Exam2 Flashcards

1
Q

Quel est un constat démographique concernant les aîné.e.s LGBT par rapport aux aîné.e.s hétérosexuels ?

A

Les aîné.e.s LGBT sont plus nombreux à vivre seuls que les aîné.e.s hétérosexuels.

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2
Q

Qu’est-ce que l’invisibilité sociale des aîné.e.s LGBT ?

A

C’est la méconnaissance de leurs réalités et besoins.

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3
Q

Quels types de discrimination les aîné.e.s LGBT ont-ils subis au cours de leur vie ?

A

Expériences de stigmatisation et de discrimination.

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4
Q

Quels facteurs contribuent à l’invisibilité sociale des aîné.e.s LGBT ?

A
  • Non-divulgation de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre
  • Auto-identification
  • Craintes liées aux expériences de stigmatisation et de discrimination.
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5
Q

Quels sont quelques impacts de la stigmatisation et de la discrimination sur les aîné.e.s LGBT ?

A
  • Invisibilité
  • Risque d’exclusion sociale
  • Isolement.
  • Impacts sur la santé mentale et sur le bien-être.
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6
Q

Qu’est-ce que le modèle du stress relié à un statut minoritaire ?

A

C’est un modèle qui explique les impacts sur la santé mentale des personnes minorisées.

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7
Q

Quels obstacles les aîné.e.s LGBT rencontrent-ils dans l’accès aux services de santé ?

A

Ils font face à des obstacles liés à l’accessibilité et à la discrimination.

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8
Q

Quelles sont quelques stratégies d’adaptation adoptées par les aîné.e.s LGBT ?

A
  • Résistance au discours négatif
  • Activisme
  • Création de familles de choix
  • Réseaux sociaux alternatifs.
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9
Q

Quelles sont les stratégies identitaires selon Mellini (2009) ?

A
  • Stratégie identitaire du déni
  • Stratégie identitaire de la clandestinité
  • Stratégie identitaire de l’arrangement
  • Stratégie identitaire de l’affichage.
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10
Q

La divulgation de l’orientation sexuelle peut varier selon quel facteur ?

A

Le contexte.

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11
Q

Qu’est-ce que la ‘famille de choix’ pour les aîné.e.s LGBT ?

A

Relations avec des partenaires et amis proches considérés comme de la famille.

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12
Q

Quels sont des impacts positifs de la vie de couple sur les aîné.e.s LGBT ?

A
  • Satisfaction accrue
  • Estime de soi
  • Moins de solitude.
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13
Q

Quels facteurs influencent l’expérience du vieillissement chez les aîné.e.s LGBT ?

A
  • Perception de son identité
  • Acceptation de soi
  • Gestion de la divulgation.
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14
Q

Quels enjeux sont liés aux services publics pour les aîné.e.s LGBT ?

A
  • Craintes de discrimination
  • Non reconnaissance des parcours de vie
  • Manque de formation des intervenants.
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15
Q

Qu’est-ce qu’une approche QUEER des vieillissements ?

A

Explorer la pluralité des identités et des parcours de vie.

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16
Q

Quelles pratiques inclusives peuvent être développées pour aider les aîné.e.s LGBT ?

A
  • Stratégies pour favoriser la résilience
  • Langage inclusif
  • Promotion de la diversité sexuelle et de genre.
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17
Q

Quel est le rôle des réseaux communautaires dans le vieillissement des aîné.e.s LGBT ?

A

Impliquer socialement et créer un sentiment d’appartenance.

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18
Q

Vrai ou Faux : Les aîné.e.s LGBT ont souvent des craintes de discrimination dans les résidences pour personnes aînées.

A

Vrai.

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19
Q

Quel est un facteur de protection au cours du vieillissement pour les aîné.e.s LGBT ?

A

La satisfaction face au soutien reçu de leur réseau social.

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20
Q

Quelle loi interdit la discrimination sur la base de l’orientation sexuelle dans l’emploi au Canada depuis 1996 ?

A

La Loi canadienne sur les droits de la personne

In 2017, l’identité ou l’expression de genre ont été ajoutées comme motifs interdits de discrimination.

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21
Q

Depuis quelle année la discrimination sur la base de l’orientation sexuelle est-elle interdite dans l’emploi au Québec ?

A

Depuis 1977

L’orientation sexuelle a été ajoutée dans la Charte des droits et libertés de la personne.

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22
Q

Quel pourcentage des participant.e.s LGBT a été témoin de discrimination sur la base de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre en milieu de travail ?

A

33%

Selon Sasso et Ellard-Gray (2015) dans Geoffroy et Chamberland (2015).

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23
Q

Quel pourcentage des participant.e.s LGBT a lui-même vécu de la discrimination en milieu de travail ?

A

29%

Données de Sasso et Ellard-Gray (2015) dans Geoffroy et Chamberland (2015).

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24
Q

Quel est le pourcentage d’employé.e.s LGBT ayant vécu ou observé de la discrimination plus d’une fois par mois ?

A

90%

Information tirée de Geoffroy et Chamberland (2015).

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25
Q

Quel impact le coming out de l’orientation sexuelle a-t-il sur la satisfaction au travail ?

A

Il augmente la satisfaction

Les réactions des collègues peuvent agir comme une variable médiatrice.

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26
Q

Quels facteurs facilitent le coming out au travail ?

A

Avoir un.e conjoint.e

Cela peut réduire la dissimulation de l’orientation sexuelle.

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27
Q

Quelles sont les conséquences de la dissimulation de l’orientation sexuelle sur la performance au travail ?

