Étude quiz 5 Flashcards
Quels sont les 3 principes fondamentaux de l’éthique en recherche?
- Consentement libre et éclairé;
- Respect de la dignité du sujet;
- Respect de la vie privée et de la confidentialité.
Quels sont les différents types d’éthique?
- Éthique procédurale (AVANT):
Concerne les mesures mises en place pour respecter les droits des sujets, leur éviter des désagréments et gérer les événements non souhaités. - Éthique de la pratique (PENDANT):
Concerne les dilemmes éthiques qui peuvent survenir dans la réalisation d’une recherche, issus des relations intersubjectives, et plus particulièrement en recherche quali, où la relation entre le/la chercheur.euse et le/la participant.e est majeure pour la recherche.
Qu’est-ce que le risque minimal?
Risque jugé minimal lorsqu’il correspond au niveau de risque encouru par une personne dans la vie de tous les jours, et donc qui varie selon le type de personne (ex.: les personnes jugées vulnérables vs les personnes jugées non vulnérables).
Qu’est-ce que le consentement libre et éclairé?
Implique la participation volontaire et l’engagement du /de la chercheur.euse et du/de la participant.e dans un contrat social.
Dans ce contrat, le/la chercheur.euse s’engage à être le/la responsable du respect des droits des individus et de leur dignité.
Le/la participant.e doit être suffisamment informé quant aux modalités de la recherche qui peuvent influencer sa décision de participer ou non.
Quels sont les éléments principaux du consentement?
- Compétence:
Habileté du/de la participant.e à prendre une décision rationnelle en accord avec ses propres valeurs fondamentales et de fournir un consentement intentionnel.
Pour ce faire, le/la participant.e doit être en mesure de réaliser pleinement la nature et les conséquences de sa participation. Dans le cas où ielle ne peut consentir, il faut obtenir le consentement des parents ou tuteur.rice.s légaux.ales. - Connaissance:
Compréhension complète des divers aspects des risques et des sources d’inconfort qui peuvent découler de la participation à l’étude.
Pour ce faire, le/la chercheur.euse doit donner assez de renseignements sur la recherche, relativement à tous les risques connus et sources d’inconforts pour que le/la participant.e puisse prendre une décision éclairée.
Cette info doit être présentée de façon simple. Le/la chercheur.euse doit être disponible pour répondre aux questions du/de la participant.e. Ielle l’informe donc simplement de tous les aspects susceptibles d’influencer sa décision de participer à l’étude. Peu importe qu’il soit dans le groupe placebo ou non, ielle doit savoir les différentes conditions possibles. - Volition:
Capacité de fournir un consentement en l’absence de pression ou de contrainte externe.
Pour ce faire, il ne doit y avoir aucune coercition directe ou indirecte de la part du/de la cherheur.euse. Celui/celle-ci a donc la responsabilité d’informer les participant.e.s qu’ielles sont libres de se retirer de l’étude à n’importe quel moment.
Par quoi se concrétise le consentement libre et éclairé?
Par la signature d’un formulaire de consentement, dont le sujet obtient une copie.
On dit qu’en rendant public les résultats de sa recherche, le/la chercheu.euse signe un contrat implicite avec la communauté scientifique. Que suppose ce contrat?
- Les ouvrages vont contribuer à l’avancement des connaissances et contenir toute l’information pertinente pour permettre à d’autres chercheur.euse.s de reproduire la procédure utilisée.
- Cette dissémination des données commande le respect de la propriété intellectuelle, par:
- Indication des sources lorsqu’on y fait référence;
- 2 Reconnaissance de l’apport respectif des personnes qui ont contribué au projet.
Comment définit-on le transfert des connaissances?
- Construits qui font référence globalement à l’utilisation des savoirs scientifiques produits dans le cadre d’un processus de recherche scientifique;
- Ensemble des efforts consentis pour contribuer à faire connaître et reconnaître les activités et les résultats de recherche en sciences sociales et humaines, en arts et en lettres en vue de leur utilisation par les milieux de pratique, les décideurs et le grand public, que la démarche soit interactive ou non;
- Ensemble des activités et des mécanismes d’interaction favorisant la diffusion, l’adoption et l’appropriation des connaissances les plus à jour possibles en vue de leur utilisation dans la pratique professionnelle et dans l’exercice de la gestion en matière de santé.
À quoi sert le transfert des connaissances?
- Sensibilisation;
- Adoption d’une nouvelle vision;
- Soutien à la décision (développement des connaissances en recherche appliquée);
- Changement dans la pratique professionnelle (formation continue);
- Changements d’habitudes de vie dans une population;
- Etc.
Quelles sont les formats scientifiques et non scientifiques du transfert des connaissances?
Publication scientifiques:
- Rapport de recherche;
- Article de périodique;
- Mémoires et thèses.
Publications non scientifiques:
- Communication orale (conférences dans des congrès scientifiques);
- Présentation visuelle (par affiche).
Qu’est-ce que la pratique fondée sur les données probantes?
Approche qui consiste en la prise de décision concernant l’utilisation des meilleures données probantes pour la prise en charge personnalisée de patient.e.s
But: maximiser l’efficacité des pratiques et interventions et des soins pour maximiser le bien-être des patient.e.s
Équivalent de “bonnes pratiques” et “pratiques exemplaires”.
Quelles sont les différentes approches de transfert des connaissances?
- Linéaire ou unidirectionnelle:
Primauté des savoirs académiques sur les savoirs expérientiels et organisationnels.
Chercheur.euse transfert les connaissances aux utilisateur.rice.s.
Approche traditionnelle dans la recherche scientifique, mais qui a été démontrée peu efficace.
Forces: peu coûteux pour les chercheur.euse.s et exige peu de temps.
Limites: utilisateur.rice.s plus passifs et efficacité limitée car repose sur la motivation des utilisateur.rice.s - Résolution de problèmes:
Primauté des besoins des milieux de pratiques (les connaissances scientifiques doivent y répondre).
La/la chercheur.euse répond aux besoins des demandeur.euse.s: perspective utilitaire de la production de connaissances. - Interaction:
Savoirs académiques sur un pied d’égalité avec les savoirs expérientiels et organisationnels.
Les chercheur.euse.s et utilisateur.rice.s échangent leurs connaissances respectives dans un processus bidirectionnel. - Co-construction:
Modèle interactif avancé où les utilisateur.rice.s sont des co-producteurs des connaissances.
Les chercheur.euse.s et utilisateur.rice.s sont transformé.e.s en temps réel par le processus de recherche.
Quels sont les types d’utilisation des connaissances?
- Conceptuelles: apporte un éclairage nouveau sur une problématique.
- Instrumentale: résultats directement intégrés à une prise de décision, à une action concrète.
- Symbolique/stratégique: permet d’utiliser les connaissances pour construire un argumentaire politique en faveur d’un changement social.
- Processuelle: apporte un changement dans le savoir-être et le savoir-faire des personnes ayant participé au processus de recherche.
Qu’est-ce que l’éthique?
Code de conduite. Ensemble des permissions et interdictions qui ont une très grande valeur pour les individus et qui les guident dans leur conduite.
Qu’est-ce que l’éthique de la recherche avec les êtres humains?
Ensemble de valeurs morales, principes et actions qui déterminent les droits individuels et collectifs de ceux appelés à s’impliquer à titre de sujets de recherches et auxquelles adhère la communauté scientifique.