Dermatoses Flashcards
Diagnostic de la dermatose allergique
- éviction-provocation (retirer allergène de l’environnement/l’alimentation pendant 3 semaines puis le remettre en contact et observer)
- IDR : test avec 30-50 allergènes, lecture à 20 min puis 1h, 24h, 48h et 72h (on ne peut pas tester médicaments ou aliments)
- sérologie IgE
Traitement de la dermatose allergique
Glucocorticoïdes à doses anti-inflammatoires
Éviction
Trophallergène
Allergène de l’alimentation
3 principales allergies chez le chien
- DHPP
- atopie
- allergie alimentaire
2 principales allergies chez le chat
- DHPP
- allergies alimentaires
Principaux aliments responsables d’allergies alimentaires chez le Chien
- Bœuf
- soja
- poulet
- lait
- maïs
- blé
- œuf
Principaux aliments responsables d’allergies alimentaires chez le chat
- Poisson
- bœuf
- lait
- poulet
- œuf
Tableau clinique des allergies alimentaires
- gastro-entérites
- entéropathies
- urticaire/angioedème
- dermatose prurigineuse
- prurit
Espèces touchées par les allergies alimentaires
Chien
Chat
Cheval
Allergies alimentaires : lésions
- expression faciale : soit partout, soit autour des paupières, à l’intérieur des oreilles
- étendues ou localisées
- Cn : prurit primitif avec érythème, atopie canine, otite externe érythémateuse
- Ct : érythème, lésions auto-infligées profondes, complexe granulome éosinophilique félin, dermatite miliaire, alopécie extensive féline, prurit cervico-facial
- chronique : peau épaissie, liquéfiée
- pourtour anal, zone ano-génitale et grands plis, espaces interdigités, pattes
Atopie
Prédisposition génétique à développer une réponse inflammatoire hyper-réactive à ddd allergènes normalement très bien tolérés
Tableau clinique de la dermatite atopique chez le chien
Prurit = symptôme de base
peau et oreilles —> cause primaire de 50% des otites des chiens
Lésions primaires :
- papules érythémateuses
- érythèmes
Lésions secondaires
- dépilation (auto-infligée)
- excoriation (auto-infligée)
Lésions : face, babines, paupières, oreilles, extrémités pédales, espaces interdigités, zone ano-génitale, grands plis
peau fragilisée, très sensible aux infections développées après = infections cutanées secondaires (Staphylocoques, Malasseizia)
Chronique : mélanose, lichénification, hyperpigmentation, squamosis, séborrhée (= aspect gras)
Animaux les plus touchés par la dermatite atopique
Jeunes de 6 mois à 3 ans
Prédisposition raciale (bouledogue fr ou anglais, berger allemand, golden retriever, labrador, Westie…)
Caractère familial
Tableau clinique de la dermatite atopique chez le chat
- dermatite miliaire
- prurit cervico-facial
- manifestation du syndrome Granulome épsinophilique félin
- alopécie extensive féline
Types de dermatoses auto-immunes (DAI) associées à la présence d’auto-AC à cible cutanée
- dermatoses bulleuses
- dermatoses non bulleuses
Liste des dermatoses bulleuses (DAI avec auto-AC à cible cutanée)
- pemphigus : cohésion inter-kératinocytes
- pemphigoïdes : jonction dermo-épidermique
- épidermolyse bulleuse acquise
Liste des dermatoses non bulleuses (DAI avec auto-AC à cible cutanée)
- alopecia areata et pseudo-pelade : bulbes pileux
- syndrome uvéo-cutané et vitiligo : mélanocytes
- polychondrite auriculaire atrophiante
DAI associées à la présence d’auto-AC circulants non spécifiques de la peau
- syndrome lupique : système nucléaire
- maladies des agglutinines froides : membrane des hématies
- vascularites auto-immunes : vaisseaux sanguins (endothelium)
Pemphigus vulgaire
Vise les desmosomes au dessus de la couche basale
Pemphigus foliacé
Vise des desmosomes plus superficiels
Cible du pemphigus
Constituants des desmosomes
Cible des pemphigoïdes
Hémidesmosomes de la couche basale
Acantholyse
Les cellules se détachent
Signe de Nicholsky
On frotte la peau —> décollement de l’épiderme (pas de cohésion cellulaire)
Lupus
Mort des kératinocytes de la couche basale
Pemphigus foliacé : espèces touchées
Surtout Chien
Chat, cheval, âne, chèvre, lama
Pemphigus foliacé : races de chien les plus affectées
Surtout Akita Inu, chow-chow
Colley, berger allemand
Tableau clinique du pemphigus foliacé
Dominante croûteuse,
Pustule (très fragile : se déchire, de dessèche), croûtes superficielles claires, jaunâtres, prurit inconsistant, (pas de signes généraux)
Localisation :
- chanfrein
- +/- truffe, paupières, intérieur des pavillons
- peut ensuite s’étendre au reste du corps (membres, organes génitaux)
- Ct : localisations mamelonaire et péri-unguéal
Lésions :
- Vésicules/bulles très fugaces —> pustules —> ponctionner
- formées dans l’épiderme, souvent non folliculaires (ou bien touche pls follicules)
- grandes tailles, plutôt flasques —> croûte individuelle (+++) ou «collerette épidermique»
Pemphigus vulgaire : espèce touchée principalement
Cheval
