déviance et délinquance : définitions, théories et explications Flashcards

1
Q

Selon Le Blanc et Bouthillier, est-ce qu’il y à d’autre comportements que ceux du code criminel qui sont similaires à des infractions?

A

oui

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2
Q

Qu’est-ce que le syndrome général de la déviance?

A

délinquance est manifestation d’une problématique bien plus large, soit la déviance, qui est divisée entre problèmes comportementaux et la délinquance

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3
Q

Quels sont les sous catégories de la délinquance selon le syndrome général de la déviance?

A

la délinquance clandestine et la délinquance manifeste (impulsif, manque de contrôle)

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4
Q

Quelle est la différence entre les troubles du comportement et les troubles comportementaux?

A

trouble du comportement = clinique et pathologique
troubles comportementaux = plus large, pas d’aspect pathologique, pas des comportements criminels propres, car pas dans le code criminel. Comportements imprudents

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5
Q

Qu’est-ce que l’imprudence?

A

le jeune recherche des sensations fortes qui peuvent menacer sa vie

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6
Q

Quels sont les deux observations engendrer par le syndrome général de la déviance?

A
  1. délinquance est une sous catégorie de la déviance
  2. catégories de la déviance pas mutuellement exclusives : comportements liés, et progression/mutation avec l’âge ou caractéristiques individuelles
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7
Q

Quels et le constat général ressorti par Le Blanc et Bouthillier?

A

explication de la délinquance passe le plus souvent pas explication globale de la déviance

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8
Q

Quel est le dénominateur commun à tous les individus?

A

le libre arbitre

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9
Q

Qu’est-ce que la théorie du choix rationnel et quel est sont impact sur la dissuasion?

A

humain est un acteur rationnel, qui choisit de faire un acte ou non selon le calcul d’intérêt (analyse coûts/bénéfices). C’est un choix personnel, l’individu n’est pas poussé par des forces extérieures. Son impact sur la dissuasion est que nous allons faire de la prévention situationnelle, axée sur la réduction des opportunités criminelles

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10
Q

Quel est l’exemple québécois et en quoi il consiste?

A

La délinquance, une vie choisie, de Cusson. Consiste ;a voir le délinquance comme une personne animée par l’hédonisme, soit de mettre leur plaisir au centre de tout. Un individu comme cela place la « fiesta » au centre de leur vie. Ceci nécessite donc un réponse rapide, ferme et dissuasive au comportement délinquant

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11
Q

Qu’est-ce que les études sur les jumeaux monozygotes et dizygote ont montré?

A

Il y a bien une composante génétique à la criminalité. Par contre, il doit y avoir une autre cause, puisque le lien de causalité ne représente pas 100% des cas. L’étude à montré que lorsque des jumeaux ont été séparé à la naissance, les monozygotes montrent 53% de concordance aux comportements violents, contre 22% pour les dizygotes

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12
Q

Quel constat peut-on tiré suite à ces études sur les jumeaux?

A

il y a des facteurs de vulnérabilité influençant sur l’impulsivité et/ou les capacités de résilience d’un individu

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13
Q

Qu’est-ce que Gluecks et Gluecks ont démontré?

A

il y a des traits de personnalité associés à la délinquance, comme la défiance, l’extroversion, le narcissisme et l’hostilité, mais seulement pour 50% de la population étudiée. Il y a donc un sous-type de délinquant qui on une personnalité criminelle

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14
Q

Qu’est-ce que millar et Lynam ont démontré?

A

pas de personnalité propre aux jeunes délinquants, mais des traits associés, comme l’impulsivité et l’opposition

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15
Q

Qu’est-ce qui est controversé dans la délinquance juvénile?

A

application de la personnalité antisocial/concept de psychopathie aux jeunes

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16
Q

Comment les jeunes porteurs de ces traits décris plus haut se démarquent-ils?

A

premier délit plus tôt et la récidive est plus fréquente et violente. La comorbidité est aussi plus fréquente, soit l’existence de plusieurs troubles)

17
Q

Pourquoi l’interaction social est essentielle pour la délinquance?

A

Car tous les comportements délinquants sont appris, et ils s’apprennent préférablement au contact d’autres personnes

18
Q

Qu’est-ce que l’association différentielle de Sutherland?

A

Il dit que la cause de la délinquance est une interaction (apprentissage) au sein de certains groupes sociaux. Le sexe n’est pas ce qui cause en soi la criminalité, mais par une interaction, qui peut se faire en fonction du sexe, de l’âge, etc. Un jeune ne peut pas s’inventer criminel, il doit apprendre le comportement.

19
Q

Sur quoi repose l’association différentielle?

A

sur la transmission de motivations et de méthodes pour commettre un délit, sur un ensemble d’interprétation favorable ou défavorable au respect de la loi. SI l’interprétation défavorable est plus grande que celle favorable, il y a donc présence de délit.

20
Q

Selon, Akers, la répétition des délits dépend de quoi?

A
  • d’un renforcement positif (gains, plaisirs, prestige…)

- D’un absence de renforcements négatifs (sanctions officielles, tolérance des pairs ou de la famille)

21
Q

Quel rôle joue la société selon Akers?

