Examen 2 Flashcards

1
Q

Expliquez la notion de fonction dans le fonctionnalisme.

A

Les fonctionnalistes voient la société comme un tout, comme un ensemble d’éléments. Donc tout est à sa place et la société est capable de s’autoréguler pour venir créer un équilibre.

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2
Q

Quelle est l’idée clé du fonctionnalisme?

A

La contribution de chaque partie est constitutive d’un système social, nécessaire pour atteindre l’équilibre final de ce système.
(Notion de fonction dans le fonctionnalisme)

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3
Q

Donnez la vision de Durkheim sur la société ainsi que son projet.

A

Vision de la société: La société est morcelée et individualiste.
Son projet: trouver la fonction du crime, expliquer la déviance et le comportement criminel pour expliquer divers phénomènes sociologique.

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4
Q

Expliquez la méthodologie sociologique qu’utilise Durkheim pour expliquer les phénomènes sociaux.

A

Pour expliquer les phénomènes sociaux, il faut utiliser les faits sociaux et non la psychologie ou la biologie comme cela fut le cas auparavant.
Il voit les faits sociaux comme des choses en soi.

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5
Q

Vrai ou faux
Les principales œuvres de Durkheim traitaient de la division du travail, de la sociologie, de la criminologie, du suicide, de l’influence de la morale et de la vie religieuse.

A

FAUX.
Durkheim ne traite pas de la criminologie. Il utilise la criminologie pour expliquer les phénomènes sociaux. Il est le père de la sociologie.

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6
Q

Donnez la définition du crime qu’à donné Durkheim.

A

Définition général, qui s’applique à toutes les époques et dans toutes les cultures :
“Un acte est criminel quand il offense les états forts et définis de la conscience collective.”

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7
Q

Vrai ou faux.

Le crime selon Durkheim est ce qui est définit dans la loi.

A

FAUX.
Le crime n’est pas ce qui est définit dans la loi, car celle-ci change selon les territoires ou selon l’époque. Le crime est plutôt ce qui est définit par la nuisance qu’il cause à l’État ET par la conscience collective (les valeurs fondamentales des membres d’une société) et la loi change selon les variations de celle-ci.

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8
Q

Vrai ou faux

Le crime selon Durkheim est un acte nuisible.

A

FAUX.
Le crime n’est pas un acte nuisible, car ce ne sont pas tous les actes nuisibles qui sont des crimes. En effet, pour qu’un acte soit un crime, il faut qu’il cause du tord à l’État ET qu’il soit désapprouvé par la conscience collective.

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9
Q

Donnez la définition de la conscience collective tel qu’utilisé dans la définition du crime de Durkheim.

A

La conscience collective, c’est ce système de valeurs formées par l’ensemble des croyances et des sentiments communs à la moyennes des membres d’une même communauté.
(Prend pour acquis l’uniformité des valeurs des individus dans une même société).

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10
Q

Pourquoi Durkheim dit-il que le crime est un phénomène normale? Sur quoi ce base-t-il pour affirmer cela (3 éléments)?

A

Selon Durkheim (point de vue sociologique), le crime est un phénomène socioculturel normal, car il est GÉNÉRAL, NÉCESSAIRE et UTILE à toutes les sociétés.

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11
Q

Expliquez les trois éléments de la règle méthodologique sociologique utilisé par Durkheim qui sont venu indiquer si un phénomène social est normal (soit la généralité, la nécessité et l’utilité).

A
Généralité = Généralement présent (dans toutes les civilisations), toujours présent (à toutes les époques).
Nécessité = Est-ce que le phénomène est nécessaire pour le développement d'une société (est-ce qu'il serait possible qu'une société se développe sans crime).
Utilité = Est-ce que le phénomène est utile au développement, est-ce qu'il remplit des fonctions dans la société?
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12
Q

En quoi le crime se dit-il général selon Durkheim?

A

Le crime ne s’observe pas seulement dans la plupart des sociétés de telle ou telle espèce, mais dans toutes les sociétés de tous les pays.

