Douleur abdo Flashcards
Quelle est le mode d’action du système parasympathique dans le système nerveux entérique
• Action : Augmentation générale de l’activité de SN entérique
o Synapse sur neurones post-ganglionnaires dans les plexus entériques :
o Neurotransmetteur = acétylcholine (excitateur)
Quelles sont les fibres éfférentes parasympathique du SN entérique
• Nerf vague (SNC) o Œsophage o Estomac o Vésicule biliaire o Partie supérieur de l’intestin o Caecum o Partie proximale du côlon
• Nerf pelvien (Plexus sacral S2 à S4)
o Partie distale du côlon
o Région anorectale
o Autres organes de la région pelvienne
Quelles sont les fibres afférentes parasympathique du SN entérique
• Transmettent des informations aux centres autonomes de la médullaire à partir des chémorécepteurs, des osmorécepteurs et des mécanorécepteurs de la muqueuse.
o Réflexe vasovagal : Boucle initiée par ces afférences intégrée par le SNC complétée par les efférences
Quelle est l’action du système sympathique du SN entérique
Diminution générale de l’activité du SN entérique
o Inhibition de la sécrétion et de la motilité
Quelles sont les neurones associées au système nerveux entérique sympathique
o Neurones préganglionnaires proviennent de T5 à L2
Passent dans chaîne sympathique paravertébrale
Synapse dans ganglion cœliaque ou plusieurs ganglions mésentériques
Neurones post-ganglionnaires se terminent sur plexus entériques
Neurotransmetteur = norépinephrine (inhibiteur)
Décrire en quelques mots le plexus myentérique ( Auerbach)
• Contractions
• Motilité
• Entre la couche longitudinale et circulaire du muscle lisse de la musculeuse de tout le TGI
o Entraîne la contraction de la musculaire muqueuse
o Peut envoyer des ondes inhibitrices pour engendrer la relaxation des muqueuses.
Décrire en quelques mots le plexus sous-muqueux ( Meissner)
- Innervent les cellules sécrétrices de l’épithélium de la muqueuse
- Présent dans la sous-muqueuse de l’intestin grêle et du côlon
- Responsable de la sécrétion, l’absorption et le flux sanguin local.
Qu’est-ce que le réflexe entéro-gastrique ?
• Distension de l’intestin grêle et du côlon provoquant l’inhibition de la motilité et sécrétion gastrique.
Qu’est-ce que le réflexe gastro-colique ?
• Distension de l’estomac provoquant l’évacuation du côlon.
Qu’est-ce que le réflexe colono-iléal ?
• Distension du colon provoquant l’inhibition de la vidange de l’iléon dans le côlon.
Nommer les 3 glandes salivaires extrinsèques
o Glandes séreuses : Parotides
o Glandes muqueuses : Sublinguales
o Glandes mixtes : Sous-maxillaires
Nommer 2 facteurs de relaxation et contraction du sphincter osophagien inférieur (SOI)
o Contraction au repos
Aide à prévenir le reflux gastro-œsophagien significatif du contenu de l’estomac (acide) dans l’œsophage (sauf dans les cas pathologiques) qui n’est pas capable de résister à l’action des sécrétions gastrique
o Relaxation lors de la déglutition
Plusieurs facteurs extrinsèques ont pour effet de ↓ le tonus du SOI (et donc diminuer le risques de reflux),
• Tabac, caféine, alcool, chocolat, sucreries, essence de peppermint
• Médicaments à effet anticholinergique (antidépresseurs, antipsychotiques, etc.)
Quelle est la pression intra-luminale normale du sphincter oesophagien inférieur ?
10-30 mmHg
Nommer les 4 régions anatomiques de l’estomac
o Cardia : Jonction œsophagienne
o Fundus et corps : Réservoir
o Antre pylorique : Broyage et mélange.
o Pylore : Sphincter
Nommer et décrire les 4 couches histologique de l’estomac
• Muqueuse : Épithélium prismatique simple dont la principale fonction est la protection chimique.
o Mucus et bicarbonates.
o Cellules à mucus de revêtement
• Sous-muqueuse : Couche épaisse de tissu conjonctif contenant quelques fibres élastiques, mais surtout un important réseau artérioveineux.
