Examen 2 Flashcards

1
Q

Socialisation

A

Processus par lequel l’individu apprend et intériorise tout au cours de sa vie les éléments socio-culturels de son milieu, les intègre à la structure de sa personnalité sous l’influence d’expériences et d’agents sociaux significatifs et par là, s’adapte à l’environnement social ou il doit vivre.
Ensemble de moyens et de détails qui font de nous des membres à part entière de la société
Transmission culturelle plus qu’héréditaire (acquise)
Tout au cours de la vie
Agents sociaux (de socialisation) ne sont pas forcément la famille
Développement de sa personnalité sociale

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2
Q

Socialisation - aspects importants

A

Acquisition de la culture (valeurs, habitus, langage)
Intégration des éléments socioculturels à sa personnalité (selon le milieu social): développement d’une identité sociale
Permet de s’adapter à son environnement social et de s’intégrer à notre groupe d’appartenance et répondre à ses attentes (pour devenir un rouage fonctionnel de la société et endosser ses rôles sociaux en se conformant)

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3
Q

Modalités socialisation

A

Manifeste et latente
Primaire et secondaire
Anticipatrice
Différentielle

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4
Q

Socialisation Manifeste et latente

A

Manifestation manifeste: voulue, explicite, volontaire
On nous transmet les règles explicitement
École

Manifestation latente: cachée, moins réfléchie
Couleurs genrées
Stéréotypes racistes

Elles ne s’excluent pas mutuellement (stéréotypes dans les manuels scolaires: transmission manifeste d’un message latent)

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5
Q

Socialisation Primaire et secondaire

A

Primaire: première socialisation
Famille, premiers groupe de pairs
Maximum: 7-8 ans
Grande marque sur la socialisation

Secondaire: suit la socialisation secondaire
Peut entrer en contradiction avec la socialisation primaire
Culture d’entreprise

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6
Q

Socialisation anticipatrice

A

Désir de faire partie d’un groupe et adoption de ses codes
L’individu adopte les valeurs du groupe auquel il désire appartenir
Intériorisation à l’avance de valeurs du groupe

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7
Q

Socialisation différentielle

A

Socialisation différente en fonction de catégories
Acquisition de manières d’être qui divergent en fonction de certains critères
Selon le milieu social, l’âge, le sexe, la classe sociale
Gender reveal party (reproduction sociale): différence garçon-fille

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8
Q

Resocialisation

A

Apprentissage de nouvelles valeurs, nouvelles normes
Se distingue de la socialisation par sa vitesse
Socialisation: toute une vie
Resocialisation: rapide et intensive, de durée limitée, besoin de comprendre instantanément son nouvel environnement

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9
Q

Étapes de socialisation

A

Parfois marquées par des rites de passage
Principales dans notre société
Enfance
Adolescence (13-18)
Début de la vie adulte
Maturité
Vieillesse
Périodes de transition: plus intéressantes
Adonaissants
Adulescents

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10
Q

Étape de socialisation - enfance

A

respect, langage, entrée en contact avec les autres, structure de la pensée, hygiène, socialisation primaire

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11
Q

Périodes de transition - socialisation

A

plus intéressantes
Adonaissants
Adulescents

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12
Q

Adonaissants

A

pré-adolescence (9-12 ans), visés par les compagnies de publicité, influencent la consommation des foyers

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13
Q

Adulescents

A

entre l’adolescence et l’âge adulte, Tanguy, peu d’autonomie

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14
Q

Étape de socialisation - adolescence

A

étape qui n’existe pas partout, rites de passage vers l’âge adulte, désir d’affirmation, amis prennent de l’importance

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15
Q

Étape de socialisation - début vie adulte

A

responsabilisation, début de la vingtaine, plus de marqueurs spécifiques

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16
Q

Étape de socialisation - maturité

A

âge des premiers bilans (45-50 ans), se recentrer, priorités

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17
Q

Étape de socialisation - vieillesse

A

perte d’autonomie, pas valorisée et valorisante, début de prise en charge

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18
Q

Agents de socialisation

A

Ensemble des individus et groupes qui influencent et modèlent nos manières d’APS
Famille
Garderie/école
Groupes de pairs
Monde du travail
Médias
État
Clergé

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19
Q

Agents de socialisation - famille

A

relations interpersonnelles, transmission de la culture, socialisation genrée, Le principal responsable de l’intériorisation des règles de bienséance

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20
Q

Agents de socialisation - garderie et école

A

premiers contacts avec l’extérieur de la famille, pas de mise sur un piédestal, reflet de la culture dominante, socialisation genrée (femmes éducatrices), apprentissage de l’échec, collaborer en stimulant la compétition

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21
Q

Agents de socialisation - groupes de pairs

A

amis, influence qui est parfois en contradiction avec la famille, entité sociale homogène (même âge, etc.)

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22
Q

Agents de socialisation - travail

A

culture d’entreprise, reconnaissance de la part de la société selon le métier, standardisation des comportements, établit l’identité sociale des individus

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23
Q

Agents de socialisation - médias

A

contenu et valeurs ne sont pas neutres et ont un large pouvoir d’influence, stéréotypes sexuels

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24
Q

Agents de socialisation - état

A

institutions politiques (éducation, santé, justice, transport, etc.), les lois influencent la société

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25
Q

Agents de socialisation - clergé

A

Le moins influent aujourd’hui

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26
Q

Groupe de socialisation

A

ensemble organisé d’individus ayant des choses en commun et agissant comme une force d’intégration
Groupes primaire et secondaire
Groupes d’appartenance/de référence
Groupes ouverts et fermés

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27
Q

Groupe primaire

A

Charles Horton Cooley, premier groupe auquel on appartient (souvent petit), préparation à l’intégration à la société, joue un rôle fondamental dans la formation des idéaux et de la nature sociale, source de ce qui est social
Relations interpersonnelles très directes et intimes (on se connaît bien)
Intégration intensive (« nous » tricoté serré)
Normes davantage informelles
Buts et objectifs informels ou absents
Familles, amis, cohorte, secte

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28
Q

Groupe secondaire

A

Moyen à grand groupe
Relations interpersonnelles hiérarchiques et indirectes
Intégration extensive (« nous » faible)
Normes plus formalisées
Buts et objectifs précis et formalisés
École, milieu du travail, bureaucratie, parti politique

