Dermatoses Flashcards
Diagnostic de la dermatose allergique
- éviction-provocation (retirer allergène de l’environnement/l’alimentation pendant 3 semaines puis le remettre en contact et observer)
- IDR : test avec 30-50 allergènes, lecture à 20 min puis 1h, 24h, 48h et 72h (on ne peut pas tester médicaments ou aliments)
- sérologie IgE
Traitement de la dermatose allergique
Glucocorticoïdes à doses anti-inflammatoires
Éviction
Trophallergène
Allergène de l’alimentation
3 principales allergies chez le chien
- DHPP
- atopie
- allergie alimentaire
2 principales allergies chez le chat
- DHPP
- allergies alimentaires
Principaux aliments responsables d’allergies alimentaires chez le Chien
- Bœuf
- soja
- poulet
- lait
- maïs
- blé
- œuf
Principaux aliments responsables d’allergies alimentaires chez le chat
- Poisson
- bœuf
- lait
- poulet
- œuf
Tableau clinique des allergies alimentaires
- gastro-entérites
- entéropathies
- urticaire/angioedème
- dermatose prurigineuse
- prurit
Espèces touchées par les allergies alimentaires
Chien
Chat
Cheval
Allergies alimentaires : lésions
- expression faciale : soit partout, soit autour des paupières, à l’intérieur des oreilles
- étendues ou localisées
- Cn : prurit primitif avec érythème, atopie canine, otite externe érythémateuse
- Ct : érythème, lésions auto-infligées profondes, complexe granulome éosinophilique félin, dermatite miliaire, alopécie extensive féline, prurit cervico-facial
- chronique : peau épaissie, liquéfiée
- pourtour anal, zone ano-génitale et grands plis, espaces interdigités, pattes
Atopie
Prédisposition génétique à développer une réponse inflammatoire hyper-réactive à ddd allergènes normalement très bien tolérés
Tableau clinique de la dermatite atopique chez le chien
Prurit = symptôme de base
peau et oreilles —> cause primaire de 50% des otites des chiens
Lésions primaires :
- papules érythémateuses
- érythèmes
Lésions secondaires
- dépilation (auto-infligée)
- excoriation (auto-infligée)
Lésions : face, babines, paupières, oreilles, extrémités pédales, espaces interdigités, zone ano-génitale, grands plis
peau fragilisée, très sensible aux infections développées après = infections cutanées secondaires (Staphylocoques, Malasseizia)
Chronique : mélanose, lichénification, hyperpigmentation, squamosis, séborrhée (= aspect gras)
Animaux les plus touchés par la dermatite atopique
Jeunes de 6 mois à 3 ans
Prédisposition raciale (bouledogue fr ou anglais, berger allemand, golden retriever, labrador, Westie…)
Caractère familial
Tableau clinique de la dermatite atopique chez le chat
- dermatite miliaire
- prurit cervico-facial
- manifestation du syndrome Granulome épsinophilique félin
- alopécie extensive féline
Types de dermatoses auto-immunes (DAI) associées à la présence d’auto-AC à cible cutanée
- dermatoses bulleuses
- dermatoses non bulleuses
Liste des dermatoses bulleuses (DAI avec auto-AC à cible cutanée)
- pemphigus : cohésion inter-kératinocytes
- pemphigoïdes : jonction dermo-épidermique
- épidermolyse bulleuse acquise
Liste des dermatoses non bulleuses (DAI avec auto-AC à cible cutanée)
- alopecia areata et pseudo-pelade : bulbes pileux
- syndrome uvéo-cutané et vitiligo : mélanocytes
- polychondrite auriculaire atrophiante
DAI associées à la présence d’auto-AC circulants non spécifiques de la peau
- syndrome lupique : système nucléaire
- maladies des agglutinines froides : membrane des hématies
- vascularites auto-immunes : vaisseaux sanguins (endothelium)
Pemphigus vulgaire
Vise les desmosomes au dessus de la couche basale
Pemphigus foliacé
Vise des desmosomes plus superficiels
Cible du pemphigus
Constituants des desmosomes
Cible des pemphigoïdes
Hémidesmosomes de la couche basale
Acantholyse
Les cellules se détachent
Signe de Nicholsky
On frotte la peau —> décollement de l’épiderme (pas de cohésion cellulaire)
Lupus
Mort des kératinocytes de la couche basale
Pemphigus foliacé : espèces touchées
Surtout Chien
Chat, cheval, âne, chèvre, lama
Pemphigus foliacé : races de chien les plus affectées
Surtout Akita Inu, chow-chow
Colley, berger allemand
Tableau clinique du pemphigus foliacé
Dominante croûteuse,
Pustule (très fragile : se déchire, de dessèche), croûtes superficielles claires, jaunâtres, prurit inconsistant, (pas de signes généraux)
Localisation :
- chanfrein
- +/- truffe, paupières, intérieur des pavillons
