Dermatoses Flashcards

1
Q

Diagnostic de la dermatose allergique

A
  • éviction-provocation (retirer allergène de l’environnement/l’alimentation pendant 3 semaines puis le remettre en contact et observer)
  • IDR : test avec 30-50 allergènes, lecture à 20 min puis 1h, 24h, 48h et 72h (on ne peut pas tester médicaments ou aliments)
  • sérologie IgE
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2
Q

Traitement de la dermatose allergique

A

Glucocorticoïdes à doses anti-inflammatoires

Éviction

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3
Q

Trophallergène

A

Allergène de l’alimentation

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4
Q

3 principales allergies chez le chien

A
  • DHPP
  • atopie
  • allergie alimentaire
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5
Q

2 principales allergies chez le chat

A
  • DHPP

- allergies alimentaires

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6
Q

Principaux aliments responsables d’allergies alimentaires chez le Chien

A
  • Bœuf
  • soja
  • poulet
  • lait
  • maïs
  • blé
  • œuf
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7
Q

Principaux aliments responsables d’allergies alimentaires chez le chat

A
  • Poisson
  • bœuf
  • lait
  • poulet
  • œuf
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8
Q

Tableau clinique des allergies alimentaires

A
  • gastro-entérites
  • entéropathies
  • urticaire/angioedème
  • dermatose prurigineuse
  • prurit
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9
Q

Espèces touchées par les allergies alimentaires

A

Chien
Chat
Cheval

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10
Q

Allergies alimentaires : lésions

A
  • expression faciale : soit partout, soit autour des paupières, à l’intérieur des oreilles
  • étendues ou localisées
  • Cn : prurit primitif avec érythème, atopie canine, otite externe érythémateuse
  • Ct : érythème, lésions auto-infligées profondes, complexe granulome éosinophilique félin, dermatite miliaire, alopécie extensive féline, prurit cervico-facial
  • chronique : peau épaissie, liquéfiée
  • pourtour anal, zone ano-génitale et grands plis, espaces interdigités, pattes
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11
Q

Atopie

A

Prédisposition génétique à développer une réponse inflammatoire hyper-réactive à ddd allergènes normalement très bien tolérés

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12
Q

Tableau clinique de la dermatite atopique chez le chien

A

Prurit = symptôme de base
peau et oreilles —> cause primaire de 50% des otites des chiens

Lésions primaires :

  • papules érythémateuses
  • érythèmes

Lésions secondaires

  • dépilation (auto-infligée)
  • excoriation (auto-infligée)

Lésions : face, babines, paupières, oreilles, extrémités pédales, espaces interdigités, zone ano-génitale, grands plis

peau fragilisée, très sensible aux infections développées après = infections cutanées secondaires (Staphylocoques, Malasseizia)

Chronique : mélanose, lichénification, hyperpigmentation, squamosis, séborrhée (= aspect gras)

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13
Q

Animaux les plus touchés par la dermatite atopique

A

Jeunes de 6 mois à 3 ans
Prédisposition raciale (bouledogue fr ou anglais, berger allemand, golden retriever, labrador, Westie…)
Caractère familial

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14
Q

Tableau clinique de la dermatite atopique chez le chat

A
  • dermatite miliaire
  • prurit cervico-facial
  • manifestation du syndrome Granulome épsinophilique félin
  • alopécie extensive féline
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15
Q

Types de dermatoses auto-immunes (DAI) associées à la présence d’auto-AC à cible cutanée

A
  • dermatoses bulleuses

- dermatoses non bulleuses

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16
Q

Liste des dermatoses bulleuses (DAI avec auto-AC à cible cutanée)

A
  • pemphigus : cohésion inter-kératinocytes
  • pemphigoïdes : jonction dermo-épidermique
  • épidermolyse bulleuse acquise
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17
Q

Liste des dermatoses non bulleuses (DAI avec auto-AC à cible cutanée)

A
  • alopecia areata et pseudo-pelade : bulbes pileux
  • syndrome uvéo-cutané et vitiligo : mélanocytes
  • polychondrite auriculaire atrophiante
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18
Q

DAI associées à la présence d’auto-AC circulants non spécifiques de la peau

A
  • syndrome lupique : système nucléaire
  • maladies des agglutinines froides : membrane des hématies
  • vascularites auto-immunes : vaisseaux sanguins (endothelium)
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19
Q

