Examen 2 Flashcards
Socialisation
Processus par lequel l’individu apprend et intériorise tout au cours de sa vie les éléments socio-culturels de son milieu, les intègre à la structure de sa personnalité sous l’influence d’expériences et d’agents sociaux significatifs et par là, s’adapte à l’environnement social ou il doit vivre.
Ensemble de moyens et de détails qui font de nous des membres à part entière de la société
Transmission culturelle plus qu’héréditaire (acquise)
Tout au cours de la vie
Agents sociaux (de socialisation) ne sont pas forcément la famille
Développement de sa personnalité sociale
Socialisation - aspects importants
Acquisition de la culture (valeurs, habitus, langage)
Intégration des éléments socioculturels à sa personnalité (selon le milieu social): développement d’une identité sociale
Permet de s’adapter à son environnement social et de s’intégrer à notre groupe d’appartenance et répondre à ses attentes (pour devenir un rouage fonctionnel de la société et endosser ses rôles sociaux en se conformant)
Modalités socialisation
Manifeste et latente
Primaire et secondaire
Anticipatrice
Différentielle
Socialisation Manifeste et latente
Manifestation manifeste: voulue, explicite, volontaire
On nous transmet les règles explicitement
École
Manifestation latente: cachée, moins réfléchie
Couleurs genrées
Stéréotypes racistes
Elles ne s’excluent pas mutuellement (stéréotypes dans les manuels scolaires: transmission manifeste d’un message latent)
Socialisation Primaire et secondaire
Primaire: première socialisation
Famille, premiers groupe de pairs
Maximum: 7-8 ans
Grande marque sur la socialisation
Secondaire: suit la socialisation secondaire
Peut entrer en contradiction avec la socialisation primaire
Culture d’entreprise
Socialisation anticipatrice
Désir de faire partie d’un groupe et adoption de ses codes
L’individu adopte les valeurs du groupe auquel il désire appartenir
Intériorisation à l’avance de valeurs du groupe
Socialisation différentielle
Socialisation différente en fonction de catégories
Acquisition de manières d’être qui divergent en fonction de certains critères
Selon le milieu social, l’âge, le sexe, la classe sociale
Gender reveal party (reproduction sociale): différence garçon-fille
Resocialisation
Apprentissage de nouvelles valeurs, nouvelles normes
Se distingue de la socialisation par sa vitesse
Socialisation: toute une vie
Resocialisation: rapide et intensive, de durée limitée, besoin de comprendre instantanément son nouvel environnement
Étapes de socialisation
Parfois marquées par des rites de passage
Principales dans notre société
Enfance
Adolescence (13-18)
Début de la vie adulte
Maturité
Vieillesse
Périodes de transition: plus intéressantes
Adonaissants
Adulescents
Étape de socialisation - enfance
respect, langage, entrée en contact avec les autres, structure de la pensée, hygiène, socialisation primaire
Périodes de transition - socialisation
plus intéressantes
Adonaissants
Adulescents
Adonaissants
pré-adolescence (9-12 ans), visés par les compagnies de publicité, influencent la consommation des foyers
Adulescents
entre l’adolescence et l’âge adulte, Tanguy, peu d’autonomie
Étape de socialisation - adolescence
étape qui n’existe pas partout, rites de passage vers l’âge adulte, désir d’affirmation, amis prennent de l’importance
Étape de socialisation - début vie adulte
responsabilisation, début de la vingtaine, plus de marqueurs spécifiques
Étape de socialisation - maturité
âge des premiers bilans (45-50 ans), se recentrer, priorités
Étape de socialisation - vieillesse
perte d’autonomie, pas valorisée et valorisante, début de prise en charge
Agents de socialisation
Ensemble des individus et groupes qui influencent et modèlent nos manières d’APS
Famille
Garderie/école
Groupes de pairs
Monde du travail
Médias
État
Clergé
Agents de socialisation - famille
relations interpersonnelles, transmission de la culture, socialisation genrée, Le principal responsable de l’intériorisation des règles de bienséance
Agents de socialisation - garderie et école
premiers contacts avec l’extérieur de la famille, pas de mise sur un piédestal, reflet de la culture dominante, socialisation genrée (femmes éducatrices), apprentissage de l’échec, collaborer en stimulant la compétition
Agents de socialisation - groupes de pairs
amis, influence qui est parfois en contradiction avec la famille, entité sociale homogène (même âge, etc.)
