Examen 1 Flashcards

1
Q

Quels sont les avantages de l’interdisciplinarité pour le client et ses proches?

A

*Intervention globale

*Poursuite des mêmes buts et objectifs par tous

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Nomme 2 moyens utilisés par l’infirmière en soins critiques pour assurer la continuité des soins

A

-Communication de qualité avec l’équipe médicale

-Documentation de qualité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelle est la méthode systématique d’évaluation du patient gravement malade autant dans le contexte de soins intensifs comme à l’urgence?

A

Par système (en ordre de priorité)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Nomme l’ordre d’évaluation des systèmes en soins critique selon la méthode « Par systèmes »

A

1- Neurologique

2- Respiratoire

3- Cardiovasculaire

4- Rénal

5- Digestif

6-Autres évaluations

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Nomme des stresseurs physique d’un séjour aux soins intensif envers la famille (2)

A

fatigue/épuisement, négligence des besoins de base (manger, dormir).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Nomme des stresseurs psychologiques d’un séjour aux soins intensif envers la famille (2)

A

-manque de contrôle (impuissance) sur la situation et l’environnement,

-manque d’information

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Nomme des stresseurs environnementaux d’un séjour aux soins intensif envers la famille (2)

A
  • heures de visites restreintes
  • bruits
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Nomme des stresseurs physiques de l’unité des soins intensif envers les professionnels (2)

A

heures supplémentaires, fatigue/épuisement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelle est la réponse émotionnelle des membres de la famille d’un proche hospitalisé?

A

peur, anxiété, incertitude, inquiétude

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Nomme des stresseurs psychologiques de l’unité des soins intensif envers les professionnels (2)

A

-situations instables

-échec thérapeutique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Nomme des stresseurs environnementaux de l’unité des soins intensif envers les professionnels (2)

A

bruits, lumière

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelle est la différence entre la respiration par ventilation mécanique d’une respiration normale au niveau des pressions postive/négative

A

VM: inspiration = pression positive par la machine (pousse de l’air dans poumons), expiration = pression négative (succion pour aspirer l’air hors poumons du patient)

air libre: inspiration= pression négative (air rentre dans alvéoles, car pression moins élevée dedans), expiration= pression positive (faire sortir l’air)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Si mon patient est intubé avec une ventilation invasive, est-ce que mon retour veineux sera augmenté

a) À l’inspiration
b) À l’expiration

A

b)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Un patient se présente avec un SDRA pour éviter les barotraumatisme chez ce type de clientèle, on modifie quel paramètres de ventilation pour assurer un volume/min adéquat ?

A

Ventilation avec petite pression (et petit volume courant)

et augmenter la fréquence respiratoire (FR) en conséquence

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Est-ce qu’on va procédé à l’intubation endotrachéale avant de sédationner le patient?

A

Non

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Un patient est sédationné depuis quelques jours. Nommez 2 besoins possiblement non-comblés chez celui-ci et comment y remédier

A
  1. Besoin de protéger ses téguments
  • Assurer l’hygiène et la protection de la peau (bain/hygiène, crème, changement de position, stimulation de la circulation)
  1. Besoin de s’habiller et se déshabiller
  • Garder le patient confortable/protégé
  1. Besoin de se mouvoir et garder une position convenable
  • Positionner le patient de façon à favoriser la ventilation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quels sont les réponses émotionnelles du stress à l’unité de soins critiques chez un patient

A

Anxiété
Impuissance
Désespoir
Altération du concept de soi

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Vrai ou faux

La douleur est Une nécessité biologique mécanisme d’adaptation: sert d’avertissement
permet la fuite ou le retrait
amène le client à chercher de l’aide contribue à faire les diagnostics de maladies

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Nomme 4 sources de douleur chez les patients aux SI

A

-Soins des plaies

-Équipements invasifs (drains, sondes, cathéters…)

-Immobilité prolongée ou mobilisation

-Intubation/extubation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Nomme 3 conséquence néfaste sur le patient d’une douleur non traitée

A

Agitation et ses complications
Délirium et ses complications
Immobilité et ses complications

+ ↑ durée de séjour
+ ↑ coûts de santé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Lors de l’évaluation de la douleur, quelle est la forme la plus fiable?*

A

Évaluation subjective

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Comment on évalue la douleur de façon subjective? Quelles sont les informations minimales à obtenir?

A

Il s’agit d’évaluer la douleur du patient selon ses capacités de communication ou d’expression. Il faut faire 3 tentatives et donner assez de temps de réponse avant de dire que c’est impossible à obtenir.

  • Présence de douleur (oui/non) - Intensité douleur (0 à 10)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Pour quel type de patient effectuer l’évaluation objective?

A

Recommandé chez les personnes dont présence altération état de conscience ou sédation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quels sont les indicateurs évaluer lors de l’évaluation objective?

A

Indicateurs comportementaux (Expressions du visage, Rigidité musculaire, Mouvements corporels, Vocalisation)

Indicateurs physiologiques (Tachycardie, ↑ TA, Diaphorèse, Tachypnée)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quelle est la Limite de l’évaluation objective?

A

patient très sédationné, paralysé ou changement niveau de conscience

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quelle est l’échelle utilisé pour faire l’évaluation objective?

A

CPOT (Critical-Care Pain Observation Tool)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Décrit l’interprétation du score de l’échelle CPOT

A

Il s’agit de 4 sous échelles

On additionne le résultat de chacun

Interprétation résultat:

0 à 2 = aucune douleur

3 à 8 = présence de douleur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quels sont les analgésique de premier choix aux soins intensifs?

A

Opioïdes intraveineux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Pourquoi les opioïdes IV sont le 1er choix en SI?

A
  • Opioïdes forts
  • Début d’action rapide
  • Facilité d’ajustement des doses thérapeutiques
  • Faible coût
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quel est le seul sédatif avec propriété analgésique?

A

Dexmetedomidine (Précédex)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Pourquoi les AINS et acétaminophène sont utilisés aux SI?

A

-Utilisés comme co-analgésie

-Permettent de réduire les doses d’opioïdes nécessaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Effet thérapeutique recherché aux SI du Kétamine (Ketalar)

A

Anesthésique avec propriété de dissociation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Effet thérapeutique recherché aux SI des Anti-convulsivants (Gabapentin et carbamezepine)

A

Utilisés en présence de douleur neuropathique sous-jacente

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Nomme des traitements non pharmacologiques de la douleur aux SI (3)

A
  • Distraction
  • Thérapie musicale
  • Hypnose
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Vrai ou faux

Évaluation de la douleur et de la sédation = 5e signe vital en soins critiques.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

But sédation? (2)

A
  • ↓ l’anxiété et la détresse psychologique associées à l’hospitalisation (prévention du délirium)

-facilite l’intubation + empêche au patient de lutter contre la ventilation mécanique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Nomme des Causes agitation d’un patient sédationné

A

douleur, inconfort, hypoxie, équipements invasifs, perturbation du sommeil, peur, anxiété, stress…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Nomme des Conséquences agitation tardivement

A

→ rêves dérangeants, hallucinations, cauchemars, flashbacks.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Vrai ou faux

Il faut plus de sédation que d’agitation

A

Faux

Il faut trouver un équilibre entre la sédation et l’agitation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Qu’est-ce qu’un protocole de sédation? À quel fréquence est-il utilisé?

A

Il s’agit que l’équipe multidisciplinaire interrompt les perfusions de sédatif momentanément pour évaluer l’état du patient (environ q9h)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Nomme des signes de sédation insuffisante

A

Agitation, souvenirs, asynchronisme entre
le patient et le respirateur, auto-extubation, ischémie myocardique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Nomme des signes de sédation excessive

A

Dépression respiratoire, hypotension,
bradycardie, iléus, immobilité prolongée, stase veineuse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Vrai ou faux

La sédation excessive avec un ventilateur mécanique diminue la durée de séjour et augmente l’indépendance à la machine

A

Faux

contribue à dépendance physique et psychologique à la VM

↑ la durée de séjour

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Quelle est l’échelle utilisée pour évaluer la sédation?

A

RASS (Richmond Agitation-Sedation Scale)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Quel est le pointage idéal visé dans l’échelle RASS?

A

On vise le pointage 0 (mais ça peut varier selon les raisons de la sédation)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Vrai ou faux

Lorsqu’on évalue la sédation d’un patient, le réflexe de préhension est pertinent

A

Faux, parfois un patient peut présenter un réflexe de préhension, mais ce n’est pas un réflexe valide, car il est toujours présent, donc on le considère pas

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Selon l’échelle RASS, quel est le pointage visé de sédation? Que signifie-t-il?

A

0, réveillé et calme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Selon l’échelle RASS, que signifie le pointage de +1?

A

Nerveux, pas agressif

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Selon l’échelle RASS, que signifie le pointage de +2?

A

Agité, combat le ventilateur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Selon l’échelle RASS, que signifie le pointage de +3?

A

Très agité, tire et enlève les cathéters, agressif

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Selon l’échelle RASS, que signifie le pointage de +4?

A

Combatif, violent, danger pour le personnel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Selon l’échelle RASS, que signifie le pointage de -1?

A

Somnolent, s’éveille et maintient son éveil avec la voix (contact inférieur à 10sec)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Selon l’échelle RASS, que signifie le pointage de -2?

A

Sédation légère, s’éveille brièvement à la voix (contact inférieur à 10sec)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Selon l’échelle RASS, que signifie le pointage de -3?

A

Sédation modérée, ouverture des yeux à la voix, mais sans contact du regard

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Selon l’échelle RASS, que signifie le pointage de -4?

A

Sédation profonde, pas de réponse à la voix, mais ouverture des yeux au contact physique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Selon l’échelle RASS, que signifie le pointage de -5?

A

Non stimulable, aucune réponse à la stimulation vocale ou physique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Quelles sont les complications associé à l’administration de benzodiazépine en tant que sédatifs-hypnotiques? (2)

A

Délirium, augmentation de la durée de la ventilation mécanique (sevrage difficile)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Dans quel contexte on administre des benzodiazépine en tant que sédatif?

A

Sevrage alcool

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Quel est l’effet thérapeutique du Midazolam (Versed)? Courte ou longue action?

A

traiter l’agitation à court terme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

Quel est l’effet thérapeutique de Lorazepam (Ativan) et diazepam (Valium)? Courte ou longue action?

A

longue action, davantage utilisé pour le traitement du délirium tremens et des convulsions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

Pourquoi est-ce que le Propofol requiert une surveillance nutritionnelle?

A

Contenu dans une émulsion de phospholipides (suspension lipidique= surveillance nutritionnelle)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

Vrai ou faux

Le Propofol a une courte demi-vie et un début d’action rapide, causant une sédation et un réveil rapide

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

Vrai ou faux

Le Propofol peut être utilisé à long terme en pédiatrie

A

Faux, contre-indiqué

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Pourquoi faut-il une voie veineuse unique lorsqu’on administre du Propofol IV?

A

-incompatibilité avec pas mal tous les rx

-risque d’infection

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

Nomme les 5 PRIS (Propofol Related Infusion Syndrome)

A

-Acidose métabolique (monitoring nécessaire)
-Faiblesse musculaire
-Rhabdomyolyse
-Dommages rénaux
-Arythmies (monitoring nécessaire)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

Vrai ou Faux

Le risque de délirium est plus élevé en prenant du Precedex plutôt que des benzodiazépines?

A

Faux, moins de risque délirium

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

Quelles sont les 2 propritétés du Precedex?

A

Propriété sédative et analgésique**

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

Vrai ou faux

Le Precedex a un effet dépressif sur la respiration

A

Pas d’effet dépressif sur la respiration

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

Lorsqu’on administre un médicament qui a un effet sur le SNC, on évalue quels paramètres?**

A

Fréquence respiratoire, ronflement, amplitude respiratoire***

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
70
Q

Quel est le principe d’action des bloqueurs neuromusculaires?

A

Empêche l’utilisation des muscles squelettiques. On l’utilise toujours le moins longtemps possible

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
71
Q

Quels sont les indications d’utiliser des bloqueurs neuromusculaires? (3)

A

-Faciliter l’intubation endotrachéale (on voit bien cordes vocales)

  • Diminuer la consommation en O2

-Faciliter l’intervention chirurgicale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
72
Q

Nomme les principaux éléments à évaluer chez un
un patient curarisé (2)

A

-Sédation et analgésie**!
-Atrophie et nécrose musculaire
-Succion (buccale)
-Évaluer l’oxygénation et la ventilation
-Évaluer l’état de la peau et des muqueuses et intervenir

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
73
Q

Nomme 4 facteurs de risque délirium aux SI**

A

Démence préexistante
Histoire d’hypertension
Histoire d’alcoolisme
Sévérité de la maladie à l’admission

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
74
Q

Nomme 2 Facteurs prédisposant/précipitant
au délirium aux SI

A

*Surcharge de stimuli
*Pharmacologiques: polypharmacie, intoxication, sevrage.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
75
Q

Quels sont les 2 critères essentiels au dépistage du délirium?

A

-Apparition subite des manifestations

-Trouble de l’attention (lenteur, difficulté à suivre les directives simples (ex: on se lève, incapable)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
76
Q

Nomme 2 manifestation du délirium

A

*Altération du niveau de conscience
*Trouble de la perception (hallucinations)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
77
Q

Quelle est l’échelle utilisée pour évaluer délirium ?

A

ICDSC (Intensive Care Delirium Screening Checklist)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
78
Q

Comment interpréter le résultat de l’échelle ICDSC (Intensive Care Delirium Screening Checklist)?

A

Interpréter résultat: On additionne chaque item. Plus la cote est haute, plus le patient a un délirium grave

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
79
Q

Nomme 3 moyens de prévenir le délirium en soins critiques

A
  • Réduire la douleur
  • Mobilisation précoce
  • Stimuler les fonctions cognitives (orientation!!!)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
80
Q

Quel est le médicament pour traiter le délirium

A

Halopéridol (Haldol) (antipsychotique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
81
Q

Nomme les étapes de l’évaluation de la sédation (2)

A

1-trouver cause agitation, soulager patient

2- déterminer le seuil de sédation voulu, puis utiliser une échelle pour évaluer sédation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
82
Q

Depuis 6 jours, Madame Fernandez est toujours à l’USI, sédationnée, sous perfusion de Propofol à 10cc/h, en gardant un niveau RASS entre -2 et -3. La ventilation mécanique se fait plus facilement, ce qui a permis de discontinuer le curare de façon définitive, il y a 3 jours. Pour optimiser les échanges gazeux, la patiente est mobilisée souvent, cherchant le recrutement des alvéoles sains et ainsi, optimiser le « match » ventilation-perfusion. La stagiaire à la 3e année de soins infirmiers participe à quelques reprises au changement de position de la patiente, en collaboration avec l’équipe interdisciplinaire. L’étudiante note que lors de la mobilisation, Mme Fernandez augmente sa fréquence respiratoire spontanée, présente le faciès crispé et est légèrement tendue. Une augmentation de la FC est aussi observée, ainsi qu’une diminution de la SpO2.

