Examen 3 Flashcards
Quels sont les 4 rôles de l’infirmière en promotion de la santé?
- Faire un bilan de santé
- Vérifier l’intérêt de la personne à ce que certaines conditions ou maladies soient détectées précocement afin de diminuer leur impact sur la santé
- Soutenir la personne dans l’adoption ou le maintien de comportements favorables à la santé
- Soutenir la personne dans un processus d’autonomisation à l’égard de sa santé
Décrire les 3 rôles de l’infirmière en matière d’activité physique.
- Évaluer : recueillir des infos sur le niveau d’activité physique, évaluer le type d’activité (fréquence, intensité), vérifier la possibilité de changements
- Intervenir : échanger l’info (bienfaits), guider vers les services
- Assurer le suivi : maintien des saines habitudes en matière d’activité physique
Quels sont les rôles de l’infirmière dans la promotion de la santé, la prévention de la maladie et la prise en charge de la santé par rapport à l’activité physique?
- Connaître les cibles canadiennes en matière d’activité physique
- Connaître les moyens d’évaluation de la condition physique
- Proposer des interventions adaptées à la pratique de l’activité physique/assurer le suivi/guider vers les services
- Expliquer les bienfaits de l’activité physique sur la santé et la prévention des maladies
Vrai ou Faux. L’absence d’exercice mène directement à la sédentarité.
Vrai
Vrai ou Faux. La pratique d’un seul et même exercice mène à un niveau d’activité physique pour conditionner le corps, améliorer la santé et maintenir la forme.
Faux, c’est la combinaison d’exercices
Quels types d’activité l’immobilité peut affecter?
- AVD : activités reliés aux rôles sociaux.
- AVQ : activités accomplies pour satisfaire les besoins fondamentaux de la personne
La tolérance, perception et motivation du client à l’exercice est influencée par quels facteurs?
Tolérance : Physiologiques, Psychologiques, Développementaux
Perception et motivation : changements développementaux, aspects comportementaux, origines culturelles et soutien familial
De quoi dépend la pratique de l’exercice chez un client?
Tolérance
Perception
Motivation
Définir l’exercice
Ensemble des mouvements corporels produit par les muscles squelettiques et utilisant de l’énergie qui augmentent le rythme cardiaque et la respiration
Décrire les directives en matière d’activité physique pour les nourrissons (<1 an)
Physiquement actifs plusieurs fois par jour
Décrire les directives en matière d’activité physique pour les enfants de 1-4 ans.
Au moins 180 minutes d’activité physique par jour, peu importe l’intensité
Variétés d’activités dans divers environnements
Activités développant les habiletés motrices
Jeux interactifs
Décrire les directives en matière d’activité physique pour les jeunes de 5 à 17 ans.
Au moins 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée par jour
Activités d’intensité élevée au moins 3 jours par semaine
Activités renforçant les muscles et os au moins 3 jours par semaine
Nomme 2 activités de renforcement musculaire et 2 activités de renforcement des os qu’un jeune de 5 à 17 ans peut faire.
Muscle : escalade, pompes
Os : corde à sauté, sport à impact
Décrire les directives en matière d’activité physique pour les adultes de 18 à 64 ans et les 65 ans et plus.
Par semaine, au moins 150 minutes d’activité physique aérobie d’intensité modérée à élevée par séances d’au moins 10 minutes
Activités renforçant les muscles et les os au moins 2 jours par semaine
Nomme 2 activités de renforcement musculaire et 2 activités de renforcement des os qu’un jeune de 18 à 64 ans, et les 65 ans et plus peuvent faire.
Muscle : exercices de résistance, jardinage intense
Os : course, transport d’objets lourds
Décrire les différents niveaux d’activité et nommer 1 exercice par catégorie d’âge (enfant/jeune et adulte/ainé).
