Examen 1 Flashcards

1
Q

Définir la pratique infirmière.

A

Champ d’exercice de la profession infirmière qui inclut traiter, mais aussi administrer des soins afin de répondre aux besoins de base à la vie

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2
Q

Définir le mot pratique à l’aide des concepts d’action et de compétence.

A

La pratique est l’application, l’exécution et la mise en action des principes d’une science, d’une technique, d’un art. Cela est possible grâce à la compétence, acquise par l’expérience. C’est donc utiliser son savoir agir pour agir efficacement.
Le savoir agir est constitué du savoir (connaissances scientifiques, théoriques, éthiques et techniques), du savoir faire (habiletés psychomotrices, relationnelles et cognitives) et du savoir être (attitudes, valeurs, connaissance et expression de soi).

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3
Q

Quels sont les critères d’une profession?

A
  1. Reconnaissance légale (normes et lois à respecter)
  2. Haut niveau de formation
  3. Idéal de services
  4. Ordre professionnel
  5. Autonomie professionnel
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4
Q

Quelles sont les responsabilités des infirmières et leurs objectifs?

A
  • Évaluer l’état de santé, déterminer et assurer la réalisation du plan de soins et de traitements infirmiers, prodiguer les soins et les traitements infirmiers et médicaux
  • Maintenir et rétablir la santé de l’être humain en interaction avec son environnement et prévenir la maladie et fournir les soins palliatifs
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5
Q

Combien y a-t-il de tâches que l’infirmière peut remplir selon la Loi sur les infirmières et infirmiers?

A

17

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6
Q

Pourquoi la tenue professionnelle est importante dans la profession infirmière?

A
  1. Joue un rôle dans la prévention et le contrôle des infections
  2. Incarne l’image de la profession
  3. Influence la perception du client quant à la compétence et au professionnalisme de l’infirmière
  4. Favorise l’établissement et le maintien de la relation thérapeutique
  5. Contribue aussi à assurer votre protection
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7
Q

Quelles sont les responsabilités de l’étudiante immatriculée?

A
  1. Respecter les obligations déontologiques applicables aux membres de l’OIIQ
  2. Avoir une conduite conforme à l’éthique en milieu clinique
  3. Agir de manière à sauvegarder la dignité de la profession
  4. Exercer toutes les activités prévues à l’article 36 de la Loi
    sur les infirmières et infirmiers (uniquement dans le cadre de son programme d’étude et sous la supervision d’une infirmière qui encadre le stage et est présente dans l’unité de soins concernée)
  5. Être admis au programme d’externat après 60 crédits
  6. Obtenir gratuitement une assurance responsabilité professionnelle offerte par l’OIIQ
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8
Q

Décrire les éléments du cadre légal de l’admission à l’exercice de la profession et la pratique infirmière.

A
  1. Lois –> Code des Professions, Loi sur les infirmières et infirmiers
  2. Règlements
  3. Organisation professionnelle –> OIIQ (assurer la protection du public, veiller à l’application des lois, règlements et code de déontologie)
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9
Q

Vrai ou Faux. Le code de déontologie décrit la manière de se comporter en tant que professionnelle infirmière.

A

Vrai. Valeurs et règles morales

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10
Q

Quelles sont les conditions pouvant mener à la révocation de l’immatriculation?

A
  1. Absence d’inscription au programme depuis plus
    d’un an ou échec du programme.
  2. Exercice d’activités non permises.
  3. Conduite contraire à l’éthique ou au code de déontologie.
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11
Q

Sarah espérait effectuer auprès de monsieur Boissonneault son premier prélèvement sanguin lors de son stage. Mais ce dernier lui explique qu’il a très peur des aiguilles, et Sarah se sent stressée. Elle ne sait pas trop comment procéder.
Quel est le type de savoir?

A

Savoir faire

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12
Q

Après discussion avec sa superviseure, elles décident ensemble qu’il est préférable que ce soit celle-ci qui effectue le prélèvement, car elle a beaucoup d’expérience.
Quel est le type de savoir?

A

Savoir agir
expérience = savoir + savoir faire + savoir être

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13
Q

Sa superviseure sélectionne un tube bleu, puisque le test demandé par le médecin correspond à un Temps de Quick (INR). Elle explique a Sarah que ce test permet d’évaluer l’efficacité d’un médicament anticoagulant que reçoit monsieur Boissonneault.
Quel est le type de savoir?

A

Savoir

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14
Q

En se présentant auprès de monsieur, la superviseure lui tient chaleureusement le bras et elle écoute attentivement les craintes qu’il exprime, avec un regard compréhensif.
Quel est le type de savoir?

A

Savoir être (empathique, bienvaillante)

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15
Q

Pendant qu’elle prépare son matériel, la superviseure discute avec monsieur de la partie de hockey de la veille, puisque celui-ci est un fan de ce sport. Comme son équipe favorite a gagné, il en parle avec enthousiasme. Quand la superviseure le pique, il s’en aperçoit à peine.
Quel est le type de savoir?

A

Savoir agir
prépare du matériel = savoir
change les idées = savoir être
fait la technique = savoir faire

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16
Q

Vrai ou Faux. Le plus de savon ou de gel antiseptique qu’on met, meilleure est la désinfection.

A

Faux, trop en utiliser = assèche mains

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17
Q

Vrai ou Faux. La température idéale pour se laver les mains est le plus chaud possible.

A

Faux, trop chaud ou trop froid = assèche les mains

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18
Q

Quelle région est la plus sale avant et pendant le lavage des mains?

A

Les doigts

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19
Q

Quelle est la région la plus sale après le lavage des mains (lorsqu’on se les essuie)?

A

Les poignets (ou juste en haut d’où qu’on a laver)

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20
Q

Nommer 3 occasions qu’il faut absolument se laver les mains avec de l’eau et du savon.

A
  1. En sortant d’une chambre avec une précaution contact renforcée
  2. Lorsque les mains sont visiblement souillées
  3. Après être aller aux toilettes
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21
Q

Nommer 3 occasions où le lavage des mains à l’antiseptique est suffisant.

A
  1. Avant et après le contact avec la personne soignée (si pas de précaution contact renforcé)
  2. Avant et après les gants
  3. Avant de manipuler des médicaments
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22
Q

Définir la démarche de soins.

A

C’est une méthode ou un outil qui facilite le raisonnement clinique de l’infirmière et soutient son jugement dans sa pratique et qui permet de guider l’infirmière dans sa pratique par un processus structuré d’évaluation, de planification et d’intervention.

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23
Q

Quel est le but des principes de précautions de base?

A

Prévenir ou limiter une infection
Mesures appliquées lors des soins donnés aux patients (hygiène des mains et port de gants non stériles)

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24
Q

Quelles sont les 5 indications d’hygiène des mains par l’OMS?

A
  1. Avant de toucher un patient
  2. Avant un geste aseptique
  3. Après un risque d’exposition à un liquide biologique
  4. Après avoir touché un patient
  5. Après un contact avec l’environnement du patient
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25
Q

Nommer 3 autres moments importants pour l’hygiène des mains.

A
  1. Avant et après la préparation d’aliments
  2. Après s’être mouché, avoir éternué ou toussé
  3. Avant de manipuler des médicaments
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26
Q

Vrai ou Faux. Il n’est pas nécessaire de procéder à l’hygiène des mains lors du port de gants non stériles.