Est-ce que Mme Fernandez présente des indicateurs
comportementaux et physiologiques de douleur ?

A

indicateurs comportementaux: faciès crispé, corps tendu

indicateurs physiologiques: diminution SpO2, FC et FR augmenté

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
83
Q

Est-ce que ces patients peuvent ressentir de
la douleur dans l’état de coma ?

A

Oui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
84
Q

Depuis 14jours, Madame Fernandez commence à présenter une amélioration de son état clinique. Les Rayon-X ainsi que les gaz sanguins commencent à s’améliorer graduellement et on commence à planifier le sevrage de Mme Fernandez de la ventilation mécanique. La sédation est réduite pour la laisser reprendre plus de mouvements respiratoires spontanés. Son mari reste à Québec pour accompagner son épouse, mais il rentre à l’USI que dans les horaires restreints de visite.

Est-ce que Mme Fernandez est à risque de présenter un délirium?

A

Oui, car ne connait pas la langue québécoise (en voyage), environnement pas familier, perturbation cycle de sommeil, la prise de médicaments

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
85
Q

Quelles sont les conséquences du délirium chez le patient?

A
  • Patient: Plus de soins sont requis. Peut résulter en une institutionnalisation, risque de blessures ou complications
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
86
Q

Quelles sont les conséquences du délirium chez la famille?

A

Anxiété, impuissance, perte de
contrôle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
87
Q

Quelles sont les conséquences du délirium chez les Professionnels de la santé?

A

Risque de blessures, surcharge de travail, impuissance,
impatience, manque de collaboration interprofessionnelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
88
Q

Quelles sont les conséquences du délirium dans la Société?

A

Augmentation des coûts

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
89
Q

Quels sont les buts/fonctions du triage? (4)

A
  • Évaluation initiale et rapide (moyenne de 5 minutes) pour:
  • Identifier les besoins des patients
  • Déterminer le degré de priorité
  • Établir des délais souhaitables de soins (interventions) entre l’arrivée du patient et l’évaluation médicale ou les délais raisonnables entre les réévaluations.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
90
Q

Quel est l’objectif principal du triage?

A

Objectif: éviter que l’état du patient se détériore à cause d’une attente prolongée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
91
Q

Explique à quoi ressemble une la trajectoire globale d’un patient dès son arrivée à l’urgence

A
  1. Évaluation initiale visuelle brève (Pré Triage / Quick look): 2 minutes (T1 urgent T2 semi-urgent T3 non urgent)
  2. Inscription par agent administratif

3.Évaluation complète (Triage) SOAP : moyenne de 5 minutes

  1. Orientation
  2. Réévaluation (selon le temps prescrit qu’il faut le réévaluer)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
92
Q

Dans quelle étape de la trajectoire d’un patient au triage d’une urgence on peut initier des ordonnances collectives?

A

Lors de l’évaluation complète (Triage) SOAP : Initier investigations et traitements ordonnances collectives

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
93
Q

Sur quoi est orienté le PQRSTU au triage?

A

PQRSTU toujours orienté sur la raison de consultation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
94
Q

À quel moment doit-on effectuer L’CABCDE au triage?

A

Dès l’évaluation initiale visuelle brève

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
95
Q

Décrit les lettres de l’évaluation L’CABCDE

A

L’: L’état de conscience (alerte, douleur)

C: Circulation (Coloration. Prise du pouls carotidien. Hémorragie
massive? Massage)

A: Airway (Voies aériennes dégagées ? L’air passe ?) (Bruit en respirant? Obstructions fréquentes)

B: Breathing (Respiration et ventilation adéquate? Et les échanges gazeux)

C: Circulation (+ contrôle de l’hémorragie si pas déjà contrôlée
Évaluation par le pouls)

D: Disability (: évaluation neurologique, état de conscience (AVPU et/ou Glasgow), évaluation des pupilles + motrice)

E: Exposition et Environnement contrôlé (Enlever les vêtements)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
96
Q

Lorsqu’on évalue le « D » de L’CABCDE, qu’est-il important d’évaluer si un patient a un état de conscience altéré

A

Glycémie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
97
Q

Nomme les étapes de l’évaluation SOAP au triage

A

Évaluation subjective

  1. PQRSTU
  2. AMPLE
  3. Revue des systèmes

Évaluation objective

  1. Observations générales: Apparence physique générale (coloration, aspect de la peau, degré d’activité), attitude, détresse..
  2. Observations spécifiques en lien avec la raison de consultation (examen physique – IPPA) niveau de conscience et signes vitaux, glycémie, évaluation de la douleur, examen physique des systèmes pertinents…
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
98
Q

Faut-il effectuer un un ‘sous’ PQRSTU pour chaque Sx associé à la raison de consultation principale au triage?

A

Oui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
99
Q

Quelle attitude faut-il avoir au triage lorsqu’on évalue un enfant ?

A

Écoutez le parent et regardez l’enfant

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
100
Q

Quel est l’outil d’évaluation pédiatrique au triage?

A

Triangle pédiatrique ABC

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
101
Q

Décrit les éléments évalués dans l’outil Triangle pédiatrique ABC

A

A: Apparence générale (le regard, les paroles, les cris/les pleurs (consolables), état de conscience..)

B: État respiratoire (Breathing) (Le rythme et la fréquence)

C: État circulatoire (Température, présence de saignement)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
102
Q

De quelle manière faut-il prendre la température en pédiatrie?

A

Rectale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
103
Q

Décrit le rythme respiratoire en pédiatrie

A

plus on vieillit, plus elle diminue

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
104
Q

Décrit le rythme cardiaque en pédiatrie

A

plus on vieillit, plus elle diminue

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
105
Q

Par quelle mesure de donné pesons nous les enfants à l’urgence?

A

Poids en kg**

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
106
Q

Décrit la T.A en pédiatrie

A

plus on vieillit, plus elle augmente

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
107
Q

Quelle est l’échelle à utiliser en situation d’urgence en pédiatrie pour obtenir son poids et taille?

A

L’échelle de mesure de Broselow!!

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
108
Q

Quelle est l’outil clinique permettant de mieux évaluer les enfants fébriles âgés de 3 à 36 mois?

A

Échelle observationnelle de Yale (État toxique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
109
Q

Interprète le résultat de l’échelle observationnelle de Yale (État toxique)

Exemple j’obtiens 12

A

Rép: risque modéré de maladie sévère

  • ≤ 10 : Risque faible de maladie sévère (d’infection bactérienne grave ) (2,7%)
  • ≥ 16 : Risque élevé de maladie sévère (d’infection bactérienne grave)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
110
Q

Quels sont les éléments en général qui sont évalués dans l’échelle de Yale?

A

Qualité des pleurs, réaction à la stimulation des parents, état général, coloration, hydratation, réponse à l’environnement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
111
Q

Auprès de la clientèle des personnes âgés, de quoi doit-on particulièrement tenir compte au triage lorsqu’on les évalue?

A

Considérer si c’est pas un effet du vieillissement normal ou plutôt si c’est un effet du vieillissement pathologique (dont la perte d’autonomie)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
112
Q

Décrit la catégorie d’urgence 1- (STAT): Prise en charge immédiate

A

Conditions qui menacent la vie ou l’intégrité d’un membre et qui nécessitent une intervention énergique et immédiate,

ex. : arrêt cardiaque, polytraumatisé, grand brûlé, détresse respiratoire sévère, état de choc, inconscience, convulsions…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
113
Q

Décrit la catégorie d’urgence 2- (Très urgent): Délai de 15 minutes

A

Conditions qui menacent pour la vie, l’intégrité d’un membre ou sa fonction et exigeant une intervention médicale rapide,

ex : altération de l’état de conscience (léthargique, somnolent, agitation), exposition oculaire à des produits chimiques, douleur thoracique viscérale non traumatique associée de symptômes d’infarctus, angine ou embolie pulmonaire, intoxication, saignements gastro-intestinaux avec SV anormaux, AVC avec déficit majeur, asthme ou dyspnée sévère, saignement vaginal avec dlr > 5/10 et/ou SV anormaux, vomissements ou diarrhées associés à des signes de déshydratation, signes d’infections sérieuses (pétéchies ou toxicité), patient immunosupprimé (chimiothérapie), Fièvre (âge ≤ 3 mois), hypoglycémie ou hyperglycémie sévère, douleur importante 8 à 10/10, agression sexuelle, nouveau-né (âge < 7 jours)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
114
Q

Décrit la catégorie d’urgence 3- (Urgent): Délai de 30 minutes

A

Conditions souvent associées à un inconfort important et à une incapacité à s’acquitter des activités de la vie quotidienne,

ex. trauma crânien (alerte avec présence de vomissements), trauma modéré, vomissements ou diarrhée (≤ 2 ans), problème de dialyse, signes d’infection, asthme ou dyspnée légère ou modérée, douleur thoracique sans symptôme ni ATCD de MCAS, saignements gastro-intestinaux avec SV normaux, a eu convulsions, mais alerte à l’arrivée, psychose aiguë.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
115
Q

Décrit la catégorie d’urgence 4- (Moins urgent):Délai de 60 minutes

A

Conditions variables selon l’âge et le degré de détresse du client et présentant des risques de détérioration ou de complications, ex: Trauma crânien, alerte sans vomissements, trauma mineur, douleur abdominale (aiguë), otalgie, vomissements et diarrhée (>2 ans sans déshydratation), idéation suicidaire/dépression, réaction allergique mineure, corps étranger cornéen, lombalgie/dorsalgie chronique, symptômes d’infection urinaire, douleur 4 à 7/10, céphalée non migraineuse ou non subite.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
116
Q

Décrit la catégorie d’urgence 5- (Non urgent): Délai de 120 minutes (ou réorienté vers des ressources autres que l’urgence)

A

Conditions qui peuvent être aiguës, non urgentes, ou faire partie d’un problème chronique, ex. trauma mineur non aigu, douleur à la gorge sans symptômes respiratoires, vomissements ou diarrhées isolées sans signes de déshydratation, menstruations, symptômes mineurs, douleur abdominale chronique, douleur <4/10. Toujours adapter selon le temps

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
117
Q

À quel catégorie d’urgence appartient le problème suivant:

polytraumatisé

A

1-(STAT): Prise en charge immédiate

118
Q

À quel catégorie d’urgence appartient le problème suivant:

inconscience

A

1-(STAT): Prise en charge immédiate

119
Q

À quel catégorie d’urgence appartient le problème suivant:

douleur importante 8 à 10/10

A

2-(Très urgent): Délai de 15 minutes

120
Q

À quel catégorie d’urgence appartient le problème suivant:

douleur thoracique sans symptôme ni ATCD de MCAS

A

3-(Urgent): Délai de 30 minutes

121
Q

À quel catégorie d’urgence appartient le problème suivant:

a eu convulsions, mais alerte à l’arrivée

A

3-(Urgent): Délai de 30 minutes

122
Q

À quel catégorie d’urgence appartient le problème suivant:

idéation suicidaire/dépression

A

4-(Moins urgent):Délai de 60 minutes

123
Q

À quel catégorie d’urgence appartient le problème suivant:

douleur 4 à 7/10

A

4-(Moins urgent):Délai de 60 minutes

124
Q

À quel catégorie d’urgence appartient le problème suivant:

vomissements ou diarrhées isolées sans signes de déshydratation

A

5-(Non urgent): Délai de 120 minutes (ou réorienté vers des ressources autres que l’urgence)

125
Q

Quand devrions nous considérer le triage terminé pour un patient?

A

Quand on a assez d’info pour prendre une décision éclairée et professionnelle sur l’orientation du patient

126
Q

Le triage, ça se passe seulement en contexte
d’urgence ?

A

Non exemple unité de soins

127
Q
  • Marc est âgé de 31 ans et a été impliqué dans un accident de voiture. Il ne portait pas sa ceinture de sécurité. Il s’est violemment heurté la tête contre le pare-brise. À son arrivée à l’urgence, il est inconscient, il n’a aucune réaction du côté gauche et réagit à la douleur du côté droit. Sa pupille droite est non réactive. De plus, il prend des respirations bruyantes et laborieuses et sa trachée est déviée vers la droite. Il a beaucoup d’emphysème s/c du côté gauche. L’auscultation pulmonaire ne révèle aucun bruit respiratoire à gauche. Sa conjointe arrive en catastrophe et réclame de voir Marc. Elle pleure abondamment.
    TA 110/90 FC radial 135 FR 28/min SpO2 70 % avec VM 100%
  • Problèmes à quel niveau (ABCD)?
  • Niveau de triage :
A
  • Problèmes à quel niveau (ABCD)?

A: trachée déviée (pneumothorax) oedème, obstructions voies respiratoires supérieures + respiration bruyante = objet pris

B: emphysème s/c, saturation 79%, absence de bruit à gauche, hémothorax

C: FC à 135, TA = signe de tamponnade = pt choc, pt signe de saignement, hémorragie interne

D: aucune réaction pupille gauche

  • Niveau de triage : 1
128
Q

Nicole, âgée de 50 ans, est atteinte du cancer du sein. Elle a subi une mastectomie partielle du côté droit il y a 2 semaines. Elle se présente à l’urgence, car elle accuse une douleur au site opératoire. Un érythème est présent au pourtour de la plaie et celle-ci est légèrement oedématiée. Un écoulement jaunâtre est présent depuis 2 jours. Elle est fortement inquiète de ce qui lui arrive. Elle craint le pire. TA 125/80 FC 90 FR 20/min T37,5 buc.

  • Problème a/n ABCD?
  • Niveau de triage?
A

ABCD: aucun

Niveau: 4

129
Q

Vrai ou faux

Un patient qui se présente à l’urgence qui est sous chimiothérapie va monter en priorité 2?

