diminuer craintes
1. Digitopuncture : ouverture des canaux d’énergie congestionnés -> état plus sain, soulagement de l’inconfort
2. Stimulation cutanée : libération des endorphines bloquant la transmission des stimuli -> réduit la douleur par augmentation de la modulation, soulage la douleur musculosquelettique, gestion de la douleur postopératoire
3. Activité physique : aérobie, musculation, étirements, exercices aquatiques -> réduit la douleur, améliore le bien-être et la capacité fonctionnelle, libère des endorphines

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78
Q

Décrire les effets de l’application de glace.

A

Pour les douleurs musculosquelettiques en phase aigue (inflammatoire)
Diminue la force de la réaction inflammatoire
Diminue les spasmes
Soulage la douleur

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79
Q

Décrire la méthode d’application de glace.

A

Meilleur choix = sac de glace concassée recouvert d’une serviette -> appliqué sur la région douloureuse 10-15 min aux 2h
Initialement = sensation de froid intense -> brûlure + picotements + légère douleur -> anesthésie temporaire de la région

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80
Q

Quels sont les contre-indications à l’application de glace?

A

Urticaire au froid
Problèmes circulatoires, diabète, hypertension sévère, maladie de Raynaud

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81
Q

Décrire les effets de l’application de chaleur.

A

Pour les douleurs musculosquelettiques en phase subaigue, ou réadaptation ou chronique
Regagner le max de mouvement, active la guérison et soulage la douleur (effets sur nocicepteurs et circulation sanguine)

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82
Q

Décrire la méthode d’application de chaleur.

A

Bain chaud ou douche, couverture électrique, sac magique, coussin électrique, etc. -> recouvrir d’une serviette -> appliquer sur la région pendant 20 min

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83
Q

Quelles sont les contre-indications de l’application de chaleur.

A

Saignements actifs, plaies, infection, maladie de peau, problèmes circulatoires et cancer

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84
Q

Quels sont les avantages des analgésiques?

A
  1. Action rapide
  2. Soulagement prolongé
  3. Efficacité pour tous les groupes d’âge
  4. Utilisation par voie orale ou parentérale
  5. Absence d’effets indésirables graves
  6. Absence de dépendance
  7. Coût peu élevé
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85
Q

Vrai ou Faux. À cause de la crise des opioïdes, il est normal et nécessaire de restreindre l’accès aux opioïdes analgésiques malgré la souffrance des personnes.

A

Faux, les personnes qui souffrent ont droit à une prise en charge adéquate de la douleur

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86
Q

Vrai ou Faux. Pour réduire les effets indésirables des opioïdes, la personne doit prendre la plus faible dose d’opioïde nécessaire au soulagement de la douleur

A

Vrai

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87
Q

Quels sont les 4 principes des soins infirmiers concernant l’administration des analgésiques opioïdes?

A
  1. Connaitre les réactions antérieures de la personne aux analgésiques
  2. Choisir l’analgésique approprié lorsque plus d’un médicament est prescrit
  3. Évaluer le moment opportun pour l’administration des médicaments et l’intervalle approprié
  4. Connaitre la posologie exacte
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88
Q

Quels systèmes sont affectés par les effets indésirables des opioïdes?

A
  1. Toxicité pour le SNC (troubles de mémoire, somnolence, sédation, confusion, dépression, étourdissement)
  2. Oculaire (constriction pupillaire)
  3. Respiratoires (bradypnée, hypoventilation)
  4. Cardiaques (hypotension, bradycardie, oedème périphérique)
  5. Gastro-intestinaux (constipation, nausées, vomissements, retard vidange gastrique)
  6. Génito-urinaires (rétention urinaire)
  7. Endocriniens (dysfonctionnement hormonal et sexuel, hypoglycémie)
  8. Cutanés (prurit)
  9. Immunologiques (déficience immunitaire)
  10. Musculosquelettiques (rigidité et contractions musculaires, ostéoporose)
  11. Grossesse et allaitement (à éviter)
  12. Tolérance (doses accrues nécessaires avec le temps pour obtenir une analgésie)
  13. Syndrome de sevrage (rhinite, frissons, dilatation pupillaire, diarrhée)
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89
Q

Comment prévenir la constipation causée par l’administration d’opioïdes?

A

Persiste jusqu’à la fin du traitement
Ajout d’un émollient et/ou d’un laxatif léger
Alimentation fibreuse

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90
Q

Comment prévenir la nausée et les vomissements causés par l’administration d’opioïdes?

A

Souvent transitoire
Soulager PRN avec antiémétiques

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91
Q

Comment prévenir la somnolence causée par l’administration d’opioïdes?

A

Transitoire en début de traitement et lors de changements de dose
Informer la personne et ses proches du changement de l’état mental

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92
Q

Comment prévenir la bouche sèche causée par l’administration d’opioïdes?

A

Effet anticholinergique qui persiste tout au long du traitement
Importance des soins de bouche appropriés

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93
Q

Comment prévenir la rétention urinaire causée par l’administration d’opioïdes?

A

Effet anticholinergique peu fréquent et transitoire
Surveillance importante surtout en début de traitement

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94
Q

Nommer 4 facteurs de risque à la dépression respiratoire causée par l’utilisation des opioïdes.

A
  1. <6 mois d’âge et > 70 ans
  2. Personne ayant subi un traumatisme cranien
  3. Personne souffrant d’obésité
  4. Personne qui prend d’autres médicaments dépresseurs du SNC
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95
Q

Décrire la progression de la dépression du SNC causée par les opioïdes.

A
  1. Atteinte de l’état de conscience : augmentation du degré de sédation
  2. Atteinte de l’état respiratoire : diminution de la fréquence, du rythme ou de l’amplitude respiratoire
  3. Atteinte grave de l’état respiratoire : diminution de la saturation
  4. Atteinte systémique résultant notamment d’un apport insuffisant en O2 et d’une accumulation de CO2 : altération du pouls et de la TA
  5. Arrêt cardiorespiratoire imminent
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96
Q

Quels sont les paramètres à évaluer lors de l’administration d’opioïdes?

A
  1. Intensité de la douleur selon une échelle reconnue
  2. Degré de sédation : meilleur indicateur, échelle reconnue ->
    S : sommeil normal, éveil facile
    1 : éveillé et alerte
    2 : parfois somnolent, éveil facile
    3 : somnolent, s’éveille mais s’endort durant la conversation
  3. endormi profondément, s’éveille difficilement ou pas du tout à la stimulation
  4. État respiratoire : fréquence, rythme, amplitude, ronflements, SaO2
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97
Q

Quand évalue-t-on les paramètres d’évaluation de l’administration d’opioïdes?

A

Pendant les 24 premières heures :
1. Au moment d’administrer chaque dose d’opiacé
2. Au pic d’action de l’opiacé administré (voie d’administration influe directement le pic)
3. Intervalles 1-2h pour toute la durée d’action
Ajuster fréquence des évaluation selon l’état de santé du client

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98
Q

Quels sont les signes de dépression respiratoire?

A
  1. Score de sédation égal ou supérieur à 3
  2. Périodes d’apnée, présence de forts ronflements
  3. Bradypnée
  4. SpO2 à 92% ou moins
  5. TA et pouls (signes tardifs)
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99
Q

Quelles sont les interventions recommandées selon les niveaux de sédation lors de la dépression respiratoire causée par les opioïdes?

A

S, 1, 2 : continuer l’administration des opioïdes
3 et 4 : aviser le médecin, maintenir la surveillance constante de l’état respiratoire aussi longtemps que le niveau de sédation est à 3, monter la tête de lit à 30° ou plus, inciter à prendre de grandes respiratoires chaque 15 min, O2 PRN, naloxone

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100
Q

Comment l’infirmière exerce son rôle dans la promotion de la santé, la prévention de la maladie et la prise en charge de la santé p/r aux troubles musculosquelettiques?

