Chap 2 Prise de décision Flashcards

1
Q

Quels sont les différents processus composant la prise de décision ?

A
  • la prise d’information
  • la mise en concurrence d’hypothèses
  • la prise de décision elle-même
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2
Q

Qu’est-ce que l’EMG ?

A

Espérance Mathématique de Gain
= probabilité x montant de la mise
c’est le premier critère objectif de décision

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3
Q

Qu’est-ce que l’utilité espérée ?

A

Une notion introduite par Bernouilli

c’est le rapport entre le gain et la fortune d’un individu x la probabilité de l’évènement

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4
Q

Qu’est-ce que l’utilité espérée objective ?

A

C’est l’utilité qu’on peut calculer de manière sûre, c’est à dire dans les situations où les ensembles des cas favorables et des évènements possibles sont connus à l’avance

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Q

Qu’est-ce que l’utilité espérée subjective ?

A

ex du randonneur avec l’anorak en fonction de la température attendue
probabilité et utilité sont des estimations propres à l’individu

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6
Q

SEU =

A

subjectively expected utility

= la somme des SEU des conséquences calculées pour chaque cas de figure

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7
Q

Qui a étudié l’évaluation des étudiants par les comités d’admission à l’université de l’Oregon ?

A

Dawes, 1971

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8
Q

En appliquant des analyses de régression linéaire multiple, Dawes a pu évaluer le poids de différents paramètres entrant dans la décision d’admission des étudiants à l’Université de l’Oregon.

Et ainsi élaborer un modèle permettant de prédire à partir de ces paramètres les évaluations ultérieures.

L’estimation faite par le modèle s’avère plus prédictive des évaluations ultérieures que les estimations des évaluateurs eux-mêmes alors que le modèle est construit à partir de leur comportement. Comment s’appelle ce phénomène ?

A

Bootstrapping

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9
Q

Quelles sont les 4 probabilités recensées par Cadet (2009) d’évaluation des probabilités estimées ?

A
  • la stratégie langagière
  • la méthode des loteries équivalentes
  • les règles de score
  • la calibration des probabilités
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10
Q

Comment se nomme la méthode qui consiste à étudier les relations entre les termes langagiers et leurs équivalents numériques ?

A

La stratégie langagière, Wallsten et al, 1986

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11
Q

Qu’est-ce que la méthode des loteries équivalentes ?

A

Elle consiste à rechercher, le point d’équilibre où 2 options sont équivalentes

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12
Q

Que sont les heuristiques ?

A

Des règles générales qui vont guider le processus de traitement de l’information pour produire une réponse

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13
Q

Quelles sont les 3 heuristiques qui ont été identifiées concernant le jugement et la prise de décision ?

A
  • l’ancrage-ajustement
  • l’heuristique de disponibilité
  • l’heuristique de représentativité
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14
Q

Qu’est-ce que l’heuristique d’ancrage-ajustement ?

A

Elle consiste à baser son jugement à partir d’une valeur particulière (ancrage) et à ajuster la valeur de l’ancre pour faire un jugement sur un objet particulier.
Elle est donc biaisée par la valeur de l’ancre

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15
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de disponibilité ?

A

C’est l’évaluation d’une probabilité en ayant recours à nos connaissances.

Elle est donc biaisée par la facilité avec laquelle on peut trouver des exemples en mémoire.

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16
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de représentativité ?

A

Elle consiste à faire un jugement de fréquence ou de vraisemblance sur la base de la similarité ou de la ressemblance avec des occurrences similaires.

Elle est sous-tendue par le biais d’insensibilité aux probabilités et par l’erreur de conjonction.

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17
Q

Qu’est-ce que l’erreur de conjonction ?

A

Une erreur qui relève d’une heuristique de représentativité

mise en évidence par Tversky et Kahneman, 1983 avec le cas “Linda”

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18
Q

Quelles sont les différences de visions entre Kahneman et Tversky d’une part et Gigerenzer d’autre part ?

A
  • Pour Kahneman et Tversky, les heuristiques et les biais sous-jacents témoignent d’une rationalité limitée
  • Gigerenzer a remis en cause ce présupposé en soulignant que dans les situations de Kahneman et Tversky les sujets doivent décider à partir d’informations limitées dans des situations faussement naturelles construites spécifiquement pour mettre en acte des probabilités sélectionnées par l’expérimentateur
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19
Q

Quelle est la thèse de Gigerenzer ?