A

Impacts négatifs

La dissimulation peut diminuer la performance professionnelle.

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28
Q

Quelles stratégies sont adoptées pour ne pas divulguer l’identité de genre au travail ?

A

Échapper au risque de discrimination

Cela concerne les personnes dont le statut trans est connu.

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29
Q

Qu’est-ce que les micro-agressions homo- et trans-négatives ?

A

Affronts, rebuffades ou insultes verbales et non verbales

Elles peuvent être intentionnelles ou non intentionnelles et communiquent des messages hostiles.

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30
Q

Quel est un exemple de micro-agression envers les personnes LGBT ?

A

« Les autres pensent que c’est ton choix d’être homosexuel.le/bisexuel.le »

Exemple tiré de Geoffroy (2016).

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31
Q

Quelles recommandations peuvent être faites pour améliorer les milieux de travail concernant la diversité sexuelle et de genre ?

A

Politique antidiscriminatoire, formulaires administratifs inclusifs, formation et sensibilisation

Ces recommandations visent à promouvoir un environnement de travail inclusif.

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32
Q

Quelles initiatives peuvent favoriser la visibilité de la diversité sexuelle et de genre dans les milieux de travail ?

A

Affichage, trousse d’accueil des employé.e.s, création de groupes LGBTQ

Cela contribue à un climat de travail positif.

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33
Q

Quel type de toilettes est recommandé pour améliorer l’inclusivité dans les milieux de travail ?

A

Toilettes non genrées

Cela permet de répondre aux besoins de toutes les identités de genre.

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34
Q

Vrai ou Faux : Le climat de travail n’a pas d’impact sur la satisfaction des employés LGBT.

A

Faux

Un bon climat de travail est crucial pour le bien-être des employés.

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35
Q

Quelles sont les caractéristiques culturelles des communautés lesbiennes et gaies?

A

Elles ont une culture et un mode de vie propre, notamment en matière de conjugalité et de violence.

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36
Q

Qui est plus susceptible d’être victime de violence de la part d’un partenaire de même sexe?

A

Les hommes gais et les personnes bisexuelles sont plus susceptibles que les femmes lesbiennes.

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37
Q

Quels obstacles peuvent empêcher les personnes LGBT de dévoiler la violence subie?

A

Les mythes et préjugés à leur égard.

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38
Q

Les couples homosexuels ont-ils les mêmes droits que les couples hétérosexuels en matière de violence conjugale?

A

Oui, ils jouissent des mêmes droits et protections sociales.

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39
Q

Quels efforts sont nécessaires pour les personnes LGBT en matière de services?

A

Des efforts supplémentaires pour assurer une meilleure accessibilité aux services adaptés à leurs besoins.

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40
Q

La violence conjugale épargne-t-elle les couples de personnes lesbiennes et gaies?

A

Non, elle les affecte également.

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41
Q

Quel cadre d’analyse est souvent utilisé pour étudier la violence conjugale chez les couples de même sexe?

A

Le même cadre que pour les couples hétérosexuels.

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42
Q

Quelles sont les principales sources de données sur la violence conjugale chez les personnes LGBT?

A
  • Enquête sociale générale sur la victimisation (ESG) de Statistique Canada
  • Données policières sur la criminalité en contexte conjugal au Québec
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43
Q

Quelles sont les statistiques concernant les victimes de violence physique ou sexuelle chez les gais et lesbiennes?

A

Les gais et lesbiennes étaient deux fois plus susceptibles que les hétérosexuels de déclarer avoir été victimes de violence physique ou sexuelle.

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44
Q

Quel est le taux de violence physique ou sexuelle chez les bisexuels comparé aux hétérosexuels?

A

Quatre fois plus susceptibles.

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45
Q

Quels facteurs rendent les personnes LGBT plus vulnérables à la violence conjugale?

A
  • Isolement
  • Pressions sociales
  • Préjugés hétérosexistes et homophobes
  • Présence de la maladie (VIH/Sida)
  • Homophobie intériorisée
  • Ressources insuffisantes et services inadéquats
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46
Q

Quelles lois assurent des droits équivalents aux couples de même sexe?

A
  • Loi modifiant diverses dispositions législatives concernant les conjoints de fait (1999)
  • Loi instituant l’union civile (2002)
  • Légalisation de l’union des conjoints de même sexe au Canada (2004)
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47
Q

Quelles sont les mesures spécifiques de prévention de la violence conjugale pour les personnes LGBT?

A
  • Promouvoir des législations et politiques de protection
  • Sensibiliser la population et les intervenants
  • Renforcer l’autonomie des communautés LGBT
  • Assurer un meilleur accès à des services d’aide appropriés
  • Former les intervenants des services sociaux
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48
Q

Vrai ou Faux: La violence entre deux personnes de même sexe est souvent considérée comme une simple ‘querelle’.

A

Vrai

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49
Q

Vrai ou Faux: L’autodéfense n’est jamais considérée comme de la violence conjugale.

A

Faux

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50
Q

Vrai ou Faux: Les relations lesbiennes sont toujours fondées sur l’égalité.

A

Faux

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51
Q

Vrai ou Faux: Le Code criminel protège toutes les victimes de violence conjugale sans égard à leur orientation sexuelle.

A

Vrai

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52
Q

Qu’est-ce que le stress minoritaire?

A

Stress excessif auquel les gens de groupes stigmatisés sont exposés en raison de leur position sociale minorisée.

