EVALUATION DE DEMAIN Flashcards

1
Q

La lanterne magique

A

Georges Méliès, 1903 : porosité des premiers temps du cinéma entre le cirque, les arts vivants, le théâtre, les arts forains = présence de décor peint, d’une esthétique du spectacle vivant, des figures de Polichinelle et Pierrot

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2
Q

Docteur Caligari

A

Robert Wiene, 1920 : champ / contre-champ, prise de conscience qu’il y a des spectateurs, prise de conscience qu’il y a une salle de théâtre = elle devient un espace de film et non seulement la scène. Expressionnisme allemand = travail sur le mouvement, jeu, expressions faciales marquées, absence de réalisme.

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3
Q

Metropolis

A

Fritz Lang, 1927 : jeu champ / contre champ, emprunte au théâtre les effets spéciaux (coulisses, trappes, enchâssement, fumée). La gueule de l’enfer de Metropolis fait échos à une des parties de la scène théâtrale au Moyen Age (IX et XIV siècle).

(Moloch est une divinité païenne qui apparaît lors de sacrifice d’enfants par le feu).

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4
Q

Le Carrosse d’or

A

Jean Renoir, 1952 : décor peint sur des panneaux de bois, dans un théâtre face à une scène, on voit l’entrée, groupe de personne qui joue le public, l’histoire se déroule autant sur scène que dans les balcons, théâtre sur scène, rampe

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5
Q

Les feux du musical

A

Federico Fellini, 1950 : plan où l’on voit la scène et le public dans le même plan, contre-champ sur le public très appuyé sur différents spectateurs : les excités, les endormis, les passionnés, les enfants, les vieillards,… mais aussi sur les acteurs sur scène : les musiciens, chanteurs, danseuses, le souffleur = on a un mouvement de la salle va vers la scène, puisqu’une des spectatrices devient comédienne à cause de ce spectacle. On appuie sur la disparité de la salle, qui n’est pas traitée comme une masse anonyme.

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6
Q

Vanya 42eme

A

Louis Malle, 1994 : film posthume. Vanya est une pièce de Tchekhov. Rue de New-York où se trouve Broadway. Difficultés à distinguer les moments où le texte est celui de la vraie vie et le texte Tchekhov, glissements et porosité entre les deux espaces, entre la vie et l’art.

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7
Q

La Course des belle-mère

A

1907, Production Pathé = trame de l’histoire indiquée = de la course poursuite. Cinéma d’attraction où le spectateur regarde un numéro divertissant cours dans un dispositif frontal de la caméra. Ce genre de cinéma comique utilise des codes du théâtre : l’aparté, les longs regards soutenus vers la salle (Hardy), le commentaire sur le film, personnage archétypaux du théâtre populaire, geste, regard, costumes.

On peut faire le // dans la littérature française avec la force farces : Farce du maître cuvier,… = les corps de métiers, les fonctions des personnages vont servir à faire des petites scènes ce qui permet un jeu sur les vêtements, décors, regards,…

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8
Q

Kid Auto Races at Venice (Charlot est content de lui) (6 points en retenir 4)

A

Charlie Chaplin, 1914 =

1/ On est dans une farce/comédie et le tour de force est de faire croire que la farce est improvisée car on voit dans l’écran, un public hilare face aux pitreries de Charlot.

2/ Image de l’équipe technique qu’on ne devrait (en théorie) pas voir

3/ Se place volontairement devant la course. Substitution de l’objet attendue (la course) pour son jeu d’acteur (objet principal du film) par la création d’une profondeur, d’une perspective à la manière d’une scène de théâtre ce qui crée un jeu de regard

4/ Utilisation de la figure du clown qui entre en piste (travail sur le motif de l’entrée de clowns).

5/ La scène est là où le public n’est pas. Parallèle entre la course // la pellicule // à la piste de cirque.

6/ Comique de répétition, de caractère avec les mimiques (grimaces). A partir du moment où il est dans l’image, le jeu se fait autour des interactions qu’il va avoir avec les autres personnages, objets.

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9
Q

Sherlock Junior (5 points en retenir 3)

A

Sherlock Junior, 1924 : détective qui s’immisce dans le film.