A
  1. Évaluer les limitations fonctionnelles en lien avec les problèmes musculosquelettiques
  2. Comprendre et expliquer le rôle de l’exercice et de l’AP dans la gestion de la douleur liée aux problèmes musculosquelettiques afin de mieux intervenir
  3. Prévenir les troubles musculosquelettiques chez les soignants et les usagers
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101
Q

Quelles sont les 4 recommandations en matière d’AP chez un adulte d’âge moyen?

A
  1. 30 min ou plus par jour, 4-5x par semaine au minimum
  2. Activité pas nécessairement en continue, bienfaits peuvent être obtenus grâce à l’accumulation d’au moins 10 minutes par séance au cour de la journée
  3. Tout type d’activité peut s’ajouter au total quotidien
  4. Les activités peu intenses doivent être faites plus souvent, sur de plus longues périodes
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102
Q

Quels sont les bienfaits de l’exercice sur la prévention primaire et secondaire des coronaropathies?

A

L’augmentation de l’AP réduit le taux de mortalité et de morbidité et améliore la qualité de vie, la fonction ventriculaire gauche, la capacité fonctionnelle et le bien-être psychologique

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103
Q

Quels sont les bienfaits de l’exercice sur la prévention primaire et secondaire de l’HTA?

A

Réduit les problèmes de PA systolique et diastolique

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104
Q

Quels sont les bienfaits de l’exercice sur la prévention primaire et secondaire de MPOC?

A

La réadaptation pulmonaire permet de créer un milieu sûr dans lequel les infirmières surveillent les progrès de la personne et peuvent l’encourager à augmenter son niveau d’activité et d’exercice

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105
Q

Quels sont les bienfaits de l’exercice sur la prévention primaire et secondaire du diabète?

A

Améliore la condition cardiovasculaire et le bien-être psychologique

106
Q

Décrire les 4 facteurs influant sur la tolérance à l’AP.

A
  1. Psychologiques : anomalies du squelette, altérations musculaires, maladies endocriniennes, hypoxémie, diminution de la fonction cardiaque, diminution de l’endurance, altération de la stabilité physique, douleur, perturbation du sommeil, etc.
  2. Émotionnels : anxiété, dépression, dépendance chimique, motivation
  3. Développementaux : âge, sexe
  4. Grossesse : croissance et développement du système musculosquelettique
107
Q

Décrire l’exercice isotonique et ses avantages.

A

Changement de la longueur du muscle et contraction de la musculature
Améliore la circulation et le fonctionnement respiratoires
Prévient l’ostéoporose
Augmente le tonus, masse et force musculaires

108
Q

Décrire l’exercice isométrique et ses avantages

A

Présence d’une tension musculaire sans mouvement
S’adapte bien à la personne immobilisée au lit
Est bénéfique pour la personne incapable de tolérance les exercices isotoniques
Augmente le poids, tonus et force musculaire

109
Q

Décrire l’exercice isométrique contre résistance et ses avantages.

A

Contraction du muscle tout en poussant contre un objet fixe ou en résistant au mouvement d’un objet
Augmente le degré de résistance et durée de contraction musculaire
Améliore la force et l’endurance du muscle
Aide à promouvoir la force musculaire
Donne suffisamment de tension aux os pour promouvoir l’activité ostéoblastique

110
Q

Quels sont les bienfaits de l’AP sur le système cardiovasculaire?

A
  1. Augmentation du débit cardiaque
  2. Amélioration de la contraction du myocarde, renforçant le muscle cardiaque
  3. Diminution de la FC au repos
  4. Amélioration du retour veineux
111
Q

Quels sont les avantages de l’AP sur le système respiratoire?

A
  1. Amélioration de la fréquence et amplitude respiratoires, retour plus rapide à la normale au repos
  2. Amélioration de la ventilation alvéolaire
  3. Respiration plus facile
  4. Renforcement du diaphragme
112
Q

Quels sont les avantages de l’AP sur le système musculosquelettique?

A
  1. Amélioration du tonus musculaire, de la mobilité articulaire, de la tolérance musculaire à l’exercice physique
  2. Augmentation de la masse musculaire
  3. Réduction de la perte osseuse
113
Q

Quels sont les bienfaits de l’AP sur la tolérance à l’activité?

A
  1. Amélioration de la tolérance
  2. Diminution de la fatigue
114
Q

Quels sont les bienfaits de l’AP sur le métabolisme?

A
  1. Amélioration du métabolisme basal
  2. Utilisation du glucose et des acides gras
  3. Augmentation du métabolisme des triglycérides
  4. Amélioration de la motilité gastrique
  5. Augmentation de la production de chaleur
115
Q

Quels sont les bienfaits de l’AP sur les facteurs psychosociaux?

A
  1. Amélioration de la tolérance au stress
  2. Sensation de bien-être
116
Q

Quel est le bienfait de l’AP sur le système immunitaire?

A

Diminution de certaines maladies

117
Q

Quels facteurs sont évalués pour la condition de la santé?

A
  1. IMC : indicateur du risque de la santé le plus étudié et utilisé (3 différentes classes d’obésité)
  2. Tour de taille : indicateur de risque pour la santé associé à un excès de graisse abdominale
    Lien entre IMC et tour de taille -> évaluation du risque de maladies subséquentes
118
Q

Quels facteurs sont évalués pour la condition physique ou le niveau de mobilité?

A

Pour une personne active : questionnaire Menez une vie plus active
Pour une personne à mobilité restreinte : BMAT ->
Niveau 1 : évaluation, force du tronc, équilibre assis
Niveau 2 : évaluation, force des membres inférieurs, stabilité
Niveau 3 : évaluation, force des membres inférieurs pour la station debout
Niveau 4 : évaluation, équilibre debout, marche

119
Q

Quelles sont les interventions recommandées en présence de troubles musculosquelettiques aigus?

A
  1. Faire une évaluation de la condition physique et de santé
  2. Faire l’éducation au patient
  3. Proposer un retour aux activités habituelles
  4. Rassurer le patient qu’un retour à la normale est possible
  5. Éviter le repos au lit en restant dans la même position
  6. Usage de médicaments
  7. Recommander des exercices de renforcement et/ou une AP adaptée
120
Q

Quels sont les éléments importants à aborder lors de l’éducation du patient ayant des troubles musculosquelettiques aigus?

A
  1. Posture : éviter une posture exagérée comme une flexion ou extension trop prolongée
  2. Prévenir les lombalgies provoquées par une inclinaison vers l’avant
  3. Dormir sur le coté avec genoux et hanches fléchis
  4. Dormir sur le dos avec un oreiller sous les genoux/hanches
  5. Effectuer régulièrement 15 min d’exercices lentement avec des mouvements fluides
  6. Transporter les objets légers près du corps
  7. Maintenir un poids santé (gras intra-abdominale -> muscles du dos compensent)
  8. Procéder à l’application locale de froid et de chaleur
  9. Utiliser un coussin de soutien lombaire pour s’assoir
121
Q

Quelles sont les interventions recommandées pour les troubles musculosquelettiques chroniques?

A
  1. Usage de médicaments
  2. Thérapie par exercice
  3. Interventions psychologiques (thérapie comportementale)
122
Q

Nommer les exercices destinés à renforcer le dos (intervention lombalgies)

A
  1. Levée des genoux vers la poitrine
  2. Levée de jambe simple
  3. Levée de jambe double
  4. Bascule du bassin
  5. Demi-redressement assis
  6. Levée sur les coudes
  7. Bascule des hanches
  8. Flexion avant
123
Q

Nommer les exercices isométriques recommandés pour les douleurs aigues ou immobiliser au lit.