Meyer, I. H. (2003). Prejudice, social stress, and mental health in lesbian, gay, and bisexual populations: conceptual issues and research evidence.

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53
Q

Quels sont les stresseurs généraux?

A

Événements et conditions qui provoquent un changement et qui nécessitent que la personne s’adapte à la nouvelle situation ou aux nouvelles circonstances de la vie.

Meyer, I. H. (2003). Psychological bulletin, 129(5), 674-97.

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54
Q

Qu’est-ce que les stresseurs distaux?

A

Événements et conditions objectives qui ne dépendent pas des perceptions ou des appréciations d’un individu.

Meyer, I. H. (2003).

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55
Q

Qu’est-ce que les stresseurs proximaux?

A

Processus internes qui surviennent à la suite d’une exposition à des stresseurs distaux, liés à des perceptions subjectives.

Scandurra et al. (2019)

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56
Q

Qu’est-ce que les stratégies d’adaptation?

A

Efforts déployés par l’individu en réponse au stress, les stratégies déployées pour s’adapter ou se défendre contre le facteur de stress.

Meyer, I. H. (2015).

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57
Q

Quels sont les impacts du stress minoritaire sur la santé?

A

Détresse émotionnelle, symptômes dépressifs, troubles d’anxiété généralisée, consommation de substances, problèmes de santé physique, troubles alimentaires, ITSS, idéations suicidaires, itinérance.

Guschlbauer et al. (2019); Hatzenbuehler et Pachankis (2016)

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58
Q

Vrai ou Faux: Les stresseurs distaux dépendent des perceptions d’un individu.

A

Faux.

Les stresseurs distaux sont des facteurs de stress objectifs.

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59
Q

Remplissez le blanc: Les _______ sont des processus internes liés à des perceptions subjectives résultant de stresseurs distaux.

A

stresseurs proximaux.

Ces processus internes surviennent après exposition à des stresseurs distaux.

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60
Q

Quelles sont les composantes des ressources dans le contexte du stress minoritaire?

A

Stratégies d’adaptation, soutien social individuel et communautaire.

Meyer, I. H. (2015).

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61
Q

Combien de couples de même sexe y avait-il au Canada en 2016 ?

A

72 880 couples de même sexe

Statistiques Canada (2016).

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62
Q

Quel a été l’augmentation du nombre de couples de même sexe de 2006 à 2016 ?

A

60,7%

Statistiques Canada (2016).

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63
Q

Quel pourcentage des couples de même sexe au Canada était marié en 2016 ?

A

Un tiers des couples de même sexe

Statistiques Canada (2016).

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64
Q

Dans quelles grandes régions métropolitaines se trouve la moitié des couples de même sexe ?

A

Toronto, Montréal, Vancouver et Ottawa–Gatineau

Statistiques Canada (2016).

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65
Q

Quel pourcentage des couples de même sexe avait des enfants à la maison en 2016 ?

A

12,0%

Statistiques Canada (2016).

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66
Q

Quel pourcentage des couples de même sexe est composé d’hommes ?

A

51,9%

Statistiques Canada (2016).

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67
Q

Quel pourcentage des couples de même sexe est composé de femmes ?

A

48,1%

Statistiques Canada (2016).

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68
Q

Quelles sont les caractéristiques relationnelles générales des couples de même sexe ?

A
  • Intimité émotionnelle
  • Engagement
  • Idéaux égalitaires

Rostosky et Riggle (2017).

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69
Q

Qu’est-ce que le ‘dévoilement’ ou ‘outness’ dans le contexte des couples de même sexe ?

A

Caractéristique relationnelle spécifique qui peut avoir un lien sur le bien-être dans le couple

Rostosky et Riggle (2017).

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70
Q

Quel rôle jouent les ressources externes dans les couples de même sexe ?

A
  • Soutien social
  • Reconnaissance légale / accès au mariage
  • Protection légale
  • Légitimation sociale

Rostosky et Riggle (2017).

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71
Q

Quelles sont les conséquences du stress minoritaire sur les relations intimes des couples de même sexe ?

A
  • Intimité émotionnelle
  • Satisfaction relationnelle
  • Durée de la relation
  • Confort avec la sexualité
  • Problèmes relationnels

Guschlbauer et al. (2019).

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72
Q

La nature des couples de même sexe est-elle interdépendante ? Vrai ou faux ?

A

Vrai

Guschlbauer et al. (2019).

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73
Q

Quelle est l’idéologie du couple?

A

Tout le monde veut être en couple, le couple est la relation la plus importante, et les individus en couple sont plus heureux, accomplis et importants que les autres.

Cette idéologie dévalorise le célibat et les autres types de relations intimes.

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74
Q

Quels exemples illustrent l’idéologie du couple?

A
  • Trouver sa personne est vu comme une finalité
  • La dévaluation du célibat
  • Être « en relation » signifie généralement être en couple
  • Stigmatisation des relations sexuelles hors du contexte conjugal.

Day (2006)

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75
Q

Qu’est-ce que la mononormativité?

A

Idéologie selon laquelle la monogamie est considérée comme normale, naturelle et supérieure.

Cette idéologie entraîne des présomptions et des comparaisons entre relations.

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76
Q

Quels sont quelques exemples de la mononormativité?

A
  • Présomption d’un seul partenaire
  • Comparaison systématique des relations non monogames aux relations monogames
  • Non-reconnaissance légale des partenaires polyamoureux
  • Stigmatisation des relations non monogames consensuelles.
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77
Q

Quel pourcentage de Canadiens considère l’exclusivité romantique comme un idéal?