A

Vrai car immunosupprimé

130
Q
  • Philippe, âgé de 65 ans, se présente sur pieds à l’urgence. Son épouse l’accompagne, car elle a insisté pour qu’il voie le médecin. Il présente une toux productive avec expectorations teintées sanguines depuis une semaine. Il a perdu du poids depuis les derniers mois et il se sent fatigué. Il a également perdu l’appétit. Il est un grand fumeur, il consomme un paquet de cigarettes par jour. TA 150/85 FC 98 FR 24/min SpO2 95 % à l’air libre
  • Problème a/n ABCD?
  • Niveau de triage?
A
  • ABCD? : B FR=24
  • Niveau de triage? 3-4
131
Q

Nancy est âgée de 26 ans et elle a été victime d’un incendie. Elle est sortie à temps de son appartement, mais elle a tenté d’y retourner pour aller chercher des objets de valeur. En faisant cette tentative, une planche de bois enflammée est tombée sur elle. La partie antérieure de son bras droit, sa joue droite et la partie antérieure de sa cuisse droite ont été brûlées. Ses brûlures ont atteint 15% de sa surface corporelle et sont de 2e degré profond. Elle dit ne pas avoir inhalé trop de fumée. Nancy se tord de douleur. TA 145/90 FC 110 FR 24/min SpO2 96 % à l’air libre

  • Problème a/n ABCD?
  • Niveau de triage:
A
  • Problème a/n ABCD? Pas de problème
  • Niveau de triage: 2
132
Q

Stéphane, 38 ans, a eu un accident de moto. À son arrivée à l’urgence, il est toujours conscient.

Il vous dit qu’il a très mal au dos et qu’il a de la difficulté à respirer.

Vous observez qu’il y a présence de sang au niveau des narines et dans sa bouche. Vous notez également une respiration bruyante et laborieuse. Un volet thoracique est présent à droite, de même qu’un tirage intercostal et une amplitude respiratoire superficielle.

Ses signes vitaux sont:

TA 95/60 mmHg
FC 135/min
FR 36/min
SpO2 84% avec Ventimask® 100%

Question 1
Déterminez s’il y a un problème actuel, potentiel ou aucun problème au niveau de l’ABCD et identifiez le(s) élément(s) de la mise en situation sur lequel ou lesquels vous vous basez.

A

A: Potentiel, Sang dans narines et bouche, Respiration bruyante

B: Actuel, respiration laborieuse, dyspnée, tirage, amplitude respiratoire superficielle., volet thoracique

C: actuel, TA basse, tachycardie, tachypnée, hypoxémie

D: aucun, aucun

133
Q

Stéphane, 38 ans, a eu un accident de moto. À son arrivée à l’urgence, il est toujours conscient.

Il vous dit qu’il a très mal au dos et qu’il a de la difficulté à respirer.

Vous observez qu’il y a présence de sang au niveau des narines et dans sa bouche. Vous notez également une respiration bruyante et laborieuse. Un volet thoracique est présent à droite, de même qu’un tirage intercostal et une amplitude respiratoire superficielle.

Ses signes vitaux sont:

TA 95/60 mmHg
FC 135/min
FR 36/min
SpO2 84% avec Ventimask® 100%

Question 2
Quelle catégorie de triage allez-vous attribuer à Stéphane?

A. Niveau I - STAT

B. Niveau II - Très urgent

C. Niveau III - Urgent

D. Niveau IV - Moins urgent

E. Niveau V - Non urgent

Justifiez votre décision du niveau de triage.

A

A

Justification:

Atteinte actuelle du niveau A, B et C

Détresse respiratoire sévère (saturation 84% avec Ventimask® 100%, FR 36/min, état de choc dû accident de moto: volet thoracique*, tirage intercostal, dyspnéique)

Polytraumatisé: accident de moto provoque état choc

*Volet thoracique= côtes fracturées

134
Q

Stéphane, 38 ans, a eu un accident de moto. À son arrivée à l’urgence, il est toujours conscient.

Il vous dit qu’il a très mal au dos et qu’il a de la difficulté à respirer.

Vous observez qu’il y a présence de sang au niveau des narines et dans sa bouche. Vous notez également une respiration bruyante et laborieuse. Un volet thoracique est présent à droite, de même qu’un tirage intercostal et une amplitude respiratoire superficielle.

Ses signes vitaux sont:

TA 95/60 mmHg
FC 135/min
FR 36/min
SpO2 84% avec Ventimask® 100%

Que devrait être l’intervention prioritaire de l’infirmière qui accueil Stéphane à l’urgence?

A

Suite aux éléments ressortis de la mise en situation, correspondant au problème au niveau du A et du B, il est primordial de dégager les voies aériennes de Stéphane. L’infirmière devrait, dans ses circonstances, toujours débuté ses soins par une bonne hygiène buccale. En effet, la nature de l’accident (moto) nous laisse présumé que les ambulanciers auront installé Stéphane sur une planche dorsale avec un collier cervical. Ayant déjà observé une présence de sang au niveau des narines et dans sa bouche, il est fort probable de retrouver une accumulation de sang au niveau de la bouche qui pourrait obstrué l’entrée d’air dans ses poumons

135
Q

Manon, âgée de 18 ans, a été victime d’une agression à arme blanche (couteau). Heureusement, elle n’a été atteinte qu’à son bras droit.

Elle arrive sur pieds accompagnée de son conjoint. Celui-ci lui a fait un pansement compressif pour arrêter le saignement. Le pansement est propre.

Manon accuse une douleur modérée à son bras à la mobilisation surtout.

Ses signes vitaux sont:

TA 110/70 mmHg
FC 95/min
FR 20/min
SpO2 96% à l’air libre

Déterminez s’il y a un problème actuel, potentiel ou aucun problème au niveau de l’ABCD et identifiez le(s) élément(s) de la mise en situation sur lequel ou lesquels vous vous basez.

A

A: Aucun, Elle parle

B: Aucun, FR 20/min, SpO2 96% à l’air libre

C: Potentiel, TA 110/70 mmHg: normale, FC 95/min: normale Atteinte par couteau au niveau du bras droit, saignement (combien a-t-elle perdu? ) Pansement compressif propre donc saignement inactif

D: Aucun, Consciente, cohérente

136
Q

Manon, âgée de 18 ans, a été victime d’une agression à arme blanche (couteau). Heureusement, elle n’a été atteinte qu’à son bras droit.

Elle arrive sur pieds accompagnée de son conjoint. Celui-ci lui a fait un pansement compressif pour arrêter le saignement. Le pansement est propre.

Manon accuse une douleur modérée à son bras à la mobilisation surtout.

Ses signes vitaux sont:

TA 110/70 mmHg
FC 95/min
FR 20/min
SpO2 96% à l’air libre

Quelle catégorie de triage allez-vous attribuer à Manon? Justifiez votre décision du niveau de triage.

A. Niveau I - STAT

B. Niveau II - Très urgent

C. Niveau III - Urgent

D. Niveau IV - Moins urgent

E. Niveau V - Non urgent

A

D

Aucune atteinte au niveau du A, B et D.

Manon présente une lacération qui demande une intervention mais ses signes vitaux sont stables, le saignement est inactif (pansement propre) et elle présente une douleur modérée (4 à 7/10).

Vous devez vérifier si elle a son vaccin antitétanique à jour et évaluer le risque d’infection.

137
Q

Madame Bouchard, 68 ans, se présente à l’urgence pour une douleur diffuse au thorax, au bras et à l’épaule gauche depuis hier.

Elle dit avoir de la difficulté à faire une abduction à 180°.

Elle est connue pour angine.

Elle vous dit qu’hier elle a jardiné toute la journée.

Ses signes vitaux sont:

TA 130/80 mmHg
FC 90/min
FR 20/min
SpO2 98% à l’air libre

Question 8

Déterminez s’il y a un problème actuel, potentiel ou aucun problème au niveau de l’ABCD et identifiez le(s) élément(s) de la mise en situation sur lequel ou lesquels vous vous basez.

A

A aucun aucun
B aucun aucun
C actuel douleur diffuse au thorax, connue angine
D aucun aucun

138
Q

Madame Bouchard, 68 ans, se présente à l’urgence pour une douleur diffuse au thorax, au bras et à l’épaule gauche depuis hier.

Elle dit avoir de la difficulté à faire une abduction à 180°.

Elle est connue pour angine.

Elle vous dit qu’hier elle a jardiné toute la journée.

Ses signes vitaux sont:

TA 130/80 mmHg
FC 90/min
FR 20/min
SpO2 98% à l’air libre

Suite aux informations présentes dans la vignette, quelle question poseriez-vous à Madame Bouchard pour obtenir une évaluation plus complète?

A

Est-ce que c’est la même douleur que celle de votre angine?

139
Q

Madame Bouchard, 68 ans, se présente à l’urgence pour une douleur diffuse au thorax, au bras et à l’épaule gauche depuis hier.

Elle dit avoir de la difficulté à faire une abduction à 180°.

Elle est connue pour angine.

Elle vous dit qu’hier elle a jardiné toute la journée.

Ses signes vitaux sont:

TA 130/80 mmHg
FC 90/min
FR 20/min
SpO2 98% à l’air libre

Quelle catégorie de triage allez-vous attribuer à Madame Bouchard? Justifiez votre décision du niveau de triage.

A. Niveau I - STAT
B. Niveau II - Très urgent
C. Niveau III - Urgent
D.Niveau IV - Moins urgent
E. Niveau V - Non urgent

A

D

Les signes vitaux sont normaux. Elle ne présente pas d’instabilité hémodynamique (aucun signe de détresse) et ne présente pas de dyspnée. Sa douleur est présente depuis hier.

La douleur est apparue suite à un mouvement précis (jardinage) donc il est fort probable qu’elle soit d’origine musculaire. De plus, si la douleur peut être reproduite par la palpation ou est aggravée par le mouvement, la toux ou l’inspiration profonde cela vous indique qu’il y a de forte chance que la douleur soit musculaire.

Une personne qui se présente pour des douleurs thoraciques, qui présente une instabilité hémodynamique avec une douleur sévère et soudaine (décrite comme une pression, une douleur sourde, un serrement, une pesanteur, une brûlure ou simplement un inconfort) doit être trié dans la catégorie II.

Attention, les personnes âgées, les femmes et les diabétiques peuvent parfois présentés des douleurs atypiques ou aucune douleur.

140
Q

De quel type est l’insuffisance respiratoire aiguë de type 1?

A

hypoxémique, normocapnique

141
Q

De quel type est l’insuffisance respiratoire aiguë de type 2?

A

hypoxémique hypercapnique

142
Q

De quel type est l’insuffisance respiratoire aiguë de type 3?

A

atélectasie

143
Q

De quel type est l’insuffisance respiratoire aiguë de type 4?

A

hypoperfusion des muscles

144
Q

Par quoi est caractérisé l’insuffisance respiratoire aiguë de type 1?*

A

-congestion alvéolaire*

-shunts intrapulmonaires.

145
Q

Quelles peuvent être les causes de congestion alvéolaire dans l’insuffisance respiratoire aiguë de type 1? (environ 3…)

A

Pneumonie, Hémorragie alvéolaire, Oedème pulmonaire

146
Q

Quelle est la complication de l’insuffisance respiratoire aiguë de type 1?

A

Syndrome de détresse respiratoire aiguë - SDRA

147
Q

Qu’est ce qu’un SDRA? (brièvement)

A

Degré extrême de lésions pulmonaires (c’est inflammatoire)

148
Q

Le SDRA se définit par 3 caractéristiques, nomme les

A
  • œdème bilatéral diffus dans l’espace aérien (Rayons–X)
  • absence d’hypertension auriculaire gauche
  • shunt physiologique profonde
149
Q

Par quel type de lésion un SDRA peut provenir?

A

*Lésion directe

Lésion indirecte

150
Q

Vrai ou faux

Un SDRA peut être provoqué par une pancréatite ou autre trauma

A

Vrai (lésion indirecte)

151
Q

Quel est le traitement du SDRA

A

Ventilation mécanique est le choix pour renverser l’hypoxémie, but: oxygénation

152
Q

Lorsqu’on veut traiter une insuffisance respiratoire aiguë de type 1, faut-il assurer l’oxygénation ou la ventilation chez le patient?*

A

Oxygénation

153
Q

Pourquoi est-il important de mettre un patient SDRA sous ventilation invasive?

A
  • Une ↑ volumes courants cause des lésions alvéolaires supplémentaires
  • SDRA = maladie hétérogène, les tentatives de gonfler complètement le poumon consolidé = distension excessive et ↑ lésion aux zones plus normales du poumon
154
Q

En ce qui concerne la ventilation mécanique chez un patient atteint d’insuffisance respiratoire aiguë de type 1, que sont les 3 paramètres à ajuster pour ce type de patient pour éviter les traumatismes pulmonaires?

A

utiliser des plus petites quantité de pression ou volume (dépendamment du mode prescrit) , mais augmenter la FR respiratoire pour compenser et avoir un volume minute adéquat. Augmenter la PEEP

155
Q

Vrai ou faux

Il est important d’augmenter la PEEP chez un patient atteint d’insuffisance respiratoire aiguë de type 1 pour empêcher le collapsus alvéolaire et pour minimiser FiO2 et maximiser PaO2.

A

Vrai

156
Q

Nomme des facteurs de risque de la Pneumonie nosocomiale (2)

A
  • Intubation/ré-intubation
  • Durée de la VM
157
Q

Quels sont les 2 moyens principaux de prévenir la pneumonie nosocomiale?

A
  1. Élévation de la tête du lit de 30 à 45°;
  2. Interruption quotidienne de la sédation + évaluation de conditions pour le sevrage de la VM;
158
Q

Vrai ou faux

Si on soupçonne pneumonie nosocomiale: traitement antibiotique empirique

A

Vrai

159
Q

Vrai ou faux

La bronche gauche des poumons est un peu plus élevé à cause du coeur, on s’y rend souvent par erreur

A

Vrai

160
Q

Qu’est ce qu’un VAE sous ventilation mécanique?

A

les épisodes de détérioration respiratoire prolongée chez les patients ventilés mécaniquement après une période de stabilité ou d’amélioration

161
Q

Comment prévenir un VAE?

A

éviter l’intubation, minimiser la sédation, améliorer les essais d’éveil spontané quotidien, essais de sevrage, promouvoir la mobilité précoce…

162
Q

Comment savoir si le patient est prêt à être sevré? **

A

Effectuer le calcul: Rapid, shallow breathing index (RSBI)

163
Q

Décrit comment effectuer le calcul: Rapid, shallow breathing index (RSBI) et interprète le résultat***

A

FR (spontanée)/ Vc (L)

<105 ↑ Chance de succès***

164
Q

Comment la gestion de l’apport liquidien peut traiter le SDRA?

A

le but ↓ PCP (Pression capillaire pulmonaire), ce qui va favoriser l’intégrité vasculaire

165
Q

Nomme un moyen non pharmacologique de contribuer au traitement du SDRA et comment cela aide

A

Position prône** /lit à retournement automatisé (le lit tourne= couché sur le ventre= favorise expansion pulmonaire= utilise toutes les alvéoles postérieures= meilleur oxygénation)

166
Q

Quel type de rx on donne habituellement pour SDRA?