A
  1. Muscles fessiers -> améliore l’équilibre assis
  2. Muscles abdominaux -> améliore la stabilité du tronc
124
Q

Nommer les activités recommandées pour les lombalgies.

A
  1. Natation
  2. Marche
  3. Vélo
  4. Yoga
  5. Sports d’équipe
125
Q

Quels sont les facteurs à tenir en compte lors du dosage des activités pour les lombalgies?

A
  1. Dose-réponse : 1-2.5h/sem -> diminue le risque de douleur et maintient le niveau de condition physique ou l’améliore
  2. Intensité : faible à modérée
  3. Attention particulière : phase aigue, irritation des nerfs ou sciatique et éviter de rester au lit
126
Q

Comment motiver-favoriser-inciter la pratique d’activité ou d’exercices?

A

Entretien motivationnel, tenue du journal de bord, référer à un professionnel

127
Q

Quels sont les facteurs de risque des lombalgies?

A
  1. Charge de travail physique intense
  2. Exposition à des positions non sécuritaires
  3. Travail de manutention
  4. Tabagisme
  5. Obésité
  6. Stress
  7. Mauvaise condition physique
  8. Positions prolongées de mauvaise posture
128
Q

Vrai ou Faux. Une mesure préventive des lombalgies pour les 18-64 ans est l’AP à intensité élevée.

A

Faux. Faible à modérée

129
Q

Quelles sont les mesures préventives des lombalgies?

A
  1. Renforcer les muscles stabilisateurs du tronc (dorsaux et abdominaux)
  2. Augmenter la force et l’endurance
  3. Augmenter la flexibilité
  4. Variation de la dose (fréquence et intensité) selon condition physique et facteurs motivationnels
130
Q

Comment la posture et l’alignement corporel préviennent les lombalgies?

A
  1. Réduit les tensions sur les structures musculosquelettiques
  2. Contribuer à l’équilibre
  3. Maintenir le tonus musculaire
  4. Postures sécuritaires : équilibre, resserrer les muscles abdominaux, réduire charge, bonne prise, limiter les mouvements avec lordoses exagérées, etc.
131
Q

Quels sont les effets de l’exercice sur la douleur aigue?

A

Éviter une détérioration de la condition physique pouvant mener à la sédentarité ou à l’immobilité

132
Q

Quels sont les effets de l’exercice sur la lombalgie?

A
  1. Réduction des symptômes de la lombalgie
  2. Réduction des symptômes de douleur et améliore la réalisation des AVQ
133
Q

Pourquoi peut-on dire que l’exercice peut être considéré comme un médicament?

A

Agit comme un médicament
1. Diminution de la perception de l’intensité de la douleur
2. Diminution de la douleur chronique
3. Agit en prévention en cas de douleur chronique
4. Améliore le bien-être subjectif

134
Q

Quels sont les mécanismes d’action de l’AP sur la douleur chronique lombaire?

A
  1. Étirement permet de réduire les contractures et les spasmes musculaires
  2. Amélioration de la condition physique
  3. Diminution de la crainte de douleur lors de AVQ/AVD
  4. Libération d’endorphines
  5. Interaction sociale
  6. Réduction de la peur d’évitement
  7. Réduction de l’anxiété
135
Q

Décrire l’effet hypoalgésique de l’exercice.

A

Chez le sujet sain, réduction de la perception de la douleur selon le type d’exercice
Chez le sujet avec douleur chronique, l’effet est variable selon la condition et l’intensité de l’exercice (B-endorphines associés aux changements de la sensibilité à la douleur)

136
Q

À partir de combien de temps il est possible de constater les effets de l’exercice?

A

4 semaines minimum

137
Q

Décrire les effets de la douleur sur l’AP.

A

Comportements sédentaires
Perte de force
Réduction d’amplitude articulaire
Limitations physiques

138
Q

Vrai ou Faux. L’activité physique est généralement sécuritaire, doit être expliquée et réalisée de façon progressive.

A

Vrai
Intensité faible -> adhérence au programme -> augmentation du volume (intensité modérée) -> augmentation qualité de vie et AVQ/AVD

139
Q

Pourquoi la marche est l’exercice à privilégier pour la douleur chronique musculosquelettique?

A

Intensité légère à modéré, effets moyens sur la réduction de la douleur, effets auto-rapportés sur la fonction physique

140
Q

Vrai ou Faux. Les ainés ont une senteur forte et désagréable.

A

Faux, en général -> mauvaise odeur chez les jeunes et bonne odeur chez les personnes âgées

141
Q

Quels sont les 3 facteurs expliquant le vieillissement de la population?

A
  1. Augmentation de l’espérance de vie
  2. Diminution du taux de la natalité
  3. Diminution du taux de la mortalité infantile
142
Q

Vrai ou Faux. Avec le temps, la proportion de personnes âgées dans le monde diminuera.

A

Faux, augmentera

143
Q

Pourquoi considère-t-on que 65 ans est l’âge de la transition de la vieillesse?

A

Parce que c’est à cet âge que le gouvernement fédéral à instaurer un régime de pension de retraite

144
Q

Pourquoi considère-t-on que les ainés forment un groupe fortement hétérogène?

A

Parce qu’ils se divisent selon leur âge qui apporte des troubles de santé différents
65-74 ans = jeunes vieux -> encore autonome
75-84 ans = vieux vieux -> commencent à souffrir de maladies chroniques, perte d’autonomie
85 ans et plus = très vieux -> soins pour mener à bien leur AVQ nécessaires

145
Q

Qu’est-ce que l’hétérogénéité des ainés implique face aux soins prodigués?

A

Soins différents et variés et adaptation des systèmes de soutien

146
Q

Définir vieillissement normal.

A

Modifications normales et universelles à survenir lors de l’avancement en âge, peu importe la génétique, l’environnement et les habitudes de vie

147
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de l’état mental?
1. Trouble du sommeil avec impact fonctionnel
2. Maintien des traits de personnalité
3. Psychose
4. Humeur dépressive avec impact fonctionnel
5. Anxiété avec impact fonctionnel
6. Signes d’adaptation liés aux défis posés par le vieillissement qui peuvent entrainer passagèrement des problèmes de sommeil, inquiétude, stress, etc.
7. Idées suicidaires
8. Maintien des habiletés sociales
9. Délirium

A
  1. ÉP
  2. VN
  3. ÉP
  4. ÉP
  5. ÉP
  6. VN
  7. ÉP
  8. VN
  9. ÉP
148
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de l’état cognitif?
1. Diminution de la mémoire de travail, épisodique, prospective, capacité d’attention soutenue, d’attention divisée, capacité de concentration, capacité d’abstraction, vitesse de traitement de l’info
2. Difficulté à sélectionner les infos pertinentes d’un texte dense
3. Désorientation dans le temps et l’espace
4. Difficulté à faire des tâches
5. Changement de personnalité
6. Difficulté à exprimer sa pensée
7. Changements cognitifs empêchant la personne de fonctionner normalement
8. Difficulté à nommer les choses
9. Difficulté à résoudre un nouveau problème complexe

A
  1. VN
  2. VN
  3. ÉP
  4. ÉP
  5. ÉP
  6. ÉP
  7. ÉP
  8. ÉP
  9. VN
149
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de l’état neurologique?
a) diminution de la sensation au toucher léger et de l’appréciation thermique
b) céphalée
c) crampe ou engourdissement unilatéral
d) perte d’un champ visuel
e) changement dans la démarche
f) ralentissement du temps de réaction
g) réflexes asymétriques
h) chutes
i) diminution de la coordination des groupes musculaires
j) diminution de la rapidité à intégrer l’info sensorielle et à la transformer en une réponse motrice
k) dysphagie, dysarthrie
l) élévation du seuil de la perception de la douleur et diminution de sa tolérance

