Examen 2 Flashcards

1
Q

Que soutient le point de vue nativiste?

A

Que l’environnement peut activer une compétence, mais pas la faire développer.

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2
Q

Qu’est-ce que la théorie de stimulation?

A

Théorie selon laquelle l’enfant a tendance à ramener des nouvelles acquisitions (expériences) à lui-même (par égocentrisme) et à les projeter sur les autres (par comparaison). Ce dernier doit donc être exposé à des environnement variés pour qu’il puisse acquérir différentes compétences. Cette aptitude à projeter ses expériences sur les autres et les ramener à soi dépend de la conscience de soi de l’enfant et de son imagination.
Ex: La maman est triste –> l’enfant se rappelle qu’il a été triste lorsqu’il a perdu son toutou préféré –> il donne son toutou à sa mère (dans ce cas l’enfant assume la mauvaise chose parce qu’il est jeune, mais il s’améliore avec le temps)

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3
Q

Quelles sont les limites de la pensée préconceptuelle?

A
  1. L’égocentrisme
  2. La centration
  3. La pensée statique
  4. La non-réversibilité
  5. Les préconcepts
  6. La pensée animiste
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4
Q

À partir de quel âge les enfant définissent-ils les émotions de façon plus abstraite?

A

À partir de 10 ans.

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5
Q

Qu’est-ce que le gazouillement?

A

Il s’agit du son des voyelles qui est constamment répété (surtout«eueueu»). Le gazouillement est surtout associé aux moments agréables vécus par le nourrisson. C’est donc un important indicateur pour les parents, parce que le gazouillement indique une réaction positive de la part du nourrisson.

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6
Q

Quelles sont d’importantes acquisitions faites lors de la période sensorimotrice?

A
  • Les schèmes vont s’ajuster à un nombre d’objets de plus en plus grand.
  • L’enfant passe des réflexes aux comportements volontaires.
  • La permanence de l’objet est développée.
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7
Q

Qu’est-ce qui caractérise le premier stade (0 à 1 mois) de la période sensorimotrice?

A

Stade 1 - L’exercice des réflexes
Le nouveau-né baigne dans un univers de sensations. Certaines sensations déclenchent des réflexes, qui constituent ses premiers schèmes. L’exercice de ces schèmes permettra leur différenciation et leur application à des objets nouveaux. Son activité est organisée selon des rythmes internes(sommeil, succion, etc.).

Pas de conscience de soi : il ne fait pas la différence entre le monde extérieur et lui-même. C’est aussi pourquoi on dit qu’il n’y a pas de représentations symboliques chez le bébé.

Pas de conception de l’objet : un objet cesse d’exister lorsqu’il n’est pas à portée de vue ou de toucher (permanence de l’objet non-acquise).

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8
Q

De quelle façon est-il possible de maîtriser nos émotions?

A

Nous pouvons empêcher leur expression, les atténuer ou encore les masquer. Le sourire semble être le masque le plus souvent utilisé.

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9
Q

Qu’est-ce que la pragmatique?

A

Elle concerne l’utilisation des signes du langage dans leur contexte d’utilisation. Ainsi, la phrase peut être correcte sur le plan grammatical, mais incorrecte sur le plan pragmatique. La pragmatique associe donc l’emploi du langage et la conduite à tenir en société.

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10
Q

VRAI OU FAUX.

Un enfant de 5 ans est capable de reconnaître qu’il avait de fausses croyances.

A

VRAI.
Par exemple, on présente à un enfant de 5 ans cette image. Prenons la situation hypothétique selon laquelle l’enfant dit que ce sont des ronds. Après avoir été informé qu’il s’agissait de crêpes, on demande à l’enfant ce qu’il pensait que c’était avant de le savoir. L’enfant de 5 ans va dire qu’il pensait que c’était des ronds, car il est capable de reconnaître qu’il avait de fausses croyances.

À 3 ans, ils sont incapables de dire qu’ils pensaient que c’était des ronds au début, car ils ne sont pas en mesure de se projeter dans leurs propres croyances antérieures.

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11
Q

À quel âge l’enfant entre-t-il dans la phase linguistique?

A

Vers 12-13 mois.

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12
Q

Pourquoi est-il dérangeant d’écouter un film avec quelqu’un qui ne l’écoute pas?

A

Parce que c’est dans la nature humaine de vouloir partager ses expériences.

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13
Q

Quelle est l’acquisition majeure de l’enfant lors de la période préopératoire?

A

La fonction symbolique.

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14
Q

Quelles sont les quatre composantes du langage?

A

Les sons, les mots, les phrases et la communication.

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15
Q

Quelles sont les trois émotions qu’un enfant de 3 à 6 peut bien distinguer?

A

La joie, la colère et la tristesse.

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16
Q

En quoi le concept de théorie de l’esprit se distingue de celui d’empathie?

A

Car il désigne la compréhension de tous les types d’états mentaux, alors que l’empathie ne s’applique qu’aux sentiments et aux émotions.

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17
Q

Que peut engendrer une pragmatique déficiente?

A

Une pragmatique déficiente accompagne souvent les problèmes sérieux d’adaptation.

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18
Q

Quels sont les divers types de conservation? Expliquez les expériences qui y sont rattachées.

A

a. Conservation du liquide
Expérience du liquide dans des verres de différentes formes et hauteur.

b. Conservation des longueurs
Expérience des baguettes et des autobus scolaires.

c. Conservation de la surface
Expérience des vaches dans des champs sur lesquels il y a des maisons.

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19
Q

Qui est le véritable pionnier de l’évaluation de l’intelligence chez les enfants?

A

Alfred Binet.

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20
Q

Que semble indiquer une inflexion montante dans le langage du bambin?

A

Une question.

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21
Q

Quels sont les rôles des aires de Broca et de Wernicke dans le langage?

A

L’aire de Broca est responsable de la coordination des mouvements nécessaires à l’émission de la parole tandis que l’aire de Wernicke se charge de la perception du sens des mots et de leur mémorisation.

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22
Q

Qu’est-ce que l’aspect réceptif du langage?

A

Cela réfère à la capacité de l’enfant à reconnaître des mots et des sons.

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23
Q

Qu’est-ce que la période critique d’apprentissage du langage?

A

C’est le principe selon lequel certains apprentissage doivent être faits à une époque déterminée du développement où l’organisme est particulièrement sensible à certains stimuli présents dans l’environnement.

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24
Q

Qu’est-ce qui caractérise le cinquième stade (12 à 18 mois) de la période sensorimotrice?

A

Stade 5 - Les réactions circulaires tertiaires
L’enfant commence à utiliser des actions nouvelles qui ne sont pas le produit du hasard, mais plutôt de la combinaison des schèmes existants dans un but précis. Il expérimente beaucoup et aime la nouveauté. Il comprend de plus en plus les relations entre les objets. Si un jouet est sur un tapis, il comprend qu’il peut tirer sur le tapis et que l’objet va suivre. L’enfant répète ainsi les actions non pas pour voir un résultat intéressant, mais pour les faire varier et voir la différence. Il s’intéresse aux différentes façons d’atteindre un but (et, parfois, le moyen sera plus intéressant que le but).

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25
Q

VRAI OU FAUX.

L’enfant va se méfier d’un objet si maman en a peur, et va aller vers celui-ci si elle démontre une réaction positive.

A

VRAI.

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26
Q

Que semble indiquer une inflexion descendante dans le langage du bambin?

A

Une affirmation.

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27
Q

À quels âges correspond la période sensorimotrice?

A

De la naissance à 2 ans.

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28
Q

Quels sont les deux grands invariants fonctionnels?

A

L’adaptation et l’organisation.

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29
Q

Combien de mots comprend un enfant de 13 mois?

A

Environ une centaine de mots.

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30
Q

VRAI OU FAUX.

La séquence d’acquisition du langage est la même dans toutes les langues du monde.

A

VRAI.

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31
Q

Qu’est-ce que la théorie des théories?

A

C’est le fait que les chercheurs ont eux-mêmes des théories de l’esprit concernant les théories de l’esprit des enfants.

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32
Q

Qu’est-ce que le bilinguisme successif?

A

Le fait que l’enfant apprend une langue après l’autre. Les deux systèmes linguistiques demeurent distincts dans l’expérience de l’individu.

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33
Q

VRAI OU FAUX.
La différence en terme de développement entre un enfant naissant et un enfant de 2 ans est beaucoup plus petite que la marge entre un enfant de 2 ans et un adulte.

A

FAUX.

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34
Q

VRAI OU FAUX.

Il y a des règles grammaticales communes à toutes les cultures et il y a même séquence de développement du langage.

A

VRAI.

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35
Q

Quelles sont les 6 émotions fondamentales?

A
  1. Joie
  2. Colère
  3. Tristesse
  4. Peur
  5. Surprise
  6. Dégoût
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36
Q

Expliquez comment est testée la mémoire de travail chez un enfant.

A
  1. Mémoire des chiffres (2-6-8-1-5, en ordre et à l’inverse)
  2. Séquence lettres-chiffres (2-L-3)
  3. Arithmétique - «si 6 personnes peuvent laver 40 voitures en 4 jours, combien de personnes faut-il pour laver 40 voitures en une demi-journée?»
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37
Q

Qu’est-ce que le constructivisme?

A

C’est le fait que l’enfant joue un rôle actif dans sa connaissance : il n’est pas un récipient passif à qui on enseigne des choses.

Par exemple, pour apprendre à conduire un véhicule, on peut faire des cours et tests théoriques, mais le plus important, c’est de s’asseoir dans la voiture et d’apprendre comment la conduire.

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38
Q

Qu’est-ce que la syntaxe?

A

C’est le fait que la diverse combinaison de mots dans une phrase doit se faire selon un certain ordre pour qu’il y ait un sens.

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39
Q

Quelle est la notion préalable à l’utilisation de représentations symboliques et au jeu symbolique?

A

La notion de la permanence de l’objet.

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40
Q

À partir de quel âge l’enfant est-il capable de faire des verbalisations portant sur ses désirs et ceux d’autrui?

A

À partir d’environ 2 ans («je veux du lait», par exemple).

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41
Q

Quels facteurs peuvent faire varier le rythme d’acquisition des mots chez l’enfant?

A
  1. La motricité articulatoire de l’enfant ;
  2. Sa compréhension de la valeur pragmatique (pratique) des mots ;
  3. Sa capacité à lier mentalement les symboles à ce qu’ils signifient ;
  4. La qualité de la stimulation langagière par le milieu.
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42
Q

Des chercheurs tels que James Flavell et Alyson Gopnik ont développé un champ d’étude en psychologie. Quel est-il?

A

Le développement des théories de l’esprit chez les enfants. Alors que Piaget étudiait le développement des connaissances en général, on parle ici du développement des connaissances sur un seul objet: notre propre esprit humain et son fonctionnement.

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43
Q

Qu’est-ce qui caractérise le deuxième stade (1 à 4 mois) de la période sensorimotrice?

A

Stade 2 - Les réactions circulaires primaires
Une réaction circulaireest le fait de répéter activement et volontairement une action qui a produit un résultat par hasard une première fois. On entend par primaire que c’est directement lié au corps du bébé.

Le bébé exerce des mouvements sur son corps, orienté principalement par le toucher. C’est principalement lié aux sensations que ça procure (sucer son pouce, par exemple).

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44
Q

De quelle façon les enfants âgés de moins de 10 ans vont-ils expliquer ce qu’est une émotion?

A

Ils ont fortement tendance à répondre en décrivant une situation concrète qu’ils ont vécue.

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45
Q

Indiquez les trois niveaux de résultats aux expériences menées par Piaget et ce à quoi ils correspondent.

A

a. L’échec, qui correspond à la phase préconceptuelle ;
b. La transition, qui correspond à la phase intuitive ;
c. La réussite, qui correspond à l’avènement de l’opération concrète.

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46
Q

La relation qui existe entre vocabulaire et stimulation langagière suppose la présence de trois éléments. Quels sont-ils?

A
  1. La quantité de mots ;
  2. Leur degré de nouveauté pour l’enfant ;
  3. L’aide apportée à l’enfant pour comprendre ces nouveaux mots.
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47
Q

Pourquoi a-t-on déjà associé l’intelligence aux capacités physiques?

A

Car une personne en forme possède une meilleure capacité à s’adapter à son environnement et donc de survivre, soit un des aspect généralement associés au concept d’intelligence.

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48
Q

À partir de quel âge le babillage de l’enfant se limite-t-il qu’aux sons parlés dans son langage?

A

Vers 9-10 mois.

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49
Q

Qu’est-ce qui vient avant dans le développement du langage? L’aspect expressif ou réceptif de celui-ci?

A

Le développement du langage réceptif précède le langage expressif. De façon logique, il est normal que la capacité de reconnaître des sons et des mots (réceptif) vienne avant la capacité de les produire (expressif), car il faut d’abord les comprendre afin de pouvoir les exprimer ensuite.

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50
Q

De quelle façon s’acquiert la connaissance? Donnez un exemple.

A

Par l’action physique ou mentale que l’on porte sur un objet.

Par exemple, un jeune enfant «connaît» la différence entre une balle et un ballon par l’entremise de ce qu’il peut faire avec celle-ci (la lancer, la faire rouler, etc).

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51
Q

Quels sont les deux types d’émotions reconnues par l’enfant d’un an? Comment agit-il en fonction de ces émotions?