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29
Q

Groupe d’appartenance

A

déterminisme, j’y appartiens, pas forcément choisi

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30
Q

Groupe de référence

A

individualisme, collectivité réelle ou fictive (films, groupes morts il y a longtemps), socialisation anticipatrice, sert de guide, propose des APS que l’individu emprunte. 3 fonctions

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31
Q

Fonctions groupe de référence

A

Comparative: auto-estimation, observation des différences avec son propre groupe
Normative: après le comparatif, adhérer à leurs APS (soldats)
Besoin d’appartenance: établir une définition de soi, si l’individu ne se reconnaît pas dans son groupe d’appartenance, il peut « appartenir » au groupe de référence

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32
Q

Groupes ouverts et fermés

A

Ouvert: liberté de l’information, des échanges
Fermé: groupe sectaire, difficile d’accéder à l’information et d’échanger
Spectre

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33
Q

Genre: nature ou culture

A

Socialisation se déroule au cœur de l’institution familiale (point d’ancrage)
La famille travaille sur l’identification de genre au sexe biologique et les attentes sont très genrées
L’entourage, les enseignants et les médias transmettent des normes genrées
Différences entre les qualificatifs et le langage utilisé
Vocabulaire genré et agissements teintés par la perception des sexes

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34
Q

Margaret Mead: comparaison des caractères

A

La culture façonne les identités de sexe
Thèse constructiviste, culturaliste: explications sociales
La biologie joue un rôle dans la différenciation sexuelle, mais ce rôle est minime (négligeable, n’explique pas la différence de comportements) comparé à l’influence de la culture, qui est dominante.
La perception occidentale n’est pas universelle (Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Variabilité des cultures, des APS dû à un processus de socialisation
L’éducation insuffle la différence

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35
Q

Différence des sexes - thèses essentialistes

A

explications relevant de la nature
La différence des sexes est naturelle (inscrite en nous dès la naissance)
Les comportements sont spécifiques à chacun des sexes
Les inégalités homme-femme sont un produit de leur essence même

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36
Q

Inné vs acquis

A

Les humains deviennent un être social, mais ne naissent pas avec ce bagage
Il faut socialiser le bébé
Innéiste: caractéristiques naturelles, congénitales à la naissance (biologique)
Behavioriste (acquis): théorie du conditionnement

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37
Q

Instinct maternel

A

Instinct (inné) maternel ou sentiment (acquis) maternel/fait social
Le sentiment maternel est variable (selon les cultures et les époques) et relève de comportements sociaux
Lien affectif est la cause de cet « instinct », plutôt que sa véritable présence
Habiletés face aux enfants et envie d’en avoir
Culpabilité si absence du lien à l’accouchement
Le rôle de la mère est mythifié dans notre société: il fait partie de la « nature » féminine et l’instinct paternel n’existe pas.
On sait aujourd’hui que c’est une construction sociale liée à des apprentissages plutôt qu’à une nature féminine: éclatement du rôle de la femme
Dès le plus jeune âge, on incite les jeunes filles à développer un sentiment maternel (poupées) et l’instinct maternel est mis en valeur dans des publicités

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38
Q

Instinct - définition biologique

A

séquence d’actions innées qui se retrouve chez tous les membres d’une espèce pas apprise ni étouffée par l’expérience individuelle
Chaque culture valorise des comportement et les érige en instinct

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39
Q

Éclatement du rôle de la femme - instinct maternel

A

Capacité des femmes à maîtriser leur fécondité
Remise en question de l’instinct maternel comme fondement de la nature féminine dans les années 60 (dénonciation du réductionnisme biologique: toutefois, on n’écoutait pas les féministes radicales à l’époque jusqu’à Simone de Beauvoir: « on ne naît pas femme, on le devient »): les femmes sont socialisées à un rôle et on leur donne ces attributs encore aujourd’hui

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40
Q

Instinct maternel - fait social

A

il y a variation du comportement:
Dans le temps: être une bonne mère n’est plus la même chose qu’avant
Dans l’espace: différences entre les différentes sociétés et cultures
Selon les variable sociales: milieu socioéconomique, les femmes plus défavorisées ont plus tendance à garder leur enfant que les femmes de milieux plus favorisés (IVG)

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41
Q

Socialisation genrée

A

Rôle de la socialisation dans la construction des identités de sexe
Sexe biologique vs sexe social
apprentissage de valeurs et normes propres à son genre et relatifs à son milieu
Part très mince du déterminisme biologique par rapport au déterminisme social
Rapports homme-femme résultent majoritairement de constructions sociales
Les valeurs liées au genre mène à une domination sociale entre les sexes qui prend de nouvelles formes (renouvellement)
La socialisation genrée engendre des inégalités sociales au niveau du corps, du savoir et du pouvoir

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42
Q

Sexe biologique

A

appareil reproducteur

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43
Q

Sexe social

A

genre, apprentissage, construit lors du processus de socialisation

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44
Q

Rapports sociaux de sexe

A

Relations homme-femme envisagées socialement du point de vue des rôles et responsabilités
Observations: relations inégalitaires et de domination dont tous sont des victimes, mais les femmes en sont les principales
Le genre est à la culture ce que le sexe est à la nature
Stéréotypes sexuels n’ont pas de fondement biologique: clichés culturels

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45
Q

Discrimination au niveau du corps

A

Planification des naissances: accès à la contraception et à l’avortement
Utilisation du corps comme objet

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46
Q

Planification des naissances

A

Varie d’une province à l’autre
1892: condamne l’avortement à la prison pendant 7 ans (pour la femme) et à vie (pour le/la médecin) et interdit la contraception
1969: décriminalisation de l’avortement thérapeutique (beaucoup de contraintes)
1988: jugement historique, décriminalisation de l’avortement par la Cour Suprême; mais la lutte pour la sécurité, l’accessibilité, etc. revient aux militants féministes.
Depuis: 49 tentatives de réduire l’accès à l’avortement
Question d’accessibilité
Banalisation du viol

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47
Q

Utilisation du corps comme objet

A

Hypersexualisation du corps
Outil de marketing pour vendre un produit (objectivation)
Image relative à un pouvoir de séduction
Le regard masculin
Victoria’s secret: compagnie qui fait des abus et de la misogynie profonde, toxicité
Goffman: représentation de genre stéréotypée (1970, mais encore aujourd’hui)
Masculinité hégémonique

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48
Q

Le regard masculin

A

réduction de la femme à une partie de son corps, objectifs irréalistes, banalisation et institutionnalisation de cette vision du corps, remarques sur l’apparence.