1/ Trois scènes : la scène théâtrale, l’écran cinématographique, et la scène du rêve de Keaton projectionniste.

2/ Le film montre dans le film l’organisation d’un cinéma entre les années 1910/1930, moment où on commence à construire d’immenses salles de cinéma pour des raisons commerciales : scène profonde entourée par deux piliers, un rideau de scène, une fausse avec les musiciens

3/ Techniques liées au Vaudeville (improvisation, acrobaties, adresses au public, gag / contre gag,…)

4/ Grâce à un éclairage très fort imite la lumière d’un film cinéma, les comédiens semblent être dans l’écran si bien que ces deux espaces vont se superposer = depuis la salle Keaton va rentrer dans le film.

5/ On retrouve l’appellation de “plan-tableau” et l’idée de Keaton est de travailler sur la flexibilité de l’objectif = jeu sur le volume et la 2D : écran dans l’écran, la salle devient en 3D mais reste un écran, donc 2D.

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10
Q

Roméo et Juliette dans la neige

A

Ernst Lubitsch, 1920 : adaptation parodique au sein de la culture bavaroise

1/ Adaptation des noms : Capulethofer / Montekugerl

2/ Mode comique / gag / farce : batailles sanglantes transformée en bataille de boule de neige / suicide des amants transformé en fraude de l’apothicaire qui leur vend de l’eau au sucre

3/ Dérive de l’intrigue : le fiancé de Juliette est si bête qu’il se laisser berner et finit même par s’allier au couple

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11
Q

Mon oncle

A

Jacques Tati, 1958 : jeu de décor qui permet de retrouver encore une fois une esthétique de gag théâtral = on se retrouve dans une maison vivante avec des éléments vivants. Par là Tati dénonce la robotisation, la domotique de la maison,…

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12
Q

La rose pourpre du Caire (2)

A

Woody Allen, 1985 :

1/ La salle de cinéma redevient un théâtre où les personnages de cinéma, qui se sont extirpés de l’écran, interagissent avec la salle. Les autres personnages du film restent eux prisonniers de la cage de scène, comme un vivarium, avec des visages qui se collent au mur comme un poisson dans un aquarium. L’écran est donc un espace non seulement pour les spectateur mais aussi pour les personnages, d’un pdv visuel : celui qui est sorti peut communiquer avec ceux qui restent.

2/ Le cinéma de la scène ressemble au Byrd Theater, Richmond : Allen s’appuie sur histoire du cinéma et l’esthétique théâtrale aux racines du genre.

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13
Q

Les parents terribles (4)

A

Cocteau, 1948 avec Yvonne De Bray et Jean Marais.

1/ Les acteurs n’adaptent pas leurs techniques théâtrales au cinéma, mais jouent comme au théâtre : expressions du visage presque des grimaces / minauderies / gestes emphatiques / ampoulés / puissance et lyrisme de la voix = ‘‘parler faux’’, grotesque au cinéma mais choix volontaire

2/ Esthétique qui n’est pas psychologique mais théâtrale.

3/ L’interprétation de Jean Marais est par ex comparée aux acteurs de l’Antiquité = cet “anti-naturalisme” fait que les personnage prennent une dimension mythique / muséal rappelant des héros antique comme l’Œdipe de Sophocle.

4/ Les archétypes de personnages se transposent, se mélangent. Le personnage est à la fois dans quelque chose de passé, nébuleux, mais dans un moment contemporain au tournage du film (40s, 50s). Cocteau passe régulièrement du cinéma au théâtre et tente donc de conserver les deux esthétiques dans ses films (cumule pas hiérarchisation)

5/ Pour Bazin dans Théâtre et cinéma : Cocteau fait l’inverse de ce que fait généralement le cinéma, il se sert de la forme filmique pour revendiquer une forme de théâtralité.