• Musculeuse : Responsable du brassage alimentaire, elle se divise en 3 couches.
o Externe longitudinale
o Moyenne circulaire
o Interne oblique
• Séreuse : Formée d’un épithélium pavimenteux simple, elle entoure la paroi externe de l’estomac et elle repose sur une fine couche de tissu conjonctif lâche
Quel est le rôle des cellules calciformes et à collets ?
• Sécrétion de mucus
o Formation d’un gel collant
o Protection de la muqueuse (pH d’environ 7 à sa surface)
• Stimulus -> Libération d’acétylcholine par les nerfs parasympathiques.
Quel est le rôle des cellules pariétale ?
• Sécrétion de HCl
o Catalyse la transformation de pepsine en pepsinogène
o Destruction des microorganismes
o Dénaturation des protéines
Fournit environnement propice au fonctionnement de la pepsine
• Sécrétion du facteur intrinsèque
o Nécessaire pour absorption de B12
Facteur vital, déficience en B12 = Anémie
• Réserve corporelle de B12 pour 3-5 ans
Quels sont les rôles des cellules principales
• Sécrétion de pepsinogène
o Transformé en pepsines (proenzyme) en milieu acide (pH inférieur à 3)
o Permet la digestion des protéines
o Elle est responsable de 20% de leur digestion.
N’est pas essentielle.
• Les protéases pancréatiques peuvent remplir facilement la fonction de la pepsine.
La pepsine redevient inactive lorsqu’elle arrive au duodénum, car c’est un environnement pH neutre.
Détruit la couche de gel de la muqueuse et est irritante.
• Sécrétion de lipase gastrique
o Début de la digestion des lipides.
Quels sont les rôles des cellules épithéliales
• Sécrétion de bicarbonates.
o Protection chimique de l’estomac.
Quels sont les rôles des cellules G
• Sécrétion de gastrine
o Stimule les cellules pariétales, principales et ECL.
Engendre sécrétion de HCl et pepsinogène.
o Augmente la motilité gastrique et entraîne la constriction du SOI
Quels sont les rôles des cellules ECL
• Sécrétion d’histamine
o L’histamine est l’agoniste le plus puissant concernant la sécrétion d’acide gastrique par les cellules pariétales.
o La gastrine stimule la sécrétion d’histamine par les cellules G de l’estomac.
o La liaison de l’histamine aux récepteurs H2 sur les membranes plasmatiques pariétales stimulent la sécrétion de H+ dans la lumière de l’estomac.
Quel est le nom donné à l’angle séparant le duodénum et le jéjnum ?
L’angle de Treitz
Quelle est la fonction de la bile ?
• Fonctions de la bile
o Rôle important dans digestion et l’absorption des graisses
Acides biliaires dans la bile font 2 choses
• Émulsion des grosses particules de graisses en de plus petites particules surface de contact avec la lipase qui est sécrétée par le pancréas
• Aident à l’absorption des graisses digérées au travers de la membrane muqueuse intestinale
o Via la formation de micelles
o Rôle dans l’excrétion de déchets provenant du sang.
Ex : bilirubine (produit final de la destruction de l’hémoglobine) et cholestérol
L’activité motrice du TGI remplit trois fonctions principales, lesquelles ?