A

Faux, avant et après le port de gants non stériles

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27
Q

Vrai ou Faux. La démarche de soins est dynamique, continue et représente une boucle sans fin.

A

Vrai

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28
Q

Quels sont les buts de l’évaluation clinique dans la démarche de soins?

A
  1. Cerner la situation de santé, déterminer les besoins et les problème de santé
  2. Être en mesure d’établir des priorités et d’intervenir efficacement
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29
Q

Décrire les 3 types d’évaluation clinique.

A
  1. Évaluation initiale complète : établir un profil de base pour connaître le patient et ses valeurs de référence
  2. Évaluation initiale centrée sur un problème/symptôme : spécifique, pour une consultation sur un problème en particulier
  3. Évaluation en cours d’évolution : évaluation des résultats et surveillance clinique
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30
Q

Décrire la collecte de données et dire dans quelle catégorie de la démarche de soins cette étape se situe.

A

Se situe dans la catégorie Évaluation
- Permet de cibler les éléments qui relèvent des soins infirmiers dans une vision globale
- Méthodes : entrevue (PQRSTU et AMPLE) = données subjectives, examen physique et mesures biophysiques et examens paracliniques = données objectives
- Source : patient, famille et proche, collègues et autres professionnels de la santé, dossier clinique, documentation scientifique

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31
Q

Décrire l’analyse et interprétation et dire dans quelle catégorie de la démarche de soins cette étape se situe.

A

Dans l’évaluation
- Permet de donner un sens aux données récoltées
- Analyse : raisonnement clinique grâce à des connaissances et habiletés, recherche de tendances, comparaison avec les normes de santé, détecter une alerte clinique, prioriser, associer les données subjectives et objectives, repérer les données manquantes et formuler plusieurs hypothèses cliniques à confirmer ou infirmer
- Interprétation : jugement clinique, formuler les constats associés à la promotion de la santé, la prévention de la maladie, un problème ou besoin

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32
Q

Décrire l’évaluation des résultats et dire dans quelle catégorie de la démarche de soins cette étape se situe.

A

Dans l’évaluation
- Déterminer si l’état du client s’est améliorer ou détériorer après les interventions
- Évaluer les soins dispensés lors des interventions
- Déterminer si les objectifs déterminés lors de la planification ont été atteints
- Inclus la collecte de données, leur analyse et interprétation et la comparaison avec les données initiales
- Évaluer les réactions physiologiques, psychologiques, les comportements du patient et la perception du patient

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33
Q

Décrire la planification et dire dans quelle catégorie de la démarche de soins cette étape se situe.

A

Dans l’intervention clinique
- Permet de déterminer les objectifs et résultats escomptés en sélectionnant les interventions appropriées pour les atteindre
- Utilisation de PTSI regroupant les interventions infirmières courantes et les prescriptions médicales réalisées par l’infirmière afin de structurer les soins généraux
- Utilisation de PTI pour assurer le suivi de problèmes prioritaires
- La consignation de la planification nécessite précision, clarté et pertinence

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34
Q

Décrire les interventions infirmières et dire dans quelle catégorie de la démarche de soins cette étape se situe.

A

Dans l’intervention clinique
- Types : relative à la promotion de la santé, au processus thérapeutique, à la réadaptation fonctionnelle et à la qualité de la vie
- Nécessite une autonomie, une ordonnance individuelle ou collective et la collaboration interdisciplinaire

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35
Q

À quoi sert la prise de signes vitaux?

A

À informer sur l’homéostasie de l’organisme (homéostasie : processus physiologiques par lesquels les systèmes internes du corps sont maintenus en équilibre malgré des variations dans les conditions externes)
Peuvent révéler des anomalies ou déséquilibres (pas spécifiques à un problème ou une maladie en particulier)

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36
Q

Vrai ou Faux. Les signes vitaux ne varient normalement pas chez une même personne.

A

Faux. peuvent varier en fonction de conditions externes (facteurs physiologiques, développementaux, comportementaux et environnementaux)

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37
Q

Qu’est-ce qui permettra de déterminer la fréquence de la prise des signes vitaux chez un patient?

A

Le premier contact = permet d’évaluer la stabilité de l’état du patient

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38
Q

Nomme 4 moments qui peuvent influencer la fréquence de la prise des signes vitaux.

A
  1. En cas d’un changement dans l’état physique
  2. Avant et après un examen invasif ou une intervention chirurgicale
  3. Avant et après l’administration de certains médicaments
  4. Avant et après certaines interventions infirmières (transfusion sanguine)
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39
Q

Vrai ou Faux. Chez un adulte, la valeur moyenne normale de température buccale est de 38°C.

A

Faux. 37°C

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40
Q

Quel est l’écart de température corporelle acceptable chez un adulte ?

A

36°C-38°C (varie selon le site de prise de la température)

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41
Q

Quel est le site le plus fiable pour la prise de température?

A

Le rectum

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42
Q

Décrire le pouls normal d’un adulte.

A

Fréquence : 55 à 95 bpm
Rythme : régulier
Amplitude : normal, bondissant

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43
Q

Vrai ou Faux. Une fréquence respiratoire plus petite de 10R/min est nommée tachypnée et une fréquence respiratoire supérieure à 20-24 R/min est nommée bradypnée

A

Faux, contraire

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44
Q

Vrai ou Faux. Habituellement, avec une tachypnée, l’amplitude de la respiration est superficielle.

A

Vrai

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45
Q

Quelle caractéristique de la respiration caractérise l’apnée?

A

Rythme irrégulier (et amplitude diminuée)

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46
Q

Définir la pression artérielle systolique et sa valeur normale chez un adulte.

A

Pression sur les vaisseaux lors du systole du coeur (pression la plus forte exercée sur les vaisseaux)
Valeur normale : <120 mm Hg

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47
Q

Définir la pression artérielle diastolique et sa valeur normale chez un adulte.

A

Pression sur les vaisseaux entre 2 contractions du coeur (pression la plus faible)
Valeur normale < 80 mm Hg

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48
Q

Nomme 5 erreurs courante de mesure de la pression artérielle et leurs conséquences.

A
  1. Brassard trop large : résultat de TA faussement bas
  2. Gonflement trop lent du brassard : résultat diastolique faussement élevé
  3. Dégonflement trop rapide du brassard (> 2 mm Hg/sec) : résultat systolique faussement bas et résultat diastolique faussement haut
  4. Bras placé plus bas que le coeur ou non soutenu : résultat faussement élevé
  5. Répétition trop rapide de l’évaluation (< 5 min) : Résultat systolique faussement élevé
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49
Q

Vrai ou Faux. Chez les patients souffrant de MPOC, il est acceptable d’avoir une SpO2 inférieure à la normale (< 95%, et parfois <90%) en raison du risque d’hypercapnie ou de narcose lié à l’alcalose respiratoire possible

A

Vrai, car elles sont habituées de vivre avec cette saturation

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50
Q

Vrai ou Faux. Une fièvre peut être causée par une augmentation de la température dans l’environnement extérieur au corps.

