Examen 1 Flashcards

1
Q

1) Développement physique

Comprendre et savoir justifier l’absence de limites claires à la période de l’adolescence

A

Puberté précoce, insertion professionnelle et départ du nid familial plus tardifs contribuent à brouiller les limites de cette période de la vie.

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2
Q

1) Développement physique

Définition de la puberté

A

La puberté renvoie à l’ensemble des transformations hormonales et des changements corporels du début de l’adolescence

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3
Q

1) Développement physique

les changements biologiques

A

Développement des caractères sexuels primaires et secondaires et par une accélération de la vitesse de croissance de la stature. Elle conduit à la maturité sexuelle, ce qui correspond à la capacité de procréer.
Caractères sexuels primaires : les voies génitales, les organes génitaux et les glandes qui sont directement liées à la reproduction
Caractères sexuels secondaires : caractéristiques physiques qui démontrent une maturité physique, mais qui ne sont pas directement liées à la reproduction
Remise en route d’un mécanisme hormonal présent dès la naissance
Les changements pubertaires débutent suite à un signal hormonal déclenché par l’hypothalamus.

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4
Q

1) Développement physique

décalage pubertaire filles /garçons

A

11 ans chez la fille (entre 8,5 ans et 14 ans)

12 ans chez le garçon (entre 9 et 15 ans)

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5
Q

1) Développement physique

le développement du cerveau et ses conséquences

A

Les changements pubertaires débutent suite à un signal hormonal déclenché par l’hypothalamus
Les 2 régions où il y a le plus de changement à l’adolescence:
Cortex préfrontal: plus d’attention et plus de capacité d’inhibition de la réponse, fonctions exécutives
Système limbique: émotions, mémoire, souvenirs, régulation des fonctions du corps (température, faim, soif etc.), croissance etc.

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6
Q

1) Développement physique

les changements corporels (dans les grandes lignes)

A

Pic de croissance peu après le début de la puberté
Fille : pic vers 12 ans (8 kg en 1 an) – taille adulte vers 16 ans
Garçon : pic vers 14 ans (9kg en 1 an) – taille adulte vers 18/20 ans
L’hypophyse sécrète l’hormone associée à la croissance et à la maturation du squelette
Les filles sont habituellement plus grandes que les garçons entre 10,5 ans et 13 ans
Fin de la poussée : environ 5 ans après les premiers signes pubertaires

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7
Q

1) Développement physique
les changements corporels (dans les grandes lignes), le développement des caractères sexuels (différencier primaires et secondaires),

A

ne suit pas le même rythme
la morphologie et les proportions du corps passent par de nombreux chgts successifs
Augmentation du pourcentage de tissu adipeux corporel chez la femme et diminution chez l’homme
Deux séries de changements :
- Caractères sexuels primaires
- Caractères sexuels secondaires
Filles
10 – 11 ans: début de la poussée de croissance et début des seins
11 – 12 ans: élargissement des épaules, des hanches, apparition du duvet pubien
12 – 13 ans: poils sous les aisselles et sur les membres, poils pubiens, vitesse de croissance maximale
13 – 14 ans: menstruations
14 – 15 ans: ralentissement de la croissance physique
15 – 16 ans: achèvement des seins et voix mature
Garçons
11 – 12 ans: taille des testicules et du scrotum
12 – 13 ans: début de la poussée de croissance et taille du pénis, apparition du duvet pubien
13 – 14 ans: glandes sudoripares
14 – 15 ans: vitesse de croissance maximale
15 ans: premières éjaculations fécondantes et poils au pubis et aux aisselles
15 – 16 ans: mue de la voix, barbe

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8
Q

1) Développement physique

facteurs d’influence du début de la puberté

A

Héritabilité : Contribution estimée à 50%
Ethnicité : Les jeunes afro-américain(e)s ont une puberté plus précoce que les jeunes caucasiens ou hispaniques
Nutrition :
Un faible apport nutritionnel retarde la puberté
L’excès de poids devance la puberté
Stress chronique : notamment le stress familial est associé à une puberté plus précoce
Produits chimiques : liés à une puberté plus précoce

