Examen 2 sm Flashcards

1
Q

Gradation des humeurs

A
  1. Manie = humeur exaltée ou irritable qui entraîne une désorganisation du fonctionnement
  2. Hypomanie = humeur exaltée ou irritable sans grande
    désorganisation
  3. Humeur stable
  4. Dysthymie = humeur dépressive légère
  5. Dépression majeure = humeur dépressive de modérée à sévère
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2
Q

Définition humeur perturbée

A

elle cause une souffrance marquée ou qu’elle affecte la vie
sociale et/ou professionnelle d’une personne ,ou bien sa capacité à fonctionner

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3
Q

Prévalence trouble dépressif

A
  • Au Québec,16% des femmes et 11% des hommes souffriront d’au moins un épisode de dépression majeure au cours de leur vie. En tout, jusqu’à 20% de la population serait atteinte (à des degrés divers) par les troubles dépressifs.
  • Un épisode dépressif isolé est souvent associé à une perte identifiable ou à une crise dans leparcoursdevie.
    -Toutefois, plusieurs personnes vivent des épisodes dépressifs récurrents : environ 65% des gens qui vivent un épisode dépressif en connaîtront un deuxième!
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4
Q

Sexe ratio trouble dépressif

A

deux fois plus fréquents chez les
femmes que chez les hommes.

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5
Q

Âge typique de survenu tr dépressif

A

Même si les troubles dépressifs peuvent survenir à tous les âges de la vie, le groupe d’âge où le trouble dépressif majeur est le plus fréquent est celui des adolescents et des jeunes adultes (15à25ans).

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6
Q

Concomitance tr dépressif

A

Souvent Tr anxieux

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7
Q

Caractérisation Tr dépression majeure / critères DSM-5 (8)

A
  • Un épisode dépressif qui marque une rupture par
    rapport au fonctionnement habituel.
  • Une humeur pouvant se traduire par une tristesse
    envahissante et constante, par de l’irritabilité et de la
    culpabilité, le tout accompagné d’une perte importante
    d’énergie.
  • Des relations interpersonnelles affectées.
  • Une «PANNEDÉPRESSIVE» →par ex.: perte de motivation, sentiment d’inutilité dans l’ensemble des
    rôles de la ive, incapacité à affronter les responsabilités
    de la vie quotidienne.
  • Des pensées sévères envers soi-même et dévalorisation
    de soi.
  • Un déficit des capacités cognitives : diminution de la
    performance qui peut provoquer de l’anxiété.
  • Des manifestations somatiques : perturbations du
    sommeil et des conduites alimentaires menant à une
    variation de poids significative.
  • Des idées récurrentes de mort et un risque élevé de
    suicide.
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8
Q

Définition babyblues

A
  • 80% femmes
  • Chute hormones inhumaine avec joie bébé, mais avec stress contexte
  • S’attenue avec le temps
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9
Q

Définition dépression post-partum (8)

A

survenir à tout moment l’année suivant l’accouchement
- Profonde tristesse
- Épuisement permanent, problème de sommeil
- Sentiment d’incompétence, de dévalorisation ou de culpabilité excessive
- Irritabilité, anxiété extrême
- Incapacité à s’occuper correctement de l’enfant
- Désintérêt
- Changement d’appétit
-Perte d’espoir que les choses vont finir par s’améliorer ,etc.

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10
Q

Épisode début périnatal (temps)

A
  • Si arrive 1er enfant, + chances réarrive aux suivants
  • Si pas aide, peut s’étendre après 1ere année
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11
Q

Trouble saisonnier

def + sympt

A
  • Perturbation de l’humeur liée au régime de lumière et au cycle des saisons :
    ➢ Le manque de lumière affecte les humeurs de plusieurs personnes ,spécialement dans les pays où l’hiver est rigoureux
    Symptômes :
  • Affects dépressifs
  • Hypersomnie
  • Augmentation de l’appétit
  • Prise de poids
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12
Q

TR dépressif persistant (dysthymie)

A
  • moins aigu que le trouble dépressif majeur…
  • Repose sur les mêmes
    critères diagnostiques ,à l’exception de la durée, de l’intensité des symptômes et de l’altération du fonctionnement:
    → Peut durer longtemps (s’étend sur au moins 2ans)
    → Ce trouble n’empêche habituellement pas la personne de bien fonctionner
  • Risque accru de dépression majeure et de suicide
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13
Q

Prévalence Tr bipolaire

A

Tous les troubles bipolaires combinés concernent jusqu’à 4% de la population générale. Le trouble bipolaire de type I toucherait à lui seul environ1% de la population générale.

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14
Q

Âge typique survenu Tr bipolaire

A

Les troubles bipolaires commencent généralement à
se manifester à l’adolescence ou au début de l’âge adulte (17-40ans)

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15
Q

Concomitance Tr bipolaire

A

troubles de la personnalité et
des troubles de l’abus de substances

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16
Q

Définition Tr bipolaire 1

A

Présence d’un épisode de manie, généralement accompagné d’un épisode dépressif majeur

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17
Q

Sex ratio Tr bipolaire 2

A

+ femmes

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18
Q

Définition Tr bipolaire 2

A

Alternance entre une période d’euphorie moindre en intensité (épisode d’hypomanie) et un épisode dépressif majeur

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19
Q

Définition cyclothymie

A

Symptômes d’hypomanie et de dysthymie persistant pendant au moins deux ans, mais sans jamais remplir tous les critères d’un
épisode manique, hypomaniaque ou dépressif majeur
→ moins incapacitant des tr bipolaire

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20
Q

Caractérisation épisode maniaque (8)