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49
Q

Masculinité hégémonique

A

norme sociale de virilité (un « vrai » homme est un homme viril)
Éloignement par rapport aux attitudes « féminines » (proximité, émotions, etc.)

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50
Q

Discrimination au niveau du savoir

A
  • Les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans les universités
  • Disparité très grande dans la présence des femmes en sciences technologie, etc. en raison des stéréotypes (Tuerie à Polytechnique)
  • Choix du programme largement influencé par la socialisation genrée (valorisation de la communication): Relations d’aide, Soins infirmiers, Contribue à développer des filières professionnelles stéréotypées
  • Plus le niveau d’éducation augmente, moins les professeurs sont des femmes
  • La société est faite pour les hommes: nombreuses conséquences invisibles
    - Équipements de sécurité conçus par les hommes pour les hommes (dispositifs de sécurité dans les voitures pour un homme moyen, cause de décès)
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51
Q

Discrimination au niveau du pouvoir

A
  • Auparavant, statut juridique de la femme mariée (considérée comme mineure); impossibilité de prendre une décision seule
  • Participation des femmes au marché du travail: nombreux obstacles (grossesse prises en considération par l’employeur, menstruations, conciliation famille-travail majoritairement à la charge des femmes, travail physique, charge mentale)
    - Charge mentale
    - Partage des tâches domestiques: parents contribuent à reproduire le modèle et demandent plus aux filles de les aider.
  • Écart salarial: première récolte de données en 1967 (les femmes gagnaient 58% du salaire masculin); aujourd’hui, 89%.
  • Plafond de verre: plateau maximum qu’une femme peut atteindre
  • Représentation des femmes en politique
  • Violence envers les femmes
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52
Q

Charge mentale

A

poids cognitif et énergie dépensée pour gérer les tâches quatre fois plus présente chez les femmes

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53
Q

Égalité vs équité

A

Égalité: même travail, même expérience, même salaire
Équité: poste similaire et qualifications jugées équivalentes, même salaire

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54
Q

Violence envers les femmes

A

Taux de victimisation quatre fois plus élevé (violence conjugale)
Les victimes de violence grave sont à 80% des femmes
Féminicides nombreux
Les femmes représentent 85% des victimes d’agressions sexuelles
VCS, violences à caractère sexuel: 1 femme sur 3 et 1 homme sur 6 ont été concernés par les VCS (souvent avant d’être majeurs)
1 homme sur 3 commet une VCS (principaux responsables)
Problème commun par sa fréquence: normalisation et banalisation des VCS
Mythe des viols de fond de ruelles
Mythes: pour qu’il y ait viol, il faut qu’il y ait pénétration et violence physique, impunité maritale, il faut porter plainte juste après, il faut corroboration
1983: apparition du terme de VCS
Consentement: oui clair, éclairé, certain, explicite, volontaire (pas d’insistance, de commentaires), continu, verbalisé, révocable et spécifique
Romantisation de la culture du viol (VCS dans les films)
Langage: banalisation de la culture du viol (elle a été agressée/il l’a agressée)
Culture du viol systémique: nécessité de sensibilisation
Fausses accusations très rares
Chants valorisant la culture du viol dans les universités (« sans oui c’est mieux »)
VCS: continuum, ensemble de comportements abusifs de degrés divers à proscrire
Dénoncer est un fardeau
communautés virtuelles entre hommes

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55
Q

Socialisation selon le genre féminin

A

Être fière de se présenter: apparence
Se définir par le regard des autres: importance de l’opinion des autres
Être attentive à autrui: décoder le non-verbal, écouter
Ne pas se surestimer
Valoriser la comparaison

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56
Q

Socialisation selon le genre masculin

A

Être fier sans retenue: indisciplinarité, rudesse
Développer son égo par le fantasme héroïque: performance, sports d’affrontement
Se surestimer: plus de confiance en soi
Valorisation de la compétition

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57
Q

Identités sociales

A

Métissage identitaire
Processus conflictuel
Processus dynamique
L’identité se construit de deux manières
Identité individuelle
Identités sociales

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58
Q

Métissage identitaire

A

Chacun a un grand nombre de groupes d’affiliation et de rôles sociaux et développe ainsi plusieurs identités, nous sommes des êtres poly identitaires, car nous nous adaptons et développons des stratégies identitaires.
On se construit en relation avec autrui, l’identité développe donc un caractère fluctuant: elle s’affirme, évolue.

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59
Q

Identité - processus conflictuel

A

Au cours de nos vies, certains sentiments s’entrecroisent, ce qui crée un processus conflictuel lié à l’identité (retraite, adolescence, quarantaine, ascension sociale, immigration)
Quête identitaire

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60
Q

Identité - processus dynamique

A

Stratégies et variations identitaires dans le but de s’adapter, de s’intégrer.
Modification de son identité selon le contexte
L’identité est dynamique, elle n’est pas figée

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61
Q

Identité individuelle

A

personnalité, caractère, représentation de soi fondée sur des caractéristiques subjectives qui nous donne un sentiment d’unicité (psychologie).

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62
Q

Identités sociales - construction

A

juxtaposition sur le cœur, comme des pelures d’oignon (identité individuelle), représentation de soi fondée sur un ensemble de caractéristiques sociales objectives qui font référence à des variables sociales (genre, sexe, âge, profession, revenu, etc.). Elles sont reliées à notre culture.

