Exam 1 Flashcards
L’approche écologique du développement se distingue des autres théories par l’importance qu’elle accorde au contexte global dans lequel s’accomplit le développement. Qu’est-ce que cela veut dire, de façon plus précise ?
R : L’approche écologique du développement se distingue des autres théories par l’importance qu’elle accorde au contexte global dans lequel s’accomplit le développement. Ses tenants estiment chacun de nous serait différent s’il s’était développé dans un autre milieu ou si les milieux physiques et sociaux qui ont encadré notre développement étaient apparus à des moments différents de notre vie.
Déf. : étude scientifique de l’accommodation mutuelle et progressive entre, d’une part, la personne en croissance et en action et, d’autre part, les propriétés changeantes des milieux dans lesquels vit l’individu.
Nommez les deux valeurs que plusieurs études révèlent comme étant centrales pour les adolescents d’aujourd’hui.
La famille et les amis
Que propose l’approche du cycle de vie?
R : L’adolescence ne peut être vraiment comprise que si ses périodes voisines, l’enfance en amont et l’âge adulte en aval, sont aussi prises en compte.
Déf. : Approche qui intègre l’ensemble des périodes de la vie. Selon cette approche, l’adolescence agit comme un tremplin vers l’adulte, mais elle porte l’héritage de l’enfance.
L’utilisation des réseaux sociaux et des messages textes par les adolescents fait naître plusieurs préoccupations. Certaines études se sont intéressées au type de contenu envoyé et aux caractéristiques de leur expéditeur. À quels résultats parviennent-elles?
R : Les jeunes utilisent énormément les messages texte et la grande majorité des contenus sont positifs ou neutres et qu’ils sont dirigés vers des amis ou des partenaires amoureux et non des adultes. Les messages négatifs vers ou sur autrui (minoritaires) semblaient corrélés avec des symptômes intériorisés (anxiété, dépression, retrait social, fatigue, insomnie, maux de tête). Les filles envoient globalement plus de messages que les garçons. Les très utilisateurs afficheraient davantage de problèmes intériorisés, et ce, chez les deux sexes. Les échanges à caractère sexuel (les « sextos ») sont peu fréquents, mais ont une configuration différente chez les filles et les garçons : les filles qui envoient plus de « sextos » afficheraient plus de somatisation que les autres filles, alors que les garçons qui envoient plus de « sextos » auraient moins de symptômes dépressifs que les autres.
Une nouvelle conception du développement positif de l’adolescence amène les chercheurs à se distancier de l’approche par variables. Que propose l’approche positive du développement des jeunes?
R : Approche qui travaille à mettre en lumière les forces des adolescents, les qualités et les habiletés qu’ils peuvent acquérir et que nous pouvons soutenir chez eux : compétence, confiance, connexion, caractère, empathie.
Qu’est-ce qui peut expliquer l’augmentation des conflits entre les parents et les adolescents?
Le partage des tâches et des responsabilités dans la maison, les vêtements et l’heure de rentrée. Divergence d’opinion par rapport à des sujets personnels. L’adolescence accepte moins d’emblée le point de vue du parent à propos de ce qui est mal ou bien, il commence à considérer que certains sujets relèvent davantage de ses choix personnels.
Quelles sont les conditions nécessaires à la responsabilisation des jeunes dans leur famille (Ochs et Izquierdo, 2009)?
Responsabilisation : processus d’attribution à une personne de la responsabilité de ses actes et de leurs conséquences (essentiel pour le cheminement vers l’autonomie)
Conditions : la reconnaissance du potentiel de compétence du jeune à assumer la responsabilité, l’existence d’un besoin réel de son aide ainsi qu’une convention de contribution claire et cohérente. En somme, quand c’est pour de vrai les jeunes sont prêts à jouer un rôle et ils peuvent y gagner beaucoup d’estime.
Qu’est-ce que la sensibilité aux pressions et que peut-on retenir quant à l’influence des pairs et des parents sur cette question ?