A

a) VN
b) ÉP
c) ÉP
d) ÉP
e) VN
f) VN
g) ÉP
h) ÉP
i) VN
j) VN
k) ÉP
l) VN

150
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) du sommeil?
a) temps d’endormissement de plus de 30 min
b) allongement de la période d’endormissement
c) augmentation de la fréquence et de la durée des réveils nocturnes
d) réveils très fréquents durant la nuit de plus de 20min chaque
e) apnée du sommeil
f) Sieste nécessaire durant la journée
g) Morcellement du sommeil
h) Éveil matinal
i) Somnolence diurne
j) insomnie
k) augmentation du temps passé au lit

A

a) ÉP
b) VN
c) VN
d) ÉP
e) ÉP
f) VN
g) VN
h) VN
i) ÉP
j) ÉP
k) VN

151
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de la vision?
a) diminution de la vision nocturne
b) halos lumineux
c) perte d’acuité visuelle affectant l’autonomie fonctionnelle
d) diminution du diamètre de la pupille
e) diminution des champs de vision
f) ralentissement du réflexe pupillaire
g) assèchement des yeux
h) augmentation de la sensibilité à l’éblouissement
i) abaissement des paupières
j) vision brouillée ou dédoublée

A

a) VN
b) ÉP
c) ÉP
d) VN
e) VN
f) VN
g) VN
h) VN
i) VN
j) ÉP

152
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de l’audition?
a) diminution de l’acuité auditive
b) diminution de la perception des sons aigus
c) diminution de la capacité sensorielle à déterminer l’orientation du corps dans l’espace
d) difficulté à comprendre une conversation dans un milieu bruyant
e) Difficulté à déterminer la provenance spatiale des sons
f) perte d’acuité auditive avec impact sur conversation individuelle
g) surdité
h) acouphènes
i) bouchons de cérumen
j) étourdissements/vertiges
k) assèchement du cérumen

A

a) VN
b) VN
c) VN
d) VN
e) VN
f) ÉP
g) ÉP
h) ÉP
i) ÉP
j) ÉP
k) VN

153
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) du coeur?
a) élévation maximale de 5 mmHg de PAS
b) perte d’efficacité en situation de demande accrue
c) Essoufflement
d) Douleur rétrosternale
e) Arythmie symptomatique
f) Ralentissement de FC au repos et moins grande accélération à l’effort
g) HTA
h) souffles cardiaques
i) présence d’irrégularités passagères du rythme cardiaque

A

a) VN
b) VN
c) ÉP
d) ÉP
e) ÉP
f) VN
g) ÉP
h) ÉP
i) VN

154
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) des poumons?
a) diminution des capacités inspiratoire et expiratoire maximales
b) perte de tolérance à l’effort physique intense
c) dyspnée
d) perte de tolérances aux conditions respiratoires difficiles
e) toux persistante
f) respiration sifflante
g) sécrétions jaunâtre, crachats de sang
h) essoufflement lors AVQ/AVD
i) perte d’efficacité de la toux
j) susceptibilité accrue aux infections

A

a) VN
b) VN
c) ÉP
d) VN
e) ÉP
f) ÉP
g) ÉP
h) ÉP
i) VN
j) VN

155
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de la bouche?
a) hyposalivation
b) gingivite
c) reflux gastrique
d) susceptibilité aux caries
e) diminution de la capacité à ressentir la soif
f) diminution de la perception des saveurs
g) réduction de la sécrétion salivaire
h) amincissement de la muqueuse buccale
i) réduction de l’efficacité du synchronisme de déglutition
j) diminution de la qualité et de la force du péristaltisme oesophagien

A

a) ÉP
b) ÉP
c) ÉP
d) VN
e) VN
f) VN
g) VN
h) VN
i) VN
j) VN

156
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de l’estomac?
a) perte d’appétit importante
b) altération de la sécrétion de différentes hormones diminuant l’appétit
c) ralentissement de la vidange gastrique
d) éructations
e) brûlures d’estomac
f) réaction tardive à l’ingestion de substances acides ou irritantes
g) diminution de l’immunité digestive
h) nausées, vomissements
i) ballonnements
j) crampes abdominales

A

a) ÉP
b) VN
c) VN
d) ÉP
e) ÉP
f) VN
g) VN
h) ÉP
i) ÉP
j) ÉP

157
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) du foie?
a) ictère
b) douleur/malaise abdominale
c) diminution de la capacité de digestion des lipides
d) diarrhée, constipation
e) allongement du temps requis pour le métabolisme des médicaments et de l’alcool
f) incontinence fécale

A

a) ÉP
b) ÉP
c) VN
d) ÉP
e) VN
f) ÉP

158
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) du pancréas?
a) hyperglycémie ou hypoglycémie
b) diminution de la capacité de digestion des lipides et sucres
c) crampes abdominales
d) ralentissement de la réaction aux variations de la glycémie

A

a) ÉP
b) VN
c) ÉP
d) VN

159
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de l’intestin (petit et gros)?
a) réduction de l’absorption de différentes vitamines et minéraux
b) constipation ou diarrhée
c) dénutrition
d) diminution de la surface intestinale et circulation sanguine intestinale inadéquate
e) fécalome
f) hémorroïdes
g) réduction de la frontière entre l’élimination optimale, la constipation et l’incontinence fécale
h) sensibilité accrue aux mauvaises habitudes de vie
i) sang dans les selles

A

a) VN
b) ÉP
c) ÉP
d) VN
e) ÉP
f) ÉP
g) VN
h) VN
i) ÉP

160
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) des reins?
a) difficulté à concentrer les urines
b) polyalkiurie
c) dysurie
d) miction impérieuse
e) augmentation de la fréquence des mictions nocturnes
f) diminution de la capacité vésicale
g) oligurie ou anurie
h) démangeaisons
i) sensibilités aux pressions abdominales
j) augmentation de la demi-vie des médicaments

A

a) VN
b) ÉP
c) ÉP
d) VN
e) VN
f) VN
g) ÉP
h) ÉP
i) VN
j) VN

161
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) des organes génitaux (féminins et masculins)?
a) réduction de la pilosité générale
b) distension du scrotum
c) démangeaisons
d) sang dans les urines
e) masse testiculaire ou vulvaire
f) réapparition des menstruations
g) atrophie des grandes et petites lèvres
h) hypertrophie bénigne de la prostate
i) perte de tonus des muscles du plancher pelvien
j) inversion et écoulement mamelonnaire

A

a) VN
b) VN
c) ÉP
d) ÉP
e) ÉP
f) ÉP
g) VN
h) VN
i) VN
j) ÉP

162
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de l’état musculaire?
a) diminution de la masse et force musculaire
b) perte d’équilibre
c) changement unilatéral de la force ou mobilité d’un membre
d) diminution de la vitesse de contraction
e) douleurs musculaires
f) diminution de la flexibilité
g) difficulté à réaliser les AVQ/AVD

A

a) VN
b) ÉP
c) ÉP
d) VN
e) ÉP
f) VN
g) ÉP

163
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de l’état ostéo-articulaire?
a) fractures
b) perte graduelle de la densité osseuse
c) perte de l’élasticité des cartilages
d) douleurs articulaires
e) déformations ostéo-articulaires
f) cyphose dorsale

A

a) ÉP
b) VN
c) VN
d) ÉP
e) ÉP
f) VN

164
Q

Est-ce que c’est des signes de vieillissement normal (VN) ou d’un état pathologique (ÉP) de la peau?
a) peau sèche
b) ecchymoses
c) saignements
d) plaies qui tardent à guérir
e) diminution de l’élasticité et vascularisation
f) perte de résistance aux traumatismes
g) allongement du temps de cicatrisation
h) avoir froid souvent
i) épaississement des ongles
j) douleur
k) grisonnement et perte des cheveux

A

a) VN
b) ÉP
c) ÉP
d) ÉP
e) VN
f) VN
g) VN
h) VN
i) VN
j) ÉP
k) VN

165
Q

Décrire la mémoire de travail.