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63
Q

Caractères sociaux

A

dernière couche de l’oignon, les déterministes s’y intéressent.
Partie commune de la personnalité de tous ceux qui ont grandi à une même époque dans une société donnée
Dans une société donnée à une même époque, les individus sont amenés à développer des caractéristiques communes (expériences communes vécues)
Il y a 3 types de caractères sociaux, chacun se rattachant à un type particulier de société

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64
Q

3 types de caractères sociaux

A

traditionnelle, moderne (intro-déterminé) et post-moderne (extra-déterminé)

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65
Q

Idéal-type

A

pensé par Weber pour étudier la société et comparer, portrait grossier de la réalité qui caractérise les observations à l’aide de quatre éléments

66
Q

Idéal-type - éléments

A

Structure économique
Organisation sociale
Distribution du pouvoir et sa légitimité
Mentalité

67
Q

Structure économique traditionnelle

A
  • Simple (travaux des champs)
  • Productivité soumise aux caprices de la nature
  • On ne produit pas en grande quantité
  • Technologie archaïque (vent, eau, bétail)
  • Économie de subsistance: vie en société s’organise autour des travaux des gens; la société produit les biens dont elle a immédiatement besoin
  • Division du travail stricte et rigide (selon le sexe et l’âge)
68
Q

Organisation sociale traditionnelle

A
  • Fondée sur la parenté (pas seulement la famille immédiate: famille élargie)
  • Communauté villageoise et familiale (structure de pivot, axe principal)
69
Q

Distribution du pouvoir et sa légitimité - traditionnelle

A
  • Église et hommes (autorité paternelle et maritale)
  • Absence de rôles et mainmise du clergé
70
Q

Mentalité traditionnelle

A
  • Empirisme (déduction à partir de phénomènes)
  • Conservatisme
  • Pensée mythique, magique, opposition entre le sacré et le profane, dichotomie
  • Tout le monde a les mêmes APS
  • Homogénéité et homogamie
  • Absence de mouvements sociaux
  • La différence fait peur
71
Q

Caractère social - société traditionnelle

A

imitation, observation (pour éviter la honte de la non-conformité), recours à la tradition pour la reproduction de la société

72
Q

Structure économique moderne

A
  • Industrialisation → urbanisation
  • Économie de production
  • Investissement de capitaux énormes
  • Division du travail avancée, modes d’organisation (taylorisme, fordisme)
  • Déplacement du secteur primaire vers le secondaire (transformation)
  • Rupture entre production et consommation: on produit plus que ce qu’on consomme (incitation à la consommation grâce aux publicités)
73
Q

taylorisme

A

fondé par Taylor, atteint son apogée dans les années 1910-1920
Passage de la production en grande série (après l’artisanat)
Nouvelle organisation, division des tâches (parcellisation)
Ensemble de procédés relatifs à l’organisation du travail dans les ateliers (augmentation de l’efficacité des ouvriers)
Séparation entre l’exécution et la conception (division horizontale des tâches)
Travail répétitif et routinier dans un rythme déterminé par la direction
Paiement à la pièce pour encourager la productivité
Encore présent dans les sociétés post-modernes (restauration rapide, usines)

74
Q

Fordisme

A

réé par Henry Ford au début du 20e siècle (commence en 1810, mais connaît un âge d’or durant les Trente glorieuses)
Prolongation des principes tayloriens
Invention du convoyeur: chaîne de montage mouvante (inspiration bouchers)
Cadence serrée imposée, temps limité
Standardisation: objets identiques, uniformisation de la production, absence d’individualité
Paie les employés 5$ par jour (plutôt que 1,50$ chez les autres employeurs): diminue le roulement de la main d’œuvre (tout le monde veut y travailler, donc moins de formation à faire), laisse du temps libre aux ouvriers et de l’argent pour qu’ils consomment ses produits, permet de s’assurer une nouvelle main d’œuvre si problème.

75
Q

Organisation sociale moderne

A
  • Moins repliée sur elle-même (rôles différents, plusieurs groupes d’appartenance et d’affiliation)
  • Complexe, car multiplicité des rôles
76
Q

Distribution du pouvoir et légitimité - moderne

A
  • Individu et bourgeoisie
  • Plus le clergé, mais société très pratiquante et croyante
  • État se forme (investissement dans la santé, l’éducation, etc.)
77
Q

Mentalité moderne

A
  • Dévalorisation du sacré
  • Rationalité
  • Foi en la science et le progrès
  • Valorisation de l’instruction (remise en question du statu quo)
  • Sécularisation: séparation des pouvoirs religieux et politiques, la vie religieuse perd son caractère collectif et sociétal (précède la laïcisation)
78
Q

Caractère social moderne

A

Caractère social intro-déterminé: individualisme; réussite personnelle (travail, montée dans la hiérarchie), pouvoir, puissance et richesse; l’enfant se fixe un but et ne le lâche pas, il vise la réussite à tout prix.

79
Q

Société post-moderne

A

Aussi appelée post fordisme, ou toyotisme: petits groupes de travail autonomes, qualité de vie au travail, maîtrise de la technologie.

80
Q

Structure économique post-moderne

A
  • Société informatisée: technologie
  • Argent, logique comptable, discours économique qui gère nos vies (société capitaliste)
  • Liens de concurrence et de compétition: toujours plus performant et productif pour augmenter les profits
  • Mode, éphémère
  • Monde de la consommation, accélération constante des besoins de satisfaction
  • Mini cooper: sociostyle (différenciation par nos goûts musicaux, vestimentaires, etc.), non homogénéité, en opposition avec le fordisme (standardisation, uniformisation)
81
Q

Organisation sociale post-moderne

A
  • Nouvel (hyper)individualisme, modèles de normalité
  • Formes flexibles d’organisation du travail
82
Q

Distribution du pouvoir et légitimité - post-moderne

A
  • Vision pessimiste au niveau politique (telle qu’elle s’est faite jusqu’à présent)
  • Prédominance des droits individuels (droits civils)
  • Médias et nouvelles technologies de communication
83
Q

Mentalité post-moderne

A
  • Valeurs matérialistes: accélération constante du besoin de consommation (obsolescence programmée)
  • Hédonisme (plaisir et moindre effort)
  • Narcissisme (culte du corps)
  • Laïcisation: retrait de la religion des lieux publics
84
Q

Caractère social post-moderne

A

Caractère social extro-déterminé: présente de la réussite, mais accent mis sur la sociabilité (personnalité agréable, monde de la consommation)

85
Q

Caractère social traditionnel

A

L’enfant observe les parents
Groupes d’amis: pas spécifique, pas forcément présent
Mécanisme de socialisation: Imitation

86
Q

Caractère social intro-déterminé

A

L’enfant écoute les parents
Amis présents, parfois source de compétition
Mécanisme de socialisation: punition/récompense

87
Q

Caractère social extro-déterminé

A

L’enfant dialogue avec les parents
Amis: omniprésents, conformité
Mécanisme de socialisation: miroir réfléchissant (se regarder à travers les yeux des autres)

88
Q

Famille traditionnelle

A

Famille: cellule de base de la société, pierre angulaire
Fortement hiérarchisée
Structure qui vient de la volonté de Dieu et de notre nature biologique
Les liens du mariage sont sacrés et sanctionnés par Dieu grâce aux mariages religieux et indissolubles
Rôles familiaux prescriptifs inscrits dans la nature (constructivisme vs essentialisme) et immuables