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13
Q

En quoi le crime est-il nécessaire au développement d’une société selon Durkheim?

A

Le développement d’une société exige une certaine différence entre les consciences individuelles, cela permet la déviance. Donc, la déviance est nécessaire pour que la société puisse évoluer, puisqu’il faut absolument qu’il y ai des différences de pensées.

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14
Q

Vrai ou faux

Selon Durkheim, plus une société a un taux de criminalité bas, plus elle est saine.

A

Faux.
Selon Durkheim, pour qu’une société soit saine, il faut qu’elle ai des taux moyens de criminalité. Elle sera donc malsaine si elle a un taux de criminalité trop haut ou trop bas.

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15
Q

Donnez les deux fonctions de la déviance, qui la rendent utile au développement de la société selon Durkheim.

A
  • Le crime suscite les réactions qui renforcent les normes et les valeurs; De ce fait, la déviance crée et renforce le lien et la cohésion sociale. (C’est dans la réaction que l’on est capable d’affirmer ce que l’on veut, exemple 09/11).
  • Le crime fait parfois progresser directement la morale et le droit du groupe. (Les lois pénales évoluent en même temps que la moralité de sa population, exemple de l’homosexualité).
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16
Q

Donner l’enjeu de l’affirmation suivante en ce qui concerne les lois criminelles :
“ Il ne faut pas dire qu’un acte froisse la conscience commune parce qu’il est criminel, mais qu’il est criminel parce qu’il froisse la conscience commune. Nous ne le réprouvons pas parce qu’il est un crime, mais il est un crime parce que nous le réprouvons.” - Durkheim

A

Ce qui définit le crime, c’est la société ainsi que ses valeurs collectives. Avant d’être une définition de la loi, c’est avant tout une valeur importante pour les membres d’une même communauté.
La loi est capable de définir ce qui est criminel, lorsqu’elle est capable de définir ce qui vient à l’encontre des valeurs d’une société.

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17
Q

Quel est le danger de dire que c’est la loi qui définit ce qui est criminel selon Durkheim?

A

Un manque d’évolution. Le crime est nécessaire et utile au développement de la société, car il permet de définir les pensées des individus d’une société. Si on ne remet pas en question le fait que la loi c’est la loi, il n’y a pas d’évolution et donc il n’y a pas de changement dans la loi, car elle ne suivrait pas la conscience collective.

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18
Q

En résumé, dire ce qui fait que le crime est normale, utile et nécessaire dans une société selon Durkheim.

A
  • Il vient fixer les limites morales acceptable à un certain moment et comme reflet de l’état de la conscience collective.
  • Il renforce la cohésion du groupe qui s’uni pour réagir.
  • Génère l’innovation, l’adaptation et l’évolution de la société, évitant ainsi la stagnation des valeurs.
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19
Q

Vrai ou faux

La théorie de l’anomie de Robert Merton porte une regard critique sur la société américaine ainsi que du rêve américain.

A

VRAI.
Merton affirme qu’il y a des structures sociales qui viennent empêché la réalisation de buts imposés par la société (rêve américain). Il est a noter que même si son étude ce base sur les É. U., la théorie de l’anomie ce dit générale.

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20
Q

Expliquez le but de la théorie de l’anomie de Merton, ayant une perspective criminologique.

A

Le but de cette théorie est de découvrir de quelle façon certaines structures sociales exercent une pression tel, sur certains individus, que ceux-ci adopteront une conduite non-conformiste plutôt que conformiste.

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21
Q

La Strain Theory traite de la tension entre les cultures et les structures sociales, expliquez ces deux éléments.

A

Culture (ordre culturel): norme sociale qui nous impose des buts socialement définit et valorisés.
Structure sociale: moyens légitimes (conformes) pour atteindre les buts culturellement définit.

