Développement enfance-adolescence Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la synaptogénèse ?

A

La synaptogénèse est l’étape de maturation du neurone en un neurone post-synaptique, qui survient lorsque le cône de croissance (CC) entre en contact avec sa cible et établit une connexion synaptique. Plus précisément, le CC sécrète des protéines qui induisent l’activation des récepteurs du neurone synaptique. Cette activation sera suivie d’une entrée de CA2+ dans le cône de croissance, libérant par conséquent des neurotransmetteurs chimiques, résultant en une transmission synaptique rudimentaire.

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2
Q

Où se déroulent les processus de prolifération et de migration post-natales de : a) la neurogénèse, et b) la gliogénèse.

A

a) Neurogénèse : Dans (1) les zones sous-ventriculaires, soit les ventricules latéraux, tel que mis en lumière par la recherche sur les neuroblastes (bulbe olfactif?, striatum?, cortex préfrontal ventromédian?) et (2) dans le gyrus denté de l’hippocampe
b) Gliogénèse : Dans (1) la microglie, (2) les oligodentrocytes (myéline) et (3) les atrocytes.

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3
Q

À quel moment du développement la gliogénèse se poursuit -elle selon qu’elle se déroule dans a) la microglie, b) l’oligodentrocyte et c) l’astrocyte. Dans quel type de cellule est-ce que la gliogénèse se poursuit le plus longtemps ?

A

a) la microglie : sa prolifération culmine à 2 semaines de vie et termine après le premier mois de vie
b) l’oligodentrocyte : culmine avant la naisssance et se poursuit jusqu’à 15 à 36 mois selon les études
c) l’astrocyte : culmine avant la naissance et se poursuit jusqu’à l’âge adulte.
La prolifération se poursuit le plus longtemps dans les astrocytes.

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4
Q

À quel moment du développement se font les premiers contact synaptiques ?
a. 5 semaines de grossesse
b. 2e mois de grossesse
c. 5e mois de grossesse
d.15e mois après la naissance

A

C. Au cours du 5e mois de gestation

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5
Q

À quel moment le développement synaptique connaît une croissance majeure?

A

Au cours du 7e mois de gestation

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5
Q

À la naissance, nous avons environ le même nombre de synapses qu’un cerveau adulte. Pourtant, la production de synapses se poursuit dans les premières années suivant la naissance. Comment explique-t-on cela?

A

L’élagage synaptique. À la naissance, nous avons environ le même nombre de synapses qu’un cerveau adulte. Une surproduction de synapses survient toutefois dans les mois et les années suivant la naissance, atteignant un pic/plateau entre l’enfance et la puberté. Les synapses dormantes/non-utilisées sont ensuite réorganisées via un processus d’élagage synaptique, de sorte qu’elles diminuent en nombre jusqu’à l’âge adulte.

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6
Q

Le rythme de croissance et la durée de la synaptogénèse post-natale varierait selon la région cérébrale et la couche cellulaire dans laquelle elle se produit. a) dans quelles régions et b) dans quelles couches cellulaires peut-on observer cette distinction?

A

a) les régions sensorimotrices primaires VS les aires associatives
b) les couches de neurones ayant des projections sous-corticales VS les couches de neurones ayant des projections cortico-corticales.

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7
Q

Dans quel cortex est-ce que la synaptogénèse est la plus prolongée?
a. Le cortex auditif primaire
b. le cortex visuel primaire
c. les cortex préfrontal

A

C. la synaptogénèse est la plus prolongée dans le cortex préfrontal par rapport aux aires primaires.

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8
Q

Vrai ou Faux : la densité des épines dendritiques du dlPFC augmente drastiquement pendant l’enfance, puis décline jusqu’à l’âge de 30 ans.

A

Vrai. En réalisant des études sur tissu post-mortem, des chercheurs remarquent que les épines dendritiques augmente drastiquement pendant l’enfance jusqu’à 8 ans, où il y aurait un peak (2x plus élevé que l’adulte à son maximum), pour ensuite diminuer jusqu’à la 3e décennie avant de se stabiliser.

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9
Q

Laquelle ou lesquels de ces affirmation en lien avec le développement de la matière grise corticales de 0-2 ans sont vraies :
a. La matière grise se développe à partir des régions postérieures vers antérieures
b. la matière grise croît plus lentement que la matière blanche
c. Les régions occipitales et pariétales se développement plus vites que les régions préfrontales.

