Exam Mi-Session Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la communication

A

Action d’être en rapport avec autrui, en général par le langage = attendre une réponse d’un interlocuteur

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Q

Quel est l’objectif de la communication

A

La science de la communication a pour objet de conceptualiser et de rationaliser les processus d’échange / de transmission d’information entre deux entités (individus, groupes d’individus ou machines)

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3
Q

Dimension technique de la communication

A

Construire un système de signes permettant la communication (lettres, sons, images, etc.)
- Le système de signes repose sur un code que partagent l’émetteur et le récepteur
- Une fois les signes construits et le code compris, le message doit être transmis / véhiculer de l’émetteur au récepteur = le média

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4
Q

Qu’est-ce qu’un signe

A

Une élément qui, par convention, signifie un concept, une idée plus complexe

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Q

Qu’est-ce que le média

A

Moyen de diffusion (de distribution, de transmission)
-> Permettent de transporter des signes/messages
-> Certains médias sont « de masse » lorsqu’ils atteignent un grand nombre de récepteur simultanément

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6
Q

Quelle est la chaîne d’éléments fondamentaux de la communication (4)

A

1- Quelqu’un (émetteur) veut exprimer une idée à l’intention de quelqu’un d’autre (récepteur)
2- L’émetteur doit construire un message à l’aide d’un système de signes
3- Ce système de signes sera transmis au récepteur par l’entremise d’un média
4- Ce système doit respecter un certain code partagé entre émetteur et récepteur

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7
Q

Quelles sont les modèles de la communication

A
  • Modèle de Shannon et Weave (1948)
  • Modèle de Schramm (1973)
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8
Q

Quelle est le modèle de Shannon et Weaver

A

Personne qui appelle : Source
>
Téléphones : Émetteur (Codage)
>
Réseau (Filaire) : Canal
>
Téléphone : Récepteur (Décodage)
>
Personne qui reçoit l’appel : Destinataire

-> Le modèle est pensé pour la communication entre machines électroniques ou entre humaines et appareil électronique

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9
Q

Modèle de Shannon et Weaver (simplifié)

A

On peut appliquer ce modèle simplifier à la communication humaine (même si ce n’est pas son objectif)

Source (ou émetteur)
> Codification (étape de la construction du système de signes)
>Canal (ou média)
> Décodage (étape de l’interprétation du système de signes)
> Destinataire (ou récepteur)

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10
Q

Les catégories de bruit (Shéma)

A

Source
><Bruit sémantique
Émetteur (Codage)
>
Canal < Bruit technique
>
Récepteur (Décodage)
>
Destinataire

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11
Q

Quelles sont les types de bruits (3)

A
  • Bruit sémantique :Problème dans le codage du message (lié au sens)
  • Bruit technique : Bruit lié au canal. Lié à un élément physique, réel, concret
  • Bruit contextuel (Le modèle de Shannon et Weaver n’en tient pas compte) : Une perturbation dans la construction du sens en raison de la condition particulière du contexte de réception du message
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12
Q

Le feedback/rétroaction

A

En communication : Réaction du récepteur à la communication de l’émetteur

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13
Q

À quoi sert le feedback/rétroaction

A

C’est une manière de diminuer la notion de bruit

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14
Q

C’est quoi les types de rétroaction (3)

A
  • Instantanée (idéale) : Réponse immédiate du récepteur = ajustements dans la codification = diminution du bruit
    Par exemple : Recevoir j’aime ou je n’aime pas sur Meta
  • Différée (communication de masse, publicité) : Réaction qui arrive après le message
    Par exemple : White is purity Nivea
  • Solution (imparfaite) : Anticiper la réaction du récepteur
    C’est le feedforward ou rétroaction anticipée : L’information que l’émetteur recueille au sujet des récepteur et de leurs réactions potentielles avant d’établir une communication avec eux.
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15
Q

Pourquoi le modèle Shannon et Weaver est limité

A
  • C’est un modèle linéaire mathématique qui ne tient pas compte de la signification des signaux ni de l’intention de l’émetteur
    Ce qui intéresse, c’est la transmission d’information et leur réception optimale
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16
Q

Modèle de Schramm

A

L’intercompréhension selon Schramm

[Expérience personnelle
Source > Codification

> {Signal]