Produit des contractions segmentales
• Associées à un mouvement non-propulsif du contenu luminaire
• Résultent en un brassage qui augmente la digestion et l’absorption des nutriments
• Fonction de digestion mécanique
Produit du péristaltisme
• Vague progressive de relaxation suivie de contraction
• Contraction muscle circulaire/relaxation longitudinal dans le segment en amont et relaxation circulaire/contraction longitudinal dans le segment en aval
• Fonction de propulsion
• Élimination de matériel non-digéré et non-absorbé
Permet à des organes creux (estomac) de remplir une fonction de réservoir
• Possible par l’activité de sphincters qui séparent les organes du TGI
L’activité motrice du TGI remplit trois fonctions principales, ces activités sont coordonnées par quoi ? (expliquer brièvement)
o Toutes ces fonctions sont accomplies par l’activité coordonnée de muscles lisses
Contractions toniques et rythmiques
L’activité des muscles lisses est permise par des stimuli neuronaux et hormonaux
• Des neurotransmetteurs peuvent moduler la contractilité des muscles lisses
o Acétylcholine est le principal neurotransmetteur excitateur
o VIP (peptide vasoactif intestinal) et NO sont les principaux neurotransmetteurs inhibiteurs
• Produits dans la lumière intestinale actives les chimiorécepteurs et les mécanorécepteurs libération d’hormones OU stimulation du SNE
Dans quelles sections des différents sphincter retrouvons-nous des muscles striés ?
Le tiers supérieur de l’œsophage
Du sphincter œsophagien supérieur (SOS) entre le pharynx et l’œsophage
Du sphincter anal
Décrire brièvement le SOS ( s. oesophagien sup)
- A la plus grande pression de repos
- Déglutition est contrôlée par plusieurs nerfs crânien (5, 9, 10 et 12) -> centre de la déglutition
- Muscle strié
- Fermé durant l’inspiration
- Quand on avale -> s’ouvre, inhibition de la respiration
Décrire brièvement le SOI ( s. oesophagien inf)
• Il demeure fermé en l’absence de péristaltisme, évitant ainsi RGO
• Permet le passage des aliments de l’œsophage à l’estomac
• Une pression de repos diminuée amène souvent des problèmes de reflux gastro-œsophagien ou d’œsophagite
• Il est innervé par le nerf vague (NC 10) et par le SN sympathique et le SN parasympathique.
o Régulation par NT tels que l’Ach, le VIP et le NO
• Pression diminue avec la déglutition et la distension de l’œsophage
Décrire brièvement le sphincter pylorique
(sépare l’estomac du duodénum)
• Régule la vidange gastrique et prévient le reflux duodéno-gastrique
• Court et une faible barrière
Décrire brièvement le sphincter iléocaecal ?
sépare l’iléon et le caecum)
• Sous le contrôle du nerf vague, de nerfs sympathiques et du SNE
• Se relaxe avec la distension de l’iléon
Sphincters anaux externe et interne
décrire les caractréristiques du sphincter anal interne
: Constriction tonique en temps normal via réflexe intrinsèque et parasympathique
o Composé de muscle lisse circulaire et longitudinal
o Contrôle involontaire
o Sa relaxation est causée par la distension du rectum, en présence de contenu colonique (réflexe rectosphinctérique).
Décrire les caractéristiques du sphincter anal externe
Constriction tonique en temps sauf si celle-ci est inhibée par un signal conscient
o Composé de muscle strié
o Contrôle volontaire et involontaire
o Si la défécation n’est pas désirée, la continence est maintenue par un réflexe involontaire orchestré par la colonne vertébrale sacrale, qui contracte le sphincter anal externe.
Contraction volontaire possible aussi
o Si la défécation est désirée, une série d’événements survient, incluant :
Relaxation des sphincters interne et externe
Contraction des muscles de la paroi abdominale
Relaxation des muscles de la paroi pelvienne
Flexion des hanches
Décrire le réflexe intrinsèque associé à la défécation
o Habituellement assez faible et doit être renforcé par le parasympathique
o Distension de la paroi rectale Signaux afférents dans le plexus myentérique Ondes péristaltiques dans le côlon descendant, le sigmoïde et le rectum Fèces vers l’anus
Lorsque l’onde péristaltique approche l’anus Signaux inhibiteurs par le plexus myentérique Relaxation du sphincter interne
À ce moment, si le sphincter anal externe est consciemment relaxé, la défécation se produit.