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9
Q

1) Développement physique

tendance séculaire

A

Tendance séculaire
«L’apparition plus précoce de la maturation d’un siècle à l’autre et par une augmentation progressive de la taille et du poids de la population.» (Cloutier et Drapeau, 2015, p.34)
Rythme de croissance des enfants et des adultes s’est accéléré : cela a occasionné une maturation plus précoce et une augmentation de la taille adulte
Autres facteurs potentiellement en cause :
Obésité de plus en plus fréquente
Exposition aux perturbateurs endocriniens

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10
Q

1) Développement physique

tendance séculaire, les répercussions puberté précoce versus tardive pour les filles et les garçons

A

Rythme de maturation pubertaire :
« Statut pubertaire d’une personne par rapport au statut atteint par les autres personnes de son groupe d’âge.» (Cloutier et Drapeau, 2015, p.38).
Au sens clinique :
 Puberté précoce = Développement de caractères sexuels
Avant 7-8 ans pour les filles.
Avant 9-10 ans pour les garçons.
 Retard pubertaire =
Absence de menstruations passé 16 ans pour les filles.
Absence de développement testiculaire passé 14 ans pour les garçons
Au sens commun :
 Puberté précoce ou tardive lorsqu’un adolescent se situe à un stade de maturation sexuelle très avancé ou très tardif par rapport à ce qui est attendu à son âge
Dans nos cultures : attente de la puberté entre 12 ans et 14 ans
Figure : résultat optimal = p. ex. se sentir séduisant, avoir une image corporelle positive, bons résultats scolaires, être populaire…
Garçons précoces + avantagés, suivis des filles avec un dvpt normal
Garçons au dvpt tardif et filles précoces = les + désavantagés
Chez les filles, il est bien établi que la puberté précoce constitue un facteur de risque sur le plan adaptatif :
Le processus débute alors qu’elles sont des enfants.
L’entourage et les fillettes sont moins bien préparées.
À la fois fières et embarrassées des changements
Quant à la puberté tardive, elle est parfois associée à certaines difficultés temporaires.
Mais à l’inverse, parfois à une adaptation positive (persévérance, réussite scolaire)
Chez les garçons, les données sont beaucoup moins nombreuses et les résultats ne sont pas cohérents.
La puberté précoce pourrait à la fois être associée à une adaptation positive ainsi qu’à des difficultés d’adaptation
Bénéficient des changements corporels étant valorisés dans la société.
Plus de chances de devenir des leaders, d’être populaires auprès des filles, d’avoir une bonne image d’eux-mêmes et d’être perçus favorablement par les adultes.
Associée à une augmentation de la délinquance et de problèmes extériorisés, ainsi qu’à la dépression
La puberté tardive chez les garçons a aussi été associée à des risques :
Dépression
Image de soi négative
Consommation d’alcool

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11
Q

1) Développement physique

définition du modèle interne et son implication dans la compréhension de sa puberté par l’adolescent.e

A

Le Modèle Interne = système intériorisé d’interprétations et de significations construit par chacun
Chaque enfant/adolescent possède un modèle interne de l’âge «normal» de la puberté, et ce serait l’écart entre celui-ci et la réalité qui serait à l’origine des répercussions psychologiques
La façon dont les adolescents perçoivent les modifications de leurs corps et réagissent à celles-ci deviennent plus importants psychologiquement que les changements physiques eux-mêmes

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12
Q

2) Développement cognitif
Le stade des opérations formelles de Piaget : connaître et savoir expliquer dans vos mots les 5 caractéristiques du stade des opérations formelles.

