Éveil à l'écrit Flashcards

1
Q

Quels sont les 4 rôles joués par l’orthophoniste concernant le langage écrit ?

A

1) PROMOTION de l’utilisation du langage écrit = promouvoir de bonnes habitudes auprès de l’ensemble de la population.

2) PRÉVENTION des difficultés en langage écrit = cibler en fonction de certains sous-groupes de la population. Risque de stigmatisation. Peut amener du dépistage des enfants à risque (population à risque ciblée).

3) ÉVALUATION et INTERVENTION qui en découlent auprès de personnes ayant des difficultés.

4) COLLABORATION avec les intervenants des services de garde éducatifs et préscolaire.

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2
Q

Explique le continuum développemental langage oral/langage écrit.

A

1) Apprendre à parler (0-5 ans) : contextualisé / implicite / informel (LANGAGE ORAL À LA MAISON).

2) Parler pour apprendre :

  • LANGAGE ORAL À L’ÉCOLE: +- contextualisé, implicite, informel.
  • LANGAGE ÉCRIT (3ème année) : décontextualisé, explicite, très formel. Ex: on utilise le langage écrit pour lire des questions, demande très élevée au niveau du langage écrit. À cette étape, des difficultés peuvent ressortir (“late talker” peut être un facteur de risque).
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3
Q

Pourquoi est-ce important d’arriver à l’école avec un “bon” niveau de langage ?

A

Apprendre à lire et à écrire n’est pas un simple dérivé d’apprendre à comprendre et à parler = enfant apprend à décoder différemment le langage déjà acquis. Écrire c’est transposer dans un autre code ce que l’on a appris à l’oral.

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4
Q

Quel lien peut-on faire entre habiletés de langage oral et habiletés de langage écrit ?

A

Les structures comprises et produites à l’oral par l’enfant lui permettront de faire le pont à l’écrit. L’enfant qui a de la facilité avec le langage oral pourra allouer moins de ressources cognitives au décodage et plus à l’extraction du sens.

Ex: un enfant qui ne produit que peu de phrases complexes va avoir de la difficulté à décoder le langage écrit, va utiliser beaucoup de ressources pour décoder et moins à comprendre le sens du texte.

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5
Q

Quelles sont les deux perspectives possibles concernant l’éveil à l’écrit ?

A

1) Aptitude/maturité pour l’apprentissage (reading readiness)

2) Éveil à l’écrit

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6
Q

Décrire la perspective de reading readiness.

A

L’enfant n’est pas prêt pour la lecture tant qu’il n’a pas atteint une compétence suffisante en langage oral.

Les compétences et la réussite des enfants dans le domaine de la littéracie émergent uniquement à l’intérieur de l’enseignement formel du langage écrit.

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7
Q

Selon cette perspective, qu’en est-il des enfants qui présentent des difficultés ou ont un TDL ?

A

Ils ne seront jamais prêts.
Il est inutile de les exposer au langage écrit dès leur tout jeune âge.

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8
Q

Décrire en 6 points la perspective de l’éveil à l’écrit.

A
  • Le développement de la littéracie débute dès la naissance (plusieurs étapes franchies avant l’entrée à l’école)
  • Le développement de la littéracie et du langage sont interreliés.
  • L’enfant est actif dans le développement de la littéracie.
  • Plusieurs connaissances en littéracie sont apprises de manière implicite (apprentissage incident). Ex: panneau STOP.
  • Le dév de la littéracie est modulé par l’intervention de l’adulte (médiateur).
  • Les acquis en littéracie suivent une séquence développementale.

Ces compétences se développent progressivement dès la naissance, en interaction avec l’environnement.

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9
Q

Caractérise en 3 points la période d’éveil à l’écrit.

