Éléments ciblés en classe (FINAL) Flashcards

1
Q

Cours 6 : Thérapie de couple

Qu’est-ce qu’un système ? Élaborez sur les frontières.

A
  1. Un système est défini comme un ensemble d’unités ou d’éléments qui sont en relation cohérente les uns avec les autres. Un système comprend les éléments séparés ainsi que les relations entre ces éléments. Chacun a des rôles et responsabilités.
  2. Le système est structuré : Un système est un ensemble d’éléments structurés, c’est-à-dire qu’ils sont organisés, qui ont une structure hiérarchique et qui ont un ensemble de règles.
  3. Le système comprend des sous-systèmes interdépendants qui exécutent des fonctions et des processus distincts pour maintenir et soutenir le système.
  4. Les sous-systèmes sont délimités par des frontières.
  5. Frontières = lignes invisibles qui sont plus ou moins perméables pour communiquer avec les autres sous-systèmes.
  6. Les frontières peuvent être diffuses ; très perméables ou très rigides (p. ex., une famille avec peu de communication ou peu d’ouverture ou peu de discussions)
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2
Q

Cours 6 : Thérapie de couple

Quelles sont les dimensions sous-jacentes aux représentations internes de soi et d’autrui ?
Élaborez sur ces représentations.

A
  1. Anxiété d’abandon : Représentation de soi négative si anxiété d’abandon.
  2. Évitement de l’intimité : Représentation d’autrui négative
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3
Q

Cours 6 : Thérapie de couple

Si une personne a une représentation négative de soi et qu’elle est en couple avec une personne avec une représentation négative d’autrui :

  1. À quelle dimension sous-jacente des représentations internes associe-t-on les deux personnes ?
  2. Quelles seront leurs stratégies du système d’attachement lorsqu’il y a menace à la relation ?
  3. Comment la personne avec repré. négative de soi réagira face aux stratégies de son.sa conjoint.e avec évite. de l’intimité ?
A
  1. Anxiété d’abandon et évitement de l’intimité.
  2. Hyperactivation ; Désactivation
  3. Anxiété d’abandon va penser que la personne qui évite ne trouve pas la relation importante. Elle se sentiera rejetée. Cela
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4
Q

Cours 6 : Thérapie de couple

Quels sont les cinq type de cognitions au sein des couples ?

A
  1. Attention sélective
  2. Attentes
  3. Attributions
  4. Assomptions
  5. Normes
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5
Q

Cours 6 : Thérapie de couple

Décrivez les attributions potentielles chez les couples satisfaits c. en détresse ?

A
  1. Couples satisfaits : Attributions positives
  • Interprétation des comportements négatifs : causes externes et non propres au partenaire (trafic, travail)
  1. Couples en détresse : inverses
  • P. ex., il est en retard, car il fait exprès [interne]
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6
Q

Cours 6 : Thérapie de couple

Parmis les méthodes d’évaluation auprès des couples, des questionnaires auto-rapportés sont employés. Quels sont les objectifs avec ces questionnaires ?

A
  • Pour les indices conjugaux comme la violence ou la sexualité
  • Identifier les zones cliniques à approfondir en entrevue
  • Comparer les indices conjugaux avec les normes de la population
  • Permettre le dévoilement des informations que la personne n’aurait pas dites en entrevue, d’emblée.
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7
Q

Cours 6 : Thérapie de couple

Quels sont les trois enjeux spécifiques à la posture du thérapeute ? Élaborez sur ces derniers.

A
  1. Neutralité : Souvent, les couples craignent une alliance avec l’un des deux partenaires.
  2. Gestion des secrets : Politique de non secret : nommer les répercussions possibles et les expliciter aux client.e.s
  3. Escalade lors des entretiens : Si cela se produit, plusieurs choses à faire :
  • Interrompre (sinon escalade et perte de contrôle)
  • Demander de s’adresser au thérapeute versus parler entre les partenaires
  • Voir ce qui s’est passé (déclencheur pour ralentir le processus)
  • Nommer les comportements problématiques (nommer que ce sont des attaques / blâmes)
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8
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

V/F : La raison d’être de la thérapie de groupe est d’accueillir plus de clients avec moins de thérapeutes.

Élaborez sur la réponse.

A

D’une part, cela est vrai que les thérapies de groupe nécessitent moins de ressources. Toutefois, d’autres raisons vont au-delà de celle-ci. Des clients bénéficient plus de la thérapie de groupe, notamment s’ils rencontrent des difficultés interpersonnelles.