A

Les émotions négatives et les émotions positives.
Il réagit aux émotions positives en observant une conduite témoignant d’une solide confiance et aux émotions négatives une conduite circonspecte empreinte de méfiance.

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52
Q

À quels âges correspond la période des opérations formelles?

A

À partir de 12 ans et plus.

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53
Q

Qu’entend-t-on par la «coordination de systèmes généraux» lorsqu’on parle d’une opération?

A

Le fait que les opérations ne sont pas indépendantes les une des autres, mais coordonnées. L’enfant de 7 à 11 ans acquiert donc une plus grande capacité de synthèse. Il fait des liens entre les différentes opérations.

Par exemple, je sais qu’additionner 2+3 est la même opération que de faire 56+73, de même que ces additions sont en lien avec l’opération de soustraction et de multiplication / division.

Je sais aussi que renverser un café, verser du jus dans un verre ou remplir un bain, c’est la même opération.

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54
Q

Quelles sont les deux émotions qui sont le plus souvent confondues? Pourquoi?

A

La peur et la surprise. Il en va de même avec la colère et le dégoût.

D’une part, les expressions se ressemblent ; d’autre part, les concepts de peur et de surprise seraient moins distincts l’un de l’autre qu’ils ne le sont pour l’adulte et se différencieraient graduellement au cours de l’enfance.

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55
Q

Nommez quelques types de relations possibles entre individus.

A
  • Relations d’amitié ;
  • Relations d’amour ;
  • Relation de domination ;
  • Relation d’influence ;
  • Relation de pouvoir ;
  • Relation de responsabilité.
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56
Q

Qu’est-ce qui caractérise la période sensorimotrice de façon générale?

A

Le fait que l’enfant n’utilise pas encore les symboles et les représentations d’objets. Il n’y a pas de véritables manipulations mentales. Il n’y a que des réflexes.

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57
Q

De quelle façon un enfant apprend-t-il les schèmes associés à une action donnée?

A

Par interaction avec l’objet donné. Le schème se «retransfère» à chaque fois que l’idée de l’objet se présente.

Par exemple, le schème moteur pour ouvrir un pot de Nutella n’a pas été appris en tant que tel ; l’enfant a plutôt interagit avec l’objet pour apprendre comment l’ouvrir. Ces schèmes sont ensuite généralisés à d’autres gestes de même nature, ce qui fait que l’action «ouvrir un pot» n’a pas à être réapprise à chaque fois, qu’importe la sorte de pot impliqué (pot de médicaments ou autres).

Autre exemple : tu dois conduire l’auto de ta mère un jour, et l’auto de ton père un autre jour. Le schème moteur demeure le même, car tu vas conduire de la même façon, peu importe le véhicule utilisé. Le schème s’est transféré.

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58
Q

Quels sont les facteurs qui interviennent dans le rendement intellectuel?

A

a. Les facteurs liés à la tâche ;
b. Les facteurs liés à la personne ;
c. Les facteurs liés à l’environnement.

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59
Q

VRAI OU FAUX.

Alfred Binet affirme que l’intelligence est héréditaire et immuable.

A

FAUX.
Binet fut un des seuls à ne pas affirmer que l’intelligence soit héréditaire et immuable. L’intelligence est construite et peu s’améliorer ou non avec le temps.

Il était opposé à la vision de Galton selon laquelle les aptitudes physiques déterminaient l’intelligence. Il s’est donc concentré sur l’activité mentale.

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60
Q

Quels sont les six stades de la période sensorimotrice?

A

Stade 1: Exercice des réflexes (0 à 1 mois)
Stade 2: Réactions circulaires primaires (1 à 4 mois)
Stade 3: Réactions circulaires secondaires (4 à 8 mois)
Stade 4: Coordination des schèmes secondaires (8 à 12 mois)
Stade 5: Réactions circulaire tertiaires
Stade 6: Invention de moyens nouveaux.

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61
Q

Pour Piaget, sur quoi repose la notion d’intelligence?

A

Elle repose sur l’équilibre vers lequel tend l’organisme par l’adaptation de ses fonctions cognitives en utilisant l’assimilation et l’accommodation.

L’intelligence est donc un équilibre. Cet équilibre est le résultat d’une interaction entre le sujet et son milieu. Cette interaction est influencée par les caractéristiques du sujet et celles du milieu.

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62
Q

À quelles questions Piaget s’est-il intéressé quand aux connaissances des enfants?

A

Que savent les enfants de l’esprit humain? Comment et quand se développent ces connaissances?

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63
Q

Pourquoi l’intersubjectivité secondaire est-elle importante?

A

Puisque l’enfant n’est plus simplement influencé par les objets, mais par les réactions des autres personnes à ces objets.

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64
Q

Comment l’enfant développe-t-il cette «motivation» à communiquer avec les autres?

A

Il faut qu’il comprenne que les autres peuvent avoir une perspective ou des pensées différentes des siennes et que, par conséquent, il est nécessaire qu’il communique sa pensée pour que les autres la comprenne.

L’enfant commence à comprendre que les autres ne peuvent pas connaître ses pensées, il doit donc les communiquer, verbaliser pour qu’elles soient accessibles à autrui.

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65
Q

Qu’est-ce que le point de vue théorie-théorie?

A

Que l’enfant est comme un petit scientifique souhaitant tout expérimenter : plus l’environnement est riche et complexe, plus l’enfant va être en mesure de développer ses théories. On prend pour acquis que l’enfant est curieux et qu’il cherche à comprendre le monde qui l’entoure.

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66
Q

Qu’est-ce qui caractérise le troisième stade (4 à 8 mois) de la période sensorimotrice?

A

Stade 3 - Les réactions circulaires secondaires
Une réaction circulaireest le fait de répéter activement et volontairement une action qui a produit un résultat par hasard une première fois. On entend par secondaire que cela porte du des objets extérieurs.

L’enfant commence à se servir de la vision pour orienter ses gestes. Cette période marque le début de l’intentionnalité : l’enfant sait davantage ce qu’il fait et il a une motivation lorsqu’il manipule un objet. C’est aussi à cette période que commence l’imitation proprement dite.

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67
Q

Qu’est-ce que l’aspect expressif du langage?

A

Cela réfère à la capacité de l’enfant à produire des mots et des sons.

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68
Q

Qu’est-ce que la surgénéralisation?

A

C’est le fait qu’un enfant utilise à outrance une règle qu’il vient tout juste d’apprendre. Par exemple, l’ajout de «aient» au passé donne des résultats tels que «sont-sontaient», au lieu de «sont-étaient» ou «bicycler» sur le modèle de «marcher».

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69
Q

VRAI OU FAUX.

Il n’y a pas fluctuation entre le QI à l’enfance et à l’adolescence.

A

FAUX. Il y a habituellement une fluctuation de 10 à 20 points de QI entre l’enfance et l’adolescence (en raison du développement) qui dépend entre autres du milieu dans lequel l’enfant évolue (dans un milieu riche, le QI tend à augmenter, dans un milieu pauvre, le QI tend à diminuer).

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70
Q

Qu’est-ce qui caractérise le sixième stade (18 à 24 mois) de la période sensorimotrice?

A

Stade 6 - L’invention de moyen ou procédés nouveaux
L’enfant est capable de se représenter les objets mentalement et de les combiner dans sa tête. Ces représentations mentales sont assez simples. L’enfant ne pourra pas encore faire de grandes opérations telles que des multiplications, par exemple. Il y a un aspect pratique à ses actions. L’enfant va être encore dans sa propre réalité, i.e. qu’il va seulement être en mesure de se représenter les choses qu’il connait.

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71
Q

Pour quelle raison les enfants font-ils souvent des hypothèses erronées quant à leur théorie de l’esprit?

A

Puisqu’ils sont victimes de plusieurs biais perceptuels, principalement en raison de leur égocentrisme et de leur difficulté de tenir compte de l’interaction entre différents facteurs.

Les enfants plus jeunes vont faire beaucoup d’erreurs, et plus ils vieillissent, moins ils en font. On évolue parallèlement avec nos théories de l’esprit, car nous sommes en interaction constante avec autrui. Les enfants développent effectivement des théories qui changent avec le temps.

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72
Q

Qu’est-ce que la pensée animiste?

A

L’enfant voit les objets comme ayant des caractéristiques des êtres vivants.

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73
Q

Expliquez comment est testée le raisonnement perceptif chez un enfant.

A
  1. Traitement visuo-spatial
  2. Analyse et synthèse de stimuli abstraits
  3. Coordination et intégration visuo-motrice
  4. Traitement simultané
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74
Q

Vers quel âge le nourrisson montre-t-il les premiers indices d’une compréhension des émotions humaines?

A

Vers 12 mois.

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75
Q

Quels sont les deux types de pensées caractérisant la période préopératoire?

A

La pensée symbolique (de 2 à 5 ans) et la pensée intuitive (de 5 à 7 ans).

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76
Q

Qu’est-ce que la collection figurale?

A

C’est le fait qu’un enfant aligne des objets en fonction d’une histoire donnée quand on lui demande lesquels vont bien ensemble.
«La petite poupée qui joue au jardin avec des fleurs.»

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77
Q

Quels sont différents aspects généralement associés au concept d’intelligence?

A

1) Adaptation à l’environnement
2) Processus mentaux de base (faire des associations, accumuler des connaissances, combiner des schèmes)
3) Pensée abstraite (raisonnement, résolution de problème, prise de décision)

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78
Q

Qu’est-ce que la bilingualité soustractive?

A

Le fait que pour certains enfants le contact avec une autre langue entraîne un déficit cognitif et linguistique.

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79
Q

Qu’est-ce qu’une action réversible?

A

C’est la caractéristique selon laquelle l’opération fait à l’envers mentalement redonnera celle qu’il y avait initialement.

Par exemple, je sais que 1 + 2 = 3 et que, de la même façon, 3 - 2 = 1. Par ailleurs, si je vois du café par terre et une personne qui tient une tasse à l’envers, je peux imaginer qu’il a tourné sa tasse et le café s’est renversé.

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80
Q

À partir de quel stade de la période sensorimotrice un enfant est-il capable de se représenter des déplacements de l’objet qui ne sont pas visibles?

A

Le stade 6 - l’invention de moyens nouveaux.

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81
Q

À quel âge un enfant a-t-il développé une compréhension quasi globale des états mentaux, de la distinction entre l’apparence et la réalité, que la connaissance dépend de la perception et que l’information provient de plusieurs sens?

A

À 4 ans.

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82
Q

Que signifie avoir une «compréhension que la connaissance dépend de la perception»?

A

Savoir que ce que je sais (mes connaissances) dépend de ce que j’ai vu (ma perception).

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83
Q

À quel moment considère-t-on qu’un enfant a fait la transition entre la phase prélinguistique et la phase linguistique?

A

À l’apparition de ses premiers mots.

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84
Q

Qu’est-ce que «l’intelligence machiavélique» ?

A

Le fait que nous ayons un intérêt pour les intentions des autres afin d’être en mesure de compétitionner avec eux pour pouvoir les «planter», les affronter et sortir vainqueur de cet affrontement.

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85
Q

Qu’est-ce que l’assimilation?

A

C’est le fait de comprendre les caractéristiques de l’environnement et une nouvelle observation en fonction des schèmes déjà existants dans notre esprit. L’organisme incorpore des éléments extérieurs en fonction de ses structures propres.

En d’autres termes, on prend la nouvelle information et on va y appliquer nos schèmes existants, nos connaissances déjà en place à ceux-ci, et on va voir si ça fonctionne ou non.

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86
Q

Donnez un exemple de la façon dont un enfant d’un an peut communiquer avec sa mère ses émotions.

A

Il recherche son attention par des gestes. Il lui indique la raison de sa joie en pointant le chat, par exemple. Si l’enfant assumait que sa mère a nécessairement la même perspective que lui et ressent les mêmes émotions, il n’aurait pas à lui indiquer la raison de son plaisir.

Ce geste a la même fonction que le langage. Seulement, plus tard, il apprendra à utiliser le mot «chat» ou la phrase «c’est mon chat» afin de le désigner plutôt que simplement le montrer du doigt. Il va donc commencer à faire des gestes et à s’assurer qu’il a l’attention des adultes avec qui il souhaite communiquer.

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87
Q

Quelle est la condition nécessaire pour être en mesure d’avoir une représentation de soi-même? D’un objet?

A

Il faut pouvoir différencier ce qui est soi de ce qui ne l’est pas, de même que, pour avoir une représentation mentale d’un objet, il faut pouvoir le différencier des autres objets.

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88
Q

Qu’est-ce que la morphologie? Donnez un exemple de morphème.

A

Elle s’intéresse aux variations de forme des mots dans la phrase (gentil/gentille, vient/viennent, etc.) et à l’usage des marqueurs grammaticaux indiquant le nombre, le genre, le temps, la forme active ou passive, etc.

C’est la combinaison des unités de sens ou morphèmes.
Par exemple, poupée ou enfant n’ont qu’un morphème, alors que «papa part pas» en contient trois. De la même façon, «ami vient» contient deux morphèmes alors que «ami viennent» en contient trois, puisqu’un morphème de plus nous informe que plus d’un ami vient.

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89
Q

À quel âge l’enfant est-il en mesure de distinguer les émotions de joie, de colère et de tristesse?

A

Entre 3 et 6 ans.