Décrire le réflexe parasympathique associé à la défécation
o Stimulation des nerfs dans le rectum -> Signaux vers moelle épinière -> Fibres parasympathiques dans les nerfs pelviens -> augmentation de l’intensité des ondes péristaltiques et relaxation du sphincter anal interne
Quelles sont les artères responsable de l’innervation de l’oesophage ?
o Artères thyroïdiennes inférieures (a/n cervical)
o Branches de l’aorte thoracique et des artères bronchiques (a/n thoracique)
o Artères diaphragmatiques et gastriques G (a/n abdominal)
o En plus du tronc cœliaque
Quelles sont les artères responsable de l’innervation du rectum
o Rectum proximal irrigué par artère rectale supérieure (via mésentérique inférieure)
o Rectum plus distal irriguée par artères rectales moyennes (via iliaque interne) et artères rectales inférieures (via artère pudendal interne)
Quelles sections du tube digestif sont innervées par l’artère mésentérique supérieure ?
Partie inférieure du duodénum jusqu’au 1/3 distal du côlon transverse
Quelles sections du tube digestif sont irriguées par le tronc coeliaque ?
Irrigation de l’œsophage inférieur, estomac, foie, pancréas, vésicule biliaire et partie supérieure du duodénum.
Quelles sections du tube digestif sont innervées par l’artère mésentérique inférieur ?
1/3 distal du côlon transverse jusqu’au rectum proximal
Durant l’organogénèse du système digestif vers quelle semaine le côlon proximal devrait apparaître ?
8e semaine
Durant l’organogénèse du système digestif vers quelle semaine le rectum ?
12e semaine
Nommer 2 gènes important dans la migration et le développement des fibres nerveuses durant l’embryogenèse
RET
EDNRB
Vrai ou faux ?
Le microbiote se développe durant la période foetale
Faux, les nourrissons sont stériles jusqu’à la naissance
Le microbiote entérique permet ? (métabolisme)
o Digestion de polysaccharides de plantes
o Production de vitamines et de cofacteur
o Métabolisme de xénobiotics
o Stimulation du métabolisme local et
Le microbiote entérique influence l’inflammation et l’imunité comment ?
- Les organismes du microbiome sont critiques pour la programmation immunitaire, le développement de tolérance immunitaire et le maintien de set points immunitaire
- Stimulation microbienne des systèmes de reconnaissance microbiennes est critique pour le développement
- Connections microbiome-neurobiologique
- Le microbiome altère le système hypothalamo-hypophyso-surrénalien
- Production de métabolites peut aussi altérer l’activité du cerveau
Qu’est-ce qu’une dysbiose ?
• Déséquilibre de l’écosystème bactérien ou perturbation dans les interactions hôte-microbes pouvant mener à une perte de l’homéostasie intestinale et à la pathogénèse de maladies
o Composition anormale de la flore intestinale
o Cause de plusieurs maladies
o Utilisation de probiotiques aide à contrer
Nommer les principales bactéries chez un enfant à la naissance pour son microbiote
• Voie vaginale -> organismes du tractus vaginal Lactobacilles Prevotella Sneathia Enterobacte • Césarienne -> organismes de la peau Staphylocoque Corynebactérium Propionibacterium
Nommer les principales bactéries chez un enfant de 1 mois associées à son microbiote ?
Alimentation • Allaitement Bifidobactéries Lactobacillus • Préparations lactées Entérobactériaceae Antibiotiques • Diversité
Nommer les principales bactéries chez un enfant de 6mois associées à son microbiote ?
• Aliments solides
• Probiotiques
Bifidobactéries
Lactobacilles
À partir de quel âge le microbiote d’un enfant ressemble à celui d’un adulte ?
2 ans
Quels sont les 3 principaux mécanisme de prévention des infection du système gastro-intestinal ?
o Présence d’une épaisse couche de mucus dans la lumière qui garde les organismes loin de l’épithélium
o Peptides antibiotiques produits par les cellules épithéliales et tuant les pathogènes dans la lumière ou réduisant leur entrée dans l’épithélium
o IgA produits par les plasmocytes dans la lamina propria -> neutralisent les pathogènes dans la lumière
Qu’est-ce que le GALT ?