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9
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

Quelles sont les frontières du groupe ?

A
  1. Frontière externe du groupe dans son ensemble
  2. Frontière du thérapeute
  3. Frontières des sous-groupes
  4. Frontières interpersonnelles
  5. Frontière du leader
  6. Frontière interne des membres
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10
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

Que se passe-t-il lorsqu’un client parle du groupe à l’extérieur du groupe ?

A

Il y a un bris de la frontière externe du groupe [bris de confidentialité]

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11
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

Quels sont les types de client.e.s “difficiles” en thérapie ?

Élaborez sur ces derniers (en quoi ils consistent ; ressenti des autres membres ; etc.)

Élaborez sur ces derniers.

A
  1. Monopoliste : Membre qui semble avoir besoin de parler sans cesse ; Cela peut amener de la frustration chez certains membres. C’est important de l’aborder pour la cohésion de groupe. Ultimement, on veut que la personne soit plus engagé émotionnellement.
  2. Silencieux : Membre qui s’exprime peu, voire pas du tout dans le groupe ; Ne profite/bénéficie pas pleinement de l’expérience de la thérapie en groupe ; Le silence est un comportement et comme tout comportement dans le groupe, a un sens dans l’ici et maintenant (c.-à-d. qu’il faut aller voir ce qui est derrière le silence ; refléter que le participant a moins participé ; demander ce qui fait qu’un participant participe moins).
  3. Ennuyeux : Membre qui ennuie le groupe et le thérapeute ; Ça peut amener un contre transfert chez le thérapeute et chez les autres membres du groupe.
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12
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

Quels sont les stades de dvlpmt du groupe ?
Quels sont les éléments à adresser au dernier stade ?

A
  1. Formation/Pré-affiliation
  2. Prise d’assaut/Pouvoir et contrôle
  3. Normalisation/Intimité
  4. Performance/Différenciation
  5. Ajournement/Résiliation

Stade 06 : Ajournement / résiliation (regarder avec les membres ce que suscite la fin du groupe. Voir ce que la fin fait vivre):

  • Changements observés chez la personne (bilan : amélioration, ce qui est différent depuis la thérapie) ;
  • Événements marquants dans le groupe : entre les membres et avec thérapeute et
  • Qu’est-ce qui restera difficile pour eux dans le futur (voir ce qui reste un enjeu ?)
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13
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

V/F : Les cibles d’évaluation sont importantes pour sélectionner les participant.e.s.

A

Faux.
La sélection des clients pour la thérapie de groupe est un processus de désélection : les thérapeutes de groupe excluent certains clients et acceptent tous les autres.

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14
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

Qu’est-ce que veut dire qu’ “une caractéristique qui exclue quelqu’un d’un groupe peut être l’élément précis qui garantit l’entrée dans un autre groupe.” ?

A

Tous les clients « fit » dans un groupe.
Il faut trouver le bon groupe pour la personne.

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15
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

V/F. Dans une thérapie de groupe, les objectifs de groupe se modulent avec les objectifs individuels des participant.e.s.

A

Faux. On doit s’assurer que les objectifs individuels sont compatibles avec le groupe.

Alors que le thérapeute individuel dispose d’une grande flexibilité pour fixer des objectifs à un client donné, le thérapeute de groupe doit vérifier si les objectifs de chaque individu correspondent aux objectifs qui ont été établis pour le groupe.

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16
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

Que pouvons-nous dire sur le cadre thérapeutique en situation de thérapie de groupe ?

A

Avec le groupe : il est plus important de respecter le cadre pour l’équité entre les membres.
Si passe-droit à l’un et pas à l’autre, c’est inégal. Il faut être cohérent. Sinon cela sera vécu comme une injustice

17
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

Qu’est-ce que l’intertransfert ?

A

Intertransfert = contre-transfert envers son co-thérapeute. C’est notre réaction envers notre collègue.

Parmis les enjeux cliniques possibles avec une co-thérapie : il peut y avoir des difficultés dans la relation entre les co-thérapeutes (c.-à-d., intertransfert).

18
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

À quel type de stratégies d’intervenantion fait référence le faire d’interrompre le flux du contenu dans le groupe ?

Expliquez en quoi consiste cette technique et donnez un exemple concret.

A

Stratégie d’intervention : Activation de l’ici et maintenant.

Comment : Ramener l’attention vers l’« ici et maintenant » et le processus pour s’éloigner du contenu abstrait et générique.