A
  • Des changements notables par rapport au comportement habituel.
  • Des degrés élevés de désorganisation du fonctionnement (social, solaire, professionnel).
  • Une activité extrême et une énergie débordante : tout
    devient alors possible!
  • Des symptômes cognitifs : distractibilité, débit de parole rapide, discours marqué par la fuite des idées.
  • Une réduction du besoin de sommeil.
  • Un engagement dans des projets rocambolesques, voire
    dangereux → lourdes conséquences possibles
    (financières, relationnelles, professionnelles, etc.).
  • Une estime personnelle gonflée, parfois perturbée par
    des délires grandioses qui annoncent fréquemment la
    perte de contact avec la réalité.
  • Au sommet de la manie, des caractéristiques psychotiques se manifestent parfois (par ex.: des idées délirantes), ce qui peut conduire à l’hospitalisation.
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21
Q

Caractérisation épisode hypomaniaque

A
  • Période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante
  • ↑ activité/énergie avec intensité significative avec au moins 3 critères :
    → ↑estime de soi ou idées de grandeur
    → ↓ sommeil
    → + grande communicabilité (besoin de parler)
    → Fuite des idées
    → Distractabilité
    → ↑ activité orientée vers un but ou agitation psychomotrice
    → Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables
  • Modification indiscutable du fonctionnement
  • Perturbation de l’humeur / dysfonctionnement sont manifestes pour les autres
  • Sévérité n’est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement ou pour nécessiter une hospitalisation
  • Pas effet physiologique d’une substances
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22
Q

Facteurs risques bio tr bipolaire & tdm

A
  • Influence de l’inné vs de l’acquis : la transmission familiale peut dépendre des gènes, mais il serait
    également possible « d’apprendre » les perturbations de l’humeur (via le climat familial par exemple).
  • Environ 35% à 40% des troubles de l’humeur seraient liés à des prédispositions génétiques.
  • La SÉROTONINE: neurotransmetteur associé à la régulation émotive, en plus de jouer un rôle dans la gestion de la douleur et la régulation de
    l’horloge biologique (sommeil et appétit). Un déficit en sérotonine est lié à des comportements impulsifs et à des changements d’humeur…
  • La DOPAMINE: neurotransmetteur qui joue un rôle central dans le circuit de récompense et dans l’expérience du plaisir…
    →Une mauvaise régulation de la dopamine est liée aux troubles dépressifs et bipolaires : un épisode de dépression est associé à des insuffisances en dopamine, alors qu’un épisode de manie est associé à un surplus de dopamine.
  • Le CORTISOL: hormone du stress. On note chez 60% des personnes qui souffrent de dépression la présence de taux élevé de cortisol…
  • La NORADRÉNALINE: neurotransmetteur impliqué dans l’attention, l’apprentissage, le sommeil, le rêve et l’humeur…
    → Régulation parfois problématique chez les personnes aux prises avec un trouble de l’humeur!
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23
Q

Facteurs de protection bio tdm & tr bipolaire

A
  • Les saines habitudes de vie sont propices à favoriser la régulation de la chimie du cerveau
    (alimentation équilibrée, ↓de la consommation d’alcool et de drogues, bonne hygiène de sommeil, ↑de l’activité physique, etc.)
  • Le microbiote intestinal
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24
Q

Facteurs risques sociaux tdm &tr bipolaire

A
  • Vivre un deuil et/ou une perte significative ,événement de vie particulier, perturbation des
    habitudes de vie (sport, sommeil, alimentation)
  • L’accumulation de facteurs de stress à long terme peut aussi altérer la résistance psychologique : préoccupations financières, frustration au travail, relation de couple abusive et violente, vivre de l’isolement, recevoir peu de support social.
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25
Q

Facteur protection sociaux tdm & tr bipolaire

A
  • Un facteur de protection important par rapport au stress est la présence d’un réseau de soutien social. Une personne isolée et sans soutien social qui vit un deuil, une perte d’emploi ou une rupture amoureuse souffrira davantage qu’une personne bénéficiant de la présence de proches.
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26
Q

Facteurs risques psycho tdm & tr bipolaire

A
  • Le perfectionnisme et l’idéalisme favorisent la dépression et la bipolarité, car la personne se trouve exposée aux frustrations, aux déceptions et aux blessures à l’estime de soi
  • L’IMPUISSANCE APPRISE→ attitude de résignation chez les individus qui développent la conviction (fondée ou non) de ne
    pas avoir de pouvoir sur ce qu’il leur arrive:
    → Les personnes souffrant de dépression tendent à intégrer l’attitude de résignation dans leur
    manière d’interpréter le monde : elles ne s’attribuent aucun pouvoir pour changer leur situation
    de vie insatisfaisante (voire intolérable)!
  • La TRIADE COGNITIVE → système de croyances qui caractérisent la vision du monde
    et qui incluent une estime de soi dépréciée, de même qu’un pessimisme concernant
    l’avenir et l’état du monde…
    → Ensemble de croyances irrationnelles et négatives portant sur soi-même, le monde et l’avenir!
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27
Q

Traitement pharmaco Tdm

A
  • Le plus grand inconvénient de l’ensemble des antidépresseurs demeure le temps qu’il leur faut pour atteindre leur pleine
    efficacité : une période de un ou deux mois est souvent nécessaire!
  • ISRS- Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (Prozac, Zoloft)
    ➢ Ils agissent sur la sérotonine (+++)
    ➢ Les principaux effets secondaires sont la baisse de la libido et parfois une prise de poids
  • IRSN-Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (Effexor)
    ➢ Largement prescrits, ils ont un grand potentiel pour énergiser la personne
  • IMAO-Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (Nardil)
    ➢ Ils sont utilisés en dernier recours car ils imposent plus de contraintes aux personnes qui les utilisent, en raison d’incompatibilité avec d’autres médicaments
  • Antidépresseurs tricycliques (Tofranil, Elavil, Norpramin, Sinequan)
    ➢ La plus ancienne famille d’antidépresseurs : leur usage est rare à cause de leurs effets indésirables
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28
Q