Expérience personnelle
> Décodification > Destination}

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17
Q

Qu’est-ce que l’expérience personnelle (6)

A

Le champ psychologique, l’ensemble des valeurs, connaissances, traits culturels, éducation, socio-économique…

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18
Q

Comment décortiquer un brief de client (4)

A
  • Connaitre le client : Identifier ses attributs, ses valeurs, son histoire. Quel est son ADN?
  • Connaitre son mandat : Sa mission, ses services
  • Bien identifier l’axe de communication
  • À qui on s’adresse?
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19
Q

Le bruit (++)

A

Bruits médiatiques (Tellement d’info publicitaire, souvent trop)

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20
Q

Osgood et Schramm, 1954 : Communication interpersonnelle

A
  • La communication est circulaire et non linéaire
  • L’interprète reçoit (décode) le message, l’analyse et envoie (codifie) un nouveau message dans un processus circulaire
  • Ce modèle montre que l’émetteur et le récepteur peuvent être une même personne
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21
Q

Le message linguistique : Éléments publicitaire

A

Le texte permet à l’annonceur de s’identifier/d’affirmer une idée/valeur par l’entremise
- De la signature (BMW Le plaisir de conduire) : la promesse d’une émotion, un sentiment… l’Affirmation d’une valeur – verbe à l’infinitif possible
o Une signature qui est l’affirmation de l’identité de l’institution
o Un texte narratif (plus bas, police plus petite)
o Le logo tout en bas
- Du slogan : l’appel/ l’invitation à l’action – donc présence d’un verbe conjugué à l’impératif (Call to action)
- D’un texte narratif/l’information : On précise un service, des dates, un déroulement, etc.

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22
Q

Le logo – Un élément visuel de marque

A
  • En occident, on lit de gauche à droite, et de haut en bas, tracé en Z
  • C’est pourquoi on retrouve souvent le logo de la marque en bas à droite
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23
Q

La sémiologie - Histoire

A
  • La paternité de la sémiologie moderne est attribuée à un logicien, Charles S. Pierce, et à une linguistique, Ferdinand de Saussure au début du XXe siècle
  • Saussure est le 1er à proposer d’étudier la langue comme un système de signes exprimant des idées. Il veut faire l’inventaire des signes et des règles qui régissent leur combinatoire
  • Il comprend qu’on ne communique pas seulement avec la langue, mais aussi avec d’autres signes (rites symboliques, signaux militaires, formes de politesse, etc.)
  • Il propose donc une science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale = la sémiologie
  • Charles S. Pierce (Américain) propose également une science générale des signes. Il commence l’élaboration de cette science en étudiant en profondeur tous les types de signes (pas seulement linguistiques)
  • Il en fait un classement
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24
Q

Sémiologie - Définition

A

Science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale

25
Q

Signes - Définition

A

Unité linguistique formée d’une partie sensible ou signifiant (sons, lettres) et d’une partie abstraite ou signifié

26
Q

Signifiant - Définition

A

Manifestation matérielle, concrète du signe
o C’est l’idée, le concept que le signifiant fait naitre

Exemple :
o Le mot chat (signifiant) a pour signifié la représentation mentale qu’on s’en fait (petit animal poilu, félin…)
-> Chat (mot, lettre, sons) -> Concept de chat (image de chat)

27
Q

Qu’est-ce que le signe

A
  • Élément qui, par convention, signifie un concept, une idée plus complexe
  • Un signe a toujours deux volets : Le signifiant (Sa) (l’aspect concret du signe) et le signifié (Sé) (le sens, le message)
28
Q

La typologie des signes selon…

A

Pierce

29
Q

Typologie des signes selon Pierce : Quels sont les trois types de signifiant

A
  • L’indice ou l’index : Relation de contiguïté/causalité avec ce qui est représenté
    o C’est la présence même de la chose qui permet au signe d’exister, par exemple, une trace de pas ou encore une photographie
  • L’icône : Un signe renvoie à son objet de façon iconique lorsqu’il ressemble à son objet
  • Le symbole : Le signe entretient avec ce qu’il représente une relation arbitraire, conventionnelle
30
Q