A

Court terme : emmagasiner un nombre limité d’infos pendant une brève période de temps
Sert à l’accomplissement d’une tâche dans l’immédiat ou futur très proche
Rôle dans la manipulation de l’info et dans l’encodage et la récupération des informations stockées dans la mémoire à long terme

166
Q

Décrire la mémoire épisodique

A

Capacité de mémoriser des événements et souvenirs s’inscrivant dans un contexte temporel, spatial ou émotionnel

167
Q

Décrire la mémoire prospective

A

Capacité de mémoriser des infos concernant des événements à venir ou des comportements à adopter dans le futur

168
Q

Quels sont les facteurs qui influencent la vitesse des changements liés au vieillissement?

A

Gènes
Environnement
Habitudes de vie

169
Q

Vrai ou Faux. L’AP peut ralentir la perte d’autonomie liée au vieillissement

A

Vrai

169
Q

Décrire la recette pour vivre vieux et éviter la maladie

A

être actif, alimentation équilibrée, bonnes habitudes de vie, préconiser l’autonomie, activités cognitives, socialisation

170
Q

Qu’est-ce que le vieillissement réussi selon le métamodèle “Optimisation sélective avec compensation”?

A

Atteinte des objectifs personnels, la minimisation des pertes et maximisation des gains au cours de l’avancement en âge

171
Q

Décrire les 3 stratégies pour faire face au vieillissement.

A
  1. Sélection : réaliser des choix en fonction de ce qu’elle peut faire en raison de modifications dans ses capacités ou de son environnement, anticiper les pertes, établir des priorités
  2. Optimisation : amélioration d’une habileté ou capacité
  3. Compensation : utilisation d’une stratégie pour atteindre l’objectif fixé
172
Q

Comment adapter son enseignement face à ces changements du vieillissement?
a) Diminution de la capacité d’attention soutenue
b) Réduction de la capacité de concentration
c) Diminution de la performance cognitive sous pression
d) Diminution de la capacité à résoudre de nouveaux problèmes complexes
e) Altération de la mémoire de travail
f) Tendance à retenir le sens général d’un texte

A

a) raccourcir la période d’enseignement et présenter un petit nombre d’info à la fois
b)environnement calme, diminution des stimuli environnementaux
c) adaptation du risque, prendre le temps, reformulation
d) établir des liens avec les connaissances antérieures, faire des analogies
e) accompagnement par un proche, apprentissage expérientiel, multiplier les sources d’encodage, répéter l’info
f) dégager les points importants à retenir, résumer les infos par l’ainé

173
Q

Comment tenir compte des limites sensorielles de l’ainé lors de l’enseignement?
a) baisse de la vision centrale et périphérique
b) baisse de l’acuité auditive

A

a) port de verres correcteurs/lentilles cornéennes, documents faciles à lire (gros caractères, papier mat), opter pour des couleurs contrastantes
b) port des appareils auditifs, faire face à la personne (lire ses les lèvres), utiliser des repères visuels

174
Q

Comment faire l’évaluation de la personne ainée pour la pratique d’exercice physique?

A

Évaluer le niveau de mobilité
Réaliser un examen physique des membres inférieurs
Évaluer le risque de chute
Évaluer la présence de douleur
Évaluer la présence d’hypotension orthostatique
Évaluer le besoin d’assistance à la marche

175
Q

Quel est l’objectif du programme de marche selon l’autonomie fonctionnelle initiale?

A

Augmenter la capacité physique pour améliorer l’autonomie

176
Q

Qu’est-ce que la prévention de la maladie?

A

Activités visant à diminuer les risques actuels ou potentiels pour la santé de la personne

177
Q

Différencier la prévention primaire, de secondaire, de tertiaire

A

Primaire: prévenir l’apparition d’une maladie par l’élimination des facteurs de risque qui y sont associés
Secondaire : dépister les problèmes potentiels d’une population à risque et de les traiter promptement (stopper la maladie)
Tertiaire : limiter les conséquences sur la morbidité résultant d’une maladie (réduire les risque de rechutes et de chronicité)

178
Q

Comment une saine alimentation impacte positivement les ainés?

A

Apport en énergie et nutriment nécessaire au bien-être général
Maintien de la santé et du niveau d’autonomie
Contribue à la prévention des maladies chroniques et résistance aux infections

179
Q

Quels sont les obstacles possibles pour une saine alimentation chez les ainés de 75 ans et plus?

A

Difficultés financières
Environnement
Isolement
Incapacité fonctionnelle
Maladies chroniques
Santé buccodentaire
Dépression
Affection de l’odorat
Changement du milieu familial
Médicaments

180
Q

Comment favoriser une saine alimentation en milieu hospitalier et centre d’hébergement?

A

Sensibiliser l’ensemble des soignants aux principaux problèmes nutritionnels, programme de suivi des rapports alimentaires et du poids, ration soignant/soigné permettant d’offrir une assistance adéquate lors des repas

181
Q

Comment favoriser une saine alimentation pour les ainés à la maison?

A

Accès à des programmes d’éducation nutritionnelle
Accès à des services d’approvisionnement

182
Q

Quels sont les impacts positifs de l’AP chez les ainés?

A

Diminue le risque de chutes et de fractures, les douleurs articulaires et musculosquelettiques et risque de dépression
Améliore la durée de vie, sommeil et santé cardiovasculaire

183
Q

Quels sont les impacts positifs de l’AP chez l’ainé atteint d’un trouble neurocognitif?

A

Rehausse son autonomie fonctionnelle
Augmente son endurance à l’activité
Améliore sa continence urinaire

184
Q

Quels sont les avantages de la marche chez l’ainé hospitalisé?

A

Simple à s’organiser peu importe le milieu clinique
S’intègre facilement aux soins
Même courte et lente = effets bénéfiques

185
Q

Quels sont les 2 objectifs remplis par la marche?

A
  1. Maintenir et augmenter les capacités ambulatoires pour améliorer la santé et qualité de vie et prévenir la détérioration rapide des capacités cognitives
  2. Accroitre force musculaire, améliorer son équilibre et augmenter la vitesse de marche
186
Q

Quels sont les avantages de l’arrêt tabagique, même à plus de 80 ans?

A
  1. Circulation sanguine s’améliore
  2. Poumons commencent à se regénérer
  3. Diminution du risque de maladie cardiovasculaire, cancer ou maladie respiratoire
  4. Diminution du risque d’infarctus du myocarde
  5. Risque d’AVC chute au même niveau que celui d’un non-fumeur
187
Q

Pourquoi chez les personnes âgées les infections peuvent se traduire d’une diminution de la capacité fonctionnelle, immobilisation, délirium, hospitalisations, décès?

A

Organisme met plus de temps à réagir à la présence d’un agent pathogène
Réponse immunitaire plus tardive
Organisme détecte moins facilement la présence d’un agent pathogène
Production d’Ac moins élevée et moins protectrice

188
Q

Quelles sont les recommandations du Guide canadien d’immunisation?

A
  1. Antigrippal (saisonnier) -> prévenir plusieurs complications du virus de l’influenza, réduit grippe et pneumonie secondaire, réduit taux d’hospitalisation et de décès
  2. Contre pneumocoque
  3. Contre diphtérie
  4. Contre tétanos
  5. Contre zona
    etc.
189
Q

Vrai ou Faux. L’accélération des pertes physiques ou mentales des personnes âgées causées par des facteurs externes ou par des comportements à risque peut être freinée et elle peut être réversible à tout âge

A

Vrai

190
Q

Vrai ou Faux. Le vieillissement normal et l’âge constituent un risque pour la conduite automobile.