Penser à la scène final où le fils embrasse le corps mort dans ses draps de sa mère qui fait vraiment penser à une mise en scène de théâtre

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14
Q

La Corde (3)

A

Alfred Hitchcock, 1948

1/ Se frotte aussi à l’esthétique du théâtre avec ce film qu’il vend comme étant fait en un seul plan-séquence. Auparavant Hitchcock travaillait dans les studios UFA en Allemagne : connaissance technique très élaboré , à assister aux tournages des films expressionnistes muets de Lang et Murnau. Tous ses premiers films, de 1943 à 1948 sont des adaptations

2/ Le spectateur est mis comme dans une salle de spectacle face à un cadre au travers duquel il voit tout = dix plans séquences, de 4 à 10 minutes, accolé au moyen de travellings qui passent souvent derrière un meuble reliant les plans-séquence : unité de temps / espace / action, “course vers de le dénouement” propre au théâtre dramatique et au genre policier

3/ Esthétique de l’instant (séries tv du 21ème). Hitchcock n’exagère pas sur la durée et reste dans les conventions cinématographiques contrairement à des films bien plus longs, comme dans Out 1 de Jacques Rivette, 12h d’improvisation.

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15
Q

Les feux du music hall (5)

A

Fellini, 1950 : croisement entre la vie de la troupe et les personnages qu’ils interprètent sur scène.

1/ Lien avec la Commedia del Arte + théâtre d’ombres + théâtre de variétés (music-hall) + cirque = esthétique de film qui met en relation les traditions populaires (clown blanc et l’auguste)

2/ Prolongement de la scène traditionnelle vers le cinéma. On retrouve un certain nombre d’éléments : l’aparté, le monologue, le regard caméra, et le commentaire (coryphée).

3/ Comme dans les numéros de music-hall, la structure du scénario est organisée en fragments (actes, scènes, tableaux) qui rappellent le théâtre.

4/ Comme d’autres plus tard (Pasolini), Fellini regrette le pouvoir grandissant de la télévision, sur le cinéma mais aussi sur les arts populaires. Amener le théâtre traditionnel au cinéma est donc aussi un acte militant. Mouvement de cohésion sociale où les spectateurs de théâtre peuvent avoir leur mot à dire – s’en prendre aux comédiens, se disputer, lancer des choses sur la scène – à l’opposé du cinéma.

5/ Envie de montrer les coulisses de ce lieux, l’envers du décors, qui demeure pour le spectateur un objet de fantasme, de rêve, d’évasion = passage du comédien au personnage / moments aux loges et les répétitions / phases de construction du personnage = le spectateur emprunte l’entrée des artistes.

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16
Q

Le voyage des comédiens (6 dont 2 scènes détaillées)

A

Angelopoulos, 1975 :
On est dans ce film avec une troupe jouant Golfo qui ont une vie qui se confond avec la scène.

1/ L’influence d’Angelopoulos est la tragédie grecque, qu’il faut entendre comme un art populaire conçu pour la cité et les citoyens = nostalgie de l’importance passée du théâtre dans la société (comédiens errant / en transit). Cette nostalgie se retrouve dans différents films d’Angelopoulos : L’Apiculteur, 86, Le regard d’Ulysse, 95 (cinémathèque bombardée / la place de Sarajevo en guerre comme jardin des Capulet). L’espace de la cité devient une scène de théâtre.

2/ Golfo + mélodrame traditionnel & titre du premier long-métrage grec qui avait été réalisé en 1914. Rend aussi hommage au cinéma des origines grec. Le texte Golfo devient extrêmement banal au regard de l’environnement dans lequel se déplacent ces comédiens, au milieu d’une guerre (1975) mais élan de vie.

3/ Référence à Brecht. L’idée est que le spectateur se rende compte qu’il assiste à une représentation.

4/ La force du film est de faire surgir dans le réel des moments de représentation théâtrale. Lorsqu’on voit un personnage, comme Oreste, monter sur scène pour assassiner l’amant de sa mère, on a une résonance très forte avec ce qui se passe dans la vraie vie. Cette violence interprétée par un personnage peut apparaître aussi comme celle vécue par les comédiens face à ce qui les submerge.

5/ SCENE 1 : Caméra extérieure à la scène, qui ne suit pas l’action : caméra entre une scène de joie et une scène de carnage. Les comédiens ne savent pas qu’ils sont regardés : regard surplombant et menaçant. Les comédiens et les spectateurs se retrouvent devant l’horreur du réel d’un coup. Nous nous savons que les acteurs, comme la scène de carnage, c’est de la fiction ; on est face à deux scènes de fiction complètement opposées.

