Dévoilement, micro-agression et allié.e.s Flashcards
Qu’est-ce qu’un coming-out ?
Processus durant lequel un individu de la communauté LGBTQ dévoile son orientation sexuelle ou son identité de genre à ses proches.
Quel est le modèle associé au dévoilement de l’orientation de Cass (1979, 1982) ?
Confusion quant à son identité
Comparaison quant à son identité
Tolérance envers son orientation sexuelle et son identité
L’acceptation de son identité
Le confort/fierté quant à son orientation sexuelle
Synthèse de l’identité
*: il est possible que certaines étapes ne soient pas remplies par un individu en fonction de ses facteurs psychosociaux
Qu’est-ce que le Modèle associé au dévoilement de l’identité sexuelle de Pinto et Moleiro (2015) ?
Confusion quant à son identité de genre
Exploration quant à son identité de genre
Exploration des options disponibles en termes de transition
Acceptation de son identité de genre et transition en lien avec les options choisies
Intégration de la véritable identité de genre
*: il est possible que certaines étapes ne soient pas remplies par un individu en fonction de ses facteurs psychosociaux et de facteurs socio-économiques
Quels sont les critiques des modèles associés au dévoilement ?
Multiplicité des trajectoires de développement
Processus non linéaire
Pertinence du militantisme comme mesure de la synthèse de l’identité
Modèles eurocentrés construits à partir d’expériences masculines et blanches
Modèles qui ne tiennent pas compte de la bisexualité, de l’asexualité et de la fluidité dans l’expression de genre
Modèles construits à partir de recherches rétrospectives
Modèles développés à une époque où l’OS et l’IG étaient invisibles et stigmatisées socialement. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Modèles normatifs et prescriptifs
Le dévoilement est continuel et ne constitue pas qu’une étape temporelle.
Quels sont les aspects positifs d’un coming-out
Authenticité relationnelle
Congruence
Diminution de l’isolement
Diminution de la crainte d’une divulgation non contrôlée
Ex : diminution de la peur de se faire “outer”
Plus grande liberté de parole
Meilleure estime de soi
Impacts positifs sur la santé mentale
Que nous apprend la série “Histoire de coming-out” ?
Les coming-outs médiatisés permettent d’offrir un modèle à la population. Cependant, elle peut être accueilli avec mitigation.
Il peut être difficile pour les personnes plus âgées de faire face à son enfant qui s’affirme dans la communauté LGBTQ.
Était très peu discuté dans le temps
Se culpabilisent
Présence d’incompréhension
Qu’est-ce qu’une micro-agression ?
Affronts, moqueries, insultes intentionnels – ou non – subis de façon journalière et communiquant des messages vexatoires, stéréotypés, hostiles, dérogatoires ou négatifs ciblant des personnes précises, sur la base de leur appartenance à un groupe.
Ex : demander qui est la “femme” dans le couple homosexuel
Vrai ou faux ? : Les micro-agressions sont moins commun que les agressions et moins dommageables
Faux
Elle sont plus commun que les agressions, mais très dommageables du fait de leur répétition et banalisation.
Vrai ou faux : les micro-agression suscitent une hypervigilance cognitive du fait que la personne doit constamment évaluer la nature des propos tenus et identifier des stratégies pour y faire face.
Vrai
Qu’est-ce que la typologie des micro-agressions ?
Utilisation d’une terminologie hétérosexiste/cisexiste
Endossement de la culture et des comportements hétéronormatifs et cisnormatif
Universalisation de l’expérience LGBTQI
Objectification/Exotisme exacerbé
Manifestation d’inconfort ou désapprobation de l’expérience LGBTQI
Hypothèse de la pathologie, de l’anomalie ou de la déviance sexuelle
Déni de la réalité de l’hétérosexisme/cisexisme
Micro-agressions environnementales et systémiques
Quels sont les conséquences cognitives associées à l’exposition de micro-agressions
Confrontation : Ignorer ou nier la microagression
Invisibilisation : Considère que la micro-agression n’est pas grave voire accepté
Minimisation: Micro-agression banalisé
Renfermement : Situation sans-issus et trop banale pour agir face à la micro-agression
Qu’est-ce qu’un.e allié.e ?
Membre d’un groupe privilégié qui :
Œuvre à combattre les oppressions
Agit comme activiste
Remet en question les privilèges dont iel bénéficie strictement à cause de son statut social
Conscientise les membres du groupe privilégié auquel iel appartient
Soutient l’activisme politique du groupe marginalisé
Quels sont les motivations à devenir un.e allié.e
Par solidarité individuelle
Par altruisme
Pour promouvoir la justice sociale
Quels sont les niveaux d’actions d’un.e allié.e ?
Micro-systémique : éduquer et sensibiliser l’entourage
Méso-systémique : actions permettent de développer des politiques plus inclusives
Macro-systémique : changer les lois, inclusion sociale
Comment devenir un.e allié.e ? (en 11 points)
Concevoir le terme comme un verbe et non une identité
S’informer
Entreprendre une réflexion personnelle sur ses privilèges
Adopter une grille de lecture du social intersectionnelle
Écouter la diversité des expériences… et en prendre acte
Ne pas s’auto-proclamer comme allié.e
Ne pas choisir quand intervenir… et ne pas le faire
Ne pas se placer sous les projecteurs
Centrer ses actions sur les membres du groupe dominant
Entendre la critique
Porter les priorités d’action décidées par le groupe