La sensibilité aux pressions correspond à une disposition mentale particulière à se laisser influencer dans sa prise de décision. Cette sensibilité ne suppose pas une autonomie émotionnelle, car l’individu n’est pas capable d’exprimer son opinion et de prendre une distance émotionnelle par rapport aux autres qui ne sont pas du même avis.
Pour les pairs : comportements de tous les jours
Parents : décisions à long terme (choix de carrière, principes moraux et d’idéologie). Influence jusqu’à la fin de l’adolescence
À quoi réfère les notions d’autonomie idéologique, émotionnelle et comportementale ?
L’autonomie émotionnelle : la maîtrise des affects, des pulsions, des sentiments et des frontières personnelles. Développement associé à l’identité, car repose sur la capacité de prendre des distances par rapport aux autres (détachement progressif du jeune par rapport à ses parents)
L’autonomie comportementale : la maîtrise ses actions et de leurs conséquences par soi-même (sans supervision parentale)
L’autonomie idéologique : maîtrise des valeurs et des idées
Pourquoi l’établissement d’une identité ethnique est-elle plus difficile chez les adolescents qui proviennent d’une famille multiraciale ou pluriethnique comparativement aux adolescents qui proviennent d’une famille mono-ethnique ?
En raison de la multiplicité des modèles culturels pouvant entraîne un mélange des valeurs à privilégier et une confusion quant aux voies à prendre. Pour ces jeunes, le choix culturel à faire s’impose dans la famille elle-même avant de se poser dans la communauté élargie. Les adolescents issus de familles multiethniques portent effectivement un risque d’inadaptation psychosociale plus grand que leurs pairs issus de la majorité ou de minorités monoethnique.
Que rapporte la littérature concernant le lien entre l’identité à l’adolescence et les relations entre le jeune et ses parents?
La littérature portant sur l’identité à l’adolescence indique globalement que plus les relations entre le jeune et ses parents sont positives, plus il y a de chances que celui-ci s’approche d’un statut identitaire avancé et présente des conduites socialement adaptées à la fin de son adolescence.
Comment se distingue le processus identitaire des filles et des garçons (Section 6.5) ?
Chez les filles, l’identité personnelle se construit par des relations interpersonnelles
Chez les garçons, l’identité personnelle se construit par la recherche de l’autonomie, de l’indépendance et de la réussite sociale. Cependant, cette distinction n’est peut-être plus aussi nette qu’auparavant.
Bouchard et St-Amant (2002) ont réalisé une étude sur le genre et les stéréotypes sexuels chez les adolescents. À quels résultats parviennent-ils?
Les résultats montrent une plus grande adhésion des garçons aux stéréotypes sexuels masculins (88%) que des filles aux stéréotypes féminins (44%). Les garçons font preuve d’un plus conformisme social. Les enfants dont les parents sont le plus scolarisés résistent plus volontiers aux assignations identitaires sexuées. La conformité aux identités sexuelles traditionnelles est plus forte dans les familles où les parents sont moins scolarisés. Les filles réussissent mieux à l’école que les garçons.
Développement normatif ?
Tâches développementales universelles
Réalités nouvelles qui s’imposent à tous les individus au cours d’une même période de croissance.
Adolescence ?
« Grandir vers »
Période intermédiaire entre l’enfance et l’âge adulte Étape unique et spécifique du développement humain
Vrai ou faux. Adolescence se caractérise par une période intense sur le plan des changements et une période critique.
Vrai
Nommer les quatre grandes conceptions de l’adolescence.
Freud, Piaget, Erickson et Bronfenbrenner
Quels sont les trois structure du psychisme de Freud et donnez une explication.
Ça : principe de plaisir
moi : principe de réalité
surmoi : principe de moralité
Quels sont les stades du développement psychosexuel selon Freud (partie adolescence) ?
Période de latence (6 ans à puberté) : calme par rapport aux pulsions sexuelles,
Stade génital (12 -18 ans) : relations sexuelles
Quel est le moteur du développement dans la théorie freudienne?
libido