A
  • Précurseurs dév du langage écrit : choses que l’on met en œuvre pour préparer l’enfant au monde de l’écrit.
  • Période de socialisation ou de familiarisation avec le monde de l’écrit : lire des livres, enfant prend conscience qu’il y a des mots, qu’on peut les lire.
  • Connaissances, habiletés, comportements, attitudes que les jeunes enfants dév AVANT le début de l’enseignement formel de la lecture et de l’écriture. ATTITUDE : mot très important (dév une attitude positive face à l’écrit, cela entre dans nos activités de promotion: voir le livre comme un jouet).
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10
Q

Qu’est-ce que la période d’éveil à l’écrit ?

A

Période avant l’apprentissage formel de l’écriture et de la lecture (0-6 ans).

Série d’activités et d’apprentissages visant à développer les premières capacités langagières de l’enfant.

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11
Q

Quelles sont les 3 étapes du dév de la littéracie ?

A

1) ÉVEIL À L’ÉCRIT : préscolaire. Habiletés de langage écrit et orales.

2) LITTÉRACIE PRÉCOCE: identifier et orthographier les mots. 1ère-début 3ème.

3) LITTÉRACIE CONVENTIONNELLE: comprendre et produire des textes. À partir de la 3ème.

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12
Q

Quelles sont les habiletés d’éveil à l’écrit que l’on veut stimuler chez l’enfant ? (= qui contribuent au dév des compétences de base)

A
  • Les conventions de l’écrit (haut en bas, gauche à droite, ponctuation, tourner des pages)
  • La conscience de l’écrit (connaissance alphabétique et calligraphie: nom des lettres, automatisation du geste moteur)
  • Le traitement phonologique (conscience phono, mémoire de travail: manipuler les phonèmes/syllabes de la langue, accès lexical, catégorisation par phonème)
  • Le principe alphabétique : lien entre ce qu’on écrit et ce qu’on lit. Liens entre sons et lettres. Capacité à comprendre que MARIE correspond au nom de l’enfant.

IDÉALEMENT on expose l’enfant au papier et au crayon.

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13
Q

Peut-on réaliser des activités motrices avec les enfants ?

A

Oui, pas pour corriger un patron moteur mais pour développer le fait que c’est agréable de tenir un crayon.

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14
Q

Comment peut-on travailler sur ces habiletés d’éveil à l’écrit et langagières ?

A

On expose l’enfant (on le stimule).

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15
Q

Quelles sont les habiletés langagières qui contribuent au dév des compétences de haut niveau ?

A
  • Le registre littéraire (lexique, morpho, syntaxe, discours)
  • L’accès lexical (on sait que l’enfant connait le mot, on va l’aider à y accéder. Si l’enfant ne connait pas le mot, on passera d’abord par un apprentissage lexical).
  • Les inférences (comprendre ce qui n’est pas dit)
  • La métalinguistique et la métacognition (d’abord fait par le parent.
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16
Q

Pourquoi stimule-t-on les habiletés langagières lors de la période de l’éveil à l’écrit ?

A

Ce sont des habiletés qui contribuent au dév de compétences de haut niveau qui aideront l’enfant dans sa compréhension du langage écrit.

17
Q

Présente quelques manifestations de l’éveil à l’écrit.

A
  • intérêt pour l’imprimé même si l’enfant n’est pas capable de lire.
  • l’enfant se considère comme étant capable d’apprendre à lire.
  • L’enfant joue avec le matériel d’écriture et considère ce qu’il écrit comme porteur de sens (faire semblant).
  • L’enfant utilise et apprécie les livres au même titre qu’un jouet. Le considère comme une activité relationnelle.
  • L’enfant joue avec les sons du langage oral (conscience phono)
  • L’enfant, même s’il ne connait pas toutes les lettres, a une connaissance rudimentaire des traits distinctifs des lettres, il apprend le nom de certaines lettres.
18
Q

Donne des exemples d’activités d’éveil à l’écrit.

A
  • Offrir un environnement riche en imprimés à l’enfant - Manipulation de divers supports écrits (pas que des livres!): livres, revues, circulaires, agenda, cartes de souhaits.
  • Contact avec divers événements liés à l’écrit et leurs fonctions: lecture d’histoires (avec marionnettes et déguisements qui permettent aux enfants de mieux interpréter les histoires et favorisent leur créativité), élaboration de liste d’achat, lecture de recettes.