A
  1. le stade des opérations formelles (11/12 ans et plus
    1) Du concret à l’abstrait
    La pensée ne se limite plus au concret mais peut désormais se cibler sur des situations abstraites
    Capacité d’étendre ses habiletés de raisonnement opératoire concret à des objets qu’il ne peut pas manipuler
    L’adolescent parvient à raisonner de manière abstraite à partir d’un matériel symbolique: le langage, le symbolisme mathématique, les représentations
    2) Du réel au possible
    Capacité d’étendre ses habiletés de raisonnement à des situations dont il n’a jamais fait l’expérience
    Capacité d’imaginer les différentes possibilités d’une situation en se détachant d’une perspective unique
    Capacité d’envisager toutes ces possibilités et de les combiner mentalement
    3) La prévision des conséquences à long-terme
    Émergence de la capacité à réfléchir aux différents choix et aux diverses possibilités qui s’offrent à lui + prévoir les csqces et implications à long terme qui en découlent
    Début de mise en place à cette période, davantage à la fin de l’adolescence (17/18 ans), avant le choix de l’adolescent est souvent tributaire du regard des autres et des conventions sociales qu’il se donne.
    4) La logique hypothético-déductive
    La logique (ou raisonnement) hypothético-déductive part d’une hypothèse générale posée comme vraie qu’on va vérifier et ainsi en déduire la conclusion
    Durant l’enfance : logique inductive, durant l’adolescence : logique hypothético-déductive
    Logique utilisée dans le raisonnement scientifique
    5) La résolution systématique des problèmes
    Capacité de recherche systématique et méthodique permettant de trouver une solution à un problème
    Face à un problème, l’adolescent est capable de formuler différentes hypothèses, de réfléchir à leur pertinence, de les tester mentalement, et de tirer les conclusions appropriées
    Exple : «Edith a les cheveux plus foncés que Lili. Edith est plus claire que Suzanne. Laquelle des trois a les cheveux plus foncés?»
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13
Q

2) Développement cognitif
La théorie du traitement de l’information : connaître les principaux changements dans le traitement de l’information (pas besoin de connaître les âges de ces changements), connaître la différence entre des connaissances déclaratives, procédurales et conceptuelles.

A

Les changements sont liés à la maturation des lobes frontaux du cerveau
Élagage ou renforcement de certaines connexions neuronales
Influence de l’expérience et de la stimulation = développement propre à chaque adolescent
Augmentation de la capacité de la mémoire de travail
Apparition de la capacité à résoudre des problèmes complexes contenant plusieurs données de différents types
À 19 ans : mémoire de travail = celle des adultes
Connaissances déclaratives (= savoir que…) : connaissances factuelles qu’un individu a acquises
lieux, dates, évènements, informations automatisées
Connaissances procédurales (= savoir comment…) : renvoient au savoir-faire
Se servir d’un ordinateur, conduire, marcher…
Connaissances conceptuelles (= savoir pourquoi…) : renvoient à la compréhension d’un individu sur des concepts abstraits (politique…)
Augmentation de la vitesse de traitement de l’information
À 15 ans : vitesse de traitement = celle des adultes
Poursuite du développement des fonctions exécutives
Attention sélective, prise de décision, inhibition des réactions impulsives,
À 14 ans : inhibition de la réaction = celle des adultes
Accroissement de la capacité à gérer ses propres processus mentaux

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14
Q

2) Développement cognitif
L’égocentrisme d’Elkind : définition de l’égocentrisme, connaître (savoir les noms) et savoir expliquer les différentes manifestations de l’augmentation de l’égocentrisme que l’on retrouve chez les adolescents selon Elkind

A

L’égocentrisme d’Elkind = tendance à ramener tout à soi, selon leur propre intérêt, leur propre opinion est considérée comme plus importante que celles des autres
> Illusion d’invincibilité
L’adolescent se croit à l’abri de tous les dangers
Exemple : conduites à risques

> Fabulations personnelles
L’adolescent pense avoir un destin privilégié, être spécial et unique
Surdifférenciation de ses sentiments par rapport à ceux des autres, poussant les adolescents à exagérer leur propre unicité
Exemple : «tu ne me comprends pas», journaux intimes, persuadé de devenir une star

> Conscience de soi excessive
L’adolescent pense qu’un public imaginaire s’intéresse à lui, à ses pensées, à ses actes
Résulte de l’échec à différencier ses propres pensées de celles des autres
Exemple : être effrayé par le moindre petit bouton, «c’est toujours moi»…
Indécision
Difficulté à prendre des décisions par rapport à des choses simples de la vie quotidienne

> Hypocrisie apparente
L’adolescent défend des valeurs qu’il ne respecte pas lui-même

> Idéalisme et esprit critique
Représentation d’un monde imaginaire idéal

> Propension à la discussion et à l’argumentation
Négociation!