A

Il propose l’idée d’une “boîte à outils adaptative” qui serait constituée d’une collection d’heuristiques permettant des prises de décisions rapides et économes en ressources cognitives.

Leur mise en œuvre dépendrait du contexte et serait pilotée par les buts et la motivation au sein d’une instance organisatrice.

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20
Q

Quel est l’un des premiers paradigmes utilisés pour étudier la prise de décision bayésienne ?

A

Le paradigme des urnes, Rouanet, 1998

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21
Q

Qui a proposé la théorie fonctionnelle de la cognition pour rendre compte des activités de jugement dans la vie quotidienne ?

A

Anderson, 1996

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22
Q

Dans la formule de Bayes, quelle est la signification de p(A|B)

A

la probabilité à postériori

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23
Q

Dans la formule de Bayes, quelle est la signification de p(A)

A

la probabilité a priori

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24
Q

Dans la formule de Bayes, quelle est la signification de p(A|B)/p(B)

A

la vraisemblance

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25
Q

L’espérance mathématique de gains est

A

La probabilité d’un évènement multipliée par le montant de la mise

26
Q

Bernouilli a résolu le paradoxe de Saint-Petersbourg en introduisant la notion

A

D’utilité espérée

27
Q

Dans la théorie fonctionnelle de la décision, le modèle d’intégration des données se traduit par une configuration graphique particulière des résultats. Dans le cas d’une règle disjonctive, quelle est la forme des courbes ?

A

Elles présentent un écart plus important à gauche

28
Q

Comment met-on en évidence les heuristiques de jugement ?

A

Par divergence avec le modèle théorique des UE

29
Q

L’heuristique d’ancrage-ajustement consiste à baser son jugement…

A

sur une valeur particulière

30
Q

Qu’est-ce que la méthode de calibration des probabilités ?

A

C’est l’ajustement des probabilités subjectives aux probabilités objectives

31
Q

Dans l’échelle de Rasmussen, à quel niveau de contrôle peut-on situer les heuristiques de jugement de Kahneman et Tversky ?

A

Le contrôle par les règles

32
Q

Le paradoxe de Allais a permis de mettre en évidence

A

Une aversion au risque

33
Q

Quel sont les biais associés à l’heuristique d’ancrage-ajustement ?

A
  • le biais d’évaluation des évènements conjonctifs

- mauvaise estimation des probabilités subjectives

34
Q

Quel sont les biais associés à l’heuristique de disponibilité ?

A
  • le biais d’imaginabilité

- corrélation illusoire

35
Q

Quel sont les biais associés à l’heuristique de représentativité ?

A
  • l’erreur de conjonction

- l’insensibilité aux probabilités a priori

36
Q

Le calcul des utilités subjectives (SEU) espérées a été vu comme un modèle de la prise de décision humaine. Quels sont les contre-arguments à cette hypothèse ?

A

La variabilité interindividuelle de l’estimation des probabilités

37
Q

Quels sont les arguments des tenants de l’approche bayésienne ?

A
  • Les biais pourraient provenir des mécanismes de décision et non de l’évaluation des probabilités,
  • Les tâches de décision de Kahneman et Tverky sont des tâches de haut niveau.
38
Q

Dans la règle conjonctive de la théorie fonctionnelle d’Anderson (1996) …

A

Les poids les plus importants sont attribués aux valeurs les plus petites

39
Q

Expliquez comment Bernouilli a proposé de résoudre le paradoxe de Saint-Pétersbourg

A

Le paradoxe de Saint-Pétersbourg s’appuie sur le jeu de hasard suivant: il est proposé aux joueurs de jouer à pile ou face et de recommencer tant que la pièce ne tombe pas sur pile. Pour n tour, le gain est de de 2n euros à condition de miser autant que le joueur pourrait gagner. La question réside dans le montant que les joueurs sont prêts à payer pour jouer. Dans ce jeu, l’espérance mathématique de gain est infini: EMG = Σ(1/2n)*2n =∞. Ainsi en théorie, les joueurs devraient miser tout ce qu’ils ont. Or la réalité est que les joueurs n’acceptent de verser qu’un montant très faible pour jouer à ce jeu. Tel est le paradoxe.

