Éthique et déontologie Flashcards
Définition éthique
Discipline de la philosophie ayant pour objet l’examen des principes moraux au regard de ce qui est jugé souhaitable et qui sont à la base de la conduite d’un individu ou d’un groupe.
• Va être aligner avec la loi,
• Pas tout ce qui n’est pas éthique est condamnable
Définition déontologie
Ensemble des règles et des normes qui régissent une profession ou une fonction, la conduite de ceux qui l’exercent ainsi que les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le public.
• Les ordres professionnels déterminent les règles de déontologie et assurent leur respect.
o Recenser toute les normes et règles
• Un manquement à ces règles peut entraîner des poursuites disciplinaires
o Dépendamment gravité manquement : plusieurs conséquences
• Les règles de déontologie sont habituellement énoncées dans un texte appelé code de déontologie.
Profession à titre réservé
Nul ne peut de quelque façon utiliser le titre de « psychologue » ni un titre ou une abréviation pouvant laisser croire qu’il l’est, ou s’attribuer des initiales pouvant laisser croire qu’il l’est, s’il n’est titulaire d’un permis valide à cette fin et s’il n’est inscrit au tableau de l’ordre professionnel des psychologues du Québec
Champs d’exercice
Évaluer le fonctionnement psychologique et mental ainsi que déterminer, recommander, effectuer des interventions et des traitements dans le but de favoriser la santé psychologique et de rétablir la santé mentale de l’être humain en interaction avec son environnement.
o Ce qu’on psychologue doit faire
Projet de loi 21
« Un traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique qui a pour but de favoriser chez le client des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé. Ce traitement va au-delà d’une aide visant à faire face aux difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien. »
- Il faut être médecin, psychologue ou détenir un permis de psychothérapie pour pouvoir l’exercer.
Activités réservées en partage
- Évaluation des troubles mentaux
- Évaluation du retard mental
- Évaluation des troubles neuropsychologiques (avec attestation)
- Évaluation d’un adolescent dans le cadre d’une décision du tribunal en application de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents
- Évaluation d’une personne en matière de garde d’enfants et de droits d’accès
- Évaluation d’une personne qui veut adopter un enfant
- Évaluation d’un élève handicapé ou en difficulté
- Psychothérapie
Chacune des activités réservées susmentionnées est partagée avec au moins l’une des professions suivantes :
- Travailleurs sociaux
- Conseillers d’orientation
- Psychoéducateurs
- Thérapeutes conjugaux et familiaux
- Orthophonistes
- Infirmières
- Ergothérapeutes
- Médecins
Textes importants guidant l’utilisation des tests
• Code de déontologie de l’Ordre des psychologues du Québec
• Code de déontologie de la Société canadienne de psychologie
o Même si ce document porte le nom « code de déontologie », il s’agit plutôt d’un code d’éthique, puisqu’il n’a pas force de loi. Au Canada, les ordres professionnels sont de juridiction provinciale.
• Code de déontologie de l’American Psychological Association (Ethical Principles of Psychologists and Code of Conduct)
o N’a pas force de loi au Canada, mais est semblable aux codes de déontologie canadien et québécois
• Normes de pratique du testing en psychologie et en éducation
o Document rédigé par l’American Psychological Association, l’American Educational Research Association et le National Council on Measurement in Education
o Principes éthiques pour la pratique de la psychométrie
Compétence
Les psychologues devraient accroître leur compétence à l’égard des concepts et de la méthodologie des instruments d’évaluation.
• Normes, fiabilité, validité, élaboration des tests, standardisation, etc.
Les personnes qui ne maîtrisent pas les concepts et la méthodologie relatifs aux instruments d’évaluation ne devraient pas les utiliser.
Tout professionnel qui utilise les tests a la responsabilité de veiller à ce que ses connaissances et habiletés en matière d’évaluation soient à jour. Il doit aussi reconnaître les limites de sa compétence.
• Formation continue ou supervision pour les techniques d’évaluation qu’il maîtrise moins.
