Dermato Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’acné vulgaire ?

A

Formation de comédons, de papules, de pustules, de nodules et/ou de kystes, due à l’obstruction et à l’inflammation des unités pilo-sébacées (les follicules pileux et leurs glandes sébacées associées).

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2
Q

Quelle est la physiopathologie de l’acné vulgaire ?

A

Majorité des androgènes sont produites par glandes surrénales et gonades.

Production d’androgènes a aussi lieu dans les glandes sébacées (microcomédons):

Conversion DHEAS (précurseur androgénique adrénalien) en testostérone via l’action de plusieurs enzymes

Testostérone ensuite convertie en DHT via action I 5-alpha-réductase présent dans les glandes sébacées

Les récepteurs androgéniques médient les effets des androgènes
Les récepteurs liant la testostérone et la DHT se trouvent dans les glandes sébacées et dans les kératinocytes de l’épithélium folliculaire

Les androgènes stimulent la croissance et la fonction sécrétoire des glandes
sébacées :
↑ production de sébum + milieu anaérobique et riche en lipide (comédon)

Milieu de croissance pour c.acnes (utilise les triglycérides du sébum comme nutriment, les hydrolyse en acides gras et glycérol)

Inflammation

Papules, pustules, nodules, kystes

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3
Q

À quoi sont attribuable la prévalence et la sévéritié de l’acné ?

A

La variation de la prévalence et de la sévérité de l’acné serait explicable par la variabilité de la réponse inflammatoire selon l’hôte et la pathogénicité des souches de c.acnes colonisant la peau.

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4
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’acné vulgaire ?

A
  • Androgènes (SOPK, hyperplasie surrénale congénitale, tumeur surrénale, tumeur ovarienne)
  • Génétique : des études de cas ont relié le risque de développer de l’acné à > x3 si membre de la famille 1er degré atteint.
  • Trauma de la peau : trauma répétitifs mécaniques par exfoliation avec savon, astringent, ou autre agent peut aggraver l’acné en rupturant les comédons promouvant ainsi le développement de lésions inflammatoires
  • Stress: certaines études démontrent une augmentation de la sévérité de l’acné (en lien avec augmentation du cortisol, donc augmentation production androgènes)
  • Résistance à l’insuline : augmente production androgènes et IGF-1 (qui lui augmenterait la production de sébum)
  • IMC : corrélation probable entre IMC élevé et acné: plus d’études nécessaires
  • Diète:
  • Lait: augmenterait incidence de l’acné: manque de données probantes
  • Diète a indice glycémique élevé : impact sur diminution/meilleur contrôle de
    l’acné si faible indice glycémique vs relié a la perte de poids ? Manque de
    données probantes
  • Chocolat: aucune démonstration cause significative
  • Zinc, omega-3, antioxydants, vitamine A, and fibres alimentaires: idée que
    pourrait aider à contrôler acné : nécessite davantage de données.
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5
Q

Quels éléments doivent être à l’anamnèse pour l’acné vulgaire ?

A

Sexe
äge
Style de vie/profession/hobbies (chloracné)
Utilisation de cosmétiques, crème solaire, nettoyants, hydratant
Cycle menstruel
Utilisation de contraceotion
Médicaments actifs: cortico systémique, inhibiteur de facteurs de croissance, progestatif, bromure, iodure, iosniazide, lithium, stéroïde analbolisant
ATDC médicaux
ATCD familiaux acné
HMA: PQRSTU, début, progression, amélioratoin/dégradation, impact psychologique
Sx MSK ou systémique (acné associé à un syndrôme, acné fulminans)

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6
Q

Quels sont les éléments de l’examen physique pour l’acné ?

A

Type de peau (grasse, sèche)
Phototype / couleur de peau
Distribution de l’acné (visage, cou, poitrine, dos, haut des bras)
Degré d’atteinte globale
Morphologie des lésions (comédon, papule, pustule, nodule, kyste, sinus)
Modification pigmentaire post-inflammatoire
Cicatrices (grêlées, hypertrophiques, atrophiques)
Signes de virilisation (Hirustisme, alopécie androgénique, voix grave, habitus musculaire, hypertrophie clitoridienne)
Signe de puberté précoce

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7
Q

Quels sont les types d’acné associés à un syndrôme ?

A
  • Syndromes d’Apert: affection congénitale rare, caractérisée par une sténose cranio-faciale associée à une syndactylie des mains et des pieds. Sa prise en charge doit être précoce et multidisciplinaire.
  • Syndrome PAPA (arthrite pyogène, pyoderma gangrenosum et acné): maladie autosomique dominante de la peau et des articulations. L’arthrite commence au cours de la première décennie de vie et est progressivement destructrice
  • Syndrome PASH: rare syndrome auto inflammatoire caractérisé par la triade pyoderma gangrenosum – acné – hidradenite suppurative
  • Syndrome SAPHO: doit être suspecté chez les patients dont l’acné nodulaire modérée à sévère s’accompagne de symptômes d’arthrite ou d’ostéite, en particulier lorsqu’elle touche la paroi thoracique.
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8
Q

Quels sont les deux types d’acné vulgaire ?

A

Acné non inflammatoire :
Comédons fermés (têtes blanches) sont de petites papules (~ 1 mm), couleur de la peau sans orifice folliculaire évident.