Pour le résoudre, Bernouilli a proposé de prendre en compte l’utilité associée aux différents gains plutôt que de considérer leur espérance mathématique: le joueur compare la coût de participation au jeu avec ce que le jeu est susceptible de lui apporter. Ainsi la notion d’utilité espérée est le rapport entre le gain et la fortune de l’individu. Dans le cas des évènements incertains, l’utilité espérée doit être pondérée par la probabilité de l’évènement. Dans notre exemple, l’utilité espérée d’un tour est une fonction logarithmique de base 2 dont la suite converge vers 2. Ainsi pour l’ensemble du jeu, l’utilité espérée est un nombre fini. On comprend alors la frilosité des joueurs.

40
Q

L’utilité espérée a été vue comme un modèle de la décision humaine Quelles sont les limites de cette approche ?

A

Dans la vie quotidienne, la probabilité des évènements étudiés est rarement extrinsèque à l’individu et objective mais relève plutôt d’une incertitude ou d’un degré de croyance. On parle alors d’utilité espérée subjective. Dans ce modèle, probabilité et utilité sont des estimations propres au sujet. En tant que modèle de la décision humaine, ce modèle pose quelques limites.

Premièrement la relation entre les probabilités et l’utilité ne semble pas aussi directe et linéaire.

Par ailleurs, une grande variabilité interindividuelle est observée pour l’estimation des probabilités entre par exemple les sujets optimistes ou pessimistes ou encore la tendance à préférer des situations symétriques.

Enfin le modèle construit à partir des données des sujets et leur comportement semble meilleur que les estimations des sujets eux-mêmes. Ce phénomène est appelé le boostrapping. Une des explications à ce phénomène serait la difficulté pour le décideur à évaluer toutes les situations individuelles ou encore la variabilité de l’efficience des décideurs eux-mêmes.

41
Q

Rappelez en quoi consiste la stratégie langagière de l’évaluation des probabilités subjectives

A

Les probabilités subjectives sont des probabilités d’un évènement estimées par les sujets non pas à partir d’une démonstration mathématique mais par leur incertitude et degré de croyance. Dans l’objectif de prédire ces probabilités subjectives, la stratégie langagière étudie les relations entre les termes langagiers et les équivalents numériques.

Pour ce faire, Wallsten a proposé la méthode suivante: sur un écran d’ordinateur, un terme exprimant l’incertitude est présenté au sujet ainsi que deux camemberts représentant deux interprétations possibles. Le sujet doit déplacer un curseur pour exprimer son positionnement entre ces deux interprétations. Par exemple, il a pu mettre en évidence que P(doubtful) < P(likely) < P(almost certain).
P(x) = la probabilité d’un évènement qualifié par X.

42
Q

D’un point de vue psychologique, comment peut-on interpréter les 4 probabilités qui composent le théorème de Bayes ?

A

Soit A un évènement

Soit B un autre évènement

Le théorème de Bayes (18ème siècle) pose:

P(A/B) = [P(B/A) / P(B)] * P(A)

P(B/A) est la probabilité de B sachant A.

Rapportée à la probabilité totale de B (P(B)), ce rapport P(B/A) / P(B) correspond à la vraisemblance de B.

P(A) correspond à la probabilité à priori de A.

P(A/B) correspond donc à la probabilité à postériori de A. Ce serait à partir de l’évaluation de cette probabilité que reposerait la prise de décision.

43
Q

Qu’est-ce que la méthode des loteries équivalentes ? A quoi sert-elle ?

A

Dans l’objectif d’estimer les probabilités subjectives d’un évènement qu’évaluent les sujets dans la prise de décision, la méthode des loteries équivalentes postule qu’une décision complexe est décomposable en une série de décisions simples qu’on peut assimiler à un tirage dans une urne contenant des boules blanches et noires.

Si l’on compare le tirage dans deux urnes (les loteries), l’incertitude sur le contenu des urnes est la probabilité d’avoir une boule d’une couleur particulière telle que le choix entre les deux urnes est indifférent. Le problème peut être simplifier en rendant une des deux issues certaines.

La méthode consiste dans un premier temps à évaluer les utilités pour chacune des issues possibles des choix possibles de la prise de décision. L’enjeu est ensuite de déterminer les probabilités des issues possibles de telles sorte que la somme des utilités des issues possibles pondérées par leur probabilité soit égale entre les choix possibles.

Ce point d’équilibre peut être interprété non seulement comme une mesure de l’utilité mais aussi comme une mesure de l’aversion au risque.