A

Faux, cela est de l’hyperthermie, la fièvre est une augmentation de la température par rapport à la normale causée par une infection

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51
Q

Décrire les facteurs qui influencent la température

A
  1. Site de la prise
  2. Âge (en vieillissant, température chute)
  3. Activité physique (augmente la T°)
  4. Stress (émotions augmentent la T°)
  5. Environnement (T° extérieure)
  6. Variations hormonales (ménopause, SPM, hormones thyroïdiennes augmentent T°)
  7. Rythme circadien (T° augmente en journée et baisse dans la nuit)
  8. Fièvre/pyrexie (augmente T°)
    * quelqu’un de fièvreux = fébrile
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52
Q

Décrire les facteurs qui influence la tension artérielle.

A
  1. Exercice physique (augmente TA, sauf chez les athlètes au repos)
  2. Âge (augmente avec l’âge)
  3. Sexe (à partir de la puberté = H > F, jusqu’à la ménopause = F > H)
  4. Tabagisme (nicotine = vasoconstriction = augmente TA durant 15 min)
  5. Origine ethnique
  6. Émotions (stress, douleur, peur = augmente TA)
  7. Variations circadiennes (au plus bas durant le sommeil, au plus haut en matinée et aprem)
  8. Médicaments (antihypertenseurs ou diurétiques ou opioïdes = diminuent TA VS vasoconstricteurs = augmentent TA)
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53
Q

Décrire l’hypotension orthostatique.

A

Baisse de tension lors du passage de la position couchée ou assise à debout
TAS diminue d’au moins 20 mm Hg et TAD diminue d’au moins 10 mm Hg dans les 3 minutes suivant le lever
S’accompagne de pâleur, peau moite, augmentation de la FC, faiblesse
Causes possibles : alitement prolongé, déshydratation, anémie, certains médicaments, pertes sanguines
Intervention : se lever par étape, activer la circulation sanguin avant de se lever

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54
Q

Décrire les facteurs qui influencent la FC.

A
  1. Température (fièvre/chaleur augmente la fréquence VS hypothermie diminue la fréquence)
  2. Exercice physique (augmente la fréquence, sauf athlète au repos = fréquence basse)
  3. Troubles respiratoires (mauvaise oxygénation augmente la fréquence VS dépression respiratoire diminue la fréquence)
  4. Hémorragie (augmente la fréquence)
  5. Médicaments (chronotropes positifs, comme l’épinéphrine, augmente la fréquence VS chronotropes négatifs, comme la digitale, diminue la fréquence)
  6. Position (assis/debout augmente la fréquence VS coucher diminue la fréquence)
  7. Sensations et émotions (douleur aigue/anxiété augmente la fréquence VS douleur chronique intense non soulagée diminue la fréquence)
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55
Q

Décrire les facteurs qui influencent la saturation en oxygène.

A
  1. Sources de lumière extérieure
  2. Monoxyde de carbone (augmente faussement la SpO2)
  3. Mouvements
  4. Ictère
  5. Colorants intravasculaires (diminue artificiellement la saturation)
  6. Vernis à ongles foncé ou faux ongles
  7. Pigmentation foncée de la peau (augmente faussement la SpO2)
  8. Athérosclérose (réduit la force du pouls)
  9. Hypothermie (diminue l’apport sanguin)
  10. Médicaments vasoconstricteurs (diminuent la force du pouls périphérique)
  11. Faible débit cardiaque et TA (diminuent flux sanguin en périphérie)
  12. Oedème périphérique (masque pouls)
  13. Capteur trop serré (confusion pulsations artérielles et veineuses)
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56
Q

Décrire les facteurs influençant la FR.

A
  1. Activité physique (augmente fréquence et amplitude)
  2. Blessure au tronc cérébral (diminue fréquence et rythme)
  3. Douleur aigue (amplitude superficielle)
  4. Anxiété (augmente fréquence et amplitude)
  5. Tabagisme (augmente la fréquence)
  6. Médicaments (bronchodilatateurs diminuent fréquence, opioïdes et sédatifs diminuent la fréquence et l’amplitude, amphétamines et cocaïne augmentent la fréquence et amplitude)
  7. Position (modifie et gêne l’expansion du thorax)
  8. Fonctions hématologiques (Hb réduite = augmentation fréquence et amplitude)
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57
Q

Quelles sont les contre-indications à la prise de température par la bouche?

A

Si la personne à manger, mâcher de la gomme ou fumer dans les 30 minutes avant la prise
Si la personne ne peut garder la bouche fermée
En cas de chirurgie à la bouche ou glandes salivaires
En cas de détresse respiratoire
En cas d’oxygénothérapie sous masque
En cas d’état de conscience altéré
Avec une personne non coopérative ou combative
Avec les enfants < 5 ans

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58
Q

Quelles sont les indications d’une prise de température par le rectum?

A

En cas de chirurgie de la bouche ou glandes salivaires
En cas de détresse respiratoire
En cas d’oxygénothérapie sous masque
Avec une personne inconsciente
Avec les enfants de moins de 2 ans

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59
Q

Dans quels cas il est utile de prendre la température par les aisselles?

A

Si les autres voies sont inaccessibles
Chez les nouveau-nés

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60
Q

Vrai ou Faux. La température tympanique est surtout utilisée en gériatrie.

A

Faux. en pédiatrie

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61
Q

Vrai ou Faux. Dans le cas d’une cardiopathie ou d’une arythmie, il est préférable de prendre le pouls radial.

A

Faux, le pouls apical

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62
Q

Vrai ou Faux. Il faut comparer les FC radiales des 2 bras afin de vérifier une modification du système vasculaire périphérique.

A

Vrai

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63
Q

Vrai ou Faux. Pour prendre le pouls, il faut appuyer le plus fort possible sur le pouls, sans faire mal au patient.

A

Faux, ne pas faire une trop grande pression pour éviter d’inhiber le pouls et altérer la circulation sanguine

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64
Q

Quelles sont les valeurs de FC qui caractérisent une bradycardie et une tachycardie?

A

B : < 50 bpm
T : > 100 bpm

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65
Q

Vrai ou Faux. Les personnes dyspnéiques ou les femmes en fin de grossesse voit leur FR diminué après des déplacements

A

Faux. augmentation = attendre quelques minutes avant d’évaluer la FR

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66
Q

Vrai ou Faux. Pour mesurer la SpO2, la lumière de l’appareil doit faire face à la peau

A

Faux, fait face à l’ongle, le photodétecteur face à la région de la pulpe

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67
Q

Vrai ou Faux. Parler lors de la prise de la PA peut donner un résultat faussement bas.

A

Faux. faussement élevé

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68
Q

Vrai ou Faux. Lors du premier contact, il faut prendre la PA aux 2 bras pour vérifier laquelle est la plus basse afin de réutiliser toujours ce bras.

A

Faux, la plus élevée

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69
Q

Quelles sont les conditions défavorables à la prise électronique de la PA?

A
  1. FC irrégulière
  2. Hypertension connue
  3. Obstruction vasculaire périphérique
  4. Frissons
  5. Convulsions
  6. Tremblements excessifs
  7. Incapacité à coopérer
  8. PA systolique < 90 mm Hg
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70
Q

Comment nomme-t-on les bruits qui permettent de mesurer la PA par auscultation?

A

Bruits de Korotkoff

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71
Q

Quels bruits écouter lors de la prise manuelle de la PA?

A

Le premier bruit après la coupure du flux sanguin avec le brassard = TAS (bruit de Korotkoff 1)
Le dernier bruit avant de ne plus rien entendre = TAD (bruit de Korotkoff 5)

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72
Q

À quoi sert les 2 différentes faces d’un stéthoscope?