Agents de socialisation - travail
culture d’entreprise, reconnaissance de la part de la société selon le métier, standardisation des comportements, établit l’identité sociale des individus
Agents de socialisation - médias
contenu et valeurs ne sont pas neutres et ont un large pouvoir d’influence, stéréotypes sexuels
Agents de socialisation - état
institutions politiques (éducation, santé, justice, transport, etc.), les lois influencent la société
Agents de socialisation - clergé
Le moins influent aujourd’hui
Groupe de socialisation
ensemble organisé d’individus ayant des choses en commun et agissant comme une force d’intégration
Groupes primaire et secondaire
Groupes d’appartenance/de référence
Groupes ouverts et fermés
Groupe primaire
Charles Horton Cooley, premier groupe auquel on appartient (souvent petit), préparation à l’intégration à la société, joue un rôle fondamental dans la formation des idéaux et de la nature sociale, source de ce qui est social
Relations interpersonnelles très directes et intimes (on se connaît bien)
Intégration intensive (« nous » tricoté serré)
Normes davantage informelles
Buts et objectifs informels ou absents
Familles, amis, cohorte, secte
Groupe secondaire
Moyen à grand groupe
Relations interpersonnelles hiérarchiques et indirectes
Intégration extensive (« nous » faible)
Normes plus formalisées
Buts et objectifs précis et formalisés
École, milieu du travail, bureaucratie, parti politique
Groupe d’appartenance
déterminisme, j’y appartiens, pas forcément choisi
Groupe de référence
individualisme, collectivité réelle ou fictive (films, groupes morts il y a longtemps), socialisation anticipatrice, sert de guide, propose des APS que l’individu emprunte. 3 fonctions
Fonctions groupe de référence
Comparative: auto-estimation, observation des différences avec son propre groupe
Normative: après le comparatif, adhérer à leurs APS (soldats)
Besoin d’appartenance: établir une définition de soi, si l’individu ne se reconnaît pas dans son groupe d’appartenance, il peut « appartenir » au groupe de référence
Groupes ouverts et fermés
Ouvert: liberté de l’information, des échanges
Fermé: groupe sectaire, difficile d’accéder à l’information et d’échanger
Spectre
Genre: nature ou culture
Socialisation se déroule au cœur de l’institution familiale (point d’ancrage)
La famille travaille sur l’identification de genre au sexe biologique et les attentes sont très genrées
L’entourage, les enseignants et les médias transmettent des normes genrées
Différences entre les qualificatifs et le langage utilisé
Vocabulaire genré et agissements teintés par la perception des sexes
Margaret Mead: comparaison des caractères
La culture façonne les identités de sexe
Thèse constructiviste, culturaliste: explications sociales
La biologie joue un rôle dans la différenciation sexuelle, mais ce rôle est minime (négligeable, n’explique pas la différence de comportements) comparé à l’influence de la culture, qui est dominante.
La perception occidentale n’est pas universelle (Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Variabilité des cultures, des APS dû à un processus de socialisation
L’éducation insuffle la différence
Différence des sexes - thèses essentialistes
explications relevant de la nature
La différence des sexes est naturelle (inscrite en nous dès la naissance)
Les comportements sont spécifiques à chacun des sexes
Les inégalités homme-femme sont un produit de leur essence même
Inné vs acquis
Les humains deviennent un être social, mais ne naissent pas avec ce bagage
Il faut socialiser le bébé
Innéiste: caractéristiques naturelles, congénitales à la naissance (biologique)
Behavioriste (acquis): théorie du conditionnement
Instinct maternel
Instinct (inné) maternel ou sentiment (acquis) maternel/fait social
Le sentiment maternel est variable (selon les cultures et les époques) et relève de comportements sociaux
Lien affectif est la cause de cet « instinct », plutôt que sa véritable présence
Habiletés face aux enfants et envie d’en avoir
Culpabilité si absence du lien à l’accouchement
Le rôle de la mère est mythifié dans notre société: il fait partie de la « nature » féminine et l’instinct paternel n’existe pas.