Pemphigus vulgaire

A

Vise les desmosomes au dessus de la couche basale

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20
Q

Pemphigus foliacé

A

Vise des desmosomes plus superficiels

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21
Q

Cible du pemphigus

A

Constituants des desmosomes

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22
Q

Cible des pemphigoïdes

A

Hémidesmosomes de la couche basale

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23
Q

Acantholyse

A

Les cellules se détachent

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24
Q

Signe de Nicholsky

A

On frotte la peau —> décollement de l’épiderme (pas de cohésion cellulaire)

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25
Q

Lupus

A

Mort des kératinocytes de la couche basale

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26
Q

Pemphigus foliacé : espèces touchées

A

Surtout Chien

Chat, cheval, âne, chèvre, lama

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27
Q

Pemphigus foliacé : races de chien les plus affectées

A

Surtout Akita Inu, chow-chow

Colley, berger allemand

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28
Q

Tableau clinique du pemphigus foliacé

A

Dominante croûteuse,
Pustule (très fragile : se déchire, de dessèche), croûtes superficielles claires, jaunâtres, prurit inconsistant, (pas de signes généraux)
Localisation :
- chanfrein
- +/- truffe, paupières, intérieur des pavillons
- peut ensuite s’étendre au reste du corps (membres, organes génitaux)
- Ct : localisations mamelonaire et péri-unguéal
Lésions :
- Vésicules/bulles très fugaces —> pustules —> ponctionner
- formées dans l’épiderme, souvent non folliculaires (ou bien touche pls follicules)
- grandes tailles, plutôt flasques —> croûte individuelle (+++) ou «collerette épidermique»

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29
Q

Pemphigus vulgaire : espèce touchée principalement

A

Cheval

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30
Q

Tableau clinique du Pemphigus foliacé

A

Signes généraux : amaigrissements hyperthermie, léthargie, anémie, halithose, hypersalivation

Signes cutanés : vésicule-bulle, ulcère, onychomadèse

Localisations :

  • muqueuse buccale
  • jonctions muck-cutanées (surtout lèvres et anus)
  • face, pavillons, plus inguinaux et axillaires
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31
Q

Halithose

A

Mauvaise haleine

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32
Q

Onychomadèse

A

Chute des ongles suite à leur ramollissement

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33
Q

Syndrome lupique

A

= perte de substance

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34
Q

Lupus cutané

A

Ne touche que la peau (localisé)

Le plus fréquent
Bénin

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35
Q

Lupus généralisé = lupus disséminé

A

Touche pls organes, dysfonctionnement rénal, atteinte généralisée de l’organisme

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36
Q

Syndrome lupique : animaux les plus touchés

A

Jeunes adultes, mâle

Berger allemand, colley et apparentés

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37
Q

Tableau clinique du lupus cutané

A

Pas de prurit
Localisation initiale : jonction cutanée-muqueuse (surtout truffe, paupières, babines)
Localisation secondaire : chanfrein

Lésions :

  • dépigmentation
  • pertes des dermatoglyphes —> aspect pavimenteux de la truffe disparaît
  • érythème sur la truffe
  • érosion/ulcères (si kératinocytes détruits)
  • si pas d’érosion/ulcères : squames, croûtes

Pas d’auto-Ac circulants

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38
Q

Tableau clinique du lupus disséminé

A
  • Signes cutanéo-muqueux :
    • tête et jonctions cutanéo-muqueuses, régions a peau fine
    • depigmentation de la truffe, ulcères, séborrhée
    • stomatite ulcérative
    • ulcération des pattes
    • ulcères autour du scrotum, sur le fourreau
  • Signes généraux : hyperthermie fluctuante, amaigrissement
  • polyarthrite non érosive —> boiteries
  • glomérulonéphrite —> protéinurie
  • adénomégalie généralisée
  • auto-Ac circulants
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39
Q

Stomatite

A

Inflammation de la muqueuse buccale

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40
Q

Éléments diagnostiques des dermatoses auto-immunes

A
  • peu prurigineux
  • croûteux et/ou ulcérative
  • peu tendance à suppurer (ne sent pas mauvais
  • face, jonctions cutanéo-muqueuses, parfois généralisée
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41
Q