44
Q

Rappelez en quoi consiste le paradoxe de Allais

A

Maurice Allais (20ème siècle) a mis en évidence une contradiction dans le modèle de décision fondée sur les utilités. Face à deux situations dont l’une présente un gain certain mais moyen et l’autre présente un risque très faible de gain nul, une probabilité très forte de gain moyen et une probabilité faible de gain très important, les sujets vont choisir la première option comme si l’option 2 qui inclue un risque était à éviter alors que du point de vue des utilités espérées, elle est plus favorable.

En revanche, face à deux situations dans lesquelles les probabilités de ne rien gagner sont proches mais que pour l’une d’elles le gain possible est nettement plus important, les sujets choisissent la situation au gain plus important. Cette fois-ci ce choix est conforme au calcul des utilités espérées mais n’est plus cohérent d’une stratégie de minimisation du risque. Ce paradoxe a conduit à développer l’approche comportementale de la prise de décision.

45
Q

Cherche-t-on toujours à minimiser les risques dans une prise de décision ?

A

Le paradoxe de Allais a mis en évidence une aversion au risque dans la prise de décision.

Toutefois, face à deux situations dont les probabilités de gain nul sont très proches (exemple: situation A: 89%, situation B:90%) mais que pour l’une d’elles le gain possible est bien plus important (ex: situation A, gain = 100 avec p = 11%; situation B, gain = 500 avec p = 10%), les sujets choisissent la situation offrant possiblement un gain plus important (situation B). Dans cette prise de décision, la stratégie de minimisation du risque n’est alors pas retrouvée.

46
Q

Quels sont les biais qui sous-tendent l’heuristique d’ancrage-ajustement ?

A

L’heuristique d’ancrage-ajustement consiste à fonder son jugement à partir d’une valeur particulière (ancre) et à ajuster la valeur de l’ancre pour faire un jugement sur un objet particulier.

L’ancre peut être présente dans une situation précédente à la situation de jugement ou donnée au sujet au préalable du jugement.

L’ancre peut aussi résulter d’une évaluation approximative influencée par la première valeur fournie dans l’estimation des probabilités subjectives.

De la même façon, dans le cas des estimations des probabilités complexes (évènements conjonctifs ou disjonctifs par exemple), les probabilités des évènements simples servent d’ancrage.

47
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de représentativité ?

A

L’heuristique de représentativité consiste à faire un jugement de fréquence ou de vraisemblance sur la base de la similarité ou de la ressemblance avec des occurrences similaires. Cela revient à assimiler un individu à la classe qui possède les caractéristiques de l’individu.

Cette heuristique s’observe dans des biais tels que:

  • le biais d’insensibilité aux probabilités à priori, qui induit que malgré des probabilités factuelles établies, les sujets vont orienter leur réponse en cohérence avec l’association qu’ils ont fait entre l’individu et sa classe d’appartenance déduite à partir des ressemblances des caractéristiques de l’individu;
  • la non-prise en compte de la loi des grands nombres qui stipule que plus un échantillon est grand et plus ses caractéristiques vont tendre vers celle de la population;
  • l’erreur de conjonction consistant à négliger le fait qu’une probabilité de A sachant B est forcément inférieure ou égale à la probabilité de A.
48
Q

Qu’est-ce que le biais d’imaginabilité ?

A

Dans le biais d’imaginabilité, l’estimation de la fréquence d’un évènement est biaisée par le nombre de scénarios envisageables.

Par exemple, imaginer le nombre de groupes d’individus possibles avec 10 personnes (pour une taille de groupe n variant de 2 à 8), nécessite de calculer le nombre de combinaison “n parmi 10”. Il a été observé que plus n est grand, plus il est difficile de répondre, alors que “2 parmi 10” = “8 parmi 10).

Ce biais relève de l’heuristique de disponibilité pour laquelle l’estimation de la fréquence d’un évènement est biaisée par la facilité avec laquelle on peut trouver des exemples en mémoire.

49
Q

Raisonnement démonstratif =

A

raisonnement déductif

50
Q

Raisonnement déductif =

A

raisonnement démonstratif

51
Q

Raisonnement catégorique =

A

raisonnement conditionnel

52
Q

Raisonnement démonstratif = xxx + xxx

A

raisonnement propositionnel + raisonnement catégorique

53
Q

Quelles sont les principales théories qui rendent compte du raisonnement déductif ?

A

Le raisonnement déductif part de prémisses considérées comme vraies pour parvenir à une conclusion dont on cherche à garantir qu’elle ne supporte pas d’alternative.