A

81% des Canadiens.

55% des adultes de minorités sexuelles partagent cette vision.

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78
Q

Quel pourcentage de Canadiens considère l’exclusivité sexuelle comme un idéal?

A

70% des Canadiens.

36% des adultes de minorités sexuelles partagent cette vision.

79
Q

Quelles sont les configurations relationnelles et sexuelles non conjugales?

A
  • Relations sexuelles épisodiques
  • Relations de sexualité et d’amitié
  • Partenaires sexuels sans statut de couple.

Ces types de relations sont souvent plus acceptés lorsqu’ils se rapprochent du modèle du couple.

80
Q

Qu’est-ce qu’une relation non monogame consensuelle (RNMC)?

A

Mode relationnel permettant des expériences sexuelles ou amoureuses en dehors du couple dyadique, basé sur un consentement mutuel.

Contrairement à l’infidélité, la RNMC repose sur une entente explicite.

81
Q

Quelle proportion de la population canadienne est en RNMC?

A

Environ 4%.

Cette statistique met en lumière la présence de ce type de relation dans la société.

82
Q

Qu’est-ce que le polyamour?

A

Se dit de personnes ouvertes à développer des sentiments amoureux et potentiellement des rapports sexuels avec d’autres personnes.

Le polyamour n’implique pas nécessairement des rapports sexuels.

83
Q

Qu’est-ce qu’un couple ouvert?

A

Couple en dyade ouvert à des rapports sexuels avec d’autres, sans développement de sentiments amoureux.

Cela diffère du polyamour où des sentiments peuvent être impliqués.

84
Q

Quelles sont les différentes configurations relationnelles en polyamour?

A
  • Primaires-secondaires
  • Multi-primaires
  • Multi-non-primaires.
85
Q

Qu’est-ce qu’un polycule?

A

Ensemble des personnes au sein d’une configuration polyamoureuse.

Ce terme souligne les relations interconnectées entre partenaires.

86
Q

Que désigne le terme métamour?

A

Partenaire de son, sa ou ses partenaires.

Ce terme est utilisé dans le contexte des relations polyamoureuses.

87
Q

Quelles sont les raisons pour lesquelles les personnes s’engagent dans une RNMC?

A
  • Vision différente de l’amour
  • Modèle relationnel cohérent avec leurs valeurs
  • Développement personnel
  • Exploration de soi et de sa sexualité.
88
Q

Vrai ou Faux: Les personnes en RNMC rapportent des niveaux d’équité et de qualité relationnelle similaires ou plus élevés que celles en relations monogames.

89
Q

Quelles sont les expériences vécues par les personnes en RNMC liées au contexte mononormatif?

A
  • Stigmatisation
  • Exclusion
  • Manque de reconnaissance sociale et légale.
90
Q

Les personnes 2SLGBTQIA+ sont-elles plus susceptibles de se retrouver en RNMC que les personnes cis hétérosexuelles?

91
Q

Quelles sont quelques valeurs culturelles communes qui influencent la RNMC?

A
  • Moins de modèles relationnels
  • Transgression des normes sociosexuelles traditionnelles.
92
Q

Quel pourcentage d’adultes 2ELGBTQ+ étaient marié·e·s ou vivaient en union libre entre 2019 et 2021 ?

A

46 %

Comparativement à 72 % des adultes non 2ELGBTQ+.

93
Q

Quel pourcentage d’adultes non 2ELGBTQ+ étaient marié·e·s ou vivaient en union libre entre 2019 et 2021 ?

A

72 %

Comparativement à 46 % des adultes 2ELGBTQ+.

94
Q

Quel pourcentage d’adultes 2ELGBTQ+ étaient parents vivant avec au moins un enfant de moins de 12 ans ?

A

Un peu plus de 10 %

En comparaison, 16 % des adultes non 2ELGBTQ+ étaient dans cette situation.

95
Q

Quel pourcentage d’adultes 2ELGBTQ+ de 65 ans et plus vivaient seuls ?

A

50 %

Comparativement à près d’un tiers des adultes non 2ELGBTQ+ de ce même groupe d’âge.

96
Q

Quel pourcentage d’hommes 2ELGBTQ+ de 65 ans et plus vivaient seuls ?

A

Deux fois plus que les hommes non 2ELGBTQ+

Cela indique une tendance plus marquée à vivre seuls parmi les hommes 2ELGBTQ+.

97
Q

Quel est le taux de mariage ou d’union libre parmi les adultes non 2ELGBTQ+ ?

A

72 %

Comparé à 46 % pour les adultes 2ELGBTQ+.

98
Q

Quelle proportion de femmes 2ELGBTQ+ étaient parents comparée aux hommes 2ELGBTQ+ ?

A

Une plus grande proportion de femmes 2ELGBTQ+ étaient parents

Aucune statistique précise n’est fournie, mais cela souligne une différence de genre.

99
Q

Que désigne le sigle « 2ELGBTQ+ » ?

A

Personnes aux deux esprits, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et autres termes relatifs à la diversité sexuelle ou de genre

« Non 2ELGBTQ+ » désigne les personnes hétérosexuelles et cisgenres.

100
Q

Quelle est la population d’adultes 2ELGBTQ+ au Canada entre 2019 et 2021 ?

A

Environ 800 000 adultes

Âgés de 25 à 64 ans.

101
Q

Vrai ou Faux : Les adultes non 2ELGBTQ+ sont plus susceptibles d’être marié·e·s que les adultes 2ELGBTQ+.