Diagnostic différentiel du pemphigus

A
  • pyodermites
  • troubles de la cornéogenèse
  • dermatophytie
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42
Q

Diagnostic différentiel des DAI profondes

A
  • leishmaniose
  • pyodermites
  • autres maladies rares
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43
Q

Examens complémentaires en cas de suspicion de DAI

A
  • cytologie de pustule : kératinocytes acantholysés (ronds, globuleux), granulocytes neutrophiles non dégénérés si pustule récente
  • histopathologie
  • dosage des Ac anti-nucléaires si suspicion de lupus disséminé
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44
Q

Pronostic de la DAI

A

Plus c’est superficiel moins c’est grave si l’extension n’est pas trop importante

  • formes localisées (lupus cutané) : favorable
  • formes superficielles étendues (pemphigus foliacé) : moyennement favorable
  • formes profondes (pemphigus vulgaire, pemphigoïdes, lupus disséminé) : défavorable
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45
Q

Traitement de la DAI

A
  • limiter exposition au soleil
  • protéger des UV
  • médicaments à action immunosuppressive —> 3 phases :
    • induction : dose forte pendant un temps réduit (1-2 semaines) —> disparition des lésions
    • stabilisation (pls mois) : maintenir résultats de l’induction en diminuant les doses pour trouver une dose minimale donnant des résultats
    • long terme : maintien de la dose min
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46
Q

Molécules utilisées pour le traitement de la DAI

A
  • surtout glucocorticoïdes : prednisolone, dexaméthasone, dermo-corticoïdes(si lésions localisées ou maladie stabilisée, lupus cutané : à donner avant corticoïdes systémiques)
  • inhibiteurs des calcineurines : tacrolimus, ciclosporine (si échec pour pemphigus, utilisée en association avec des corticoïdes systémiques)
  • cytotoxiques (association avec corticoïdes systémiques) :
    • alkylants : cyclophosphamide, chlorambucil
      Effets indésirables : anorexie, vomissements, diarrhée, aplasie médullaire, tumeurs chez le chat
    • thiopurine : azathiopine = immunosuppresseur
      Effets indésirables : anorexie, vomissements, diarrhée, aplasie médullaire
      Déconseillé chez le chat
  • oxytétracycline-vitamine B3 : lupus cutané
  • vitamine E : lupus cutané
  • association tétracycline-nicotinamide : lupus cutané
  • dapsone : anti-bactérien, anti-inflammatoire
  • AG essentiels : huile d’onagre, huile de poissons de mers froides —> action anti-agrégante hypolipémiante et anti-inflammatoire
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47
Q

Nom courant de la dermatite miliaire féline (DMF)

A

Eczéma arénacé

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48
Q

Manifestation la plus fréquente des dermatoses allergiques chez le chat

A

Dermatite miliaire féline

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49
Q

Cause la plus fréquente de la dermatite miliaire féline

A

DHPP

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50
Q

Tableau clinique de la dermatite miliaire féline

A
  • petites papules croûteuses +/- érosives ou ulcérées, surtout sur la ligne du dessus et le cou
  • poils cassés, dépilation diffuse
  • prurit ++ variable, souvent bien marqué
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51
Q

Traitement de la dermatite miliaire féline

A
  • traitement étiologique

- anti-inflammatoires : corticothérapie en jours alternés, voire anti-histaminiques, composés progestatifs

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52
Q

Nom courant de la dermatite érosive et croûteuse de la face et du cou (chez le chat)

A

Prurit cervico-facial

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53
Q

Tableau clinique de la dermatite érosive et croûteuse de la face et du cou (chez le chat)

A

Lésions auto-infligées inflammatoires : excoriations, plaques ulcérées, érosions, croûtes, alopécie

54
Q

Noms courants de la dépilation extensive (chez le chat)

A

= alopécie auto-induire
= alopécie symétrique
= alopécie extensive

55
Q

Tableau clinique de la dépilation extensive (chez le chat)

A

Perte de poils secondaire à un léchage excessif, pas de lésions cutanées inflammatoires

Localisation dans les régions facilement accessibles : face médiane des membres, abdomen, flancs

56
Q

Tableau clinique des plaques éosinophiliques (chez le chat)