A

facteur contributif au développement du comportement délinquant

22
Q

Qu’est-ce que la théorie de Merton sur la tension sociale?

A

théorie qui est spécifique à la société nord américaine. La tension, est l’écart qu’il y a entre la recherche de succès individuel et la capacité à y parvenir. En général, la population américaine à de très faibles moyens pour parvenir aux buts mis de l’avant dans la société, ce qui peut apporter la criminalité. Pour Merton, le rêve américain est criminogène. Il ne dit pas que la criminalité est inévitable, mais qu’il y a des gens, des groupes sociaux plus propice au crime. Les gens sont à la recherche de moyens efficaces pour se conformer aux pressions, et pour les jeunes le crime est une façon commode de le faire. La tension crée donc des sous-cultures qui justifient l’utilisation de moyens criminels

23
Q

Qu’est-ce que la « general strain theory » d’Agnew?

A

pour lui, la tension est vécues au niveau individuel, qui incluent l’incapacité d’atteindre ses buts. Il y a donc une perte de stimuli positif et une présence de stimuli négatifs

24
Q

Qu’est-ce que les 4 conditions qui favorisent la réponses délinquance selon Agnew?

A
  1. tensions perçues comme injuste (impression que ses efforts ne mènent à rien)
  2. tensions de forte magnitude (pas de frustrations passagères, cela arrive tout le temps)
  3. faible niveau de contrôle social (vie dans un milieu où le niveau de contrôle est faible de la part de la police, des parents, du milieu d’éducation
  4. Tensions incitent une solution délinquante (pour eux, la solution délinquante est censée, c’est une bonne solution, offre une façon de diminuer la tension)
25
Q

Comment est vue la colère et l’agressivité?

A

catalyseur à la réponse déliquante

26
Q

Pourquoi les jeunes sont plus susceptible à la réponse délinquante aux tensions?

A

car ils ont moins d’alternatives

27
Q

Dans l’approche développementale, quels constats son tirés d’études longitudinales?

A
  1. délinquance rare avant 10 ans
  2. normalité de la délinquance, mais minorité de jeunes très actifs (c’est normal de commettre des infractions à l’adolescence, mais 5% des jeunes sont responsable de 50% des infractions)
  3. Délinquance surtout au début de l’adolescence, culmine vers 16-17 ans, puis chute sauf pour la minorité des jeunes très actifs. Souvent la délinquance disparaît à l’âge adulte
28
Q

Quel est l’origine de la théorie générale du crime de Gottfredson et Hirschi?

A

La théorie du contrôle social de Hirschi (1969). Dans le temps, il y avait un fort contrôle social par l’église, la famille et l’école, et une perte du contrôle social amène l’anarchie d’aujourd’hui

29
Q

Vrai ou Faux, la théorie générale du crime s’applique seulement aux jeunes.

A

faux

30
Q

Qu’est-ce que la théorie générale du crime?

A

Selon cette théorie, il y a des traits communs aux criminels, soit absence ou le faible contrôle de soi, la difficulté à contrôle ses impulsions et la satisfaction de ses désirs, car les criminels ne sont pas capable de remettre à plus tard leurs désirs

31
Q

D’où vient le faible contrôle de soi?

A

vient de lacunes développées dans l’enfance. Environnement familial exerce un faible contrôle. Parents font mal leur travail, n’interviennent pas là où ils le devraient, il y a une absence de discipline, de conséquences… Ce sont des conditions essentiels au développement du comportement déinquant

32
Q

Quelle est la faiblesse du modèle de Gottfredson et Hirschi?

A

le modèle ne répond pas à la question de pourquoi certains jeunes cessent leurs activités délinquantes. Ils répondent à cette critique qu’avec les vieillissement, les opportunités diminuent ou bien les efforts demandés sont supérieurs. Le contrôle de soi ne revient pas, mais les opportunités changent les choses avec le vieillissement

33
Q

Quels sont les deux cas présentés dans la théorie de Moffit?

A

cas #1: il y a un groupe minoritaire de délinquants très actifs, qui persiste à l’âge adulte. Comportements déviants asociaux plus précoces, qui sont amplifiés par un environnement à risque (famille). La fragilité neuropsychologique de ses jeunes est innée ou acquise. En vieillissant, l’environnement à risque augmente (pairs, école, relations amoureuses, travail), donc manifestations de comportements déviants/délinquants
Cas #2 : il y a un groupe majoritaire de délinquants limités à l’adolescence. La délinquance dans leur cas est plus tardive et c’est une manifestation normale du flottement entre l’enfance et l’âge adulte. La déviance/délinquance est comme une voie d’autonomie et socialisation (vs parents). Ils suivent l’exemple de d’autres jeunes délinquants. Le désistement suivant l’adolescence arrive à cause de l’absence de carence chronique. Il y a maintient du lien familiale, la poursuite d’étude, bref ils ne mettent pas au centre de leur vie la délinquance, veulent atteindre leurs buts de façon légitime

34
Q

Quels sont les embûches qui poussent à la persistance de la délinquance selon Moffit?

A

la dépendance, l’accès scolaire limité, présence d’un casier judiciaire, la détention. C’est pour cela qu’il ne faut pas faire entrer un jeune trop rapidement dans le système, car cela pousse à la persistance de la délinquance