• Gut-associated lymphoid tissue (GALT)
o Composante distincte du système immunitaire systémique
Tissu lymphoïde organisé
Cellules immunitaires (diffuse un peu partout dans le TGI)
• Lymphocytes (entre les cellules épithéliales + lamina propria)
• Mastocytes (lamina propria)
o Structure la plus proéminente est les patchs de Peyer
Quelles sont les fonctions du GALT ?
o Protéger contre les pathogènes microbiens potentiels (bactéries, protozoaires, virus)
o Permettre une tolérance immunologique (nourriture, microbiote)
o Environ 80% des cellules productrice d’immunoglobuline sont dans le petit intestin
décrire brièvement le mécanisme de captation des antigène par l’intestin
o Afin de stimuler le système immunitaire, les antigènes doivent franchir la barrière épithéliale
Plaques de Peyer spécialisées dans la capture des antigènes du contenu intestinal
Les cellules M dans l’épithélium associé aux follicules (dome) captent de manière continue des molécules à partir de la lumière par endocytose ou phagocytose Lymphocytes et cellules dendritiques présents dans la poche formée à la base de la cellule M attendent, capturent et apprêtent les Ag Migration et présentation aux lymphocytes T naïves spécifiques Dans plaques de Peyer ou ganglions
• Le système immunitaire des muqueuses contient de nombreux lymphocytes effecteurs même en absence de maladie.
o On trouve les cellules effectrices dans 2 compartiments principaux qui sont tout fait distinct en terme immunologique lesquels ?
Épithélium
• Contient surtout des lymphocytes qui sont majorités des T CD8
Lamina propria
• Beaucoup plus hétérogène
• Grand nombre de LT CD4 et CD8, plasmocytes, macrophages des cellules dendritiques et de rares éosinophiles et mastocytes
Quel est le rôle des IgA dans l’immunité humorale du système gastro-intestinale ?
• La fonction majoritaire de l’immunité humorale est de neutraliser les microbes de la lumière
o Cette fonction est médiée majoritairement par les IgA (un peu d’IgG et IgM aussi)
• Les IgA sécrétoire est la classe d’anticorps associée au système immunitaire des muqueuses
o Spécifiquement produit par les plasmocytes présents dans la paroi des muqueuses
Suite à l’activation de cellules B naïves dans les plaques de Peyer ou les ganglions
Sous la membrane basale
Les IgA se rendent à la lumière par après grâce à un mécanisme de transport
• Action
o Se lient aux microbes dans la lumière et les neutralisent en les empêchant de se lier à des cellules hôtes
• Fonction
o Faible activité d’opsonisation et d’activation du complément
Ils n’activent pas les cascades inflammatoires et jouent un rôle neutralisant
Limite l’accès aux pathogènes
Décrire la tolérance orale
• La tolérance orale peut se développer chez un individu sain.
o Elle provient des protéines alimentaires pas totalement digérées dans l’intestin et absorbées par le corps sous une forme immunologiquement active.
o Ceci permet de développer un état de non-réponse spécifique périphérique (la tolérance orale).
o Il y a donc une grande différence entre l’immunité protectrice et la tolérance.
• Tolérance orale : État de non-réponse périphérique spécifique à l’administration orale d’un antigène protéique.
o Cette suppression de réponse immunitaire systémique est de longue durée et spécifique aux antigènes.
Décrire brièvement les mécanismes de la tolérance orale
o Élimination de cellules T spécifiques aux antigènes
o Génération de cellules T régulatrices dans les plaques de Peyer, les ganglions lymphatiques mésentériques et la lamina propria.
Possible grâce à la présentation d’antigènes par des cellules dendritiques (CPA) aux LT qui se différencient en Treg
Cellules Th3 : Cellules T CD4 régulatrices qui produisent le TGF-gamma (et Il-10) associés à la tolérance orale
o Ces propriétés peuvent aider à prévenir l’immunité active aux protéines alimentaires en favorisant la tolérance de cellules T effecteurs et la production d’anticorps non-inflammatoires IgA
o La tolérance orale (muqueuse) joue un rôle dans la prévention des maladies inflammatoires
Quelle type de réaction immunitaire est déclenchée en présence de parasites ?