A

Plaques très prurigineuses, en relief, fermes, ++ érythémateuses, souvent ulcérées et très inflammatoires
Localisation : abdomen, face médiane des cuisses, région péri-anale

57
Q

Tableau clinique du granulome éosinophilique (linéaire, collagénolytique) (chez le chat)

A
  • Lésions cutanées, muco-cutanées ou orales, qui peuvent devenir prurigineuses
  • plaques ou papules très fermes, érythémateuses, parfois jaunâtres, bien circonscrites, dans configuration linéaire en partie caudale des membres postérieurs, +/- sur cou, thorax, membres antérieurs
  • plaques/nodules sur les pavillons auriculaire
  • pododermatite avec ulcération des coussinets, érythème interdigité, œdème des coussinets
  • œdème de la lèvre inférieure ou du menton
  • nodules granulome yeux, très fermes : langue +/- Palais, pouvant d’ulcérer
58
Q

Causes principales du granulome éosinophilique (linéaire, collagénolytique) (chez le chat)

A
  • allergiques
  • parasitaires
  • parfois complications d’infections bactériennes
  • prédisposition génétique chez les chats SPF (Specific Pathogen Free) de 4 à 18 mois
  • dysfonctionnement héréditaire de la réponse éosinophilique, forme juvénile de granulome linéaire qui régresse à l’âge adulte
59
Q

Origine des plaques éosinophiliques (chez le chat)

A

Réaction allergique souvent (ectoparasites, trophallergènes, aéroallergènes)

60
Q

Origine de la dermatite érosive et croûteuse de la face et du cou (chez le chat)

A

Origine allergique ou parasitaire

61
Q

Tableau clinique de l’ulcère atone (éosinophilique, labial) chez le chat

A

Ulcère bien délimité, aux bords surélevés et très fermes :

  • souvent sur lèvre sup, en regard du croc, à la jonction cutanéo-muqueuse
  • souvent unilatéral
  • non douloureux, peu prurigineux
  • différentes natures : ulcère infectieux, traumatique, processus néoplasique (carcinome épidermoïde, mastocytome, lymphome)

Plaques éosinophiliques ou granulome collagénolytique

62
Q

Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Manifestations cutanées secondaires à l’administration de substances thérapeutiques à effet systémique ou à divers épisodes infectieux exprimés ou non

63
Q

Étiologie des Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Carnivores :

  • anti-infectieux : Antibiotiques et sulfamides
  • antiparasitaires : lévamisole et griséfulvine
  • AINS
  • sérums et vaccins

Tous les modes d’administration

64
Q

Délai d’apparition des Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

3 semaines après administration du médicament

65
Q

Conditions d’imputabilité médicamenteuse en cas de suspicion d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • délai d’apparition
  • effet de l’arrêt du médicament
  • réintroduction du médicament

Note de -1, 0 ou +1 pour chaque critère. Si note totale est :

  • > 0 : en faveur d’une origine médicamenteuse
  • = 0 : pas de conclusion
  • < 0 : en défaveur
66
Q

Est-ce que les mécanismes non immunologiques lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux sont dose-dépendants ou non ?

A

Oui, ils sont dose-dépendants

67
Q

Tableau clinique des Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Très variable

  • urticaires
  • angiœdèmes
  • purpuras
  • erythrodermies
  • érythèmes polymorphes
  • syndrome de Lyell = nécrose épidermique toxique (NET)
  • maladies auto-immunes médicamenteuses
68
Q

Mécanismes immunologiques d’hypersensibilité lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • type 1 : dégranulation des IgG et IgE —> libération de médiateurs de l’inflammation —> vasodilatation + œdème
    o érythème, urticaire, angiœdème, choc anaphylactique
  • type 2 : cytotoxicité —> purpura plaquettaire par thrombocytopénie
  • type 3 : formation de complexes immuns qui se déposent au niveau des vaisseaux —> activation du complément —> libération des enzymes protéolytiques des granulocytes
    o vascularites médicamenteuses
  • type 4 : activation de lymphocytes et attraction cellulaire —> érythèmes
69
Q

Types de Mécanismes immunologiques lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • hypersensibilités
  • infiltration de lymphocytes cytotoxiques
  • auto-immunisation
70
Q

Conséquences de l’auto-immunisation lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Chien : pemphigus (+ pemphigoïdes) médico-induits