A

Glucocorticoïdes: ↓activité inflammatoire

167
Q

Lorsqu’on veut traiter une insuffisance respiratoire aiguë de type 2, faut-il assurer l’oxygénation ou la ventilation chez le patient?*

A

Ventilation

168
Q

Décrit la ventilation pour traiter les insuffisance respiratoire aiguë de type 2

A

Ventilation non invasive (masque) à pression positive (ventilateur mécanique)*

169
Q

Pourquoi on favorise un ventilation non invasive chez un patient MPOC plutôt que ventilation invasive

A

pcq leur force musculaire est diminuée, donc intubation invasive va causer une détérioration de leurs muscles, donc le sevrage va être très très difficile pcq déconditionnement des muscles respiratoires. Donc augmente hospitalisation, augmente risque d’infection

170
Q

Quelles sont les contre-indications d’une ventilation non invasive?

A

contre-indications : instabilité hémodynamique, incapacité à protéger les voies aériennes, arrêt respiratoire

171
Q

Quels sont les éléments à évaluer lors de la ventilation non invasive?

A
  • FR
  • Synchronisation patient-machine
  • Amplitude thoracique (qui laisse entrer et sortir l’air)
  • Absence de recrutement (évaluer si tirage, si son tirage est augmenté, donc aide respiratoire est pas bonne ici)
  • l’adaptation et les points d’appui
  • l’absence de fuites autour du masque
    -le confort / la tolérance à la VNI;
    -attention aux nausées (évite pneumonie d’aspiration)
    -attention à la capacité du patient d’enlever le masque
172
Q

l’insuffisance respiratoire aiguë de type 2 s’adresse particulièrement vers quelle clientèle?

A

MPOC

173
Q

Nomme les positions pour favoriser la respiration des patients MPOC en insuffisance respiratoire aiguë de type 2

A

Les positions adaptées WAS (avec support des bras) et WAHS (avec support des bras et de la tête) ↑ activité des muscles inspiratoires lors de l’inspiration, si comparés à la position neutre* et plus grande efficience du diaphragme**

174
Q

Nomme 2 techniques de respirations qui peuvent améliorer les respirations de patients atteints d’IR de type 2

A

Respiration à lèvres pincées
Respiration diaphragmatique

175
Q

Explique comment la Respiration diaphragmatique favorise la respiration d’un patient atteint de IR de type 2

A

renforce le diaphragme
↓ travail respiratoire en ↓la FR
↓ la demande d’oxygène

176
Q

Explique comment la Respiration à lèvres pincées
favorise la respiration d’un patient atteint de IR de type 2

A

libère l’air retenu dans les poumons permet l’entrée de l’air neuf aide à recycler l’air dans les poumons améliore la ventilation
garde les voies respiratoires plus longues ↓ le travail respiratoire
prolonge l’expiration ↓ FR
Soulage l’essoufflement
Entraîne une relaxation générale

177
Q

Qu’est-ce que l’insuffisance respiratoire aiguë de type 3?

A

Atélectasie

178
Q

Qu’est-ce que l’atélectasie?

A

Normal: Alvéole= gonflé, atélectasie= alvéole comprimée et pas capable de prendre expansion= diminution des échanges gazeux de la zone touchée

179
Q

Quels sont les moments plus enclin à créer une atélectasie?

A

périopératoire et en post opératoire

180
Q

Comment prévenir atélectasie

A

Inspirex q1h, gestion de la douleur, mobilisation précoce

181
Q

Qu’est-ce qui cause l’atélectasie?

A

effet de l’anesthésie: ↓ capacité fonctionnelle résiduelle collapse des unités pulmonaires dépendantes

182
Q

Qu’est-ce que l’insuffisance respiratoire de type 4?

A

hypoperfusion- choc

183
Q

C’est quoi l’hypoperfusion- choc?

A

hypoperfusion des muscles respiratoires chez les patients en état de choc.

184
Q

Décrit à quoi ressemble une Séquence d’intubation?

A

Donner surplus O2,

donner rx pour éviter bronchospasme (ex: si asthmatique),

Sédationner,

Protéger la colonne (oreiller sous la nuque),

pousser le tube jusqu’à ce que le ballonnet soit derrière les cordes vocales,

ajuster paramètres VM

185
Q

Combien de temps la ventilation mécanique peut rester en place

A

7-10 jours

186
Q

Nomme le Matériel pour intubation

A
  • Pression sur le cartilage (manœuvre de Sellick) (moins utilisé actuellement)
  • Déplacement du larynx (moins utilisé actuellement)
  • 2e lame (selon le cas du patient)
  • Bougie Eschmann
  • Stylet malléable
187
Q

Définit ce qu’est la ventilation mécanique

A

utilisation d’un appareil pour faciliter le transport d’O2 et de CO2 entre l’atmosphère et les alvéoles, dans le but d’augmenter les échanges gazeux pulmonaires. (pression positive)

188
Q

En ce qui concerne la ventilation mécanique, qu’est-ce que le paramètre suivant: Fréquence (F.R.)

A

Nombre de respirations

189
Q

En ce qui concerne la ventilation mécanique, qu’est-ce que le paramètre suivant: Volume courant (Vc)

A

volume d’air poussé à chaque cycle

190
Q

Vrai ou faux, dans la ventilation mécanique il y a juste 1 mode, soit par volume courant

A

Faux, on peut aussi ventiler par le mode de pression

191
Q

En ce qui concerne la ventilation mécanique, qu’est-ce que le paramètre suivant: Pression

A

dire à la machine l’air que la machine doit pousser jusqu’à ce qu’elle atteigne telle ou telle pression

192
Q

En ce qui concerne la ventilation mécanique, qu’est-ce que le paramètre suivant: FiO2

A

c’est la fraction d’Oxygène qu’on donne au patient dans l’air ambiant

193
Q

Est-ce que la FiO2 affecte l’oxygénation?

A

Oui

194
Q

En ce qui concerne la ventilation mécanique, qu’est-ce que le paramètre suivant: PEEP

A

*Pression positive en fin d’expiration
*Améliore l’oxygénation par l’ouverture des alvéoles affaissées à la fin de l’expiration
*À de hauts niveaux, peut réduire le retour veineux, ça peut réduire le débit cardiaque

195
Q

En ce qui concerne la ventilation mécanique, qu’est-ce que le paramètre suivant: Aide inspiratoire

A

une pression lorsque patient peut respirer par lui-même, permet de contrer résistance des tubes

196
Q

Est-ce que le volume et la pression donnée par la machine affecte la ventilation du patient?

A

Oui

197
Q

Est-ce que le volume et la pression donnée par la machine affecte l’oxygénation du patient?

A

Non

198
Q

Qu’est-ce que la Ventilation contrôlée (VC)

A

Les gaz sont délivrés selon une fréquence et un volume ou une pression prédéfinie, et ce, sans regard aux efforts inspiratoires du patient. Tous les paramètres sont contrôlés. Le patient ne peut initier de respiration.

199
Q

Quel est l’avantage de la Ventilation contrôlée (VC)

A

Ventilation minute assurée et même contrôlée.

200
Q

Quels sont les inconvénients (2) de la Ventilation contrôlée (VC)

A

-Très inconfortable.

-Faiblesse des muscles respiratoires à long terme

201
Q

Qu’est-ce que la Ventilation assistée contrôlée (VAC ou A/C)

A

Les gaz sont délivrés selon une fréquence et un volume ou une pression prédéfinie. Si le patient initie un effort inspiratoire, celui-ci recevra le volume ou la pression prédéfinis. Si le patient n’en initie pas, il les recevra selon la fréquence prédéfinie. Il n’y a pas de synchronisation avec les respirations du patient.

202
Q

Quels sont les avantages (2) de la Ventilation assistée contrôlée (VAC ou A/C)

A

Ventilation minute assurée et volume courant assuré.

203
Q

Quels sont les inconvénients (2) de la Ventilation assistée contrôlée (VAC ou A/C)

A

Inconfort. Risque d’hyperventilation

204
Q

Qu’est-ce que la Ventilation assistée-contrôlée intermittente (VACI) ou (SIMV)

A

Les gaz sont délivrés selon une fréquence et un volume ou une pression prédéfinie, mais permettant au patient de respirer spontanément (à un volume différent que celui prédéfini) entre des ventilations prédéfinies. Les ventilations données par le ventilateur sont synchronisées avec les efforts respiratoires du patient. Il y a des cycles imposés, assistés et spontanés.

Il a une aide respiratoire

205
Q

Quels sont les avantages (2) de la Ventilation assistée-contrôlée intermittente (VACI) ou (SIMV)

A

Confortable et maintient un certain effort du patient

206
Q

Quel est l’ inconvénient de la Ventilation assistée-contrôlée intermittente (VACI) ou (SIMV)

A

Peut provoquer une fatigue des muscles respiratoires.

207
Q

Qu’est-ce que la Ventilation supportée

A

Lors d’un effort inspiratoire du patient, une pression positive prédéfinie est délivrée pour contrer les résistances des tubes. Le patient contrôle la fréquence, le débit inspiratoire et le volume inspiré. Utilisé pour les patients ayant une drive respiratoire stable et pour le sevrage de la VM. Peut être utilisé seul ou avec la VACI.

208
Q

Quels sont les avantages (2) de la Ventilation supportée

A

Confortable. La sédation est minimale

209
Q

Quels sont les inconvénients (2) de la Ventilation supportée

A

Risque d’hypoventilation. Risque de fatigue musculaire respiratoire.

210
Q

Quels sont les types de ventilations qui ont une aide inspiratoire?

A

VACI et Ventilation supportée

211
Q

Monsieur Boukila, un homme de 55 ans sans antécédent connu, a été admis sur votre unité des soins intensifs pour pancréatite aigüe. Lors de votre tournée, il vous informe ressentir une difficulté à respirer, et que cette sensation est plus intense depuis la dernière heure. Vous procédez alors à l’évaluation de M. Boukila, incluant un examen physique du système pulmonaire. Les résultats obtenus montrent: TA : 115/70 mmHg
Monitoring cardiaque: tachycardie sinusale à 110/min. FR : 30/min, amplitude superficielle. SpO2 : 87% à l’air ambiant
Auscultation pulmonaire : murmures vésiculaires bilatéraux et présence de crépitants dans l’ensemble des plages pulmonaires
Auscultation cardiaque : présence de B1 et B2 sans bruit surajouté. Température : 38,9°C rectale

Après avoir avisé le médecin, celui-ci envoie son résident. Une radiographie pulmonaire ainsi qu’un prélèvement de gaz artériel sont alors réalisés. Un ventimask 100% est insatallé. Le résultat de la radiographie montre la présence d’infiltrats diffus, et le résultat du gaz artériel est le suivant:

Gaz artériel
pH : 7,33
PaCO2 : 32 mm Hg
PaO2 : 70 mm Hg
HCO3- : 20 mmol/L

Interprétez le résultat du gaz artériel.

A

Acidose métabolique partiellement compensée (par l’hyperventilation) et hypoxémie.

212
Q

Monsieur Boukila, un homme de 55 ans sans antécédent connu, a été admis sur votre unité des soins intensifs pour pancréatite aigüe. Lors de votre tournée, il vous informe ressentir une difficulté à respirer, et que cette sensation est plus intense depuis la dernière heure. Vous procédez alors à l’évaluation de M. Boukila, incluant un examen physique du système pulmonaire. Les résultats obtenus montrent: TA : 115/70 mmHg
Monitoring cardiaque: tachycardie sinusale à 110/min. FR : 30/min, amplitude superficielle. SpO2 : 87% à l’air ambiant
Auscultation pulmonaire : murmures vésiculaires bilatéraux et présence de crépitants dans l’ensemble des plages pulmonaires
Auscultation cardiaque : présence de B1 et B2 sans bruit surajouté. Température : 38,9°C rectale

Après avoir avisé le médecin, celui-ci envoie son résident. Une radiographie pulmonaire ainsi qu’un prélèvement de gaz artériel sont alors réalisés. Un ventimask 100% est insatallé. Le résultat de la radiographie montre la présence d’infiltrats diffus, et le résultat du gaz artériel est le suivant:

Gaz artériel
pH : 7,33
PaCO2 : 32 mm Hg
PaO2 : 70 mm Hg
HCO3- : 20 mmol/L

Selon vous, Monsieur Boukila présente-t-il une insuffisance respiratoire ? Si oui, de quel type (type I, II, III ou IV) ?

A

Insuffisance respiratoire de type I. Ce type d’insuffisance respiratoire se caractérise par une hypoxémie secondaire à une congestion alvéolaire sans augmentation initiale de la PCO2 (normocapnie).

213
Q

Monsieur Boukila, un homme de 55 ans sans antécédent connu, a été admis sur votre unité des soins intensifs pour pancréatite aigüe. Lors de votre tournée, il vous informe ressentir une difficulté à respirer, et que cette sensation est plus intense depuis la dernière heure. Vous procédez alors à l’évaluation de M. Boukila, incluant un examen physique du système pulmonaire. Les résultats obtenus montrent: TA : 115/70 mmHg
Monitoring cardiaque: tachycardie sinusale à 110/min. FR : 30/min, amplitude superficielle. SpO2 : 87% à l’air ambiant
Auscultation pulmonaire : murmures vésiculaires bilatéraux et présence de crépitants dans l’ensemble des plages pulmonaires
Auscultation cardiaque : présence de B1 et B2 sans bruit surajouté. Température : 38,9°C rectale

Après avoir avisé le médecin, celui-ci envoie son résident. Une radiographie pulmonaire ainsi qu’un prélèvement de gaz artériel sont alors réalisés. Un ventimask 100% est insatallé. Le résultat de la radiographie montre la présence d’infiltrats diffus, et le résultat du gaz artériel est le suivant:

Gaz artériel
pH : 7,33
PaCO2 : 32 mm Hg
PaO2 : 70 mm Hg
HCO3- : 20 mmol/L

Expliquez, sur des bases physiopathologiques, la dyspnée et l’hypoxémie présentées par Monsieur Boukila. Comment expliquez-vous l’acidose métabolique ?

A

Les deux principales caractéristiques du SDRA sont présentes :

La présence d’oedème (infiltrats) bilatéral diffus dans l’ensemble des plages pulmonaires dû à la congestion alvéolaire, mise en évidence ici par la présence de crépitants à l’auscultation, et par la présence d’infiltrats à la radiographie.
Aucune évidence d’une origine cardiovasculaire qui expliquerait la congestion alvéolaire (i.e. l’absence d’antécédents de maladies cardiovasculaires (e.g. MCAS ou IM), et une ascultation cardiaque normale)
D’autre part, le SDRA se produit dans un contexte clinique connu pour le causer. La pancréatite (processus inflammatoire d’abord localisé au niveau du pancréas) prédispose au syndrome de réponse inflamatoire systémique (SRIS) où la réponse inflammatoire atteint l’ensemble des organes, dont les poumons. C’est ce processus inflammatoire pulmonaire qui initie le SDRA. Ce processus inflammatoire explique également l’état fébrile de Monsieur Boukila (T° 38,9®).