89
Q

Hiérarchie famille traditionnelle

A

Père, patriarche au sommet, maître après Dieu
Le fils aîné est le second et règne sur sa mère et ses frères et sœurs
La mère
Les enfants, particulièrement les garçons
La femme du fils aîné
Les autres filles de la famille

90
Q

Rôles familiaux traditionnels

A

Père: chef de la famille, propriétaire de l’entreprise familiale, autorités maritale et paternelle, décideur ultime, figure plus prestigieuse, cache ses sentiments (signe de faiblesse), manifester son amour est incompatible avec son autorité absolue
Mère: procréatrice, éducatrice des enfants, médiatrice, ménagère, sexualité a un but procréatif, acte sanctifié par les enfants
Enfants: considérés comme des adultes, soumis à l’autorité paternelle

91
Q

Caractéristiques famille traditionnelle

A

Une famille élargie (3 générations sous un même toit) de type souche (fils hérite des terres, de la maison et des ressources)

Une entreprise autosuffisante (la famille est une unité de production, de consommation et de vie), beaucoup d’enfants: besoin de main d’œuvre

Une famille matricentrique: la mère est médiatrice (prise de décisions, et organisation familiale: autorité informelle, trait d’union)

Une division sexuelle du travail: spécialisation et complémentarité du rôle et des tâches selon le sexe (épouse: ménagère, éducatrice)

Une socialisation différenciée des enfants: introduction rapide dans le monde adulte

Des valeurs familiales, chrétiennes: chasteté, piété, respect de l’autorité, sacrifice, vie laborieuse, sexualité procréatrice, fidélité aux préceptes religieux, bénédiction et prières.

92
Q

Famille moderne

A

Industrialisation et urbanisation: disparition de la famille de type souche
Famille nucléaire: deux parents unis et deux ou trois enfants

93
Q

Caractéristiques famille moderne

A

La prédominance du sentiment amoureux: romantisation du mariage

La famille couple: un couple existe en dehors de la famille, privatisation de la relation de couple, diminution du nombre d’enfants par famille

La privatisation des relations familiales: séparation marquée entre les espaces privé et public, famille est un refuge affectif, isolement géographique (pas forcément sur les terres des parents) en banlieue

Le modèle matrimonial pourvoyeur-ménagère: axe instrumental-expressif (homme-femme) selon Talcott Parsons, séparation marquée des rôles et fonctions homme-femme, instrumental (au service de la famille: $$) et pourvoyeur pour l’homme dans la sphère publique, expression et ménage pour la femme dans l’espace privé

Les fonctions affective, de socialisation et de consommation: principales fonctions de la famille

Les valeurs familiales: valorisation du mode de vie en banlieue, épanouissement, réussite individuelle et compétitivité, valorisation de la sexualité romantique, avènement du contrôle des naissances

94
Q

Passage de la modernité à la post-modernité

A

Pourquoi est-on passé de la famille moderne à la famille post-moderne?
Stéréotypes intenses en ce qui concerne les rôles après la guerre: reine du foyer, instinct maternel, conditionnement jusque dans les années 60
La famille moderne était la norme
Fin des années 60: explosion de la famille moderne

95
Q

explosion de la famille moderne

A

Affaiblissement de l’influence de l’église: l’État prend le relais, extension de son rôle dans deux secteurs en lien avec la famille:
Juridique
Éducation

Transformation des rôles féminins

Hausse du coût de la vie, élargissement des besoins de consommation: Macdonalisation de la vie quotidienne, envahissement de la consommation rapide dans la sphère domestique, dysfonctionnalité du pourvoyeur unique, économie familiale basée sur deux salaires

Diversification des modèles familiaux avec la loi sur le divorce et les changements culturels: un modèle unique (famille nucléaire) est improbable

96
Q

Transformation des rôles féminins

A

Contraception libre et accessible (1969, Pierre-Elliott Trudeau), commercialisation de la pilule contraceptive (1960) et arrivée sur le marché canadien en 1962 (mais emprisonnement du médecin si distribution)
Âge de la première maternité augmente → plus de temps pour l’éducation → diminution du nombre d’enfants → ouverture réelle du marché du travail → remise en question du modèle instrumental-expressif

97
Q

Affaiblissement de l’influence de l’église

A

L’État prend le relais, extension de son rôle dans deux secteurs en lien avec la famille:

Juridique: droit de vote, projet de loi 16 en 1964 (fin à l’incapacité juridique des femmes mariées, abolition de l’autorité maritale), première loi sur le divorce en 1968 (qui suit le règne du double standard de l’adultère) et 1986 (divorce devient plus rapide et moins coûteux), réforme du code civil en 1977 (autorité paternelle → autorité parentale: famille plus égalitaire et démocratique), égalité entre conjoints en 1981 (femme garde son nom après le mariage et peut le donner à ses enfants)

Éducation: scolarisation des filles, met fin à leur confinement au sein du foyer familial vers la fin des années 60

98
Q

Famille post-moderne

A

Diversité des modèles familiaux (monoparentalité, homoparentalité, familles recomposées)

Individualisme: multiplication, augmentation du nombre de célibataires, augmentation des ménages non-familiaux (couples sans enfants), diminution de l’indice synthétique de fécondité (taille des familles: nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer), Seuil de renouvellement: 2,01 enfant par femme

Désinstitutionnalisation de la famille: mise de côté et rejet des aspects institutionnels liés à la famille (église et État n’ont plus leur mot à dire)

Recherche de symétrie des rôles familiaux: femmes s’investissent dans le marché du travail (public), hommes s’investissent dans le domaine privé, apparition des CPE

Hédonisme dans les valeurs familiales: plus de relations autoritaires et hiérarchiques, mais des relations égalitaires pour se développer, environnement familial pour s’épanouir

99
Q

Désinstitutionnalisation de la famille

A

Diminution du nombre de mariages religieux (et civils)
Augmentation des unions libres (40% des couples)
Augmentation des naissances hors-mariage
Augmentation du nombre de divorces (9% des couples en 1969, plus de 50% après 1980)

100
Q

Modernité

A

Institutionnalisation
Recherche de l’égalité dans la complémentarité des rôles
Pourvoyeur unique
Mariage obligatoire
Maternité définit la féminité
Paternité instrumentale
Sexualité romantique