Chat : lupus médico-induit

71
Q

Signes cliniques les plus fréquents lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Urticaires et angiœdèmes

72
Q

Diagnostic différentiel des urticaires et angiœdèmes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • urticaires allergiques
  • urticaires par envenimation
  • lymphangite
  • formes débutantes d’autres accidents cutanés médicamenteux
  • folliculites
73
Q

Pronostic des urticaires et angiœdèmes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Bon

74
Q

Médicaments à l’origine de purpura plaquettaire lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux chez le chien

A
  • oxacilline
  • sulfamides
75
Q

Médicaments à l’origine de vascularite lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • ampicilline
  • triméthoprime
  • chloramphénicol
  • vaccins leptospires
76
Q

Diagnostic différentiel des purpuras lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • gelures et brûlures
  • envenimation
  • pyodermites
  • vascularites infectieuses et parasitaires
77
Q

Types de purpuras lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • purpura plaquettaire

- vascularite

78
Q

Pronostic des purpuras lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Bon

79
Q

Médicaments à l’origine d’erythrodermies lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • sulfamides
  • lévamisole
  • mebendazole
  • diéthylczrbamazine
  • quinine
  • primaclone
80
Q

Signes cutanés des erythrodermies lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • érythème intense, diffus, étendu, surtout visible sur la peau glabre
  • squamosis secondaire possible
  • peau souvent chaude
  • lésion particuliaire = érythème fixe : en cas de ré-administration du médicament (localisé, hyperpigmentation secondaire)
81
Q

Diagnostic différentiel des erythrodermies lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • topique (dermatites de contact)
  • hypersensibilité par inhalation
  • autres hypersensibilités
  • prémycosis
  • syndromes paranéoplasiques
82
Q

Pronostic des erythrodermies lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Bon

83
Q

Causes des érythèmes polymorphes

A
  • médicamenteuses
  • infectieuses
  • tumorales
  • immunologiques
  • idiopathiques
84
Q

Médicaments à l’origine d’érythèmes polymorphes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux chez le
Chien

A
  • antibiotiques
  • anthelminthiques
  • L-thyroxine
  • aurothio-glucose
85
Q

Médicaments à l’origine d’érythèmes polymorphes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux chez le chat

A
  • antibiotiques

- antifongiques

86
Q

Aspect des lésions d’érythèmespolymorphes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Aspect arciforme ou serpigineux

Lésions = plaques/papules érythémateuses bien circonscrites :

  • disque central : érythème —> purpura —> nécrose
  • anneau interne : œdémateux, pâle
  • anneau externe : érythémateux
87
Q

Différence érythème polymorphe mineur et majeur

A

Mineur : 0-1 muqueuse atteinte

Majeur : > 1 muqueuse atteinte

88
Q

Pronostic de l’érythème polymorphe lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Réservé pour l’érythème polymorphe majeur

89
Q

Examen complémentaire en cas de suspicion d’érythrème polymorphe lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Histopathologie :

  • épiderme/follicule : hyperkératose, apoptose dans toute l’épaisseur de l’épiderme, satellitose lymphocytaire, vacuole sous-épidermique
  • derme : réaction lichénoïde modérée à sévère, +/- incontinence pigmentaire
90
Q

Pronostic du syndrome de Lyell lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Sombre

91
Q

Formes intermédiaires entre érythème polymorphe et syndrome de Lyell lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • syndrome Stevens-Johnson : > 1 muqueuse atteinte, atteinte cutanée ++, peu de surfaces érodées/ulcérées
  • overlap : > 1 muqueuse atteinte, atteinte cutanée ++, présence de surfaces érodées/ulcérées
92
Q

Médicaments à l’origine du syndrome de Lyell lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux chez le chien

A
  • céphalexine
  • triméthoprime
  • phénylbutazone
  • lévamisole
  • 5FC
93
Q

Médicaments à l’origine du syndrome de Lyell lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux chez le chat

A
  • céphalosporine
  • ampicilline
  • hetacilline
  • aurothioglucose
94
Q

Examen complémentaire en cas de suspicion de syndrome de Lyell lors d ’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Histopathologie : décollement diffus de l’épiderme, apoptose marquée et transépidermique, inflammation dermique très modérée