On sait aujourd’hui que c’est une construction sociale liée à des apprentissages plutôt qu’à une nature féminine: éclatement du rôle de la femme
Dès le plus jeune âge, on incite les jeunes filles à développer un sentiment maternel (poupées) et l’instinct maternel est mis en valeur dans des publicités
Instinct - définition biologique
séquence d’actions innées qui se retrouve chez tous les membres d’une espèce pas apprise ni étouffée par l’expérience individuelle
Chaque culture valorise des comportement et les érige en instinct
Éclatement du rôle de la femme - instinct maternel
Capacité des femmes à maîtriser leur fécondité
Remise en question de l’instinct maternel comme fondement de la nature féminine dans les années 60 (dénonciation du réductionnisme biologique: toutefois, on n’écoutait pas les féministes radicales à l’époque jusqu’à Simone de Beauvoir: « on ne naît pas femme, on le devient »): les femmes sont socialisées à un rôle et on leur donne ces attributs encore aujourd’hui
Instinct maternel - fait social
il y a variation du comportement:
Dans le temps: être une bonne mère n’est plus la même chose qu’avant
Dans l’espace: différences entre les différentes sociétés et cultures
Selon les variable sociales: milieu socioéconomique, les femmes plus défavorisées ont plus tendance à garder leur enfant que les femmes de milieux plus favorisés (IVG)
Socialisation genrée
Rôle de la socialisation dans la construction des identités de sexe
Sexe biologique vs sexe social
apprentissage de valeurs et normes propres à son genre et relatifs à son milieu
Part très mince du déterminisme biologique par rapport au déterminisme social
Rapports homme-femme résultent majoritairement de constructions sociales
Les valeurs liées au genre mène à une domination sociale entre les sexes qui prend de nouvelles formes (renouvellement)
La socialisation genrée engendre des inégalités sociales au niveau du corps, du savoir et du pouvoir
Sexe biologique
appareil reproducteur
Sexe social
genre, apprentissage, construit lors du processus de socialisation
Rapports sociaux de sexe
Relations homme-femme envisagées socialement du point de vue des rôles et responsabilités
Observations: relations inégalitaires et de domination dont tous sont des victimes, mais les femmes en sont les principales
Le genre est à la culture ce que le sexe est à la nature
Stéréotypes sexuels n’ont pas de fondement biologique: clichés culturels
Discrimination au niveau du corps
Planification des naissances: accès à la contraception et à l’avortement
Utilisation du corps comme objet
Planification des naissances
Varie d’une province à l’autre
1892: condamne l’avortement à la prison pendant 7 ans (pour la femme) et à vie (pour le/la médecin) et interdit la contraception
1969: décriminalisation de l’avortement thérapeutique (beaucoup de contraintes)
1988: jugement historique, décriminalisation de l’avortement par la Cour Suprême; mais la lutte pour la sécurité, l’accessibilité, etc. revient aux militants féministes.
Depuis: 49 tentatives de réduire l’accès à l’avortement
Question d’accessibilité
Banalisation du viol
Utilisation du corps comme objet
Hypersexualisation du corps
Outil de marketing pour vendre un produit (objectivation)
Image relative à un pouvoir de séduction
Le regard masculin
Victoria’s secret: compagnie qui fait des abus et de la misogynie profonde, toxicité
Goffman: représentation de genre stéréotypée (1970, mais encore aujourd’hui)
Masculinité hégémonique
Le regard masculin
réduction de la femme à une partie de son corps, objectifs irréalistes, banalisation et institutionnalisation de cette vision du corps, remarques sur l’apparence.
Masculinité hégémonique
norme sociale de virilité (un « vrai » homme est un homme viril)
Éloignement par rapport aux attitudes « féminines » (proximité, émotions, etc.)
Discrimination au niveau du savoir
- Les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans les universités
- Disparité très grande dans la présence des femmes en sciences technologie, etc. en raison des stéréotypes (Tuerie à Polytechnique)
- Choix du programme largement influencé par la socialisation genrée (valorisation de la communication): Relations d’aide, Soins infirmiers, Contribue à développer des filières professionnelles stéréotypées
- Plus le niveau d’éducation augmente, moins les professeurs sont des femmes
- La société est faite pour les hommes: nombreuses conséquences invisibles
- Équipements de sécurité conçus par les hommes pour les hommes (dispositifs de sécurité dans les voitures pour un homme moyen, cause de décès)
Discrimination au niveau du pouvoir
- Auparavant, statut juridique de la femme mariée (considérée comme mineure); impossibilité de prendre une décision seule
- Participation des femmes au marché du travail: nombreux obstacles (grossesse prises en considération par l’employeur, menstruations, conciliation famille-travail majoritairement à la charge des femmes, travail physique, charge mentale)
- Charge mentale
- Partage des tâches domestiques: parents contribuent à reproduire le modèle et demandent plus aux filles de les aider. - Écart salarial: première récolte de données en 1967 (les femmes gagnaient 58% du salaire masculin); aujourd’hui, 89%.