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22
Q

Vrai ou Faux
Selon Merton, la déviance est créé lorsque les moyens légitimes qui aident à atteindre les buts culturellement définit ne sont pas distribués de façon efficace dans la société.

A

Vrai
La déviance est créé par le manque de moyens légitimes de certains individus qui décident d’utiliser des moyens illégitimes pour y arriver.

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23
Q

Donnez les trois types de société qui existent selon Merton.

A
  • Société anomique (manque de moyens, trop de buts)
  • Société saine (autant de buts que de moyens)
  • Société ayant la sclérose sociale (pas de but trop de moyens)
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24
Q

Comparer la théorie de l’anomie du fonctionnalisme à la théorie de la désorganisation sociale de l’École de Chicago.

A

Anomie:
- Le problème se situe au niveau de la société.
- État transitoire, n’est pas permanent.
- Solution : Changer les structures sociales
- Cause : Opportunité différentielle
Désorganisation sociale:
- Le problème se situe dans l’espace interstitiel.
- État transitoire, n’est pas permanent.
- Solution : Renforcer les normes (renforcer les liens sociaux).
- Cause : Changement trop rapide

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25
Q

Donnez les 5 types d’adaptation individuelle causé par l’anomie dans une société.

A
  • Conformisme
  • Innovation
  • Ritualisme
  • Évasion
  • Rébellion
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26
Q

De quel type d’adaptation causé par l’anomie s’agit-il?

Il accepte les but culturellement définit et utilise des moyens légitimes pour y parvenir.

A

Conformisme.

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27
Q

De quel type d’adaptation causé par l’anomie s’agit-il?

Il accepte les buts culturellement définit, mais n’utilise pas les moyens légitimes pour y parvenir.

A

Innovation.

Adaptation déviante bien perçu, car il réussi.

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28
Q

De quel type d’adaptation causé par l’anomie s’agit-il?

Refuse les buts culturellement définit, mais respecte les lois.

A

Ritualisme.

Vie sa vie en respectant les lois, mais en refusant l’idéal culturel.

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29
Q

De quel type d’adaptation causé par l’anomie s’agit-il?

Refuse les buts culturellement définit et rejette les moyens légitimes.

A

Évasion.

Personnes vivant en marge de la société.

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30
Q

De quel type d’adaptation causé par l’anomie s’agit-il?

Refuse les buts culturellement définit et rejette les moyens légitimes pour y parvenir, mais en trouve de nouveaux.

A

Rébellion.

Révolutionnaire, qui se trouve ses propres valeurs et ses propre moyens pour y parvenir.

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31
Q

Vrai ou Faux
Selon Merton, les déviants ne sont pas des personnes qui vont à l’encontre des valeurs sociales, au contraire c’est un désir particulièrement puissant de se plier aux normes les plus importantes de leur société qui les mène à la déviance.

A

Vrai
Selon Merton, la déviance est normale. Le déviant n’est pas contre la société, car il partage des valeurs (buts) communes. Il prend peut être des moyens illégitimes, mais c’est pour parvenir à se conformer aux besoins imposés par la société.

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32
Q

Quelle est la principale critique de la théorie de l’anomie.

A

Elle ne traite que de la délinquance utilitaire. Elle ne parle pas des délinquants qui commettent des crimes pour le plaisir.
Elle traite aussi les sociétés comme étant des blocs culturelles (n’ayant qu’une culture), ce qui est loin d’être le cas en réalité. L’anomie serait plutôt une réaction de société et non une réaction individuelle.

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33
Q

Qu’est-ce qu’une sous-culture selon Albert Cohen?

A

C’est un concept très large. C’est tous les sous-groupes d’une société ayant leurs propres façon de penser et de faire. Pour comprendre ces manières, il faut que l’individu fasse partie intégrante du sous-groupe.
Ex. Communauté universitaire.

34
Q

Expliquez la phrase suivante sous l’œil de la délinquance juvénile tel que définit par Cohen :
La formation d’une sous-culture comme solution collective à un problème d’ajustement et de privation de statut.