95
Q

Liste des maladies auto-immunes médicamenteuses lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • lupus systémique
  • accidents à la sulfadiazine chez le Doberman
  • Pemphigus foliacé
  • pemphigoïde
96
Q

Tableau clinique du lupus systémique lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • dépigmentation
  • érythème
  • ulcérations (oreilles, coussinets)
  • croûtes
  • anémie
  • thrombocytopénie
  • polyarthrite
  • glomérulonéphrite
97
Q

Tableau clinique des accidents à la sulfadiazine chez le Doberman

A
  • rash érythémateux
  • anémie
  • thrombocytopénie
  • leucopénie
  • rétinite
  • polyarthrite
  • polymoyosite
  • glomérulonéphrite
98
Q

Médicaments à l’origine de pemphigus foliacé lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • thiabendazole
  • triméthoprime
  • doxycycline
99
Q

Médicaments à l’origine de pemphigoïdes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A

Triamcinolone

100
Q

Traitements des accidents cutanés médicamenteux/infectieux

A
  • eviction du médicament
  • formes bénignes : corticoïdes
  • si vascularite : dapsone
  • formes graves : nettoyage des plaies, parage des tissus nécrosés, antisepsie, réhydratation, antibiothérapie, PAS de corticoïdes
  • si anaphylaxie : corticothérapie IV, perfusion, adrénaline, oxygénothérapie
101
Q

Toxidermies

A
  • intoxication

- envenimation

102
Q

Dermatoses physico-chimiques

A
  • brûlures

- engelures

103
Q

Syndrome hépato-cutané

A

Érythème migrant nécrolytique
= dermatite nécrolytique superficielle
= nécrose épidermique métabolique

104
Q

Cause du Syndrome hépato-cutané chez le chien

A

Surtout secondaire à un dysfonctionnement hépatique observé biochimiquement (anomalies PAT/ALAT/albuminémie/protéines totales) et histopathologiquement

Ou bien glucanogome

105
Q

Animaux touchés par le Syndrome hépato-cutané

A

Surtout Chien
Chat, renard, lapin, rhinocéros

Surtout animaux âgés

106
Q

Tableau clinique du Syndrome hépato-cutané

A
  • signes généraux dûs au dysfonctionnement hépatique
  • croutes
  • ulcères
  • épaississement des coussinets
  • localisations : chanfrein, pavillons, jonctions cutanéomuqueuses, extrémités des membres, coussinets, aire génitale
107
Q

Examens complémentaires en cas de suspicion de Syndrome hépato-cutané

A
  • biochimie hépatique

- histopathologie

108
Q

Pronostic en cas de Syndrome hépato-cutané

A

Sombre

Survit d’environ 5 mois

109
Q

Traitement du Syndrome hépato-cutané

A
  • exérèse chirurgicale si glucanogome
  • si dysfonctionnement hépatique : traitement palliatif —> corticothérapie, perfusion d’aa en IV, alimentation hyperprotéinée
110
Q

Liste des génodermatoses

A
  • dermatomyosite familiale canine
  • épidermolyse bulleuse
  • vasculopathies familiales
  • acrodermatite létale du bull terrier
  • pemphigus cutané familial bénin
  • collagénolyse des coussinets plantaires du BA
  • syndrome d’automutilation des extrémités
111
Q

Dermatomyosite familiale canine

A

Affection inflammatoire de la peau, des muscles et parfois des vaisseaux, à composante héréditaire

112
Q

Pathogénie de la Dermatomyosite familiale canine

A

Multifactorielle

Mode de Transmission autosomale dominant à expressivité variable (sévère chez homozygotes, bénigne chez hétérozygotes)

Œstrus/exposition aux UV : facteurs de rechute

113
Q

Animaux touchés par la Dermatomyosite familiale canine

A

Chiots de qqs semaines à 3 mois

Prédispositions raciales : colley, berger des shetlands, beauceron, croisés issus de ces races

114
Q

Tableau clinique de la Dermatomyosite familiale canine

A
  • face, proéminences osseuses, extrémités
  • érythème, alopécie, croûtes, modifications pigmentaires post-inflammation, ulcères, zones cicatricielles, onychodystrophie
  • signes musculaires : myosite, atrophie symétrique des muscles temporaux et des masséters —> difficultés de préhension des aliments, de mastication, de déglutition
  • mégaœsophage
  • généralement pas de prurit ni douleur
  • guérison parfois spontanée vers 6 mois- 1 an ou bien lésions graves, étendues toute la vie
115
Q