6/ SCENE 2 : pdv très éloigné, comme dans les balcons. Théâtre minuscule par / à l’ensemble des éléments qu’il y a autour. Représentation improvisée. Toile en fond, tenue par deux personnages, qui montre un paysage terrestre ; acteurs sur une plage ; semblent être en pleine pièce de théâtre
→ cf théâtre grec, qui se déroulait en plein air sur une pente naturelle, dans un amphithéâtre, face à la mer et souvent face au soleil pour créer un éblouissement.
→ espace ouvert, illimité, pas de borne visuelle devant soi. Espace illimité = tragédie et farce

17
Q

Tartuffe (4)

A

Murnau, 1925 :

1/ Cadre structuré, vision frontale. Reprend l’organisation de l’œil du prince, donc le regard idéal dans une salle de spectacle.

2/ Lumière puissante, écrasement comme une scène de théâtre avec énormément de lumière. Lampadaire : élément de décor au premier plan qui devrait normalement être à l’arrière + personnification, est anthropomorphisme, symbolise le public du théâtre + fonction technique d’éclairage des personnages (mais ne le fait pas réellement, cf ombres). Fonction d’éclairage symbolique. Surexposition du plan, personnage ressort comme en surimpression sur le décor.

3/ Transposition symbolique avec esthétique empruntée également à la peinture.

4/ Escalier : symbolisme des montées et descentes de Tartuffe pour représenter les relations de pouvoir entre les personnages.

18
Q

La chienne

A

Jean Renoir, 1931: surcadrage. Peintre fait son autoportrait à partir de son état mental – se peint quand il regarde la jeune fille en face. Jeu sur les regards et la composition. Composition géométrique, technique, axes, différents univers.

19
Q

La soupe aux canards

A

Marx Brothers, 1933: illusion révélée. Scène visuelle (muette).

1/ Spectateur est dans une position omnisciente : personnage dupé, celui qui dupe l’autre sait qu’il est regardé : farce, joue pas que pour lui mais pour faire rire.

2/ Les couleurs : blanc fait ressortir, encadrement de la porte qui fait comprendre qu’il y a deux espaces, et décors différents qui nous vendent la mèche que ce sont deux salles différentes.

3/ Maquillage tiré du clown, du fou, dans la farce (le fou du roi). Joue sur les traits caractéristiques de Groucho qui dissimulent son visage et permettent donc d’imiter/de se déguiser en lui plus facilement. Héritage donc du théâtre : élément surligné sur le visage permet d’être vu de loin (yeux, lèvres, cheveux, chaussures, costumes, accentués) pour être reconnaissables, donner de l’ampleur. On ne voit de lui que son visage et ses mains : l’expressivité du comédien passe à travers ces deux éléments là, comme au théâtre.

20
Q

To Be or Not To Be

A

Lubitsch, 1942 : associe la tragédie de la 2GM à l’histoire d’Hamlet, en passant de la tragédie à la comédie. Transposition d’un genre à un autre au cinéma. Dans un théâtre, réellement utilisé, qui devient le lieu de totalisation d’une société, un microcosme.

21
Q

Orphée

A

Cocteau, 1950 : symbolise la descente aux Enfers d’Orphée en le faisant passer à travers des miroirs. Joue sur l’eau, faisant passer des mains dans des bassins d’eau pour faire croire à des miroirs. Une partie méta-théâtrale, pas de réalisme. Interventions surnaturelles, filmées, qui nous font plonger dans un univers mythologique, tout en gardant une diction théâtrale.

22
Q

Sept ans de réflexion

A

Billy Wilder, 1955 : adapté d’une pièce de théâtre. Permettent de créer des films rapidement, sans trop de dépenses (pas besoin d’enchaîner les décors, les lieux de tournage, suffit d’adapter).

23
Q

Exemple de Willem Defoe comme double carrière

A

CINEMA : acteur de blockbuster (Norman Osborn / Bouffon vert dans Spider Man en 2002, Ryuk dans le live action de Death Note en 2017

THEATRE : acteur et producteur, fonde avec son ex-compagne la Wooster Company. En 2013, il joue dans The Old Woman de Robert Wilson. Il commence sa carrière dans une troupe de théâtre expérimentale.