- peut ensuite s’étendre au reste du corps (membres, organes génitaux)
- Ct : localisations mamelonaire et péri-unguéal
Lésions :
- Vésicules/bulles très fugaces —> pustules —> ponctionner
- formées dans l’épiderme, souvent non folliculaires (ou bien touche pls follicules)
- grandes tailles, plutôt flasques —> croûte individuelle (+++) ou «collerette épidermique»
Pemphigus vulgaire : espèce touchée principalement
Cheval
Tableau clinique du Pemphigus foliacé
Signes généraux : amaigrissements hyperthermie, léthargie, anémie, halithose, hypersalivation
Signes cutanés : vésicule-bulle, ulcère, onychomadèse
Localisations :
- muqueuse buccale
- jonctions muck-cutanées (surtout lèvres et anus)
- face, pavillons, plus inguinaux et axillaires
Halithose
Mauvaise haleine
Onychomadèse
Chute des ongles suite à leur ramollissement
Syndrome lupique
= perte de substance
Lupus cutané
Ne touche que la peau (localisé)
Le plus fréquent
Bénin
Lupus généralisé = lupus disséminé
Touche pls organes, dysfonctionnement rénal, atteinte généralisée de l’organisme
Syndrome lupique : animaux les plus touchés
Jeunes adultes, mâle
Berger allemand, colley et apparentés
Tableau clinique du lupus cutané
Pas de prurit
Localisation initiale : jonction cutanée-muqueuse (surtout truffe, paupières, babines)
Localisation secondaire : chanfrein
Lésions :
- dépigmentation
- pertes des dermatoglyphes —> aspect pavimenteux de la truffe disparaît
- érythème sur la truffe
- érosion/ulcères (si kératinocytes détruits)
- si pas d’érosion/ulcères : squames, croûtes
Pas d’auto-Ac circulants
Tableau clinique du lupus disséminé
- Signes cutanéo-muqueux :
- tête et jonctions cutanéo-muqueuses, régions a peau fine
- depigmentation de la truffe, ulcères, séborrhée
- stomatite ulcérative
- ulcération des pattes
- ulcères autour du scrotum, sur le fourreau
- Signes généraux : hyperthermie fluctuante, amaigrissement
- polyarthrite non érosive —> boiteries
- glomérulonéphrite —> protéinurie
- adénomégalie généralisée
- auto-Ac circulants
Stomatite
Inflammation de la muqueuse buccale
Éléments diagnostiques des dermatoses auto-immunes
- peu prurigineux
- croûteux et/ou ulcérative
- peu tendance à suppurer (ne sent pas mauvais
- face, jonctions cutanéo-muqueuses, parfois généralisée
Diagnostic différentiel du pemphigus
- pyodermites
- troubles de la cornéogenèse
- dermatophytie
Diagnostic différentiel des DAI profondes
- leishmaniose
- pyodermites
- autres maladies rares
Examens complémentaires en cas de suspicion de DAI
- cytologie de pustule : kératinocytes acantholysés (ronds, globuleux), granulocytes neutrophiles non dégénérés si pustule récente
- histopathologie
- dosage des Ac anti-nucléaires si suspicion de lupus disséminé
Pronostic de la DAI
Plus c’est superficiel moins c’est grave si l’extension n’est pas trop importante
- formes localisées (lupus cutané) : favorable
- formes superficielles étendues (pemphigus foliacé) : moyennement favorable
- formes profondes (pemphigus vulgaire, pemphigoïdes, lupus disséminé) : défavorable
Traitement de la DAI
- limiter exposition au soleil
- protéger des UV
- médicaments à action immunosuppressive —> 3 phases :
- induction : dose forte pendant un temps réduit (1-2 semaines) —> disparition des lésions
- stabilisation (pls mois) : maintenir résultats de l’induction en diminuant les doses pour trouver une dose minimale donnant des résultats
- long terme : maintien de la dose min
Molécules utilisées pour le traitement de la DAI
- surtout glucocorticoïdes : prednisolone, dexaméthasone, dermo-corticoïdes(si lésions localisées ou maladie stabilisée, lupus cutané : à donner avant corticoïdes systémiques)
- inhibiteurs des calcineurines : tacrolimus, ciclosporine (si échec pour pemphigus, utilisée en association avec des corticoïdes systémiques)
- cytotoxiques (association avec corticoïdes systémiques) :
- alkylants : cyclophosphamide, chlorambucil
Effets indésirables : anorexie, vomissements, diarrhée, aplasie médullaire, tumeurs chez le chat - thiopurine : azathiopine = immunosuppresseur
Effets indésirables : anorexie, vomissements, diarrhée, aplasie médullaire
Déconseillé chez le chat
- alkylants : cyclophosphamide, chlorambucil
- oxytétracycline-vitamine B3 : lupus cutané
- vitamine E : lupus cutané
- association tétracycline-nicotinamide : lupus cutané
- dapsone : anti-bactérien, anti-inflammatoire