101
Q

Post-modernité

A

Désinstitutionnalisation
Recherche de l’égalité dans la symétrie des rôles
Double revenu
Unions libres et enfants hors mariage
Maternité est une expérience personnelle
Paternité affective (loisirs, mais femmes s’occupent des tâches plus répétitives)
Sexualité hédoniste

102
Q

Contrôle social

A

Ensemble des dispositifs employés pour faire pression sur les individus et régulariser leurs conduites, ce qui a comme conséquence de développer la conformité au groupe dans lequel l’individu s’insère.
Objectif: société conforme qui survit
Normes implicites et explicites
La culture est transmise par le processus de socialisation et son respect est assuré par le contrôle social et l’application de sanctions
Informel et formel

103
Q

Riutort - normes et déviance

A

Plus de normes sociales que de normes juridiques
Les normes juridiques sont des normes sociales
La naissance du juridique part du social
Production des normes parallèle à l’apparition de la déviance
Nouvelle norme implique l’apparition d’une déviance
La déviance est normale

104
Q

Distinction normes sociales vs normes juridiques

A

application (intervention d’institutions spécialisées vs réaction du groupe social)

105
Q

Contrôle social formel et informel

A

Informel: indirect, presque inconscient pour faire pression pour obtenir la conformité.
Il est omniprésent et assimilé par l’individu
Il s’exerce de manière diffuse
Potins, rires, pointer du doigt: ressenti
Jeunes du lycée dans les magasins chics: ressentent qu’ils ne sont pas à leur place
Se rapproche de la violence symbolique, de l’intimidation

Formel: direct et explicite pour contraindre un individu à agir selon les normes
Lois, règlements
Assurés par un gouvernement ou des policiers
Sanctions définies qui s’appliquent quand il y a transgression

106
Q

Sanction

A

Assurer la conformité, la cohésion, le bon fonctionnement
Le contrôle implique la sanction: si elles étaient absentes, serait de la régulation
Types:
Surnaturelle
Sociale
Économique
Physique

107
Q

Sanction physique

A

emploi de la force
Peine de mort, châtiment corporel (négative)
High five, câlin (positive)

108
Q

Sanction économique

A

Amende, baisse salariale, contravention (négative)
Bonus, allocation, récompense, absence de surcharge (positive)

109
Q

Sanction sociale

A

Expulsion du groupe (négative)
Potins, commérages, moqueries (négative)
Éloge, likes sur Instagram (positive)

110
Q

Sanction surnaturelle

A

Si tu rentres pas, le bonhomme 7 heures va passer (négative)
Si tu n’es pas sage, le père Noël ne t’offrira pas de cadeaux (négative)
Si tu es sage, tu auras plein de cadeaux de Noël (positive)
Si tu es gentil, tu iras au paradis (positive)

111
Q

Légalité vs légitimité

A

Légalité: renvoie à la conformité, à la loi
Légitimité: en vertu des valeurs
Réalités conjointes et interchangeables selon les époques et le contexte

100 km/h sur la voie de droite de l’autoroute: légalité et légitimité
60 km/h sur la voie de droite de l’autoroute: légalité, mais illégitimité
118 km/h sur la voie de droite de l’autoroute: illégalité, mais légitimité
70 km/h dans une zone scolaire à la sortie des classes: illégalité et illégitimité
Pendant le covid: rassemblements extérieurs et intérieurs, balades: illégalité, déviance

112
Q

Affaire Jérémy Gabriel

A

MW condamné, cour d’appel: MW condamné (discrimination/propos offensants), cour suprême: pas de discrimination
Liberté d’expression: droit absolu?
Légalité a parlé, mais qu’en est-il de la légitimité
Utiliser le principe de liberté d’expression pour se protéger
Illégalité pour diffamation, légalité pour discrimination

113
Q

Contrôle social - réactions possibles

A

Conformité
Adaptation sociale
Surconformité
Déviance
Marginalité

114
Q

Réaction: conformité

A

réaction observée par les sociologues déterministes
Déterminisme social est synonyme de contrôle social (action fondamentale de leur théorie: contrainte, surveillance)
Respecter les valeurs et les normes
Nécessaire à la survie et la stabilité de la société
Plus facile d’être conforme dans un groupe primaire: plus d’espace pour la différence dans un groupe secondaire (se fait moins pointer du doigt)

115
Q

Réaction: adaptation sociale

A

variante de la conformité, étudiée par les sociologues individualistes (marge de liberté individuelle)
Impossible d’être conforme à tout ce qui est demandé
Étudiée de façon globale
Marge de manœuvres, garder une tranche de liberté
Marge d’autonomie, de liberté: variance sociale
Connaissance de certains actes de déviance auxquels on s’habitue: petites entraves qui sont majoritairement légitimes

116
Q

Réaction: surconformité

A

Mise en veilleuse de son propre jugement et se laisser porter par la majorité/l’autorité
Pression d’un groupe sur un individu qui l’amène à se conformer
Pression d’une autorité (expérience de Milgram, soldats, salle d’attente)

117
Q

Réaction: déviance

A

étudiée par les sociologues individualistes
Conduites jugées menaçantes, embarrassante, irritantes
Comporte une étiquette, un stigma
Elle est relative à la norme: culturelle, circonstancielle (selon le contexte)
Transgression des valeurs des normes en vigueur
Distinction entre déviance et acte de déviance: nocivité
Comportement jugé socialement inadéquat, normes enfreintes
Décision consciente et individuelle
Appartenance à un groupe déviant
Nuisent à la survie de la collectivité

118
Q

Réaction: marginalité

A

Déterminé par la société (étiquette collée par la société): stigmatisation
Provient de la majorité qui tolère mal la différence
Individu ne décide pas d’entrer dans la marginalité, elle lui est imposée
Expression d’un rejet collectif
Différence physique, sexuelle
Impossible de correspondre à la norme
Les déviants sont des marginaux nocifs

119
Q

Déviance vs actes déviants

A

Déviance: opposition, transgression complète à la norme en place, processus de stigmatisation de cette transgression
Acte de déviance: actes déviants malgré une conformité

120
Q

Contrôle social selon les sociétés

A

Contrôle social dans une société traditionnelle: clergé (instauration de la peur, sanctions surnaturelles et sociales)
Aujourd’hui: médias sociaux, appareils électroniques (localisation, intérêts des recherches Internet et du temps passé dans certains magasins), caméras, marketing olfactif (odorat est le sens le plus fort pour déclencher une pulsion d’achat: odeur baguette magasins), pop-up publicitaire (efficace pendant une fraction de seconde)