A
  • La délinquance est une solution à un problème. Pour un même problème, apparaît la même solution, même s’il s’agit d’un sous groupe différent. Explication de la délinquance.
  • Problème d’ajustement entre les valeurs de l’individu (acquise de l’environnement familiale) et des valeurs de la société (acquise par les institutions scolaires). L’individu ne se retrouve pas dans les aspirations imposées (succès, $$$, travailler fort).
35
Q

Donnez les quatre caractéristiques de la sous-culture de la délinquance juvénile définit selon Cohen.

A
  • Non utilitaire, les déviants ne le sont que pour le plaisir.
  • Malicieuse, aime défier les tabous de la société. Les jeunes cherchent à défier l’autorité.
  • Négative, stigmatisation des jeunes contre la société.
  • Hédoniste, recherche de plaisir immédiat (YOLO)
36
Q

Donnez ce à quoi peut être appliqué la théorie des opportunités différentielles (portée de la théorie).

A
  • Sur les sous-groupe délinquant (dans cette théorie un sous-groupe est nécessairement délinquant).
  • Sur les environnements urbains défavorisés.
  • Sur les jeunes adolescents des classes défavorisés.
    N.B. Cette théorie à donc une portée très limité sur son application.
37
Q

Quel est l’objectif principale de la théorie des opportunités différentielles de Cloward et Ohlin?

A

Comment arriver à outiller les jeunes pour qu’ils arrivent à atteindre les buts cultivés par la société de façon légitime?
Trouver une réponse à la sous-culture délinquante.

38
Q

Quel est la solution à la sous-culture délinquante selon la théorie des opportunités différentielles de Cloward et Ohlin?

A

Ils veulent arriver à offrir des opportunités légitimes aux aires urbaines défavorisés (aux jeunes des classes défavorisés).
Comme le problème est le déséquilibre, il faut offrir des outils, les mettre à disposition pour aller chercher un équilibre.

39
Q

Donnez la différence entre la théorie des opportunités différentielles de Cloward et Ohlin avec la théorie de l’anomie de Merton.

A

La théorie des opportunités différentielles est basée sur une adaptation collective toujours déviante. Contrairement la théorie de l’anomie de Merton parle plutôt d’une adaptation individuelle.

40
Q

Donnez les trois type d’adaptation collective que peuvent avoir les sous-cultures déviantes.

A
  • Sous-culture criminelle. Réseau structuré et bien pensée.
  • Sous-culture conflictuelle. Réaction spontanée et désorganisée (facile a pogner par la police).
  • Sous-culture retraitiste (ou d’évasion). Groupe qui refusent de se conformer aux buts imposés par la société. (les marginaux, ex. toxico)
41
Q

Expliquez la phrase suivante selon le paradigme de la réaction sociale:
“Si les hommes définissent leur situation comme réelle, elle est réelle dans ses conséquences.”

A

Chaque personne à sa réalité, car la réalité est subjective (il n’existe pas de réalité objective).
Donc, comme notre réalité se construit selon notre perception, si je définis une réalité d’une certaine manière elle est réelle, car elle a des conséquences sur la façon que j’ai d’agir.

42
Q

Quels sont les 3 principaux éléments de discorde entre le positivisme et le constructivisme?

A
  • Le monde sociale
  • L’homme sociale
  • La recherche des sciences sociales
43
Q

Expliquez la divergence entre le monde sociale du positivisme et du constructivisme.

A

Le positivisme voit le monde social comme n’ayant qu’une réalité objective. Elle existe donc en dehors de l’interprétation des gens.
Le constructivisme voit plutôt le monde social comme ayant plusieurs réalités, car il s’agit d’une construction personnelle et subjective.

44
Q

Expliquez la particularité de l’homme sociale vu par le constructivisme divergeant du positivisme.

A

Le constructivisme voit l’homme social comme étant capable de donner une sens à ses actions, il participe donc à la construction de sa réalité.
Le positivisme voit plutôt l’homme sociale comme l’objet de détermination produit par les diverses structures sociales.