Physiopathologie pour expliquer la dyspnée et l’hypoxémie

Pancréatite → réponse inflammatoire systémique (SRIS) → libération de médiateurs chimiques et inflammatoires dans la circulation pulmonaire → augmentation de la perméabilité capillaire pulmonaire et destruction de la membrane alvéolocapillaire (endothélium des capillaires et épithélium des alvéoles) → fuite de liquide et de protéines vers l’espace interstitiel qui surpasse la capacité de drainage du système lymphatique → fuite de liquide vers les alvéoles → congestion et affaissement des alvéoles → inadéquation du ratio V/Q (V/Q mismatch) de type shunt intrapulmonaire + ↓ compliance pulmonaire → hypoxémie (qui entraine elle même une acidose métabolique par la production d’acide lactique secondaire au métabolisme anaérobique) et la dyspnée

214
Q

Monsieur Boukila, un homme de 55 ans sans antécédent connu, a été admis sur votre unité des soins intensifs pour pancréatite aigüe. Lors de votre tournée, il vous informe ressentir une difficulté à respirer, et que cette sensation est plus intense depuis la dernière heure. Vous procédez alors à l’évaluation de M. Boukila, incluant un examen physique du système pulmonaire. Les résultats obtenus montrent: TA : 115/70 mmHg
Monitoring cardiaque: tachycardie sinusale à 110/min. FR : 30/min, amplitude superficielle. SpO2 : 87% à l’air ambiant
Auscultation pulmonaire : murmures vésiculaires bilatéraux et présence de crépitants dans l’ensemble des plages pulmonaires
Auscultation cardiaque : présence de B1 et B2 sans bruit surajouté. Température : 38,9°C rectale

Après avoir avisé le médecin, celui-ci envoie son résident. Une radiographie pulmonaire ainsi qu’un prélèvement de gaz artériel sont alors réalisés. Un ventimask 100% est insatallé. Le résultat de la radiographie montre la présence d’infiltrats diffus, et le résultat du gaz artériel est le suivant:

Gaz artériel
pH : 7,33
PaCO2 : 32 mm Hg
PaO2 : 70 mm Hg
HCO3- : 20 mmol/L

Malgré l’utilisation d’un Ventimask 100%, la saturation de Monsieur Boukila demeure basse (84-86%). En raison de l’innéficacité de l’oxygénothérapie, le médecin décide d’initier la ventilation mécanique non invasive (VNI) - BiPAP. Pourquoi selon vous l’oxygénothérapie par lunettes nasales ou le ventimask 100% n’a pas réussie à corriger l’hypoxémie de Monsieur Boukila ?

A

Ces thérapies n’offrent aucune aide ventilatoire pour conserver les alvéoles ouvertes et pour contrer leur affaissement. Une ventilation mécanique est donc nécessaire pour contrecarrer la perte importante de la compliance pulmonaire. Le maintien des alvéoles ouvertes est ici garante d’une oxygénation sanguine adéquate.

215
Q

Monsieur Boukila, un homme de 55 ans sans antécédent connu, a été admis sur votre unité des soins intensifs pour pancréatite aigüe. Lors de votre tournée, il vous informe ressentir une difficulté à respirer, et que cette sensation est plus intense depuis la dernière heure. Vous procédez alors à l’évaluation de M. Boukila, incluant un examen physique du système pulmonaire. Les résultats obtenus montrent: TA : 115/70 mmHg
Monitoring cardiaque: tachycardie sinusale à 110/min. FR : 30/min, amplitude superficielle. SpO2 : 87% à l’air ambiant
Auscultation pulmonaire : murmures vésiculaires bilatéraux et présence de crépitants dans l’ensemble des plages pulmonaires
Auscultation cardiaque : présence de B1 et B2 sans bruit surajouté. Température : 38,9°C rectale

Après avoir avisé le médecin, celui-ci envoie son résident. Une radiographie pulmonaire ainsi qu’un prélèvement de gaz artériel sont alors réalisés. Un ventimask 100% est insatallé. Le résultat de la radiographie montre la présence d’infiltrats diffus, et le résultat du gaz artériel est le suivant:

Gaz artériel
pH : 7,33
PaCO2 : 32 mm Hg
PaO2 : 70 mm Hg
HCO3- : 20 mmol/L

Quelles sont les deux caractéristiques de ce mode de ventilation (BiPAP) ? Comment ce mode ventilatoire peut-il contribuer à améliorer la condition clinique de Monsieur Boukila ?

A

La VNI offre une aide inspiratoire (AI) et une pression positive en fin expiratoire (PEP), ainsi qu’un enrichissement de la fraction d’oxygène inspirée (FiO2). Ces paramètres de la VNI permettent d’améliorer l’oxygénation alvéolaire en recrutant les alvéoles affaissées et en évitant leur affaissement.

216
Q

Monsieur Boukila, un homme de 55 ans sans antécédent connu, a été admis sur votre unité des soins intensifs pour pancréatite aigüe. Lors de votre tournée, il vous informe ressentir une difficulté à respirer, et que cette sensation est plus intense depuis la dernière heure. Vous procédez alors à l’évaluation de M. Boukila, incluant un examen physique du système pulmonaire. Les résultats obtenus montrent: TA : 115/70 mmHg
Monitoring cardiaque: tachycardie sinusale à 110/min. FR : 30/min, amplitude superficielle. SpO2 : 87% à l’air ambiant
Auscultation pulmonaire : murmures vésiculaires bilatéraux et présence de crépitants dans l’ensemble des plages pulmonaires
Auscultation cardiaque : présence de B1 et B2 sans bruit surajouté. Température : 38,9°C rectale

Après avoir avisé le médecin, celui-ci envoie son résident. Une radiographie pulmonaire ainsi qu’un prélèvement de gaz artériel sont alors réalisés. Un ventimask 100% est insatallé. Le résultat de la radiographie montre la présence d’infiltrats diffus, et le résultat du gaz artériel est le suivant:

Gaz artériel
pH : 7,33
PaCO2 : 32 mm Hg
PaO2 : 70 mm Hg
HCO3- : 20 mmol/L

Vous constatez qu’au cours de la dernière heure suivant l’instauration de la VNI, vous constatez que Monsieur Boukila ne tolère pas le masque, et vous devez reinstaller celui-ci à plusieurs reprises. Un nouveau gaz artériel est réalisé.

Gaz artériel
pH : 7,25
PCO2 : 60 mmHg
PO2 : 45 mmHg
SaO2: 78 %
HCO3- : 19 mmol/L

Interprétez le résultat du gaz artériel.

A

Le gaz artériel démontre une aggravation de l’hypoxémie et le début d’une acidose mixte (acidose respiratoire qui s’ajoute à l’acidose métabolique déjà présente). Ces résultats traduisent une aggravation de l’insuffisance respiratoire de Monsieur Boukila. Cette détérioration du gaz artériel peut possiblement être justifiée par l’ innéficacité de la VNI chez Monsieur Boukila. Celle-ci n’a pas permis de renverser l’hypoxémie, et a contribué à l’aggraver. De plus, la défaillance ventilatoire qui en découle explique l’apparition d’une acidose mixte.

Progression de l’hypoxémie (PO2 : 45 mmHg)
Apparition d’une hypercapnie (PCO2 : 60 mmHg)
Établissement d’une acidose (pH : 7,25) mixte (↓ HCO3 et ↑ PCO2)

217
Q

Quelles sont les avantages et les incovenients de la VNI ?

Qu’entend-on par « non compliant ou intolérence à la VNI » ?

A

La VNI est une méthode de ventilation non invasive qui fait appel à un masque (nasal, facial ou complet) plutôt qu’à un tube endotrachéal pour le support ventilatoire. Le masque est connecté à un ventilateur ou à une machine BiPAP. La VNI fournit une aide inspiratoire lorsque le patient initie un cycle respiratoire (AI), et assure une pression positive en fin expiratoire (PEP). Elle ne peut être réalisée que chez les patients conscients. La collaboration du patient est également une condition nécéssaire à l’utilsation de cette méthode.

LA VNI, en étant une méthode non effractive, évite les risques associés à l’intubation endotrachéal, dont la pneumonie associée à la ventilation mécanique (PAV).

Par contre, ce mode ventilatoire ne peut être utilisé chez les patients présentant une instabilité hémodynamique, des arythmies, de l’apnée, une chirurgie récente des voies aériennes supérieures ou de l’oesophage. Les patients présentant une intolérance au masque, un manque de collaboration ou qui sont incapables de maintenir l’ouverture des voies aériennes ne peuvent utiliser cette méthode.

218
Q

Face à la détérioration de la fonction respiratoire de Monsieur Boukila, le médecin décide de procéder à l’intubation et à la ventilation mécanique. Une canule artérielle est également installée sur l’artère radiale droite de Monsieur Boukila.

Voici les paramètres de la ventilation mécanique choisis :

Mode : VACI
FiO2 : 0,70 (70%)
PEP : 5 cm H2O
AI : 20 cm H2O
Fréquence : 20/min
Volume courant : 320 ml

Quels sont les grands principes de la ventilation mécanique chez un patient atteint d’un SDRA ? Les paramètres
sélectionnés vous paraissent-ils en accord avec ces grands principes ?

Principes:

Mode:

FiO2:

Peep:

Fréquence:

Volume courant:

LE PATIENT A UN SDRA

A

Pour la ventilation mécanique des patients atteints d’un SDRA, les principes sont les suivants :

Volume courant: ventilation avec de petits volumes courants* et une fréquence plus élevée
Fréquence : Fréquence élevée (pour compenser les petits volumes courants)
Mode de ventilation : variable
FiO2 : pour une PaO2 > 60 mmHg (appliquer les mêmes principes que l’oxygénothérapie conventionnelle (le minimum d’oxygène administré pour la cible de PaO2/SpO2 désirée)
PEP : afin de permettre le recrutement des alvéoles et de les maintenir ouvertes, réduisant ainsi l’inadéquation du ratio V/Q et le shunt
Attention! Le PEP est, comme la FiO2 un déterminant important de la PaO2 (de l’oxygénation). Ainsi, il faut ajuster les valeurs de la PEP et de la FiO2 afin d’assurer une PaO2 > 60 mmHg ou une SpO2 > 90%, tout en évitant l’excès de pression par la PEP (barotraumatisme) et l’oxygénotoxicité par une FiO2 excessive.

  • De petits volumes afin d’éviter les volutraumatismes (entre 4-6mL/Kg) conséquents à une distension excessive des alvéoles saines. Le SDRA est une maladie hétérogène, c’est-à-dire qu’il existe dans les mêmes régions des alvéoles atteintes et des alvéoles saines; un volume trop important pourrait endommager les alvéoles saines en les étirant de manière excessive, accentuant ainsi le processus inflammatoire.
219
Q

Nommez un élément additionnel de surveillance infirmière, en lien avec le bilan ingesta/excreta, qui devra être considéré par l’infirmière pour éviter l’agravation de la congestion alvéolaire de Monsieur Boukila ? (SDRA)

A

La gestion des liquides devra faire l’objet d’une étroite surveillance afin d’éviter une surcharge qui aggraverait l’œdème pulmonaire. Le médecin pourrait ainsi établir une valeur cible de TVC à atteindre. L’équilibre entre l’administration des liquides et leur élimination (euvolémie) devra alors faire l’objet d’une surveillance de la part de l’infirmière. L’utilisation de diurétiques peut s’avérer nécessaire.

220
Q

Une position peu conventionnelle est suggérée pour améliorer l’état clinique des patients en SDRA. Quelle est cette position et quelles sont les bases physiologiques qui expliqueraient son utilité chez ce type de clientèle ?

A

La position ventrale (« prone position ») vise à améliorer l’oxygénation des patients atteints de SRDA. Cette position augmente la perfusion vers les régions moins endomagées des poumons et améliore l’équilibre V/Q ce qui réduit le shunt intrapulmonaire. Cette position favorise aussi la mobilisation des sécretions.

221
Q

Une femme de 42 ans arrive à l’urgence avec les ambulanciers. Elle a été trouvée inconsciente dans son salon. Il y avait un flacon de lorazepam (Ativan®) vide à côté d’elle. Le flacon a été servi par la pharmacie hier et il contenait 45 comprimés de 2 mg.

Les ambulanciers rapportent qu’elle a bougé les bras et a grogné au moment où ils l’ont installée sur la civière.

Elle est toujours inconsciente et réagit peu à la stimulation vigoureuse. Elle présente un rythme respiratoire régulier, mais l’amplitude de ses mouvements respiratoires est faible et elle ronfle.

Ses signes vitaux sont les suivants :

Fréquence respiratoire : 6 - 8 / min
SpO2 : 90%
FC : 102 / min
TA : 91/45

Elle ronfle de plus en plus et parfois ses ronflements provoquent la diminution de sa saturation en oxygène à 82%. En tant qu’infirmière en soins critiques, qu’est-ce que vous pouvez envisager faire pour aider cette patiente?

A

Les ronflements traduisent une obstruction partielle des voies aériennes et les mouvements respiratoires sont faibles. Premièrement, un dégagement des voies aériennes est de mise soit avec le dégagement vers l’arrière, subluxation de la mâchoire, canule oropharyngée ou nasopharyngée. Par la suite, une ventilation avec un ballon et un masque aidera l’amplitude et la fréquence respiratoire. Se préparer à donner l’antidote ou pour une intubation dans le cas où la patiente ne protègerait plus ses voies aériennes.

222
Q

Une femme de 42 ans arrive à l’urgence avec les ambulanciers. Elle a été trouvée inconsciente dans son salon. Il y avait un flacon de lorazepam (Ativan®) vide à côté d’elle. Le flacon a été servi par la pharmacie hier et il contenait 45 comprimés de 2 mg.

Les ambulanciers rapportent qu’elle a bougé les bras et a grogné au moment où ils l’ont installée sur la civière.

Elle est toujours inconsciente et réagit peu à la stimulation vigoureuse. Elle présente un rythme respiratoire régulier, mais l’amplitude de ses mouvements respiratoires est faible et elle ronfle.

Ses signes vitaux sont les suivants :

Fréquence respiratoire : 6 - 8 / min
SpO2 : 90%
FC : 102 / min
TA : 91/45

Vous obtenez le résultat du gaz artériel fait par le résident à l’arrivée de la patiente.

Résultat du gaz artériel :

pH : 7,20
PCO2 : 70 mmHg
PO2 : 88 mmHg
SaO2 : 94%
HCO3¯: 25 mmol/L

Comment l’interprétez-vous?