L’impact des différents types de signes

A
  • Impact de l’indice/index
    o On a moins tendance à en faire des lectures symboliques
  • Impact de l’icône
    o Laisse une plus grande place à l’imagination
  • Impact du symbole (imagination, abstraction)
    o Une relation conventionnelle, c’est une convention, on sait directement ce que c’est
31
Q

La lecture au deuxième degré

A
  • Lorsqu’une lecture au premier degré ne suffit pas…
    o 2e degré de lecture – Le signifié devient signifiant
    (voir notes pour exemple)
32
Q

CEPENDANT Lorsque le signifié devient signifiant

A

Une photo de Greta Thunberg
-> Les photos de Greta Thunberg sont un signifiant-index du signifié jeune femme…
MAIS c’est insuffisant
-> Le signifié « jeune femme » devient un signifié supplémentaire :
o Paix, détermination, combat droit des jeunes filles et des femmes, combat pour le climat
o Sa (Photo G.T.) -> Sé (« Greta Thunberg »)
 Cette interprétation est insuffisante il faut approfondir (2e niveau)
o Sa -> Sé -> Sé 2
 Sé 2 = Concept + combat de la jeunesse pour le climat
-> De Sa de type index, la photo de G.T., est devenue Sa de type symbole de l’idée de combat pour le climat

33
Q

La sémiologie selon Roland Barthes : Trois types de messages de l’image publicitaire

A
  • Le message iconique non codé
  • Le message iconique codé
  • Le message linguistique
34
Q

Le message iconique non codé

A
  • C’est le message littéral, qui repose sur des aptitudes perceptives et non culturelles
    o L’idée d’une image objective libérée des lectures symboliques
35
Q

Le message iconique codé

A
  • Dimension symbolique de l’image : surplus de sens
  • Le sens peut dépendre des savoirs pratiques, nationaux, culturels, esthétiques…
  • Lectures subjectives et multiples possibles
36
Q

Le message linguistique

A
  • Il sert d’encrage
    o Il confirme le sens des images, ce qui est vu
    o Il guide l’interprétation
  • Il peut être narratif
  • Il identifie l’annonceur (signature, slogan, logo)
37
Q

Les signifiants plastiques

A
  • On interprète la couleur, la forme, la spatialité
    o Couleurs chaudes versus froides
    o Éclairage contrasté ou diffus
    o Le choix de cadrage, d’angle (profil, ¾, plongée…)
    o La graphie du lettrage, la place qu’occupe le texte, sa forme…
38
Q

L’injonction

A

Forte invitation à agir, on s’attends à un retour

39
Q

La dénotation et la connotation selon Barthes

A
  • L’image s’appuie sur un premier niveau de signification (signifié 1), le dénotatif (ou descriptif), mais signifie autre chose à un 2e niveau, le connotatif (signifié 2)
    o Par exemple, la photographie (signifiant) d’un cheval (signifié 1) dans une publicité devient le signifiant d’un signifié second (la liberté, l’évasion, la virilité…)
  • Ainsi, les signes sont tous susceptibles d’être des connotateurs : de renvoyer à un sens « caché » ou moins évident/littéral
40
Q

Les diagonales

A
  • Dynamiques, énergiques
  • Donnent une impression de mouvement
    o Instabilité, déséquilibre
41
Q

Les lignes circulaires

A
  • Douceur
  • Attachement, union, solidarité
42
Q

Pour maximiser les effets de la communication

A
  • On doit réduire le bruit
  • Elle suppose une rétroaction
43
Q

Qu’est-ce qu’un genre dans la communication

A

Catégorie d’œuvres littéraires ou artistique définie par un ensemble de règles et de caractères communs : style, ton d’un ouvrage.