A

Diaphragme = sons hautes fréquences
Cupule = sons basses fréquences

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73
Q

Quelles sont les 3 conditions pour considérer une activité réservée à une certaine profession?

A
  1. Risque de préjudice
  2. Compétence et connaissances requises
  3. Complexité et caractère invasif
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74
Q

Vrai ou Faux. Les infirmières peuvent administrer et ajuster tous les médicaments, avec ou sans ordonnance.

A

Faux, doivent faire l’objet d’une ordonnance

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75
Q

Vrai ou Faux. L’administration de médicaments s’inscrit dans la démarche de soins des infirmières.

A

Vrai

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76
Q

Vrai ou Faux. L’administration et la prescription de médicaments en vente libre est une activité réservée qui ne peut être accomplie par des infirmières.

A

Faux, pas une activité réservée, les infirmières peuvent les recommander et les administrer, mais certains nécessitent tout de même une ordonnance

77
Q

Vrai ou Faux. Les ordonnances ne concernent que les médicaments

A

Faux, concernent les médicaments, les examens paracliniques et les examens autres (imagerie)

78
Q

Vrai ou Faux. Lorsque l’infirmière clinicienne fait la formation et reçoit son numéro de prescripteur, elle peut prescrire n’importe quel médicament.

A

Faux, seulement certains médicaments ciblés dans des contextes particuliers

79
Q

Décrire la terminologie des ordonnances suivante : dose, concentration/teneur, posologie, forme pharmaceutique, voie d’administration, fréquence d’administration, moment d’administration

A

Dose : quantité de médicament à administrer, par prise ou unité de temps, exprimée en poids ou en unité
Concentration : quantité du médicament par unité de mesure
Posologie : quantité totale d’un médicament à administrer en une ou plusieurs fois
Forme pharmaceutique : forme d’un médicament
Voie d’administration : partie du corps par laquelle le médicament est introduit
Fréquence d’administration : nombre d’administration d’un médicament dans une période donnée
Moment d’administration : espace de temps précis où le médicament doit être administré

80
Q

Quelles sont les principales conditions pour considérer une ordonnance valide?

A
  1. Nom intégral du médicament
  2. Posologie, forme pharmaceutique, teneur, dose
  3. Voie d’administration
  4. Fréquence d’administration
  5. Intention thérapeutique (pour PRN)
  6. Durée du traitement
81
Q

Décrire les différents types d’ordonnance individuelle.

A
  1. Régulière : administration d’un médicament à une fréquence donnée dans la journée
  2. PRN : administration d’un médicament à l’occasion, lorsque la personne en a besoin et selon les directives du médecin
  3. Unique : administration d’un médicament prescrit une seule fois, à une heure précise
  4. STAT : administration d’un médicament en urgence, prise unique et immédiate
82
Q

À quoi servent les ordonnances collectives?

A

Permettent à l’infirmière d’administrer dans certaines circonstances et auprès d’une clientèle précise un médicament sans attendre une ordonnance individuelle

83
Q

Quelles sont les connaissances que doit avoir l’infirmière des médicaments qu’elle administre?

A

Classe du médicament
Mécanisme d’action et pic d’action
Effets thérapeutiques
Principaux effets indésirables
Conditions d’administration
Posologie usuelle selon le type de clientèle
Contre-indications
Interactions médicamenteuses et alimentaires
Éléments de surveillance clinique

84
Q

Quelles sont les responsabilités de l’infirmière avant l’administration d’un médicament?

A
  1. S’assurer de posséder toutes les connaissances nécessaires
  2. Évaluer la situation clinique (allergie, intolérance, antécédents, état de santé actuel)
  3. Déterminer si elle administre le médicament
  4. Informer le patient sur l’effet thérapeutique et les effets indésirables
85
Q

Quelles sont les responsabilités de l’infirmière pendant l’administration de médicaments?

A
  1. Complète la préparation du médicament
  2. Administre le médicament de manière sécuritaire et selon l’ordonnance (7 bons)
  3. Complète la FADM
86
Q

Quelles sont les responsabilités de l’infirmière après l’administration de médicaments?

A
  1. Exercer une surveillance clinique (Réactions du clients, anticipe, prévient et décèle les effets indésirables et prend les moyens nécessaires pour corriger la situation)
  2. Assure la continuité des soins (consigne au dossier l’info pertinente, assure un suivi auprès du médecin et pharmacien, supervise l’équipe de soins)
87
Q

Décrire les 7 bons.

A
  1. Bon médicament (vérifier selon l’ordonnance et la FADM, s’assurer de le connaître)
  2. Bonne dose (vérifier selon l’ordonnance et la FADM)
  3. Bon client (vérifier selon la FADM et l’étiquette des médicaments)
  4. Bonne voie d’administration (vérifier selon l’ordonnance et la FADM)
  5. Bon moment (vérifier selon l’ordonnance et la FADM)
  6. Bonne documentation (connaitre le médicament, compléter la FADM rapidement)
  7. Bonne surveillance clinique (effets thérapeutiques et indésirables)
88
Q

Combien de fois et à quels moments que doivent être vérifier les 5 premiers bons?

A

3x, une fois lorsqu’on rassemble les médicaments, une fois après que tous les médicaments sont rassemblés et préparés, une fois juste avant de les donner au client (après avoir fait la double vérification)

89
Q

Vrai ou Faux. Un intervalle de 1h avant et après l’heure prévue d’administration du médicament est acceptable.

A

Faux, 30 min avant ou après, si la fréquence d’administration est chaque 4h ou moins fréquent et sauf pour les médicaments à haut risque

90
Q

Quels sont les autres principes d’une administration sécuritaire des médicaments?

A
  1. Calculs de dose exacts et sans erreur
  2. Lire attentivement les étiquettes
  3. Éviter de déchiffrer une écriture illisible
  4. Attention aux abréviations
  5. Vérifier la place de la virgule
  6. Administrer seulement un médicament que j’ai préparé moi-même
  7. Administrer sans délai le médicament prêt
  8. Enregistrer rapidement la médication donnée
91
Q

Définir l’ordonnance suivante : Lasix 20mg P.O b.i.d

A

Nom du médicament : Lasix
Dose à donner : 20 mg
Voie d’administration : per os
Forme pharmaceutique : co
Fréquence d’administration : 2x/jour
Posologie : 40mg/jour

92
Q

Définir l’ordonnance suivante : Serax 15mg P.O, h.s p.r.n si insomnie

A

Nom du médicament : Serax
Dose : 15mg
Voie d’administration : per os
Forme pharmaceutique : co
Moment d’administration : au coucher
Fréquence d’administration : au besoin (si insomnie)

93
Q

Définir l’ordonnance suivante : Ventolin inh. 0.5mg/2ml, administrer 2ml b.i.d

A

Nom du médicament : Ventolin
Dose : 2ml
Voie d’administration : inhalation
Forme pharmaceutique : liquide vaporisé
Concentration ; 0.5mg/2ml
Fréquence d’administration : 2x/jour
Posologie : 4ml

94
Q

Vrai ou Faux. Toute relation implique une communication, mais toute communication n’implique pas une relation

A

VRAI

95
Q

Définir communication

A

Échange, partage d’un message entre des interlocuteurs par un processus continu, dynamique et complexe

96
Q

Définir relation

A

Lien qui se crée entre des personnes qui communiquent de manière signifiante

97
Q

Nommer les 2 grands types de communication

A

Sociale et professionnelle

98
Q

Décrire les types de communications professionnelles.