- Léger/faible : capacité de discuter, pas d’essoufflement, pas de sudation (AVD et AVQ)
Enfant/jeune : marche
Adulte/Ainé : tâches ménagères - Modéré : respiration rapide, sudation légère, 5-6/10 de la capacité, discussion faible, augmentation du rythme cardiaque
Enfant/jeune : vélo
Adulte/ainé : marche rapide - Élevé : prononcer quelques mots, essoufflement, sudation, 7-9/10 de la capacité, rythme cardiaque élevé, permet d’augmenter la force, la puissance, l’endurance et la masse musculaire
Enfant/jeune : course
Adulte/ainé : randonnées avec sac à dos lourds
Quel outil utilise-t-on pour mesurer subjectivement la perception de l’intensité de l’effort? À quels moment l’utilisé?
Échelle de Borg modifiée
Lors de la prise de médicament qui influence le rythme cardiaque ou lorsqu’on est pas en mesure de mesurer de façon adéquate le battement cardiaque
Vrai ou Faux. L’accumulation progressive de séances d’exercice de 10-15 min aurait le même effet qu’une séance prolongée au courant d’une même journée.
Vrai
Vrai ou Faux. Les effets des exercices réguliers ne sont pas cumulables.
Faux, cumulables
Quels sont les facteurs de la condition physique qu’on observe/mesure?
Inactivité
Type d’activité
Intensité des activités
Tolérance à l’effort
Intérêt et fréquence
Quels sont les outils utilisés pour observer/mesurer la condition physique?
Questionnaire Menez une vie plus active
Entretien
Collecte des données
Journal vierge
Quels sont les facteurs de la capacité fonctionnelle qu’on observe/mesure?
Niveau de mobilité
Statut fonctionnel : force, équilibre, coordination
Quels sont les outils utilisés pour observer/mesurer la capacité fonctionnelle?
BMAT : évaluation de la mobilité pour adapter au besoin des aides fonctionnelles pour la personne en fonction de sa force, équilibre et coordination
Collecte de donnée
SMAF
Décrire les différents niveaux du BMAT.
Niveau 1 : force du tronc, équilibre assis (tâches : assis et déstabilisation)
Niveau 2 : force des membres inférieurs, stabilité (étirer et pointer)
Niveau 3 : force des membres inférieurs pour la station debout (tâches : debout)
Niveau 4 : équilibre debout, marche (tâches : marche)
Quel type d’activité est bon pour l’amélioration de l’équilibre?
Exercices statiques et dynamiques en présence d’oscillations posturales et de stimuli de déstabilisation
Que travaille les activités de renforcement musculaire?
Force, contre résistance, endurance
Exercices qui augmentent la force, puissance, endurance et masse musculaire
Décrire les techniques actives des exercices de mobilisation.
But : lutter contre la perte musculaire en s’adaptant aux capacités motrices et fonctionnelles
1. Mobilisation active : diminuer l’amyotrophie et perte de force
2. Renforcement musculaire : maintenir l’activité musculaire
3. Équilibre : limiter les troubles orthostatiques et renforcer le tonus musculaire
4. Station debout : augmenter le tonus musculaire, proprioception, contrôle de l’équilibre
5. Transfert et marche : autonomiser
Décrire les techniques passives des exercices de mobilisation.
But : prévenir les complications liées à l’immobilité
1. Positionnement : améliorer le confort, prévention des complications ostéoarticulaires, musculaires et vasculaires
2. Mobilisation passive : réduire l’atrophie musculaire, contracture, raidissement articulaire et augmenter le volume sanguin
3. Verticalisation : facilite la mise en charge, prévenir les contractures musculaires, augmenter la force des membres inférieurs, améliorer l’état d’éveil et la capacité respiratoire
Nommer 2 bénéfices de l’exercice sur la santé générale des 0-4 ans.
Améliorer leur motricité
Améliorer leur condition physique
Avoir un coeur en santé
Nommer 2 bénéfices de l’exercice sur la santé générale des 5-17 ans.
Actifs pendant au moins 60 min/jour
Améliorer leur santé
Avoir un meilleur rendement à l’école
Améliorer leur condition physique
Devenir plus forts
Développer de nouvelles habiletés
Nommer 2 bénéfices de l’exercice sur la santé générale des 18-64 ans.