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90
Q

Complétez la phrase suivante.
«Lorsque l’enfant doit résoudre un problème qui est étranger à ce qu’il vit, on dit que la tâche a une ________ valeur _____________.»

A

«Lorsque l’enfant doit résoudre un problème qui est étranger à ce qu’il vit, on dit que la tâche a une faible valeur écologique.»

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91
Q

Qui peut être concerné par les éléments psychologiques d’inférence sociale?

A
  • Soi-même
  • Une autre personne
  • Un ou des groupes de personnes
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92
Q

Qu’est-ce qui caractérise le langage d’un enfant entre 27 et 36 mois?

A

Le fait que sa grammaire se développe de façon spectaculaire. Par exemple, «jouet brisé» devient «le jouet est brisé».

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93
Q

Qu’est-ce que l’âge mental?

A

L’âge mental renvoie à la base de comparaison selon laquelle un enfant dont le rendement intellectuel est élevé aura un score au test qui se compare au score obtenu par des enfants plus vieux.

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94
Q

Nommez quelques aptitudes précises mesurées par le test d’intelligence WISC (Wechsler Intelligence Scale for Children).

A
  • Compréhension verbale
  • Raisonnement perceptif
  • Mémoire de travail
  • Vitesse de traitement
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95
Q

Quelle est la particularité du langage chez les enfants de 3 à 6 mois?

A

Ceux-ci ne peuvent pas encore produire de consonnes. L’enfant commence à rire, pleurnicher, soupirer et gazouiller. Il exprime donc une plus grande gamme d’états émotifs, ce qui donne lieu à davantage d’interactions avec ses proches.

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96
Q

Qu’est-ce que l’intersubjectivité primaire?

A

Cela réfère au fait que l’enfant et son parent portent attention l’un à l’autre. Par exemple, si l’enfant regarde son parent et qu’il lui sourit, l’enfant sourira aussi.

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97
Q

Nommez les quatre facteurs sous-jacents à la formation des schèmes (diapo).

A
  1. Hérédité (maturation). Selon Piaget on naît avec un certain bagage de connaissances. La séquence du développement est aussi prédéterminée.
  2. Transmission sociale. Piaget reconnaît que les autres individus peuvent influencer l’enfant dans son cheminement, à la condition que la maturation biologique et l’expérience acquise par l’enfant lui permette d’assimiler les connaissances en question.
  3. L’expérience physique. L’enfant doit explorer le monde physique environnant pour faire des apprentissages et se développer.
  4. L’équilibration. On s’adapte à notre environnement, on vise l’harmonie. C’est pourquoi on cherche constamment à comprendre les informations nouvelles qui sont en contradictions avec nos schèmes existants.
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98
Q

Quelle était l’hypothèse de Chumsky par rapport au développement du langage?

A

Chomsky fait l’hypothèse qu’une structure dans le cerveau est responsable des règles de grammaire et que, lorsque l’enfant connaît un nombre suffisant de mots, il applique des règles de grammaire innées sans s’en rendre compte.

La recherche en neurologie n’a pas encore démontré cette hypothèse, mais cela est logique en ce sens qu’un un moulin à vent, par exemple, a besoin de vent pour fonctionner. Le principe est le même chez l’enfant : la structure est déjà là ; il ne reste qu’à apprendre quelques mots pour activer cette structure par l’effet de l’environnement.

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99
Q

Quelle est la différence entre un décalage vertical et un décalage horizontal?

A

Les décalages verticaux surviennent au cours de deux période différentes du développement, tandis que les décalages horizontaux se produisent à l’intérieur de la même période de développement.

Par ailleurs, les décalages verticaux portent sur un même contenu à deux moments différents ayant chacun leur propre «appareil mental», alors que les décalages horizontaux portent plutôt sur des contenus différents impliquant une même fonction cognitive (lorsque la notion de conservation de la matière et du poids ne sont pas acquis en même temps, par exemple).

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100
Q

Quel serait le meilleur moment pour apprendre une autre langue?

A

Le meilleur moment pour apprendre une langue seconde serait plutôt vers la préadolescence, car les individus de cet âge possèdent à la fois les techniques d’études et la flexibilité neuronale nécessaire pour assimilier la langue de façon approfondie et développer un accent relativement similaire à ceux qui la parle régulièrement.

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101
Q

Par quoi est limitée la pensée et le raisonnement d’un enfant dans la période préopératoire?

A

Par sa perception.

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102
Q

Combien de mots comprend un enfant de 10 mois?

A

Environ 30 mots.

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103
Q

Quelles sont les deux modulations possibles du langage?

A

L’inflexion montante (indique une question) et l’inflexion descendante (indique une affirmation).

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104
Q

VRAI OU FAUX.

Le schème associé à un même objet diffère d’une personne à l’autre.

A

VRAI.
Le schème d’une auto va différer pour quelqu’un qui ne conduit pas, quelqu’un qui conduit souvent, pour un garagiste, pour un pilote de Nascar, etc.

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105
Q

Qu’est-ce que la bilingualité additive?

A

Le fait que, pour certains enfants, apprendre une autre langue que la langue maternelle constitue une source enrichissante de stimulation cognitive, et les bénéfices cognitifs et linguistiques qu’ils tirent de l’apprentissage de chacune des deux langues s’additionnent.

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106
Q

Qu’est-ce que le raisonnement transductif?

A

Le fait que l’enfant fasse des liens de cause à effet erronés entre des événements qui sont proches dans le temps ou l’espace. Cela consiste à lier entre eux, de proche en proche, plusieurs préconcepts.

Par exemple, un enfant ne veut pas souper, car il n’a pas fait sa sieste, vu que c’est «la sieste qui mène au souper».

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107
Q

À quel âge l’enfant perd-t-il la capacité de discriminer et de produire tous les sons possibles des diverses langues?

A

À 8 mois.

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108
Q

Complétez la phrase suivante.

«La compréhension de la perspective d’autrui permet le développement du _________ et de l’utilisation de la __________.»

A

La compréhension de la perspective d’autrui permet le développement du langage et de l’utilisation de la syntaxe.

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109
Q

VRAI OU FAUX.
Un enfant de stade 5 de la période sensorimotrice va chercher un objet en tenant compte de possibles déplacements invisibles.

A

FAUX.
Un enfant de stade 5 va chercher l’objet là où il est disparu pour la dernière fois, à condition que le déplacement ait été visible.

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110
Q

VRAI OU FAUX.

Un enfant d’un an reconnaît davantage de syllabes qu’un enfant de 6 mois.

A

FAUX. Vers 6 mois, l’enfant en reconnaît beaucoup, alors qu’à 1 an, il est limité aux syllabes utilisées dans la langue qu’on lui parle: il y a eu un effet d’émondage des réseaux neuronaux à un an qu’il n’y a pas encore eu à 6 mois.

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111
Q

Qu’est-ce que la grammaire?

A

C’est l’ensemble des règles de la langue qui traite les mots selon leur statut dans la phrase : verbe, nom, pronom, adjectif, adverbe, article, etc.

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112
Q

Votre grand-mère vous donne un cadeau dont vous êtes déçu, mais vous montrez une émotion positive de joie. Votre neveu a observé la scène.

Que pense votre neveu de votre réaction s’il est âgé de 5-6 ans?

A

Il possède une compréhension implicite de la chose. Il fait la différence entre l’émotion ressentie et celle apparente, mais il pense que vous faites un visage content, car vous avez changé d’émotion réelle, que vous n’êtes plus déçu parce que, dans le fond, vous êtes content du cadeau. Il pense qu’il y a eu un changement d’émotions.

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113
Q

Qu’est-ce qui caractérise le langage d’un enfant d’un mois?

A

Au niveau du langage réceptif, l’enfant de 1 mois fait déjà la distinction entre des syllabes telles que «pa» et «ba».

Pour ce qui est des sons produits, ce sont surtout des pleurs, qui sont plus automatiques que volontaires.

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114
Q

Vers quel âge les enfants comprennent-ils la portée symbolique des mots?

A

Entre 16 et 24 mois.

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115
Q

À quel stade de la période sensorimotrice l’enfant développe-t-il une coordination vision-préhension?

A

Au stade 3 - réactions circulaires secondaires.

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116
Q

En quoi les homosexuels et les gens ne voulant pas d’enfant assurent-ils l’équilibre de notre monde?

A

Car nous vivons dans un monde surpeuplé dans lequel les ressources sont limitées. Le fait que certains humains ne produiront pas de descendance équilibre un peu tous les autres qui en produiront.

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117
Q

De quelle façon les enfants âgés de plus de 10 ans vont-ils expliquer ce qu’est une émotion?

A

De façon plus abstraite : leurs réponses font plus souvent référence aux processus mentaux. Ils comprennent plus facilement qu’un évènement peut susciter des émotions différentes chez deux personnes.

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118
Q

Qu’est-ce que le stade de la pensée sur ce qui est vu ou non?

A

C’est le stade auquel l’enfant parvient à déterminer ce que les autres voient ou ne voient pas.

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119
Q

VRAI OU FAUX?
Les échanges avec les autres qui impliquent une intersubjectivité vont favoriser le développement de la syntaxe dans le langage de l’enfant.

A

VRAI.
On parle d’échanges comme le fait de jouer à des jeux qui ont des rôles respectifs, par exemple. En effet, l’enfant va commencer à construire ses phrases de façon à indiquer qui est le sujet. Par exemple, «j’ai pris le toutou» ou «tu as pris le toutou» plutôt que de simplement dire «pris toutou» comme il le faisait auparavant.

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120
Q

Tout le monde a vu le professeur déposer un livre sous une couverture. Il demande ensuite aux étudiants, sauf à une seule étudiante, de fermer les yeux, et change le livre d’endroit.

Le professeur demande donc à cette étudiante où elle pense que les autres étudiants croient que le livre se trouve. Quelle devrait être la théorie de l’esprit de l’étudiante dans cette situation?

A

La théorie de l’esprit de l’étudiante devrait être qu’elle pense que les autres étudiants pensent que le livre se trouve sous la couverture.

L’étudiante a accès à une connaissance que les autres n’ont pas, car elle a vu où le professeur a caché le livre. Néanmoins, elle sait que les autres étudiants ne possèdent pas cette connaissance. C’est pourquoi elle va penser que les autres pensent que le livre est là où il était au début, et non pas à son nouvel emplacement.

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121
Q

Qu’est-ce qu’un signifié? Un signifiant?

A
  • Signifié: objet ou image mentale de l’objet
  • Signifiant: symbole qui représente l’objet ou l’image (mots de la langue, gestes, dessins, etc.)

Par exemple, l’enfant peut avoir une image mentale de sa maison, de la disposition des pièces ou des objets, mais ne pas être en mesure de désigner ces réalités avec un signifiant approprié.

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122
Q

Une personne possède un panier et l’autre un ballon. La personne ayant le ballon doit le lancer dans le panier. L’exercice est répété plusieurs fois, puis les rôles sont inversés.
Un enfant âgé de 12 à 18 mois comprend-il ce qu’il doit faire maintenant que les rôles sont inversés?

A

OUI.
Les études montrent que les enfants de 12-18 mois comprennent l’idée des rôles respectifs joués par chacun dans une tâche de collaboration.

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123
Q

Qu’est-ce qu’un décalage horizontal?

A

Le décalage horizontal est le phénomène opposé (au décalage vertical), c’est-à-dire qu’une même fonction cognitive n’est pas acquise en même temps sur des contenus différents.

Par exemple, la conservation du poids, de la matière et du volume n’est pas comprise en même temps. Pourtant, il s’agit du même principe de base. Ainsi, un enfant né au Pérou peut très bien comprendre la conservation de la matière, car il est familier avec celle-ci, mais pas la conservation des nombres avec lesquels il est rarement en contact.

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124
Q

Qu’est-ce que la cognition sociale?

A

La cognition sociale concerne la façon dont les gens comprennent le monde social, i.e. eux-mêmes et autrui. Cela comprend aussi la perception de la compréhension sociale, i.e. comment les gens pensent qu’ils comprennent leur onde social ou encore leur pensée sur leur pensée sociale.

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125
Q

Qu’est-ce que la phase de non-spécialisation monolinguale?

A

La phase dans laquelle le nourrisson est capable de distinguer des sons qu’il n’a jamais entendu auparavant. Il possède les capacités sensorielles nécessaires pour apprendre n’importe quelle langue, que ce soit le russe, l’arabe ou le japonais.

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126
Q

Pourquoi qualifie-t-on la théorie de Piaget comme une théorie interactionniste?

A

Car elle se base sur l’interaction entre la maturation de l’organisme et l’assimilation de l’information environnante.

Par exemple, un enfant qui n’a pas de jouets ou de matériel n’avance pas. Quelqu’un de timide ne fait pas autant d’apprentissages sociaux que quelqu’un qui est «out there». Il faut que l’environnement soit propice à avancer. Il faut donner à l’enfant les outils pour qu’il puisse accomplir la tâche, il ne faut pas la faire pour lui. Il faut aussi être confronté à nos erreurs afin d’apprendre.

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127
Q

VRAI OU FAUX?

Un enfant au stade 3 de la période sensorimotrice tend à chercher les objets pour être en mesure de jouer avec ceux-ci.

A

FAUX.

Il va seulement prendre l’objet s’il le voit dans son champ de vision (pas encore de permanence de l’objet).

