Entretien motivationnel Flashcards

1
Q

Explique moi l’intervention en toxicomanie.

A

Le contexte d’intervention est particulier – ils veulent pas tjrs être là, souvent des anciens délinquants, qui ont déjà la démêlé avec la police, qui vivent déjà des difficultés, leur entourage les oblige à aller chercher de l’aide

Initialement, la réceptivité peut être très faible – car n’assume pas encore leur problème, ne voit que des côtés positifs, ne sont pas réceptifs

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2
Q

Qu’est-ce que la réceptivité ?

A

Elle dépend d’abord du thérapeute – change, dépend de la thérapeute, à la confiance, la façon de s’adapter à la personne, être à son écoute, ne pas cacher, réfuter les points positifs de la consommation, faire comprendre aussi les deux sens

Puis elle dépend aussi du client – capable d’accepter de ce faire aider, capable de rentrer en relation entre les deux (alliance thérapeutique)

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3
Q

Quels sont les 4 facteurs de réussite qui prédisent le changement ?

A

Modèles et techniques utilisées (15%) – intervention adaptée, mode d’intervention, l’écoute

La relation d’aide (30%) – présent?, un accord entre les 2 pour les objectifs, la guider, modérer ses objectifs, le respect et l’accord, la personne se sent impliquée dans la démarche…

Caractéristiques personnelles du client (40%) – mettre en contact avec ses caractéristiques, potentiel de changer, de réussir et notre but est de les mettre en contact avec son potentiel, discuter de son histoire, se dissocier de son image de consommateur, car eux-mêmes oubli qui ils sont, les recentrer de leur capacités…

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4
Q

Décris-moi l’alliance thérapeutique de Freud.

A

attachement afin d’aider l’autre pour s’en sortir, chose la plus rechercher, car le succès de l’intervention était presque garantie

Par le ça, il trouvait des solutions, mettre en contact avec les pulsions.

Rendre la personne conscience de son surmoi et de son ça

On la comprendre, sentiment d’obligation avec sa personne (ça, moi et surmoi)

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5
Q

Décris-moi l’alliance thérapeutique de Carl Rogers.

A

Élément fondamental de la thérapie – engagement humain, fluctue tout le long, va avoir des hauts et des bas, et c’est bien de tester la limite de l’intervention et que c’est bien de tester la relation entre thérapeute et client

L’alliance est en évolution constante – pas avoir peur de la tester

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6
Q

Quelles sont les caractéristiques importantes pour une bonne alliance selon Rogers ?

A

l’écoute empathique – verbaliser, qu’on a compris

la considération positive – absence de jugement, acceptation de la personne,

la congruence - rester soi-même, rester en contact avec nous-même, ne pas tout dire, le verbaliser, faire avancer la relation, c’est un partenariat entre 2 personnes

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7
Q

Décris-moi l’alliance thérapeutique de Bordin.

A

La qualité du lien de confiance – se développe avec le temps, personne significative pour la personne et peut aller jusqu’à aller donner de l’importance pour le client (amoureux du thérapeute, amis..)
Et le cadre

l’entente sur les buts – objectifs, les comprendre ensemble, les appliquer ensemble

l’entente sur les tâches – délimiter les rôles de chacun

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8
Q

Décris-moi l’alliance thérapeutique de Luborsky.

A

Influencée par l’expérience relationnelle – influence de l’interaction entre les 2 personnes

deux types d’alliances :

Type 1 ou phase 1
au début de la thérapie - alliance de départ, le client nous voit comme un soutien important, personne ressource pour elle, phase critique pour elle, le niveau de l’alliance qui est plus important, elle dicte le reste de la thérapie

Type 2 ou phase 2 : cours de thérapie
en cours de thérapie - qui fluctue, source de conflit, alliance qui peut se réparer, même vers la fin de la thérapie ne sera jamais aussi fort que le premier, car elle n’a pas été testé

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9
Q

Quels sont les éléments qui peuvent influencer l’alliance ?

A

Aux caractéristiques des clients

Aux contributions de l’intervenant

À l’élément d’interaction

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10
Q

Aux caractéristiques des clients, que veulent-ils dire ?

A

Ses capacités relationnelles – capable de rentrer en relation

Trouble mental et trouble de personnalité

Trouble d’utilisation d’une substance – pas tjrs conscience, de la gravité de leur problème, de la dangerosité, difficulté d’être avec nous, on parle avec la dépendance et non la personne

Itinérance

Faible réseau de soutien social - pas de bon lien avec des personnes

L’attachement – qui va selon son enfance

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11
Q

Aux contributions de l’intervenant, que veulent-ils dire ?

A

Habiletés relationnelles – capable, d’écouter, d’être sensible, empathique envers la personne
Habiletés de communication

L’empathie

L’ouverture et la capacité d’explorer le monde de l’autre – lui laisser prendre de la place

L’expérience et l’entrainement – capable de rentrer en relation plus facilement avec de l’expérience

Les comportements négatifs de l’intervenant – prendre plus de place

Tout contre-transfert non conscient du thérapeute – dangereux, nos réactions face à la personne, on se laisse trop affecter la personne

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12
Q

À l’élément d’interaction, que veulent-ils dire ?

A

Appariement entre les deux personnalités – se concordent bien ou non, avoir le pwr sur la personne, la contrôler

Le degré de collaboration – la personne prend pas la démarche au sérieux, la distance se crée par l’interaction,

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13
Q

Qu’est-ce que la résistance ?