A

Faux

191
Q

Vrai ou Faux. Plus une personne vieillit, plus elle est sujette à être porteuse de conditions médicales pouvant influencer son aptitude à conduire.

A

Vrai

192
Q

Quel est le rôle des professionnels de la santé en matière de sécurité routière?

A

Repérer toute condition médicale ou médicament pouvant affecter l’aptitude à la conduite automobile d’un patient

193
Q

Quel est le rôle de la SAAQ en matière de sécurité routière?

A

Seule autorité légale autorisée à attribuer ou retirer le permis de conduire

194
Q

Quels sont les 2 âges clés pour les personnes âgées en matière de sécurité routière?

A

75 ans : déclaration de l’état de santé à partir du formulaire d’autodéclaration
80 ans : examen médical effectué par un médecin ou IPS et examen visuel par un optométriste ou ophtalmologiste aux 6 mois avant 80 ans et tous les 2 ans après 80 ans

195
Q

Différencier le repérage du risque à la conduite automobile et l’évaluation de l’aptitude à la conduite automobile

A

Repérage : identification de facteurs de risque
Évaluation : capacités requises pour faire l’activité que constitue la conduite automobile

196
Q

En présence d’une évaluation de risque (modéré ou léger), le dossier est remis à ______. En l’absence de risque à la conduite automobile, il y a des ________ ________.

A

SAAQ
Interventions préventives

197
Q

Décrire les facteurs de risque pour la conduite automobile.

A
  1. Signalement par un proche : inquiétude quant à la capacité de l’ainé à conduire sécuritairement
  2. Inquiétude auto-rapportée de l’ainé
  3. Aspects liés à la conduite : accidents ou constats d’infractions dans les 2 dernières années, auto-restriction (pas conduire l’hiver), état du véhicule
  4. Médication : problème d’adhésion aux traitements, médication affectant la capacité à conduire (ex. anticholinergique, antihistaminique, antidépresseur, opiacés, etc.)
  5. Difficulté dans les AVQ/AVD : plusieurs AVD ou une seule AVQ
  6. Chutes récentes (dans les 2 dernières années)
  7. Conditions médicales (troubles cognitifs, déficits musculosquelettiques/visuels/ neurologiques, troubles du sommeil, maladies cardiovasculaires/respiratoires/ endocriniennes/psychiatriques)
  8. Consommation d’alcool ou autres substances
198
Q

Comment évaluer la vision centrale pour l’aptitude à conduire?

A

Échelle de Rosenbaum
Plus l’acuité centrale est déficiente, plus le risque d’accident automobile est grand

199
Q

Comment évaluer la vision périphérique pour l’aptitude à conduire?

A

Inférieure à 120° aux 2 yeux = incompatible avec la conduite
À 140° = risque pour la conduite

200
Q

Comment évaluer la fonction cognitive pour l’aptitude à conduire?

A
  1. Trail making test : pertinent pour faire l’examen cognitif dans le contexte du risque de la conduite automobile
  2. MEEM-CEVQ : score < 24/30 -> tests plus approfondis
  3. MoCA : score < 18/30 -> incompatible avec la conduite automobile
201
Q

Comment évaluer la mobilité pour l’aptitude à conduire?

A

Plus l’ainé à des problèmes de mobilité et flexibilité, plus son risque pour la sécurité de sa conduite est grand -> 3 tests
1er test : debout, dos contre mur -> toucher le mur avec la main opposée à l’épaule sur le mur
2e test : debout -> regarder vers l’arrière sans bouger les pieds pointant vers l’avant
3e test : toucher les épaules avec le menton, sans les bouger

202
Q

Comment évaluer la coordination des membres inférieurs pour l’aptitude à conduire?

A

Nécessaire à l’utilisation efficace des pédales d’accélérateur et de freinage de la voiture
Test du talon-tibia

203
Q

À quoi sert le test de la marche rapide pour l’aptitude à conduire?

A

Capacité motrice et vitesse -> test de dépistage du risque à la conduite automobile

204
Q

Quelles sont les stratégies de maintien du permis de conduire pour les ainés?

A

Cours de perfectionnement offert par les écoles de conduite
Cours de conduite privé avec un ergothérapeute
Prendre soin de sa santé
Avoir de saines habitudes de conduite : conduire dans des environnements variés, conduire souvent et maintenir ses connaissances des règles de conduite et des panneaux routiers à jour

205
Q

Quelles sont les conséquences associées à la cessation de la conduite automobile?

A
  1. Augmentation des symptômes dépressifs
  2. Détérioration accélérée de l’état général
  3. Diminution des activités à l’extérieur du domicile
  4. Isolement social accru
  5. Sentiment d’être un fardeau
  6. Augmentation du taux d’hospitalisations subséquentes, de relocalisation ou de mortalité
206
Q

Comment intervenir dans la cessation de la conduite automobile?

A

Discuter d’un plan de retraite de la conduite automobile et des alternatives de conduite
S’assurer que l’ainé dispose d’une liste de ressources et d’un réseau de soutien pour pallier la cessation de la conduite
Offrir le soutien émotionnel requis : reconnaitre et valider les émotions, écoute active

207
Q

Vrai ou Faux. Évaluer la condition physique et mentale d’une personne symptomatique n’est pas une activité réservée des infirmières.

A

Faux, est une activité réservée
Évaluer = poser un jugement clinique sur l’état physique et mental d’une personne et en communiquer les conclusions

208
Q

Quels sont les 3 défis de détection des problèmes de santé chez les personnes âgées?

A
  1. Comorbidité : risque d’attribuer le symptôme d’une nouvelle maladie à un problème de santé connu
  2. Présentation atypique des problèmes de santé
  3. Effets du vieillissement
209
Q

Que signifie évaluer dans le contexte de la condition physique et mentale d’une personne âgée symptomatique?

A

Reconnaitre la présence d’un besoin ou d’un problème

210
Q

Comment l’infirmière peut être en mesure d’interpréter adéquatement les SV d’un patient?

A
  1. Savoir ce qu’est l’état normal, en connaitre les paramètres
  2. faire la distinction entre le fonctionnement optimal et le fonctionnement usuel
  3. Faire la distinction entre les changements non pathologiques liés au vieillissement et l’état pathologique
211
Q

État normal secondaire au vieillissement normal -> a)
Changements non pathologiques liés au vieillissement -> b)
État pathologique -> c)

A

a) fonctionnement optimal et usuel
b) manifestations cliniques sans effet sur le fonctionnement
c) manifestations typiques et atypiques

212
Q

Quels sont les 2 types d’erreurs que l’infirmière peut commettre si elle ne connait pas les paramètres du vieillissement normal?

A
  1. Erreur type A : intervenir sur un problème qui constitue en fait un phénomène normal du vieillissement (ex. ainé prend plus de temps à s’endormir)
  2. Erreur type B : ne pas reconnaitre un vrai problème de santé en croyant qu’il est causé par le vieillissement normal (ex. croire que l’incontinence urinaire = normal)
213
Q

Comment déterminer si le changement observé est pathologique ou est lié au vieillissement normal?