Comédons ouverts (têtes noires) ont un orifice folliculaire dilaté obturé par un bouchon de kératine qui a une couleur noire due à des lipides oxydés et à la mélanine.

Acné inflammatoire :
Papules et pustules érythémateuses.

Nodules et kystes remplis de pus ou d’un liquide sérosanglant ; peuvent confluer et former des sinus.

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9
Q

Quelles sont les complications de l’acné vulgaire ?

A

Cicatrices

Abcès surinfecté

Impact psychologique: embarras, anxiété, baisse estime de soi, suicide, impact social/emploi

Folliculite gram négatif: long-terme antibiotiques, résistance, aggravation, papules/pustules/kystes, périnasal/centre visage, Enterobacter/Klebsiella/Pseudomonas/Proteus/Escherichia

Œdème facial solide (Morbihan): induration ligneuse, érythème, inflammation chronique, acné/rosacée

Acnée fulminans: adolescents, nodules inflammatoires, visage/tronc/bras, plaques douloureuses/suintantes, cicatrices, fièvre, malaise, myalgies, arthralgies, lésions ostéolytiques, hépatosplénomégalie, leucocytose, anémie, ↑VS/prot. C, hématurie, protéinurie

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10
Q

Quels sont les critères diagnostics de l’acné vulgaire ?

A

Diagnostic: anamnèse (exclure cause secondaire), progression graduelle, adolescents 12-24 ans, femmes 20-40 ans

Examen physique: comédons, papules, pustules, nodules/kystes, zones sébacées (visage, haut cou/dos)

Bilan/référence: hyperandrogénisme (femmes, statut menstruel, enfants, puberté précoce), acné syndromique

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11
Q

Quels sont les REDFLAGS de l’acné vulgaire ?

A
  • Apparition aigue et sévère (suspicion hyperandrogénisme)
  • Acné récalcitrante
  • Puberté précoce
  • Lésion ou localisation atypique pour acné vulgaire
  • Suspicion abcès
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12
Q

Quelle est la PEC de l’acné vulgaire ?

A

Évaluer motivation traitement
Préférences patient, difficultés compliance

Attentes patient, 2-3 mois pour efficacité, importance communication pour éviter abandon

Nécessité traitement entretien, éviter récidive
Historique traitements, effets positifs/négatifs

Contre-indications médicaments, hypersensibilité, exposition solaire

Interactions médicamenteuses

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13
Q

Quels sont les soins de la peau recommandés pour l’acné vulgaire ?

A

Soins peau améliorent tolérance traitements, diminuent irritants

Préférer nettoyant doux, éviter savon/exfoliant, réduit irritation/sécheresse

Éviter exfoliation agressive, favorise acné inflammatoire/nouvelles lésions

Utiliser produits/cosmétiques non comédogéniques

Ne pas gratter lésions, réduit risque cicatrices

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14
Q

Quels sont les traitements de l’acné vulgaire ?

A

Rétinoïdes topiques: comédolytiques > anti-inflammatoires, traitement 3-4 sem, petite quantité, début faible concentration/alternance, photolabile, éviter BPO sauf exceptions

Antimicrobiens topiques: BPO, dapsone, peut décolorer, pas de résistance bactérienne, effet anti-inflammatoire

Antibiotiques topiques: clindamycine, érythromycine, efficacité ↑ avec BPO/rétinoïde, résistance bactérienne limitée

Antibiotiques oraux: tétracycline (doxycycline, minocycline), alternatives TMP-SMX/azithromycine, durée 3-6 mois, risque ↓ résistance

Contraceptifs oraux combinés: Ethinylestradiol + divers, réduction acné

Antiandrogène: Spironolactone, bloque récepteurs androgéniques, effets secondaires possibles, bilan ions/créatinine parfois
Isotrétinoïne orale: acné sévère, tératogénicité élevée, bilan hépatique/lipidique, photosensibilité, effets secondaires (chéilite, sécheresse)

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15
Q

Quels sont les lignes de traitement selon la sévérité de l’acné ?

A

Acné légère

Première intention: Rétinoïde topique
Deuxième intention: Alt. rétinoïde topique, acide azélaïque** ou acide salicylique
Options femmes: PCO possible*
Procédures optionnelles: Extraction comédons
Entretien: Rétinoïdes topiques

Acné principalement inflammatoire

Première intention: Antimicrobien topique* + rétinoïde topique
Deuxième intention: Alt. rétinoïde topique + alt. antimicrobien topique, acide azélaïque* ou dapsone topique
Entretien: Rétinoïdes topiques + BPO

Acné modérée

Première intention: Antibiotique oral + rétinoïde topique + BPO
Deuxième intention: Alt. antibiotique oral + alt. rétinoïde topique + BPO ou acide azélaïque topique (si nodulaire, cicatricielle ou récalcitrante)
Options femmes: PCO/antiandrogènes
Procédures optionnelles: Extraction comédons, CS intra-lésionnels (2–5 mg/mL de triamcinolone)
Entretien: Rétinoïdes topiques + BPO

Acné sévère (ex. conglobata, fulminans)

Première intention: Isotrétinoïne orale (CS oraux si acné fulminans)
Options femmes: Dapsone orale, antiandrogène oral à haute dose + rétinoïdes topiques + BPO
Procédures optionnelles: CS intra-lésionnels
Entretien: Rétinoïdes topiques + BPO

Exclusions

Exclure les folliculites Gram-négatifs
Femmes: exclure dysfonction surrénalienne ou ovarienne
Exclure stéroïdes anabolisants ou médications exacerbant l’acné

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16
Q

Qu’est-ce que la rosacée ?