A

Les réponses A et C sont vraies. L’affirmation B est toutefois fausse. De 0-2ans, la matière grise croît plus rapidement que la matière blanche. En effet, la MG corticale augmente de 106% dans la 1ère année de vie, ouis de 18% dans la 2e.

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10
Q

Dans quelle régions du cerveau la matière grise se développe-t-elle le plus rapidement entre 0-2 ans?

A
  • L’insula
  • IFG (opercule)
  • occipitales
  • guyrus frontal supérieur
  • gyrus temporal inférieur
  • pôle temporal
  • cingulaire médian
  • gyrus angulaire
  • gyrus fusiforme

le changement le plus important avant 2 ans se produit dans les régions temporales, et moins dans les régions frontales (sensorimotrices).

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11
Q

À quelle âge peut-on observer un niveau plus élevé (peak) de la matière blanche?

A

Autour de 8 ans.

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12
Q

Vrai ou Faux : le volume de toutes les régions sous-corticales augmentent à un taux similaire pendant la première année de vie, sauf l’hippocampe.

A

Vrai. Le volume de toutes les régions sous-corticales augmentent à un taux entre 104 et 107% alors que l’hippcampe croît de 82 à 85% seulement.

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13
Q

Dans quelles structures est-ce que le taux de croissance de la matière grise sous-corticale est-elle a) la plus faible et b) la plus élevé dans la deuxième année de vie?

A

a) le plus petit développement est dans le putamen
b) le taux de croissance le plus élevé est dans l’hippocampe et le pallidum

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14
Q

Qu’est-ce que l’élagage synaptique ?

A

L’élagage synaptique est un processus de réorganisation de l’arborisation dendritique et axonale. Il consiste en l’élimination sélective d’axones, de collatérales ou de terminaision axonales et d’épines dendritiques.

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15
Q

Vrai ou Faux. La synaptogénèse est un processus qui dépend entièrement de l’expérience, alors que l’élagage synaptique est un processus génétique.

A

Faux. La synpatogénèse est un processus génétique majoritairement pré-programmé (surtout en pré-natal). Une forme de “ménage” surivent toutefois au cours du développement, soit l’élagage synaptique, qui lui dépend de l’expérience.

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16
Q

Qu’est-ce qui distingue l’élagage synaptique de l’apoptose?

A

L’apoptose et l’élagage synaptique permettent tous les deux de réguler la surprodution cellulaire. L’apoptose se caractérise toutefois de par la mort neuronale, soit une mort cellulaire préprogrammée, alors que l’élagage synaptique réfère à une réorganisation des branches axonales.

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17
Q

Vrai ou Faux : L’élagage synaptique correspond exclusivement à une réduction des synapses.

A

Faux. Le processus d’élagage n’implique pas nécessairement une réduction des synapses, mais plutôt une réduction du nombre d’axones différents qui innervent chaque corps cellulaire.

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18
Q

Quels sont les deux mécanismes par lesquels se produit l’élagage synaptique? Expliquez-les brièvement.

A
  1. La potentialisation à long terme (PLT) : Les neurones pré et post-synaptiques déchargent simultanément, ce qui crée une relation privilégie entre eux et mène à la formation de circuits préférentiels
  2. Dépression à long terme (DLT) : Les décharges ne sont pas synchronisées, ce qui réduit l’efficacité de la synapse et peut conduire à la déconnexion. Autrement dit, le réseau de communication est disponible au départ, mais sont inactivité mène à une réduction de l’efficacité synaptique à l’intérieur même du réseau, menant à une réorganisation de ses connexions autrement.
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19
Q

Pourquoi surproduire des connexions synaptiques pour ensuite les éliminer ?

A

La détermination génétique de la synaptogenèse dans les systèmes complexes est incomplète, la taille du génome étant insuffisante pour permettre la spécification de toutes les connexions synaptiques. Il semble donc que l’élimination des synapses dans le cortex cérébral devienne un événement développemental plus important à mesure que la complexité du système augmente. Autrmement dit, la théorie veut que notre génôme ne soit pas suffisant pour permettre la spécification de toutes nos connexions synaptiques. Bref, l’élagage compenserait la limite de notre génôme en tant qu’espèce complexe.

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20
Q

À quoi réfère-t-on lorsque l’on parle de maturation phylogénétiquement déterminée de la matière grise?

A

Le cycle de maturation de la matière grise est déterminée d’un point de vue phylogénétique, c’est-à-dire en fonction de l’évolution. Par conséquent, les régions les plus anciennes se développent plus tôt. À l’inverse, l’émergence tardive de certains régions au cours de l’évolution subiraient de plus importantes surproductions de synapses et de périodes d’élagage. Ce serait le cas, entre autres, pour le cortex préfrontal latéral et le gyrus temporal supérieur.