Traitement pharmaco tr bipolaire

A
  • Constituent les médicaments les plus souvent prescrits pour traiter le trouble biopolaire (LITHIUM). Ils permettent de réduire la fréquence, la durée et l’intensité des épisodes de dépression (ou de manie) tout en jouant un rôle de prévention entre les épisodes. C’est également un traitement de choix en phase aiguë lors d’un épisode maniaque:
    → Ils n’ont toutefois pas d’efficacité immédiate : il faut parfois attendre plusieurs semaines avant d’observer les effets souhaités
    → Pour un effet plus rapide, on utilise des antipsychotiques atypiques en début de traitement
    (propriétés antimaniaques)
    → Autres traitements possibles :anticonvulsivants
  • Les traitements pharmacologiques des troubles bipolaires constituent habituellement des traitements de maintien : la prise de médication se fait sur une très longue
    période, voire même sur toute la vie!
    → Exige une grande discipline de la part des personnes qui en ont l’usage…
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29
Q

traitement L’ÉLECTROCONVULSIVOTHÉRAPIE tdm

A
  • Traitement encore très controversé qui consiste à faire passer un courant électrique à travers le cerveau d’un patient.
  • Utilisé comme traitement de dernier ressort, c’est-à-dire seulement auprès des cas sévères de dépression pour lesquels les autres types traitements n’ont pas fonctionnés.
  • Efficacité démontrée : les électrochocs administrés sur la boîte crânienne semblent provoquer une réactivation de l’activité
    neuronale, qui engendre des changements structuraux dans la biochimie et l’activité du cerveau.
    → Effets indésirables rapportés : perte de mémoire passagère, confusion mentale et léthargie, mortalité dans 0,01% des cas à
    cause de complications. Il n’existe actuellement aucune donnée montrant que la sismothérapie cause des lésions cérébrales.
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30
Q

traitement Thérapie interpersonnelle pour tdm

A
  • Thérapie pour traiter la dépression qui prend en compte le contexte social et
    interpersonnel dans lequel vit une personne…
  • Postulat de base : « La dépression survient dans un contexte social et interpersonnel »
    -Gerald Klermandéfinit quatre domaines qui sont corrélés avec la dépression :
    1) Les conflits interpersonnels
    2) Les deuils
    3) L’isolement social
    4) Les changements de statut social
  • Objectifs de la thérapie:
    →Comprendre le lien entre les symptômes dépressifs et le vécu actuel de la personne
    →Trouver des solutions aux difficultés relationnelles pour diminuer les symptômes dépressifs
    →Accorde de l’importance à la communication et à la régulation émotionnelle
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31
Q

traitement Thérapie cognitive comportementale
tdm

A
  • Cette thérapie s’intéresse plutôt aux cognitions erronées ou dysfonctionnelles présentes chez les personnes souffrant de
    dépression…
  • Activation comportementale
    ➢ Reprendre graduellement les activités de la vie quotidienne qui avaient été mises de côté
    ➢ Favoriser la redécouverte de nouveaux centres d’intérêt
    ➢ Biser le cercle vicieux « La vie est plate, donc je ne fais rien et je me sens inutile et triste.
  • Pensées irrationnelles
    ➢ Identifier les pensées irrationnelles qui découlent de la triade cognitive et qui maintiennent les émotions négatives
    ➢ Revoir les interprétations
    ➢ Traiter les ruminations
    ➢ Restructuration cognitive
    → Vérifier leurs interprétations, émettre des pensées alternatives (et objectives!) plus nuancées
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32
Q

traitement psychopédagogie tr bipolaire

A
  • Stratégie thérapeutique dont l’objectif est d’enseigner des notions aux personnes atteintes de bipolarité afin qu’elles comprennent mieux leur trouble et leurs traitements…
    ➢ Comment détecter rapidement la venue d’un nouvel épisode dépressif, hypomaniaque ou maniaque
    ➢ Impact del’alcool et des drogues qui agissent comme facteur déclencheur de rechute
    ➢ Enseignement des stratégies de gestion du stress
    ➢ Explication du rôle de la médication
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33
Q

Psychothérapie interpersonnelle et des rythmes sociaux
tr bipolaire

A
  • Traiter les problèmes interpersonnels liés aux troubles bipolaires
  • Aider à réguler les rythmes sociaux qui sont souvent très perturbés (routine des activités de la vie quotidienne)
  • En améliorant les rythmes sociaux, on améliore également les rythmes biologiques
    →Mène à une amélioration du fonctionnement quotidien
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34
Q

Thérapie cognitive comportementale (TCC) tr bipolaire

A

Pour les troubles bipolaires, la TCC se base sur les cinq modalités d’intervention suivante:
→Renseigner la personne et ses proches au sujet du trouble bipolaire, de son traitement et des difficultés fréquemment éprouvées
→Enseigner l’auto-observation des symptômes de manie et de dépression
→ Améliorer l’adhésion au traitement pharmacologique
→ Enseigner des techniques cognitives comportementales pour faire faceaux problèmes cognitifs, affectifs et comportementaux associés avec les symptômes de manie et de dépression
→ Enseigner à faire face aux facteurs de stress qui interfèrent avec le traitement ou qui engendrent des épisodes de manie ou de dépression

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35
Q

V ou F. Les traitements pharmacologiques sont les plus efficaces pour traiter tdm & tr bipolaire

A

Faux. Combinaison pharmaco + thérapie.