A

Maladie chronique inflammatoire caractérisée par la survenue de rougeur du visage (bouffées vasomotrices), de télangiectasies, d’un érythème, de papules, de pustules et, dans les cas sévères, d’un rhinophyma (déformation nasale défigurante due à la prolifération des glandes sébacées et du tissu conjonctif sous- jacent).

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17
Q

Quels sont les facteurs de risques de la rosacée ?

A

Anormalités immunitaires
- Immunité innée: peptides cathélicidines anormaux
- Immunité adaptative: infiltration lymphocytes T dans peau
Inflammation réactionnelle aux microorganismes
- Densité Demodex folliculorum plus élevée
Perturbation microbiome cutané
Dysfonction vasculaire (flushing)
- Activation récepteurs par stimuli externes
Exposition aux UV
- Angiogenèse, espèces oxygénées, activation immunitaire
Facteurs génétiques
- Antécédents familiaux, variations antigéniques

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18
Q

Quels sont les 4 types de rosacée ?

A
  1. Erythémato-téléangiectasique (Vasculaire): Flushing récurent, érythème récurrent Érythème centrofacial fixe possible Télangiectasies
  2. Papulo-pustuleux (inflammatoire): Papules intermittentes roses à rouges Pustules inflammatoires
  3. Hypertrophique (phyma): Épaississement du nez hypetrophique et irrégulier (bosselé)&raquo_space; front-joues- menton-oreilles
  4. Oculaire ** à référer en 2è-3è ligne**: Sxs : brûlures, picotements, prurit, sensation CE, photophobie, sécheresse, vision trouble
    Signes: télangiectasie de la sclère, œdème périorbitaire, blépharite
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19
Q

De quelle facon calsse-t-on la rosacée ?

A

Classification ROSCO:

Diagnostics
Érythème centrofacial chronique (nez, joues médiales)
Changements phymateux (épaississement peau, nez/menton/front/joues)
Majeurs
Papules et pustules centrofaciales
Flushing (chaleur, rougeur, sudation, œdème)
Télangiectasie (principalement joues)
Oculaire
Mineurs (ou secondaires)
Brulures/picotements
Œdème facial
Xérose (rugosité, desquamation)
Autres types de rosacée:

Rosacée granulomateuse
Dermite périorale
Rosacée aux stéroïdes

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20
Q

Quels sont les facteurs exacerbateurs potentiels de l’acné ?

A

Températures extrêmes
Soleil
Boissons chaudes
Aliments épicés
Alcool
Exercice physique
Produits topiques irritants
Émotions intenses (colère, embarras, stress)
Médicaments (vasodilatateurs, acide nicotinique)
Altération de la barrière cutanée

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21
Q

Quelles sont les maladies associées à la rosacée ?

A

Maladies inflammatoires intestinales (MII)
Syndrome métabolique
Malignités (cancer de la thyroïde, gliome, carcinome basocellulaire)
Maladies auto-immunes (maladie cœliaque, rhumatisme articulaire aigu…)
Migraine
Maladie d’Alzheimer

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22
Q

Quelles sont les complications de la rosacée ?

A

Rhinophyma

Atteinte occulaire

Oedème facial (maladie de Morbihan)

Rosacée neurogénique

Rosacée fulminants

Rosacée granulomateuse

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23
Q

Quelle est la PEC de la rosacée ?

A

Éviter déclencheurs, incluant écran solaire
Antibiotiques topiques/oraux envisageables
Brimonidine topique pour éruption/érythème persistant
Isotrétinoïne orale pour cas résistants
Dermabrasion et excision tissus pour rhinophyma
Laser ou électrocoagulation pour télangiectasie

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24
Q

Quels sont les traitements de la rosacée ?

A

Agents topiques:
* Acideazelaique15%(Fiancea)*
* Brimonidique(Onreltea)*
* Ivermectine1%(Rosiver)*
* Metronidazole0,75%(BID)ou1%(DIE-BID)*

Traitements oraux:
* Doxycycline100DIE-BIDvsLA(Apprilon)40mgDIE*
* Minocycline50-100mgDIE
* Tetracycline250-500DIE-BID

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25
Q

Qu’est-ce que la folliculite ?

A

La folliculite est une inflammation des follicules pileux profonds ou superficiels, majoritairement secondaire à une infection.

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26
Q

Quel est l’agent pathogène le plus commun dans la folliculite infectieuse bactérienne ?

A

Staph. Aureus

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27
Q

Quels sont les facteurs de risque de la folliculite à demodex ?

A

Immunité affaiblie (maladies, âge, traitements immunosuppresseurs).
Maladies cutanées préexistantes (rosacée, dermatite).
Hygiène inappropriée.
Âge avancé.
Utilisation de cosmétiques ou produits occlusifs sur la peau.

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28
Q

Quelles sont les manifestations clinique de la folliculite à demodex ?

A

Éruptions cutanées et rougeurs autour des follicules pileux.
Démangeaisons et sensation de brûlure.
Squames et pellicules sur la peau.
Sensibilité cutanée accrue.
Inflammation des paupières (blépharite).

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29
Q

Quelles sont les investigation pour la folliculite ?