IMPORTANT: toutes les occasions de mettre l’enfant EN CONTACT avec l’écrit sont importantes.

19
Q

Donne 3 exemples d’apprentissages liés à l’éveil à l’écrit ?

A
  • Manipuler les livres
  • Comprendre que les symboles écrits ont une signification
  • Comprendre que le langage utilisé à l’écrit est spécifique (avec des histoires lues par exemple)
20
Q

ÉTAPES DÉVELOPPEMENTALES DE L’ÉVEIL À L’ÉCRIT

Que sont capables de faire les enfants à 3 ans ? (attention, bcp de variabilité) - 5 éléments possibles

A
  • Ils connaissent le nom de plusieurs livres d’histoires
  • Ils peuvent pointer un mot dans un livre
    -Ils peuvent reconnaître quelques lettres MAJ
  • Ils gribouillent avec crayon/papier
  • Ils peuvent demeurer assis, seuls, avec un livre.
21
Q

ÉTAPES DÉVELOPPEMENTALES DE L’ÉVEIL À L’ÉCRIT

Que sont capables de faire les enfants à 4 ans ? (attention, bcp de variabilité) - 4 éléments possibles

A
  • sont capables d’écrire leur nom (pas tjs avec stabilité)
  • reconnaissent quelques mots écrits (mots stimulés comme papa ou maman)
  • font semblant d’écrire des lettres (n’écrivent pas de vraies lettres)
  • chantent l’alphabet
22
Q

ÉTAPES DÉVELOPPEMENTALES DE L’ÉVEIL À L’ÉCRIT.

Classe les concepts et consignes selon l’ordre d’acquisition des étapes développementales de la conscience de l’écrit. (10)

A
  • Lettre: montre-moi juste une lettre sur cette page.
  • Gauche/droite: est-ce que je lis cette page-ci ou celle-là en 1er ?
  • Titre du livre: montre-moi le nom du livre.
  • Couverture du livre: il y a 4 lignes. Laquelle est-ce que je lis en 1er ?
  • Haut/bas: et en dernier ?
  • Direction de la lecture: dans quelle direction je lis ?
  • 1ère lettre: montre-moi la 1ère lettre de la page.
  • Fonction de l’écrit : et le renard dit “canards stupides”, où est-ce que ca dit ca ?
  • Lettre majuscule : montre-moi une lettre majuscule.
  • Phylactères (bulles): où est-ce que ca montre un canard qui parle ?
23
Q

CONSCIENCE ALPHABÉTIQUE

Vrai ou faux ? L’écriture est plus facile que l’identification des lettres.

A

FAUX

24
Q

CONSCIENCE ALPHABÉTIQUE

Vrai ou faux ? L’identification et l’écriture des lettres majuscules plus faciles que l’identification des lettres minuscules.

A

VRAI

25
Q

CONSCIENCE ALPHABÉTIQUE

Vrai ou faux ? L’identification et l’écriture des voyelles plus faciles que celles des consonnes.

A

VRAI

26
Q

CONSCIENCE ALPHABÉTIQUE

Vrai ou faux ? Les enfants ont - de facilité à identifier et écrire les lettres de leur prénom.

A

FAUX, c’est l’inverse

27
Q

CONSCIENCE ALPHABÉTIQUE

Vrai ou faux ? Les enfants anglais sont meilleurs que les enfants Français.

A

FAUX (évolution des perf suit la même courbe)

28
Q

CONSCIENCE ALPHABÉTIQUE

Vrai ou faux ? Seul un enseignement systématique permet à l’enfant de maîtriser l’ensemble des lettres.

A

VRAI

29
Q

Vrai ou faux ? Il n’est pas nécessaire d’enseigner la conscience phonologique.

A

FAUX, la conscience phono s’enseigne et doit s’enseigner.

30
Q

Quel est le seul aspect de l’éveil à l’écrit qu’on peut commencer à enseigner plus tôt ?

A

La conscience phonologique.