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128
Q

À quoi se rapportent les premiers mots de l’enfant?

A

À ce qui l’entoure immédiatement : les personnes de son entourage, la nourriture, les jouets, les meubles, ustensiles, etc.

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129
Q

Quelles sont les limites associées à la théorie de Piaget?

A
  1. Il n’a pas considéré les aspects affectifs et sociaux du développement mental de l’enfant ;
  2. Il n’a pas donné de description du développement cognitif adulte.
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130
Q

Qu’est-ce que la méthode clinique?

A

On demande à l’enfant de faire une tâche et d’expliquer son raisonnement. Qu’il ait ou non la bonne réponse, on discute avec lui afin de comprendre son raisonnement. La réponse elle-même est moins importante que sa justification.

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131
Q

Qu’est-ce que la connaissance des situations émotionelles?

A

C’est la connaissance des situations susceptibles de provoquer des émotions.

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132
Q

VRAI OU FAUX.

Il n’y a pas encore de définition de l’intelligence qui fasse consensus.

A

VRAI.

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133
Q

Quelle est la différence entre l’opération et l’action?

A

Une opération est une action intériorisée, réversible et qui fait partie d’un système organisé (coordination de systèmes généraux).

Une action intériorisée est le fait que l’action peut être faite mentalement. Ainsi, on peut prédire le résultat d’une opération avant même qu’elle soit effectuée.

Par exemple, je peux compter dans ma tête. Je peux aussi prédire que, si je penche ma tasse à 180 degrés, je vais renverser mon café sur le sol. Je sais aussi qu’un feu va me brûler si je mets ma main dedans.

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134
Q

Pourquoi le jeune enfant connait-il moins de mots représentant des actions et des états que de mots représentant des objets?

A

Car ces mots sont plus abstraits. L’enfant maîtrise d’abord les mots qui désignent des réalités proches de lui ou de son action, qui frappent ses sens et qui sont simples.

135
Q

Complétez la phrase suivante.

« _____________ joue un rôle plus important dans la cognition sociale que dans la cognition non-sociale.»

A

L’affectivité joue un rôle plus important dans la cognition sociale que dans la cognition non-sociale.

136
Q

Quelles sont les caractéristiques du développement cognitif et symbolique d’un enfant de 4 ans?

A

Un enfant de 4 ans a…

  • Une compréhension quasi globale des états mentaux.
  • Une compréhension de la distinction entre l’apparence et la réalité.
  • Une compréhension que la connaissance dépend de la perception.
  • Une compréhension que l’information provient de plusieurs sens.
137
Q

Pourquoi les humains et les primates recherchent-ils le meilleure partenaire sexuel possible?

A

Pour assurer la meilleure descendance possible (le but premier en tant qu’espèce étant d’assurer la descendance et sa survie).

138
Q

Quelles sont les caractéristiques du développement cognitif et symbolique d’un enfant de 3 ans?

A

L’enfant de 3 ans va…

  • Attribuer des émotions à une poupée ou un toutou (aka un objet inanimé quelconque) ;
  • Verbaliser ses intentions de plus en plus ;
  • Faire la différence entre deux types d’états mentaux : d’un côté les états mentaux tels que la perception et d’un autre côté les états mentaux tels que les images, les rêves et les faux-semblants.
139
Q

Sally dispose d’un panier, et Anne d’une boite. Sally a un ballon. Sally prend le ballon et la dépose dans son panier. Puis, Sally quitte la scène. En son absence, Anne sort le ballon du panier de Sally et le cache dans sa boîte. Sally revient.

À quel endroit un enfant de 5 ans pense que Sally va chercher son ballon?

A

Un enfant de 5 ans va penser que Sally va regarder dans son panier.

140
Q

Qu’est-ce que le bilinguisme simultané?

A

Le fait que les deux langues sont sur le même pied, chacune étant apprise comme une première langue. C’est comme s’il n’y avait qu’un seul univers linguistique pour l’individu.

141
Q

VRAI OU FAUX.

L’enfant a habituellement davantage de signifiants que de signifiés.

A

FAUX.
Habituellement, à cet âge, l’enfant possède davantage de signifiés que de signifiants. L’enfant ne possède pas encore tous les outils nécessaires (i.e. le vocabulaire, notamment) pour exprimer l’ensemble des images mentales qu’il possède. L’enfant reste donc dépendant de ce qu’il connaît.

142
Q

Qu’est-ce que la permanence de l’objet?

A

Le fait d’être conscient que l’objet existe même s’il est hors de notre vue. Si on cache un objet à un enfant plus vieux, il va le chercher là où on l’a caché. Il y a donc une différence entre soi et les objets.

143
Q

Comment est-il possible d’affirmer qu’un enfant d’un mois fait la différence entre des syllabes telles que «pa» et «ba» ?

A

Par le principe d’habituation : l’enfant, habitué à la syllabe «pa» va davantage réagir à la syllabe «ba», car il s’agit d’un nouveau stimuli.
(pa-pa-pa-pa-pa-pa-pa-pa-pa-BA)

144
Q

Quels sont les trois facteurs pouvant favoriser l’accroissement de la capacité de dialoguer chez l’enfant?

A
  1. L’enfant apprend à émettre des incitatifs d’échanger, i.e. à inviter son interlocuteur à poursuivre l’échange («et toi?», «d’accord?», etc.)
  2. L’enfant accroît sa capacité à garder la conversation sur un même sujet pendant un certain temps ou à ménager une transition (au lieu d’interrompre la conversation ou d’échanger de sujet abruptement) ;
  3. L’enfant cherche à connaître l’intention de son interlocuteur, i.e. qu’il apprend à lier la signification d’un énoncé au contexte.
145
Q

Pourquoi dit-on que la période entre 3 et 4 ans est une période charnière (point de jonction, de transition) dans le développement cognitif et symbolique?

A

Car les enfants commencent à comprendre les états mentaux, la différence entre les leurs et ceux des autres (mon ami est triste mais pas moi, par exemple), les limites de ce que les autres peuvent percevoir et le fait que la perception restreint la pensée.

146
Q

Dans quelles circonstances accepte-t-on une dérogation pour qu’un enfant né tardivement intègre l’école en même temps que des élèves plus vieux d’environ un an?

A

Les dérogations ne sont acceptées que si l’enfant est dans la moyenne ou en avance sur les enfants qui sont plus vieux d’un que lui. Il doit donc être meilleur que les enfants de son âge.

147
Q

Quelles sont les dispositions naturelles auxquelles se rapportent les aptitudes langagières?

A
  1. L’attention sélective, qui permet à l’enfant de trier les sources de stimulation sonore ;
  2. La discrimination fine de la voix humaine, qui lui permet de reconnaître les personnes par le son de leur voix ;
  3. La distinction des éléments phonétiques du langage tels que pa, ma, ta, ou, on, un, etc.
148
Q

Comment est-il possible de caractériser les premiers mots d’un enfant de 12-13 mois?

A

Les premiers mots sont associés à des contextes particuliers et ne sont pas généralisés, i.e. que l’enfant ne comprend pas les concepts de mots (par exemple, le mot «maman» est seulement sa maman à lui ; «chien» est seulement son chien à lui, un autre chien dans la rue n’est pas un «chien» pour lui.)

149
Q

VRAI OU FAUX.

Les théories de l’esprit ne s’appliquent seulement qu’aux autres.

A

FAUX. Les théories de l’esprit s’appliquent non seulement aux autres, mais aussi à soi, puisqu’on explique aussi nos propres comportements en terme d’états mentaux.

150
Q

Qu’est-ce que la décentration? À quelle période apparaît-elle?

A

À la période des opérations concrètes.
La décentration fait en sorte que les opérations mentales deviennent possibles parce que l’enfant tient compte de tous les points-de-vue et considère les différentes caractéristiques d’un objet ou d’un phénomène plutôt qu’une seule.

151
Q

À quoi servent les tests d’intelligence?

A

À évaluer le potentiel de réussite scolaire (ce sont les habiletés liées au rendement scolaire qui sont évaluées).

152
Q

Complétez les phrases suivantes :
«Le QI des enfants d’un milieu riche a tendance à ____________.»
«Le QI des enfants d’un milieu pauvre a tendance à ____________.»

A

Le QI des enfants d’un milieu riche a tendance à augmenter ;

Le QI des enfants d’un milieu pauvre a tendance à diminuer.

153
Q

VRAI OU FAUX.

Un enfant peut juger relativement tôt de l’authenticité d’une expression.

A

FAUX.
Il leur faut plusieurs années pour construire une base de connaissance suffisante pour juger de l’authenticité des expressions émotionnelles. La juste appréciation des expressions faciales se développe lentement.

154
Q

Complétez la phrase suivante.
«Lorsque la tâche proposée à l’enfant est susceptible de l’aider à s’adapter au monde qui l’entoure, on dit que cette tâche a pour lui une réelle valeur __________.»

A

«Lorsque la tâche proposée à l’enfant est susceptible de l’aider à s’adapter au monde qui l’entoure, on dit que cette tâche a pour lui une réelle valeur écologique.»

155
Q

Pourquoi qualifie-t-on la période de développement de 0 à 2 ans de «sensorimotrice» ?

A

Le mot «sensori» réfère au rôle central joué par les sens perceptifs (la vue ou le goûter, par exemple). Le mot «moteur»réfère quant à lui aux mouvements volontaires ou involontaires qui sont impliqués durant cette période.

156
Q

Quelle aptitude liée à la théorie de l’esprit un enfant âgé entre 3 et 5 ans acquiert-il?

A

L’aptitude à prendre en compte l’état de connaissance des agents (i.e. les autres) dans la prédiction ou l’explication des comportements.

157
Q

Qu’est-ce qu’un schème? (1)

A

La structure ou l’organisation des actions qui se transfère lors de la répétition de cette action. La série d’actions effectuée par l’enfant lorsqu’il manipule ou utilise un objet va constituer sa connaissance de cet objet. Cette série d’action est un schème.

Par exemple, faire du vélo : on s’assoit sur le vélo, on agrippe les poignées, on mets les pieds sur les pédales, on regarde vers l’avant, on pousse vers l’avant et le bas sur une pédale, un pied à la fois, on dirige avec les mains, etc.

158
Q

Qu’est-ce qu’entraîne l’absence d’une conscience de soi chez le bébé?

A

Cela fait en sorte que le bébé n’a pas besoin de communiquer parce qu’il est le centre de son univers, étant donné qu’il ne fait pas la différence entre le monde extérieur et lui-même. Par conséquent, il pense que sa mère et les autres font partie de lui, et que, de ce fait, ils savent exactement ce qu’il se passe en lui, ce qu’il pense, etc.

159
Q

Quels sont les deux principaux champs d’étude de Piaget?

A

La psychologie et l’épistémologie.

160
Q

De quelle façon se fait le développement selon Piaget?

A

Par stades.

De par leur recherche d’équilibre, les enfants en arrivent à atteindre certains «plateaux» de connaissances qui vont les satisfaire pour un certain temps. Par contre, de nouvelles informations vont remettre en question leur modèle, ce qui va les forcer à accommoder les schèmes en place afin de tenir compte de cette nouvelle information. Ainsi, chaque stade est basé sur l’information acquise au stade précédent et chaque nouveau stade est plus sophistiqué que le précédent. Les enfants ne désapprennent pas les choses ; ils vont toujours vers une compréhension plus fine de celles-ci.

161
Q

Qu’est-ce que le QI mesure?

A

On ne sait pas vraiment ce que le QI mesure, mais nous savons qu’il s’agit d’un indicateur fiable de l’aide dont l’enfant a besoin et de son succès futur à l’école.

162
Q

Quels sont les facteurs liés à l’environnement qui peuvent influencer le rendement intellectuel de l’enfant?

A

a. La qualité de l’environnement physique(distractions, interruptions, température, bruit, etc.).
b. Le degré de familiarité de l’enfant avec le milieu dans lequel la mesure est effectuée(faire face à un milieu et à des personnes inconnus peut être un handicap pour l’enfant)
c. L’accessibilité au langage(mots utilisés, façons de communiquer l’information, mode de réponse, compréhension des problèmes, etc.).
d. L’intensité de la demande(le fait de devoir donner sa performance maximale avec la pression du temps).

163
Q

Qu’est-ce qu’un schème? (2)

A

¬ Ce qu’il y a de constant dans une activité qui se répète
¬ Les structures d’activité de l’organisme
¬ Correspond à la structure ou à la base mentale de l’action.
¬ Structure d’une conduite opératoire, construite par tâtonnement, qui peut être généralisée à des situations similaires.

Par exemple, un bébé possède le schème de succion (réflexe primitif). Ce schème de succion évolue et intègre progressivement d’autres objets que le mamelon ou la tétine pour devenir un des moyens privilégiés d’exploration de l’environnement.

164
Q

Qu’est-ce que la notion de conservation?

A

C’est une notion qui définit des invariants, i.e. qu’elle ne change pas selon le moment et qu’elle surpasse la simple apparence des choses.

165
Q

Donnez un exemple qui illustre pourquoi il est important que les tests d’intelligence ne soient administrés qu’à des fins d’évaluation psychologique et pédagogiques, et non pas politiques.