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15
Q

2) Développement cognitif
Connaître les 4 grandes conséquences du développement cognitif de l’adolescent (métacognition, souvenirs marquants à l’adolescence, cognition sociale, développement psychosocial – pas besoin d’entrer dans les détails).

A

La métacognition
Penser au sujet de sa propre pensée et ses processus de pensée
Plus grande conscience de soi
Permet des opérations complexes: comprendre la façon d’apprendre

Les souvenirs de l’adolescence restent souvent les plus marquants:
Premières fois
Cerveau «hypersensible»: émotions (positives et négatives) sont fortes pendant cette période – les événements ne sont pas plus forts, ce sont les émotions qui le sont
Cognition sociale : Penser au sujet des autres, au sujet des relations interpersonnelles et des institutions sociales (Smetana & Villalobos, 2009)
Ces habiletés favorisent un développement psychosocial à l’adolescence:
1- théorie de l’esprit
2- réflexion sur les relations sociales
3- compréhension des conventions sociales
4- conceptions des lois, libertés et droits civils

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16
Q

2) Développement cognitif
Le développement du langage : connaître et savoir expliquer les répercussions/manifestations du développement du stade des opérations formelles dans le langage chez les adolescents

A

> L’émergence de la pensée formelle implique :
Possibilité de discussions autour de concepts abstraits (tolérance, justice, amitié…)
Augmentation du vocabulaire exprimant des relations logiques
Acquisition de la symbolique du mot avec de multiples significations (métaphores…)
Amélioration de la coordination sociale des points de vue (= capacité à comprendre le point de vue de l’autre, de mesurer son niveau de connaissances et de s’y ajuster)

> Développement d’un langage avec des codes et un vocabulaire particuliers :
Renforcement de l’identité du groupe (amis) et exclusion des étrangers (adultes)
Variation selon différents facteurs

17
Q

2) Développement cognitif
Le développement moral : connaître et expliquer la moralité et ses composantes, connaître et expliquer les 2 niveaux supérieurs du modèle de Kohlberg (conventionnel et post conventionnel – pas besoin de connaître les stades), connaître les 5 caractéristiques des stades et les 4 critiques au modèle (savoir les reconnaître dans une question à choix de réponse, pas besoin de les savoir par cœur).