A

La résistance est une sorte d’opposition à la thérapie. – sentiment de liberté de la personne primé

La résistance se crée par le contexte thérapeutique de l’interaction

est considéré comme normal

issue de la perception du client face à son thérapeute - se voir comme une personne qui veut imposer son pwr, ses lois..

Il y a un conflit interne chez le patient – accepter son influence et conseil ou les rejeter car ça ne le convient pas

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14
Q

Qu’est-ce qu’une motivation ?

A

intérêt de faire qqch

en intervention, c’est ce que la personne ne voit pas

la motivation c’est la chose qu’on recherche dans une relation entre l’intervenant et le client

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15
Q

Quels sont les critères de la motivation ?

A

Travailler au même rythme que la personne – à son niveau, utiliser des termes qu’elle comprend, pas à pas et on la prépare au fur et à mesure sans l’imposer

Explorer ce qui peut l’augmenter ou la diminuer – augment = même langage, objectif, la personne se sent comprise et écoutée, miser sur le succès, les petites réussites / diminue = un décès, la démotive, une mauvaise nouvelle

  • la balance décisionnelle! – les avantages et les désavantages à changer certains comportements, attitude, la consommation…
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16
Q

Quels sont les 2 types de motivation ?

A

L’intrinsèque – vient de moi

L’extrinsèque – pression extérieure (entourage, famille..)

17
Q

Quel type de motivation est plus efficace en intervention ?

A

L’intrinsèque est la plus efficace, mais…. le meilleur succès et le mélange des deux pour rendre l’entourage fier et soi-même

18
Q

Qu’est ce que le stade de pré-contemplation ?

A

– moment que ça va pas bien dans notre vie, mais ignore de son problème, attitude défensive, prétend que tout va bien

– il ne faut pas parler de son problème, on le fait parler de plein de chose sans la dicter vers son problème, on dicte la personne d’en parler en établissant un lien de confiance
Pire chose à faire est de blâmer la personne, il va tjrs être l’expert de sa situation

important d’établir une relation de confiance

19
Q

Qu’est-ce que le stade de contemplation ?

A

– la personne se pose des questions, elle prend conscience de son problème

  • ambivalent : sait pas sur quel pied danser, elle se rend compte de ce qu’elle vit, peur de perdre ce qui lui est encore important, voit encore des points positifs de la consommation
20
Q

Qu’est-ce que le stade de préparation ?

A

sait que qqch ne va pas, élément important qui se produit et qui affecte, petite tentative de changement

– avoir un plan d’action, choisir ses objectifs, aller un pas à la fois

21
Q

Qu’est-ce que le stade d’action ?

A

elle modifie de manière importante, mise en place des méthodes significatives pour changer, elle est encadrée, elle mise la réussite

regarde les priorités, les difficultés, les objectifs pour avancer loin dans sa démarche

22
Q

Qu’est-ce que le stade de maintien ?

A

appris à surmonter les obstacles, passe très près de la rechute

changer les habitudes, les activités, la personne connait sa situation à risque, remise en contact avec elle-même, les forces de la personne, son apprentissage, analyse de la situation avec la personne pour prévenir la rechute, n’a plus besoin de nous

23
Q

Qu’est-ce que le stade de l’intégration ?

A

ça n’affecte plus la personne, elle a intériorisé les acquis pour avancer et surmonter les obstacles mais peut aussi rechuter, terminer l’intervention la personne a tout pour surmonter sa situation

devient une nouvelle personne, la rechute est quasiment rare, mais possible

24
Q

Qu’est-ce qu’une rechute ?

A

fait parti de la réalité du consommation

tjrs des situations à risque et c’est correct de rechuter pcq c’est normal.

il faut normaliser la difficulté et trouver des solutions pour contrer la situation, le prendre comme un apprentissage

25
Q

Qu’est-ce qu’une entretenue motivationnelle ?

A

un renforcement d’un engagement entre le thérapeute et un client

26
Q

Quels sont les postulats de l’entrevue motivationnelle ?

A

ça doit venir de la personne pas seulement de l’extérieur, il faut qu’elle soit capable d’accepter les points positifs et négatifs de sa situation, il ne faut pas faire taire ses points - (motivation intrinsèque pas imposée)

la personne doit voir qu’elle est dans un partenariat avec l’intervenant

favoriser l’empathie

fixer des petits objectifs afin d’augmenter leur réussite (réussite d’efficacité personnelle)

écouter cette résistance, trouver un point d’entente ensemble sur ce qu’on veut et les objectifs à atteindre

27
Q

Qu’est-ce que le discours-changement ?

A

capacité du client de comprendre et verbaliser

28
Q

Quels sont les 4 phases du discours-changement ?

A

Les avantages du changement

Les désavantages du statu quo – si je continue je vais être déprimé

L’optimisme concernant le changement – j’ai eu des réussites dans le passé, je vais réussir

L’intention de changer – doit venir de la personne

29
Q

Comment doit-on favoriser le discours-changement ?

A

Utiliser des questions ouvertes, résumer, refléter, valoriser! – la laisser parler

Amener à se projeter dans l’avenir, voir ses objectifs

Balance décisionnelle

Utiliser la résistance pour motiver la personne! -

30
Q

Nomme-moi 3 pièges à éviter.

A

Le piège de confrontation-déni – laisser les choses aller, la confiance est très difficile chez les consommateurs

Le piège de la question-réponse – il faut que le client parle plus que l’intervenant

Le piège de l’étiquetage – pire chose à faire, garder cette étiquette et ces significations, car ça l’identifie, c’est stigmatisant et dangereux