A

Pour éviter l’immigration, les sociétés ont souhaité n’intégrer que des individus pouvant «apporter quelque chose» à la société. On déterminait si l’individu était apte à apporter quelque chose à la société et à y participer par ses aptitudes mentales. On leur faisait donc passer des tests d’intelligence. Néanmoins, ces tests n’étaient qu’en anglais, langue qu’ils ne parlaient pas. Ainsi, en ne comprennant pas le test, ils n’obtenaient pas de score suffisamment élevés pour le réussir, de telle sorte qu’ils étaient immédiatement renvoyé chez eux, sous prétexte qu’ils ne possédaient pas les aptitudes mentales nécessaires pour intégrer la société.

166
Q

Quels sont les tests d’intelligence les plus utilisés?

A

La 4e édition du Stanford-Binet et le WISC-III (l’échelle de Wechsler).

167
Q

Expliquez de façon générale ce à quoi correspond la période des opérations formelles au niveau cognitif.

A

L’individu à la période des opérations formelles est en mesure de se détacher complètement du réel et de penser de façon abstraite, de telle sorte qu’il peut manipuler mentalement de concepts théoriques et autres.

Par exemple, nous sommes capables d’imaginer ce à quoi le monde aurait pu ressembler si Adolf Hitler n’avait pas existé.

168
Q

Quelle était la position de Skinner par rapport au développement du langage? À quel point de vue psychologique cela fait-il référence?

A

Selon lui, il n’y a absolument rien qui est inné, le langage ne s’apprendrait que par imitation et renforcement. Il ne croit pas en la maturation biologique.

Cela est une théorie béhavioriste.

169
Q

Qu’est-ce que l’imitation différée?

A

C’est le fait que l’enfant fait une imitation d’un sujet quelconque, même si ledit sujet est absent (ce implique la mémoire, le rappel d’information). Le geste imitateur joue le rôle d’un signifiant pour l’activité du modèle (qui, ici, est le signifié). L’imitation n’implique pas nécessairement une pensée de la part de l’enfant, l’enfant ne fait que répéter l’action.

170
Q

Qu’est-ce que la grammaire? Qu’inclut-elle?

A

La grammaire est l’ensemble des règles régissant une langue et inclut la syntaxe (l’ordre des mots dans une phrase) et la morphologie (variations de forme des mots dans la phrase et usage des marqueurs grammaticaux apportant des précisions telles que le genre, le nombre, la possession, etc.).

171
Q

À quels âges correspond la période des opérations concrètes?

A

De 7 à environ 12 ans.

172
Q

Quel était l’objectif des premiers tests d’intelligence?

A

On voulait avoir un test pour dépister les enfants qui ont besoin d’aide scolaire. On mesurait donc les aptitudes scolaires, et non pas l’intelligence en tant que tel.

173
Q

Qu’est-ce que le stade de la pensée découvrant la diversité des points de vue?

A

C’est le stade auquel l’enfant considère la façon dont les autres voient les choses.

174
Q

VRAI OU FAUX.

Les enfants sourds font eux aussi du babillage.

A

VRAI.

175
Q

Qu’est-ce que la prosodie?

A

Cela réfère à cette musicalité du langage humain. C’est la combinaison des inflexions, du ton et du rythme.

176
Q

Quelles émotions portent souvent à confusion?

A

La surprise et la peur de même que la colère et le dégoût.

177
Q

Qu’est-ce que le jeu symbolique?

A

L’enfant joue à reproduire une action que le parent fait (nourrir un bébé, l’habiller, etc.). Il joue «à faire semblant». L’enfant applique sans contrainte ses schèmes à lui, i.e. que le jeu ne sert pas à l’adaptation au monde réel. Les symboles sont empruntés à l’imitation, mais n’ont pas à se conformer au modèle.

178
Q

En quoi la maîtrise des émotions rend la communication plus complexe?

A

Car nous ne pouvons pas toujours se fier aux apparences.

179
Q

VRAI OU FAUX.

À 6 mois, les enfants distinguent mieux certaines syllabes que les adultes.

A

VRAI. L’enfant n’a pas encore fait d’émondage, de telle sorte qu’il est encore capable de produire tous les sons et syllabes possibles, mais il n’est pas capable d’apprendre tous les langages, car il ne possède pas l’outillage mental nécessaire pour le faire.

180
Q

VRAI OU FAUX.

L’enfant va préférer la voix humaine aux voix robotiques ou autres.

A

VRAI.

181
Q

Pour quelle raison vise-t-on une certaine harmonie dans nos connaissances?

A

Car, plus on avance, plus on cherche à confronter les incohérences dans nos connaissances. Plus jeune, les incohérences ne dérangent pas vraiment l’enfant, mais, à mesure qu’il se développe, il cherchera à équilibrer ses connaissances.

Par exemple, le neveu du prof appelait tout le monde «mon oncle», que ce soit un homme ou une femme, jusqu’à temps qu’il voit son oncle Michel et «son oncle» (qui devrait être sa tante) Michelle. Il a du faire un CHANGEMENT de schème.

On vise toujours l’homéostasie (équilibre du corps). Quelqu’un de raciste, par exemple, peut ne pas vouloir changer d’idée, car elle se conforte dans ces idées racistes et a trouvé sa propre homéostasie là-dedans. (Donald Trump, notamment).

182
Q

Quelle est la différence entre les enfants autistes et les autres en terme d’intersubjectivité secondaire?

A

La réaction des enfants autistes n’est pas liée à la réaction du parent, comme s’ils ne lisaient pas leurs réactions : ils ne semblent pas influencés par les réactions d’autrui et ne vont pas s’y fier comme les autres enfants le feraient.

183
Q

Nommez les cinq conduites dans lesquelles un enfant utilise un signifiant pour représenter un signifié absent.

A
  1. Imitation différée
  2. Jeu symbolique
  3. Dessin
  4. Image mentale
  5. Langage
184
Q

Qu’est-ce que l’accommodation?

A

Si l’assimilation échoue, c’est-à-dire que la nouvelle information ne cadre pas avec le schème que l’enfant a déjà en mémoire, il devra modifier le schème existant ou en créer un nouveau. L’organisme modifie ses structures afin de s’adapter à la réalité.

Parfois, l’enfant n’est pas assez mature pour faire de l’accommodation.

185
Q

Cette capacité à «produire» les mots dépend de plusieurs facteurs. Quels sont-ils?

A
  1. la motricité articulatoire de l’enfant
  2. sa compréhension de l’aspect pratique des mots
  3. sa capacité de symbolisation
  4. la qualité de la stimulation du milieu environnant
186
Q

L’enfant de 18 mois acquiert une capacité particulière concernant la signification des mots. Quelle est-elle?

A

La capacité faisant que l’enfant peut maintenant utiliser des mots associés aux actions, tels que les verbes. C’est la verbalisation.

187
Q

Qu’est-ce que la validité d’une mesure? La fiabilité?

A

La validité réfère au fait que l’on mesure vraiment ce que l’on veut mesurer.

La fiabilité réfère au fait que le test est cohérent et stable.

188
Q

En quoi le langage se développe-t-il de façon «proximo-distale» ?

A

L’enfant maîtrise d’abord les mots qui désignent des réalités proches de lui ou de son action, qui frappent ses sens et qui sont simples. Progressivement, le vocabulaire s’enrichira des termes désignant des réalités non-immédiates.

189
Q

Complétez les phrases suivantes :
«Le QI des enfants d’un milieu ___________ a tendance à augmenter.»
«Le QI des enfants d’un milieu ___________ a tendance à diminuer.»

A

Le QI des enfants d’un milieu riche a tendance à augmenter ;

Le QI des enfants d’un milieu pauvre a tendance à diminuer.

190
Q

Qu’est-ce que le jeu symbolique?

A

Le jeu symbolique est lorsque l’enfant joue «à faire semblant». Par exemple, s’il nourrit une poupée avec un bâton de bois, il prétend que le bâton est une cuillère et qu’il y a de la nourriture dans le plat. La cuillère et la nourriture doivent donc être imaginées et existent dans une «autre» réalité par le symbole dans l’imaginaire de l’enfant.

191
Q

Qu’est-ce que la centration?

A

L’enfant ne considère qu’un seul aspect d’une situation et néglige les autres. L’enfant raisonne de façon unidimensionnelle.

192
Q

Qu’est-ce qui distingue surtout les expressions de colère et les expressions de dégoûts?

A

Le plissement du nez.

193
Q

La théorie de l’esprit relève d’une notion particulière. Laquelle?

A

De la cognition sociale.

194
Q

Qu’est-ce que l’image mentale?

A

Il s’agit de la reproduction mentale d’une action, sans manifestation observable. C’est une représentation interne du présent, du passé ou du futur (que cette représentation soit réaliste ou non). On peut aussi imaginer des situations qui ne se sont ni passées et qui ne se produiront pas non plus en combinant des éléments connus.

195
Q

Quelle est la trajectoire développementale que nous ne partageons pas avec les primates?

A

Le fait qu’il y a environ 150,000 ans, les humains ont eu de nouvelles formes d’organisations culturelles (la division des tâches) et d’organisations symboliques (le langage). Ils nous auraient amenés à développer davantage la coopération et donc, le partage de nos intentions et émotions.

Nous vivons en groupe et nous sommes tous interdépendants les uns des autres (division des tâches hyper pointue). Pour survivre, je n’ai pas le choix de «dévoiler» mes cartes à autrui. J’ai intérêt à dévoiler ce dont j’ai besoin, mes états d’âme, etc. C’est une chose que les primates ne font pas.

196
Q

Quelles sont les émotions les plus facilement reconnaissables?

A

La joie, d’abord, suivie de la colère et de la tristesse.

197
Q

Quels sont les facteurs liés à la personne qui peuvent influencer le rendement intellectuel de l’enfant?

A

a. L’âge. Les opérations mentales se développent avec l’âge.
b. Le groupe ethnique d’appartenance. Bien que cela soit encore controversé, certains pensent que les tests sont biaisés culturellement ou reflète le milieu socio-économique. Le rendement intellectuel pourrait être dû à la valeur accordée à l’éducation et la réussite scolaire par la famille ou la société en question.
c. L’état d’esprit de l’individu au moment de l’évaluation. Le stress avant la passation du test peut aider ou nuire l’enfant, tout comme le niveau de motivation, de fatigue, ou d’émotions.

198
Q

Quel est le préalable fondamental à l’établissement de l’attachement selon Flavell?

A

Un lien solide d’affection entre le nourrisson et le parent (ou son substitut).

199
Q

VRAI OU FAUX.
Si la mesure du quotient intellectuel est prise de nombreuses fois à intervalles rapprochés, le score peut s’améliorer en raison d’une accoutumance.

A

VRAI.

200
Q

En quoi le langage est-il universel et particulier à la fois?

A

Il est universel parce que la plupart des enfants du monde franchissent les même étapes d’acquisition selon la même séquence et à peu près au même rythme (ils commencent à dire des mots à un an, ils forment de très courtes phrases à deux ans, etc.)

En même temps, il n’y a pas deux personnes qui parlent exactement de la même façon, le langage étant aussi une réalité très personnelle.

201
Q

Qu’est-ce qui caractérise le langage des enfants âgés entre 16 et 24 mois?

A

Les enfants entre 16 et 24 mois comprennent la portée symbolique des mots. Il y a alors explosion du langage. (18 mois = 50-100 mots, 24 mois = 320 mots, 30 mois = 600 mots et vers 5-6 ans = 14 000 mots, etc.)

202
Q

VRAI OU FAUX.
Il est peu probable qu’une personne puisse s’exprimer sans accent dans la langue seconde, même si elle a une connaissance étendue de celle-ci.

A

VRAI.

203
Q

Quelles sont les étapes du développement de la conscience de soi?

A

1- Avant 4-5 ans

a. apprend qu’il est une personne distincte des autres
b. occupe une place dans l’espace, comme les autres objets
c. personne vivante avec des caractéristiques propres (ex: voix)

2- 5/6 - 8/9 ans:
a. Conscience d’avoir un point de vue particulier
b. Son identité personnelle demeure inchangée peu importe les changements physiques (ex: croissance)
c. Représentation matérielle (j’ai une sœur, j’ai 7 ans, etc.)
3- 8/9 ans – adolescence:
a. Distingue l’image qu’il se fait de lui-même vs celle que les autres ont de lui (amène à la comparaison des perceptions)
b. Rôles liés au sexe +/- clair
c. Projection dans le futur = formation d’idéaux personnels = différence entre moi réel et moi idéal
d. Moi psychologique apparaît = un enfant qui se décrit parle de son physique et de son caractère (psychologique)
4- Adolescence – adulte
a. Connaît sa personnalité, forces, faiblesses
b. Représentation de soi plus objective, selon les expériences vécues
c. Étape jamais tout à fait franchie

204
Q

Une personne possède un panier et l’autre un ballon. La personne ayant le ballon doit le lancer dans le panier. L’exercice est répété plusieurs fois, puis les rôles sont inversés.
Un enfant autiste comprend-il ce qu’il doit faire maintenant que les rôles sont inversés?

A

OUI, mais celui-ci ne va pas essayer d’engager le contact visuel.

205
Q

À quoi se rapporte la sémantique de la langue parlée?

A

À la signification des mots résultants de la combinaison des phonèmes.

206
Q

Qu’est-ce que l’égocentrisme?

A

C’est le fait que l’enfant ne peut pas prendre la perspective d’autrui, ce qui explique entre autres les monologues collectifs entre enfants. Le système représentatif de l’enfant est collé à son univers à lui. Les mots qu’utilisent renvoient à son image mentale à lui, non pas à un concept général.