A
  • La morale = l’ensemble des règles de conduite et des valeurs qui définissent la norme d’une société.
  • La moralité = 1) le rapport à la morale; 2) les valeurs éthiques d’une personne qui se manifestent à travers sa conduite.
    Composante émotionnelle: des sentiments puissants nous amènent à avoir de l’empathie avec quelqu’un en détresse, ou nous nous sentons coupables quand nous sommes la cause de la détresse de l’autre.
    Composante cognitive: Les enfants développent une compréhension sociale qui leur permet de réaliser des jugements sur les actions qu’ils croient être bien ou mal.
    Composante comportementale: les pensées et les sentiments accompagnant la moralité augmentent la probabilité, mais ne la garantissent pas, que les gens agissent en accord avec eux.
    Niveau 2: Morale conventionnelle (10 à 13 ans et +)
    = caractérisée par l’intériorisation des normes des figures d’autorité et la conformité aux conventions sociales
     l’enfant prend conscience qu’il existe des conventions dans la société et qu’il faut les respecter
     Le jugement moral est basé sur le maintien des relations sociales d’abord proches (famille, amis, professeurs), ensuite des relations englobant le groupe social ou la société au sens plus large.
    Morale postconventionnelle (ado, adulte ou jamais)
    = obéissance à des principes moraux complètement intériorisés et peut choisir entre des normes morales conflictuelles
     conduites qui vont au-delà des conventions de la société
     L’individu fonde son jugement moral sur sa propre évaluation des valeurs morales. Il est prêt à enfreindre une loi s’il juge celle-ci mauvaise ou à l’inverse est prêt à condamner moralement certaines activités et à se les interdire alors même que la loi les autorise.
    5 characteristioqes des stades:
    1. Séquentiel, c’est-à-dire qu’il se développe par étapes successives qui ne peuvent être devancées.
  1. Irréversible, une fois l’un des stades acquis, une personne ne peut régresser à un stade antérieur
  2. Intégratif, une personne ayant acquis un stade supérieur est à même de comprendre les raisonnements des individus ayant atteint les stades inférieurs.
  3. Transculturel, c’est-à-dire que dans toutes les cultures, le développement moral suit les mêmes étapes.
  4. La stagnation est possible, tout le monde n’atteint pas nécessairement le stade suivant.
    4 critiques de la théorie de Kohlberg:
  5. Le développement cognitif ne suffit pas à atteindre tous les stades de développement moral
    Le dvpt cognitif est nécessaire mais pas suffisant
    Nécessité d’intérioriser les normes sociales, la gestion des émotions
  6. Le niveau de raisonnement moral n’est pas synonyme de comportement moral (pb de méthodes d’évaluation?)
    Notre action peut être influencée par bien d’autres facteurs que notre seul jugement moral sur celle-ci
    Selon des situations particulières, pression sociale, dépendance, peur, le souci des autres.
  7. Le rôle des parents n’est pas considéré:
    Certains psychologues avancent que les renforcements positifs et négatifs que reçoit un enfant à la maison auraient davantage d’influence sur son développement moral qu’une progression naturelle par stades comme celle proposée par Kohlberg
    Style démocratique = remise en question du raisonnement = raisonnement moral plus élevé
  8. Modèle masculin
    La critique de Gilligan se base sur le fait que les stades selon Kohlberg ont été établis à partir du raisonnement des hommes.
    Or les femmes accordent moins d’importance à la justice mais davantage à la responsabilité de prendre soin de l’autre et d’éviter de lui nuire
18
Q

3) Développement affectif et social
Le développement de la sexualité : le double standard sexuel et ses implications dans la sexualité des filles et des garçons, la théorie psychosexuelle de Freud (le stade génital, pas les autres) et les controverses concernant les positions de Freud,

A

(général) = les différences d’appréciation des comportements en fonction de l’appartenance de leur auteur à une catégorie
(dans ce cas) = juger différemment les comportements sexuels selon s’ils sont émis par une femme ou un homme
Existence de stéréotypes de genre :
Les normes sont généralement permissives pour les hommes et restrictives pour les femmes (Dunn et al., 2014 ; Vrangalova et al., 2014)
Possible cristallisation des scénarios de genre à l’adolescence
Jeunes hommes : le but de la sexualité est davantage la conquête sexuelle
Si ils ne sont pas entreprenants ou actifs sexuellement : mal perçus par les pairs
Jeunes femmes : virginité davantage valorisée chez les jeunes femmes
Ambivalence pour les jeunes femmes : si elles refusent elles ont peur de se faire rejeter, si elles acceptent elles craignent d’avoir mauvaise réputation
Influence de la société en générale, des parents, des pairs etc.

la théorie psychosexuelle de Freud :
La théorie du développement psychosexuel: décrit une séquence invariable de stades dans le développement de la personnalité, de l’enfance à l’adolescence
Génital (puberté à la fin de la vie)
Stade génital : zone érogène = organes sexuels
Passage de l’autoérotisme à la sexualité avec un partenaire
Augmentation de la libido
Début des relations sexuelles complètes (i.e. coïtales)
Expériences homosexuelles possibles
Chez la femme :

Passage de l’orgasme clitoridien (infantile et régressif) à l’orgasme vaginal (maturité) Controverse !
La masturbation : Comme gratification sexuelle = régression au stade phallique Controverse !