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21
Q

Identifiez les deux conclusions principales en lien avec la perte de matière grise.

A
  1. La maturation (élagage) des régions associatives de haut niveau survient seulement après les régions primaires (soit les aires somatosensorielles et visuelles).
  2. La maturation des aires phylogénétiquement plus anciennes survient avant les régions plus nouvelles.
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22
Q

Quel type de cellule produit la myéline?

A

Les oligodentrocytes

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23
Q

Qu’est-ce que la myéline et quel est son rôle?

A

La myéline est une membrane (couche de lipide qui contient des protéines) qui augmente la vitesse de conduction axonale. Elle contribue à l’intégrité de l’axone et à la survie du neurone.

24
Q

Vrai ou Faux : Le processus de myélinisation se produit essentiellement durant le premier trimestre de grossesse.

A

Faux. La myélinisation débuter vers la 24e semaine de grossesse et se poursuit ensuite jusqu’à environ 30-40 ans.

25
Q

En ce qui concerne la myélinisation: Quelle période de temps est associée aux changements les plus importants dans le cortex?

A

Les changements les plus important dans le cortex se produit du milieu de la grossesse à la deuxième année postnatale.

26
Q

Lesquelles de ces affirmations sont vraies ? Apportez les corrections nécessaires pour qu’elles soient toutes vraies.
a. Les voies distales sont myélinisées plus tôt et plus vite que les voies proximales
b. Les voies sensorielles sont myéinisées avant les voies motrices
c. Les fibres de projection primaires sont myélinisées avant les fibres associatives
d. Les régions centrales du télencéphale sont myélinisées avant les pôles
e. Les pôles frontotemporaux sont myélinisés avant les pôles occipitaux

A

Les réponses b, c et d sont vraies. Des corrections doivent toutefois être apportées aux réponses a et e.

a. Les voies proximales sont myélinisées plus tôt et plus vite que les voies distales
e. Les pôles occipitaux sont myélinisés avant les pôles frontotemporaux

27
Q

Les données globales d’études IRM sur le développement de la matière blanche suggèrent une croissance linéaire de celle-ci jusqu’à l’âge adulte. Une notion de vagues de développement par régions émergent toutefois. Quelles régions sont impliquées dans ces vagues de développement a) pré-puberté et b) post-puberté

A

a) Les régions sensorimotrices
b) Les régions associatives, plus particulièrement au niveau temporal droit (lien avec la cognition sémantique sociale/ fonctions de plus haut niveau comme le jugement)

28
Q

Quelles conclusions peut-on tirer des études DTI sur le développement de la matière blanche (3)?

A
  1. Ces études montrent une augmentation de l’anistrophie fractionnelle et une diminution de la moyenne de diffusion au cours de l’enface et de l’adolescence
  2. La maturation des fibres commissurales et des fibres de projection précède la maturation des fibres d’association
  3. Les projections fronto-temporales présentent le développement le plus prolongé.
29
Q

Vrai ou Faux : Tous les faisceaux sont déjà en place à la naissance et leur organisation est similaire à celle d’un adulte.

A

Vrai. Tous les faisceaux sont déjà en place à la naissance et leur organisation est similaire à celle d’un adulte (tant les faisceaux limbiques et de projection que les faisceaux d’association). Ils sont toutefois plus structuré et dense à l’âge adulte.

30
Q

Précisez l’âge à laquelle les faisceaux suivants sont majoritairement développés:
a. le faisceau longitudinal inférieur
b. le faisceau fronto-occipital inférieur
c. le cingulum et l’unciné

A

a. le faisceau longitudinal inférieur : 13 ans
b. le faisceau fronto-occipital inférieur : 18 à 22 ans
c. le cingulum et l’unciné : développement prolongé jusqu’à dans la vingtaine.

31
Q

Quel cortex est reconnu comme étant le plus gros “hub” du cerveau?

A

Le cortex cingulaire postérieur, en raison des nombreux échanges inter-régional / trafic qui le traverse.

32
Q

En ce qui à trait à la connectivité structurelle de la naissance à la période pré-adolescente, laquelle des affirmations suivantes est fausse:
a. la connectivité structurelle est de plus en plus forte, efficace et organisée
b. L’efficacité du gyrus de Heschel’s augmente alors que celle du cortex cingulaire postérieur diminue
c. On observe plus d’intégration et moins de ségrégation

A

La réponse B est fausse. Il s’agit plutôt d’une augmentation de l’efficacité du cortex cingulaire postérieur et d’une diminution de l’efficacité du gyrus de Heschel’s.