A
  1. Fonctionnelle : échange qui se rapporte à une fonction ou qui remplit une fonction
  2. Pédagogique : enseignement au patient
  3. Évaluative : axée sur le jugement clinique
  4. Intra et interprofessionnelle : avec les autres professionnels de la santé
  5. Aidante ou de soutient : relation aidante, relation d’aide, relation psychothérapeutique
99
Q

Décrire la communication fonctionnelle.

A

Englobe tous les échanges ayant lieu au cours des soins et des traitements
Concrète, centrée sur le présent, proximité
Relation de service
Vise la satisfaction des besoins du client (fonder sur l’écoute, orientée vers l’action et l’efficacité pour répondre aux besoins ou résoudre des problèmes)
S’inscrit dans une relation fondée sur l’éthique professionnelle (relation de confiance, respect, connaissance de soi et ses valeurs, reconnaissance de l’autre et ses valeurs, accepter sans jugement, reconnaître et gérer les conflits de valeur)

100
Q

À quoi sert la communication fonctionnelle pour l’infirmière?

A

Saisir ce qui se passe dans une situation donnée
Recueillir les éléments nécessaires à la planification des soins
Communiquer à la personne soignée les renseignements facilitant la compréhension de sa maladie et de son traitement

101
Q

Comment la communication fonctionnelle fait appel aux règles de civilité?

A

Frapper avant d’entrer dans la chambre
Saluer la personne
Se présenter
Vouvoyer
Expliquer le motif de sa présence
Obtenir l’approbation du client avant de poursuivre

102
Q

À quoi sert la présentation de l’infirmière au client?

A

Lui permet de savoir à qui il s’adresse et qui s’adresse à lui
Permet à l’infirmière d’affirmer son identité professionnelle auprès du client et de lui expliquer son rôle
Facilite la création et le maintien d’un lien de confiance essentiel à la relation professionnelle
Toute personne à le droit de s’assurer que son interlocuteur correspond à ce qu’il prétend être

103
Q

Quelles sont les valeurs et attitudes au coeur de la relation professionnelle aidante?

A
  1. Respect de la personne : s’intéresser à elle, comprendre son caractère unique, croire à son potentiel, optimiser son autonomie, préserver sa dignité
  2. Empathie : se mettre à la place de la personne soignée, comprendre les sentiments et émotions de l’autre, au-delà du ressenti et se manifester dans un savoir faire, écouter attentivement, ne pas juger, chercher à comprendre le pdv de l’autre, conscience de ses propres émotions et réactions, utiliser le reflet de sentiment
104
Q

Décrire la communication non verbale et les signes.

A

Confirme, renforce ou complète le verbal
1. Langage corporel : position ouverte, en retrait, prostré
2. Regard : direct, fuyant, interrogateur, inquiet
3. Expression du visage : sourire, froncements des sourcils, expression de douleur/tristesse
4. Qualité de la voix : débit rapide/lent, ton faible/fort
5. Gestes : tapotement nerveux, serrement des mains
6. Réactions physiologiques : respirations saccadées, tremblements, sudation
7. Distance : rapprochement ou éloignement

105
Q

Décrire l’écoute active et les différents types.

A

Requiert une présence attentive à soi et à l’autre et une disponibilité, implique l’observation, le questionnement et la compréhension empathique et sans jugement, écouter avant de parler, éviter de penser à ce qu’on va dire, refléter ce qui est communiqué
1. Écoute active sélective : centrée sur le problème du patient, oriente/filtre/sélectionne l’info, cherche à poser un constat/formuler une hypothèse/choisir ou non un outil d’évaluation, permet de définir, objectiver et d’amorcer une résolution de problème
2. Écoute active non sélective : centrée sur le vécu/l’expérience du patient, accueille/reconnaît sans jugement, cherche à donner de la place aux mots/à l’histoire/aux émotions, permet à l’autre de se définir, comprendre son vécu et trouver une réassurance

106
Q

Décrire les différents reflets.

A

Reflet simple : permet d’exprimer l’écoute active et la compréhension, reprendre les mots qui ont été exprimés
Reflet de sentiment : intervention brève, formulée en termes faciles à comprendre et qui exprime clairement l’émotion ou le sentiment vécu au moment présent
Reflet complexe : efficace dans la relation aidante, aller au-delà du contenu manifeste des propos du patient afin de lui procurer une compréhension plus large de son univers, saisir les sous-entendus, écoute très attentive

107
Q

Décrire la technique de silence dans la communication verbale

A

Partie intégrante de la communication interpersonnelle, utiliser les silences productifs pour laisser la personne réfléchir et discerner les silences improductifs lorsque la personne est embarrassée

108
Q

Décrire le questionnement dans la communication verbale.

A

Moyen pour obtenir des renseignements ou aider la personne à évoluer dans la définition de son problème et dans le processus de recherche de solutions
Questions fermées : réponse de type oui/non, informations précises
Questions ouvertes : réponse plus élaborée, la personne s’interroge, réfléchis, s’ouvre sur ses sentiments, info plus complète, soutenir la personne dans sa construction de son histoire, sa compréhension

109
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : vérifier que la FADM est au nom de la bonne personne, s’assurer que la personne ne souffre pas d’une allergie au médicament, s’assurer que le nom qui figure sur l’étiquette de médicament correspond à la personne soignée

A

Avant

110
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : vérifier le nom de la personne sur la FADM, l’étiquette du médicament et le bracelet d’identité, effectuer une double identification de la personne, vérifier si la personne a des allergies et si elle porte son bracelet d’allergie

A

Au moment

111
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : s’assurer que le nom de la personne figurant sur la FADM est le même que celui sur l’étiquette

A

Pendant

112
Q

Qu’est-ce que la double identification?

A

Demander à la personne soignée de dire son nom, prénom et date de naissance puis confirmer avec le bracelet

113
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : s’assurer que le nom du médicament sur le sachet ou l’étiquette correspond à l’info sur la FADM, vérifier la date d’expiration du médicament

A

pendant

114
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : s’assurer que le nom du médicament sur le sachet ou sur l’étiquette correspond à l’info sur la FADM

A

au moment

115
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : s’assurer que la FADM et l’étiquette du médicament indiquent les mêmes infos, bon médicament au commun selon la FADM, s’assurer que la forme du médicament fourni correspond à la forme sur la FADM

A

avant

116
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : vérifier la concordance entre la dose du médicament sur la FADM et celle sur l’étiquette du médicament, vérifier si la dose prescrite demande de modifier la présentation (couper)

A

avant

117
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : s’assurer que la dose du médicament fournie correspond à celle indiquée sur la FADM et l’étiquette, effectuer un calcul de dose si nécessaire, porter une attention particulière lorsqu’il s’agit d’un médicament à risque élevé

A

Pendant

118
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : s’assurer que la dose du médicament sur le sachet ou l’étiquette correspond à l’info sur la FADM

A

Au moment

119
Q

Qu’est-ce que la double vérification indépendante, et quand la faire?