19
Q

3) Développement affectif et social
les activités sexuelles coïtales et non coïtales (leurs définitions et leurs caractéristiques chez les 2 genres – pas besoin de connaître les statistiques, ni les âges, ni les graphiques/tableaux), le cheminement sexuel, les 4 caractéristiques de la santé sexuelle, le développement de la sexualité chez les jeunes LGBTQ+, discordance entre les comportements sexuels à risque et les connaissances des adolescent.es.

A

non coïtales: La masturbation
Plus commune que les activités sexuelles avec un(e) partenaire
À l’âge de 19 ans, 66% des adolescentes et 86% des adolescents affirment s’être masturbés (Herbernick et al. 2010 - USA)
Encore parfois associée à un sentiment de culpabilité
Permet :
Exutoire des tensions sexuelles
Découverte de son corps : profitable aux relations sexuelles avec un partenaire

Contacts physiques érotiques
Servent à se découvrir progressivement
Les rapports bucco-génitaux
Fréquence en augmentation chez les adolescents et les adolescentes (Halpern-Felsher et al., 2006 - USA)
Plus fréquent autour de 20 ans qu’autour de 14/15 ans
Selon les jeunes le sexe oral est moins risqué que le coït pour la santé et a moins de conséquences sociales et affectives négatives
Le sexe oral est plus «acceptable» et permet de rester vierge (notion de virginité ?)
Implication pour les interventions ?
Coïtales: Les relations sexuelles

Se produisent le plus souvent dans le cadre d’une relation amoureuse OU attachement affectif
Écart se réduit entre les sexes
Expérience du premier rapport sexuel est plus positive pour les 2 sexes : les jeunes rapportant moins de culpabilité et les filles également plus de plaisir
Parmi les raisons évoquées à franchir le pas :
Manifestation naturelle de tendresse et d’amour
Envie de se comporter en adulte, pression des pairs, insistance du ou de la partenaire et un sentiment d’obligation envers un partenaire loyal
Les inquiétudes les plus fréquentes lors des 1ers rapports sexuels
Chez le garçon :
La crainte de l’impuissance
L’éjaculation prématurée
Le manque de désir pour la femme
L’absence d’éjaculation
Chez la fille :
Les troubles du désir
Le vaginisme (contraction involontaire, incoercible des muscles releveurs de l’anus et des adducteurs, empêchant toute pénétration)
Les dyspareunies (douleurs lors de la pénétration)
La frigidité
La santé sexuelle:
La santé sexuelle comprend :
1) La capacité de maintenir des relations positives
2) La capacité d’apprécier son corps
3) La capacité d’interagir avec les personnes d’une façon respectueuse
4) La capacité d’exprimer de l’affection de manière adéquate en fonction des normes culturelles.
Comportements homosexuels ≠ orientation sexuelle
1/10 jeunes a déjà eu des contacts sexuels avec une personne du même sexe
Comportements sexuels/attirance sexuelle/sentiment amoureux/identification à une orientation sexuelle
Beaucoup de personnes LGBTQ+ n’expriment pas leurs sentiments et attirance avant l’âge adulte
Pourtant beaucoup de personnes adultes disent le savoir depuis très jeune
Développement de la sexualité moins harmonieux chez les jeunes LGBTQ+
+ de comportements sexuels à risque
Subissent des réactions hostiles à leur égard avec des conséquences négatives
De plus en plus de modèles positifs dans les médias et des représentations moins stéréotypées

20
Q

3) Développement affectif et social
La théorie d’Erikson : comprendre de façon détaillée la crise « identité versus confusion des rôles » (défi de l’adolescent, rôle de l’environnement, résolution et force adaptative versus non-résolution, résolution des 3 problèmes majeurs de l’adolescent). Il faut pouvoir citer les pôles et la force adaptative et les expliquer.