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36
Q

Symptômes égodystones

A
  • Les symptômes sont en désaccord avec la personne.
  • La personne reconnaît le caractère étrange ou inhabituel de ses symptômes : elle reconnait que quelque chose cloche en elle et elle est consciente de son problème.
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37
Q

Symptômes égosyntones

A
  • Les symptômes sont en accord (symbiose) avec la personne.
  • La personne ne reconnaît pas le caractère étrange ou inhabituel de ses symptômes : elle trouve que son comportement est
    fondé ou raisonnable.
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38
Q

Prévalence trouble ax

A

Au Canada et partout dans le monde, les troubles
anxieux comptent parmi les troubles mentaux les plus courants. On estimeque16% à 31% de la population en sera affectée au cours de sa vie

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39
Q

Sex ration tr ax

A

+ femmes

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40
Q

âge typique de survenu tr ax

A

Les troubles anxieux se déclarent
souvent dès l’enfance ou l’adolescence, mais c’est à l’âge adulte (entre 35 et 50 ans) que la prévalence atteint son sommet, pour en suite tendre à diminuer avec l’âge

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41
Q

Concomitance tr ax

A

Les troubles anxieux sont fréquemment
associés à d’autres troubles en santé mentale, notamment avec les épisodes dépressifs majeurs.

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42
Q

Définition panique

A

sentiment de terreur extrême et soudain qui s’installe
en quelques minutes et qui se manifeste par des sensations
physiologiques intenses et désagréables (sueurs, nausées, etc.).

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43
Q

Définition attaque panique

A
  • montée brusque de crainte intense (ou de malaise intense) qui atteint son maximum en quelques minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) de symptômes spécifiques…
    → Lorsqu’une personne vit une attaque de panique inattendue
    (aucun déclencheur apparent ou il survient à un moment inapproprié) ,elle peut ensuite craindre d’être victime d’autres
    attaques de panique sans raison apparente et se préoccuper de leurs conséquences→!! !TROUBLEPANIQUE! ! !
    → Plusieurs personnes peuvent subir des attaques de panique sans toutefois présenter un trouble panique!
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44
Q

Caractérisation tr panique

A

:présence d’attaques de panique récurrentes et imprévisibles provoquant une peur intense, une appréhension de subir d’autres attaques, des préoccupations quant aux conséquences désagréables qui les accompagnent ou bien des
comportements d’évitement.

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45
Q

Contexte tr panique

A
  • De 2% à3 % de la population serait aux prises avec un trouble panique, principalement âgée de 14 à 64 ans. Les femmes seraient
    davantage touchées que les hommes dans une proportion de 2 pour 1…
    → Environ 13% de la population vivra un épisode d’attaque de panique au cours de sa vie!
  • Les comorbidités les plus fréquentes associées au trouble panique sont les autres troubles anxieux (agoraphobie), les troubles de l’humeur (épisode dépressif majeur) ainsi que les problèmes d’abus ou de dépendance à une substance…
46
Q

Facteurs biopsychosociaux tr panique

A
  • Prédispositions génétiques et vulnérabilité à l’anxiété: augmentation de l’activité de l’amygdale→ hypervigilance+++
    → Sensibilité exacerbée et anormale du cerveau face aux signaux de menace ou de danger
    → Interprétation cognitive erronée et dysfonctionnelle→ tendance à interpréter comme catastrophiques des sensations physiques normales!
  • Dérèglement de certains neurotransmetteurs: sérotonine, glucocorticoïdes, glutamate, noradrénaline et GABA
  • Différents stresseurs : problèmes physiques réels (maladie coronarienne, asthme, apnée du sommeil, etc.) accidents ou agressions,
    changements de vie importants (+ ou -), conflits conjugaux ou professionnels, etc.
  • Consommation d’alcool et de drogues
  • Stratégie d’évitement (contourner ou fuir une situation problématique)→ niveau anxiété diminue (renforcement)
  • Certains comportements parentaux: crainte de l’anxiété (apprentissage social), surprotection parentale
  • Mauvaise capacité de gestion du stress, etc
47
Q

Définition agoraphobie

A
  • Agoraphobie: anxiété ressentie à l’idée de se trouver dans des situations ou dans des endroits d’où l’on pourrait avoir du mal à s’échapper ou il pourrait être difficile d’obtenir de l’aide en cas de panique…
    → Cette anxiété mène à des symptômes incapacitants ou embarrassants, dont l’évitement de plusieurs situations.
    →Dans le cas où ces situations ne peuvent être évitées, une personne atteinte d’agoraphobie vivra une intense
    frayeur et une détresse profonde.
    → Souvent, les personnes atteintes d’agoraphobie vivent des attaques de panique à répétition, mais il demeure possible de souffrir d’agoraphobie sans vivre des épisodes d’attaque de panique.
48
Q

Contexte agoraphobie

A
  • Le pourcentage de personnes qui souffriront d’agoraphobie au cours de leur vie se situe autour de 1,7%…
  • La fréquence serait trois fois plus élevée chez les femmes:
    → Les femmes exprimeraient davantage leur détresse et iraient plus souvent consulter, alors que les hommes tenteraient plutôt de surmonter leurs craintes et leurs peurs sans avoir recours à un professionnel!
  • La comorbidité la plus fréquente associée à l’agoraphobie est le trouble panique…
49
Q

Facteurs biopsychosociaux tr panique

A
  • Prédispositions génétiques et vulnérabilité à l’anxiété →hypervigilance + + +
  • Consommation de psychotropes
  • Développement fréquent suite à une attaque de panique (conditionnement répondant) :
    → Par ex.: faire l’expérience d’une attaque de panique au centre commercial…
  • Stratégie d’évitement des situations jugées problématiques (renforcement)
  • Stresseurs négatifs vécus durant l’enfance:
    → Par ex. : séparation ou décès d’un parent, climat familial froid et surprotecteur
  • Être victime de vols ou d’agressions peut précipiter l’agoraphobie
50
Q

Définition anxiété

A

Anxiété : état d’appréhension et de crainte à l’égard de ce qui pourrait se produire.

