Eau Flashcards
Question: Quels micro-organismes sont potentiellement impliqués dans le cas clinique de gastroentérites ?
Bactéries : E. Coli, Campylobacter
Virus : Norovirus
Protozoaires : Giardia, Cryptosporidium
Question: Quelles sont les mesures de prévention recommandées en cas de suspicion de contamination de l’eau ?
Réponse:
Faire bouillir l’eau 1 min
Actions correctrices à la source
Question: Quels sont les principaux micro-organismes pathogènes d’origine hydrique ?
Réponse:
Bactéries : Campylobacter, E. coli, Salmonella, Shigella, Yersinia, Legionella
Virus : Virus entériques (Norovirus, etc.)
Parasites : Giardia, Cryptosporidium
Question: Comment les bactéries pathogènes d’origine hydrique réagissent-elles à la chloration ?
Réponse: Elles sont peu persistantes dans l’environnement et sont facilement détruites par la chloration.
Question: Quelle est la résistance des virus pathogènes dans l’eau ?
Les virus sont résistants dans l’environnement sous certaines conditions.
Ils sont plus résistants à la chloration que les bactéries mais moins que les parasites.
Facilement détruits par l’ébullition.
Question: Pourquoi les parasites sont-ils plus difficiles à éliminer dans l’eau ?
Ils sont très persistants dans l’environnement et très résistants à la chloration.
Ils sont éliminés par la filtration et l’ébullition.
Question: Qu’est-ce que l’approche à barrière multiple dans la gestion de l’eau potable ?
Système intégré de procédures et d’outils pour empêcher ou réduire la contamination de l’eau potable.
Stratégies : surveillance de la qualité, gestion des approvisionnements, cadres législatifs, sensibilisation du public.
Question: Quels sont les trois éléments clés de l’approche à barrière multiple pour l’eau potable ?
Réponse:
Protection de l’eau à la source
Traitement approprié et efficace
Entretien du réseau de distribution
Escherichia coli (E. coli)
Réservoirs : Humains, bovins
Transmission : Fécal-orale
Complications : Syndrome hémolytique et urémique (SHU)
Clinique : Diarrhée aiguë, parfois sanguinolente, crampes
Giardia
Réservoirs : Humains, bovins
Transmission : Fécal-orale
Résistance : Kystes résistants (semaines à mois dans l’eau)
Clinique : Diarrhée soudaine/explosive aqueuse, douleurs abdominales
Norovirus
Agent : Virus ARN de la famille des Calciviridae
Transmission : Fécal-orale, vomissures (très contagieux)
Incubation : 24-48h
Clinique : Gastroentérite courte et résolutive
Quelles sont les effets sur la santé de
l’exposition à des faibles concentrations de plomb ?
i) Effets neuro-développementaux : diminution performance cognitive et troubles
comportementaux
* ii) Effets cardiovasculaires : hypertension, mortalité (AVC, infarctus)
* iii) Effet rénaux : diminution de la fonction rénale
* iv) Effets cancérigènes : IARC 2A (probable) évidence limitée chez l’humain pour
cerveau, poumons, reins, estomac
Quelles sont les populations
vulnérables ?
Pourquoi sont-ils vulnérables ?
i) Enfants (surtout les < 6 ans)
ii) Femmes enceintes et leur fœtus
Ils sont d’avantage exposés :
* Chez les enfants : absorption GI supérieure et excrétion rénale moins efficace;
* En grossesse : plomb stocké dans les os se mobilise dans la circulation
ii) Sensibilité accrue aux effets toxiques (fœtus, nourrissons et enfants)
Quelles sont les principales sources
d’exposition au plomb dans l’environnement pour
la population générale?
i) Les aliments
ii) L’eau
ii) Poussières/sol
iv) Air
Quels facteurs peuvent augmenter la
concentration du plomb dans l’eau potable ?
i) Paramètres physico-chimiques : acidité, températures plus chaudes favorisent la
dissolution du plomb dans l’eau, eau douce (contient peu de métaux tel Mg, Ca dissous)
ii) L’âge de la tuyauterie : soudures en Pb récentes
iii) Temps de contact : concentration augmente avec tuyaux plus longs et stagnation
iv) Corrosion mécanique : détachement des particules de plomb avec écoulement
turbulent
Nitrates et nitrites
- Présence dans l’eau principalement attribuable aux activités humaines (utilisation de fumier,
installation septique déficiente) et processus naturels (décomposition de matière organique) - Apport principal : consommation d’aliments (surtout légumes tels betterave, céleri, épinards)
- Effet sur la santé : méthémoglobinémie
- Nourrissons exposés à l’eau pour préparation de biberon sont principal groupe à risque
- Norme =10 mg/L pour les nitrates + nitrites
- Contrôle individuel : si [NO] élevé dans puits, trouver la source et apporter des correctifs ; si
insuffisant trouver une nouvelle source ou appliquer un traitement comme osmose inverse - Contrôle communautaire : traitement avec échange d’ion ou osmose inverse
Arsenic
Présence naturelle dans l’eau et par contamination anthropique de dépôts
atmosphériques dans l’eau provenant d’activités industrielles (ex. Production métaux
surtout l’or) agricoles (pesticides)
* Apport principal = consommation d’aliments (légumes, fruit, riz, fruits de mer)
* Intoxication aiguë : atteinte GI, rénale et hépatique
* Cancérigène group 1 : peau, poumons, vessie et foie démontré à plus haute dose
* Norme : 10 ug/L (= recommandation canadienne)
* Contrôle individuel : dispositifs de traitement (ex. osmose inverse)
* Contrôle communautaire : divers procédés de traitement disponibles
Benzène
Présence dans l’eau due aux déversements de produits chimiques ou pétroliers
* Principale source d’exposition est l’air ambiant (54 %), ensuite utilisation de l’auto (29 %), de
produits domestiques (17 %) puis eau (1 %) et aliments (1 %)
* Hématotoxique (anémie aplastique, lymphopénie, etc.)
* Cancérigène group 1 : cancers lymphatiques et hématopoïétiques
* Norme = 0,5 ug/L vs recommandation canadienne = 5 ug/L
* Contrôle individuel : dispositifs utilisant le technique d’absorption sur charbon actif; prioriser un
dispositif qui peut être installé au point d’entrée de la résidence (protection contre exposition
lors de bains et douches).
* Contrôle communautaire : divers traitements; adsorption sur charbon actif en grains très
efficace
Trichloroéthylène
Pas présent naturellement dans l’environnement; utilisation industrielle importante (dégraissage des
métaux, divers solvants)
* Lors de déversement, majorité s’évapore, mais peu aussi percoler dans le sol et atteindre eau souterraine;
donc, un contaminant plus préoccupant pour les eaux souterraines
* Intox aiguë/chronique : neurotoxique, hépatotoxique, néphrotoxique
* Cancérigène group 1 : reins
* Norme 5 ug/L (= recommandation canadienne)
* Contrôle individuel : dispositifs de traitement résidentiel de type charbon activé (installation au point
d’entrée d’eau de la résidence priorisée)
* Contrôle communautaire : méthodes conventionnelles ne sont pas considérées efficaces; utilisation
conjointe des techniques de traitement par stripage à l’air et adsorption sur charbon activé granulaire est
recommandée