Tableau clinique du Pemphigus foliacé
Signes généraux : amaigrissements hyperthermie, léthargie, anémie, halithose, hypersalivation
Signes cutanés : vésicule-bulle, ulcère, onychomadèse
Localisations :
- muqueuse buccale
- jonctions muck-cutanées (surtout lèvres et anus)
- face, pavillons, plus inguinaux et axillaires
Halithose
Mauvaise haleine
Onychomadèse
Chute des ongles suite à leur ramollissement
Syndrome lupique
= perte de substance
Lupus cutané
Ne touche que la peau (localisé)
Le plus fréquent
Bénin
Lupus généralisé = lupus disséminé
Touche pls organes, dysfonctionnement rénal, atteinte généralisée de l’organisme
Syndrome lupique : animaux les plus touchés
Jeunes adultes, mâle
Berger allemand, colley et apparentés
Tableau clinique du lupus cutané
Pas de prurit
Localisation initiale : jonction cutanée-muqueuse (surtout truffe, paupières, babines)
Localisation secondaire : chanfrein
Lésions :
- dépigmentation
- pertes des dermatoglyphes —> aspect pavimenteux de la truffe disparaît
- érythème sur la truffe
- érosion/ulcères (si kératinocytes détruits)
- si pas d’érosion/ulcères : squames, croûtes
Pas d’auto-Ac circulants
Tableau clinique du lupus disséminé
- Signes cutanéo-muqueux :
- tête et jonctions cutanéo-muqueuses, régions a peau fine
- depigmentation de la truffe, ulcères, séborrhée
- stomatite ulcérative
- ulcération des pattes
- ulcères autour du scrotum, sur le fourreau
- Signes généraux : hyperthermie fluctuante, amaigrissement
- polyarthrite non érosive —> boiteries
- glomérulonéphrite —> protéinurie
- adénomégalie généralisée
- auto-Ac circulants
Stomatite
Inflammation de la muqueuse buccale
Éléments diagnostiques des dermatoses auto-immunes
- peu prurigineux
- croûteux et/ou ulcérative
- peu tendance à suppurer (ne sent pas mauvais
- face, jonctions cutanéo-muqueuses, parfois généralisée
Diagnostic différentiel du pemphigus
- pyodermites
- troubles de la cornéogenèse
- dermatophytie
Diagnostic différentiel des DAI profondes
- leishmaniose
- pyodermites
- autres maladies rares
Examens complémentaires en cas de suspicion de DAI
- cytologie de pustule : kératinocytes acantholysés (ronds, globuleux), granulocytes neutrophiles non dégénérés si pustule récente
- histopathologie
- dosage des Ac anti-nucléaires si suspicion de lupus disséminé
Pronostic de la DAI
Plus c’est superficiel moins c’est grave si l’extension n’est pas trop importante
- formes localisées (lupus cutané) : favorable
- formes superficielles étendues (pemphigus foliacé) : moyennement favorable
- formes profondes (pemphigus vulgaire, pemphigoïdes, lupus disséminé) : défavorable
Traitement de la DAI
- limiter exposition au soleil
- protéger des UV
- médicaments à action immunosuppressive —> 3 phases :
- induction : dose forte pendant un temps réduit (1-2 semaines) —> disparition des lésions
- stabilisation (pls mois) : maintenir résultats de l’induction en diminuant les doses pour trouver une dose minimale donnant des résultats
- long terme : maintien de la dose min
Molécules utilisées pour le traitement de la DAI
- surtout glucocorticoïdes : prednisolone, dexaméthasone, dermo-corticoïdes(si lésions localisées ou maladie stabilisée, lupus cutané : à donner avant corticoïdes systémiques)
- inhibiteurs des calcineurines : tacrolimus, ciclosporine (si échec pour pemphigus, utilisée en association avec des corticoïdes systémiques)
- cytotoxiques (association avec corticoïdes systémiques) :
- alkylants : cyclophosphamide, chlorambucil
Effets indésirables : anorexie, vomissements, diarrhée, aplasie médullaire, tumeurs chez le chat - thiopurine : azathiopine = immunosuppresseur
Effets indésirables : anorexie, vomissements, diarrhée, aplasie médullaire
Déconseillé chez le chat
- alkylants : cyclophosphamide, chlorambucil
- oxytétracycline-vitamine B3 : lupus cutané
- vitamine E : lupus cutané
- association tétracycline-nicotinamide : lupus cutané
- dapsone : anti-bactérien, anti-inflammatoire
- AG essentiels : huile d’onagre, huile de poissons de mers froides —> action anti-agrégante hypolipémiante et anti-inflammatoire
Nom courant de la dermatite miliaire féline (DMF)
Eczéma arénacé
Manifestation la plus fréquente des dermatoses allergiques chez le chat
Dermatite miliaire féline
Cause la plus fréquente de la dermatite miliaire féline
DHPP
Tableau clinique de la dermatite miliaire féline
- petites papules croûteuses +/- érosives ou ulcérées, surtout sur la ligne du dessus et le cou
- poils cassés, dépilation diffuse
- prurit ++ variable, souvent bien marqué
Traitement de la dermatite miliaire féline
- traitement étiologique
- anti-inflammatoires : corticothérapie en jours alternés, voire anti-histaminiques, composés progestatifs
Nom courant de la dermatite érosive et croûteuse de la face et du cou (chez le chat)
Prurit cervico-facial