51
Q

Anxiété généralisée

A
  • Anxiété généralisée: se caractérise par des inquiétudes et des appréhensions de
    manière persistante et incontrôlable à
    propos de plusieurs événements ou activités de la vie courante…
    → Les principaux thèmes de l’inquiétude portent sur la famille, la santé, le travail, l’argent, l’avenir ou bien les événements mineurs!
    → Les soucis sont excessifs et
    incontrôlables, en plus de provoquer de nombreux symptômes sur le plan
    cognitif, comportemental et physique!
52
Q

Définition inquiétude problématique

A
  • personne se fait du souci au sujet de situations éventuelles qui se rapportent à des problèmes qui ne sont pas encore survenus.
  • De plus, les personnes souffrant d’anxiété généralisée auraient tendance à éprouver davantage d’inquiétude à l’égard de situations hypothétiques, le plus
    souvent très peu probables, et à envisager tous les scénarios possibles en mettant l’accent sur le plus fâcheux.
53
Q

contexte tag

A
  • On estime que 8,7% des Canadiens âgés de 15 ans et plus connaîtront un épisode de trouble d’anxiété généralisée au cours de leur vie, dont la moitié sera des femmes…
54
Q

Facteurs biopsychosociaux tag

A
  • Trouble d’origine peu héréditaire : les facteurs environnementaux semblent être prépondérants (+++ acquis)
  • Amygdale(émotions) moins bien régulée par le cortex préfrontal :
    → Des dysfonctions dans le circuit neuronal de la peur (amygdale et cortex préfrontal)
  • Caractéristiques familiales et attitudes des parents :
    → Surprotection, tensions familiales, coercition, violence de formes diverses, etc.
    → Troubles mentaux des parents (dépression)
  • Internet(multitâches et attention divisée →surcharge d’informations à traiter = source de stress)
  • Télévision: Émissions avec rivalité (performance) →alimente la pression de réussir
55
Q

Caractéristiques phobies spécifiques

A
  • correspond à la peur
    irrationnelle d’un objet, d’un être vivant (animal ou personne) ou d’une situation
    particulière qui n’est objectivement pas
    dangereux mais qui entrave fortement le fonctionnement général de la personne…
    → La phobie se caractérise par une peur intense et une réaction
    d’anxiété lorsque la personne est
    exposée au stimulus phobogène ou lorsqu’elle l’anticipe!
    ▪ La plupart du temps, la personne prend plusieurs moyens pour tenter d’éviter toute situation susceptible de l’exposer au stimulus phobogène ou le fuit systématiquement. Si elle doit y faire face, elle éprouve un malaise important!
  • Les phobies spécifiques peuvent devenir très invalidantes :elles entravent lourdement la vie quotidienne d’une personne et celle-ci en souffre…
56
Q

5 types de phobies

A
  • Les phobies de type sang-injection-accident: peur déclenchée par la vue du sang ou d’un accident, parle fait de recevoir une injection ou d’être soumis à une
    procédure médicale (parex.: une chirurgie, un examen des organes internes, etc.)
  • Les phobies de type situationnel : peur qui peut avoir comme origine des situations sans danger ou peu dangereuses (parex.: une visite chez le dentiste,
    prendre l’avion ou l’ascenseur, traverser un pont ou un tunnel, etc.)
  • Les phobies de type environnement naturel : peur des événements naturels (par ex.: les orages, la foudre, le vent, les hauteurs, l’eau, les tempêtes, etc.)
  • Les phobies de type animal : peur des animaux ou des insectes
  • Les phobies de type «autre»…
57
Q

contexte phobie spécifique

A
  • Le taux de prévalence à vie pour les phobies spécifiques fluctue entre 7% et 11%…
  • Les femmes sont largement surreprésentées…
  • Elles apparaissent habituellement durant l’enfance ou au début de l’adolescence, et ont tendance à persister au fil des ans…
  • La persistance des phobies spécifiques est associée au développement d’autres diagnostics de troubles anxieux, de l’humeur et de
    l’usage d’une substance…
58
Q

Facteurs biopsychosociaux phob spc

A
  • Prédispositions génétiques : bases biologiques associées à l’évolution et à la survie de l’espèce pour certaines phobies…
    o Caractère inné à craindre les stimuli susceptibles de représenter un danger pour la survie (vulnérabilité biologique)
  • Facteurs génétiques héréditaires impliqués dans la phobie de type « sang-injection-accident »
  • Amygdale hyperactive (émotions de peur)
  • Défaut d’habituation (manque d’habituation neurologique)
  • Facteurs psychosociaux :
    → Conditionnement (événement traumatique, attaque de panique en présence d’un objet qui devient phobogène)
    → Apprentissage social et imitation de modèles
  • Psychanalyse(souvenirs d’enfance et conflits refoulés dans l’inconscient
59
Q

Caractérisation anxiété sociale

A
  • Anxiété sociale : c’est la peur irrationnelle, persistante et intense à l’égard d’une ou de
    plusieurs situations sociales ou liées à la performance en public…
  • La personne craint d’être observée ou
    jugée négativement par autrui ou encore a peur d’agir de façon embarrassante ou humiliante devant autrui!
  • Exposé à des situations sociales anxiogènes, l’individu ressent des symptômes physiques d’anxiété (palpitations, tremblements,
    sueurs, bouffées de chaleur, gêne
    respiratoire, rougeur, tensions musculaires, douleurs à l’estomac, mains moites, gorge
    sèche, maux de tête, etc.)!
  • Certaines personnes préfèrent éviter les situations anxiogènes afin de fuir la gêne occasionnée : quand elles sont seules ,elles
    n’éprouvent aucun problème
60
Q