121
Q

Durkheim

A

Père fondateur de la sociologie (avec Weber): Auguste Comte l’a nommée, mais Durkheim amène la rigueur scientifique
Publie deux ouvrages majeurs: La division du travail social et Le suicide

Nos sociétés évoluent et se transforment grâce aux croyances collectives: elles forment le lien social

Approche déterministe et holiste

Rejet du déterminisme biologique

122
Q

Durkheim - approche

A

Approche déterministe, macrosociologie (behaviorisme), holisme méthodologique (tout), expliquer le réel, démontrer le conditionnement social
L’être humain est conditionné par sa société, son environnement social
L’individu intériorise des valeurs et des normes (APS, culture) à travers le processus de socialisation
Il y a des structures sociales et des agents de socialisation qui conditionnent l’individu que nous sommes (plus que des choix individuels): école, famille, amis, etc.
Peu de marge de liberté: image de l’éponge

123
Q

Durkheim et déterminisme biologique

A

Il rejette le déterminisme biologique (race, instinct, hérédité, génétique, inné) dans l’explication des comportements sociaux, mais finit par lui donner une mince place
Il explique le social par le social
Cela crée une explosion des mentalités: il dote les sciences sociales d’une méthode rigoureuse et prouve le déterminisme social qui régit nos sociétés

124
Q

Le suicide - Durkheim choix

A

Il part d’un exemple le plus personnel et individuel pour prouver que ce geste relève du social: inversion du rapport nature-culture
Environnements sociaux qui font en sorte qu’il est plus propice de s’enlever la vie dans certains contextes que d’autres
Observation du phénomène à travers des variables sociales

125
Q

Règles de la méthode sociologique - Durkheim

A

Principes fondamentaux sur lesquels les sociologues doivent se baser dans leur recherches
Être le plus objectif possible
Distinguer le « normal » du pathologique
Explique le social par du social
Faire preuve de relativisme culturel

126
Q

Objectivité - Durkheim

A

Calque la méthode de recherche des sciences naturelles
Convaincu qu’il est possible d’atteindre un taux d’objectivité de 100% et de vérifier ses hypothèses sans marge de manœuvre.
Objectivité difficile, car l’objet d’étude est pensant, agissant, réfléchissant
Regarder froidement un phénomène social

127
Q

Normal vs pathologique - Durkheim

A

Normale: moyenne de la majorité, conventions, normes
Pathologique: écart à la norme nocif

128
Q

Expliquer social par social

A

Ne pas essayer de l’expliquer avec le déterminisme biologique
Caractéristique de la sociologie: globalité, toucher aux autres disciplines des sciences sociales et faire intervenir le reste de la vie sociale

129
Q

Relativisme culturel - Durkheim

A

Ne pas considérer une culture supérieure à une autre
Ne pas juger un phénomène culturel
Aucune hiérarchisation

130
Q

Solidarité

A

L’industrialisation et la modernité amènent un changement social modernité
Durkheim développe une obsession avec le lien qui unit l’individu à sa société, qui change d’une société à l’autre: la solidarité
Comprendre la solidarité permet de comprendre une société
Solidarité mécanique
Solidarité organique

131
Q

Solidarité organique

A

société moderne, individus peu semblables, mais complémentaires
Travail à la chaîne, division des tâches
Il y a des exclus, des laissés pour compte: davantage d’individualisme
Analogie avec le corps humain: chaque organe est complémentaire au fonctionnement du corps humain
Hétérogénéité et individualisme remplacent homogénéité et sens communautaire
Augmentation en flèche des cas d’anomie sociale

132
Q

Solidarité mécanique

A

société traditionnelle
Forte intégration, APS partagés
Sociétés de petite taille, forte cohésion morale, religieuse
Absence de l’individualisme
Conscience collective forte
La solidarité naît de la ressemblance: aucune dissidence
Les individus agissent comme des robots: tout est réfléchi pour eux

133
Q

Anomie sociale

A

Absence de règles fixes ou indétermination valeurs-normes
Déstabilisation des relations sociales
Dérèglement des règles sociales
Plus grande maladie des sociétés: contexte environnemental
Explosion des cas d’anémie sociale dans les sociétés à solidarité organique

Exemples:
Toxicomanie
Prostitution
Suicide: s’il relevait du déterminisme biologique, il n’y aurait pas eu d’augmentation du taux de suicide

134
Q

Fait social

A

Fait social: les comportements sociaux relèvent de faits sociaux

Définition: manières d’APS extérieures à l’individu, dotées d’un pouvoir de coercition (surveillance, influence) en vertu duquel elles s’imposent à l’individu

N’importe quoi qui se produit dans une société, pas forcément général (boire de l’eau), mais peut venir d’une minorité (boire de la bière québécoise à la Saint-Jean), pas organique ou psychique

Objet d’étude de Durkheim

Pour prouver qu’un comportement relève du déterminisme social, il doit répondre aux trois caractéristiques du fait social

135
Q

Fait social - caractéristiques

A

Extériorité
Intériorité
Régularité

136
Q

Fait social - extériorité

A

APS extérieures à l’individu, donner l’histoire du phénomène social (apparition, évolution, fluctuation, transformation, etc.)

137
Q

Fait social - intériorité

A

pouvoir coercitif, présence d’une influence qui fait en sorte que les individus intériorisent les APS (socialisation latente), le fait social est contraignant (quel pourcentage l’a intériorisé? qu’ont-ils intériorisé et par quoi ont-ils été influencés?)

138
Q

Fait social - régularité

A

qui? à travers des variables sociales (sexe, âge, profession, revenu, scolarité, etc.)

139
Q

Divorce au Québec = fait social?