- AG essentiels : huile d’onagre, huile de poissons de mers froides —> action anti-agrégante hypolipémiante et anti-inflammatoire
Nom courant de la dermatite miliaire féline (DMF)
Eczéma arénacé
Manifestation la plus fréquente des dermatoses allergiques chez le chat
Dermatite miliaire féline
Cause la plus fréquente de la dermatite miliaire féline
DHPP
Tableau clinique de la dermatite miliaire féline
- petites papules croûteuses +/- érosives ou ulcérées, surtout sur la ligne du dessus et le cou
- poils cassés, dépilation diffuse
- prurit ++ variable, souvent bien marqué
Traitement de la dermatite miliaire féline
- traitement étiologique
- anti-inflammatoires : corticothérapie en jours alternés, voire anti-histaminiques, composés progestatifs
Nom courant de la dermatite érosive et croûteuse de la face et du cou (chez le chat)
Prurit cervico-facial
Tableau clinique de la dermatite érosive et croûteuse de la face et du cou (chez le chat)
Lésions auto-infligées inflammatoires : excoriations, plaques ulcérées, érosions, croûtes, alopécie
Noms courants de la dépilation extensive (chez le chat)
= alopécie auto-induire
= alopécie symétrique
= alopécie extensive
Tableau clinique de la dépilation extensive (chez le chat)
Perte de poils secondaire à un léchage excessif, pas de lésions cutanées inflammatoires
Localisation dans les régions facilement accessibles : face médiane des membres, abdomen, flancs
Tableau clinique des plaques éosinophiliques (chez le chat)
Plaques très prurigineuses, en relief, fermes, ++ érythémateuses, souvent ulcérées et très inflammatoires
Localisation : abdomen, face médiane des cuisses, région péri-anale
Tableau clinique du granulome éosinophilique (linéaire, collagénolytique) (chez le chat)
- Lésions cutanées, muco-cutanées ou orales, qui peuvent devenir prurigineuses
- plaques ou papules très fermes, érythémateuses, parfois jaunâtres, bien circonscrites, dans configuration linéaire en partie caudale des membres postérieurs, +/- sur cou, thorax, membres antérieurs
- plaques/nodules sur les pavillons auriculaire
- pododermatite avec ulcération des coussinets, érythème interdigité, œdème des coussinets
- œdème de la lèvre inférieure ou du menton
- nodules granulome yeux, très fermes : langue +/- Palais, pouvant d’ulcérer
Causes principales du granulome éosinophilique (linéaire, collagénolytique) (chez le chat)
- allergiques
- parasitaires
- parfois complications d’infections bactériennes
- prédisposition génétique chez les chats SPF (Specific Pathogen Free) de 4 à 18 mois
- dysfonctionnement héréditaire de la réponse éosinophilique, forme juvénile de granulome linéaire qui régresse à l’âge adulte
Origine des plaques éosinophiliques (chez le chat)
Réaction allergique souvent (ectoparasites, trophallergènes, aéroallergènes)
Origine de la dermatite érosive et croûteuse de la face et du cou (chez le chat)
Origine allergique ou parasitaire
Tableau clinique de l’ulcère atone (éosinophilique, labial) chez le chat
Ulcère bien délimité, aux bords surélevés et très fermes :
- souvent sur lèvre sup, en regard du croc, à la jonction cutanéo-muqueuse
- souvent unilatéral
- non douloureux, peu prurigineux
- différentes natures : ulcère infectieux, traumatique, processus néoplasique (carcinome épidermoïde, mastocytome, lymphome)
Plaques éosinophiliques ou granulome collagénolytique
Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Manifestations cutanées secondaires à l’administration de substances thérapeutiques à effet systémique ou à divers épisodes infectieux exprimés ou non
Étiologie des Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Carnivores :
- anti-infectieux : Antibiotiques et sulfamides
- antiparasitaires : lévamisole et griséfulvine
- AINS
- sérums et vaccins
Tous les modes d’administration
Délai d’apparition des Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
3 semaines après administration du médicament
Conditions d’imputabilité médicamenteuse en cas de suspicion d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- délai d’apparition
- effet de l’arrêt du médicament
- réintroduction du médicament
Note de -1, 0 ou +1 pour chaque critère. Si note totale est :
- > 0 : en faveur d’une origine médicamenteuse
- = 0 : pas de conclusion
- < 0 : en défaveur
Est-ce que les mécanismes non immunologiques lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux sont dose-dépendants ou non ?