• Jugement de compétence arbitraire : si croit pas compétent = pas faire/utiliser
Consentement éclairé
• Informer le patient, le client ou le participant de la nature et l’objectif de l’évaluation, dans une forme et un langage qui sont à sa portée. Il doit consentir de plein gré à l’évaluation.
o Doit donner le plus information possible quant à la démarche dans un langage accessible. Ne doit pas avoir pression force à accepter se faire évaluer.
• Si l’évaluation vise un enfant ou une personne dont la capacité intellectuelle est limitée, le professionnel doit obtenir le consentement d’un parent, du tuteur légal ou d’un représentant acceptable.
o Âge de consentement = 14 ans
• Cela implique le consentement du début à la fin. Une personne peut retirer son consentement en tout temps.
Exceptions :
• Lorsque l’évaluation est requise par la loi
o Ex : évaluation récidive alcool volant
• Lorsque la personne pose sa candidature pour obtenir un poste
o Le fait poser candidature = consentement implicite
• Dans les établissements d’enseignement.
Connaissance des résultats
Le patient, le client ou le sujet a le droit à la divulgation complète des résultats du tests.
• Toute personne droit accès à ses résultats
Le psychologue doit lui présenter les résultats dans un vocabulaire que le client/patient peut comprendre.
• Doit être interpréter (pas résultats brute)
Le client est une personne autonome capable d’autodétermination.
Exception :
• Certains tests d’embauche.
• La divulgation pourrait entraîner un préjudice grave pour le client
o La divulgation pourrait entraîner un préjudice grave pour le client
De courte durée (ne veut pas dire jamais accès résultats)
Confidentialité
Les résultats d’un test ou d’une démarche d’évaluation sont de l’information confidentielle. Leur diffusion ne doit être faite qu’auprès d’une personne qualifiée, et ce, avec le consentement du client.
• Si veut partager résultats entre psychologues : doit avoir consentement écrit
Le psychologue doit conserver les résultats d’évaluation en lieu sûr et s’en débarrasser comme il convient de le faire, le moment venu.
Exceptions :
Selon le code de déontologie des psychologues du Québec, il faut respecter trois critères pour briser le sceau de la confidentialité :
1. Être en mesure d’évaluer la dangerosité du client (blessure grave, viol, mort, enfant maltraité, etc) ;
2. Avoir une personne identifiable à protéger ;
3. Sentiment d’imminence.
Protection des tests
Le psychologue doit garantir la protection des tests qu’il utilise.
• Le matériel est conservé en lieu sûr.
• Les psychologues ne révèlent pas les items de test dans des conversations informelles, pas plus qu’ils n’en parlent dans les médias grand public.
Exceptions :
• Lorsque la loi l’oblige ;
• Dans les programmes de formation officiels.
Personnel non qualifié
- Le psychologue ne permet et ne tolère pas que des personnes non qualifiées utilisent des tests psychologiques.
- Aux États-Unis, la profession a déjà tenté de contrôler l’utilisation des tests en précisant la qualification requise pour en faire l’achat. C’est ce qu’on appelle la qualification des utilisateurs de test.
- Système à trois niveaux
- Révoqué en 1974 mais tout de même utilisé depuis
- Ces systèmes ne permettent que de contrôler l’achat, mais pas l’utilisation et la reproduction du matériel.
Qualification des utilisateurs
Niveau A : tests administrés et interprétés par des non-psychologues (aucune qualification particulière)
Niveau B : tests administrés et interprétés par ceux détenant certaines connaissances en psychologie et psychométrie (conception et utilisation des tests, statistiques, différences individuelles, adaptation, orientation et autres)
Niveau C : tests administrés individuellement et dont l’usage est limité aux personnes détenant une maîtrise en psychologie et ayant été supervisés au moins un an par un psychologue d’expérience (tests d’intelligence, de personnalité, épreuves projectives)
**Distinction entre une activité professionnelle réservée et l’usage d’outils permettant la réalisation de l’activité. Au Québec, la qualification des utilisateurs de tests n’a pas force de loi. Ce sont les activités réservées qui l’ont.