Th2
Décrire la présentation clinique d’une gastroentérite
o No/Vo
o Diarrhée
o Crampes abdominales
• Parfois Fièvre légère, céphalées et myalgie
Quelle est la prise en charge d’une gastroentérite
Réhydratation orale
Quelle est la présentation clinique d’une appendicite ?
• Apparait insidieusement avec périodes (quelques heures) de malaise généralisé et d’anorexie
o L’enfant n’apparaît pas malade
• Évolution rapide
o Douleurs abdominales progressives (souvent le premier et seul symptôme)
Diffuses en périombilicale au début et plus localisé dans la QID par la suite (12-24h)
o Suivi de nausées et vomissements (+ que 50% des cas)
o Perforation peut survenir en 12h
o La diarrhée est commune
Particulièrement lorsque perforé car inflammation proche du rectum
Plus ça progresse plus il y a de la constipation observée
o Légère fièvre commune (augmente si perforation), anorexie, tachycardie
• Si perforation péritonite diffuse signes de toxicité
o Sepsis
o Déshydratation
o Obstruction intestinale
o Insuffisance rénale
Quels sont les tests de l’examen physique attendus positif en présence d’une appendicite ?
• Une sensibilité abdominale localisée est la trouvaille la plus fiable dans le diagnostic de l’appendicite aiguë
o Test de McBurney
• Un abdomen distendu avec peu ou absence de bruits intestinaux, soit une obstruction intestinale est suggère un état avancé caractéristique d’une perforation
• Autres tests pouvant être effectués
o Test de Rovsing (Douleur référée)
o Signe de ressaut
o Test du psoas (flexion de la hanche)
o Test de l’obturateur (Rot interne)
o Observer de la défense volontaire ou non si péritonite
Quels sont les tests paraclinique à prescrire en présence d’une appendicite pédiatrique ?/
• Échographie (pédiatrie)
o Très spécifique si montre une appendicite et évite les radiations
o Moins pratique chez les enfants obèses ou qui ne coopèrent pas
• CT
o Très précis, mais radiations.
• Marqueurs inflammatoires (sont non-spécifiques)
o PCR
o Numération des GB
Qu’est-ce qu’une adénite mésentérique ?
C’est l’inflammation des ganglions au niveau du mésentère.
Quelle est la présentation de l’adénite mésentérique ?
• Douleur abdominale non spécifique pouvant mimer une appendicite
o Dlr diffuse qui migre vers le QID
o No et Vo
o Diarrhée possible
o Fièvre
• Une IVRS en cours suggère ce diagnostic
Quel est le traitement d’une adénite mésentérique ?
- Viral -> Symptomatique
* Bactérien -> ATB
Qu’est-ce q’une entérocolite nécrosante ?
- Maladie acquise touchant principalement le prématuré ou le nouveau-né malade.
- Se caractérise par une nécrose de la muqueuse intestinale
Quelle est l’épidémiologie de l’entérocolite nécrosante ?
• Affecte surtout les prématurés et les petits poids de naissance
o Associée à l’immaturité intestinale
• Touche moins les enfants allaités
• Peut se produire chez les enfants à terme, mais est souvent une maladie secondaire présente chez les jeunes enfants ayant une histoire d’asphyxie à la naissance, syndrome de Down, maladie cardiaque congénitale, infections au rotavirus et maladie de Hirschsprung.