Oui, ils sont dose-dépendants
Tableau clinique des Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Très variable
- urticaires
- angiœdèmes
- purpuras
- erythrodermies
- érythèmes polymorphes
- syndrome de Lyell = nécrose épidermique toxique (NET)
- maladies auto-immunes médicamenteuses
Mécanismes immunologiques d’hypersensibilité lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- type 1 : dégranulation des IgG et IgE —> libération de médiateurs de l’inflammation —> vasodilatation + œdème
o érythème, urticaire, angiœdème, choc anaphylactique - type 2 : cytotoxicité —> purpura plaquettaire par thrombocytopénie
- type 3 : formation de complexes immuns qui se déposent au niveau des vaisseaux —> activation du complément —> libération des enzymes protéolytiques des granulocytes
o vascularites médicamenteuses - type 4 : activation de lymphocytes et attraction cellulaire —> érythèmes
Types de Mécanismes immunologiques lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- hypersensibilités
- infiltration de lymphocytes cytotoxiques
- auto-immunisation
Conséquences de l’auto-immunisation lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Chien : pemphigus (+ pemphigoïdes) médico-induits
Chat : lupus médico-induit
Signes cliniques les plus fréquents lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Urticaires et angiœdèmes
Diagnostic différentiel des urticaires et angiœdèmes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- urticaires allergiques
- urticaires par envenimation
- lymphangite
- formes débutantes d’autres accidents cutanés médicamenteux
- folliculites
Pronostic des urticaires et angiœdèmes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Bon
Médicaments à l’origine de purpura plaquettaire lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux chez le chien
- oxacilline
- sulfamides
…
Médicaments à l’origine de vascularite lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- ampicilline
- triméthoprime
- chloramphénicol
- vaccins leptospires
Diagnostic différentiel des purpuras lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- gelures et brûlures
- envenimation
- pyodermites
- vascularites infectieuses et parasitaires
…
Types de purpuras lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- purpura plaquettaire
- vascularite
Pronostic des purpuras lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Bon
Médicaments à l’origine d’erythrodermies lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- sulfamides
- lévamisole
- mebendazole
- diéthylczrbamazine
- quinine
- primaclone
Signes cutanés des erythrodermies lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- érythème intense, diffus, étendu, surtout visible sur la peau glabre
- squamosis secondaire possible
- peau souvent chaude
- lésion particuliaire = érythème fixe : en cas de ré-administration du médicament (localisé, hyperpigmentation secondaire)
Diagnostic différentiel des erythrodermies lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- topique (dermatites de contact)
- hypersensibilité par inhalation
- autres hypersensibilités
- prémycosis
- syndromes paranéoplasiques
…
Pronostic des erythrodermies lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Bon
Causes des érythèmes polymorphes
- médicamenteuses
- infectieuses
- tumorales
- immunologiques
- idiopathiques
Médicaments à l’origine d’érythèmes polymorphes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux chez le
Chien
- antibiotiques
- anthelminthiques
- L-thyroxine
- aurothio-glucose
Médicaments à l’origine d’érythèmes polymorphes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux chez le chat
- antibiotiques
- antifongiques
Aspect des lésions d’érythèmespolymorphes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Aspect arciforme ou serpigineux
Lésions = plaques/papules érythémateuses bien circonscrites :
- disque central : érythème —> purpura —> nécrose
- anneau interne : œdémateux, pâle
- anneau externe : érythémateux
Différence érythème polymorphe mineur et majeur
Mineur : 0-1 muqueuse atteinte
Majeur : > 1 muqueuse atteinte
Pronostic de l’érythème polymorphe lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Réservé pour l’érythème polymorphe majeur