45
Q

Expliquez les différences entre les recherches en science sociale selon le positivisme VS constructivisme.

A

Le positivisme recherche des lois générales venant expliquez les phénomènes sociaux pour être capable de prévenir le crime. Il favorise aussi les statistiques.
Le constructivisme, lui, ne cherche pas à maîtriser la réalité, mais plutôt à comprendre le sens que les gens donnent à leurs actions. Favorise la recherche sur le terrain, entretient avec les délinquants.

46
Q

Selon le paradigme de la réaction sociale, est-ce que, le meurtre par exemple, est un comportement naturellement déviant?

A

Non.
Pour un même comportement, il est possible d’avoir plusieurs qualifications différentes. Par exemple, la légitime défense est qualifier comme une excuse au meurtre. Donc la qualification d’un comportement déviant dépend de la réaction sociale.

47
Q

Vrai ou Faux.

Le paradigme de la réaction sociale met l’emphase sur le fait qu’il y a plusieurs interprétation d’un même phénomène.

A

Vrai.
La définition du comportement criminel dépend de la manière dont on interprète l’acte. Donc, la qualification d’un acte comme criminel dépend des justificatifs (exemple de la légitime défense).

48
Q

Donnez les deux approches qui découlent du paradigme de réaction sociale.

A
  • L’interactionnisme symbolique

- Ethnométhodologie.

49
Q

Donnez les trois prémisses de l’interactionnisme symbolique (paradigme du constructivisme).

A
  • Les être humains agissent selon la signification qu’ils donnent à leur réalité.
  • Cette interprétation est le produit de l’interaction sociale.
  • Les significations sont modifiées à travers un processus d’intégration et de négociation entre les divers acteurs sociaux.
50
Q

Vrai ou faux
Les théories interactionnistes soulignent la part prépondérante de la désignation sociale dans l’intégration d’un statut délinquant tout en laissant une marge au processus dynamique d’interaction et d’interprétation qui échappe à des schémas pré-construits.

A

Vrai.
Le statut du délinquant est donné dans un processus d’étiquetage découlant de la désignation sociale.
Une marge de manœuvre est laissé, car les choses ne sont pas déterminé à l’avance, ils n’essaient pas de déterminer un comportement.

51
Q

Définir le principe de construction de la déviance primaire et secondaire.

A

Déviance primaire: Lorsqu’un individu commet un acte déviant, sans se faire voir, sans se faire prendre. Ne change pas sa vie. Certains individus peuvent avoir plus de dispositions que d’autres à se faire prendre.
Réaction sociale: Lorsqu’une déviance est connue elle produit une réaction sociale. Le rôle de la construction sociale est de transformer la déviance primaire en déviance secondaire (la déviance deviendra l’élément centrale de la vie de l’individu = effet de la prophétie auto-réalisatrice).
Déviance secondaire: Le fait que l’individu soit identifié comme un déviant fait qu’il deviendra déviant.

52
Q

Donnez les deux sens d’outsider dans la théorie de l’étiquetage selon Becker.

A

L’outsider sera perçu par des individus hors de son groupe comme outsider, mais comme normal par les individus de son groupe. Il percevra comme outsider les individus qui l’étiquette hors de son groupe.

53
Q

Que vient faire la création et l’imposition des normes dans la théorie de l’étiquetage selon Becker?

A

Elles viennent créer la délinquance. Elles sont institués et imposés par divers groupes sociaux importants (groupes d’intérêts).
Un individu ne devient délinquant que lorsqu’il est étiqueté comme tel.

54
Q

Vrai ou faux
Il est possible que certains individus, étant identifié comme déviant, soit accusé à tort de transgresser les normes, simplement parce qu’ils ont l’étiquette de déviant.

A

Vrai.
Le contraire est aussi vrai: lorsqu’un individu n’est pas perçu comme déviant, il est possible pour lui de commettre des actions contraires aux normes tout en étant perçu comme conforme.