A

Signe cutané principal de la folliculite : pustule avec inflammation périfolliculaire.

Diagnostic étiologique basé sur facteurs de risque et distribution spécifique.

Examens microbiologiques si nécessaire : culture, grattage, KOH et microscopie, recherche de levures, biopsie pour éosinophiles.

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30
Q

Quel est le traitement de la folliculite à démodex ?

A

Perméthrine topique en crème 5%
Dose unique d’ivermectine p.o. (200mg)
Prévention par nettoyage quotidien avec nettoyant médical (ex: sulfacétamide)

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31
Q

Qu’est-ce que l’urticaire ?

A

Plaques, parfois papules, bien délimitées, érythémateuses, ortiées (ou évanescentes) très prurigineuses et migratrices. Peut-être accompagné ou non d’angioœdème (œdème de Quincke).

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32
Q

Quels sont les deux types d’urticaire ?

A

aigue ( moins de 6 semaines)
chronique (plus de 6 semaines)

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33
Q

Quelles sont les causes de l’urticaire aigus et de chronique ?

A

AIGU

Idiopathique
Infectieuse
IgE médiée

CHRONIQUE

Idiopathique
Auto-immune
Infectieuse chronique
Stimuli physique externe

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34
Q

Qu’est-ce que l’urticaire allergique ?

A

Réactions allergiques de type I médiées par IgE : souvent urticaire.

Apparition rapide après exposition à l’allergène : minutes à deux heures.

Causes courantes : médicaments, aliments et additifs, piqûres d’insectes, latex, produits sanguins.
Réactions limitées à la peau ou faisant partie d’une réaction systémique (anaphylaxie possible).

Urticaire généralisé ou œdème de Quincke signalant un risque d’anaphylaxie future.

Éviter l’allergène suspect et consulter pour évaluation détaillée.

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35
Q

Y a-t-il des manifestations systémique dans l’urticaire ?

A

AUCUNE MANIFESTATION SYSTÉMIQUE N’EST INCLUSE DANS L’URTICAIRE

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36
Q

Quelles sont les manifestations clinique de l’urticaire ?

A

Plaques érythémateuses bien délimitées et surélevées avec pâleur centrale.

Formes : ronde, ovale, serpigineuse (en forme de serpent).

Taille des lésions : 1 cm ou plus.

Prurigineuses (qui démangent).
Apparition rapide : quelques minutes à quelques heures, durée de chaque lésion inférieure à 24 heures.

Éruption de nature migratoire : nouvelles lésions pendant l’épisode.

Distribution : peut affecter n’importe quelle zone du corps.

Zones comprimées par les vêtements (sous la ceinture) et zones de friction (aisselles) souvent plus affectées.
Possibilité d’angio-œdème associé (gonflement plus profond des tissus).

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37
Q

Quelles sont les différences entre l’urticaire aigu? et chronique?

A

AIGU (70% des cas):

Durée x apparition des symptômes < 6 semaines
Idiopathique (50%)
IgE médiée
Infectieux
Activation mastocytes SANS mécanisme IgE médié

CHRONIQUE (30% des cas):

Lésions urticariennes récurrentes pendant > 6 semaines
Angio-œdème : seul ou associé à urticaire = considéré urticaire chronique
DxD exhaustif si angio-oedeme seul avant de conclure a Dx urticaire chronique

  • spontané(UCS)(idiopathique)(50%)
  • induit(physique)
  • Auto-immun
  • Infectieuxchronique
  • Causes rares (cancer, anomalie endocrinienne mastocytose systémique)
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38
Q

Qu’est-ce que l’angiodème associé à l’urticaire ?

A

Gonflement épisodique sous-muqueux ou sous-cutané

Distribution généralement asymétrique, affecte des parties non extrémités et organes génitaux .

Survient en quelques minutes ou quelques heures et disparaît progressivement en un à trois jours, selon la gravité initiale.

Les zones touchées sont généralement légèrement douloureuses, engourdies ou picotées, plutôt que prurigineuses.

**Un angio-œdème touchant la gorge, la langue ou les lèvres, sans urticaire, doit inciter à envisager un angio-œdème d’origine médicamenteuse (comme celui observé avec les IECA), un
angio-œdème héréditaire ou un déficit acquis en inhibiteur de C1. **

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39
Q

Quels sont les REDFLAGS de l’urticaire ?

A

Lésions durables de plus de 48 heures, non migratoires et douloureuses.

Hyperpigmentation ou ecchymoses résiduelles, suggérant une vascularite urticarienne.

Œdème de Quincke : gonflement du visage, des lèvres ou de la langue.
Risque d’anaphylaxie si présence d’un œdème de Quincke.

Symptômes respiratoires : stridor, wheezing ou autres signes de détresse respiratoire.

Signes de maladie systémique : fièvre, adénopathie (ganglions enflés), ictère (jaunisse), cachexie (amaigrissement extrême).

Arthralgies (douleurs articulaires) associées, pouvant évoquer un syndrome de Schnitzler.

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40
Q

Quelles sont les investigation de l’urticaire ?

A

Anamnèse : vérifier les événements récents, antécédents d’urticaire, voyages (risque de parasitose).

Examen physique : observer les lésions typiques, marquer les lésions au feutre pour suivre la durée (< 24h).