Décrire la pathogenèse de l’entérocolite nécrosante
• Facteurs contribuant au développement des trouvailles pathologiques
o Segment nécrotique
o Accumulation des gaz dans la sous-muqueuse (pneumatosis intestinalis)
o Progression de la nécrose jusqu’à perforation, péritonite, sepsis et mort
• Perte d’intégrité de la muqueuse + réponse de l’hôte = nécrose
• Localisation
o Touche surtout l’iléon et le segment proximal du côlon
• Surtout associé à l’immaturité intestinale
o Prématurité (enfant petit) + grand facteur de risque
o Triade des facteurs de risque
Ischémie intestinale (trauma)
Nutrition entérale
• Peut prédisposer à l’entérocolite
Translocation bactérienne (colonisation)
Décrire la présentation clinique de l’enterocolite nécrosante
• Début soudain ou catastrophique possible
o Entre la 2ème et 3ème semaine de vie
Peut apparaître jusqu’à 3 mois chez les petits poids de naissance
• Les premiers signes peuvent être non-spécifiques :
o Léthargie
o Instabilité de la T°
• Peuvent aussi être gastro-intestinaux
o Distension abdominale
o Rétention gastrique
• Selles sanglantes chez 25% des patients atteints
• La progression peut être rapide, mais ce n’est pas commun que celle-ci progresse d’un état modéré à sévère après 72h.
Décrire les signes et symptômes gastro-intestinaux de l’enterocolite nécrosante
- Distension abdominale
- Douleur abdominale
- Intolérance à l’ingestion
- Vidange gastrique retardé
- Vomissement
- Sang occulte dans les selles
- Changement dans le patron des selles/diarrhée
- Masse abdominale
- Érythème de la paroi abdominale
Décrire les signes et symptômes possibles systèmique de l’enterocolite nécrosante
- Mauvais ÉG
- Léthargie
- Apnée, détresse respiratoire
- Instabilité de la T°
- Acidose (respiratoire ou métabolique)
- Instabilité du glucose
- Mauvaise perfusion/choc
- Coagulopathie intravasculaire disséminée
- Résultats positifs sur les cultures de sang
Quelles sont les tests à prescrire pour un diagnostique d’entérocolite nécrosante ?
• Biopsie
o Trouvaille : Nécrose coagulante
• Radiographie abdominale simple (nécessaire pour poser le Dx)
o Pneumatose intestinale
État morbide causé par l’accumulation de gaz dans les cavités naturelles, les organes ou les tissus.
Confirme le Dx
o Pneumopéritoine (indique une perforation)
• Échographie hépatique : Gaz veineux portal
• Donc
o Si présence d’air dans le mur intestinal Confirme le diagnostic
o Si présence de gaz dans les veines portes Atteinte sévère
o Si présence d’air (ou gaz) dans la cavité abdominale, il y a eu une perforation de l’intestin.
Décrire la prise en charge de l’entérocolite nécrosante ?
o Traitement de support et de prévention
Cessation de l’alimentation
Décompression nasogastrique
Administration de fluide IV (stabilisation)
o Surveillance
Statut respiratoire
Profil de coagulation
Balance acide-base et électrolytes
• Hémoculture et débuter ATB immédiatement après
o ATB à large spectre en attendant les résultats
• Ventilation si présence détresse respiratoire
• Stabilisation requiert
o Remplacement du volume intravasculaire
o Bolus de fluides
o Corriection des anormalités électrolytiques/hématologiques ou métaboliques
• Indications pour une chirurgie
o Perforation (pneumopéritonite)
o Présence de selles ou Gram identifiables dans le fluide péritonéal
• Drainage péritonéal si perforation chez nouveau-né et prématuré
Nommer la triade des facteurs de risque de l’entérocolite nécrosante ?
1) ischémie intestinale (Trauma)
2) Nutrition entérale
3) Translocation bactérienne
Comment prévenir l’entérocolite nécrosante ?
- Allaitement exclusif diminue le risque
* Éviter l’usage d’anti-H2/ IPP ou ATB prolongé durant la période néonatale
Qu’est-ce qu’un volvulus sur malrotation ?
• Il s’agit d’une rotation incomplète de l’intestin grêle durant le développement fœtal (organogénèse)
o Autour de l’artère mésentérique supérieure
Agit comme l’axe de rotation
• Souvent associé avec d’autres anomalies abdominales
• Surtout dans la première année de vie
• Volvulus peut être dû à :
o Adhésions ou bandes
o Diverticule de Meckel
o Idiopathique