33
Q

Des études de connectivité structurelle ont démontré une baisse significative de connectivité dans 8% des connections chez les 15-19 ans ainsi qu’une hausse significative dans 6% d’entre elles. Parmi celles-ci, quelles connections sont l’objet de la plus grande diminution et lesquelles sont l’objet d’une plus grande hausse.

A

La plus importande baisse de connectivité structurelle s’observe dans les connections sous-cortico-sous-corticales alors que la hausse la plus importante se produit dans les connections fronto-sous-corticales (i.e. en raison de l’intégration des aires frontales et sous-corticales).

34
Q

Vrai ou Faux. L’adolescence tardive serait caractérisée par un pattern de développement sélectif, mais anatomiquement distribué des connections cérébrales, impliquant davantage les régions “carrefours”.

A

Vrai. L’augmentation de la densité est plus importante pour les connections entre les carrefours. Un lien peut être fait avec la régulation comportementale et émotionnelle, incluant la gestion de l’impulsivité.

35
Q

Énumérez la séquence développementale des réseaux fonctionnelles pendant la première année de vie.

A
  1. Sensorimoteur / audition / langage
  2. Vision
  3. Attention et default mode
  4. Contrôle exécutif
36
Q

Vrai ou faux : À la naissance, l’alerte est principalement initiée par des stimuli internes.

A

Faux. À la naissance, l’alerte est principalement initiée par des stimuli externes. Le nouveau-né passe moins de 20% de son temps dans un état d’alerte.

37
Q

Qu’est-ce qui explique l’augmentation progressive de la fréquence et de la durée des périodes d’alerte pendant la première année de vie?

A

L’influence grandissante des projections sous-corticales sur les régions corticales.

38
Q

Quelle est la séquence développementale des fonctions attentionnelles chez l’enfant et de quelle façon sommes nous parvenus à établir cette séquence?

A

La mesure du temps de fixation est ce qui nous permet d’établir la séquence développementale des fonctions attentionnelles, laquelle va comme suit:
1. Naissance à 8-10 semaines: Alerte
2. 10 semaines à 5-10 mois : Orientation
3. 7 mois et + : Contrôle attentionnel

39
Q

Associez les composantes attentionnelles à leur système cérébral respectif :

A. Alerte
B. Orientation
C. Contrôle attentionnel

  1. Aires pariétales postérieures et Frontal eye fields
  2. Aires antérieures (préfrontales, CCA)
  3. Colliculus supérieur et thalamus
A

A. Alerte : 3. Colliculus supérieur et thalamus
B. Orientation : 1. Aires pariétales postérieures et Frontal eye fields
C. Contrôle attentionnel : 2. Aires antérieures (préfrontales, CCA)

40
Q

Quelles sont les trajectoires développementales des 3 réseaux attentionnels suivant :
1. Alerte
2. Orientation
3. Contrôle attentionnel

A
  1. Alerte : Développement complété au début de l’enfance (se stabilise vers 8-12 ans)
  2. Orientation : développement complété entre 10 et 12 ans
  3. Contrôle attentionnel : Développement se poursuit pendant l’adolescence
41
Q

La mémoire se développe de manière hiérarchique. Ordonnez les 3 types de mémoires suivantes en fonction de cette hiérarchie.
A. Mémoire épisodique
B. Mémoire procédurale
C. Mémoire sémantique

A

B. Mémoire procédurale
C. Mémoire sémantique
A. Mémoire épisodique

42
Q

Qu’est-ce qui explique l’arrivée tardive de la mémoire épisodique dans le développement hiérarchique de la mémoire?

A

La maturation tardive du cortex préfrontal et du gyrus denté (i.e. les fibres de matière blanche se développe très tardivement).

43
Q

Présentez les grandes lignes du développement de la mémoire épisodique.

A
  1. Augmentation drastique du potentiel mnésique vers l’âge de 2 ans.
  2. Conscience autonoétique vers 4-5 ans, soit la capacité àraconter des événements personnellement vécues
  3. Intégration de stratégies de rappel plus complexes vers la puberté, p.ex. pour se situer et identifier la source/context du souvenir et/ou de l’apprentissage (contribution continue du pré-frontal)
44
Q

À partir de quel âge les enfants commencent-ils à avoir une conscience autonoétique?

A

4-5 ans.

45
Q

En ce qui concerne la MDT, quel cortex contribue à la meilleure utilisation de l’administrateur central à l’adolescence?