44
Q

La connaissance des caractéristiques d’un genre

A
  • Émetteur et récepteur partagent la connaissance de ces caractéristiques, de ce qui compose ce genre communicationnel
  • Le genre de la communication impliquent une entente tacite, un contrat moral entre Émetteur et Récepteur
    o Si ce que je vois n’est pas vrai (alors que je risque de penser que c’est le cas), je dois le savoir
    o Quand je regarde un film de fiction… je c’est que c’est un film de fiction
    o Quand je regarde un reportage journalistique… je m’attends à ce que ce qui est rapporté soit objectif
  • Existence de certaines règles, exigent de respect de ces règles lors de la construction sémantique
  • Dans le cas de non-respect de cette règle tacite :
    o Il y a confusion de genre
45
Q

Quels sont les genres de la communication (3)

A
  1. La communication informative
  2. La communication argumentative
  3. La communication expressive
46
Q

La communication informative

A
  • La communication informative sert à décrire le plus objectivement possible un fait, un événement, une opinion dont on a été témoins
    i. Cette communication est la base du travail journalistique
    ii. Elle suppose de mettre de côté sa subjectivité
    iii. Par exemple, le reportage, le compte-rendu…
47
Q

La communication argumentative

A
  • L’objectif d’un énoncé argumentatif est de convaincre un auditoire de partager l’opinion d’un orateur
    i. Cette communication comporte une dimension incitative dont se sert la publicité
    ii. Par exemple, le texte d’opinion ou la chronique, l’essai
48
Q

La communication expressive

A
  • La communication expressive permet d’extérioriser une sensibilité personnelle, un sentiment, une manière singulière de voir le monde, souvent chargée d’émotions
  • Elle permet aussi d’inventer des fictions ou de divertir
  • Par exemple : la fiction (la littérature, l’art dramatique), la peinture, jeux questionnaire téléromans cinéma
49
Q

Le genre … et la confusion des genres

A
  • Décoder les signes, c’est aussi décoder le genre de la communication
  • Les problèmes commencent lorsqu’il y a rupture (volontaire ou non) du contrat entre Émetteur et Récepteur
  • Dans la presse libérale de type nord-américain, on a tendance à prôner l’établissement d’une frontière claire entre les textes présentant des faits (le reportage) et ceux où le journaliste exprime plutôt ses opinions
  • Les textes d’opinions sont généralement regroupés sous la section commentaire et peut comprendre les chroniques, les critiques, les éditoriaux
50
Q

Les messages publicitaires

A

Entre informatif, argumentatif et expressif

  • Il informe sur les caractéristiques d’un produit
  • Il incite à acheter/consommer
    o Mais, la publicité s’appuie souvent sur des émotions plutôt que des arguments rationnels
  • Il exprime un sentiment, une impression, construit des fictions autour des produits
51
Q

Le publi-reportage (Publi-information ou Contenu publicitaire)

A
  • Publicité rédactionnelle insérée dans un journal, une revue, et présentée sous forme d’article, de reportage
  • Problème : communication promotionnelle qui se fait passer pour une communication d’information
52
Q

Les grands moyens de la communication (5)

A
  • Le geste
  • L’oral
  • L’image
  • L’écriture
  • La musique
53
Q

Le geste

A
  • 1er moyen de communication (préhistoire)
  • Il est accompagné de sons restreints
  • Une fois que l’oral apparait , le geste demeure un outil important pour appuyer les sons
54
Q

L’oral

A
  • Débute à la préhistoire
    o Vers -10000 ans, période où l’appareil phonatoire devient suffisamment développé pour permettre d’articuler une variété de sons assez vaste pour délivrer la parole.
55
Q

La communication visuelle (l’image)

A
  • Au moins 40000 ans avant notre ère : traits sur pierre et coquillages (Grotte de Lascaux)
56
Q

Histoire des moyens de communication

A
  • La fin de la Préhistoire et le début de l’histoire sont liés à la communication : l’invention de l’écriture
  • L’écriture est la première technique à proprement parler qui servira de support à la communication (le premier moyen technique)
    o Moyen technique : communication transmise par l’entremise d’un support (média) technique
57
Q

La naissance du signe écrit

A

Mésopotamie, 4e millénaire, AEC

58
Q

Pourquoi a-t-on inventé le signe écrit?

A

Conserver des informations comptables, tenir le comte de quantité de marchandise/nourriture

59
Q

L’écriture

A
  • Trois vagues successives :
    o L’écriture pictographique : On représente les objets (des genres de dessin)
    o L’écriture idéographique : On penche vers une certaine abstraction, les agencements de signes créent une idée, un concept.
  • L’écriture devient plus abstraite, moins analogique
    o L’écriture phonétique : Les signes servent à créer les sons de la langue parlée
  • Les symboles sont désormais associés à des sons