A

À l’adolescence , 5ème crise :
pôle 1 = identité VS pôle 2 = confusion des rôles
Identité = conception cohérente du soi composée d’objectifs, de valeurs, de croyances auxquels l’individu est fortement attaché.
L’adolescent doit la résoudre pour devenir un adulte unique doté d’une conception de soi cohérente et jouer un rôle utile dans la société.
Pour développer leur identité, selon Erikson, l’adolescent.e doit résoudre 3 problèmes majeurs:
1. choisir une activité professionnelle
2. adopter des valeurs avec lesquelles il est en accord
3. le développement d’une identité sexuelle satisfaisante
 Questions: «Qui suis-je? Où vais-je?Qu’est-ce que je veux? Qu’est-ce que je veux faire avec?»
 Manifestations: esprit de clan, intolérance envers les différences, hypocrisie apparente d’Elkind
 Influence des pairs, des parents, de l’école

21
Q

3) Développement affectif et social
La théorie de Marcia : connaître et savoir expliquer les 4 états identitaires décrits par Marcia selon leurs caractéristiques (présence ou absence de crise et présence ou absence d’engagement).

A

Selon Marcia, il existe 4 types d’états identitaires se différencient par la présence ou l’absence:
(De) crise = période de questionnement et de prise de décision consciente
(de la capacité d’) engagement = investissement personnel dans un métier ou dans un système de croyances, une idéologie
1) L’identité diffuse ou diffusion identitaire (pas de crise pas d’engagement):
 pas de réflexion sérieuse sur les différentes alternatives et pas d’engagement
 Les adolescent.es en diffusion identitaire semblent marqués par un profond désintérêt et avoir des difficultés à se positionner.
2) L’identité en moratoire (la crise sans engagement poour le moment)
L’identité en moratoire (la crise sans engagement pour le moment):
 la personne réfléchit intensément aux différentes possibilités qui s’offrent à elle et est sur la voie de l’engagement.
 caractérisée par plusieurs émotions allant de l’enthousiasme à l’anxiété
 caractérise les adolescent.es considérés comme étant en « crise identitaire ».
 dans leur discours, ces adolescent.es ont beaucoup de dilemmes actuels, ils se questionnent sur leur avenir
3) L’identité surdéterminée ou identité héritée (l’engagement sans la crise):
 la personne n’a pas exploré les différentes possibilités, les différents choix pour sa vie future
 elle s’engage selon des choix que d’autres ont fait pour elle
 Les adolescent.es dans cette situation ont des discours très tranchés (stéréotypes), peu de logique de choix.
4) L’identité en réalisationou l’identité mature(la crise mène à l’engagement):
 se caractérise par des engagements pris suite à une période de questionnement
 l’adolescent.e a exploré différents domaines de vie puis s’est engagé à travers des choix qui lui sont propres
 caractérise les adolescent.es solides et sûrs d’eux-mêmes, capables d’articuler les raisons de leur choix

22
Q

3) Développement affectif et social
Les relations avec les parents : double tâche pour les adolescents, connaître et expliquer ce qui est caractéristiques des relations parents/enfant à l’adolescence et leur évolution à cette période (maintien de l’attachement, augmentation des conflits etc.)

A
  1. Double tâche pour les adolescents :
    acquérir leur autonomie
    maintenir les liens d’attachement avec leurs parents
  2. Présence de désaccords ou conflits mineurs
    Source de stress et NON d’un bris de relation
    Partage de valeurs
    Religion, travail, éducation
    Distinction au niveau des goûts personnels
    Vêtements, musique, activités
    Principales sources de conflits :
    Partage des tâches et responsabilités
    Vêtements
    Activités
    Heures de rentrée
    Pourquoi cela entraîne un conflit?
    Divergence d’opinions : choix personnels (ado) VS conventions sociales et enjeux moraux (parent)
    Développement des habiletés cognitives
    Augmentent à l’entrée à l’adolescence
    Affectent, bien souvent, plus le parent que l’adolescent.e
    Ne sont pas un indicateur de problème majeur et durable dans la relation
    Peuvent être liés à des attentes de l’adolescent.e (et des parents)
    Sont plutôt liés aux différences de perspectives quant à la définition d’une situation
    Sont le synonyme d’un processus de transformation de la relation (augmentation de la symétrie dans la relation)
    Nécessaires au processus d’individuation et de séparation
23
Q

3) Développement affectif et social
Les amis et les relations amoureuses : connaître et expliquer ce qui est caractéristiques des relations amicales à l’adolescence et leur évolution à cette période (temps passé avec les pairs, différence entre les genres, les différents réseaux, la popularité, la conformité etc.), les relations amoureuses (évolution des relations amoureuses à l’adolescence, relations amoureuses chez les jeunes LGBTQ+).