Le raisonnement déductif peut prendre plusieurs formes : le raisonnement propositionnel et le raisonnement catégorique ou conditionnel.

Les principales théories du raisonnement propositionnel sont :
- La thèse de la logique mentale soutenue par Braine ou Rips : les sujets possèderaient de manière universelle et innée, avec déclenchement automatique, un certain nombre de règles formelles sur lesquelles ils fonderaient leur raisonnement

  • La théorie des schémas pragmatiques de Cheng et Holyoak : considérée comme une version atténuée de la thèse de la logique mentale, elle défend l’idée que ce n’est pas la connaissance spécifique d’une situation qui constitue le facteur facilitant mais la possibilité d’interpréter la tâche dans le cadre d’un type de situation sociale comme la permission, l’obligation, l’interdiction etc
  • La théorie des modèles mentaux de Johnson-Laird et Byrne (1991) : prenant le contrepied de la thèse de la logique mentale, elle postule des mécanismes de raisonnement s’appuyant sur une représentation sémantique des prémisses et non un traitement syntaxique de celles-ci

Les principales théories du raisonnement catégorique sont :

  • La théorie des modèles mentaux : la représentation de la première prémisse serait enrichie à l’aide des éléments issus de la compréhension de la seconde. La dernière étape est la recherche de contre-exemple pour vérifier la conclusion.
  • La thèse de la logique mentale
  • L’approche pragmatique : les sujets s’appuieraient sur une interprétation des prémisses, notamment des quantificateurs. Cette interprétation se baserait selon Grice sur des lois pragmatiques qui gouvernent nos échanges conversationnels. Il a identifié 4 maximes de conversation.
54
Q

Les tenants de l’approche bayésienne soulignent le parallélisme entre les processus cognitif et la formule de Bayes. Donnez 3 affirmations qui correspondent à ce parallélisme

A
  • La probabilité a priori est assimilable aux connaissances du sujet,
  • La vraisemblance représente l’informativité de la situation,
  • La prise de décision repose sur une maximisation de la vraisemblance
55
Q

Dans la théorie fonctionnelle de la décision, le modèle d’intégration des données se traduit par une configuration graphique particulière des résultats. Dans le cas d’une règle conjonctive, les courbes présentent un écart plus important …

A

à droite

56
Q

Quels sont les arguments des tenants de l’approche bayésienne ? (2)

A
  • Les biais pourraient provenir des mécanismes de décision et non de l’évaluation des probabilités
  • Les tâches de décision de Kahneman et Tverky sont des tâches de haut niveau
57
Q

Qu’est-ce que la méthode des loteries équivalentes ?

A

C’est une méthode d’évaluation des probabilités subjectives par égalisation de l’utilité de deux options

58
Q

Qu’est-ce que la méthode de calibration des probabilités ?

A

C’est l’ajustement des probabilités subjectives aux probabilités objectives

59
Q

Dans la théorie fonctionnelle de la cognition, Anderson (1996) postule un traitement séquentiel des informations en 3 étapes, lesquelles ?

A
  • valuation
  • intégration
  • réponse
60
Q

Dans la théorie fonctionnelle d’Anderson (1996), en quoi consiste la 1ère étape, Valuation ?

A

La valuation consiste à convertir les éléments observés S (stimuli physiques) en valeurs subjectives (stimuli psychologiques).

La conversion est dépendante du but, de l’expérience personnelle de l’individu et de la motivation.

Le modèle est donc clairement finalisé et contextualisé.

61
Q

Dans la théorie fonctionnelle d’Anderson (1996), en quoi consiste la 2e étape, Intégration?

A

L’intégration consiste à agréger les valeurs subjectives en une valeur unique qui correspond à la réponse implicite.

Les valeurs subjectives peuvent être pondérées par des poids en fonction de l’importance accordée à chacun d’eux.

Les règles d’intégration varient en fonction de la situation. L’ensemble de ce processus est non observable. Il faut donc l’inférer.

62
Q

Dans la théorie fonctionnelle d’Anderson (1996), en quoi consiste la 3e et dernière étape, Réponse?

A

Lors de l’étape de production de la réponse, la réponse implicite est transformée en réponse effective. Il peut s’agir d’une réponse physiologique, motrice ou verbale. Dans les expériences de prise de décision, il s’agit le plus souvent d’un jugement.