A. Acidose respiratoire non compensée
B. Acidose respiratoire partiellement compensée
C. Acidose respiratoire compensée
D. Alcalose respiratoire non compensée
E. Alcalose respiratoire partiellement compensée
F. Alcalose respiratoire compensée
G. Acidose métabolique non compensée
H. Acidose métabolique partiellement compensée
I. Acidose métabolique compensée
J. Alcalose métabolique non compensée
K. Alcalose métabolique partiellement compensée
L. Alcalose métabolique compensée
M. Acidose mixte
N. Alcalose mixte

A

A

223
Q

Une femme de 42 ans arrive à l’urgence avec les ambulanciers. Elle a été trouvée inconsciente dans son salon. Il y avait un flacon de lorazepam (Ativan®) vide à côté d’elle. Le flacon a été servi par la pharmacie hier et il contenait 45 comprimés de 2 mg.

Les ambulanciers rapportent qu’elle a bougé les bras et a grogné au moment où ils l’ont installée sur la civière.

Elle est toujours inconsciente et réagit peu à la stimulation vigoureuse. Elle présente un rythme respiratoire régulier, mais l’amplitude de ses mouvements respiratoires est faible et elle ronfle.

Ses signes vitaux sont les suivants :

Fréquence respiratoire : 6 - 8 / min
SpO2 : 90%
FC : 102 / min
TA : 91/45

Quel est le type d’insuffisance respiratoire que présente cette dame (type I, II, III ou IV) ?

A. Insuffisance respiratoire de type I
B. Insuffisance respiratoire de type II
C. Insuffisance respiratoire de type III
D. Insuffisance respiratoire de type IV

A

B

224
Q

Une femme de 42 ans arrive à l’urgence avec les ambulanciers. Elle a été trouvée inconsciente dans son salon. Il y avait un flacon de lorazepam (Ativan®) vide à côté d’elle. Le flacon a été servi par la pharmacie hier et il contenait 45 comprimés de 2 mg.

Les ambulanciers rapportent qu’elle a bougé les bras et a grogné au moment où ils l’ont installée sur la civière.

Elle est toujours inconsciente et réagit peu à la stimulation vigoureuse. Elle présente un rythme respiratoire régulier, mais l’amplitude de ses mouvements respiratoires est faible et elle ronfle.

Ses signes vitaux sont les suivants :

Fréquence respiratoire : 6 - 8 / min
SpO2 : 90%
FC : 102 / min
TA : 91/45

Quelle est la finalité du traitement de ce type d’insuffisance respiratoire?

A. Augmenter l’oxygénation

B. Augmenter la ventilation

A

B

225
Q

Un homme de 55 ans est hospitalisé sur un département de médecine depuis deux jours afin de recevoir une antibiothérapie intraveineuse dans le but de traiter une importante pneumonie bilatérale. Il reçoit une oxygénothérapie par lunettes nasales à 3L / minutes.

Il vous appelle à son chevet. Il se plaint de l’augmentation de sa dyspnée depuis qu’il s’est levé pour utiliser la salle de bain. Vous observez l’augmentation de l’utilisation des muscles accessoires. Sa fréquence respiratoire a également augmenté. Vous avisez le médecin. Il vous dit qu’il viendra le voir bientôt. Le résident qui est sur place prélève toutefois un gaz artériel immédiatement.

Vous obtenez le résultat suivant :

pH : 7,28
PCO2 : 33 mmHg
PO2 : 55 mmHg
SaO2 : 85 %
HCO3¯: 16 mmol/L

Comment interprétez-vous ce résultat ?

A. Acidose respiratoire non compensée
B. Acidose respiratoire partiellement compensée
C. Acidose respiratoire compensée
D. Alcalose respiratoire non compensée
E. Alcalose respiratoire partiellement compensée
F. Alcalose respiratoire compensée
G. Acidose métabolique non compensée
H. Acidose métabolique partiellement compensée
I. Acidose métabolique compensée
J. Alcalose métabolique non compensée
K. Alcalose métabolique partiellement compensée
L. Alcalose métabolique compensée
M. Acidose mixte
N. Alcalose mixte

A

H

226
Q

Un homme de 55 ans est hospitalisé sur un département de médecine depuis deux jours afin de recevoir une antibiothérapie intraveineuse dans le but de traiter une importante pneumonie bilatérale. Il reçoit une oxygénothérapie par lunettes nasales à 3L / minutes.

Il vous appelle à son chevet. Il se plaint de l’augmentation de sa dyspnée depuis qu’il s’est levé pour utiliser la salle de bain. Vous observez l’augmentation de l’utilisation des muscles accessoires. Sa fréquence respiratoire a également augmenté. Vous avisez le médecin. Il vous dit qu’il viendra le voir bientôt. Le résident qui est sur place prélève toutefois un gaz artériel immédiatement.

Vous obtenez le résultat suivant :

pH : 7,28
PCO2 : 33 mmHg
PO2 : 55 mmHg
SaO2 : 85 %
HCO3¯: 16 mmol/L

Comment expliquez-vous la PCO2 basse chez ce patient?

A

Le patient augmente sa fréquence respiratoire pour compenser son hypoxie. Il y a alors une augmentation de la ventilation, ce qui explique la diminution du CO2.

227
Q

Un homme de 55 ans est hospitalisé sur un département de médecine depuis deux jours afin de recevoir une antibiothérapie intraveineuse dans le but de traiter une importante pneumonie bilatérale. Il reçoit une oxygénothérapie par lunettes nasales à 3L / minutes.

Il vous appelle à son chevet. Il se plaint de l’augmentation de sa dyspnée depuis qu’il s’est levé pour utiliser la salle de bain. Vous observez l’augmentation de l’utilisation des muscles accessoires. Sa fréquence respiratoire a également augmenté. Vous avisez le médecin. Il vous dit qu’il viendra le voir bientôt. Le résident qui est sur place prélève toutefois un gaz artériel immédiatement.

Vous obtenez le résultat suivant :

pH : 7,28
PCO2 : 33 mmHg
PO2 : 55 mmHg
SaO2 : 85 %
HCO3¯: 16 mmol/L

Quelle intervention est absolument nécessaire à ce moment?

A

Améliorer l’oxygénation

228
Q

Un homme de 55 ans est hospitalisé sur un département de médecine depuis deux jours afin de recevoir une antibiothérapie intraveineuse dans le but de traiter une importante pneumonie bilatérale. Il reçoit une oxygénothérapie par lunettes nasales à 3L / minutes.

Il vous appelle à son chevet. Il se plaint de l’augmentation de sa dyspnée depuis qu’il s’est levé pour utiliser la salle de bain. Vous observez l’augmentation de l’utilisation des muscles accessoires. Sa fréquence respiratoire a également augmenté. Vous avisez le médecin. Il vous dit qu’il viendra le voir bientôt. Le résident qui est sur place prélève toutefois un gaz artériel immédiatement.

Vous obtenez le résultat suivant :

pH : 7,28
PCO2 : 33 mmHg
PO2 : 55 mmHg
SaO2 : 85 %
HCO3¯: 16 mmol/L

Quel est le type d’insuffisance respiratoire que présente ce patient (type I, II, III ou IV) ?

A. Insuffisance respiratoire de type I

B. Insuffisance respiratoire de type II

C. Insuffisance respiratoire de type III

D. Insuffisance respiratoire de type IV

A

A

229
Q

Malgré l’intervention requise, le patient continue de se plaindre de l’augmentation de sa dyspnée. Il présente une anxiété de plus en plus sévère. Il dit « j’étouffe ». Il commence à tenir des propos inadéquats entrecoupés par des épisodes où il semble dormir. Vous demandez le médecin immédiatement. À l’arrivée du médecin, il demande le transfert immédiat du patient vers l’unité des soins intensifs. Le transfert n’est malheureusement pas possible, car aucune place n’est disponible. Face à cette réalité, le médecin répète le gaz artériel, demande une radiographie pulmonaire au chevet et demande l’aide d’un anesthésiste.

Vous obtenez le résultat suivant :

pH : 7,16
PCO2 : 60 mmHg
PO2 : 49 mmHg
SaO2 : 81 %
HCO3¯: 14 mmol/L

Comment interprétez-vous ce résultat?

A. Acidose respiratoire non compensée
B. Acidose respiratoire partiellement compensée
C. Acidose respiratoire compensée
D. Alcalose respiratoire non compensée
E. Alcalose respiratoire partiellement compensée
F. Alcalose respiratoire compensée
G. Acidose métabolique non compensée
H. Acidose métabolique partiellement compensée
I. Acidose métabolique compensée
J. Alcalose métabolique non compensée
K. Alcalose métabolique partiellement compensée
L. Alcalose métabolique compensée
M. Acidose mixte
N. Alcalose mixte

A

M

230
Q

Malgré l’intervention requise, le patient continue de se plaindre de l’augmentation de sa dyspnée. Il présente une anxiété de plus en plus sévère. Il dit « j’étouffe ». Il commence à tenir des propos inadéquats entrecoupés par des épisodes où il semble dormir. Vous demandez le médecin immédiatement. À l’arrivée du médecin, il demande le transfert immédiat du patient vers l’unité des soins intensifs. Le transfert n’est malheureusement pas possible, car aucune place n’est disponible. Face à cette réalité, le médecin répète le gaz artériel, demande une radiographie pulmonaire au chevet et demande l’aide d’un anesthésiste.

Vous obtenez le résultat suivant :

pH : 7,16
PCO2 : 60 mmHg
PO2 : 49 mmHg
SaO2 : 81 %
HCO3¯: 14 mmol/L

Quel phénomène physiologique est responsable de cette situation?

A

Lors du premier gaz, l’oxygène ne traversait plus la membrane
alvéolocapillaire, mais le CO2 y arrive encore (ARDS phase 5) d’où seulement
l’acidose métabolique lors du premier gaz causée par l’hypoxémie.

Cependant, lors du deuxième gaz, la membrane alvéolocapillaire empêche maintenant le CO2 de traverser en plus de l’O2 (ARDS phase 6). Cela se traduit alors par une acidose respiratoire en plus de l’acidose métabolique ce que l’on appelle l’acidose mixte.

231
Q

Malgré l’intervention requise, le patient continue de se plaindre de l’augmentation de sa dyspnée. Il présente une anxiété de plus en plus sévère. Il dit « j’étouffe ». Il commence à tenir des propos inadéquats entrecoupés par des épisodes où il semble dormir. Vous demandez le médecin immédiatement. À l’arrivée du médecin, il demande le transfert immédiat du patient vers l’unité des soins intensifs. Le transfert n’est malheureusement pas possible, car aucune place n’est disponible. Face à cette réalité, le médecin répète le gaz artériel, demande une radiographie pulmonaire au chevet et demande l’aide d’un anesthésiste.

Vous obtenez le résultat suivant :

pH : 7,16
PCO2 : 60 mmHg
PO2 : 49 mmHg
SaO2 : 81 %
HCO3¯: 14 mmol/L

À quelles interventions vous attendez-vous?

A

Préparation à une intubation endotrachéale pour optimiser l’oxygénation et la ventilation avec un bon ajustement des paramètres de ventilation mécanique.

232
Q

Avec quels paramètres de la ventilation mécanique augmente-t-on l’oxygénation?**

A. FiO2
B. Fréquence respiratoire
C. Peep
D. Volume courant

A

A, C

233
Q

Avec quels paramètres de la ventilation mécanique augmente-t-on la ventilation?

A. FiO2
B. Fréquence respiratoire
C. Peep
D. Volume courant

A

B, D

234
Q

pourquoi un support nutritionnel est nécessaire particulièrement en soins critiques?

A

Maladie → État hypermétabolique (réponse de stress organisme)→ ↑ catabolisme + dégradation de la réserve protéique (musculaire) → incapacité de manger → ↓ apport nutritif

Patients qui reçoivent moins de nutrition = plus susceptibles à des effets indésirables:
* déhiscence des plaies, ulcères de pression
* infection, sepsis
* durée d’hospitalisation, coûts, mortalité

235
Q

Expliquer pourquoi les patients en soins critiques sont à risques de malnutrition (3)

A

Anorexie, nausée, vomissements
Mauvaise communication interdisciplinaire
Surveillance inadéquate de l’apport nutritionnel

236
Q

Combien de temps après l’admission d’un patient on fait leur évaluation du risque de malnutrition?

A

Dans les 24 heures suivant l’admission

237
Q

Quelle est toujours la première voie d’alimentation privilégié en soins critiques?

A

Orale

238
Q

Si la voie orale est impossible pour l’alimentation, quelle est l’autre voie privilégiée? et quand ?

A

alimentation entérale –­ 24 à 48 heures suivant l’admission

239
Q

Quels sont les principaux avantages du support nutritionnel par voie entérale?

A

Diminue les risques d’infection (maintien de l’intégrité digestive et non recours à une voie centrale)

Diminue le risque de translocation des bactéries du tube digestif vers la circulation systémique

240
Q

Quels sont souvent les moyens pour avoir la nutrition entérale?

A

souvent par nasogastrique ou nasoduodénal (keofeed)

241
Q

Dans quel cas on privilégierait Alimentation parentérale?

A

Si l’alimentation entérale est impossible
Pour des besoins estimés à plus de 7 jours

242
Q

Quel est le grand inconvénient de l’alimentation parentérale?

A

Augmentation des risques d’infection (voie centrale)

243
Q

Nomme des éléments de surveillance infirmière de support nutritionnel**

A

Surveiller l’emplacement et la perméabilité du tube

Évaluer la fonction digestive et la tolérance au gavage (Péristaltisme, Douleur/distension/nausée/vomissements)

Prévenir l’aspiration bronchique

Prévenir les infections

Minimiser les périodes d’interruptions

244
Q

Patiente sous sédation, RASS -3, intubée
sous VM, en mode VC, FR 18, Vc 300 ml,
PEEP 10 mm Hg FiO2 = 0,8.

La voie orale est-elle possible pour Mme Fernandez ?

A

Non elle est intubée

245
Q

En considérant que la voie orale n’est pas possible pour Mme
Fernandez, quelle approche nutritionnelle privilégiera-t-on
pour assurer chez elle un apport nutritif adéquat à ses
besoins ?

A) Alimentation entérale

B) Alimentation parentérale

C) Ces deux méthodes sont équivalentes

A

A)

246
Q

Mme Lemieux, une femme de 78 ans, s’est présentée à l’hôpital local, 12 heures après l’apparition d’une DRS (angor) typique. Sur la base de symptômes de douleur thoracique aiguë, d’une élévation du segment ST dans les dérivations V2 à V4 et de l’élévation des CK-MB et des troponines, le diagnostic d’un infarctus aigu du myocarde a été posé. En raison des circonstances, un traitement conservateur a été choisi. Vingt-quatre heures plus tard, la patiente a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle systolique à l’auscultation cardiaque.