A

Sur une semaine, les ados passent environ 1 tiers de leur temps en compagnie de leurs pairs alors qu’ils ne passent que 8% de leur temps avec les adultes
Rôle central de 12 à 18 ans
Évolution importante par rapport à l’enfance : augmentation du temps passé avec les pairs.
Les pairs occupent une place importante et l’adhésion à un groupe de pairs paraît essentielle.
Réciprocité et engagement
Valorisation et appréciation
Riches en apprentissages
Riches en rétroaction
Validation et soutien
Rivalités et compétition
Conflits
Amitiés plus intimes, plus complexes et psychologiquement enrichissantes
Choix des amis en fonction de nombreux facteurs (valeurs, centre d’intérêt commun, similarité des croyances et attitudes)
Stabilité dans les relations amicales (et donc de plus en plus longues) et importance de la loyauté
Création de nouvelles amitiés
Amitiés mixtes - préparation aux relations amoureuses
Quelques différences notables :
Les filles rapportent plus d’intimité, d’empathie, d’affection, de soutien, d’acceptation et de sécurité que les garçons
Les filles sont très orientées sur les relations et peuvent ainsi en être préoccupées
Les garçons se regroupent plus entre eux : les amis des uns deviennent les amis des autres
Les adolescent.es sont en général membres d’un (ou plus) groupe de pairs, nommé une clique
3 à 10 amis
Partage d’intérêts ou d’activités
Similarité en terme d’âge, de performances scolaires et de comportements
Structure sociale la plus importante à l’adolescence : c’est à l’intérieur de la clique qu’ont lieu les interactions
On y retrouve une hiérarchie :
 Les leaders exercent leur pouvoir, notamment en ridiculisant les autres au statut plus bas, ce qui renforce les normes internes du groupe
La conformité au groupe de pairs
L’adhésion et la conformité au groupe de pairs semblent s’intensifier jusqu’à l’âge de 13 ans (au moment où l’estime de soi de l’adolescent diminue), puis, au fur et à mesure que l’ado se forge une identité propre, cette conformité diminue
Stéréotype culturel: les pairs exercent une pression importante sur chacun pour qu’il se conforme aux normes comportementales du groupe

L’importance de la popularité à l’adolescence
Avoir un statut élevé au sein du groupe est une puissante motivation
Associée à une dimension de prestige, de visibilité et de centralité
Souvent attribuée à des jeunes ayant un physique attirant, des habiletés de leadership ou sportives

Importance des compétences sociales dans les situations relationnelles (avec les parents, les pairs, les amis), et non uniquement le désir sexuel
 vont déterminer la facilité avec laquelle les ados vont passer d’une relation exclusive avec des amis du même sexe à une relation amoureuse
Préparation à une identité d’adulte : comprend la sexualité physique, mais aussi les habiletés personnelles intimes avec le sexe opposé
Évolution des relations amoureuses.
Les premières conceptions de l’amour sont idéalisées
Les premières relations amoureuses n’ont pas pour objectif de combler les besoins de soutien affectif et d’attachement
Les relations amoureuses de la fin de l’adolescence témoignent d’un investissement plus important
Implique de faire des liens entre son désir sexuel et son désir émotionnel + de percevoir et expérimenter les distinctions entre nos amitiés intimes platoniques et nos relations amoureuses naissantes
Rôle différent des pairs et du groupe de pairs : préparation aux relations amoureuses ?
Importance plus élevée de la 1ère relation amoureuse pour l’estime de soi et la confiance en soi
Moins nombreux.ses à avoir des relations amoureuses à l’adolescence