Exclusion d’autres diagnostics par :
Interrogatoire détaillé (anamnèse).
Recherche d’autres symptômes d’allergie ou anaphylaxie (oppression respiratoire, dyspnée, sifflements respiratoires, sensation d’oppression de la gorge, symptômes gastro-intestinaux).

Historique sexuel.

Voyage récent.

Symptômes suggérant une maladie systémique (fièvre, perte de poids, arthralgie, douleur osseuse).

Bilan sanguin complet.
Examen physique général approfondi.

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41
Q

Quelle investigation n’est pas nécessaire dans le cas d’un urticaire de novo SANS suspicion de troube sous jacent ou de vascularite urticarienne ?

A

AUCUN examen de laboratoire n’est nécessaire

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42
Q

Dans quel cas les examens de laboratoire sont pertinents ?

A

Étiologie urticaire à l’histoire est pertinente à prouver (ex.: COVID)

Suspicion trouble sous-jacent (labos adaptés à la suspicion)

Suspicion vascularite urticarienne : biopsie, ref dermato, condition urgente

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43
Q

Dans quels cas un test d’allergie s’avère pertinent ?

A

Test allergie: peut être pertinent selon l’Hx du patient (ex.: patient qui évite un aliment X car forte suspicion)

préférable via allergologue pour tests cutanés (pas de dosage IgE : interprétation très imprécise)

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44
Q

Quels sont les Ddx à garder en tête en cas d’urticaire prurigineux et non prurigineux ?

A

Prurigineux: dermatite atopique, dermatite de contact, dermatite médicamenteuse, piqure insecte, érythème multiforme mineure, pemphigoïde bulleux, sumac vénéneux

Non-prurigineux: exanthème viral, syndrome auriculotemporal, sweet syndrom

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45
Q

Quelle est la PEC de l’urticaire ?

A

Toute cause identifiée doit être traitée ou éliminée de l’environnement. Les médicaments ou les aliments impliqués doivent être arrêtés.

Le traitement symptomatique non spécifique (p. ex., prendre des bains froids, éviter l’eau chaude, le grattage et porter des vêtements larges) peut être utile.

NE PAS recommander au patient de faire des tests de provocation (ex: aliment suspecté, le reprendre pour confirmer Dx: risque réaction + sévère)

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46
Q

Quels sont les traitements pour l’urticaire ?

A

Antihistaminiques H1 de 2e génération :

Cétirizine, Loratadine, Desloratadine, Fexofénadine, Rupatadine, Bilastine.
Suivi 5-7 jours; dosage jusqu’à 4x si nécessaire.
Cas sévères :

Éviter antihistaminiques de 1re génération en gériatrie.
Glucocorticoïdes (prednisone 30-60mg) pour 5-7 jours.
Adrénaline pour angio-œdème oro-pharyngé.
Urticaire chronique résistant :

Consulter allergologue.
Envisager Omalizumab.

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47
Q

Qu’est-ce que les punaises de lit ?

A

Punaises : hémiptère de la famille des Cimicidae, hématophage
Se nourrissent du sang de leur hôte par morsures, provoquant des lésions souvent pruritiques chez celui-ci.

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48
Q

Quel est le cycle de vie de la punaise de lit ?

A

Cycle de vie de la punaise de lit :

Œuf (4-10 jours)
Nymphe (5 stades) :
Nécessite un repas de sang pour passer au stade suivant.
Adulte (6-12 mois de vie)
Habitudes et habitat :

Se cachent dans les crevasses de matelas, structures de lit, coussins.
Les femelles y déposent les œufs.
Reproduction exponentielle : des milliers en 2-3 mois.
Comportement :

Groupe répondant aux phéromones, rarement solitaire.
Attirées par la chaleur et le CO2 émis par les victimes durant leur sommeil.
Survie :

Peuvent vivre jusqu’à un an sans nourriture.
La majorité meurt dans le froid, mais certaines survivent jusqu’à -12 °C.
Cycle de vie externe :

Ne terminent pas leur cycle de vie sur l’hôte.

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49
Q

Quels sont les facteurs de risque des punaises de lit ?

A
  • Milieuxfréquentésparplusieursvoyageurs * Voyage
  • Milieuxdéfavorisés
  • Campderéfugié
  • Marsàdécembreseraitplusfavorable * Milieuoùleniveaud’éducationestbas * Petitsappartements
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50
Q

Quels sont les 4 types de lésions possibles des punaises de lit ?

A

Puncta seulement (petites marques ponctiformes).

Macules purpuriques (taches de couleur pourpre).

Lésions érythémateuses prurigineuses sous forme de macules, papules ou bulles, chaque lésion présentant un méat (ouverture) central hémorragique.

Bulles (formations cutanées remplies de liquide).

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51
Q

Quelles sont les manifestations cliniques des punaises de lit ?

A

Présentation dermatologique très variable.
Lésions de développent le matin même ad quelques jours après la morsure (parfois jusqu’à 10 jours).

Majoritairement prurigineux
Forment des motifs linéaires ou sont groupées. Plus souvent visage, cou, mains, bras
Une lésion dure en moyenne 1 semaine. De nouvelles lésions apparaissent à mesures que les anciennes guérissent. Donc lésions de différents stades présentent en même temps.

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52
Q

Quelles sont les complications des punaises de lit ?

A

Acné vulgaire
Folliculite
Impétigo
TRÈS RARE: anémie, anaphylaxie

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53
Q

Quels sont les critères diagnostic liés aux punaises de lit ?