55
Q

Donnez les trois éléments de la définition de la déviance selon la théorie de l’étiquetage selon Becker.

A
  • La déviance a un caractère variable.
  • La déviance est de la propriété de l’interaction entre la personne qui commet l’acte et la façon dont les individus vont réagir à l’acte (n’est donc pas seulement un comportement).
  • Le seul point commune entre tous les délinquants est le fait qu’ils aient une étiquette de délinquant.
56
Q

Quels sont les 4 étapes du processus séquentiel d’entrée dans la carrière déviante? Comment devient-on un criminel de carrière?

A
  • Commission d’une transgression
  • Faire de cette transgression un mode de vie
  • Être désigné comme déviant par la société
  • Entrer dans une groupe déviant organisé (apprendre les techniques).
57
Q

Vrai ou faux
Selon Becker, un acte violent objectivement une règle connue, s’il n’est pas constitué comme déviant par une réaction spécifique, ne porte pas a conséquence. Au contraire, dès que la personne la réaction se produit, elle a des conséquences concrètes.

A

Vrai.
Selon Becker, tout repose sur l’étiquette apposé par la construction sociale. Dans ce sens, un même événement, posé par deux individus différents n’aura pas les mêmes conséquence. Dépendamment de l’étiquette qui repose sur un individu, la réaction ne sera pas la même.

58
Q

Pourquoi, selon Goffman et sa théorie de la stigmatisation, la déviance est une relation ainsi qu’un principe d’interaction?

A

Car la déviance n’est qu’une façon de définir la réalité, il faut prendre en compte le point de vue de l’individu ainsi que sa compréhension du monde en compte.

59
Q

Donner les quatre éléments de la construction de l’identité selon Goffman et sa théorie de la stigmatisation.

A
  • Dimension virtuelle : Comment les gens nous perçoivent (ce qu’on dégage auprès des autres)
  • Dimension réelle : Ce qu’on est réellement (statut économique, sociale, …)
  • Processus de qualification sociale : Lorsque la dimension virtuelle est en corrélation avec la dimension réelle.
  • Processus de marginalisation : Lorsque la personne est réduite à la dimension virtuelle, car il y a un écart entre la virtuelle et la réelle.
60
Q

Vrai ou faux?

Dans sa théorie de la stigmatisation, Goffman affirme que la déviance est une caractéristique.

A

Faux.
La déviance est l’aboutissement d’un processus d’attribution de statut dans lequel interviennent des entrepreneurs moraux, des acteurs, etc.
Elle est donc le résultat de l’attribution d’une identité sociale

61
Q

Vrai ou faux?
Goffman fait preuve de déterminisme lorsqu’il dit que le fait d’être étiqueté a des conséquences considérables sur la carrière des individus et qu’une fois étiqueté, il devient plus difficile pour un individu de poursuivre dans la normalité les activités ordinaires de la vie quotidienne.

A

Faux.
Ce n’est pas nécessairement parce que la personne est stigmatisée comme criminelle qu’elle deviendra criminelle. Goffman dit simplement que la vie de la personne sera plus difficile après avoir été en prison. Ses possibilités de vie seront réduites par le stigmate qui lui est apposé.

62
Q

Selon Goffman, expliquez le principe d’institution totale.

A

Selon Goffman, l’individu se développe, se définit par ses actions et ses décisions. Le principe d’institution totale est lorsqu’un individu se retrouve dans une institution où il passe tout son temps et où on lui enlève son autonomie (donc d’avoir un pouvoir de décision sur sa vie). Cela crée chez l’individu une dépersonnalisation, une déconstruction de la personnalité qu’il s’était auparavant bâti.

63
Q

Vrai ou Faux?

L’ethnométhodologie sous entend que chaque communauté aurait sa propre façon de concevoir le monde.

A

Vrai.
Ethno = groupe
Méthodologie = moyen de comprendre

64
Q

Vrai ou faux?