Actifs pendant au moins 150 min/sem
Réduit les risques de :
Décès prématuré
Maladies du coeur
AVC
HTA
Cancers
Diabète de type 2
Ostéoporose
Surpoids et obésité
Améliore la force
Nommer 2 bénéfices de l’exercice sur la santé générale des 65 ans et plus.
Actifs pendant au moins 150 min/sem
Réduit le risque de :
Maladies chroniques
Décès prématuré
Nommer 2 bénéfices psychosociaux de l’exercice des 0-4 ans.
Maintenir un poids corporel santé
Avoir du plaisir et se sentir bien
Développe de la confiance en soi
Améliorer leur capacité d’apprentissage et d’attention
Nommer 2 bénéfices psychosociaux de l’exercice des 5-17 ans.
Avoir du plaisir à jouer avec des amis
Se sentir plus heureux
Maintenir un poids corporel santé
Améliorer leur confiance en soi
Nommer 2 bénéfices psychosociaux de l’exercice des 18-64 ans
Améliore la forme physique et la santé mentale (moral et estime de soi)
Nommer 2 bénéfices psychosociaux de l’exercice des 65 ans et plus.
Conserver leur autonomie fonctionnelle
Conserver leur mobilité
Améliorer leur condition physique
Améliorer ou maintenir leur poids corporel
Maintenir leur santé osseuse
Maintenir leur santé mentale, se sentir mieux
Définir la mobilisation.
Marcher, être debout, assis sur une chaise, renforcer les muscles passivement et activement avec ou sans assistance
Nommer 2 bienfaits de la mobilisation chez le client hospitalisé dans tous les niveaux suivants : physique, psychologique, social, organisationnel.
- Physique : réduit les risques de délirium, la douleur, les risques d’infection urinaire, la fatigue et les pneumonies. Améliore la distance de marche et la fonction physique globale
- Psychologique : réduit la dépression, l’anxiété et les symptômes de détresse. Améliore le confort
- Social : améliore la qualité de vie et l’indépendance
- Organisationnel : réduit la mortalité et la durée de séjour
L’activité physique régulière joue un rôle efficace dans la prévention primaire et secondaire de quels problèmes de santé?
MCV
Obésité
HTA
Diabète sucré de type 2
Certains cancers
Ostéoporose, arthrite
Plusieurs troubles psychologiques
Décrire les 3 mécanismes d’action de l’activité physique dans l’amélioration de la santé
- Adaptations indirectes : modifient la composition corporelle (contrôle du poids, réduction de l’obésité)
- Adaptations directes : diminution TA au repos, amélioration des profils lipidiques et de la fonction endothéliale
- Adaptations particulières : augmentation de la distribution du glucose musculaire, fonction immunitaire et effets directs sur la tumeur cancéreuse
Vrai ou Faux. Il n’y a pas de lien entre l’inactivité et la mortalité prématuré.
Faux, il y a un lien
Vrai ou Faux. L’activité physique et l’exercice ne seraient pas de bons indicateurs de santé clés.
Faux, devraient constituer des indicateurs de santé clés et une norme en matière de soins médicaux
Décrire les objectifs de l’entretien motivationnel dans l’activité physique.
- Soutenir la personne dans un changement de comportement lié à la santé
- Explorer la motivation de la personne à changer sa pratique
Définir la douleur.
Expérience subjective sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle.
Vrai ou Faux. On ne peut se fier à l’expérience de douleur décrite par la personne qui la ressent.
Faux. L’expérience de douleur décrite par une personne devrait être acceptée comme tel et respectée
Quels sont les éléments qui influencent la perception de la douleur?