A

Le diagnostic de punaises de lit ne repose pas uniquement sur l’identification des insectes.

Diagnostic difficile lors de petites infestations.

Présence éventuelle de fèces et/ou traces de sang sur les draps, matelas, ou derrière le papier peint.

Évaluation clinique seule compliquée en raison de la variabilité des présentations.

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54
Q

Quels sont les traitements des punaises de lit ?

A

Symptomatique :

Lésions s’améliorent seules.
Corticostéroïde topique et antihistaminique pour le prurit.
Éradication :

Exterminateur professionnel.
Aspiration, lavage à chaud, chauffage > 50°C, insecticides.
Congélation à -20°C pour 2h (non fiable avec congélateurs domestiques).
Conséquences :

Coûteux.
Risque d’isolement et détresse psychologique.
Utilisation inappropriée d’insecticides peut causer d’autres problèmes.

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55
Q

Qu’est-ce que la gale ?

A

Affection dermatologique conséquente à l’infestation par un acarien Sarcoptes scabiei var. hominis, un ectoparasite strictement humain qui vit dans les galeries creusées dans la couche cornée (stratum corneum)

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56
Q

Quel est le cucle de vie de la gale ?

A

Après accouplement, femelle s’enfouit dans l’épiderme (avec l’aide de sécrétion d’enzymes protéolytiques qui endommagent les kératynocytes) créant un
« terrier ».
Pond 2-3 œufs par jour dans le terrier et meurt après 4-6 semaines.
Larves éclosent en 3-4 jours et muent 3 fois avant d’atteindre âge adulte

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57
Q

Quel est le mode de transmission de la gale ?

A

Contact peau-à-peau direct et prolongé
Pas de transmission d’animal à humain

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58
Q

Quels sont les facteurs de risques de la gale ?

A

Promiscuité: école, famille, rapport, sexuel, patients en hébergement, caserne de pompiers
Pas d’association avec mauvaise hygiène

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59
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la gale ?

A

Localisation initiale des lésions :

Espaces interdigitaux.
Face antérieure des poignets et des coudes.
Plis axillaires.
Autour de la ceinture.
Partie inférieure des fesses.
Tête généralement épargnée, sauf chez le nourrisson.
Dos épargné.

Évolution des lésions :

Peuvent s’étendre sur tout le corps, y compris les organes génitaux externes.
Sillons caractéristiques :

Lignes squameuses fines et ondulées.
Longueur de plusieurs millimètres à 1 cm.
Typiquement situés aux poignets, mains ou pieds.
Signe distinctif :

Les sillons sont pathognomoniques de la gale.

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60
Q

Quels sont les signes atypiques de la gale ?

A

Sur peau foncée :

Nodules scabieux granulomateux.
Chez le nourrisson :

Atteinte des paumes, plantes, visage et cuir chevelu.
Présence dans les plis auriculaires postérieurs.
Croûtes et vésiculopustules.
Chez le patient âgé :

Prurit intense.
Signes cutanés légers, rendant le diagnostic difficile.
Chez l’immunodéprimé :

Desquamation non prurigineuse.
Souvent sur les paumes et la plante des pieds chez l’adulte.
Sur le cuir chevelu chez l’enfant.

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61
Q

Quels sont les sièges les plus probables de sillons ?

A
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62
Q

Quels sont les critères diganostic de la gale ?

A

Diagnostic officiel: détection microscopique de l’acarien, des œufs ou des fèces Souvent par raclage avec huile minérale

PAR CONTRE :
Faible nombre d’acarien dans la gale classique Examen microscopique souvent non disponible

Diagnostic présomptif sur la base de l’anamnèse et l’examen physique est habituellement exécuté

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63
Q

Quels sont les traitement des symptômes associés à la gale ?

A

Prurit :

Corticostéroïde topique.
Antihistaminique H1.

Dermatite :

Fréquente avec la gale.
Corticostéroïdes topiques (faible pour le visage, modéré pour le corps) BID pendant 6-8 semaines.

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64
Q

Quels sont les traitements de la gale ?

A

Scabicides topiques :

Permethrine (Nix, Kwellada).
Crotamiton (Eurax).
Application de perméthrine à 5% :

Première application : de la tête aux orteils.
Deuxième application : une semaine plus tard.
Laisser la crème sur la peau pendant 8 à 12 heures.
Traitement des proches :

Familles, contacts proches, et partenaires sexuels traités simultanément.
Pour les nourrissons de 2 à 24 mois :

Application de la crème sur tout le corps y compris visage et cuir chevelu.
Utiliser des mitaines pour empêcher le contact avec la bouche.
Pour les femmes enceintes :

Pas de contre-indication à l’utilisation de la perméthrine.
Résistance à la perméthrine :

Si pas de réponse au traitement ou impossibilité d’appliquer le traitement topique, ou en cas de gale croûtée :
Envisager l’ivermectine orale (Stromectol).

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65
Q

Quel est le traitement des formites et quand doit-on le faire ?

A

Traitement de l’Environnement et des Objets Personnels
À effectuer après chaque traitement scabicide (2 fois) :

Aspirer toutes les surfaces.
Laver vêtements, serviettes et literie à 60°C et sécher au cycle chaud pendant au moins 20 minutes.
Mettre objets non lavables dans des sacs plastiques, les stocker pendant 7 jours.