L’ethnométhodologie stipule que le savoir scientifique est plus important que le savoir du sens commun.

A

Faux.
Selon cette théorie, le savoir scientifique équivaut aux savoir du sens commun, car il est sous entendu que chaque individu utilise un savoir qui lui est propre pour qualifier sa réalité.

65
Q

Quels méthodes sont utilisées par les professionnelles dans la théorie sur l’ethnométhodologie?

A

L’ethnométhode: avoir des préconceptions basés sur les expériences du passé (on regarde en arrière pour qualifier le présent).

66
Q

Vrai ou faux?
Dans l’ethnométhodologie, la police, les juges et les TS transforment les actes des jeunes en rapports et en documents qui sont ensuite utilises comme des évidences pour caractériser les individu par un processus de construction sociale qui varie d’une ville à l’autre.

A

Vrai.

Ils ont une façon juridico-pénale de voir les choses et cette perception influence leur réalité.

67
Q

Vrai ou faux?
Pour Cicourel, l’infraction est la résultante d’une construction sociale dont les logiques doivent être comprises dans le cadre du travail quotidien de l’activité répressive.

A

Vrai.
Chaque individu à une perception de la réalité dépendamment du groupe dans lequel il est. Donc, pour comprendre l’infraction, il faut regarder comment les gens travaillant dans un cadre juridico-pénal perçoivent les choses.

68
Q

Comment définir la phrase suivante selon le paradigme de la réaction sociale:
“La déviance est créée par la société.”

A

Chaque personne a sa propre conception de la réalité, celle-ci dépend de la subjectivité de chaque individu. Il n’y a donc pas de réalité objective, que des réalités subjectives (pluralité des points de vue).
Il n’y a pas de comportement naturellement déviant, c’est la société, par le qualificatif qu’elle donne a un acte qui vient créer la déviance.

69
Q

Nommez les 3 étapes du processus pénal.

A

1) L’entrée : la reportabilité
2) À l’intérieur du système pénale: La mise en forme pénale
3) Après l’expérience pénale: les coûts sociaux.

70
Q

Quelles sont les trois éléments favorisant la reportabilté (l’entré d’un individu dans le système pénal)?

A
  • La visibilité de l’acte.
  • La définition de la situation (doit être considéré comme problématique)
  • Le revoie (par la victime… 85% des cas reposent sur la divulgation par la victime).
71
Q

Donnez les variable de la visibilité de l’acte pour la reportabilité.

A

1 - Le type de l’événement
2 - Le contexte entourant l’événement
3 - La position sociale (agresseur ou victime).

72
Q

Donnez ce sur quoi repose la définition de la situation dans la reportabilité.

A
  • L’avis de la victime (elle doit se percevoir comme tel).
  • La nature de la relation entre la victime et l’agresseur (complexifie le désir de la victime à vouloir dénoncer).
  • La défense de l’inculpé (c’est quoi sa version?)
  • L’intervention d’une tiers personne (organisme comme le CAVAC, permet de supporter la victime dans les procédures).
73
Q

Expliquez ce sur quoi repose le renvoi pour ce qui est de la reportabilité d’un crime dans le système pénal.

A

Il faut que le citoyen décide de porter plainte au pénal plutôt qu’au civil ou de procédé à un règlement à l’interne. Cela dépend de:
- Sa perception du système pénal
- Inconvénient des procédures ($$ + coût émotif).
- La peur des représailles (menace de son intégrité physique)
La police doit aussi accepter la plainte et décider de porter des accusations.

74
Q

Donnez la définition de la mise en forme pénale, dans le cadre du processus judiciaire.

A

C’est le processus de constitution de l’infraction pénale à travers la transformation progressive de ce qui au départ était une « trame de vie » en « fait juridique ».

75
Q

Expliquez comment est définit la notion d’infraction dans le cadre de la mise en forme pénale.