Question 1
a) Quelle est la paroi du ventricule associée à cet infarctus ?
b) Quelles sont les données que vous avez utilisées pour en arriver à cette conclusion ?

A

a) Paroi antérieure du ventricule gauche.

b) La présence d’une élévation du segment ST dans les dérivations V2 à V4 suggère une atteinte de la paroi antérieure du ventricule gauche.

247
Q

Mme Lemieux, une femme de 78 ans, s’est présentée à l’hôpital local, 12 heures après l’apparition d’une DRS (angor) typique. Sur la base de symptômes de douleur thoracique aiguë, d’une élévation du segment ST dans les dérivations V2 à V4 et de l’élévation des CK-MB et des troponines, le diagnostic d’un infarctus aigu du myocarde a été posé. En raison des circonstances, un traitement conservateur a été choisi. Vingt-quatre heures plus tard, la patiente a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle systolique à l’auscultation cardiaque.

Quelle est l’artère coronaire qui est habituellement associée à l’infarctus de cette paroi ventriculaire ?

A

Il s’agit de l’artère interventriculaire antérieure (IVA) qui est une branche de l’artère coronaire gauche, responsable de l’irrigation de toute la portion antérieure du cœur. L’IVA donne également naissance aux artères septales responsables de l’irrigation du septum interventriculaire.

248
Q

Mme Lemieux, une femme de 78 ans, s’est présentée à l’hôpital local, 12 heures après l’apparition d’une DRS (angor) typique. Sur la base de symptômes de douleur thoracique aiguë, d’une élévation du segment ST dans les dérivations V2 à V4 et de l’élévation des CK-MB et des troponines, le diagnostic d’un infarctus aigu du myocarde a été posé. En raison des circonstances, un traitement conservateur a été choisi. Vingt-quatre heures plus tard, la patiente a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle systolique à l’auscultation cardiaque.

a) Que veut dire un « traitement conservateur »?

b) Pourquoi a-t-il été choisi pour Mme Lemieux?

c) Quelles sont les implications de ce choix?

A

Un traitement conservateur est un traitement sans utilisation de méthodes de reperfusion myocardique, soit l’angioplastie primaire, soit la thrombolyse. Le traitement médicamenteux de base devrait être utilisé.
Des études avec des médicaments thrombolytiques ont clairement démontré que l’efficacité de la thrombolyse pour sauver le myocarde ischémique est considérablement réduite avec l’augmentation de l’intervalle de temps d’accès au traitement. Un nombre relativement grand de patients se présentant au-delà du temps limite lié à l’efficacité de la thrombolyse (12h) sont considérés comme inéligibles pour cette modalité de reperfusion (Schömig et al. 2006).
Le même principe s’applique à l’angioplastie primaire, en considérant qu’après 12h du début de l’ischémie il n’y a plus de myocarde à sauver. Par contre il est important de souligner que le traitement par angioplastie primaire est chaque fois plus discuté même pour le « later presenter » - le patient qui se présent à l’urgence avec plus de 12h du début de la douleur.
Voir le texte de Shömig et al., 2006 :
« …the experimental and clinical evidence confirming that in patients with AMI presenting late after onset of ischaemia, mechanical reperfusion results in considerable myocardial salvage ».
Et cela parce que…:
« Experimental and clinical evidence indicates that a large amount of viable myocardium is still present in the area at risk in patients with AMI presenting late after symptom onset and considered ineligible for thrombolysis. This viable myocardium is salvageable given the primary PCI is used as a reperfusion therapy »

Mais il est important de ne pas oublier que :
«By emphasizing this fact, however, we do not mean to contest the concept of time dependence of myocardial necrosis following coronary occlusion or to dissuade the early coronary interventions in patients with AMI. On the basis of the existing experimental and clinical evidence, a portion of severely ischaemic myocardium succumbs to necrosis in a time-dependent and rapid way. At the early phase of rapid progression of ischaemic myocardium to necrosis, the earlier the application of reperfusion therapy, thrombolysis, or primary PCI, the greater the amount of myocardium salvaged ».
Schömig A, Ndrepepa G, Kastrati A. Late myocardial salvage: time to recognize its reality in the reperfusion therapy of acute myocardial infarction. European Heart Journal (2006) 27, 1900–1907.
Observation : Traitement conservateur
Oxygénothérapie (si nécessaire)
Repos
Mobilisation précoce (si patient stable)
ASA
Nitrates /Nitroglycerine: Tridil®
Bêtabloqueurs: atenolol, metoprolol, carvédilol, propranolol, pindolol, labetalol
Statines IECA: ramipril (Altace®), enalapril (Vasotec®), captopril (Capoten®)
Bloquants des canaux calciques : diltiazem (Cardizem®), verapamil, nifedipine, amlodipine (Norvasc®)
Évaluer le besoin de :
- Inhibiteur des glycoprotéines IIB-IIIA: abciximab, tirofiban (Aggrastat®), eptifibatide
- Antiagrégant plaquettaire et antithrombotiques: clopidogrel (Plavix®), ticlopidine (Ticlid®) / héparine, HBPM

249
Q

Mme Lemieux, une femme de 78 ans, s’est présentée à l’hôpital local, 12 heures après l’apparition d’une DRS (angor) typique. Sur la base de symptômes de douleur thoracique aiguë, d’une élévation du segment ST dans les dérivations V2 à V4 et de l’élévation des CK-MB et des troponines, le diagnostic d’un infarctus aigu du myocarde a été posé. En raison des circonstances, un traitement conservateur a été choisi. Vingt-quatre heures plus tard, la patiente a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle systolique à l’auscultation cardiaque.

Considérant une action au niveau de la Santé Publique, quelle action infirmière pourriez-vous envisager pour éviter la situation qui a impliqué le choix d’un traitement conservateur pour Mme Lemieux?

A

La cause la plus importante de non-reperfusion dans les STEMI est la présentation tardive des patients. Il est estimé que de 8,5 à 40% des patients atteints d’IM se présentent tardivement après l’apparition des symptômes et ne sont plus éligibles pour la thérapie de reperfusion.
Donc, il y a quelques routes où l’action de l’infirmière se démontre efficace :
S’impliquer dans des programmes éducatifs pour la population en générale en clarifiant l’importance de rechercher de l’aide spécialisée lors d’un épisode de douleur rétro-sternale.

D’être cliniquement préparé pour identifier les clients présentant un syndrome coronarien aigu et de les diriger vers les centres spécialisés qui offrent des méthodes de reperfusion myocardique.

Participer à des activités de planification et de mise en place de mesures qui permettent :
- L’arrivée rapide des clients présentant ces symptômes vers les centres spécialisés.
- De débuter la thérapie de reperfusion dans le délai optimale (Golden hour : les premiers 60 minutes ; Total ischemic time : dans 120 min, Urden et al, 2010).

250
Q

Mme Lemieux, une femme de 78 ans, s’est présentée à l’hôpital local, 12 heures après l’apparition d’une DRS (angor) typique. Sur la base de symptômes de douleur thoracique aiguë, d’une élévation du segment ST dans les dérivations V2 à V4 et de l’élévation des CK-MB et des troponines, le diagnostic d’un infarctus aigu du myocarde a été posé. En raison des circonstances, un traitement conservateur a été choisi. Vingt-quatre heures plus tard, la patiente a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle systolique à l’auscultation cardiaque.

Vingt-quatre heures après l’hospitalisation, Mme Lemieux a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle cardiaque systolique.Comment pourriez-vous expliquer l’apparition de la dyspnée intense et de l’hypotension artérielle chez Mme Lemieux ?

A

La dyspnée et l’hypotension artérielle sont expliquées par une intensification de l’insuffisance ventriculaire gauche (IVG) cause par l’infarctus du myocarde. L’IVG a comme conséquence l’apparition des signes et symptômes de congestion veineuse et d’hypoperfusion.
La dyspnée est le symptôme classique de congestion pulmonaire causée par l’insuffisance ventriculaire gauche (IVG) :
IVG → reflux de sang dans l’oreillette gauche et le système veineux pulmonaire → ↑ pression hydrostatique dans le lit capillaire pulmonaire → fuite de liquide dans l’espace interstitiel et les alvéoles → congestion pulmonaire et dyspnée
L’hypotension artérielle (et les signes liées aux mécanismes compensateurs) est un marqueur important d l’hypoperfusion :

IVG → réduction du volume systolique → réduction du débit cardiaque → réduction de la tension artérielle

251
Q

Mme Lemieux, une femme de 78 ans, s’est présentée à l’hôpital local, 12 heures après l’apparition d’une DRS (angor) typique. Sur la base de symptômes de douleur thoracique aiguë, d’une élévation du segment ST dans les dérivations V2 à V4 et de l’élévation des CK-MB et des troponines, le diagnostic d’un infarctus aigu du myocarde a été posé. En raison des circonstances, un traitement conservateur a été choisi. Vingt-quatre heures plus tard, la patiente a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle systolique à l’auscultation cardiaque.

Vingt-quatre heures après l’hospitalisation, Mme Lemieux a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle cardiaque systolique. Comment pourriez-vous expliquer l’apparition de la dyspnée intense et de l’hypotension artérielle chez Mme Lemieux ?

a) Selon vous, qu’est-ce qui a causé la décompensation aiguë de Mme Lemieux?

b) Quel est le signe clinique qui vous amène à établir cette hypothèse?

A

L’infarctus de la paroi antérieure du ventricule gauche a été causé par l’occlusion de l’artère interventriculaire antérieure (IVA). L’IVA donne également naissance aux branches septales qui irriguent le septum interventriculaire. On peut alors penser à une obstruction de l’IVA en amont de l’origine de ces branches, et par conséquent une ischémie et une nécrose du septum interventriculaire. Cette nécrose peut entraîner la communication interventriculaire avec un passage de sang du VG vers le VD lors de la systole ventriculaire. Cette anomalie se traduit cliniquement par un souffle cardiaque systolique. Cela cause aussi une réduction additionnelle du volume systolique éjecté à partir du VG, ce qui réduit le débit cardiaque.
Alors, l’hypotension artérielle peut être expliquée à la fois par une réduction du débit cardiaque causée par l’insuffisance ventriculaire gauche secondaire à la nécrose myocardique, d’une part, et d’autre part, par la déviation du flux sanguin du VG vers le VD lors de la systole ventriculaire, secondaire à la rupture du septum interventriculaire nécrosé.
L’Infarctus de la paroi antérieure du ventricule gauche a provoqué une insuffisance ventriculaire gauche importante. Cette insuffisance ventriculaire gauche se traduit par une hypotension artérielle systémique et des signes de congestion pulmonaire (dyspnée).

252
Q

Mme Lemieux, une femme de 78 ans, s’est présentée à l’hôpital local, 12 heures après l’apparition d’une DRS (angor) typique. Sur la base de symptômes de douleur thoracique aiguë, d’une élévation du segment ST dans les dérivations V2 à V4 et de l’élévation des CK-MB et des troponines, le diagnostic d’un infarctus aigu du myocarde a été posé. En raison des circonstances, un traitement conservateur a été choisi. Vingt-quatre heures plus tard, la patiente a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle systolique à l’auscultation cardiaque.

Vingt-quatre heures après l’hospitalisation, Mme Lemieux a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle cardiaque systolique.Comment pourriez-vous expliquer l’apparition de la dyspnée intense et de l’hypotension artérielle chez Mme Lemieux ?

À partir de ce cas, quelles sont les actions de surveillance indispensables à réaliser par l’infirmière pendant la période qui suit l’infarctus aigu du myocarde?

A

Une surveillance étroite des paramètres hémodynamiques (TA) et des signes de congestion pulmonaire (dyspnée, présence de crépitants à l’auscultation). Entre autre, la présence de crépitants est un signe précoce qui témoigne de l’établissement d’une insuffisance du ventricule gauche.

253
Q

Mme Lemieux, une femme de 78 ans, s’est présentée à l’hôpital local, 12 heures après l’apparition d’une DRS (angor) typique. Sur la base de symptômes de douleur thoracique aiguë, d’une élévation du segment ST dans les dérivations V2 à V4 et de l’élévation des CK-MB et des troponines, le diagnostic d’un infarctus aigu du myocarde a été posé. En raison des circonstances, un traitement conservateur a été choisi. Vingt-quatre heures plus tard, la patiente a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle systolique à l’auscultation cardiaque.

Vingt-quatre heures après l’hospitalisation, Mme Lemieux a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle cardiaque systolique.Comment pourriez-vous expliquer l’apparition de la dyspnée intense et de l’hypotension artérielle chez Mme Lemieux ?

Un diagnostic d’œdème aigu pulmonaire a été fait. La patiente a été intubée et mise sous ventilation mécanique. Un ballon intra-aortique a été installé. Quelles sont les priorités immédiates du traitement de Mme Lemieux à ce moment?

A

Optimiser la ventilation/perfusion a/n pulmonaire afin de répondre à la demande en O2 des différents organes, dont le cœur.

Maximiser la perfusion coronarienne (ballon gonflé en diastole).

Minimiser la charge de travail du cœur (diminution de la postcharge lorsque le ballon se dégonfle en systole).

254
Q

Mme Lemieux, une femme de 78 ans, s’est présentée à l’hôpital local, 12 heures après l’apparition d’une DRS (angor) typique. Sur la base de symptômes de douleur thoracique aiguë, d’une élévation du segment ST dans les dérivations V2 à V4 et de l’élévation des CK-MB et des troponines, le diagnostic d’un infarctus aigu du myocarde a été posé. En raison des circonstances, un traitement conservateur a été choisi. Vingt-quatre heures plus tard, la patiente a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle systolique à l’auscultation cardiaque.

Vingt-quatre heures après l’hospitalisation, Mme Lemieux a présenté une dyspnée aiguë intense accompagnée d’une hypotension artérielle et de l’apparition d’un souffle cardiaque systolique.Comment pourriez-vous expliquer l’apparition de la dyspnée intense et de l’hypotension artérielle chez Mme Lemieux ?

Un diagnostic d’œdème aigu pulmonaire a été fait. La patiente a été intubée et mise sous ventilation mécanique. Un ballon intra-aortique a été installé.

quelles sont les interventions infirmières à privilégier ?

A

Surveillance des paramètres hémodynamiques (TA) et signes d’hypoperfusion (état mental, diurèse, état des téguments).

Surveillance des paramètres de ventilation, des résultats des gaz artériels et des signes d’hypoxémie/hypoxie.

Surveillance des signes d’ischémie du myocarde (DRS, survenue d’arythmies).

