Examen 1 Flashcards
Qu’est-ce que la criminologie?
L’étude du crime, oui, mais ce n’est pas que ça. La notion de criminalité n’est pas une notion très évidente, car elle dépend de la vision qu’on a.
“Acte de juger un comportement dans le cadre d’un processus institutionnel de type judiciaire.”
Donner les deux dimensions du crime.
- Manière de faire, comportement.
- Manière de définir et de réagir (comment la personne qui prend la décision voit les choses).
N.B.Il n’y a pas de caractéristique claire et définit qui viennent régir les actions dites “criminelles”.
Donner les deuxparadigmes créé par les dimensions du crime.
- Paradigme du passage à l’acte ou du fait social (brut).
2. Paradigme de la réaction sociale ou de la définition sociale.
Donnez deux exemples du paradigme du fait social (brut) ou du passage à l’acte.
École positive italienne: Qui est le délinquant, comment peut-on le distinguer des honnêtes citoyens?
École de Chicago: Comment devient-on déviant au cours d’un processus normal d’adaptation sociale et personnelle aux conditions “mauvaises” de vie?
Donner trois exemples du paradigme de la réaction sociale ou de la définition sociale.
- Qui définit le comportement de qui comme déviant, criminel?
- Quelles sont les conséquences de ce processus d’étiquetage?
- Comment sont créés et ont évolué historiquement certaines pratiques sociales d’étiquetage?
Donner les années de dominance des deux paradigmes (soit le paradigme du passage à l’acte et le paradigme de la réaction sociale).
Le moment fort du paradigme du passage à l’acte se situe entre 1930 et 1960.
Le moment fort du paradigme de la réaction sociale se situe entre 1960 et 1990.
N.B. Des années 1800 à 1930, le savoir était diffus, jusqu’à la naissance de la criminologie “scientifique”. L’école positive italienne a donné naissance à la criminologie en lui donnant le projet de connaissance scientifique (fin XIXe siècle).
Définir la relation qui existe entre les normes sociale, la déviance, les illégalismes et le crime.
De base, notre société est institué de normes sociales qui, par le fait même, viennent créer des actes qui sont non conformes à celles-ci. Nous nommerons ces actes “Déviance”. Dans la déviance pure, se trouve les “illégalismes” qui se définissent comme les déviances qui ont été institutionnalisées et qui sont devenues des lois. Parmi ces illégalismes se trouve les lois criminelles et pénales, qui viennent régir ce qu’est le crime.
Nommer trois des 5 objets de la criminologie vue en classe.
- Les comportement problématiques.
- La réaction sociale.
- Les victimes.
- La création de la loi.
- Le fonctionnement du système pénal.
- Et plusieurs autres…
NB. Le champs de la criminologie est très large, il ne concerne pas seulement les crimes.
Donner le contexte d’émergence de l’école classique
L’école classique apparaît au 18e siècle, soit le siècle des lumières, alors que la justice pénale est apparût du 16e au 18e siècle.
Définir le concept “d’école” et expliquer son problème.
L’école de droit classique n’est pas un ensemble de savoir, de normes ou de courant de pensées uniforme. C’est plutôt un ensemble de pensées hétérogènes qui forment une certaine unité par le fil conducteur qui les unis.
Il y a plusieurs conflits à l’intérieur de l’école.
Donner les deux groupes de penseurs de l’école classique, ainsi qu’un penseur associé à cette école.
- Utilitariste, comme Beccaria, qui croit que la peine se doit d’être utile.
- Rétributivisite, comme Kant.
Expliquer l’humanisme que fait preuve Cesare Beccaria dans le pamphlet qu’il a produit se nommant “Des délits et des peines”, 1764.
Dans se pamphlet, Beccaria propose un projet de réforme de droit pénal humaniste, car il se positionne contre la torture et la peine de mort comme châtiment tout en voulant garder l’efficacité des lois pénales. Il est a noter que cela était très dangereux à l’époque de se positionner pour les droits des criminels, car ceux-ci n’avaient aucun droit alors. C’est la raison pour laquelle il l’a publié de façon anonyme, car il ne voulait pas devenir un martyr.
Définir le rôle des lois pénales selon Beccaria.
Les lois pénales ont la capacité d’empêcher le passage à l’acte, si elles sont certaines et sévères. Elles arrivent à dissuader les criminels de commettre un crime, car elles enlèvent le courage de l’individu en instituant la peur de la peine.