Jusqu’à 5 ans : épilinguistique
Ensuite, méta (on peut commencer à enseigner la conscience phono)

31
Q

Présente les étapes développementales de la conscience phonologique.

A
  • Jugement de rimes
  • Catégorisation de la consonne initiale : commence par quel son ?
  • Segmentation syllabique : combien de syllabes dans ce mot ?
    -Élision syllabique : crocodile, si j’enlève dile que reste-t-il ?
32
Q

Présente les 8 facteurs de risques/de protection quant aux habiletés du langage écrit.

A
  • Présence ou non de déficit langagier et nature de celui-ci : facteur de risque MAJEUR. Facteurs de risque : atteinte de plusieurs composantes et nature des composantes touchées (vocabulaire, grammaire).
  • Autres sphères développementales : troubles moteurs et/ou sensoriels, pbs attentionnels/de conduite, déficits cognitifs.
  • État de santé : la condition médicale la + prévalente serait la présence d’otites à répétition.
  • Engagement, motivation : intérêt de l’enfant.
  • Convictions sur le rôle des parents versus celui de l’école: influencent le type, la quantité et la qualité des activités + sont influencés par leur expérience scolaire.
  • Compétences linguistiques et de lecture de la famille et antécédents familiaux de troubles de langage/apprentissage
  • statut socio-économique (- d’intérêt, - de compétence en stimulation)
  • Culture
33
Q

Quel est le facteur de risque le + puissant par rapport aux facteurs de nature env ?

A

Le manque de compétences de l’enfant au niveau du langage oral.

34
Q

Présente 4 activités qui permettent de faire la PROMOTION de l’éveil à l’écrit.

A
  • Lecture d’histoires
  • Programmes de conscience phonologique et comptines
  • Éveil à l’écriture
  • Enseignement formel et équilibré en classe
35
Q

Cite quelques éléments importants pour bien faire la PROMOTION de l’éveil à la lecture.

A
  • Lecture répétitive : lire souvent la même histoire
  • Lecture dialogique (on co-construit l’histoire ensemble)
  • Lecture partagée enrichie (on fait volontairement des liens avec l’histoire de l’enfant. Ex: grand-maman a aussi un chien comme celui-là).
  • Enseignement du vocabulaire (on explique les mots)
  • Référence aux unités sonores (conscience phono)
  • Référence à la structure du récit
36
Q

Cite quelques éléments importants pour bien faire la PROMOTION de la conscience phono.

A

OBJECTIF: mettre en évidence des rimes, syllabes, phonèmes.

-Conscience du principe alphabétique
- Travailler en groupes réduits ou individuel en cas de déficit sévère
- Programme flexible (adapté aux besoins de l’enfant)
- Plus efficaces si précédé d’une activité langagière
- Faire des coins lecture
- Comptines (important absence de rôle mais importance au niveau du rythme + importance de l’accompagnement du texte et de références explicites aux
unités sonores + unités musicales)

37
Q

Vrai ou faux ? Dans le cadre de la promotion de l’écrit, on met l’accent sur l’erreur pour que l’enfant apprenne.

A

FAUX. Enseigner = on veut que l’enfant fasse bien. Promotion = on joue à, on se croit capable de lire/d’écrire mais on ne met pas l’accent sur l’erreur.

38
Q

Cite quelques éléments importants pour bien faire la PROMOTION de l’éveil à l’écriture.

A
  • Entraînement de la calligraphie : composition sur un thème, partage avec les pairs (envoi de lettres), consignation des textes.
  • Orthographe: mise en contexte, consignes claires, tentatives et échanges de stratégies, retour collectif, présentation de la norme ortho, conservation des traces: donner du sens à l’activité (=écrire pour envoyer une lettre par exemple).
39
Q

Quels sont les impacts positifs à long terme de l’éveil à l’écrit ?

A
  • La réussite scolaire : mieux préparés pour les apprentissages formels.
  • L’intégration sociale: meilleure maîtrise du langage favorise la communication et les interactions sociales.
  • Le développement personnel : curiosité, pensée critique.