A

À faire lors d’un calcul de dose d’un médicament prescrit stat, au commun ou de niveau d’alerte élevé/dangereux, ou lorsque le calcul ou la préparation est complexe.
Consiste à faire vérifier par un second professionnel de la santé l’exactitude de la dose à administrer

120
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : vérifier une dernière fois la concordance entre la voie d’administration de la FADM et celle de l’étiquette, installer la personne dans la bonne position selon la voie, s’assurer que la personne est apte à recevoir les médicaments quelque soit la voie

A

Au moment

121
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : s’assurer que la voie d’administration sur la FADM correspond à la forme du médicament prescrit et qu’elle est indiqué sur l’étiquette, choisir le matériel adéquat pour préparer et administrer le médicament selon la voie prescrite

A

pendant

122
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : s’assurer de la concordance entre la voie sur la FADM et celle sur l’étiquette, vérifier si la note d’évolution comporte des contre-indications à l’administration selon la voie prescrite, si la FADM offre un choix de voie, choisir la voie appropriée selon la condition clinique de la personne

A

avant

123
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : vérifier une dernière fois sur la FADM et l’étiquette la concordance du moment et de la fréquence d’administration; pour PRN, si la FADM indique un intervalle de dose, vérifier la dernière dose reçue pour décider de la dose à administrer; s’assurer que la personne est dispo pour l’administration à l’heure indiquée sur la FADM

A

avant

124
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : s’assurer d’administrer le médicament dans les délais prévus sur la FADM

A

au moment

125
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation, pendant la préparation ou au moment de l’administration des médicaments : préparer le médicament selon l’heure prévue sur la FADM

A

pendant

126
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation ou après l’administration des médicaments : s’assurer d’avoir la bonne FADM, connaître le médicament à administrer, respecter les principes d’administration selon la voie prescrite

A

avant

127
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation ou après l’administration des médicaments : procéder à l’enregistrement dans la FADM avant de sortir de la chambre, vérifier les connaissance de la personne concernant sa médication, rédiger une note d’évolution pour les médicaments PRN et un refus, indiquer les effets thérapeutiques ou secondaires, rédiger un PTI au besoin

A

après

128
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation ou après l’administration des médicaments : effectuer la surveillance de l’effet thérapeutique du médicament

A

après

129
Q

Identifier si les tâches suivantes doivent être faites avant la préparation ou après l’administration des médicaments : évaluer l’état de la personne pour décider si le médicament doit être administré

A

avant

130
Q

Quel est le but de l’hygiène des mains avant de toucher un patient?

A

Protéger le patient d’une colonisation par des germes présents sur les mains et d’une infection exogène

131
Q

Quel est le but de l’hygiène des mains avant un geste aseptique?

A

Protéger le patient d’une infection par inoculation de germes, y compris ceux dont il est lui-même porteur

132
Q

Quel est le but de l’hygiène des mains après un risque d’exposition à un liquide biologique?

A

Protéger le professionnel d’une infection par les germes dont le patient est porteur et pour protéger l’environnement des soins d’une dissémination de ces germes

133
Q

Quel est le but de l’hygiène des mains après avoir touché un patient?

A

Protéger le professionnel d’une colonisation avec les germes dont le patient est porteur et protéger l’environnement des soins d’une dissémination de ces germes

134
Q

Quel est le but de l’hygiène des mains après avoir touché l’environnement d’un patient?

A

Protéger le professionnel d’une colonisation avec les germes dont le patient est porteur, susceptibles d’être présents sur les surfaces inertes et objets de l’environnement du patient, et protéger l’environnement des soins d’une dissémination de ces germes

135
Q

Quelles sont les recommandations à faire aux parents de Béatrice (varicelle)?

A
  1. garder la peau propre
  2. appliquer de la creme hydratante non parfumée sur les croutes seulement
  3. Sirop antihistaminique ou bain tiède avec bicarbonate de soude si prurit
  4. Acétaminophène en cas de fièvre
  5. Se laver les mains souvent et correctement
  6. Enseigner l’étiquette respiratoire (mouchoirs à porter de main, les jeter immédiatement, se couvrir la bouche et le nez lors de toux et d’éternuements, souffler doucement une narine à la dois)
  7. Éviter de partager les objets personnels
  8. Désinfecter les jouets
  9. Retourner l’enfant à la maison si présente des lésions cutanées avec écoulement purulent + fièvre, ne peut participer aux activités ou maladie sévère
136
Q

Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale?

A

Infections en milieu hospitalier

137
Q

Définir bactériémie

A

Présence de bactéries dans le sang chez un patient symptomatique. Peut survenir à la suite d’une infection urinaire, infection d’un site opératoire, infection pulmonaire, associé à un acte invasif

138
Q

Quel est le rôle de l’infirmière dans les infection nosocomiales?

A

Évaluer, identifier et prévenir les risques

139
Q

À quel endroit de la chaîne d’infection est-il possible d’agir pour briser cette chaîne?

A
  1. Hôte réceptif : agir sur les facteurs de susceptibilité (âge, malnutrition, sexe, stress, maladies chroniques, déficits immunitaires, conditions environnementales, médications)
  2. Réservoir : nettoyage -> désinfection -> stérilisation
  3. Modes de transmission : pratiques de base et précautions additionnelles
140
Q

Quels sont les risques d’infections nosocomiales reliés aux soins?

A
  1. Asepsie médicale (technique propre) : pour réduire le nombre de microorganismes présents et prévenir leur dissémination en utilisant les pratiques de base qui sont mises en place pour tous, sans référence à un statut infectieux et les précautions additionnelles basées sur le mode de transmission, mises en place dès qu’une infection transmissible est suspectée ou confirmée
  2. Asepsie chirurgicale (technique stérile) : pour éliminer tous les microorganismes
141
Q

Décrire les pratiques de base

A
  1. Hygiène des mains : moyen le plus simple et efficace (privilégier l’antiseptique, mais utiliser savon si les mains sont souillées/après être aller aux toilettes et pour les spores)
  2. Port de gants non stériles : nécessaire au cours de tout procédé de soins pouvant occasionner un contact avec des liquides organiques, muqueuses ou peau non intacte, lors de la manipulation d’objets piquants ou tranchants (changer entre les intervention et entre les patients)
  3. Blouse : si contact avec sang ou liquides biologiques anticipés
  4. Masque et protection oculaire : lorsque des activités de soins risquent de générer des éclaboussures de sang ou liquides biologiques
  5. Hygiène et étiquette respiratoire : si infection respiratoire suspectée = port du masque ou 2m de distance
  6. Protection de l’environnement : nettoyage des lieux physiques et du matériel
  7. Gestion des visiteurs : informer, enseigner sur les risques de contamination
142
Q

Nommer 3 infections qui nécessitent des précautions additionnelles.

A

Grippe, gastro-entérite, zona, c.difficile, SARM, ERV, BGNMR

143
Q

Décrire les précautions contact

A
  1. Contact direct : d’une personne à l’autre par le toucher
  2. Contact indirect : véhicule intermédiaire (eau, sang, environnement physique)
  3. Contact renforcé : pour les spores (c. difficile)
  4. Contact allégé : dépend de contacts physiques présents ou non
    Enseignement : hygiène des mains, rester dans la chambre (porte ouverte), visiteurs = hygiène des mains + équipement (gants et blouse)
144
Q

Quelles sont les particularités dans l’équipement de précaution contact renforcé et celle d’allégé?