Diagnostic différentiel de la Dermatomyosite familiale canine

A
  • maladies du jeune : dermatophytose, démodécie, pyodermite faciale
  • lupus discoïde
  • lupus systémique
  • pemphigus superficiel
  • dermatose lupoïde du braque allemand
  • épidermolyse bulleuse
116
Q

Examens complémentaires en cas de suspicion de Dermatomyosite familiale canine

A
  • histopathologie : essentielle
  • biopsie musculaire 2/3 mois après le début de la dermatite
  • électromyographie : activité musculaire anormale
117
Q

Qu’observe-t-on histopathologiquement lors d’une Dermatomyosite familiale canine

A
  • épiderme : dégénérescence des cellules basales, +/- décollement dermo-épidermique
  • derme : inflammation diffuse +/- fibrose cicatricielle, derme pâle, vasculite paucicellulaire (peu de cellules)/parfois leucoclastie
  • Follicule : dégénérescence des cellules basales, atrophie des follicules pileux
118
Q

Qu’observe-t-on à la biopsie musculaire lors de Dermatomyosite familiale canine

A
  • accumulation multifocale de lymphocytes, plasmocytes, macrophages, qqs neutrophiles/éosinophiles dans l’endomysium et le périmysium
  • cas les + sévères : vasculaire, implication des petits gilets nerveux
119
Q

Pronostic de la Dermatomyosite familiale canine

A

Bon même si évolution imprévisible

120
Q

Traitement de la Dermatomyosite familiale canine

A
  • cas graves : corticoïdes
  • pentoxifylline
  • vitamine E
  • AG essentiels
  • éviter les traumatismes et les UV
  • contrôler l’œstrus
  • écarter de la reproduction tous les animaux cliniquement atteints et toute leur parenté
121
Q

Épidermolyse bulleuse

A

Ensemble d’affections dont la plupart sont héréditaires, caractérisées par une atteinte de la jonction dermo-épidermique à différents niveaux

122
Q

Différents types d’épidermolyses bulleuses

A
  • EB simple : touche les cytokératines
  • EB jonctionnelle : touche la plaque dense sous-basale
  • EB dystrophique : touche les fibres d’ancrage dermo-épidermique
123
Q

Animaux touchés par le pemphigus cutané familial bénin

A

Chiots d’environ 6 mois

124
Q

Tableau clinique du pemphigus cutané familial bénin

A
  • lésions ulcératives et croûteuses touchant des points de pression
  • pas d’atteinte générale
  • lésions histopathologiques proches de celles du pemphigus cutané
125
Q

Animaux touchés par la collagénolyse des coussinets plantaires du berger allemand

A

Chiots de qqs jours à qqs semaines à qqs mois

126
Q

Tableau clinique de la collagénolyse des coussinets plantaires du berger allemand

A

Coussinets deviennent mous, fragiles, parfois ulcères

Régression spontanée vers 1 an

Parfois dvpt d’une amyloïdose rénale et mort vers 2-3 ans

127
Q

Examen complémentaire en cas de suspicion de collagénolyse des coussinets plantaires du berger allemand

A

Histopathologie : zones multiples de collagénolyse infiltrées de granulocytes neutrophiles et de cellules mononuclées

128
Q

Animaux touchés par les vasculopathies familiales

A

Berger allemand

Troubles proches chez le Greyhound et le Scottish terrier

129
Q

Tableau clinique des vasculopathies familiales

A
  • lésions œdémateuses, rapidement croûteuses et ulcératives au niveau des pavillons auriculaires, chanfrein, truffe, extrémité de la queue, coussinets
  • dvpt progressif de zones de dépigmentation
130
Q

Animaux touchés par le syndrome d’automutilation des extrémités

A

Pointer, Braque allemand

131
Q

Pathogénie du syndrome d’automutilation des extrémités

A

Transmission sur mode autosomal récessif

Chiots de lèchent puis se mordent les extrémités —> perte totale de sensibilité douloureuse

132
Q

Animaux touchés par le syndrome d’automutilation des extrémités

A

Chiots de 3-5 mois