Précision : Au niveau de l’activité du thérapeute, ce qui est nécessaire est une association curvilinéaire. Il faudrait être au milieu (c.-à-d. avoir un niveau moyen : avoir assez d’activité et si trop d’activité, le groupe perd son autonomie).

Exemple : « Daniel, je suis ravi que vous vous sentiez suffisamment à l’aise maintenant dans le groupe pour participer, mais j’ai l’impression que ça va être dur pour le groupe de se relier à ce que vous dites, parce que c’est très abstrait et très éloigné de vous personnellement. Y a-t-il des interactions qui se sont passées ici dans le groupe, pour lesquelles vous avez été particulièrement attentif ?

19
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

Comment le thérapeute peut modeler des comportements souhaitables chez les participant.e.s et pourquoi cela est-il pertinent ?

A

Être un modèle pour les participants :

  • Modelage des comportements qu’ils aimeraient que les membres adoptent.
  • Façonner les comportements en renforçant ceux qui concordent avec les normes.
  • Les recherches démontrent que thérapeutes qui renforcent les comportements de manière indirecte (p. ex., avec le non verbal) sont plus efficaces.
  • Si avec attitude et posture ; hochements de tête et position : le thérapeute renforcie des comportements, cela sera plus efficace.
20
Q

Cours 8 : Thérapie de groupe

V/F. Les thérapeutes qui renforcient les comportements de manière directe sont plus efficaces, pour modeler des cpts.

A

Faux. echerches démontrent que thérapeutes qui renforcent les cpts de manière indirecte (avec non verbale par exemple) => thérapeutes + efficaces.

21
Q

Cours 9 : Intervention auprès de la communauté LGBTQ+

Définissez la thérapie de conversion.

A
  • Vise à faire changer orientation ou identité de genre de la personne.
  • Les thérapies de conversion ne sont pas dans les soins d’affirmation.
22
Q

Cours 10 : Intervention en contexte de violence conjugale

Expliquez ce qu’est le détournement cognitif et ses conséquences.

A
  • Imposer à la victime une fausse version de la réalité (c.-à-d., discréditer les perceptions, remettre souvenirs en question, disqualifier interprétation de la réalité, etc.)
  • C’est le fait de nier qu’un événement s’est produit ou dire qu’un événement s’est produit. Cela remet en question la perception de la réalité.
  • L’effet est que la victime doute de sa propre perception. Il y a une perte de confiance en son expérience.

GASLIGHTING

23
Q

Cours 10 : Intervention en contexte de violence conjugale

Expliquez ce qu’est le “negging” et ses conséquences. Donnez un exemple.

A
  • La négation est le fait de camoufler une insulte ou une critique dans une affirmation qui semble, en apparence, être un compliment
  • L’effet est que la victime réagit en disant que ce n’est pas gentil, puis s’en suit un détournement cognitif. Pour invalider le fait que c’est une insulte, la personne insiste sur le fait que c’est un comportement.

P. ex., sarcasme, ironie, « tu es vraiment belle, mais tu aurais du voir mon ex »

24
Q

Cours 10 : Intervention en contexte de violence conjugale

Expliquez la typologie de Kelly et Johnson (2008)

A
  1. Terrorisme intime [c’est souvent ce que l’on voit dans les médias, mais ce n’est pas la seule typologie pour les comportements violents] :
  • S’inscrit dans une dynamique de contrôle et de pouvoir
  • Comportements violents généralement plus graves
  • S’empire généralement avec le temps
  • Majoritairement des hommes envers leur conjointe (prend racine dans le patriarcat)
  1. Violence situationnelle
  • Émerge lorsqu’un conflit dégénère et escalade en violence
  • Comportements violents généralement de plus faible intensité
  • N’implique pas de contrôle
  • Ne s’empire pas avec le temps
  • Chez les hommes et chez les femmes, souvent bidirectionnelle

La différence entre les deux types est l’intention derrière :

  • Si c’est d’avoir du pouvoir ou dans un contexte précis => situationnelle
  • Violence situationnelle : pas une personne plus violente que l’autre.
25
Q

Cours 10 : Intervention en contexte de violence conjugale

V/F. Le mot violence est utilisé tout au long du processus des séances avec les client.e.s : on nomme la réalité.

A

Faux. On évite le mot “violence” au début de l’évaluation.
* Les gens ne savent pas nécessairement ce qu’est la violence psychologique ou physique.
* En pratique, on ne demande pas « Poses-tu des violences physiques ».
* Il faut plutôt questionner les comportements.