207
Q

Qui fut le premier scientifique à qui on attribua la volonté de mesurer l’intelligence? De quelle façon percevait-il l’intelligence?

A

Francis Galton.
Puisque Galton croyait profondément à la théorie de l’évolution de Darwin, il voyait l’intelligence comme un trait héréditaire qui est en relation étroite avec nos capacités physiques. Il mesurait donc des trucs comme le poids soulevé aux haltères ou la vitesse pour courir un 100 mètres.

208
Q

Qu’est-ce que l’épistémologie génétique?

A

C’est l’étude de l’apparition et du développement de la connaissance chez l’enfant.

Épistémologie : théorie de la connaissance
Génétique : relatif à la genèse ou au mode de développement

209
Q

Vers quel âge l’enfant entre-t-il dans la période des opérations formelles?

A

À partir d’environ 12 ans.

210
Q

À quoi servent les mots?

A

À désigner des personnes, des animaux, des choses, des actions, des relations, des états, etc. Ils agissent comme signifiants des objets «signifiés».

211
Q

À quel âge l’enfant entre-t-il dans la période des opérations concrètes?

A

À partir d’environ 7 ans. La période des opérations concrète s’étend de 7 à 11-12 ans, environ.

212
Q

De quelle façon évolue la recherche de proximité chez le nourrisson?

A
  • Premières semaines: pas d’attachement
  • 2 mois: sourire de façon non-sélective
  • 3-6 mois: sourit/gazouille lors de la présence d’une personne familière
  • 8-10 mois: nette distinction entre les personnes familières et étrangères
213
Q

Quels sont les quatre facteurs pouvant expliquer le développement de l’intelligence?

A
  1. La maturation de l’organisme ;
    Met en place les structures neurologiques sur lesquelles repose l’activité mentale. La maturation rend seulement les structures nerveuses aptes à recevoir des contenus mentaux ; elle ne garantit pas l’acquisition de ces derniers.
  2. L’expérience de l’environnement physique ;
    L’organisme doit vivre certaines expériences pour que ses fonctions sensorimotrices se développement normalement.

a. L’exercice: l’organisme (aka le sujet) répète une action (un schème) pour la consolider.
b. L’expérience physique des objets: manipulation visuelle ou physique des objets pour acquérir des notions sur ceux-ci (forme, couleur, etc.)
c. L’expérience logico-mathématique: résulte de l’action du sujet sur les objets (la notion de la conservation du nombre, par exemple)

  1. L’influence du milieu social ;
    Influe grandement sur l’éveil de l’intelligence, car le rythme de développement de la pensée peut être accéléré par des interventions éducatives appropriées.
  2. L’équilibration.
    Les trois premiers facteurs ne peuvent expliquer à eux seuls le développement ; ils doivent être coordonnés entre eux et s’équilibrer.
214
Q

Qu’est-ce qui distingue surtout les expressions de surprise et les expressions de peur?

A

La façon dont la bouche est placée.

215
Q

VRAI OU FAUX.

Les enfants autistes ont une réaction de gêne et de timidité lorsqu’ils réalisent que les autres peuvent les juger.

A

FAUX. Ils ne semblent pas influencés par les réactions d’autrui.

216
Q

Quels avantages procurera à Piaget le fait d’étudier ses propres enfants en bas âge?

A
  1. Cela lui permet de décrire le lien entre les actions sensorimotrices et les opérations intellectuelles avant le langage.
  2. Il se base sur l’activité de l’enfant sur les objets pour comprendre sa pensée, car il ne peut parler à un si jeune âge.
217
Q

Qu’est-ce qui peut donner une bonne indication de l’intensité d’une émotion?

A

Le visage d’un individu.

218
Q

Tout le monde a vu le professeur déposer un livre sous une couverture. Le professeur demande ensuite à une étudiante où elle pense que les autres étudiants croient que le livre se trouve. L’étudiante répond qu’elle pense que tout le monde croit que le livre est à l’endroit où le prof l’a mis de façon visible, i.e. sous la couverture.

Dans cette situation, s’agit-il d’une théorie de l’esprit de l’étudiante?

A

Non, car l’étudiante s’est basé sur sa CONNAISSANCE, étant donné que le professeur a clairement déposé le livre sous une couverture et ce, à la vue de tous.

Elle n’a donc pas émis d’hypothèse sur la représentation des autres, elle a plutôt statué un fait.

219
Q

De quelle façon peut-on démontrer qu’un enfant pense en terme de croyances?

A

La prise en compte des croyances ne peut être démontrée que dans des situations où ces croyances sont fausses. Les théoriciens et les chercheurs ont donc établi qu’un paradigme expérimental afin de mesurer les fausses croyances. Ceux-ci ont déterminé que ce serait la méthode la plus appropriées afin de démontrer empiriquement les postulats de la théorie des théories.

220
Q

Une personne possède un panier et l’autre un ballon. La personne ayant le ballon doit le lancer dans le panier. L’exercice est répété plusieurs fois, puis les rôles sont inversés.
Un chimpanzé comprend-il ce qu’il doit faire maintenant que les rôles sont inversés?

A

NON.
Le chimpanzé, lorsqu’il doit participer à une tâche de collaboration, il ne montre aucune habileté à renverser les rôles, comme un enfant le ferait.

221
Q

Quelle influence peut avoir la famille sur l’acquisition d’habiletés chez l’enfant?

A

Le nombre de frères et sœurs diminue l’âge d’acquisition des différentes habiletés. Les cadetsdes familles ont un avantage : ils ont modèles plus habiles, plus spécifiques aux relations. Les plus jeunes apprennent à lire les émotions de leurs frères et sœurs.

222
Q

Quels sont les quatre axes de l’oeuvre de Piaget?

A
  1. La dimension génétique, qui rend compte de la hiérarchisation des conduites ;
  2. Le structuralisme, dans lequel les connaissances constituent des systèmes organisés.
  3. Le constructivisme, en vertu duquel le sujet joue un rôle actif dans l’élaboration de ses connaissances ;
  4. L’interactionnisme, dans lequel l’adaptation de l’organisme à son milieu apparaît comme le résultat de l’interaction entre l’assimilation du milieu à la structure du sujet et l’accommodation de cette structure au milieu.
223
Q

Dans les expériences menées par Stein et Levine et reprises par Harris, sur quoi se basent les enfants pour définir les émotions des personnages de l’histoire contée?

A

Sur la satisfaction (ou non) des désirs des personnages, de même que sur leurs croyances ou fausses croyances.

On constate que les enfants font abstraction de leurs propres désirs quand ils définissent les émotions d’autres personnes. L’enfant d’âge préscolaire peut donc définir les émotions en fonction de la correspondance existant entre les désirs et les croyances d’une personne, même lorsque les croyances de cette dernière ne sont pas conformes à la réalité.

224
Q

Quelles sont les émotions qu’un enfant de 9-10 ans est en mesure de bien distinguer?

A

La joie, la colère, et la tristesse, de même que la peur, la surprise et le dégoût qui sont plus difficiles à reconnaître pour les enfants plus jeunes.

225
Q

Qu’est-ce que l’empathie?

A

C’est la capacité à reconnaître et à comprendre les émotions et sentiment des autres.

226
Q

Qu’est-ce que l’intersubjectivité secondaire?

A

Cela réfère au fait que les deux partenaires (le bébé et son parent) vont porter attention au même objet dans l’environnement (comme dans l’exemple où l’enfant montre le chat au parent et où tout deux partagent la joie de voir le chat courir après une balle).

227
Q

Qu’est-ce que le dessin?

A

L’enfant va dessiner ce qu’il sait des choses plutôt que ce qu’il voit réellement en intégrant progressivement les caractéristiques spatiales objectives. Le dessin est une conduite située à mi-chemin entre le jeu symbolique et l’image mentale.

228
Q

Quel stade de la période sensorimotrice marque le début de l’intentionnalité?

A

Le stade 3 (les réactions circulaires secondaires).

229
Q

Quels sont les deux domaines de l’intelligence sur lesquels des tests peuvent porter?

A

L’intelligence verbale ainsi que l’intelligence motrice.

230
Q

Quelle est la trajectoire développementale commune que nous partageons avec les primates?

A

Nous savons au même titre que les primates qu’il est important de comprendre l’intention des autres afin d’être plus efficace dans notre compétition avec nos semblables afin s’approprier les meilleures ressources(intelligence machiavélique).

231
Q

Qu’est-ce qui caractérise le quatrième stade (8 à 12 mois) de la période sensorimotrice?

A

Stade 4 - Coordination des schèmes secondaires
L’apparition des actes «intelligents». L’enfant utilise des actions qu’il a apprises dans un but précis. On observe une série d’actions (enlever la couverture et prendre la balle) et une intention (le but est d’avoir la balle).

La différence avec l’intentionnalité du troisième stade est que l’enfant va maintenant combiner deux ou plusieurs schèmes pour créer une nouvelle action. L’enfant n’a pas de satisfaction dans à accomplir le premier geste, c’est purement instrumental.

On peut penser à notre parcours scolaire : personne n’assiste à un cours par pur plaisir. C’est plutôt une étape intermédiaire pour atteindre une finalité (se réaliser dans la vie, avoir un revenu, etc.). Chez l’enfant, c’est la même chose : plein d’étapes intermédiaires sont nécessaires pour atteindre un but précis.

232
Q

Expliquez comment est testée la compréhension verbale chez un enfant.

A
  1. Similitudes - colère/joie.
  2. Vocabulaire - hiberner.
  3. Compréhension - pourquoi faut-il être à l’heure?
  4. Information - à quoi sert l’estomac?
  5. Raisonnement verbal - ça a un long manche, et on l’utilise avec de l’eau pour laver le sol.

La compréhension verbale reflète surtout les apprentissages de l’enfant à l’école.

233
Q

À quel âge l’enfant est-il en mesure de distinguer les émotions de surprise, de dégoût et de peur?

A

Entre 9 et 10 ans.

234
Q

Quels sont les deux facteurs qui peuvent expliquer la variance observée dans le vocabulaire d’enfant de 2e année?

A
  1. La quantité de mots non usuels entendus par l’enfant à la maison à l’âge de cinq ans ;
  2. La fréquence à laquelle ces mots nouveaux ont été entendus dans des situations qui aident l’enfant à les comprendre (explication directe ou indirecte du sens du mot, exemple d’emploi, etc.)
235
Q

VRAI OU FAUX.

Si le développement du vocabulaire est plus lent chez un enfant, ses premières phrases apparaissent plus tardivement.

A

VRAI.

236
Q

Quelle est la différence entre le babillage et le gazouillement?

A

Alors que le babillage est l’arrangement d’une consonne avec une voyelle («bababa»), le gazouillement est pour sa part seulement une répétition de voyelles («eueueu»).

237
Q

Quelles sont les trois émotions les plus faciles à reconnaître pour un enfant?

A

La joie, la colère et la tristesse.

238
Q

Nommez quelques éléments psychologiques d’inférence.

A
  • Intentions
  • Attitudes
  • Pensées
  • Émotions
  • Buts
  • Motivations
  • Traits
  • Perception (visuelles, auditives, etc.)
  • Souvenirs
239
Q

Expliquez comment est testée la vitesse de traitement chez un enfant.

A
  1. Capacités d’apprentissage
  2. Coordination visuo-motrice
  3. Balayage visuel
  4. Flexibilité cognitive
  5. Attention et concentration
  6. Sensible à certaines atteintes neurologiques (épilepsie, TDAH, etc.)
240
Q

Qu’est-ce que la pensée intuitive comprise dans la période préopératoire?

A

C’est une pensée considérée comme une étape de transition vers l’opération. Les limites de la pensée préconceptuelle sont graduellement franchies, mais la mobilité opératoire fait encore défaut.

241
Q

Quelle est la condition nécessaire pour pouvoir utiliser des symboles comme des lettres ou des chiffres?

A

Il faut être en mesure de manipuler mentalement les objets plutôt que physiquement. Les enfants plus matures et les adultes possèdent cette capacité.

242
Q

VRAI OU FAUX?
L’enfant de période préopératoire ayant une pensée intuitive est en mesure de savoir que le nombre des éléments d’un ensemble demeure invariant, quelle que soit leur position dans l’espace.

A

FAUX.
L’enfant de 4 ans a appris par cœur une séquence de mots que sont les chiffres, mais il ne peut faire la correspondance entre chaque mot et chaque élément à dénombrer. L’enfant peut nommer les chiffres, mais il n’a pas encore acquis l’élément essentiel du concept de nombre, à savoir que le nombre des éléments d’un ensemble demeure invariant quelle que soit sa position dans l’espace.

243
Q

Nommez quelques caractéristiques de la pensée.

A
  • Elle est privée ;
  • Elle est immatérielle ;
  • Elle se rapporte aux objets, mais elle est distincte d’eux ;
  • Elle est dynamique (flux continu de pensée impossible à interrompre).
244
Q

Qu’est-ce qui caractérise le langage d’un enfant de 12-13 mois?

A

Il y a l’apparition des premiers mots, mais le babillage demeure dominant. L’enfant combine souvent un mot à un geste, ce qui lui donne une signification particulière.

245
Q

Quels sont les trois arguments pouvant témoigner d’une application réussie de la notion de conservation? Expliquez-les.

