Divers Flashcards

1
Q

Quelles sont les inférences immédiates valides ?

A

Les inférences immédiates sont, pour le raisonnement catégorique, les déductions de nouvelles propositions que l’on peut faire à partir d’une seule prémisse, en s’appuyant sur les relations exprimées dans le carré des oppositions d’Aristote.

Les inférences immédiates valides sont :

  • A implique que I est vraie et E et O sont fausses
  • E implique que O est vraie et que A et I sont fausses
  • I implique que E est fausse
  • O implique que A est fausse
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Q

Qu’est-ce que le paradoxe de Saint-Pétersbourg ?

A

Le paradoxe de Saint-Pétersbourg se rencontre dans le problème de jeu de tirage de pièce suivant :

On propose de jouer à pile ou face et de recommencer tant que la pièce ne tombe pas sur pile. Pour n tours, la somme à gagner est 2puissancen euros. La condition pour jouer est de miser autant que l’on pourrait gagner. La question est : combien êtes-vous prêt à miser pour jouer ?

Si on s’appuie sur l’espérance mathématique de gain (EMG) comme un critère objectif de décision, alors les sujets confrontés à la situation du paradoxe de Saint-Pétersbourg devraient accepter de miser toute leur richesse; l’EMG du jeu étant infinie.

Or en réalité les sujets rechignent à miser des sommes importantes.

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3
Q

Quelle notion Bernouilli a-t-il introduite pour résoudre le paradoxe de Saint-Pétersbourg ?

A

Bernouilli introduit la notion d’utilité espérée, qui est le rapport entre le gain et la fortune d’un individu et qui est pondérée par la probabilité de l’évènement dans les cas d’évènements incertains.

La somme cumulée des utilités espérées pour le jeu converge pour un nombre infini de tours vers 2, ce qui explique mieux le fait que les sujets ne souhaitent pas miser toute leur fortune.

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4
Q

Quels sont les apports et les limites de l’approche pragmatique de la résolution des syllogismes catégoriques ?

A

L’approche pragmatique propose une analyse et une justification quant à certaines difficultés relevées lors de l’étude de la résolution des syllogismes catégoriques. Selon cette approche, toute situation d’échange et de communication s’appuie sur des règles conversationnelles y compris lors de résolution de syllogismes catégoriques. Ce ne sont pas les règles de la logique formelle que les sujets appliquent mais les “lois pragmatiques” (Grice, 1975) et le principe de coopération qui stipule que 2 interlocuteurs sont supposés respecter, dans leurs échanges, des maximes de quantité, de qualité, de relation et de manière.

Du fait de ces maximes de conversation, les sujets ont une interprétation communément admise des quantificateurs des syllogismes catégoriques, qui sont organisés selon la relation d’ordre suivante : tous, certains, certains ne sont pas, aucun.

Ainsi, lorsqu’une personne dit que “certains jouets sont rouges”, elle sous-entend implicitement, du fait du principe d’informativité, que l’échelon supérieur n’est pas vrai; soit “tous les jouets sont rouges” est nécessairement fausse, contrairement à la logique formelle qui veut que “certains” et “tous” puissent être vraies en même temps.

Ainsi l’approche pragmatique apporte une explication à la difficulté que les individus ont avec la relation de subalternation qui n’est pas spontanément identifiée et acceptée par les sujets face à un syllogisme catégorique.

En revanche, cette approche ne propose pas de théorisation globale sur la résolution des syllogismes catégoriques. Elle est complémentaire aux autres théories en ce qu’elle apporte une contribution analytique sur la dimension linguistique sur laquelle s’appuie nécessairement le raisonnement humain, qui ne saurait être déconnecté du langage et des règles associées, développées progressivement par l’humain au fil de son existence.

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