Examen complémentaire en cas de suspicion d’érythrème polymorphe lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Histopathologie :
- épiderme/follicule : hyperkératose, apoptose dans toute l’épaisseur de l’épiderme, satellitose lymphocytaire, vacuole sous-épidermique
- derme : réaction lichénoïde modérée à sévère, +/- incontinence pigmentaire
Pronostic du syndrome de Lyell lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Sombre
Formes intermédiaires entre érythème polymorphe et syndrome de Lyell lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- syndrome Stevens-Johnson : > 1 muqueuse atteinte, atteinte cutanée ++, peu de surfaces érodées/ulcérées
- overlap : > 1 muqueuse atteinte, atteinte cutanée ++, présence de surfaces érodées/ulcérées
Médicaments à l’origine du syndrome de Lyell lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux chez le chien
- céphalexine
- triméthoprime
- phénylbutazone
- lévamisole
- 5FC
Médicaments à l’origine du syndrome de Lyell lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux chez le chat
- céphalosporine
- ampicilline
- hetacilline
- aurothioglucose
Examen complémentaire en cas de suspicion de syndrome de Lyell lors d ’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Histopathologie : décollement diffus de l’épiderme, apoptose marquée et transépidermique, inflammation dermique très modérée
Liste des maladies auto-immunes médicamenteuses lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- lupus systémique
- accidents à la sulfadiazine chez le Doberman
- Pemphigus foliacé
- pemphigoïde
Tableau clinique du lupus systémique lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- dépigmentation
- érythème
- ulcérations (oreilles, coussinets)
- croûtes
- anémie
- thrombocytopénie
- polyarthrite
- glomérulonéphrite
Tableau clinique des accidents à la sulfadiazine chez le Doberman
- rash érythémateux
- anémie
- thrombocytopénie
- leucopénie
- rétinite
- polyarthrite
- polymoyosite
- glomérulonéphrite
Médicaments à l’origine de pemphigus foliacé lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- thiabendazole
- triméthoprime
- doxycycline
Médicaments à l’origine de pemphigoïdes lors d’Accidents cutanés médicamenteux/infectieux
Triamcinolone
Traitements des accidents cutanés médicamenteux/infectieux
- eviction du médicament
- formes bénignes : corticoïdes
- si vascularite : dapsone
- formes graves : nettoyage des plaies, parage des tissus nécrosés, antisepsie, réhydratation, antibiothérapie, PAS de corticoïdes
- si anaphylaxie : corticothérapie IV, perfusion, adrénaline, oxygénothérapie
Toxidermies
- intoxication
- envenimation
Dermatoses physico-chimiques
- brûlures
- engelures
Syndrome hépato-cutané
Érythème migrant nécrolytique
= dermatite nécrolytique superficielle
= nécrose épidermique métabolique
Cause du Syndrome hépato-cutané chez le chien
Surtout secondaire à un dysfonctionnement hépatique observé biochimiquement (anomalies PAT/ALAT/albuminémie/protéines totales) et histopathologiquement
Ou bien glucanogome
Animaux touchés par le Syndrome hépato-cutané
Surtout Chien
Chat, renard, lapin, rhinocéros
Surtout animaux âgés
Tableau clinique du Syndrome hépato-cutané
- signes généraux dûs au dysfonctionnement hépatique
- croutes
- ulcères
- épaississement des coussinets
- localisations : chanfrein, pavillons, jonctions cutanéomuqueuses, extrémités des membres, coussinets, aire génitale
Examens complémentaires en cas de suspicion de Syndrome hépato-cutané
- biochimie hépatique
- histopathologie
Pronostic en cas de Syndrome hépato-cutané
Sombre
Survit d’environ 5 mois
Traitement du Syndrome hépato-cutané
- exérèse chirurgicale si glucanogome
- si dysfonctionnement hépatique : traitement palliatif —> corticothérapie, perfusion d’aa en IV, alimentation hyperprotéinée
Liste des génodermatoses
- dermatomyosite familiale canine
- épidermolyse bulleuse
- vasculopathies familiales
- acrodermatite létale du bull terrier
- pemphigus cutané familial bénin
- collagénolyse des coussinets plantaires du BA
- syndrome d’automutilation des extrémités
Dermatomyosite familiale canine
Affection inflammatoire de la peau, des muscles et parfois des vaisseaux, à composante héréditaire
Pathogénie de la Dermatomyosite familiale canine
Multifactorielle
Mode de Transmission autosomale dominant à expressivité variable (sévère chez homozygotes, bénigne chez hétérozygotes)