- Plafond de verre: plateau maximum qu’une femme peut atteindre
- Représentation des femmes en politique
- Violence envers les femmes
Charge mentale
poids cognitif et énergie dépensée pour gérer les tâches quatre fois plus présente chez les femmes
Égalité vs équité
Égalité: même travail, même expérience, même salaire
Équité: poste similaire et qualifications jugées équivalentes, même salaire
Violence envers les femmes
Taux de victimisation quatre fois plus élevé (violence conjugale)
Les victimes de violence grave sont à 80% des femmes
Féminicides nombreux
Les femmes représentent 85% des victimes d’agressions sexuelles
VCS, violences à caractère sexuel: 1 femme sur 3 et 1 homme sur 6 ont été concernés par les VCS (souvent avant d’être majeurs)
1 homme sur 3 commet une VCS (principaux responsables)
Problème commun par sa fréquence: normalisation et banalisation des VCS
Mythe des viols de fond de ruelles
Mythes: pour qu’il y ait viol, il faut qu’il y ait pénétration et violence physique, impunité maritale, il faut porter plainte juste après, il faut corroboration
1983: apparition du terme de VCS
Consentement: oui clair, éclairé, certain, explicite, volontaire (pas d’insistance, de commentaires), continu, verbalisé, révocable et spécifique
Romantisation de la culture du viol (VCS dans les films)
Langage: banalisation de la culture du viol (elle a été agressée/il l’a agressée)
Culture du viol systémique: nécessité de sensibilisation
Fausses accusations très rares
Chants valorisant la culture du viol dans les universités (« sans oui c’est mieux »)
VCS: continuum, ensemble de comportements abusifs de degrés divers à proscrire
Dénoncer est un fardeau
communautés virtuelles entre hommes
Socialisation selon le genre féminin
Être fière de se présenter: apparence
Se définir par le regard des autres: importance de l’opinion des autres
Être attentive à autrui: décoder le non-verbal, écouter
Ne pas se surestimer
Valoriser la comparaison
Socialisation selon le genre masculin
Être fier sans retenue: indisciplinarité, rudesse
Développer son égo par le fantasme héroïque: performance, sports d’affrontement
Se surestimer: plus de confiance en soi
Valorisation de la compétition
Identités sociales
Métissage identitaire
Processus conflictuel
Processus dynamique
L’identité se construit de deux manières
Identité individuelle
Identités sociales
Métissage identitaire
Chacun a un grand nombre de groupes d’affiliation et de rôles sociaux et développe ainsi plusieurs identités, nous sommes des êtres poly identitaires, car nous nous adaptons et développons des stratégies identitaires.
On se construit en relation avec autrui, l’identité développe donc un caractère fluctuant: elle s’affirme, évolue.
Identité - processus conflictuel
Au cours de nos vies, certains sentiments s’entrecroisent, ce qui crée un processus conflictuel lié à l’identité (retraite, adolescence, quarantaine, ascension sociale, immigration)
Quête identitaire
Identité - processus dynamique
Stratégies et variations identitaires dans le but de s’adapter, de s’intégrer.
Modification de son identité selon le contexte
L’identité est dynamique, elle n’est pas figée
Identité individuelle
personnalité, caractère, représentation de soi fondée sur des caractéristiques subjectives qui nous donne un sentiment d’unicité (psychologie).
Identités sociales - construction
juxtaposition sur le cœur, comme des pelures d’oignon (identité individuelle), représentation de soi fondée sur un ensemble de caractéristiques sociales objectives qui font référence à des variables sociales (genre, sexe, âge, profession, revenu, etc.). Elles sont reliées à notre culture.
Caractères sociaux
dernière couche de l’oignon, les déterministes s’y intéressent.
Partie commune de la personnalité de tous ceux qui ont grandi à une même époque dans une société donnée
Dans une société donnée à une même époque, les individus sont amenés à développer des caractéristiques communes (expériences communes vécues)
Il y a 3 types de caractères sociaux, chacun se rattachant à un type particulier de société
3 types de caractères sociaux
traditionnelle, moderne (intro-déterminé) et post-moderne (extra-déterminé)