Facteurs biologiques, psychologiques et sociaux
Événement déclencheur
Expériences passées
Émotions
Décrire les 3 composantes de la douleur
- Perception de l’expérience de la douleur : composante nociceptive et sensori-discriminative, , composante physiologique (stimulation SNAS, SNAPS, douleur chronique) et comportementale et émotionnelle (varient selon les personnes)
- Évaluation de l’expérience de la douleur : composante cognitive (signification, attentes), composante émotionnelle (peur, anxiété, stress), composante mémorielle
- Réponse à l’expérience de la douleur : composante comportementale (réactions, actions verbales/non verbales/ mesurables)
Dans quels cas de douleur la stimulation sympathique est déclenchée?
Douleur de faible à moyenne intensité et douleur superficielle
Dans quels cas de douleur la stimulation parasympathique est déclenchée?
Douleur intense et douleur profonde
Comment évalue-t-on les 3 composantes de la douleur?
PQRSTU
Vrai ou Faux. La douleur est considérée comme une réaction physiologique à un dysfonctionnement organique. Si aucune source de douleur évidente n’est trouvée, les professionnels de la santé ne la prennent pas au sérieux.
Vrai, peuvent considérer que ces personnes aiment se plaindre ou qu’elles cherchent la sensation d’euphorie produite par certains analgésique opioïdes
Définir la dépendance physique.
Lorsque l’arrêt brusque provoque un syndrome de sevrage
N’entraine pas nécessairement une dépendance psychologique
Définir la tolérance.
Adaptation neurologique aux opioïdes qui nécessite d’augmenter la dose
Touche autant l’effet recherché que les effets secondaires
Définir la dépendance psychologique.
Accoutumance, usage inadéquat malgré un soulagement adéquat
Vrai ou Faux.
a) L’administration régulière d’analgésique mène à la pharmaco-dépendance.
b) La personne soignée fait autorité quant à la nature de sa douleur.
c) La douleur chronique est psychologique.
d) La quantité de lésions tissulaires d’une blessure n’indique pas précisément l’intensité de la douleur
a) Faux
b) vrai
c) faux
d) vrai
Décrire la douleur nociceptive.
Stimulation des nocicepteurs périphériques par pression, irritation et sensibilisation
Somatique : tissus cutanés, os, muscles, articulations -> relativement bien localisée et intensifiée par le mouvement, sensible à la pression
Viscérale : sensibilisation des nocicepteurs viscéraux ou distension des viscères -> habituellement mal circonscrite, constante, profonde et douleur irradiante
Décrire la douleur neuropathique.
Lésion ou dysfonctionnement des récepteurs ou de la transmission de l’influx nerveux -> brûlure, compression, irritation, difficile à soulager efficacement
Quel est le rôle de la douleur aigue?
Protection, alarme d’une lésion
Quel est le rôle de la douleur chronique?
Pas de rôle de protection
Provoque fatigue, épuisement physique et mental
Quels sont les 6 effets de la douleur non soulagée?
- Épuise le système immunitaire
- Perturbe le sommeil
- Entraine de l’anxiété, de la dépression et des troubles de l’humeur
- Affecte les activités et le fonctionnement quotidien (immobilité, isolement social)
- Entraine de la fatigue
- Peut engendrer une douleur chronique à moyen ou long terme
Compléter.
Selon la théorie de gestion des symptômes, la douleur est influencée par les caractéristiques de la ______, son _______ et sa _______ et/ou sa maladie.
personne
environnement
santé
Comment l’âge influe sur la douleur?
Chez l’enfant et l’ainé plus sensibles à la douleur
Effets de la douleur sur la personne peuvent également différer selon l’âge
Comment le sexe influe sur la douleur?
Femmes = plus grande variabilité et sensibilité à la douleur
Douleur chronique plus prévalente chez les femmes
Influence aussi l’expression de la douleur (mieux acceptée chez les petites filles)
Comment la génétique influe sur la douleur?
Rôle dans la sensibilité à la douleur et le seuil de tolérance à la douleur d’une personne
Pourrait aussi intervenir dans le développement de la douleur chronique
Comment la fonction neurologique influe sur la douleur?