N.B. Le rôle des lois pénales n’est pas d’enlever l’envie de commettre le délit chez le criminel.
Expliquer le rôle du pouvoir législatif et du pouvoir judiciaire dans le cadre des peines dissuasives, selon le contexte de l’école utilitariste classique.
Pouvoir législatif: Se doit de faire des peines sévère dans les lois pénales.
Pouvoir judiciaire: Se doit de toujours appliquer les peines qui sont inscrites dans les lois pénales pour que la justice puisse être prévisible.
Mis ensemble, ils viennent créer un aura sévère et certain autour des punitions pénales.
Expliquer la théorie des causes de la criminalité derrière la pensée de Beccaria, comme quoi la peine sévère et certaine décourage le criminel à poser un délit.
- Tout choix repose sur un calcule de coûts/bénéfices
- L’être humain cherche avant tout le plaisir dans ses actions.
- Le criminel est comme tout autre être humain.
- Donc, si les coûts d’une action sont plus grand que les bénéfices, l’individu évitera de commettre le comportement.
N.B. C’est la raison pour laquelle il faut que la justice soit certaine, car sinon le coût n’est plus autant élevé.
Vrai ou faux: Pour Beccaria, le châtiment est plus juste quand il est prompt, car plus le temps passe entre la commission de l’infraction et l’application de la peine, plus l’individu angoisse, plus il désespère, plus il est confronté à des souffrances injustifiées: injustifiées du fait qu’elles n’avaient pas été prévues dans la loi et qu’elles sont donc arbitraires?
FAUX.
Beccaria n’est pas contre la souffrance, mais contre les peines disproportionnelles et la souffrance injustifiée. Il est contre l’arbitraire, car pour que la peine dissuade elle doit être prévisible et c’est seulement comme ça qu’elle pourra être efficace.
Le châtiment est effectivement plus juste quand il est prompt, mais c’est pour que cela facilite l’association entre crime / châtiment et non parce que cela peut causer des souffrances injustifiées.
Donner les trois conditions d’efficacité de la punition et les expliquer brièvement.
Sévérité: Beccaria est pour les peines proportionnelles, car pour qu’une peine dissuade, il suffit que le châtiment soit plus grand que le bénéfice. Il est donc contre la souffrance arbitraire.
Promptitude: Lorsque la peine arrive rapidement après le crime, cela renforce l’association crime / châtiment chez l’individu (la peine est donc plus efficace lorsque prompt).
Certitude: L’infaillibilité est la façon la plus efficace de punir les délits et c’est pourquoi TOUS les délits doivent être punit, même les plus petits.
Expliquer comment, chez Kant, l’impératif catégorique influence l’agir humain (rétributivisme classique).
Impératif catégorique : “agit de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi universelle.”
Selon Kant, cette loi morale suprême vient annuler toutes les influences négatives. Donc, selon lui, malgré le fait qu’on ai des conditionnements sociaux ainsi que naturels (personnels), les conditionnements moraux prennent le dessus.
Dire pourquoi, selon Kant et son rétributivisme classique, celui qui reçoit une peine mérite sa peine.
Comme les conditionnements moraux surplombent les conditionnements sociaux et naturels (personnels), lorsqu’un individu décide de faire le mal, c’est parce qu’il désir faire le mal.
La peine lui est donc infligée pour venir rétablir l’ordre qu’il a volontairement transgressé.
Vrai ou Faux : Pour Kant, sauf exceptions relatives à l’âge de l’individu (minorité) ou à son état psychique (maladies mentales), l’individu est en tout temps capable d’exercer un contrôle sur ses conduites, et ce indépendamment des pressions qu’exercent sur lui différent conditionnements. C’est la raison pour laquelle Kant considère que l’individu qui choisit le mal plutôt que le bien mérite le châtiment.
VRAI.
Selon Kant, l’individu est en tout temps capable d’exercer son libre arbitre, sauf exception. Pour lui, l’âge et l’état mental peuvent empêcher l’individu d’exercer son libre arbitre.
Définir la vision de la peine pour le rétributivisme classique de Kant.
Selon Kant, la peine est un impératif catégorique, il faut payer le mal par le mal. La peine est le miroir du crime, oeil pour oeil, dent pour dent.
Donner 4 des 7 éléments qu’on en commun l’utilitarisme classique et le rétributivisme classique.