4 situations redoutées anxiété sociale

A
  • Les situations qui sont liées au fait d’exceller sous le regard des autres
    → Par ex. : lors d’un exposé oral, au moment de prendre la parole dans une réunion, à l’occasion d’une entrevue d’embauche, lors de la pratique d’un sport, etc
  • Les situations comportant des discussions ou des
    → faire la connaissance d’une nouvelle personne, avouer son intérêt pour quelqu’un, parler avec un voisin,
  • Les situations d’affirmation de soi
    → : demander un service, faire une critique, manifester son
  • Les situations où les gestes quotidiens sont observés par autrui
    → commander au restaurant, manger en public, conduire, marcher, travailler en étant observé par une autre personne, utiliser les toilettes publique
61
Q

contexte anxiété sociale

A
  • Au Canada, environ 8% de la population serait aux prises avec de l’anxiété sociale…
  • Ce taux est plus élevé chez les femmes que chez les hommes…
  • Âge typique de survenue: entre 10 et 20 ans, puis a tendance à diminuer au fil des ans par la suite…
  • Fréquemment associée à d’autres troubles de santé mentale :agoraphobie, trouble panique, TAG
62
Q

facteurs biopsychosociaux anxiété sociale

A
  • Facteurs génétiques et rôle de l’amygdale(impliquée dans la reconnaissance des expressions émotives du visage →surestimation du danger en détectant un
    risque de rejet et d’hostilité, même si expression faciale subtile)
  • Tempérament timide (déterminé par la génétique et l’influence du milieu familial : l’apprentissage social)
  • Éducation:
    → Parents inhibés, timides ou anxieux
    → Attentes parentales élevées envers la performance
    → Éducation stricte et rigoureuse
    → Maltraitance infantile
  • Événements traumatiques (intimidation, attaque de panique soudaine en public, etc.)
  • Internet(le multitâche : facteur de risque lié aux symptômes d’anxiété sociale)
63
Q

traitement + efficace tr ax

A

Il est important denoterqu’aucunedeces interventions thérapeutiquesn’est totalement efficacepour l’ensembledes
personnes concernées. Toutefois, leur combinaison peut contribuer à la diminution, voire même à la
disparition des symptômes☺
→ La médication contrôle les symptômes, elle ne les guérit pas… La psychothérapie s’avère donc essentielle!

64
Q

méditation tr ax

A

La médication est fréquemment utilisée pour soulager rapidement les symptômes, ce qui permet à la personne
d’affronter la peur et de lâcher prise.

65
Q

psychothérapie tr ax

A

La psychothérapie, quant à elle, aide la personne anxieuse à mieux comprendre son
anxiété et à changer ses perceptions. À long terme, la psychothérapie semble offrir des bénéfices plus durables, et ce, sans les effets secondaires indésirables engendrés par les médicaments.

66
Q

traitement pharmaco tr ax

A
  • Anxiolytiques: (anxiété et insomnie)→Effets indésirables+++et Dépendance+++
    → Benzodiazépines
  • Antidépresseurs:(humeuretanxiété)→ Effets indésirables modérés de courte durée
    → Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
    → Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA)
67
Q

tcc tr anxieux

A
  • La plus utilisée, très efficace pour l’ensemble des troubles anxieux:
    → Psychothérapie qui peut s’effectuer autant individuellement qu’en groupe
    → Spécialement utile pour le traitement du trouble panique, de l’anxiété sociale et du
    trouble d’anxiété généralisée
    → Vise la compréhension des pensées catastrophiques et des comportements de fuite contribuant au maintien du trouble (+méthode de la restructuration cognitive)
68
Q

désenbilisation systématique (phobie)

A
  • Exposition graduelle et prolongée aux situations anxiogènes habituellement évitées par l’individu, associée avec des techniques de détente et de relaxation progressive
    → Exposition in vivo (ou en réalité virtuelle) accompagnée par un professionnel- La réalité virtuelle s’est avérée particulièrement efficace dans le traitement de la phobie sociale, des phobies spécifiques, du trouble panique et des états de stress post-traumatique
69
Q

Entraînement aux habiletés sociales (anxiété sociale et TAG)

A
  • Mise en place de stratégies d’affirmation de soi, de communication efficace et de
    gestion de conflits (jeux de rôles)
70
Q

prévalence toc

A

2.5%

71
Q

sex ratio toc

A

Il existe autant de femmes que d’hommes touchés
par les TOC. Toutefois, les hommes souffrent plus fréquemment du
TOC durant l’enfance que les femmes. Les hommes souffrent plus d’obsessions concernant les pensées interdites, la symétrie et
l’exactitude vs les femmes présentent davantage des symptômes liés
à la propreté et aux rituels de lavage.

72
Q

âge typique toc

A

Le TOC peut toucher presque tous les groupes d’âge. Chez le quart des personnes diagnostiquées,
les symptômes apparaissent avant l’âge de 14 ans.

73
Q

concomitance toc

A

→60% des personnes ayant un TOC souffrent aussi d’un autre trouble. Les troubles concomitants les plus
fréquents sont les troubles dépressifs et bipolaires, ainsi que les troubles anxieux. La comorbidité est également élevée avec le TAC

74
Q

caractérisation toc

A

trouble qui se caractérise par la présence d’obsessions et/ou de
compulsions récurrentes qui causent de la détresse et entravent le fonctionnement général de la personne.

75
Q

définition obsession

A
  • pensée, idée, pulsions, image ou représentation indésirée, dérangeante, envahissante ou intrusive qui s’impose à la conscience de l’individu contre son gré…
    → Habituellement, des efforts pour ignorer, réprimer ou repousser ces pensées obsessionnelles sont déployés, mais sans succès.
    → Ce ne sont pas simplement des préoccupations excessives concernant les problèmes de la vie réelle.
    → Le sujet reconnaît que les pensées, les images ou les envies
    obsédantes proviennent de sa propre activité mentale.
    → La personne peut être absorbée plusieurs heures quotidiennement par ses obsessions ou par les efforts qu’elle fait pour les repousser.
76
Q

Définition compulsion

A

: acte ou comportement répété, ritualisé, ou action mentale effectuée pour réduire ou neutraliser momentanément la détresse émotionnelle, la tension ou le malaise causés par l’obsession, ou afin de prévenir un événement redouté

77
Q

Caractéristiques toc égodystone

A

MAJORITÉ :
- La personne qui en souffre reconnaît que quelque chose cloche en elle :elle ressent de la détresse quant à ses obsessions, elle reconnaît leur irrationalité et essaie de résister au comportement compulsif qui lui fait souvent honte.
- Un degré de conscience élevé augmente la honte associée au trouble, mais constitue par contre un prédicteur positif de
l’efficacité des traitements (meilleur pronostic).