Œstrus/exposition aux UV : facteurs de rechute
Animaux touchés par la Dermatomyosite familiale canine
Chiots de qqs semaines à 3 mois
Prédispositions raciales : colley, berger des shetlands, beauceron, croisés issus de ces races
Tableau clinique de la Dermatomyosite familiale canine
- face, proéminences osseuses, extrémités
- érythème, alopécie, croûtes, modifications pigmentaires post-inflammation, ulcères, zones cicatricielles, onychodystrophie
- signes musculaires : myosite, atrophie symétrique des muscles temporaux et des masséters —> difficultés de préhension des aliments, de mastication, de déglutition
- mégaœsophage
- généralement pas de prurit ni douleur
- guérison parfois spontanée vers 6 mois- 1 an ou bien lésions graves, étendues toute la vie
Diagnostic différentiel de la Dermatomyosite familiale canine
- maladies du jeune : dermatophytose, démodécie, pyodermite faciale
- lupus discoïde
- lupus systémique
- pemphigus superficiel
- dermatose lupoïde du braque allemand
- épidermolyse bulleuse
Examens complémentaires en cas de suspicion de Dermatomyosite familiale canine
- histopathologie : essentielle
- biopsie musculaire 2/3 mois après le début de la dermatite
- électromyographie : activité musculaire anormale
Qu’observe-t-on histopathologiquement lors d’une Dermatomyosite familiale canine
- épiderme : dégénérescence des cellules basales, +/- décollement dermo-épidermique
- derme : inflammation diffuse +/- fibrose cicatricielle, derme pâle, vasculite paucicellulaire (peu de cellules)/parfois leucoclastie
- Follicule : dégénérescence des cellules basales, atrophie des follicules pileux
Qu’observe-t-on à la biopsie musculaire lors de Dermatomyosite familiale canine
- accumulation multifocale de lymphocytes, plasmocytes, macrophages, qqs neutrophiles/éosinophiles dans l’endomysium et le périmysium
- cas les + sévères : vasculaire, implication des petits gilets nerveux
Pronostic de la Dermatomyosite familiale canine
Bon même si évolution imprévisible
Traitement de la Dermatomyosite familiale canine
- cas graves : corticoïdes
- pentoxifylline
- vitamine E
- AG essentiels
- éviter les traumatismes et les UV
- contrôler l’œstrus
- écarter de la reproduction tous les animaux cliniquement atteints et toute leur parenté
Épidermolyse bulleuse
Ensemble d’affections dont la plupart sont héréditaires, caractérisées par une atteinte de la jonction dermo-épidermique à différents niveaux
Différents types d’épidermolyses bulleuses
- EB simple : touche les cytokératines
- EB jonctionnelle : touche la plaque dense sous-basale
- EB dystrophique : touche les fibres d’ancrage dermo-épidermique
Animaux touchés par le pemphigus cutané familial bénin
Chiots d’environ 6 mois
Tableau clinique du pemphigus cutané familial bénin
- lésions ulcératives et croûteuses touchant des points de pression
- pas d’atteinte générale
- lésions histopathologiques proches de celles du pemphigus cutané
Animaux touchés par la collagénolyse des coussinets plantaires du berger allemand
Chiots de qqs jours à qqs semaines à qqs mois
Tableau clinique de la collagénolyse des coussinets plantaires du berger allemand
Coussinets deviennent mous, fragiles, parfois ulcères
Régression spontanée vers 1 an
Parfois dvpt d’une amyloïdose rénale et mort vers 2-3 ans
Examen complémentaire en cas de suspicion de collagénolyse des coussinets plantaires du berger allemand
Histopathologie : zones multiples de collagénolyse infiltrées de granulocytes neutrophiles et de cellules mononuclées
Animaux touchés par les vasculopathies familiales
Berger allemand
Troubles proches chez le Greyhound et le Scottish terrier
Tableau clinique des vasculopathies familiales
- lésions œdémateuses, rapidement croûteuses et ulcératives au niveau des pavillons auriculaires, chanfrein, truffe, extrémité de la queue, coussinets
- dvpt progressif de zones de dépigmentation
Animaux touchés par le syndrome d’automutilation des extrémités
Pointer, Braque allemand
Pathogénie du syndrome d’automutilation des extrémités
Transmission sur mode autosomal récessif
Chiots de lèchent puis se mordent les extrémités —> perte totale de sensibilité douloureuse
Animaux touchés par le syndrome d’automutilation des extrémités
Chiots de 3-5 mois