A

R : eau + savon en sortant de la chambre, gants et blouse en tout temps, chambre seule avec salle de bain privée, désinfection du matériel rehaussée (chlore)
A : blouse et gants si contact physique

145
Q

Décrire les précautions gouttelettes

A

Modes de transmission : macro-gouttelettes, ne demeurent pas en suspension, propagation en éternuant, toussant, parlant
Portes d’entrée : conjonctives, muqueuses du nez et de la bouche
Enseignement : hygiène des mains, rester dans la chambre privée (porte ouverte), visiteurs = hygiène des mains + équipement (masque) et pas d’enfants en bas âge
*Gouttelettes contact : hygiène des mains + blouse + gants + masque

146
Q

Décrire les précautions aériennes.

A

Modes de transmission : dissémination dans l’air ambiant de microgouttelettes, peuvent demeurer en suspension pendant de longues périodes et être dispersées par les courants d’air
Enseignement : hygiène des mains, interdiction de quitter la chambre privée à pression négative, visiteurs = hygiène des mains + N95 et pas d’enfants en bas âge
* Aérien contact : chambre privée à pression négative, lavage des mains + N95 + blouse et gants
*Aérien contact renforcé : ajout protection oculaire

147
Q

Décrire les précautions de protection.

A

Pour les personnes immunodéprimées, vise à protéger la personne elle-même
Chambre à pression positive, hygiène des mains
Visiteurs = limiter le nombre et surveiller les infections

148
Q

Quels problèmes peuvent amener les précautions additionnelles?

A

Isolement social : contacts sensoriels limités, sentiment de solitude
Solutions : expliquer la maladie et les raisons de l’isolement, maintenir la stimulation sensorielle et intellectuelle, mesures de confort et de soutient, impliquer la famille

149
Q

Décrire le SARM.

A

Colonisation nasale par un staphylocoque ayant développé une résistance à plusieurs antibiotiques (dont la méthicilline).
Asymptomatique chez les patients porteurs sans infection, mais peuvent développer des infection urinaires, pneumonies, bactériémies, des infections de plaies ou d’un site chirurgical.
Réservoirs : nez, sites infectés (peau, plaies)
Mode de transmission : contact direct ou indirect = PRÉCAUTIONS CONTACT
Facteurs de risque : personnes immunodéprimées, hospitalisation récente, diabète, cathéters, sondes, interventions chirurgicales, plaies
Dépistage préventif

150
Q

Vrai ou Faux. Le staphylocoque est une bactérie retrouvée normalement sur la peau ou dans les narines

A

Vrai

151
Q

Comment détecte-t-on le SARM?

A

Prélèvement nasal -> labo
Présence de la bactérie sans signe d’infection : patient porteur, ou colonisé
Présence de la bactérie avec signe d’infection : patient infecté

152
Q

Quel est le principal vecteur du SARM?

A

Mains contaminés du personnel soignant

153
Q

Comment prévient-on la transmission du SARM à la maison?

A

Hygiène des mains régulièrement pour la personne porteuse et la famille
Jeter les pansements souillés dans un sac de plastique fermé

154
Q

L’hygiène des mains se fait quand pour le SARM?

A
  1. Avant et après avoir donné des soins
  2. Avant de préparer, de manipuler, de servir des aliments ou de manger
  3. Après être allé aux toilettes
  4. Après s’être mouché, toussé ou éternué
  5. Après une contamination accidentelle avec du sang ou autres liquides biologiques
  6. Lorsque les mains sont visiblement souillées
155
Q

Décrire l’ERV.

A

Colonisation dans les selles par des entérocoques qui ont développé une résistance à plusieurs antibiotiques (dont vancomycine)
Asymptomatique chez les clients porteurs sans infection (peuvent causer des infections urinaires, de plaies, bactériémies = acquises lors d’un séjour hospitalier)
Réservoir : selles, environnement
Mode de transmission : contact direct ou indirect = PRÉCAUTIONS CONTACT
Facteurs de risque : hospitalisation hors province ou à MTL, hospitalisation dans un centre endémique

156
Q

Vrai ou Faux. Les entérocoques ne sont pas des bactéries de flore normale

A

Faux, normalement trouvés dans l’intestin et les selles ou sur les parties génitales

157
Q

Comment détecte-t-on l’ERV?

A

Prélèvement des selles ou rectal -> labo
Présence de la bactérie sans signe d’infection : patient porteur, ou colonisé
Présence de la bactérie avec signe d’infection : patient infecté

158
Q

Quel est le vecteur principal de l’ERV?

A

mains contaminées du personnel soignant (contaminées lors des soins au patient ou en touchant l’environnement contaminé du patient)

159
Q

Quelles sont les mesures à prendre pour l’ERV?

A

Chambre individuelle avec toilette privée, blouse + gants + désinfection fréquence de l’environnement, prélèvement préventif

160
Q

Comment prévenir la transmission de l’ERV à la maison?

A

Lavage des mains régulièrement par la personne porteuse et famille
Désinfection à l’eau de Javel les objets et surfaces fréquemment touchés par la personne porteuse
Pansements souillés jetés dans un sac de plastique fermé

161
Q

L’hygiène des mains est fait quand pour l’ERV?

A
  • Après être allé aux toilettes
  • Avant et après avoir donné des soins à la personne porteuse
  • Après tout contact avec l’environnement de la personne porteuse et en sortant de la chambre
  • Avant de préparer, de manipuler, de servir des aliments ou de manger
  • Après s’être mouché, toussé ou éternué
  • Après une contamination accidentelle avec du sang ou autres liquides biologiques
  • Lorsque les mains sont visiblement souillées
162
Q

Décrire le BGNMR.

A

Sous groupe BGNPC (ensemble de bactéries fréquemment rencontrées dans la flore normale qui ont développées des mécanismes de résistance à plusieurs classes d’antibiotiques) = très résistants, plus grand risque de transmission (transmission rapide et facile)
Infections possibles : multiples (urinaires, abdominales, pneumonies, bactériémies, peau, plaies, etc.)
Réservoirs : flore intestinale, environnement
Asymptomatique chez les clients porteurs sans infection
Mode de transmission : contact direct et indirect = PRÉCAUTIONS CONTACT
Facteurs de risque : hospitalisation dans un centre endémique ou hors province, présence d’un objet médical invasif, long séjour hospitalier, visite de certains pays

163
Q

Vrai ou Faux. Les risques d’infection nosocomiale sont liés à la susceptibilité de l’hôte.

A

Vrai

164
Q

Comment détecte-t-on le BGNMR?

A

Prélèvement rectal, ou plaie, ou gorge, ou sonde urinaire

165
Q

Vrai ou Faux. Il y a des dépistages préventifs pour le SARM, ERV, BGNMR et C.difficile?

A

Faux, pas pour C.difficile

166
Q

Décrire l’infection par C. difficile.

A

Gastro-entérite causée par la bactérie C. difficile
Diarrhées, selles d’odeur caractéristique (paracrésol), douleur abdominale, fièvre, nausées
Réservoir : selles
Mode de transmission : contact direct et indirect + spores résistants dans l’environnement = PRÉCAUTIONS CONTACT RENFORCÉ et désinfection de l’environnement avec du chlore jusqu’à 72h après le retour de selles normales
Facteurs de risque : antibiothérapie au cours des 8 dernières semaines, âge avancé, hospitalisation récente ou prolongée, histoire antérieure de C. difficile

167
Q

Décrire les différents types de communications écrites de l’infirmière et les occasions.