78
Q

caractéristiques Toc égosyntone

A

15-30% :
- La personne ne reconnaît pas le caractère étrange ou inhabituel de ses symptômes : elle trouve que son comportement compulsif est fondé ou raisonnable.

79
Q

Prévalence tac

A

2% à 6% de la population (statistique basée sur des sondages et non sur des études
validées)

80
Q

sex ratio tac

A

pas diff h & f

81
Q

âge typique tac

A

trouble qui débuterait durant l’enfance et irait en s’aggravant, pour atteindre son apogée
vers 50ans.

82
Q

caractérisation tac

A
  • difficulté majeure et persistante à se débarrasser d’objets, et ce, peu importe leur valeur réelle.
    → À cela s’ajoute la compulsion à en ramasser constamment…
  • La compulsion d’accumulation dépasse de loin l’utilité potentielle des objets
  • L’espace occupé par les objets accumulés devient souvent problématique
  • Il y a une grande détresse associée au fait de se départir des objets
  • Même si la personne est habituellement honteuse et peu fière de ses possessions (précipite l’isolement), accumuler les objets lui procure un soulagement
83
Q

facteur risques bio toc/tac

A
  • Différents facteurs de stress peuvent contribuer à activer les prédispositions génétique
  • Des insuffisances dans le circuit de la sérotonine: neurotransmetteur qui joue un rôle important dans la régulation
    émotionnelle et dans le contrôle des impulsions
  • Le lobe frontal (contrôle de soi) est un facteur associé important : hyperactivité du cortex orbitofrontal
  • Particularités dans l’activation des structures du système limbique qui interviennent dans les émotions (amygdale)
  • exposition en bas âge au streptocoque ; Bactérie qui cause des infections courantes à la gorge et qui pourrait également affecter le cerveau (!!!)
84
Q

Facteurs risques psychosociaux toc

A

La séquence des processus cognitifs propres au TOC :
- Un déclencheur (pensée, émotion, situation, etc.)→entraîne un DOUTE OBSESSIONNEL→ puis une conséquence imaginée→ hausse du degré d’anxiété→ action compulsive pour réduire le doute et s’assurer que tout est correct…
- La faible tolérance au doute des individus aux prises avec un TOC entraîne une répétition de cette séquence de processus cognitif
→chronicisation des symptômes…

85
Q

traitements pharmaco toc

A
  • Antidépresseurs : Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine (Prozac) ; Clomipramine, un tricyclique
  • Si la symptomatologie du TOC n’est pas suffisamment améliorée : ajout d’un antipsychotique atypique
86
Q

traitement tcc toc

A

TCC–Procédure d’Exposition avec Prévention de la Réponse (EPR)
- La fonction principale de ce traitement est de faire face à ses peurs. La procédure consiste donc à s’exposer aux situations, aux images et/ou aux objets qui déclenchent ou causent les obsessions…
→ Le thérapeute doit donc encourager la personne souffrant de TOC à ne pas exécuter les rituels aux quels elle a recours habituellement afin de calmer son anxiété (diminution graduelle et structurée).
- En exposant la personne aux situations générant de l’anxiété→ elle s’y habitue progressivement sans avoir à agir par une compulsion.
- Le défi est grand puisque la personne devra tolérer une poussée d’anxiété :c’est pourquoi près de 40% des personnes qui consultent refusent l’exposition, se montrent résistants ou rechutent. Le traitement peut néanmoins s’avérer efficace chez les gens qui sont en
mesure de tolérer le traitement

87
Q

traitement tbi toc

A

Thérapie Basée sur les Inférences :
- programme en 10 étapes dont l’objectif est de comprendre que le doute obsessionnel est
issu de l’imagination.

88
Q

traitement pharmo tac

A

Antidépresseurs :Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine (ISRS

89
Q

traitement tcc tac

A

RESTRUCTURATION COGNITIVE :
- Durée de 26 rencontres échelonnées sur 6mois
- Aborder les raisons précises d’accumuler autant
- Modifier ces raisons et les liens entretenus envers les possessions
- Se départir progressivement des objets devient plus facile au fur
et à mesure que la thérapie progresse

90
Q

traitement tbi tac

A
  • La source de la thésaurisation est le doute obsessionnel
  • Changer le discours intérieur
  • Prendre des décisions grâce au bon sens et en fonction de ses
    besoins réels
91
Q

Caractérisation tr adaptation

A
  • correspond à un ensemble de symptômes émotionnels et
    comportementaux qui surviennent dans les 3 mois après l’apparition d’un facteur de
    stress, et qui durent moins de 6 mois une fois ce facteur disparu…
  • Le ou les facteurs de stress peuvent être liés à différents domaines : la situation familiale, la vie de couple, l’état de santé, les études, etc.
  • Souffrance significative et altération
    du fonctionnement
92
Q