Influe sur la transmission et la perception de la douleur
Comment la culture influe sur la douleur?
influe sur la façon dont les personnes font face à la douleur
Les divers groupes culturels donnent des significations différentes à la douleur et démontrent des attitudes différentes p/r à celle-ci
Influe sur l’expression de la douleur
Comment la signification de la douleur influe sur la douleur?
Influence la façon dont une personne s’adapte à la douleur
Impact du contexte de la douleur (accouchement vs cancer)
Lié à l’intensité de la douleur et son aspect désagréable
Comment le degré d’attention influe sur la douleur?
Peut agir sur sa perception de celle-ci
Une attention accrue à sa douleur intensifie cette dernière
Appréhension peut augmenter l’intensité ressentie
Comment l’anxiété influe sur la douleur?
Augmente souvent la perception de la douleur
Les anxiolytiques ne remplacent pas les analgésiques
Comment la fatigue influe sur la douleur?
Augmente la perception de la douleur
La sensation d’épuisement intensifie la douleur et diminue la capacité d’adaptation de la personne qui souffre
Comment les expériences antérieures influent sur la douleur?
Une personne qui a connu des épisodes fréquents de douleur non soulagée, l’anxiété ou la peur peuvent se manifester lorsqu’elle éprouve de la douleur
Une personne qui a connu plusieurs épisodes de soulagement efficace de la douleur aura plus de facilité à gérer une nouvelle manifestation de celle-ci
Une personne expérimentant pour la 1er fois une certaine douleur peut faire preuve d’une capacité d’adaptation réduite
Quels sont les signes objectifs (non spécifiques) pour évaluer la douleur?
SV, examen clinique de la zone douloureuse, indicateurs comportementaux
Avec quels outils procéder à l’évaluation subjective de la douleur?
PQRSTU -> évaluation du symptôme
AMPLE -> facteurs, environnement, caractéristiques personnelles, résultats
Quelles sont les sources d’erreurs dans l’évaluation de la douleur?
Attitudes, croyances, mythes, préjugés, questions vagues et inappropriées
Décrire la hiérarchie des données à prioriser.
- Propos du patient lui-même
- Condition pathologique ou procédures qui occasionnent habituellement de la douleur
- Comportements
- Propos de la famille
- Mesures physiologiques (SV)
Décrire les approches cognitivo-comportementales pour gérer la douleur.
Changer les perceptions, modifier les comportements et lui donner l’impression qu’elle maitrise sa douleur
1. Relaxation : réponse relaxante naturelle du corps -> améliore la maitrise de soi et sensation de soulagement
2. Méditation : pratique mentale portant son attention sur sa pensée, émotions, corps, etc. -> réduit la perception et améliore les symptômes anxieux et dépressifs
3. Imagerie mentale : représentation mentale d’une image -> distraction de la douleur, détente par la sensation de relaxation
4. Distraction : incitation à ignorer sa douleur en portant son attention vers un but précis -> inhibition des stimuli douloureux, libération d’endorphines, augmentation de la tolérance
5. Musique : entrainement à un état de conscience altéré par les soins, silence, espace et temps -> diminue la douleur physique, stress et anxiété, distraction, réponse de détente
Décrire les approches physiques pour gérer la douleur.
procurer confort, diminuer craintes
1. Digitopuncture : ouverture des canaux d’énergie congestionnés -> état plus sain, soulagement de l’inconfort
2. Stimulation cutanée : libération des endorphines bloquant la transmission des stimuli -> réduit la douleur par augmentation de la modulation, soulage la douleur musculosquelettique, gestion de la douleur postopératoire
3. Activité physique : aérobie, musculation, étirements, exercices aquatiques -> réduit la douleur, améliore le bien-être et la capacité fonctionnelle, libère des endorphines
Décrire les effets de l’application de glace.
Pour les douleurs musculosquelettiques en phase aigue (inflammatoire)
Diminue la force de la réaction inflammatoire
Diminue les spasmes
Soulage la douleur
Décrire la méthode d’application de glace.