255
Q

Monsieur Jean Marcoux, 68 ans, facteur à la retraite, est admis à l’unité coronarienne à la suite d’un arrêt cardiaque. Après avoir été défibrillé par les ambulanciers, Monsieur Marcoux est éveillé, mais léthargique. Par contre, ses réponses sont adéquates.
Données subjectives :

  • A déjà subi deux infarctus du myocarde et présente une histoire d’insuffisance cardiaque.
  • Dit avoir le souffle court même en position assise.

Données objectives :
* Examen physique :
- Présente des signes d’anxiété
- TA : 92/60 mmHg, pouls : 98/min, FR : 28/min
- Poumons : crépitants bilatéraux
- Cœur : B3 en galop à l’apex
- ECG : ESV fréquentes
- Échocardiogramme : défaillance ventriculaire gauche sévère avec une fraction d’éjection de 20%
- Potassium sérique : 2.9 mEq/L

  • Perfusion de Cordarone à 21 ml/h

Selon vous, quelle est la cause de l’arrêt cardiaque de Monsieur Marcoux ?

A

L’histoire de Monsieur Marcoux indique qu’il a déjà subi deux IM et qu’il présente une histoire d’insuffisance cardiaque. Le fait d’être un homme de 68 ans le prédispose aussi aux maladies coronariennes. La cause probable de l’arrêt cardiaque de Monsieur Marcoux est la survenue d’un syndrome coronarien aigu. L’ischémie et les lésions tissulaires de certaines régions du cœur peuvent entrainer des arythmies. Dans le cas de Monsieur Marcoux, le syndrome coronarien aigu a entrainé une tachycardie ventriculaire sans pouls, ou une fibrillation ventriculaire, dont la conséquence est l’absence de pouls. Le cœur ne parvient plus à pomper le sang dans le système artériel. C’est une situation de collapse hémodynamique.

256
Q

Monsieur Jean Marcoux, 68 ans, facteur à la retraite, est admis à l’unité coronarienne à la suite d’un arrêt cardiaque. Après avoir été défibrillé par les ambulanciers, Monsieur Marcoux est éveillé, mais léthargique. Par contre, ses réponses sont adéquates.
Données subjectives :

  • A déjà subi deux infarctus du myocarde et présente une histoire d’insuffisance cardiaque.
  • Dit avoir le souffle court même en position assise.

Données objectives :
* Examen physique :
- Présente des signes d’anxiété
- TA : 92/60 mmHg, pouls : 98/min, FR : 28/min
- Poumons : crépitants bilatéraux
- Cœur : B3 en galop à l’apex
- ECG : ESV fréquentes
- Échocardiogramme : défaillance ventriculaire gauche sévère avec une fraction d’éjection de 20%
- Potassium sérique : 2.9 mEq/L

  • Perfusion de Cordarone à 21 ml/h

Quels sont les éléments dans l’histoire de Monsieur Marcoux qui suggèrent l’existence d’un problème cardiaque de base?

A

Monsieur Marcoux a déjà subi deux IM et souffre d’insuffisance cardiaque. De plus, il dit avoir le souffle court même en position assise.

257
Q

Monsieur Jean Marcoux, 68 ans, facteur à la retraite, est admis à l’unité coronarienne à la suite d’un arrêt cardiaque. Après avoir été défibrillé par les ambulanciers, Monsieur Marcoux est éveillé, mais léthargique. Par contre, ses réponses sont adéquates.
Données subjectives :

  • A déjà subi deux infarctus du myocarde et présente une histoire d’insuffisance cardiaque.
  • Dit avoir le souffle court même en position assise.

Données objectives :
* Examen physique :
- Présente des signes d’anxiété
- TA : 92/60 mmHg, pouls : 98/min, FR : 28/min
- Poumons : crépitants bilatéraux
- Cœur : B3 en galop à l’apex
- ECG : ESV fréquentes
- Échocardiogramme : défaillance ventriculaire gauche sévère avec une fraction d’éjection de 20%
- Potassium sérique : 2.9 mEq/L

  • Perfusion de Cordarone à 21 ml/h

Pourquoi l’amiodarone (Cordarone) a été utilisée ?

A

L’amiodarone (Cordarone) est un antyarythmique de classe III (bloquant potassique). Il est ici utilisé en prophylaxie pour prévenir la survenue d’arythmies. Le cœur de Monsieur Marcoux demeure susceptible de présenter de nouveau des arythmies importantes. D’ailleurs, la présence d’ESV fréquentes sur l’ECG de Monsieur Marcoux en témoigne.
D’autre part, les résultats de laboratoire de Monsieur Marcoux indiquent une hypokaliémie susceptible de contribuer à la survenue d’arythmies. Il est donc important de corriger également ce débalancement électrolytique, pour éviter une cause supplémentaire d’arythmie ventriculaire.

258
Q

Monsieur Jean Marcoux, 68 ans, facteur à la retraite, est admis à l’unité coronarienne à la suite d’un arrêt cardiaque. Après avoir été défibrillé par les ambulanciers, Monsieur Marcoux est éveillé, mais léthargique. Par contre, ses réponses sont adéquates.
Données subjectives :

  • A déjà subi deux infarctus du myocarde et présente une histoire d’insuffisance cardiaque.
  • Dit avoir le souffle court même en position assise.

Données objectives :
* Examen physique :
- Présente des signes d’anxiété
- TA : 92/60 mmHg, pouls : 98/min, FR : 28/min
- Poumons : crépitants bilatéraux
- Cœur : B3 en galop à l’apex
- ECG : ESV fréquentes
- Échocardiogramme : défaillance ventriculaire gauche sévère avec une fraction d’éjection de 20%
- Potassium sérique : 2.9 mEq/L

  • Perfusion de Cordarone à 21 ml/h

Après la stabilisation du rythme cardiaque, quel est le traitement de base pour Monsieur Marcoux ?

A

Augmenter la perfusion coronarienne (reperfusion coronarienne avec angioplastie primaire - avec ou sans installation d’un tuteur ou stent - si possible, sinon avec thrombolyse) ; nitroglycérine.

Réduire la demande en O2 (repos, contrôler la douleur, réduire l’anxiété) et augmenter l’offre en O2, si besoin (oxygénothérapie).

Prévenir la formation de novo d’un thrombus (ASA, antiplaquettaires, antithrombotiques).

Prévenir le remodelage cardiaque (IECA).

Stabiliser la plaque (statines).

259
Q

Monsieur Jean Marcoux, 68 ans, facteur à la retraite, est admis à l’unité coronarienne à la suite d’un arrêt cardiaque. Après avoir été défibrillé par les ambulanciers, Monsieur Marcoux est éveillé, mais léthargique. Par contre, ses réponses sont adéquates.
Données subjectives :

  • A déjà subi deux infarctus du myocarde et présente une histoire d’insuffisance cardiaque.
  • Dit avoir le souffle court même en position assise.

Données objectives :
* Examen physique :
- Présente des signes d’anxiété
- TA : 92/60 mmHg, pouls : 98/min, FR : 28/min
- Poumons : crépitants bilatéraux
- Cœur : B3 en galop à l’apex
- ECG : ESV fréquentes
- Échocardiogramme : défaillance ventriculaire gauche sévère avec une fraction d’éjection de 20%
- Potassium sérique : 2.9 mEq/L

  • Perfusion de Cordarone à 21 ml/h

Quelles sont les interventions infirmières à privilégier pour Monsieur Marcoux ?

A

Détecter, évaluer et soulager les épisodes de douleur (PQRSTU).
En cas de survenue de DRS, effectuer ECG, labo et oxygénothérapie.

Surveillance des complications pulmonaires (examen physique du système respiratoire, incluant l’auscultation et la détection de crépitants).

Surveillance des paramètres hémodynamiques (TA, FC, TVC, perfusion périphérique).

Surveillance des indicateurs de débit cardiaque (TA, diurèse, perfusion périphérique).

Surveillance de la détérioration de la fonction cardiaque (état mental, signe d’hypoperfusion des différents systèmes, auscultation du cœur) (voir choc cardiogénique).

Surveillance de la survenue d’arythmies et intervention appropriée.

260
Q

Les dérivations suivantes comportant soit des sus ou sous décalage implique quelle surface du ventricule G + quelle artère est impliquée?

II, III, AVF

A

Surface: inférieur

Artère: artère coronaire droite

261
Q

Les dérivations suivantes comportant soit des sus ou sous décalage implique quelle surface du ventricule G + quelle artère est impliquée?

V5, V6, I, AVL

A

Surface: latéral

Artère: circonflexe

262
Q

Les dérivations suivantes comportant soit des sus ou sous décalage implique quelle surface du ventricule G + quelle artère est impliquée?

V2 à V4

A

Surface: antérieur

Artère: artère interventriculaire antérieur

263
Q

Les dérivations suivantes comportant soit des sus ou sous décalage implique quelle surface du ventricule G + quelle artère est impliquée?

V1-V6, i, AVL

A

Surface: antérieur étendu

Artère: artère coronaire gauche

264
Q

Les dérivations suivantes comportant soit des sus ou sous décalage implique quelle surface du ventricule G + quelle artère est impliquée?

V1 et V2

A

Surface: septal

Artère: artère interventriculaire antérieure

265
Q

Les dérivations suivantes comportant soit des sus ou sous décalage implique quelle surface du ventricule G + quelle artère est impliquée?

V1 à V4

A

Surface: antéroseptal

Artère: artère interventriculaire antérieure

266
Q

Les dérivations suivantes comportant soit des sus ou sous décalage implique quelle surface du ventricule G + quelle artère est impliquée?

V7, V8, V9

A

Surface: postérieur

Artère: artère circonflexe ou coronaire droite

267
Q

Qu’est-ce qu’un Syndrome coronarien aigu (SCA)? en bref

A

En résumé, c’est une plaque d’athérome qui se rupture → expose matériel thrombogène → formation caillot

268
Q

Qu’est-ce qu’une Thrombose intermittente

A

Lésion cellulaire fonctionnelle → ANGINE INSTABLE
Réversible (pas de mort cellulaire)

269
Q

Qu’est-ce qu’une Thrombose prolongé

A

Lésion cellulaire irréversible → INFARCTUS DU MYOCARDE
Irréversible (nécrose, mort cellulaire)

270
Q

Quelle est l’évaluation du SCA?

A

« Triade essentielle »

PQRSTU dlr thoracique
ECG
BIO marqueurs de nécrose

271
Q

Nomme les clientèles qui peuvent avoir des manifestations atypiques du SCA et nomme sen qq sunes

A

Les femmes: inconfort gastrique, souffle court, palpitations, syncope, nausée, vomissement, fatigue. Plus d’angine au repos et déclenchée plus par le stress mental que physique. + d’épisode d’angine chez les femmes

Chez les diabétiques : pas de douleur thoracique plutôt : faiblesse, fatigue, prostration sévère (fatigue extrême) ou : symptômes équivalents de l’angine: dyspnée à l’effort, syncope, palpitations

Chez les personnes âgées: douleur ailleurs qu’au “centre thoracique” qui se diffuse à travers les épaules, le cou, les bras, la mâchoire ou le dos; entre les omoplates ou dans la région épigastrique. Sentiment global de détresse, d’anxiété (quelque chose ne marche pas) ou de catastrophe imminente.

272
Q

Nomme des Facteurs de risque SCA

A

les antécédents de maladie coronarienne aiguë, DM, HTA, dyslipidémie, tabagisme

273
Q

La douleur provenant d’une angine instable dure cb de temps max?

A

< 20 minutes

274
Q

La douleur provenant d’un infarctus dure cb de temps max?

A

> 30 minutes

275
Q

Qu’est-ce qu’un STEMI?

A

élévation du segment ST (sus-décalage)

Infarctus transmural

276
Q

Qu’est-ce qu’un NON-STEMI?

A

Dépression du segment ST (sous-décalage) ou inversion de l’onde T

277
Q

Dans le cas d’une STEMI, Si on fait pas de traitement, quest ce quon va voir sur l’ECG

A

L’ECG revient à la normal, pcq les cellules ischémiques meurent

278
Q

Quelles sont les interventions/surveillance inf pour STEMI et NSTEMI en commun? (4)

A

Repos
Soulagement de la douleur
↓ Anxiété
Supplément d’O2 selon SpO2

279
Q

Que sera til possible de voir sur un ECG si un patient a déjà vécu un infarctus?

A

Quand résolution: apparition de l’onde Q (donc aide à savoir si antécédents)

280
Q

Quel est le traitement initial du STEMI?

A

Traitement initial: MONA
* Morphine
* °Oxygène (3-4l) si SpO2 < 90 ou 94

* °Nitroglycérine - attention à la TA: > 90
* Anti-inflammatoire à croquer (l’adhésion plaquettaire)
* *β-bloqueurs si aucune contre-indication

But: ↓ consommation O2, ↑ Offre O2, limiter l’aggravation thrombus

281
Q

Quel est l’intervention médicale privilégié pour favoriser la reperfusion précoce à la suite d’un traitement initial pour un STEMI? Sinon 2eme place ils font quoi?

A

Angioplastie primaire

Thrombolyse (avec médication)

282
Q

C quoi en gros une Angioplastie primaire

A

(tuteurs (ou pas) mis avec ballon en passant par l’artère radiale pour garder artère ouverte

283
Q

Nomme la complication la plus importante d’un infarctus du myocarde

A

arythmie

284
Q

Lorsqu’on effectue un biomarqueur de nécrose, quel est le Biomarqueur utilisé?

A

troponine

285
Q

Qu’est-ce qu’indique un résultat de Troponine élevé

A

Non-STEMI
STEMI

286
Q

Qu’est-ce qu’indique un résultat de Troponine normal, mais dlr thoracique et inversion onde T ou sous décalage

A

Angine instable

287
Q

Si on traite pas l’infarctus, quel sera l’effet sur la troponine?

A

la troponine ↓ (mort des cellules)

288
Q

Si on traite l’infarctus, quel sera l’effet sur la troponine?

A

Si on traite infarctus par la lyse du caillot= troponine ↑ (pcq troponine dans le caillot)

289
Q

Comment différencier une angine instable d’un NSTEMI?

A

Dosage troponine, si les troponine sont élevé= NSTEMI

290
Q

C’est quoi la différence entre NSTEMI et STEMI

A

NSTEMI:
-sous décalage ST ou inversion onde T
-Infarctus du myocarde

STEMI:
-sus décalage ST
-Infarctus mural

291
Q

Infarctus transmural

STEMI ou NSTEMI?

Définition?

A

STEMI

traverse endocarde vers épicarde

292
Q

Vrai ou faux

Sur un ECG une angine instable et une NSTEMI vont apparaitre pareil, soit pas l’inversion onde T ou sous décalage ST

A

Vrai