Spécification tr adaptation

A
  • Humeur dépressive
    -Anxiété
    -Perturbation des conduites
93
Q

prévalence tr adaptation

A

5-20%

94
Q

définition tr stress aigu

A
  • trouble générant des symptômes d’état de stress post-traumatique survenant à court terme (trois jours) après l’exposition à un événement traumatique et ayant une durée inférieure à un mois…
    → Réaction intense à un événement traumatique qui s’estompe en moins d’un mois
95
Q

définition ptsd

A
  • trouble incapacitant qui se développe à la suite de l’exposition à un ou des
    événements traumatiques identifiables et qui change la perception du monde et de soi…
    → Appellation encore fréquente→ «État de stress post-traumatique» (ESPT)
    → Les symptômes perdurent plus d’un mois après l’évènement (chronicité)
    → typiquement, les symptômes se manifestent dans les trois mois qui suivent le trauma, mais ils peuvent aussi apparaître après plusieurs mois, voire des années, sans perturbation majeure lors de l’événement traumatique
96
Q

prévalence ptsd

A

9% canadiens

97
Q

sex ratio ptsd

A
  • trouble plus élevé chez les femmes (13%) vs les hommes (6%)
98
Q

métiers à risque ptsd

A

militaires, policiers, pompiers,
ambulanciers

99
Q

comorbidité ptsd

A
  • l’épisode dépressif majeur affecte plus de la moitié des
    personnes aux prises avec un TSPT…
  • troubles anxieux, troubles psychotiques, de même qu’un risque plus élevé de suicide
  • dépendance à l’alcool ou à une autre substance, par exemple le
    cannabis (automédication pour calmer les reviviscences, aider à
    l’endormissement, apaiser l’état d’hypervigilance, etc.)
100
Q

Définition reviviscence

A

souvenirs répétitifs, involontaires, & envahissant du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse

101
Q

définition cauchemars traumatiques

A

rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lequel le contenu et ou l’affect du verbe sont liés à l’événement

102
Q

facteurs risques prétraumatiques ptsd

A
  • Différents stresseurs psychosociaux déjà présents au moment de l’événement traumatique peuvent jouer un rôle dans le développement du TSPT.
  • Il en va de même pour la présence d’autres psychopathologies et de la consommation de psychotropes.
  • Préexistence de traumas antérieurs / cumul d’événements traumatiques
  • Des facteurs biologiques: influence des gènes et différence de la structure de l’amygdale chez les personnes qui ont vécu un traumatisme en bas âge
  • Certaines croyances irrationnelles préexistantes au trauma (ou des exigences personnelles élevées) semblent être des facteurs de risque
103
Q

facteurs péritraumatiques ptsd

A
  • L’amnésie dissociative: un des plus importants facteurs prédicteurs de développement d’un TSPT
  • La nature et la gravité du trauma : les événements traumatiques causés intentionnellement par l’être humain (violence sexuelle, meurtre, attentat terroriste, fusillade) sont plus susceptibles de mener à un TSPT que les catastrophes naturelles ou des événements accidentels
  • La violence interpersonnelle répétitive et subie durant une longue période est l’une de celles qui sont susceptibles d’entraîner les réactions les plus marquées (violence conjugale, inceste, séquestration et torture)
104
Q

facteurs post traumatiques ptsd

A
  • La douleur et les séquelles physiques liées à une blessure physique post-trauma
  • Jugement et incompréhension de la part du réseau de soutien
  • Certaines croyances irrationnelles peuvent aussi favoriser le développement d’un TSPT après l’événement traumatique
105
Q

traitement pharmaco ptsd

A
  • Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISR
    S)
  • Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline (IRSN)
    → Réduisent plusieurs symptômes et procurent une amélioration rapide de la qualité de vie
    → Rémission chez 30% à 50% des cas
106
Q

traitement thérapie reconsolidation ptsd

A
  • Approche qui consiste à se remémorer le souvenir traumatique sous l’influence d’un médicament (propranolol)
  • Durant six semaines, la personne est invitée à rédiger un compte rendu d’une page liée à l’événement traumatique après avoir reçu du propranolol et à le lire à voix haute
  • L’objectif est d’affaiblir la charge émotive du souvenir : la personne en vient à être capable de se remémorer ce qui lui est arrivé, mais avec un certain détachement ,sans ressentir aussi intensément les émotions et les sensations désagréables
    -Atténuation des symptômes de TSPT dans 70% des cas
107
Q

traitement thérapie processus cognitif (TPC) ptsd

A
  • Le traitement cible principalement les éléments qui empêchent le processus naturel de rétablissement, c’est-à-dire les
    croyances irrationnelles et l’évitement. On aborde ces éléments en poursuivant les sous-objectifs suivants:
    → Accepter la réalité de l’événement, se permettre de ressentir les émotions naturelles associées au trauma, développer des croyances réalistes
    par rapport à l’événement, à soi-même et au monde (restructuration cognitive au cœur des rencontres)
108
Q

traitement exposition prolongée ptsd

4 principes

A
  • Un individu ayant vécu un événement traumatique et qui a l’opportunité d’identifier, de nommer et de ressentir les émotions désagréables liées au trauma pourra mieux digérer l’événement traumatique et composer avec ce dernier
  • Il y a quatre principales stratégies thérapeutiques qui font partie intégrante de cette thérapie : la gestion de l’anxiété
    (rééducation respiratoire), la psychopédagogie par rapport aux réactions communes au trauma, l’exposition in vivo et l’exposition aux souvenirs du trauma
109
Q

traitement d’intégration neuroémotionnellepar les mouvements oculaires (EMDR) ptsd

A

Raconter son récit en suivant le doigt (pensée - envahissante)

110
Q

Modèle cmpd tag

A

Modèle permettant de mieux comprendre l’anxiété généralisée via quatre caractéristiques cognitives :
→ Intolérance à l’incertitude : percevoir les imprévus comme des stresseurs négatifs
→ Croyances erronées concernant l’utilité de s’inquiéter : croire que les préoccupations aident à mieux affronter les situations
→ Orientation inefficace par rapport aux problèmes : se manifeste par de l’impulsivité, de la négligence ou de la dépendance envers les autres
→ Évitement cognitif : effort soutenu pour ne pas penser à un problème en particulier