A

Extériorité: existence propre qui dépend du contexte de l’époque (lois)
Intériorité: le fait social est contraignant, l’individu a intériorisé le fait social. 53% des mariages finissent par un divorce: intériorisation du caractère peu sacré et institutionnel du mariage.
Régularité: plus à la ville qu’à la campagne, au Québec qu’au Canada, les femmes plus que les hommes, chez les couples sans enfants, chez les francophones plus que chez les anglophones

140
Q

Le suicide - Durkheim - étude

A

À l’époque, convaincus qu’il relevait d’un choix personnel ou du déterminisme biologique
Durkheim rejette les causes psychopathologiques: elles sont un terrain favorable, mais pas une cause.
Il étudie les statistiques officielles: mêmes régularités qui s’expliquent par l’intégration
Davantage en ville, homme, célibataire ou veuf, temps de paix, protestant que catholique que juif
Notion d’intégration et de solidarité: le suicide est bien plus qu’un acte de désespoir qui découle d’un trouble psychologique
Le suicide est un fait social et la tendance au suicide n’est pas également répartie dans la société: individus plus propices que d’autres
Le suicide varie en raison inverse du degré d’intégration d’un individu à sa société

141
Q

Typologie du suicide

A

pas mutuellement exclusives:
Égoïste
Anomique
Altruiste
Fataliste

142
Q

Suicide égoïste

A

pas un individu égoïste, l’individu est renvoyé à lui-même, à son propre égo, société individualiste où l’intégration est faible; protestantisme plus libre et ouverte que catholicisme, qui est plus libre et ouvert que le judaïsme

143
Q

Suicide anomique

A

l’emprise du groupe s’affaiblit, relâchement des normes, désocialisation, déstabilisation (perte d’emploi, divorce)

144
Q

Suicide altruiste

A

le groupe a une trop grande importance, l’individu n’existe plus pour lui-même, mais pour le groupe; prêts à s’enlever la vie pour le groupe (sectes, harakiri, terrorisme)

145
Q

Suicide fataliste

A

le contrôle social est trop fort, pression constante, normes contraignantes, sociétés totalitaires, institutions pénitentiaires

146
Q

Suicide - socialisation genrée

A

les femmes se suicident pour appeler à l’aide (méthodes plus douces pour faciliter le nettoyage), les hommes se suicident à l’aide de méthodes plus efficaces et violentes et c’est un geste final

147
Q

Suicide - innus

A

Disparition de normes et valeurs traditionnelles
Suicide fataliste: mode de vie imposé
Suicide anomique: désintégration sociale
Faible conscience collective
Assimilation

148
Q

Weber

A

Allemand
Action sociale: sens que l’acteur donne à ses actions
Individualisme méthodologique, basé sur l’unité
Subjectivité du chercheur
La sociologie pour Weber est une science de l’action; l’explication sociologique consiste à dégager le sens des actions humaines.
Science de la compréhension.

149
Q

Weber - subjectivité

A

(double subjectivité vs double objectivité durkheimienne) qui n’est pas un frein, mais un tremplin
Approche subjectiviste (vs objectiviste durkheimienne)
Le chercheur est un être subjectif, même dans le choix du sujet, tout comme l’objet de sa recherche

150
Q

Sociologie Weber vs Durkheim

A

Pour Weber, les phénomènes sociaux ne sont pas que la simple expression des causes extérieures et d’influences qui s’imposent aux être humains.
Contrairement à Durkheim, Weber ne met pas la société pour l’ériger en une réalité supérieure. C’est plutôt l’inverse. L’action sociale est le produit des décisions des individus qui donnent eux-mêmes un sens à leurs actions.
Bref, pour Weber le déterminisme social de Durkheim laisse trop peu de place à la liberté humaine (trop étouffant et peu réaliste)
Weber considère plutôt que l’individu et le groupe sont des acteurs pouvant créer ou modifier les principales institutions de la société (premier à utiliser le terme d’acteur)
Il cherche à comprendre les intentions, les motivations des acteurs

151
Q

Résumé Durkheim

A

Macrosociologie
Holisme méthodologique
Double objectivité
Fait social prouvé à l’aide de l’extériorité, l’intériorité et la régularité
La société influence majoritairement l’individu, qui l’influence un peu

Culture: Rôles imposés
Socialisation: Groupes d’appartenance, Caractère social
Contrôle social: Conformité et surconformité

152
Q

Résumé Weber

A

Microsociologie
Individualisme méthodologique
Double subjectivité
Action sociale
L’individu influence majoritairement la société, qui l’influence un peu

Culture: Rôles acquis
Socialisation: Groupes de référence, Identité(s) sociale(s)
Contrôle social: Déviance et adaptation sociale

153
Q

Règles socio - Weber

A

Neutralité axiologique
Idéal-type

154
Q

Neutralité axiologique - Weber

A

atteindre la plus grande objectivité possible, éviter les jugements de valeur, même s’il est impossible d’être totalement objectif, reconnaissance de la double subjectivité dans la recherche pour prendre de la distance, éviter le personnel (jugements de valeur ) et favoriser l’universel

155
Q

Idéal-type - Weber

A

modèle, schéma, reconstruction d’une réalité à étudier, résumé grossier de la réalité qui en souligne le caractère distinctif, exercice de description, outil de recherche pour atteindre une pureté intellectuelle. En théorie, il n’existe pas et n’est pas souhaitable à atteindre.
Exemples: types de caractères sociaux (même chez les déterministes).
Il y a quatre types d’actions (pas mutuellement exclusives: un type présent en majorité)

156
Q

Types d’actions - Weber

A

Action rationnelle instrumentale
L’action rationnelle par rapport à des valeurs
L’action affective
L’action traditionnelle

157
Q

Action traditionnelle

A

Obéissance à la coutume, aux habitudes
Faible part d’intentionnalité de la part de l’acteur (action irréfléchie)
Consommateur qui achète une certaine lessive, car c’est celui que sa mère achetait

158
Q

Action affective

A

Action effectuée en raison d’une pulsion, d’une passion, de l’humeur
Impulsive, émotionnelle, affective
Faible part d’intentionnalité de la part de l’acteur (action irréfléchie)
Consommateur qui voit des bottes et qui les achète sur le coup
Consommateur qui achète la lessive qui lui rappelle sa mère

159
Q

Action rationnelle valeurs

A

Action selon des convictions (valeurs éthiques, esthétiques, religieuses)
Devoir moral
Occupe le plus de place dans les sociétés modernes
Forte part d’intentionnalité de la part de l’acteur (action réfléchie)
Consommateur qui achète un produit écoresponsable

160
Q

Action rationnelle instrumentale

A

Occupe le plus de place dans les sociétés modernes
Action en fonction d’un but utilitaire
Conséquences prévisibles
Forte part d’intentionnalité de la part de l’acteur (action réfléchie)
Consommateur qui achète selon ses revenus