A

Avoir des connaissances à jour sur le vieillissement normal
Détecter la présence d’une perte d’autonomie (principe de l’impact fonctionnel)

214
Q

Décrire l’impact fonctionnel

A

Les changements liés au vieillissement normal n’ont pas d’impact fonctionnel observable à court terme sur les AVQ/AVD
VS changements pathologiques : se manifestent sur une courte période de temps (moins de 3 mois) et ont des répercussions sur AVQ/AVD

215
Q

Vrai ou Faux. L’infirmière doit reconnaitre l’état pathologique à partir des signes typiques, mais aussi atypiques

A

Vrai

216
Q

Quels sont les signes atypiques qui nous font comprendre que quelque chose ne va pas bien?

A

Changement dans l’état mental
Changement dans l’autonomie
Changement dans les comportements
VS les comportements/données antérieurs

217
Q

Comment reconnaitre un changement touchant l’état mental?

A

Évaluer l’état de conscience (par des stimuli verbaux, physiques ou douloureux) et la capacité d’attention
Examiner la mémoire, la concentration, l’orientation, l’organisation de la pensée, les fonctions exécutives, la perception et le jugement

218
Q

Comment reconnaitre un changement touchant l’autonomie?

A

Questionner ou observer la personne âgée afin de déceler toute modification de la capacité à mener à bien les activités suivantes :
1. AVQ (se nourrir, se laver, s’habiller, hygiène personnelle, uriner, déféquer, se déplacer, marcher)
2. AVD (gérer finances, gérer ses médicaments, entretenir la maison, préparer les repas, faire des commissions, loisirs, activités professionnelles)

219
Q

Comment reconnaitre un changement touchant le comportement?

A

Déceler l’apparition d’un nouveau comportement ou la disparition d’un comportement habituel
1. Comportements hyperactifs : agitation motrice, agitation verbale, combativité, errance, résistance aux soins
2. Comportements hypoactifs : retrait, isolement, immobilité, ralentissement moteur
3. Autres : changement de personnalité, apathie, irritabilité, modification du sommeil

220
Q

Pourquoi l’infirmière doit interpréter avec prudence les résultats de la mesure des SV des personnes âgées?

A

En raison du vieillissement normal, de la comorbidité et de la polypharmacie, l’ainé souffrant d’une maladie aigue peut voir ses SV rester dans les limites de la normale

221
Q

Décrire le vieillissement de l’appareil respiratoire.

A
  1. Diminution de l’amplitude de la cage thoracique et de la capacité à faire pénétrer l’air dans les poumons
  2. Réduction de l’efficacité de la toux (Perte de la force et de l’endurance musculaire du diaphragme de 25% + perte de la force et de l’endurance des muscles intercostaux et accessoires)
  3. Diminution de la capacité de l’ainé à expulser les sécrétions et à combattre les infections respiratoires (Perte d’efficacité des cils vibratiles restants + système immunitaire vieillissant)
  4. Diminution de la capacité des poumons à se vider à chaque expiration (Perte d’élasticité du parenchyme pulmonaire et du rebond alvéolaire)
  5. Diminution de l’efficacité des échanges gazeux (Diminution de la quantité d’air évacuée après une expiration maximale + augmentation du volume d’air résiduel)
  6. Élévation des seuils des chimiorécepteurs (tronc cérébral : PCO2, périphériques : O2)
222
Q

Décrire les manifestations typiques et atypiques de la grippe.

A

Typiques : congestion nasale, sécrétions nasales, gorge sèche, voix éteinte, toux, fièvre, céphalées, courbatures
Atypiques : Modification de l’état mental (délirium), perte d’autonomie (faiblesse), changement de comportement, fatigue, perte d’appétit, perte de poids

223
Q

Décrire les manifestations typiques et atypiques de la pneumonie

A

Typiques : sécrétions, toux, dyspnée, essoufflement, tachypnée, fièvre, diaphorèse, frissons, douleur thoracique, céphalées, tachycardie
Atypiques : Modification de l’état mental (délirium, léthargie), perte d’autonomie (faiblesse, incontinence urinaire), changement de comportement (errance, cris, agitation, apathie, retrait social), perte d’appétit et de poids, déshydratation, chutes, fièvre gériatrique

224
Q

Décrire la respiration normale d’un ainé.

A

Fréquence inférieure ou égale à 20/min
Mouvements thoraciques visibles, bonne amplitude et symétriques
Rythme régulier

225
Q

Décrire la respiration anormale d’un ainé

A

Multimorbidité : fréquence inférieure ou égale à 24/min
Infection : fréquence supérieure ou égale à 25/min
Changement clinique significatif : fréquence augmente d’au moins 3/min
Amplitude respiratoire profonde ou superficielle
Rythme irrégulier avec pauses respiratoires

226
Q

Décrire la saturation normale d’un ainé

A

supérieure ou égale à 95%

227
Q

Décrire la saturation anormale d’un ainé

A

Multimorbidité : supérieure ou égale à 93%
Jugement clinique : plusieurs mesures à 100% puis en 24h chute à 95% = changement cliniquement significatif

228
Q

Décrire le vieillissement du système cardio-vasculaire

A
  1. Réduction du nombre de cellules musculaires myocardiques
  2. Augmentation de tissus fibreux dans la structure du coeur (hypertrophie du VG)
  3. Artériosclérose = durcissement des artères (élévation de la PAS au repos de 5 mmHg)
  4. Durcissement des valves cardiaques
  5. Perte de cellules nerveuses du noeud sinusal (ralentissement de la FC et apparition de troubles du rythme passager)
  6. Diminution du débit cardiaque
  7. Perte d’efficacité des barorécepteurs = diminution de la réponse cardiaque aux situations de stress
229
Q

Décrire les signes typiques et atypiques d’un infarctus du myocarde

A

Typiques : douleurs rétrosternales de plus de 20min, irradiation de la douleur rétrosternale, palpitations cardiaques, dyspnée, transpiration, teint grisâtre, nausée, impression d’indigestion, acidité gastrique
Atypiques : changement de l’état mental (délirium), perte d’autonomie (faiblesse), changement de comportement (agitation), douleur diffuse, vomissements persistants, toux, étourdissement, chute, anxiété, absence de modification de la FC et TA, ECG normal

230
Q

Décrire le pouls normal d’un ainé

A

Prendre manuellement
60-100 bpm
Pulsation facilement perceptible, mais non bondissante
Rythme irrégulier passager

231
Q

Décrire le pouls anormal d’un ainé

A

Pouls supérieur ou égal à 90 bpm
Faible amplitude ou bondissant
Arythmie : au moins 3 mesures consécutives qui donnent le même résultat

232
Q

Décrire la pression artérielle normale d’un ainé

A

PAS inférieure ou égale à 130
PAD entre 60-80

233
Q

Décrire la pression artérielle anormale d’un ainé

A

Pression élevée : PAS supérieure et égale à 135 et PAD supérieure et égale à 85
Si inférieure ou égale à 110 = intensification de la surveillance clinique

234
Q

Quelles sont les températures buccale et rectale normales d’un ainé?

A

T° rectale : 37.1°C
T° buccale : 36.3°C
Variation quotidienne de la T° : 0.4°C

235
Q

À quel moment peut-on parler de fièvre gériatrique?

A

Élévation de 1.1°C de la température habituelle
OU
T° buccale ou rectale à 37.8°C
Multimorbidité : buccale supérieure ou égale à 37.2°C et rectale supérieure ou égale à 37.5°C

236
Q

Comment établir la T° de base chez les ainés?

A

Établir la mesure de base à 4 moments différents : matin, après-midi, soir et nuit
12 mesures sur 2 semaines
Voie toujours la même (buccale et rectale)
Calculer la moyenne de la T° corporelle pour chaque moment de la journée

237
Q

Décrire le signe vital de la douleur

A

Qualifier et quantifier la douleur à l’aide du PQRSTU
Troubles cognitifs -> s’intéresser à ses comportements et à son langage non verbal

238
Q

Décrire le signe vital de l’état mental

A

Poser une question ou faire réaliser une tâche
Vise à déterminer l’état de conscience et la capacité d’attention : les 2 paramètres de l’état mental les plus susceptibles à un changement neurologique chez l’ainé

239
Q

Comment mesurer l’attention et l’état de conscience chez l’ainé?