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66
Q

Quel est le pronostic de la gale ?

A

Le prurit et les lésions cutanées durent souvent 2–4 semaines après un traitement efficace, mais les patients peuvent ressentir une aggravation dans les 3 premiers jours

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67
Q

Qu’est-ce que la pédiculose ?

A

Insectes sans ailes et hématophages
3 types:
* Pediculus humanus var. capitis → tête
* P. humanus var. corporis → corps
* Phthirus pubis → pubis

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68
Q

Quel est le cycle de vie du poux ?

A

Durée de vie : Environ 1 mois, avec ponte de 3-10 œufs (lentes) par jour à la racine des cheveux. Nombre de lentes souvent supérieur à celui des poux adultes.
Infestation typique : Plus de 20 poux adultes en moyenne.
Développement des lentes : Éclosent en 8 jours et prennent encore 8 jours pour mûrir. Les coquilles de lentes deviennent blanches et plus visibles après éclosion.
Alimentation : Se nourrissent de sang au niveau du cuir chevelu, parfois du cou et du visage.
Survie hors hôte : Jusqu’à 55 heures.
Transmission : Interhumaine par contact étroit ou par objets partagés (chapeaux, peignes, brosses…).

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69
Q

Quels sont les facteurs de risque de la pédiculose ?

A

Promiscuité
Manque d’hygiène
Pauvreté
Catastrophes naturelles

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70
Q

Quelles sont les manifestations cliniques des 4 types de pédiculose ?

A

Capitis (tête) :

Prurit après 4-6 semaines.
Érythème, squames, excoriations, nuque, post-auriculaire.
Parfois pyodermite secondaire (Staph) ou adénopathie cervicale.
Lentes visibles surtout nuque, occipital, post-auriculaire.
Poux parfois visibles.
Corporis (corps) :

Prurit sur épaule, tronc, abdomen, fesse.
Excoriation linéaire, hyperpigmentation post-inflammatoire, lichénification.
Parfois lésion ponctiforme.
Lentes sur poils corporels.
Possibilité de surinfection bactérienne (Staph).
Pédiculose (pubis) :

Prurit sur pubis, périanal, axillaire.
Croûtes hémorragiques, érythème périfolliculaire, macule cerulea.
Lentes et poux à la base des poils.
Surinfection bactérienne possible (Staph).
Pediculosis ciliaris (cils) :

Prurit/brûlure oculaire.
Croûtes rougeâtres à la base des cils.
Lentes visibles à la base des cils.
Conjonctivite associée fréquente, généralement bilatérale.

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71
Q

Que quoi repose le diagnostic de la pédiculose ?

A

Le diagnostic des poux pubiens repose sur la découverte de lentes et/ou de poux

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72
Q

Quel est le traitement de la pédiculose ?

A

Capitis (tête) :

Ovicides: répétition après 9 jours.
Permethrine 1%, Dimethicone 50%, Pyrethrines+piperonyl-butoxide, appliqués et rincés selon instructions.
Répétition après 7 et 14 jours avec Cyclomethicone+myristate d’isopropyle 50%.
Traitement mécanique :

Peignage sur cheveux mouillés pendant 10-30 minutes, répété tous les 3-4 jours jusqu’à 3 séances sans poux.
Traitement environnemental :

Nettoyage des accessoires, lavage des textiles à 65°C, aspiration des surfaces.
Corporis (corps) :

Laver et sécher les textiles à haute température.
Si lentes sur poils corporels: Permethrine 5% ou Ivermectine orale.
Traitement symptomatique :

Corticostéroïde topique, antibiotique topique si infection bactérienne.
Pubis :

Ovicides: Pyrethrines+piperonyl-butoxide ou Permethrine 1%.
Traitement répété après 3 à 10 jours.
Partenaires sexuels récents également traités.
Pédiatrique :

Permethrine pour enfants >2 ans, Pyrethrines+piperonyl-butoxide pour <2 ans.
Ciliaire :

Paraffine-ophtalmique sur les cils, 2 fois par jour à 4 fois par jour pendant 8-10 jours.

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73
Q

Qu’est-ce que la dermatophytose ?

A

Infections mycosiques des kératines de la peau et des ongles (Tinea)

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74
Q

Quels sont les types de tinea ?

A
  • Tinea pedis : infection du pied
  • Tinea corporis: infection des surfaces du corps autre que pieds, visage, cuir chevelu, barbe ou aines
  • Tinea cruris : infection aines, intérieur des cuisses ou fesses
  • Tinea faciei: infection visage
  • Tinea manuum: infection des mains
  • Tinea capitis : infection cuir chevelu
  • Tinea barbae : infection de la barbe
  • Tinea unguium (onychomycose): infection des ongles
    Dermatophytoses
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75
Q

Quelle est la physiopathologie de la dermatophytose ?

A

Champignons filamenteux Types + fréquents:
* Trichophyton
* Microsporum
* Épidermophyton

Métabolisent, se développent et subsistent grâce à la kératine : doivent donc vivre sur la couche cornée, les poils ou les ongles.
Entrainent infection superficielle inflammatoire de la peau (couche cornée).
Transmission: contacts étroites interhumains, animal à humain et très rarement du sol/objet à l’humain

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76
Q

Quels sont les facteurs de risque de la dermatophystose ?