Meilleur choix = sac de glace concassée recouvert d’une serviette -> appliqué sur la région douloureuse 10-15 min aux 2h
Initialement = sensation de froid intense -> brûlure + picotements + légère douleur -> anesthésie temporaire de la région
Quels sont les contre-indications à l’application de glace?
Urticaire au froid
Problèmes circulatoires, diabète, hypertension sévère, maladie de Raynaud
Décrire les effets de l’application de chaleur.
Pour les douleurs musculosquelettiques en phase subaigue, ou réadaptation ou chronique
Regagner le max de mouvement, active la guérison et soulage la douleur (effets sur nocicepteurs et circulation sanguine)
Décrire la méthode d’application de chaleur.
Bain chaud ou douche, couverture électrique, sac magique, coussin électrique, etc. -> recouvrir d’une serviette -> appliquer sur la région pendant 20 min
Quelles sont les contre-indications de l’application de chaleur.
Saignements actifs, plaies, infection, maladie de peau, problèmes circulatoires et cancer
Quels sont les avantages des analgésiques?
- Action rapide
- Soulagement prolongé
- Efficacité pour tous les groupes d’âge
- Utilisation par voie orale ou parentérale
- Absence d’effets indésirables graves
- Absence de dépendance
- Coût peu élevé
Vrai ou Faux. À cause de la crise des opioïdes, il est normal et nécessaire de restreindre l’accès aux opioïdes analgésiques malgré la souffrance des personnes.
Faux, les personnes qui souffrent ont droit à une prise en charge adéquate de la douleur
Vrai ou Faux. Pour réduire les effets indésirables des opioïdes, la personne doit prendre la plus faible dose d’opioïde nécessaire au soulagement de la douleur
Vrai
Quels sont les 4 principes des soins infirmiers concernant l’administration des analgésiques opioïdes?
- Connaitre les réactions antérieures de la personne aux analgésiques
- Choisir l’analgésique approprié lorsque plus d’un médicament est prescrit
- Évaluer le moment opportun pour l’administration des médicaments et l’intervalle approprié
- Connaitre la posologie exacte
Quels systèmes sont affectés par les effets indésirables des opioïdes?
- Toxicité pour le SNC (troubles de mémoire, somnolence, sédation, confusion, dépression, étourdissement)
- Oculaire (constriction pupillaire)
- Respiratoires (bradypnée, hypoventilation)
- Cardiaques (hypotension, bradycardie, oedème périphérique)
- Gastro-intestinaux (constipation, nausées, vomissements, retard vidange gastrique)
- Génito-urinaires (rétention urinaire)
- Endocriniens (dysfonctionnement hormonal et sexuel, hypoglycémie)
- Cutanés (prurit)
- Immunologiques (déficience immunitaire)
- Musculosquelettiques (rigidité et contractions musculaires, ostéoporose)
- Grossesse et allaitement (à éviter)
- Tolérance (doses accrues nécessaires avec le temps pour obtenir une analgésie)
- Syndrome de sevrage (rhinite, frissons, dilatation pupillaire, diarrhée)
Comment prévenir la constipation causée par l’administration d’opioïdes?
Persiste jusqu’à la fin du traitement
Ajout d’un émollient et/ou d’un laxatif léger
Alimentation fibreuse
Comment prévenir la nausée et les vomissements causés par l’administration d’opioïdes?
Souvent transitoire
Soulager PRN avec antiémétiques
Comment prévenir la somnolence causée par l’administration d’opioïdes?
Transitoire en début de traitement et lors de changements de dose
Informer la personne et ses proches du changement de l’état mental
Comment prévenir la bouche sèche causée par l’administration d’opioïdes?
Effet anticholinergique qui persiste tout au long du traitement
Importance des soins de bouche appropriés
Comment prévenir la rétention urinaire causée par l’administration d’opioïdes?
Effet anticholinergique peu fréquent et transitoire
Surveillance importante surtout en début de traitement
Nommer 4 facteurs de risque à la dépression respiratoire causée par l’utilisation des opioïdes.