A

Attention : maintenir un degré de collaboration stable pendant 5 à 10 min minimum et épeler le mot monde à l’envers
Conscience : se tourne vers vous lorsque vous entrez dans la chambre
Anormal si sursaute, somnolence

240
Q

Définir l’autonomie fonctionnelle

A

Capacité d’une personne d’assumer les AVQ et AVD

241
Q

Décrire la perte d’autonomie chez les ainés

A

Un des modes de présentation le plus fréquent des problèmes de santé chez les ainés
Moyen typique par lequel la maladie s’exprime chez les ainés
Symptômes peu spécifiques, évolution insidieuse, touche toutes les dimensions du patient

242
Q

Vrai ou Faux. La perte d’autonomie est irréversible

A

Faux, est réversible lorsqu’une équipe interdisciplinaire fait une évaluation exhaustive de la situation du patient et applique un plan de réadaptation gériatrique

243
Q

Quelles manifestations de la perte d’autonomie sont normalement détectées?

A

Niveau physique : Faiblesse, perte d’appétit et chute
Niveau psychologique : apathie, humeur perturbée, manque d’intérêt
Niveau social : isolement, peu d’intérêt pour son hygiène personnel

244
Q

Décrire la perte d’autonomie aigue

A

S’opère sur quelques jours à une semaine
Situation d’urgence
Causes : multiples, englobent des problèmes de santé et problèmes psychosociologiques

245
Q

Décrire la perte d’autonomie subaigue

A

Déclin de l’autonomie est plus insidieux et moins perceptible
Recours au SMAF pour reconnaitre la perte d’autonomie
Causes : problème métabolique, cancer, effets désirables de la médication

246
Q

Décrire la perte d’autonomie anticipée

A

Déclin d’autonomie anticipé compte tenu des problèmes de santé chronique qui touchent le résident telle la présence d’une démence, d’une insuffisance cardiaque ou d’une MPOC

247
Q

Nommer les 4 sections et les 5 dimensions du SMAF

A

Sections :
1. Incapacité de la personne
2. Ressources
3. Handicaps
4. Stabilité des ressources
Dimensions :
1. AVQ
2. Mobilité
3. Communication
4. Fonctions mentales
5. AVD

248
Q

Décrire le rôle du SMAF

A

Détection de la perte d’autonomie et évaluation des capacités résiduelles

249
Q

À quel moment l’interprétation du SMAF est significative sur le plan clinique?

A

Augmentation de 5 points dans un mois

250
Q

Décrire les 5 niveaux du SMAF

A

0 : autonome
-0.5 : difficulté à réaliser l’activité
-1 : besoin de surveillance ou de stimulation pour effectuer l’activité
-2 : besoin d’une aide partielle
-3 : besoin d’une aide totale

251
Q

Quelle est la différence entre les théories du vieillissement biologiques et les théories du vieillissement psychosociales?

A

Biologiques : se penchent sur un seul aspect physiologique du vieillissement
Psychosociales : élaborées à partir de l’examen des ainés, de leurs parcours, l’évolution de leurs rôles, leurs différentes adaptations et leur état psychologique, soutiennent qu’un ainé heureux a trouvé la bonne recette pour un vieillissement normal

252
Q

Décrire la théorie de l’usure

A

Théorie biologique
- Le corps finit par s’user à force de fonctionner sans relâche et cette usure brise certains organes
- L’accumulation de déchets produits par les cellules et les tissus s’ajoutent à l’usure. À la longue, ces substances toxiques nuisent au bon fonctionnement des tissus et endommagent le corps
- Ne tient pas compte du fait que le corps dispose de mécanismes de réparation et, dans certains cas, l’utilisation améliore le fonctionnement (système musculaire)

253
Q

Décrire la théorie immunologique

A

Théorie biologique
Au cours du vieillissement, le système immunitaire perd la capacité de lutter efficacement contre les agresseurs. Il commet davantage d’erreurs dans la reconnaissance de ces agresseurs, il lui arrive de s’attaquer à des cellules saines de l’organisme en déclenchant des réactions auto-immunes
il s’épuise au fil du temps et cet épuisement serait l’explication biologique du début du vieillissement

254
Q

Décrire la théorie génétique

A

Théorie biologique
- Le vieillissement s’accompagne de modifications de l’expression ou de l’activité de certains gènes ou encore que la longévité des êtres vivants est affectée par les modifications subies par certains gènes
- Aucune étude n’a démontré la présence de gènes qui programmeraient le déclenchement du vieillissement chez l’humain

255
Q

Décrire la théorie des radicaux libres

A

Théorie biologique
-Avec le vieillissement, les mécanismes biochimiques perdent de leur efficacité, et les radicaux libres sont responsables d’un stress oxydatif qui lèse les cellules, notamment leurs membranes cellulaires et l’ADN
- Donc, les radicaux libres seraient contrôlés durant la majeure partie de la vie adulte, mais leurs effets délétères constants finiraient par perturber le fonctionnement cellulaire, entraineraient la mort cellulaire et favoriseraient l’apparition de maladies

256
Q

Décrire la théorie du désengagement

A

Théorie psychosociale
Le vieillissement entraîne un retrait social, un désintérêt envers l’entourage et les proches, ce qui cause une diminution des relations sociales et affecte le niveau d’intégration de l’ainé au sein de la société
Or, de nombreux ainés continuent de s’engager socialement, que ce soit par le travail, le bénévolat ou l’aide apportée aux proches

257
Q

Décrire la théorie de l’activité

A

Théorie psychosociaux
- L’inactivité est néfaste
- Les ainés doivent obligatoirement se livrer à différentes activités physiques et intellectuelles pour ressentir du bien-être durant leur vieillissement
- L’activité les aiderait à garder un sentiment de bien-être et les interactions sociales contribueraient à améliorer leur image de soi. Elle protégerait également contre l’ennui et l’isolement
- Le secret d’un vieillissement normal résiderait dans la capacité de la personne de toujours remplacer les rôles perdus par de nouveaux

258
Q

Décrire la théorie de la continuité

A
  • Importance que revêt le maintien de l’intégrité de la personne dans son rapport avec son vieillissement
  • La personne vieillissante aborde cette étape de la vie dans le prolongement de ses expériences de vie, de sa personnalité et de ses valeurs, qui restent stables durant le vieillissement
  • Le bien-vieillir est un vieillissement qui répond aux attentes de la personne elle-même
259
Q

Décrire la théorie du vieillissement réussi

A
  • Décrit la recette gagnante pour vivre vieux, heureux et en santé -> 3 grands préceptes :
    1. Éviter les maladies et les facteurs de risque des maladies (éviter de fumer, contrôler son cholestérol, sa glycémie, son IMC, son poids, sa PA, sa consommation d’alcool et son utilisation du sel + examens de dépistage appropriés (auto-examen des seins, dépistage du cancer de la prostate, le PAP test, une colonoscopie et un examen de la peau + prendre des antioxydants, minéraux essentiels et vaccins)
    2. Maintenir un haut niveau de stimulation physique et cognitive : maintenir un niveau d’activité physique adéquat + maintenir la personne active par l’entremise d’activité de stimulation (lecture, exercices mentaux ou relations sociales)
    3. Engagement dans la vie : maintenir des relations sociales de qualité avec son entourage et la société (réaliser des échanges sociaux de divertissement + réaliser des activités productives et significatives) + effectuer des tâches qui lui procurent une reconnaissance, une satisfaction personnelle + sentiment de réalisation