A
  1. La compensation
    C’est plus long, mais plus mince.
  2. L’identité de la matière
    C’est la même pâte à modeler, on n’a rien enlevé ni rien rajouté
  3. La réversibilité
    On a juste changé la forme ; si on refaisait la même forme que tantôt, ça serait pareil.
246
Q

Qu’est-ce que l’organisation?

A

Le fait que chacune des étapes de l’évolution mentale correspond à un niveau d’équilibre défini par une structure, par une «organisation» des actions possibles. Un stade de développement de l’intelligence correspond à un niveau particulier d’organisation de la pensée.

247
Q

Dans quel hémisphère est principalement logé le langage?

A

Dans l’hémisphère gauche.

248
Q

Quels sont les deux types d’émotions reconnues par l’enfant d’un an? Comment agit-il en fonction de ces émotions?

A

Les émotions négatives et les émotions positives.
Il réagit aux émotions positives en observant une conduite témoignant d’une solide confiance et aux émotions négatives une conduite circonspecte empreinte de méfiance.

249
Q

Quelle était la formation initiale de Piaget?

A

Il était initialement formé en biologie.

250
Q

Qu’est-ce qui peut, en partie, expliquer les décalages horizontaux?

A

Le fait que la décentration se fait plus rapidement dans les domaines qui nous sont plus familiers.

251
Q

Quelle est la moyenne du quotient intellectuel de la population? L’écart-type?

A

Dans la population, le quotient intellectuel est normalement distribué, de telle sorte que la moyenne est de 100 avec un écart-type de 15.

252
Q

VRAI OU FAUX.
L’enfant de période préopératoire comprend bien la notion qu’un même objet peut faire partie d’une classe et d’une sous-classe. Il est également en mesure de comprendre la notion de hiérarchie entre les classes ou les sous-classes.

A

FAUX. Un enfant de période préopératoire a de la difficulté à saisir qu’une tulipe, par exemple, fait à la fois partie de la classe des végétaux et de la sous-classe des fleurs.

L’enfant de la période des opération concrètes est plus rigoureux et systématique dans son analyse. Il va donc mieux comprendre ces concepts de classe, sous-classe et de hiérarchie.

253
Q

À quoi correspond le développement sémantique?

A

À l’acquisition progressive du sens des mots.

254
Q

Complétez la phrase suivante.

« __________________ permet le développement du langage et de l’utilisation de la syntaxe.»

A

La compréhension de la perspective d’autrui permet le développement du langage et de l’utilisation de la syntaxe.

255
Q

Quels sont les signifiants les plus communs?

A

Les mots.

256
Q

Pour quelle raison dit-on que la théorie de l’esprit enrichit qualitativement les interactions sociales?

A

Car elle désigne les processus cognitifs permettant à un individu d’expliquer ou de prédire ses propres actions et celles des autres agents intelligents. Cela permet ainsi une meilleure communication, collaboration, compétition, et apprentissages avec autrui.

257
Q

Qu’est-ce qu’un décalage vertical?

A

C’est le phénomène par lequel une même réalité est considérée à deux niveaux différents de développement.

Par exemple, la «connaissance» d’une balle est très différente à 2 mois et 7 ans. Pourtant, c’est le même objet.

258
Q

Qu’est-ce que la non-réversibilité?

A

Le fait que l’enfant ne prend pas en considération que l’opération mentale peut être effectuée en sens inverse.

259
Q

Quels sont les premiers indices de compréhension des émotions chez les nourrissons?

A

Le fait que le bébé inspecte le visage de sa mère lorsqu’il est dans l’incertitude et ajuste son comportement en fonction de l’expression faciale reconnue.
Par exemple, personne inconnue s’approche, sa mère sourit, il va donc accepter le contact.

260
Q

Sally dispose d’un panier, et Anne d’une boite. Sally a un ballon. Sally prend le ballon et la dépose dans son panier. Puis, Sally quitte la scène. En son absence, Anne sort le ballon du panier de Sally et le cache dans sa boîte. Sally revient.

À quel endroit un enfant de 3 ans pense que Sally va chercher son ballon?

A

Un enfant de 3 ans va penser que Sally va regarder dans le boîte d’Anne.

261
Q

À quelle période l’enfant commence-t-il à faire des actions mentales limitées et dans lesquelles il fait beaucoup d’erreurs logiques?

A

Au stade préopératoire.

262
Q

À quel stade de la période sensorimotrice l’enfant développe-t-il la permanence de l’objet?

A

Au stade 4 - coordination des schèmes secondaires.

263
Q

Quelle est la condition pour que le langage se développe chez l’enfant?

A

Il faut que l’enfant ait une raison de communiquer avec les autres. Si cette condition n’est pas présente, pourquoi parlerait-il?

264
Q

À partir de quel âge les enfants font-ils la distinction entre les émotions réelles et les émotions apparentes?

A

Entre la troisième et la quatrième année.
Les enfants de cet âge démontrent d’une compréhension implicite de la chose. Leurs réponses montrent qu’ils savent faire la différence entre l’émotion réelle et l’émotion apparente, mais comme leur langage est rudimentaire, ils ne peuvent l’expliquer.

265
Q

Vers quel âge les mots associés aux actions (tels que les verbes) apparaissent-ils?

A

Vers 18 mois.

266
Q

Quelles sont les quatre catégories de jeu?

A
  1. Le jeu d’exercice, servant à consolider un savoir nouvellement acquis ;
  2. Le jeu symbolique, décrit ci-haut ;
  3. Le jeu de règles, qui a un aspect social important ;
  4. Le jeu de construction, qui vise à accroître l’adaptation au réel.
267
Q

Qu’est-ce qu’une théorie de l’esprit?

A

La capacité à pouvoir faire des hypothèses sur ce que se représentent les autres (et soi-même) ; prédire les comportements des autres et de soi à partir des intentions, des connaissances, croyances, etc.

De telles théories signifient que l’on interprète un acte humain selon la théorie (non explicite) que les humains ont un esprit et ne sont donc pas des machines.

Puisqu’on fait des hypothèses sur ce que le monde pense, sur leurs intentions, on prend pour acquis que les humains ont un esprit, qu’ils ont des états mentaux et un vécu intérieur qui influencent leurs comportements.

268
Q

Quelle est la période où l’enfant est moins dépendant de ses actions immédiates et commence à faire des actions mentales?

A

La période préopératoire (de 2 à 7 ans).

269
Q

De quelle façon est évalué le rendement intellectuel?

A

Le rendement intellectuel est évalué par comparaison avec celui d’autres individus au même test. L’âge doit être pris en considération pour déterminer si le rendement est inférieur, égal ou supérieur à la moyenne des individus du même âge que le sujet.

270
Q

Quelles sont les quatre périodes de développement tel que définies par Piaget?

A

a. Période sensorimotrice (0 à 2 ans)
b. Période préopératoire (2 à 7 ans)
c. Période des opérations concrètes (7 à 12 ans)
d. Période opératoire formelle (12 ans jusqu’à l’âge adulte)

271
Q

Qu’est-ce que la fonction symbolique?

A

L’enfant peut faire porter son raisonnement sur des objets qu’il a en mémoire ou qui sont distants de lui.
Le nombre d’actions qu’il peut faire est beaucoup plus important que lorsqu’il était dépendant de son environnement immédiat. L’enfant devient capable de réfléchir au passé et au futur ; il n’est pas obligé de faire une action concrètement, il peut le faire dans sa tête. Il est davantage capable de comprendre la relation entre les objets.

272
Q

Qu’est-ce que le facteur G dans l’étude de l’intelligence?

A

Il s’agit d’une intelligence globale qui regrouperait l’ensemble des aptitudes d’un individu. C’est le QI.

273
Q

Quel est l’âge auquel un enfant est susceptible d’attribuer des émotions à une poupe, commence à verbaliser ses intentions et à faire la différence entre la réalité et les rêves?

A

À 3 ans.

274
Q

À quoi réfère le mot primaire? Secondaire?

A

Primaire : soi

Secondaire : objet, extérieur

275
Q

Qu’est-ce que le babillage?

A

Le nourrisson combine le son d’une consonne et celui d’une voyelle (bababa ou dédédé).

276
Q

Que peuvent indiquer de faibles résultats aux parties verbales d’un test d’intelligence, mais de bons résultats aux sous-parties non-verbales chez un enfant?

A

Que l’enfant peut avoir divers troubles d’apprentissages, être dyslexique ou autres.

277
Q

VRAI OU FAUX.
Au stade 1 et 2 de la période sensorimotrice, la disparition de l’objet ne provoque pas de réaction chez l’enfant (il ne le cherche pas).

A

VRAI.

278
Q

Quelles sont les deux types d’images mentales?

A
  1. L’image reproductrice (ou statique) copie sans mouvement ni transformations, car le sujet ne peut opérer des transformations mentales au stade préopératoire.
  2. L’image anticipatrice sont des images plus mobiles, capables de prendre en compte des changements (apparaît au stade des opérations concrètes).
279
Q

Qu’est-ce qui caractérise le langage d’un enfant de 6 mois?

A

Il reconnaît des mots de 2 syllabestels que «bada» ou «baga». L’enfant comprend que les syllabes sont rattachées ensemble (par exemple, bonjour plutôt que bon-jour ou maman à la place de ma-man ou bé-bé, etc.) probablement en raison du nombre de fois qu’il a entendu le mot.

L’enfant commence aussi à babiller. Il joue avec les sons et les répète sans arrêt.

280
Q

Quelles ont été les critiques quant à la théorie béhavioriste de Skinner par rapport au développement du langage?

A

Le fait qu’elle n’explique pas que l’enfant utilise des règles et de mots non-entendu auparavant.

Elle néglige les périodes sensibles à l’acquisition de certaines habiletés langagières (avant la spécialisation inter-hémisphérique qui se complète à la puberté).

281
Q

Qu’est-ce que l’erreur de stade 4 de la période sensorimotrice?

A

Le fait qu’enfant va chercher l’objet au premier endroit où il l’a vu disparaitre ou là où il est habitué de le voir disparaître, et ce, même s’il nous a clairement vu déplacer l’objet à un deuxième endroit. L’enfant ne tient donc pas compte des déplacements visibles.

282
Q

Qu’est-ce que le «langage bébé» ou «langage maternel» utilisé par les parents et en quoi aide-t-il le nourrisson?

A

Il s’agit d’un langage ou d’une façon de parler particulière des parents dans lequel le ton de la voix est plus aigu et où la prosodie est exagérée dans le but d’attirer l’attention et de faciliter le décodage de la langue pour le bébé.

283
Q

Qu’est-ce qu’un manque de flexibilité cognitive?

A

Il s’agit d’un problème avec la non-réversibilité, la réversibilité étant le fait que l’action peut être inversée mentalement.

284
Q

Nommez des éléments pouvant influencer le rendement à un test d’intelligence.

A

Éléments pouvant influencer le rendement à un test d’intelligence:

  • Âge
  • Quotient intellectuel
  • La motivation
  • La culture
  • Le niveau socio-économique
  • Etc.
285
Q

À quel âge les enfants commencent-ils à comprendre les états mentaux, la différence entre les leurs et ceux des autres, les limites de ce que les autres peuvent percevoir et le fait que la perception restreint la pensée?

A

Entre 3 et 4 ans ; on dit qu’il s’agit d’une période charnière (point de jonction, de transition) dans le développement cognitif et symbolique.

286
Q

À quels âges correspond la période préopératoire?

A

De 2 à environ 7 ans.

287
Q

Quelles sont les diverses capacités qu’acquiert un enfant entre 6-7 et 11-12 ans?

A
  1. Des opérations logico-arithmétiques (sériation, classification, nombre, etc.)
  2. Des mesures spatio-temporelles (distance, longueur, surface, volume, durée, etc.)

Ces opérations ne sont possibles que lorsqu’elles s’appuient sur du concret. La logique de l’enfant n’est pas encore indépendante de l’action.

288
Q

Quels sont les trois concepts constituant le modèle théorique de la pensée sociale?

A

1- La conscience de l’existence du phénomène social: si l’enfant ne comprend pas que l’autre a un autre point de vue que lui, il ne pas réfléchir au point de vue de l’autre dans une situation donnée
2- Le besoin de réfléchir au phénomène social: Même en sachant que l’autre a des sentiments, il est possible que l’enfant ne pense pas ou ne veuille pas poser d’inférence (ex: réaction négative à un cadeau de Noël)
3- La qualité de l’inférence: dépend de la quantité d’informations disponibles et des capacités opératoires de l’enfant; c’est l’aptitude à actualiser avec succès une pensée sociale donnée (ex: mal interpréter un débat télévisé)

289
Q

Quels sont les deux stades de développement de la représentation de ce que les autres voient?

A
  1. Le stade de la pensée sur ce qui est vu ou non (de 2-3 ans à 4-5 ans) ;
  2. Le stade de la pensée découvrant la diversité des points de vue (5 à 11-12 ans).
290
Q

Quels sont les facteurs liés à la tâche qui peuvent influencer le rendement intellectuel de l’enfant?