A

Vrai

72 % des adultes non 2ELGBTQ+ contre 46 % des adultes 2ELGBTQ+.

102
Q

Quel pourcentage d’adultes non 2ELGBTQ+ étaient parents vivant avec au moins un enfant de moins de 12 ans ?

A

16 %

Comparativement à un peu plus de 10 % pour les adultes 2ELGBTQ+.

103
Q

Quelles sont les six modalités d’accès à la parentalité pour fonder une famille mentionnées dans le projet de recherche ?

A
  • Relation sexuelle
  • Insémination
  • Prise en charge sans adoption légale
  • Adoption
  • Famille d’accueil
  • Gestation pour autrui

Ces modalités sont utilisées par les parents LGBTQ+ au Québec pour fonder leur famille.

104
Q

Quel pourcentage de parents LGBTQ+ a eu recours à la relation sexuelle pour fonder leur famille ?

A

96%

Cela inclut les relations conjugales hétérosexuelles actuelles ou antérieures.

105
Q

Quel pourcentage de parents LGBTQ+ a eu recours à l’insémination ?

A

24%

Ce pourcentage représente les parents qui ont utilisé cette modalité pour concevoir leurs enfants.

106
Q

Quel est le pourcentage de parents LGBTQ+ qui a eu recours à la prise en charge sans adoption légale ?

A

17%

Cette modalité est une option pour certains parents dans le cadre de la parentalité.

107
Q

Quel pourcentage de parents LGBTQ+ a eu recours à l’adoption ?

A

9%

L’adoption est une autre méthode pour fonder une famille.

108
Q

Quel pourcentage de parents LGBTQ+ a eu recours à une famille d’accueil ?

A

7%

Cela représente une modalité moins fréquente parmi les parents LGBTQ+.

109
Q

Quel pourcentage de parents LGBTQ+ a eu recours à la gestation pour autrui ?

A

2%

Cette option est moins courante par rapport aux autres modalités.

110
Q

Quel est le nombre total de personnes ayant participé à l’enquête du projet SAVIE-LGBTQ ?

A

Plus de 4800 personnes

Cela inclut des personnes de différents groupes d’âge qui s’identifient comme LGBTQ+.

111
Q

Quel pourcentage de femmes cisgenres lesbiennes a eu recours à l’insémination ?

A

92%

Ce chiffre indique une forte préférence pour cette modalité parmi ce groupe.

112
Q

Quel pourcentage d’hommes cisgenres gais a eu recours à la prise en charge sans adoption légale ?

A

20%

Cela montre l’utilisation de cette modalité parmi les hommes cisgenres gais.

113
Q

Quel pourcentage de femmes cisgenres bisexuelles ou queer a eu recours à l’adoption ?

A

12%

L’adoption est une option choisie par une minorité de ce groupe.

114
Q

Quel est le but principal du projet de recherche SAVIE-LGBTQ ?

A

Documenter les formes d’exclusion auxquelles les personnes LGBTQ+ font face et comprendre leurs parcours d’inclusion et d’exclusion sociale.

Cela inclut des enquêtes et des entrevues individuelles.

115
Q

Vrai ou Faux: Le projet de recherche SAVIE-LGBTQ a été mené uniquement en français.

A

Faux

Les participants pouvaient comprendre le français ou l’anglais.

116
Q

Quel pourcentage de femmes trans, personnes transféminines ou non-binaires assignées hommes à la naissance a eu recours à la relation sexuelle ?

A

20%

Ce chiffre montre l’utilisation de cette modalité parmi ces groupes.

117
Q

Quel est le pourcentage d’hommes trans, personnes transmasculines ou non-binaires assignées femmes à la naissance qui ont eu recours à l’insémination ?

A

8%

Cela indique une utilisation relativement faible de cette modalité parmi ce groupe.

118
Q

Mythe no 1 concernant les enfants des familles homoparentales

A

Les enfants qui vivent dans des familles homoparentales vivent de la confusion quant à leur identité de genre.

La recherche montre que la plupart des parents gais et lesbiens s’assurent que leurs enfants aient des contacts réguliers et positifs avec une diversité de modèles.

119
Q

Mythe no 2 concernant l’orientation sexuelle des enfants de parents homosexuels

A

Les enfants qui ont des parents homosexuels seront aussi homosexuels.

La documentation démontre que les enfants adultes de pères gais ou de mères lesbiennes ne sont pas plus susceptibles d’être homosexuels que ceux de parents hétérosexuels.

120
Q

Mythe no 3 concernant les capacités parentales des personnes trans

A

Les personnes trans ne peuvent pas être de bons parents.

Le parcours trans d’un parent ne constitue pas un facteur qui permet de déterminer les capacités parentales d’un individu.

121
Q

Quels défis doivent relever les parents des familles LGBT?

A

Les mêmes enjeux relatifs à l’éducation des enfants, à la discipline, à l’exercice de la coparentalité et à la conciliation famille-travail-études.

Les modifications apportées au Code civil du Québec en 2002 reconnaissent les familles avec parents de même genre.

122
Q

Quel est un obstacle que rencontrent les couples de même sexe lors de la parentalité?

A

Les couples de même sexe qui veulent fonder une famille font face à des défis.

Les hommes gais sont plus fréquemment exposés à des situations qui peuvent les empêcher de se projeter comme de futurs pères.

123
Q

Qu’est-ce que l’hétérosexisme?

A

C’est une norme sociale qui valorise l’hétérosexualité comme la norme valide.

Les commentaires suggérant que l’hétérosexualité est la norme peuvent avoir une incidence sur les enfants des familles LGBT.