A

Le cortex préfrontal.

46
Q

Vrai ou Faux : Le système phonologique est présente dès la deuxième ou troisième année de vie au niveau de l’unité de stockage, mais pas avant 7 ans pour les stratégies de répétitions à travers la boucle phonologique.

A

Vrai.

47
Q

À partir de quel âge l’empan verbal se rapproche-t-il du niveau adulte? Qu’en est-il de l’empan non verbal?

A

L’empan verbal atteint un niveau semblable à l’adulte à partir de 10 à 12 ans. L’empan non-verbal, quant à lui, se stabilise en moyenne au même niveau, soit à 7 items, de l’âge de 11 ans jusqu’à l’âge adulte.

48
Q

Vrai ou Faux : Les fonctions exécutives émergent durant les premières années de vie.

A

Vrai. Les rudiments du contrôle exécutif sont présents avant même l’âge scolaire. Toutes les composantes exécutives connaissent néanmoins un développement supplémentaire entre 5 ans et 11 ans.

49
Q

Vrai ou Faux : L’inhibition et la flexibilité se stabilise dès l’âge de 10 ans.

A

Faux. L’inhibition se montrerait plus stable après l’âge de 11 ans, mais la flexibilité continuerait à s’améliorer durant l’adolescence.

50
Q

Vers quel âge les observent-on les premiers signes de développement des fonctions exécutives?

A

Vers 8-9 mois, via la réussite de la Detour reaching box (maintien du but, planification et inhibition). À partir de 12 mois, les enfants réussissent la A not B task (flexibilité et adaptation des comportements VS erreurs de persévération - avec le temps de fixation, on voit que les enfants regardent à la bonne place, mais n’exerce pas un contrôle sur leur comportement)

51
Q

Quand observe-t-on un développement marqué du contrôle inhibiteur chez l’enfant?

A

De 3 à 5 ans (entre 6 et 7 ans pour le stroop jour/nuit), et turning point à l’âge de 10 ans (diminution des erreurs ensuite jusqu’à l’âge adulte, mais de façon moins marquée).

52
Q

Vrai ou Faux : La flexibilité mentale atteint sa maturité dès 8-9 ans en ce qui à trait à la vitesse.

A

Vrai, bien que le nombre d’erreur diminue seulement à la fin de l’adolescence, suggérant un développement par pallier de la flexibilité.

53
Q

Malgré une performance équivalente des adolescents et des adultes à des tâches métacognitives, une différence notable dans le patron d’activation est observable à l’IRM. Quelle est-elle?

A

La performance à des tâches de métacognition réalisées à l’intérieur d’une IRM démontre un plus grande activation du cortex préfrontal dorsomédian chez les adolescents par rapport aux adultes, alors que les adulte démontrent une plus forte activation dans le sulcus temporal supérieur postérieur.

54
Q

Quelle observation peut être fait à l’égard de la performance à des tâches de mentalisation chez l’adulte VS chez l’adolescent?

A

On observe un transfert antérieur vers postérieur de l’activation des régions associées à la mentalisation avec l’âge. Plus on vielli, moins on sollicite notre cortex préfrontal pour faire la tâche complexe. En effet, l’activation cérébrale des adolescents ressemble à celle d’un adulte faisant une tâche plus difficile (les ados travaillent plus fort, essentiellement).

55
Q

Quelles sont les deux hypothèses émises pour expliquer les différences d’activation entre l’adolescent et l’adulte performant une tâche de métacognition?

A
  1. L’écart d’activation est le reflet des changements structurels ayant lieu à l’adolescence (l’élagage synaptique introduit du bruit dans les connexions neuronales. La transmission de l’information est moins efficiente , et donc crée plus d’activation / une suractivation préfrontal au niveau de l’IRMf).
  2. Changement de stratégies cognitives, soit l’automatisation des processus cognitifs plus complexes avec l’âge, lesquels reposent davantage sur les régions postérieures du cerveau.
56
Q

Qu’est-ce qui explique la plus forte co-activation de régions anatomiquement proches à l’enfance VS la plus forte co-activation de régions éloignées à l’âge adulte ?

A

La ségrégation des connexions courtes durant l’enfance et l’intégration des connections longues à l’âge adulte.

57
Q

Qu’est-ce qui est rendu possible de par l’intégration inter-réseaux des circuits fronto-pariétal et cingulo-operculaire ?

A

L’intégration de régions postérieurs permettrait davantage de se baser sur des procédures apprises et automatisées pour résoudre une tâche.