24
Q

Pourquoi Shakespeare s’adapte bien (5)

A

1/ À l’époque de Shakespeare, ses œuvres ne sont pas faites pour être écrites ou éditées, elles sont avant tout scéniques = théâtre d’action

2/ Ecriture qui s’adapte aux acteurs : interdiction des femmes de jouer = jeux de travestissements // jeux de costumes et d’apparence au cinéma & peu d’acteurs professionnels (amis de Roméo = Mercutio et Benvolio = l’acteur qui jouait Benvolio perdait la mémoire et ainsi aucune de ses répliques n’est essentielles à l’intrigue)

3/ Lien fort entre le lieu où la pièce est jouée et son atmosphère, son ambiance

4/ Des histoires à la fois datées et très facilement transposables

5/ Propos social, politique : propos qui restent, traduisent ce qui se passait à ce moment-là dans la société.

25
Q

Cinéma qui ressemblent à des lieux de théâtres (5 en retenir 3)

A

1/ Cinéma Place de Clichy / Hippodrome Palace de Paris : l’exposition universelle / spectacles de cinéma (à partir de 1906) / de dressage de fauves (Buffalo Bill)

2/ Kino Lucerna Prague inauguré en 1909 : construit avec le quartier autour (//avec le théâtre dans l’Antiquité).

3/ Pathé Tuschinski Theater Amsterdam inauguré en 1921 : sert aussi de lieu de concert symphonique, Dernier Métro de Truffaut tourné à l’intérieur

4/ Byrd Theatre Richmond Virginie inauguré en 1928 : sert aussi pour la messe

5/ Le Grand Rex Paris inauguré en 1932 (Studio 28, Champollion) : sur le modèle du Radio City Hall américain.

26
Q

Code théâtraux repris par le cinéma comique des premiers temps

A

1/ Forme de la farce : les gag, les gifles, les coups de pieds, les tartes à la crème, les chutes, les catastrophes

2/ Savoir-faire expressif corporel / technique d’artistes de spectacles donnent au cinéma muet, une esthétique et des moyens expressifs très codifiés

3/ Versant = cabotinage / organisation d’une structure théâtrale plus très inventive

27
Q

Barrière de la langue théâtre / cinéma

A

Le théâtre est un art oratoire, littéraire,… Les conservatoire théâtraux ont longtemps été centrés autour d’exercice de diction (virage de 70 vers le corps : B.M.Koltès, S.Kane, Kae Tempest…).

28
Q

Points communs théâtre et premiers cinémas

A

Les cintre, la rampe, la “scene”, le parquet, les loges et on conserve même la fosse d’orchestre qui servait pendant le cinéma muet.

29
Q

Raison de la création de salle de cinéma proche de celle de théâtre

A

Projection dans les foires qui progressivement amène aux salles de cinéma. Les salles de théâtre deviennent un lieu d’inspiration pour leur plus grande capacité d’accueil, leur confort, leur praticité de projection.

30
Q

Théoricien commun cinéma / théâtre

A

Brecht, Pirandello, Tennessee Williams

31
Q

Phrase de Bazin sur l’espace théâtral / ciné

A

“le théâtre, un espace visuel borné à la différence du cinéma, un espace visuel infini”.

32
Q

Film qui rejette son lien avec le théâtre

A

L’homme à la caméra, Vertov, 1929 : qui cherche à composer un film sans scénario, il filme comme un docu pour assembler les images et créer une histoire sans avoir construit de décor ou avoir engagé des acteurs dans un studio. Il capte dans la rue de la ville d’Odessa, le “sel de la vie”.

Cependant le film débute avec les spectateurs qui entrent dans une salle de cinéma où les strapontins s’ouvrent tout seuls. Nous sommes bien dans un ancien théâtre, un lieu qui accueille le film de cet homme à la caméra.

33
Q

Bazin sur l’influence du cinéma sur le théâtre

A

On a dans les pièces contemporaines, des séquences plutôt que des scènes ; l’organisation temporelle s’est adaptée à cette cinématographie ; etc. Organisations esthétiques qui vont communiquer et être presque identiques. Ce n’est donc pas tant le support qui importe que l’organisation esthétique, dramaturgique. Grammaire en partie commune qui peut faire que les techniciens et acteurs peuvent passer de l’un à l’autre.