- <6 mois d’âge et > 70 ans
- Personne ayant subi un traumatisme cranien
- Personne souffrant d’obésité
- Personne qui prend d’autres médicaments dépresseurs du SNC
Décrire la progression de la dépression du SNC causée par les opioïdes.
- Atteinte de l’état de conscience : augmentation du degré de sédation
- Atteinte de l’état respiratoire : diminution de la fréquence, du rythme ou de l’amplitude respiratoire
- Atteinte grave de l’état respiratoire : diminution de la saturation
- Atteinte systémique résultant notamment d’un apport insuffisant en O2 et d’une accumulation de CO2 : altération du pouls et de la TA
- Arrêt cardiorespiratoire imminent
Quels sont les paramètres à évaluer lors de l’administration d’opioïdes?
- Intensité de la douleur selon une échelle reconnue
- Degré de sédation : meilleur indicateur, échelle reconnue ->
S : sommeil normal, éveil facile
1 : éveillé et alerte
2 : parfois somnolent, éveil facile
3 : somnolent, s’éveille mais s’endort durant la conversation - endormi profondément, s’éveille difficilement ou pas du tout à la stimulation
- État respiratoire : fréquence, rythme, amplitude, ronflements, SaO2
Quand évalue-t-on les paramètres d’évaluation de l’administration d’opioïdes?
Pendant les 24 premières heures :
1. Au moment d’administrer chaque dose d’opiacé
2. Au pic d’action de l’opiacé administré (voie d’administration influe directement le pic)
3. Intervalles 1-2h pour toute la durée d’action
Ajuster fréquence des évaluation selon l’état de santé du client
Quels sont les signes de dépression respiratoire?
- Score de sédation égal ou supérieur à 3
- Périodes d’apnée, présence de forts ronflements
- Bradypnée
- SpO2 à 92% ou moins
- TA et pouls (signes tardifs)
Quelles sont les interventions recommandées selon les niveaux de sédation lors de la dépression respiratoire causée par les opioïdes?
S, 1, 2 : continuer l’administration des opioïdes
3 et 4 : aviser le médecin, maintenir la surveillance constante de l’état respiratoire aussi longtemps que le niveau de sédation est à 3, monter la tête de lit à 30° ou plus, inciter à prendre de grandes respiratoires chaque 15 min, O2 PRN, naloxone
Comment l’infirmière exerce son rôle dans la promotion de la santé, la prévention de la maladie et la prise en charge de la santé p/r aux troubles musculosquelettiques?
- Évaluer les limitations fonctionnelles en lien avec les problèmes musculosquelettiques
- Comprendre et expliquer le rôle de l’exercice et de l’AP dans la gestion de la douleur liée aux problèmes musculosquelettiques afin de mieux intervenir
- Prévenir les troubles musculosquelettiques chez les soignants et les usagers
Quelles sont les 4 recommandations en matière d’AP chez un adulte d’âge moyen?
- 30 min ou plus par jour, 4-5x par semaine au minimum
- Activité pas nécessairement en continue, bienfaits peuvent être obtenus grâce à l’accumulation d’au moins 10 minutes par séance au cour de la journée
- Tout type d’activité peut s’ajouter au total quotidien
- Les activités peu intenses doivent être faites plus souvent, sur de plus longues périodes
Quels sont les bienfaits de l’exercice sur la prévention primaire et secondaire des coronaropathies?
L’augmentation de l’AP réduit le taux de mortalité et de morbidité et améliore la qualité de vie, la fonction ventriculaire gauche, la capacité fonctionnelle et le bien-être psychologique
Quels sont les bienfaits de l’exercice sur la prévention primaire et secondaire de l’HTA?
Réduit les problèmes de PA systolique et diastolique
Quels sont les bienfaits de l’exercice sur la prévention primaire et secondaire de MPOC?
La réadaptation pulmonaire permet de créer un milieu sûr dans lequel les infirmières surveillent les progrès de la personne et peuvent l’encourager à augmenter son niveau d’activité et d’exercice