124
Q

Qu’est-ce qu’une famille LGBT?

A

Une famille où au moins un parent s’identifie comme gai, lesbienne, bisexuel(le) ou trans.

Le sigle LGBT regroupe les lesbiennes (L), les gais (G), les bisexuel(le)s (B) et les personnes trans (T).

125
Q

Définition de l’hétéroparentalité

A

Famille constituée d’au moins un parent qui s’identifie comme hétérosexuel ou hétérosexuelle.

126
Q

Définition de l’homoparentalité

A

Famille constituée d’au moins un parent qui s’identifie comme gai ou lesbienne.

127
Q

Définition de la transparentalité

A

Famille constituée d’au moins un parent qui s’identifie comme trans.

128
Q

Vrai ou faux: Les parents trans peuvent être de bons modèles pour leurs enfants.

A

Vrai.

Les parents trans peuvent incarner des modèles de diversité et transmettre des valeurs et des leçons de vie à leurs enfants.

129
Q

Quel pourcentage des couples féminins au Québec ont des enfants?

A

19 %

Cela représente une proportion significative des familles dans la province.

130
Q

Quel pourcentage des couples masculins au Québec ont des enfants?

A

3 %

Ce chiffre montre que les couples masculins sont moins représentés parmi les couples ayant des enfants.

131
Q

Quel pourcentage des couples hétérosexuels au Québec ont des enfants?

A

49 %

Cela indique que la majorité des familles sont hétérosexuelles.

132
Q

Qu’est-ce que la monoparentalité?

A

Unité familiale où un seul parent élève des enfants

Cela peut résulter de séparations ou de choix de vie.

133
Q

Quelles sont d’autres voies vers la parentalité?

A
  • Insémination artificielle
  • Fécondation in vitro
  • Adoption
  • Coparentalité
  • Grossesse pour autrui (GPA)

Ces options permettent à divers types de couples d’avoir des enfants.

134
Q

Qu’est-ce que la GPA génétique?

A

Femme porteuse utilise ses propres ovules

Cela signifie que l’enfant a un lien biologique avec la mère porteuse.

135
Q

Qu’est-ce que la GPA gestationnelle?

A

Femme porteuse n’a aucun lien biologique avec l’enfant

Dans ce cas, les ovules et le sperme proviennent d’autres parents.

136
Q

Combien de projets de GPA ont été rapportés au Québec entre 2013 et 2021?

A

18 projets

Ces projets proviennent des cliniques de procréation assistée.

137
Q

Quelles sont les motivations pour une femme porteuse de participer à un projet de GPA?

A
  • Aider les autres
  • Aimer l’expérience d’être enceinte
  • Aide financière

Les motivations peuvent varier d’une personne à l’autre.

138
Q

Quelles sont les motivations des parents d’intention à participer à un projet de GPA?

A
  • Incapacité à concevoir naturellement
  • Difficulté d’adoption
  • Vouloir un lien génétique avec l’enfant
  • Vouloir être parent dès la naissance

Ces raisons reflètent des désirs profonds de parentalité.

139
Q

Quelles sont les conditions pour établir légalement la filiation au Québec?

A
  • Femme porteuse et parents d’intention domiciliés au Québec depuis plus d’un an
  • 2 attestations d’un professionnel psychosocial
  • Convention de grossesse pour autrui notariée
  • Entente concernant le remboursement des dépenses
  • Consentement de la femme porteuse

Ces conditions légales assurent la protection des droits de toutes les parties impliquées.

140
Q

Quelles mesures sont en vigueur depuis le 6 juin 2023 concernant les enfants issus d’une agression sexuelle ?

A

Possibilité pour la victime d’empêcher l’agresseur d’être le parent légal

Cela inclut s’opposer à l’établissement de la paternité ou contester la filiation déjà établie.

141
Q

Quel nouveau recours est disponible pour les victimes d’agression sexuelle concernant les enfants ?

A

Obligation pour l’agresseur de verser une contribution financière jusqu’à l’autonomie de l’enfant

Ce recours aide la victime à subvenir aux besoins de l’enfant issu de l’agression.

142
Q

L’enfant issu d’une agression sexuelle a-t-il des droits en matière d’héritage ?

A

Oui, l’enfant peut hériter de l’agresseur

Cela inclut la parenté de l’agresseur.

143
Q

Quelles dispositions sont prises pour éviter que la victime d’agression sexuelle retourne plusieurs fois devant les tribunaux ?

A

Possibilité de joindre certains recours

Cela vise à simplifier le processus judiciaire pour la victime.

144
Q

Quel changement a été fait concernant le fardeau de preuve en matière de déchéance de l’autorité parentale ?

A

Renversement du fardeau de preuve lorsque le parent a commis une infraction sexuelle impliquant un enfant mineur

Cela facilite la protection des enfants dans ces situations.

145
Q

Comment la violence sexuelle doit-elle être considérée dans les décisions concernant un enfant ?

A

Elle doit être prise en considération

Cela garantit que la sécurité de l’enfant est priorisée.

146
Q

Quel encadrement est mis en place pour la grossesse pour autrui ?

A

Possibilité d’obtenir l’établissement ou la reconnaissance judiciaire de la filiation sous certaines conditions

Cela vise à clarifier les droits des parties impliquées.

147
Q

Quelle modification a été apportée concernant le délai de contestation de la filiation ?

A

Abolition du délai maximal de 30 ans pour contester une filiation

Cela permet une plus grande flexibilité pour faire reconnaître un parent.