A
  • Le répertoire des tâches évaluées. Plus une grande partie de ce que comprend l’intelligence (variété de tâches verbales, non-verbales, etc.) est mesurée, plus les résultats peuvent être généralisés.
  • La difficulté de la tâche. Un test trop dur ou trop facile n’est pas représentatif du potentiel de l’enfant : ils doivent résoudre des problèmes qui sont à leur portée et d’autres qui leur permettent de connaître les limites de leurs capacités.
  • L’indice de performance utilisé. On utilise souvent le nombre de bonnes réponses comme indice de performance. Piaget, pour sa part, cherchait aussi à tester la logique derrière les réponses données.
291
Q

Quelles sont les cinq étapes du schème ou de la coordination vision-préhension?

A

1) Réflexes indépendants (orientation visuelle, succion, préhension)
2) Coordination succion-préhension (main-objet et bouche-suce au même rythme)
3) Coordination main-bouche
4) Coordination vision-préhension si la main ET l’objet sont dans le champ de vision
5) Vision va guider la préhension de l’objet.

292
Q

À quel âge l’enfant fait-il des phrases d’environ 2 mots qui ne sont pas structurées par des règles grammaticales?

A

Entre 18 et 27 mois.

293
Q

VRAI OU FAUX.

Un enfant de 3 ans est capable de reconnaître qu’il avait de fausses croyances.

A

FAUX.
Par exemple, on présente à un enfant de 3 ans cette image. Prenons la situation hypothétique selon laquelle l’enfant dit que ce sont des ronds. Après été informé qu’il s’agissait de crêpes, on demande à l’enfant ce qu’il pensait que c’était . L’enfant de 3 ans va dire qu’il pensait que c’était des crêpes et non pas des ronds, car il est incapable de se projeter dans ses propres croyances antérieures tellement il est fixé sur sa connaissance actuelle.

À 5 ans, ils sont supposés avoir compris, i.e. être en mesure de dire qu’ils pensaient que c’était des ronds au début.

294
Q

VRAI OU FAUX. Le chimpanzé peut pointer en direction d’un objet de façon spontanée afin que l’autre personne ou l’autre chimpanzé y prête attention lui aussi.

A

FAUX. Les chimpanzés ne pointent pas en direction d’un objet de façon spontanée, mais leur réaction s’ils trouvent des bananes, par exemple, peuvent donner des indications autres chimpanzés dans l’entourage.

295
Q

Quelle a été la principale observation de Piaget lorsqu’il faisait passer des tests de QI aux enfants?

A

Que les enfants font les mêmes erreurs logiques au même âge lors des tests de QI.

296
Q

Qu’est-ce qu’implique le déchiffrement des émotions?

A

Une analyse de ce qui est perçu et le rappel d’un certain nombre de souvenirs qui associent des signes extérieurs (faciaux, vocaux, gestuels) et des notions désignant des émotions.

297
Q

Qu’est-ce que le phonème?

A

C’est l’unité distinctive minimale qui sert à créer les mots.
Par exemple, la combinaison du phonème eu avec d’autres phonèmes produira une foule de mots possibles comme feu, peu, dieu, lieu, etc.

298
Q

Quelle est la conséquence d’une lésion cérébrale touchant l’aire de Wernicke?

A

Une lésion à l’aire de Wernicke fait en sorte que les mots sont bien articulés mais la phrase n’a aucun sens.

299
Q

Quelle est la zone corporelle privilégiée des bébés pour la découverte de leur environnement?

A

Leur bouche, car c’est la région la plus myélinisée (i.e. où il y a le plus de sensations).

300
Q

Que peuvent indiquer de bons résultats aux parties verbales d’un test d’intelligence, mais de faibles résultats dans toutes les parties chronométrées du test chez un enfant?

A

Que l’enfant peut avoir un trouble anxieux.

301
Q

Quelle est la différence entre un stade et une période?

A

Les différentes périodes sont divisées en stades.

302
Q

Qu’écartent les tests se basant uniquement sur le nombre de bonnes réponses comme indice de performance?

A
  • L’effet de la limite de temps sur le rendement (certains enfants réussissent beaucoup mieux seulement avec un peu plus de temps alloué pour répondre aux questions)
  • La portion du problème que l’enfant peut résoudre avant d’aboutir à une réponse erronée.
303
Q

Quelle est la différence entre le bilinguisme et la bilingualité?

A

Le bilinguisme est social, tandis que la bilingualité est individuelle.

304
Q

Quelle est la réaction des enfants lorsqu’ils réalisent que les autres peuvent les juger?

A

Ils ont une réaction de gêne et de timidité.

305
Q

Expliquez une limite de la période des opérations concrètes.

A

L’enfant est encore dépendant du monde physique dans lequel il vit. L’enfant n’a pas besoin de manipuler l’objet physiquement, mais la manipulation mentale porte sur des caractéristiques physiques connues (compter des pommes plutôt que des quantités, par exemple).

Ce qui change à l’adolescence, c’est qu’on est affranchi des caractéristiques physiques concrètes et on peut raisonner avec des concepts abstraits (l’apprentissage de l’algèbre à l’adolescence en est un bon exemple).

306
Q

Qu’est-ce qui est considéré comme le point de départ du développement cognitif?

A

Les schèmes sensori-moteurs.

307
Q

VRAI OU FAUX.

Les filles assimilent plus précocement les règles grammaticales que les garçons.

A

VRAI.

308
Q

À quel âge prend fin la phase prélinguistique?

A

Vers 12-13 mois.

309
Q

Qu’est-ce qu’un préconcept?

A

L’enfant dispose du précurseur du concept de maison, i.e. qu’il possède une image mentale précise de «maison» mais n’est pas encore à la classe généralisable de maison.

310
Q

Quelles sont les trois étapes de l’évolution du babillage?

A
  1. Les nourrissons aiment produire des sons dominés par une voyelle comme «aaahhh» ou «ooohhh».
  2. L’enfant produit des sons qui ressemblent à des syllabes : il y a combinaison de consonnes et de voyelles.
  3. Un enchainement de ces unités «consonnes/voyelles» s’accompagnent d’une modulation de l’intonation et du rythme (prosodie) ; c’est le babillage proprement dit, le fondement du langage parlé.
311
Q

VRAI OU FAUX.
L’enfant de période préopératoire ayant maintenant une pensée intuitive aura les mêmes limites que celles de la pensée préconceptuelle.

A

FAUX.

La plupart des limites précédentes sont maintenant disparues.

312
Q

VRAI OU FAUX.
Si on pointe en direction d’un objet, un chimpanzé va regarder dans cette direction. Il comprend donc que la personne veut lui montrer l’objet.

A

VRAI.

313
Q

Nommez un avantage relié au fait que l’enfant perd la capacité à discriminer et produire tous les sons de tous les langages possibles.

A

Il en résulte en une économie d’énergie pour l’enfant, qui a autre chose à faire que de différencier des phonèmes pour arriver à parler. Il devient dès lors plus spécialisé dans une langue particulière.

314
Q

Qu’est-ce que la pensée statique?

A

La pensée ne peut tenir compte des transformations et s’arrête à l’apparence des choses.
Par exemple, l’expérience de conservation de liquide dans un verre mince et normal.

315
Q

Quelle est la formule pour calculer le quotient intellectuel?

A

(AM / AC) x 100 = QI
où AM est l’âge mental ;
AC est l’âge chronologique ;
et le QI est le quotient intellectuel.

EXEMPLE: un enfant de 5 ans dont le score est égal à la moyenne des enfants de 7 ans aura un QI de 140.

316
Q

Un enfant de période préopératoire est-il davantage susceptible de se fier à sa logique ou à ses sens?

A

À ses sens. L’enfant de période préopératoire demeure encore prisonnier de ses perceptions.

317
Q

Nommez le changement qui se produit vers 9-10 mois quant au babillage de l’enfant.

A

Au début, le babillage se fait à partir de n’importe quel sons, mais vers 9-10 mois, il se limite aux sons appartenant à la langue parlée par son entourage.

318
Q

Qu’est-ce que la récursivité? Donnez un exemple.

A

C’est lorsqu’une personne pense à comment une autre personne pense qu’une tierce personne ou groupe va penser (tu penses à ce que les autres vont penser qu’une autre personne pense).

Par exemple, le prof n’est pas arrivé en pyjama pour donner son cours, parce que je sais qu’il pense que les gens dans ma classe penseraient que son habillement. est inapproprié.

319
Q

Par quoi se traduit principalement l’influence culturelle sur le développement des capacités et l’acquisition des habiletés chez l’enfant?

A

Par le biais des variations dans le langage.

320
Q

Qu’est-ce que le langage (on parle ici de la fonction impliquant l’utilisation de signifiants) ?

A

C’est l’utilisation de signifiants différenciés par rapport aux signifiés évoqués. C’est un outil d’apprentissage de la logique en même temps d’être un moyen privilégié de communication avec les autres.

321
Q

Pour quelle raison est-il si difficile pour les chercheurs et théoriciens de comprendre pourquoi les enfants présentent beaucoup de déficits à 3 ans qui sont pourtant maîtrisés à l’âge de 5 ans?

A

Car les enfants de trois ans…

  • N’ont pas de difficulté à se rappeler des éléments importants de la situation ;
  • N’ont pas de confusions liées au trop-plein d’informations sensorielles au moment de donner leur réponse ;
  • N’ont pas mal compris les questions.

La seule conclusion qu’ils peuvent en tirer est qu’il existe un véritable déficit conceptuel jusqu’à l’âge d’environ 4 ans.

322
Q

Quels sont les trois éléments évalués pour déterminer le rendement à un test d’intelligence?

A
  • La vitesse d’exécution des problèmes
  • Le degré de difficulté des problèmes
  • La quantité de connaissances que possède le sujet
323
Q

Comment peut-on caractériser les actions mentales des enfants de stade préopératoire?

A

Elles sont limitées et comportent beaucoup d’erreurs de logiques.

324
Q

Pourquoi est-il important de tenir compte des conditions d’administration des tests d’intelligence?

A

Car elles peuvent avoir une influence sur le résultat de l’enfant au test. Par exemple, un enfant malade ou fatigué performera moins bien.

325
Q

À quel âge la grammaire se développe-t-elle de façon spectaculaire?

A

Entre 27 et 36 mois. Par exemple, «jouet brisé» devient «le jouet est brisé».

326
Q

Qu’est-ce que l’adaptation?

A

C’est l’équilibre entre l’assimilation et l’accommodation. L’adaptation associe donc les transformations que l’organisme fait subir au milieu (assimilation) et celles qui s’opèrent en lui lorsqu’il incorpore des éléments nouveaux (accommodation).

327
Q

Qu’est-ce que la prosodie?

A

C’est la combinaison d’inflexions, du ton et du rythme dans la parole qui confère une musicalité à la phrase.

328
Q

Complétez la phrase suivante.

«L’affectivité joue un rôle plus important dans la _____________ que dans la _____________».

A

L’affectivité joue un rôle plus important dans la cognition sociale que dans la cognition non-sociale.

329
Q

Qu’est-ce que la morphologie?

A

C’est la variations de forme des mots dans la phrase et l’usage des marqueurs grammaticaux apportant des précisions telles que le genre (féminin/masculin), le nombre (singulier/pluriel), la possession (mon/ton/son) etc.

330
Q

VRAI OU FAUX.

L’existence d’une intelligence émotionnelle a été démontré par de nombreuses études.

A

FAUX. Il n’y a aucune recherche qui supporte ce concept.

331
Q

Votre grand-mère vous donne un cadeau dont vous êtes déçu, mais vous montrez une émotion positive de joie. Votre neveu a observé la scène.

Que pense votre neveu de votre réaction s’il est âgé de 9-10 ans?

A

Il fait la différence entre l’émotion réelle et celle apparente et sait que c’est parce que vous ne voulez pas faire de peine à votre grand-mère que vous affichez une émotion positive même si, en réalité, vous êtes déçu.

332
Q

Qu’est-ce qui caractérise la formulation des phrases d’un enfant âgé de 18 à 27 mois?

A

L’enfant fait de simples phrases de 2 mots. Il n’y a pas de règles grammaticales. Souvent, la phrase contient un nom, et un verbe ou un adjectif. Une même phrase peut avoir des significations variées selon le contexte. Par exemple, «maman-soulier» peut signifier «le soulier à maman» tout comme «maman met son soulier».

333
Q

Qu’est-ce qu’un déficit cumulatif (aka déficit environnemental cumulatif) ?

A

Ce sont des déficits cognitifs précoces qui entraînent à leur suite d’autres déficits, et il en résulte une accumulation de retard. Il faut donc intervenir le plus tôt possible et de façon assez énergique pour combler le déficit, faute de quoi celui-ci en entraînera d’autres (suivant le principe de précocité-intensité).

L’écart entre un milieu difficile et un milieu enrichissant va aller en s’agrandissant tout au long du développement.

Par exemple, un enfant qui a un moins bon potentiel de réussite (QI entre 70 et 100 ou moins de 70) ne fonctionnera pas vraiment différemment d’un enfant ayant un grand potentiel à 4 ans. Par contre, à 16 ans, le fonctionnement ne sera plus du tout le même. Ainsi, si l’écart entre l’enfant de bas potentiel et celui de haut potentiel est laissé à lui-même, il sera beaucoup plus difficile à rattraper une fois au secondaire.

334
Q

Pour quelle raison la façon dont les enfant comprennent les autres peut avoir un effet sur leur comportement avec eux?

A

Parce que si l’enfant interprète mal les signes émis par les autres, ses actions ou ses réactions ne seront pas appropriés.