- Programme de réforme pénale contre la torture.
- Cause du crime: repose sur le laxisme des lois pénales et sur le choix rationnel de l’individu (calcule coûts/bénéfice, bien/mal).
- L’individu être un être rationnel qui a appliqué son libre-arbitre pour choisir de faire le mal.
- Le transgresseur est vue comme tout autre être rationnel, il n’est pas différent.
- Le transgresseur est vue comme un ennemie de la société, car il a troublé le contrat social.
- L’accent est mis sur l’acte et non sur la personne.
- Valorisation de la pénalité, nouvelle rationalité punitive (proportionnalité de la peine)
Quel est le principale changement lorsque apparaît l’école positive italienne au 19e siècle?
Rupture méthodologique, on passe de la pensée à la méthode scientifique. Introduire des connaissance qui sont basée sur l’expérience plutôt que sur la pensée.
Définir la théorie de Lombroso, qui est à la base de la pensée de l’école positive italienne, concernant l’atavisme criminel. (3 éléments principaux)
- L’anormalité criminelle: comme quoi le criminel à des traits psychologiques et biologiques différents des non criminels.
- Déterminisme biologique: Vient nier le libre-arbitre chez les criminels, ils sont déterminés par leurs conditionnements biologiques.
- Criminel-né: Il faut trouver les traits biologique innées, trouver les traits prédisposant à la criminalité pour arriver à identifier les criminels dangereux.
N.B. Cette théorie se base sur le principe que les criminels ont des caractéristiques des hommes primitifs. Il n’aurait donc pas suivit l’évolution normal des Hommes.
Donnez des éléments de l’aspect anatomique qui définissaient le criminel-né selon Lombroso (19e siècle, la pensée positive et la théorie de l’atavisme criminel).
- Asymétrie (avoir un bras plus long que l’autre)
- Barbe rare
- Dents anormales
- Dureté du regard
- Abondance de la chevelure
- Le front fuyant
- Le nez difforme
- Insensibilité physique plus marquée
Donnez des caractéristiques psychologiques qui définissaient le criminel-né selon Lombroso (19e siècle, la pensée positive et la théorie de l’atavisme criminel).
- Insensibilité affective
- Sentiment de vanité
- Sens moral renversé/fait défaut
- Intelligence défectueuse
- Mode d’expression
- Argot et tatouage
Comment expliquer la bonne réception de la théorie de l’atavisme criminel et du criminel-né au 19e siècle par Lombroso? (3 éléments)
- De croire que la science est capable d’identifier les criminels dangereux est une pensée sécurisante.
- Permet de nouveaux débats politiques ramenant la peine de mort, car les criminel-nés sont incorrigibles.
- Explique et légitime la castration chimique des délinquants sexuels.
Donner 4 des 7 idées principales derrière l’école positive italienne.
- Déterminisme absolu, vient nier le libre arbitre déclaré dans l’école classique.
- Les criminels sont différents des autres citoyens.
- La déviance et la criminalité sont le résultats d’une pathologie individuelle.
- La punition est une responsabilité sociale, et non une responsabilité morale ou une dissuasion comme dans l’école classique.
- L’accent est sur la personne, on cherche les causes du passage à l’acte de l’individu.
- Niveau de dangerosité de l’infracteur, ce sur quoi se base les peines.
- Les peines doivent être indéterminées pour libérer la personne qu’une fois qu’elle est réformée.
Lecture
Expliquer pourquoi Ferri et Garofalo ont une représentation différente de leur société.
Ferri
- Tendance sociologique, voir même marxiste. Affirme que la répression est la réaffirmation de l’autorité de l’État. L’État prime sur l’individu.
Garofalo
- Se présente comme un libérale conservateur. Pour lui, la répression sert à préserver l’état social et prévenir la commission d’un autre acte de la part du même individu.
Lecture
Expliquer en quoi la représentation de l’évolution des sociétés est différente pour Ferri et Garofalo.
Ferri
- Retiens surtout la loi de la solidarité qui unis tous les être humain.
- Prévoit qu’un jour nous parviondrons, par l’égalité des moyens de production, à un état de paix et d’égalité et la loi de la solidarité prendra le pas sur la lutte pour l’existance.
Garofalo
- Retiens surtout la lutte pour la vie et la concurrence entre les être humains.
- Prévoit qu’il y aura toujours du crime dans la société