148
Q

Quelles sont les nouvelles règles concernant la communication des renseignements médicaux ?

A

Facilitation de l’accès aux renseignements médicaux entre l’enfant issu d’une procréation assistée et le donneur de gamète ou la mère porteuse

Cela améliore la transparence et le droit à l’information.

149
Q

Quelles mesures concernant la grossesse pour autrui entreront en vigueur le 6 juin 2024 ?

A

Mise en place d’un processus distinct si la mère porteuse est domiciliée hors du Québec

Cela inclut l’obtention d’une autorisation préalable du ministre de la Santé.

150
Q

Quel droit sera instauré pour les enfants nés d’un don de gamète ou d’une grossesse pour autrui à partir du 6 juin 2025 ?

A

Droit à la connaissance des origines

Création d’un nouveau registre à cette fin.

151
Q

Comment les renseignements médicaux en matière de procréation assistée pourront-ils être communiqués ?

A

Avec le consentement de la personne concernée sans devoir recourir au tribunal

Cela inclut l’enfant, le donneur ou la mère porteuse.

152
Q

Quel est l’objectif principal de la loi portant sur la réforme du droit de la famille ?

A

Protection des enfants nés à la suite d’une agression sexuelle et des victimes

Cela inclut également les droits des mères porteuses.

153
Q

Quelles sont les conditions générales pour une grossesse pour autrui au Québec?

A
  • La mère porteuse et les parents d’intention doivent être domiciliés au Québec depuis au moins un an
  • La mère porteuse doit avoir 21 ans ou plus
  • La combinaison de matériel reproductif doit être conforme aux règles
  • La rémunération est interdite, mais certaines dépenses peuvent être remboursées
  • Le contrat doit précéder le début de la grossesse
  • Consentement de la mère porteuse après la naissance est requis

Ces conditions visent à encadrer légalement la GPA au Québec.

154
Q

Quel est le processus judiciaire pour une grossesse débutée avant le 6 juin 2023?

A

La procédure judiciaire demeure une demande d’ordonnance de placement en vue d’une adoption sur consentement spécial.

Ce processus permet de formaliser l’adoption de l’enfant né par GPA.

155
Q

Que doit faire la mère porteuse et les parents d’intention pour une grossesse débutée à compter du 6 juin 2023?

A

Ils doivent présenter une demande au tribunal pour modifier la filiation.

Cette démarche est nécessaire pour établir légalement la filiation de l’enfant.

156
Q

Quelles conditions doivent être respectées pour une grossesse débutée à compter du 6 mars 2024?

A
  • Respecter les conditions générales
  • Inclure une séance d’information psychosociale
  • Avoir une convention par acte notarié.

Ces ajouts visent à renforcer la protection des parties impliquées.

157
Q

Quelles sont les conditions générales pour une grossesse pour autrui réalisée à l’extérieur du Québec?

A
  • La mère porteuse doit avoir 21 ans ou plus
  • La combinaison de matériel reproductif doit être conforme aux règles
  • La rémunération est interdite, mais certaines dépenses peuvent être remboursées
  • Le contrat doit précéder le début de la grossesse
  • Consentement de la mère porteuse après la naissance est requis

Il est crucial de respecter ces conditions pour éviter des complications juridiques.

158
Q

Quel est le processus pour établir la filiation lorsque la mère porteuse est domiciliée à l’extérieur du Québec?

A

La filiation est établie dans l’État du domicile de la mère porteuse et doit être reconnue par un tribunal au Québec.

Cela implique d’obtenir une reconnaissance légale du jugement étranger ou de l’acte de naissance.

159
Q

Quelles conditions préalables doivent être respectées si le projet de GPA se réalise à l’extérieur du Canada?

A
  • Un des parents d’intention doit être citoyen canadien ou résident permanent
  • Si le parent est résident permanent, il doit avoir un lien biologique avec l’enfant si l’autre conjoint n’est pas citoyen canadien.

Ces conditions garantissent que les droits des parents d’intention sont protégés.

160
Q

Quelles nouvelles conditions préalables seront ajoutées à partir du 6 juin 2024?

A
  • Séance d’information psychosociale offerte par un membre d’un ordre professionnel
  • Réaliser le projet dans une province, un territoire ou un pays désigné par le gouvernement du Québec
  • Obtenir différentes autorisations auprès du ministre de la Santé et des Services sociaux.

Ces conditions visent à encadrer davantage les projets de GPA et à assurer la conformité légale.

161
Q

Quel est le numéro du projet de loi adopté concernant la réforme du droit de la famille?

A

Projet de loi 12

162
Q

Qui a déclaré que la nouvelle loi allait mieux protéger les familles québécoises?

A

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice

163
Q

Qu’est-ce que la loi 12 permet à une mère victime de viol?

A

Refuser à l’agresseur l’établissement de sa paternité

164
Q

Un agresseur sexuel peut être tenu de verser une indemnité pour quoi?

A

Subvenir aux besoins de l’enfant issu du viol

165
Q

Vrai ou Faux: L’enfant issu d’un viol pourra hériter de l’agresseur après son décès.

166
Q

Qui porte le fardeau de la preuve en matière de déchéance de l’autorité parentale selon la loi 12?

A

Le parent fautif

167
Q

Combien d’enfants nés d’un viol estime le ministère de la Justice chaque année au Québec?

A

Plus de 170

168
Q

Quel est le processus institué par la loi 12 concernant la grossesse pour autrui?