A
  1. Pour collecter des données : Évaluation initiale de l’usager, feuille SV, note d’évaluation
  2. Pour analyser et interpréter : PTI et PSTI
  3. Pour planifier : PTI
  4. Pour intervenir et évaluer les résultats : FADM, note d’évolution
168
Q

Décrire la note d’évolution.

A

C’est un document légal qui contient le compte rendu descriptif de l’état de santé du client et de la démarche clinique de l’infirmière (services rendus).
Inclus ce qui a été observé, ce qui a été fait et les résultats

169
Q

Quelles sont les règles à respecter dans la note d’évolution?

A
  1. Date en haut de chaque page (aaaa-mm-jj)
  2. Écrire l’heure selon le format
    00:00 à 23:59)
  3. Écrire ses notes au fur et à mesure
  4. Limiter l’emploi de la note tardive (pour les oublis)
  5. Ne pas répéter le nom du patient, les mots patient/usager/client, etc.
  6. Écrire sur les lignes prévues à cet effet (pas de lignes vides)
  7. Signer lisiblement et ajouter le titre
  8. Écrire à l’encre bleue ou noire
  9. Erreur : tirer un trait ou mettre entre parenthèses, indiquer le type d’erreur et mettre date + initiales
170
Q

Décrire les différentes méthodes de rédaction de la note d’évolution.

A
  1. Méthode narrative : information rapportée en continu selon l’ordre chronologique
  2. Méthode SOAPIE : regroupement des notes par problèmes
    S = données subjectives
    O = données objectives
    A = analyse et interprétation
    P = plan d’intervention
    I = interventions réalisées
    E = résultats des interventions
  3. Méthode par exception (fiche clinique) : normes de pratiques et critères prédéterminés = cadre de référence pour les soins généraux, inscrire des notes seulement pour ce qui dévie de ce qui était attendu
  4. Méthode Voyer : en soins longue durée, intègre l’examen clinique et structure la note autour de ce dernier
171
Q

Décrire les caractéristiques attendues dans la note d’évolution.

A
  1. Pertinence : info en lien avec le patient et sa santé, justesse de la situation de santé et du suivi infirmier, justifier les décisions cliniques, constats et directives, soins et traitements prodigués, comportements et réponses du patient
  2. Factuel : info repose sur des faits, éviter les suppositions
  3. Précision : vocabulaire scientifique et reconnu, éviter les termes flous, spécifier les éléments requis
  4. Concision : uniquement les éléments essentiels, pas de répétition d’infos déjà inscrites ailleurs dans le dossier
  5. Complet : toutes les infos qui soutiennent, expliquent et justifient les décisions infirmières sont présentes, fréquence suffisante pour suivre l’évolution de santé du client et détecter les changements, tous les soins prodigués
172
Q

Vrai ou Faux. Plus le calibre d’une aiguille est gros, plus le diamètre de sa lumière est gros

A

Faux, diamètre plus petit

173
Q

Quels sont les 2 critères qui interviennent dans le choix de l’aiguille?

A
  1. Tissus dans lesquels est injecté le médicament (sc = superficiel vs im = volumineux et profond) dépendant du poids de la personne et de l’estimation de l’épaisseur de son tissu sous-cutané
  2. viscosité du produit à injecter
174
Q

À quel occasion faudrait-il faire une injection sous cutané à 45° au lieu de 90°?

A

Lorsque le pli cutané est très petit (personnes maigres)

175
Q

Vrai ou Faux. Le délai d’action d’une injection sc est le même que celui d’une injection im?

A

Faux, im = délai plus court

176
Q

Vrai ou Faux. Le maximum de liquide qui peut être injecté sc en 1 dose est 5ml.

A

Faux, 2ml

177
Q

Vrai ou Faux. Pour un volume de 1ml à injecter, je vais utiliser une seringue de 1ml.

A

Faux, ne pas se rendre au volume maximum d’une seringue, utiliser une seringue de 3 ml pour toutes injections > ou égale à 1 ml

178
Q

Le calcul de la dose de médicament devrait être arrondi à quelle position pour une injection avec une seringue de 5ml? 3 ml? 1 ml?

A

5 ml: résultat entre 2-3 ml, arrondie au dixième de millilitre et précision aux 0,2ml (si résultat n’est pas précis aux 0,2ml = prendre seringue 3ml)
3ml : résultat entre 1 et 2,9ml, arrondi au dixième de millilitre
1ml : résultat < 1ml, arrondi au centième de millilitre (si résultat s’arrondie au dixième de millilitre = utiliser seringue 3ml)

179
Q

Quelle est la quantité maximale pour une injection IM en 1 dose?

A

3ml (gros muscles)

180
Q

Comment injecter IM une quantité supérieure à 3ml?

A

2 injections dans 2 sites différents

181
Q

Pourquoi le muscle du fessier postérieur ne peut pas être utilisé pour les injections IM?

A

Car présence du nerfs sciatique et plusieurs vaisseaux sanguins = augmente le risque d’accident d’injection
Utiliser le fessier antérieur à la place car plus profond et plus sécuritaire

182
Q

Pourquoi faut-il garder la bulle d’air dans les seringues pré-remplies?

A

Permet de faire le vide d’air dans l’aiguille à la fin de l’injection afin de que le patient reçoive la dose exacte de médicament
Positionner la bulle la plus loin de l’aiguille

183
Q

Quelles sont les différences avec l’injection de vaccins versus les autres injections?

A

Pas de gants nécessaires, ne pas aspirer avant l’injection, injecter rapidement le produit, pas de FADM (carnet vaccinal et formulaire prévaccinal)

184
Q

Quels sont les sites d’injections sc possibles? et IM?

A

SC : tier médian postérieur du bras, tier médian de la cuisse, autour de l’ombilic à une distance de 5cm de celui-ci
IM : muscle deltoïde, muscle fessier antérieur, muscle vaste externe

185
Q

Comment reconnaître le site d’injection sc dans le bras?

A

Ligne droite reliant l’acromion et l’articulation du coude puis la diviser en 3 parties égales

186
Q

Comment reconnaître le site d’injection sc dans la cuisse?

A

Ligne droite reliant l’articulation de la hanche à celle du genou, diviser la ligne en 3 parties égales

187
Q

Comment reconnaître le site d’injection im dans le bras?

A

personne assise, annulaire sur l’acromion et 2 doigts sous l’acromion (délimite la bordure supérieure de la zone) puis localiser la ligne axillaire (pointe du triangle inversé délimitant la limite inférieure de la zone), site d’injection au centre du triangle

188
Q

Comment reconnaître le site d’injection im dans le fessier?

A

position décubitus dorsal ou latéral, main sur le grand trochanter de la hanche, majeur sur l’épine iliaque antérosupérieur et index le long de la crête iliaque vers la fesse (ou contraire) -> injection au centre du triangle formé par index, majeur et crête iliaque

189
Q

Comment reconnaître le site d’injection im dans la cuisse?

A

personne assise ou décubitus dorsal, ligne à partir du milieu du genou vers la hanche et une 2 ligne du cote du genou vers la hanche, diviser en 3 parties égales, injection dans le tier médian de la ligne (côté externe de la cuisse au milieu de l’espace compris entre le grand trochanter du fémur et le dessus du genou)