A

En tant que définition pénale, soit selon les lois (ici le C. cr.). = Criminalisation primaire
En tant que construit (jurisprudence, interprétation de la loi) = Criminalisation secondaire.

76
Q

Expliquez le principe de recevabilité dans le cadre de la construction juridico-pénale de l’infraction.

A

C’est le principe où le DPCP doit anticiper la prochaine étape, est-ce qu’il a assez de preuve pour aller en procès? Est-ce que cette preuve est recevable? Lorsque la cause en répond pas au critère, elle sort de l’appareil pénal et l’entonnoir rétrécie.

77
Q

Selon Merton, il existe un rapport variable entre le crime et la pauvreté, expliquez pourquoi.

A

Il existe une certaine variation de la criminalité selon les environnements, car les individus n’ont pas tous les mêmes réactions.
Les éléments de cette variation sont:
- Pauvreté = classe sociale où les gens sont le plus sensibles aux pressions de la déviance (poussé vers le crime). * Les parents peuvent créer des variations individuelles selon les individus
- Possibilités limités: lorsque les moyens à disposition ne sont pas suffisant.
- Buts culturels: Dépend de l’importance qui est accordé à ses buts. (dépend des cultures)
- Société: stable et bien gouverné ou anomie?

78
Q

Selon Becker, il y a un décalage entre les catégories «déviance» et «transgression des normes», expliquez.

A

Déviance: Propriété d’un acte commis par un individu et de la réaction sociale qui l’accompagne.
Transgression: Comportement en soi
Le comportement déviant dépend de la nature de l’acte ET de ce que les autres en font. (Une personne peut commettre une transgression sans être perçu comme déviant et vice versa).
Décalage lorsque le scientifique cherche à expliquer la transgression des normes en prenant comme compte seulement les personnes considérés comme déviante..

79
Q

Selon Becker, le comportement déviant mène à la motivation déviante, donnez deux arguments.

A

Argument 1 : Apprentissage de la technique
- Doit avoir la bonne technique pour ressentir les effets.
- Doit ressentir les effets pour avoir du plaisir.
- Doit ressentir du plaisir pour vouloir recommencer, sinon il ne recommencera pas.
Motivation parce que s’il n’a pas la bonne technique, il ne consommera pas.
Argument 2 : Apprentissage de la perception des effets + y prendre goût.
- Pour obtenir l’effet désiré, il doit ressentir des effets.
- Pour obtenir des effets, il doit être en mesure de les identifiés à la consommation de marijuana.
- Pour continuer, les effets doivent être positif, il doit avoir du plaisir.
Motivation, parce que s’il n’a pas de plaisir il ne consommera pas.

80
Q

Condition de production des statistiques criminelles : expliquez les « moments de naissance » de statistique d’une affaire pénale et sa « survie » selon Philippe Robert.

A

Naissance statistique dépend de la reportabilité ET de la reconduction d’objet.
Survie ne dépend que de reconstruction d’objet (il suffit que le système pénal continue d’accepter de connaître du fait).
Reportabilité = Visibilité (type / circonstance du délit), Renvoi (victime ou non? / propriété privé? / Possibilité d’entente?).
Reconstruction d’objet = Entonnoir (sélection et orientation)… dépend de plusieurs facteurs dans le corps de police.

81
Q

Donner deux arguments de Philippe Robert qui invite à la prudence lors de l’interprétation des statistique criminelles.

A

Pour décrire le profil de la criminalité et le profil des criminels, car il y a un manque de représentativité (a cause du manque de statistique).
CRIMINALITÉ
- Manque dans le nb de victimisation et de type d’infraction.
- Qu’une trace de la criminalité.
- Impossible d’uniformisé tous les genres de crimes à une seule définition. (on ne peut pas mettre les crimes aux même échelons, car ils n’ont pas tous la même gravité).
CRIMINEL
- Manque dans les diverses caractéristiques des criminels.
- Chaque individu est différent.
- Pas possible de juger qu’il y a un type de personne plus criminel que les autres (ex. les hommes).