A

Encadrer la grossesse pour autrui pour protéger les droits des enfants et des mères

169
Q

Quels principes fondamentaux soutiennent la loi 12 en matière de grossesse pour autrui?

A
  • La femme conserve l’autonomie de son corps
  • Elle peut résilier la convention unilatéralement
  • La rémunération est interdite, remboursement de dépenses admissible
  • Les parents d’intention ne peuvent pas abandonner l’enfant
170
Q

Qu’est-ce qui sera obligatoire pour les parents d’intention et la femme qui porte l’enfant?

A

Une séance d’information préalable et une convention notariée

171
Q

Que prévoit la loi 12 pour les enfants nés d’un don de gamètes ou d’une grossesse pour autrui?

A

Accès à la connaissance de leurs origines

172
Q

Quel type de registre sera créé selon la loi 12?

A

Un registre pour permettre aux enfants issus d’une procréation assistée de connaître leurs origines

173
Q

Quel était le sujet principal du projet de loi 2 adopté l’année dernière?

A

Identité de genre et reconnaissance des personnes non binaires

174
Q

Quel volet a été retiré du projet de loi 2 par manque de temps?

A

Encadrement de la gestation pour autrui

175
Q

Vrai ou Faux: Le projet de loi 12 ne traite pas des enfants nés d’un viol.

176
Q

Quels types de préjugés nuisent au respect des droits en santé sexuelle des personnes en situation de handicap?

A

Les préjugés et stéréotypes envers les femmes, les personnes trans et non binaires en situation de handicap, Sourdes et neurodiverses.

Ces préjugés influencent la perception de leur sexualité et la négligence de leurs besoins en santé sexuelle.

177
Q

Quel est le premier préjugé lié aux personnes en situation de handicap?

A

Les personnes en situation de handicap sont toutes asexuelles.

Cette croyance erronée conduit à des attitudes discriminatoires et à la négligence de leurs besoins en santé sexuelle.

178
Q

Quelles images sont souvent utilisées pour représenter le handicap?

A

Le fauteuil roulant, la canne, ou le chien-guide.

Ces images ne représentent pas la diversité des handicaps et renforcent les stéréotypes.

179
Q

Quel est le stéréotype associé à l’asexualité des personnes en situation de handicap?

A

Il existe des corps ‘aptes’ à la sexualité et des corps ‘inaptes’.

Les corps minces, blancs, jeunes et sans handicap sont souvent privilégiés dans cette perception.

180
Q

Quel est le deuxième préjugé concernant les personnes en situation de handicap?

A

Elles ne sont pas capables de prendre des décisions pour elles-mêmes.

Cette fausse croyance peut limiter l’accès à l’information et aux soins de santé adaptés.

181
Q

Quelles sont les conséquences de la croyance que les personnes en situation de handicap ne peuvent pas prendre des décisions sur leur santé?

A

Difficulté à trouver de l’information critique et positive en santé sexuelle.

Les professionnels de santé peuvent négliger d’aborder ces sujets avec leurs patient·e·s.

182
Q

Quelles pratiques médicales ont affecté les femmes en situation de handicap concernant leur santé sexuelle?

A

Stérilisation forcée et contrôle médical de leur corps.

Ces pratiques sont souvent basées sur la supposition erronée que ces femmes ne peuvent pas faire leurs propres choix.

183
Q

Comment l’infantilisation des personnes en situation de handicap se manifeste-t-elle?

A

Discuter avec la personne qui les accompagne plutôt qu’avec elles, ne pas demander leur avis avant un soin.

Cela renforce l’image de dépendance et limite leur autonomie.

184
Q

Les préjugés envers les personnes en situation de handicap sont souvent liés à quels autres systèmes d’oppression?

A

Racisme, homophobie, transphobie.

Ces discriminations influencent négativement leur rapport aux services de santé.

185
Q

Quel est un aspect positif de la présence d’un ou plusieurs handicaps dans le cadre de relations intimes?

A

Peut être un élément clé pour bâtir des relations intimes ou sexuelles respectueuses.

Cela souligne l’importance de la diversité et de l’acceptation dans les relations.

186
Q

Vrai ou faux: Les personnes en situation de handicap ne ressentent pas le besoin d’éducation à la sexualité.

A

Faux.

Elles ont des besoins en santé sexuelle qui ne sont pas toujours liés à leur(s) handicap(s).

187
Q

Qu’est-ce qu’une approche affirmative en thérapie?

A

Une approche qui embrasse une vision positive des identités et des relations lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres et queer, abordant les influences négatives de l’homophobie, la transphobie et l’hétérosexisme.

188
Q

Quelle est la définition d’une approche anti-oppressive?

A

Une perspective qui vise à contester et à changer les structures d’oppression et de domination dans une visée de justice sociale.

189
Q

Quels sont les objectifs d’une approche anti-oppressive?

A

Contester et changer les structures d’oppression et de domination

Cela vise à promouvoir la justice sociale.

190
Q

Quel est l’impact de l’homophobie sur la vie des client.e.s LGBTQ?

A

Elle a des influences négatives sur leur vie.

191
Q

Quelles structures sont reconnues comme oppressives dans le cadre des approches anti-oppressives?

A

Structures d’oppression et de domination.

192
Q

Quel est un des objectifs principaux de la promotion de la justice sociale?

A

L’autonomisation.

193
Q

Vrai ou Faux: Les approches affirmatives visent à renforcer les identités LGBTQ.

194
Q

Remplir le blanc: Une approche anti-oppressive vise à _______ les structures d’oppression.

A

contester et changer.