A
  • Âge(+ jeune et + vieux)
  • Sexe masculin
  • Saison
  • Conditions socioéconomiques
  • Localisation géographique
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77
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la dermatophytose ?

A
  • Présentation classique: lésion annulaire avec une bordure squameuse, légèrement surélevée
  • Lésions régressent et récidivent par intermittence
  • Pustules superficielles peuvent aussi être présente
  • Parfois vésicules peuvent se développer (surtout tinea pedis et manuum)
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78
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du tinea pedis ?

A

Interdigital :

Entre les orteils.
Hyperkératosique (type mocassin) :

Éruption diffuse hyperkératosique impliquant la plante et les surfaces médiales et latérales des pieds.
Vésicobulleux :

Éruption vésicobulleuse avec érythème sous-jacent, souvent prurigineuse voire douloureuse.
Surtout touche le pied médian.

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79
Q

Quelles sont les particularités du tinea cruris ?

A

Agent causal principal : Trichophyton rubrum.
Autres agents fréquents :
Epidermophyton floccosum.
Complexe Trichophyton mentagrophytes/interdigitale.
Trichophyton indotineae.
Origine fréquente : Extension de tinea pedis (pied d’athlète).
Facteurs prédisposants :
Transpiration excessive.
Obésité.
Diabète.
Immunodéficience.
Début de l’infection : Plaque érythémateuse ou hyperpigmentée sur la cuisse médiale proximale.
Propagation : Centrifuge, avec un centre plus clair et bordure bien démarquée, érythémateuse ou hyperpigmentée.
Zones affectées :
Peut toucher le périnée, la zone périanale, le pli interfessier, ou les fesses.
Chez l’homme, le scrotum est généralement épargné.

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80
Q

Quelles sont les particularité du tinea corporis ?

A

Agent causal principal : Trichophyton rubrum.
Mode de transmission :
Contact direct peau à peau (athlète).
Contact avec des objets contaminés (vestiaires).
Propagation à partir d’autres sites du corps déjà infectés.
Manifestations cliniques :
Plaques circulaires ou ovales, squameuses, érythémateuses ou hyperpigmentées.
Propagation centrifuge.
Formation d’une pâleur centrale avec une bordure plus définie et surélevée, caractéristique de la plaque annulaire.
Infection étendue : Suggère une immunocompromission (VIH, diabète…).

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81
Q

Quelles sont les complicatiosn de la dermatophytose ?

A

Infection bactérienne secondaire :

Surtout dans les zones humides comme les pieds.
Manifestations : érosion, ulcération, douleur, odeur désagréable.
Tinea Incognito :

Résultat du traitement avec des corticostéroïdes topiques (CST) sur un diagnostic erroné de dermatite atopique.
Effet immunosuppresseur des CST peut masquer les signes cliniques de l’infection fongique.
Granulome de Majocchi :

Propagation de l’infection dans les parties profondes du follicule pileux et du derme.
Résultat de l’utilisation erronée de CST, permettant à l’infection à dermatophyte de s’étendre au follicule pileux.
Réaction auto-immune (auto-eczématisation) :

Réponse immunologique aux antigènes fongiques similaires à une hypersensibilité.
Manifestations : prurit et éruption papulovésiculaire éloignés du site d’infection par les dermatophytes.

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82
Q

Quels sont les critères diagnostic de la dermatophytose ?

A

Atteinte Cutanée

Examen clinique : Observation visuelle des lésions cutanées.
KOH sur grattage cutané : Recherche de la présence de champignons sous microscope après traitement à la potasse caustique.
Culture fongique de grattage cutané : Isolement et identification du champignon par culture en laboratoire.

Atteinte Pileuse

Dermoscope : Observation de la peau à travers un dermatoscope pour évaluer les caractéristiques des lésions pileuses.
KOH sur poil proximal : Examen microscopique du poil après traitement à la potasse caustique.
Culture fongique poil proximal : Culture du poil en laboratoire pour identification du champignon.

Atteinte Unguéale

Culture fongique : Isolement et identification du champignon à partir d’un échantillon de l’ongle.
KOH : Examen microscopique de l’ongle traité à la potasse caustique, mais avec une sensibilité relativement faible.

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83
Q

Quelle est la PEC de la dermatophytose ?

A

p. 140

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84
Q

Qu’est-ce que le pityriasis versicolor ?

A

Infection de la peau due à Malassezia (levure) (ø dermatophyte)

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85
Q

Quelle est la physiopathologie du pityriasis versicolor ?

A

Description : Levure dysmorphique, dépendante des lipides, faisant partie de la flore cutanée normale.
Maladie : Transformation des cellules de levure en une forme mycélienne pathogène.
Espèces les plus fréquentes :
M. furfur.
M. globosa.

Lésions

Hypopigmentées :
Théorie (non confirmée) : Effets inhibiteurs sur les mélanocytes (inhibition de la tyrosinase) de l’acide azélaïque (produit par Malassezia).
Plus marqué en été ; les lésions non bronzées sont plus visibles sur une peau bronzée.

Hyperpigmentées :
Théorie (non confirmée) : Conséquence d’une réaction inflammatoire à la levure.

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86
Q

Quels sont les facteurs de risque du pytiriasis versicolor ?

A
  • Chaleur
  • Humidité
  • Hyperhydrose

Ø relié à hygiène

Facteurs laissant supposer que la réponse immunitaire de l’hôte est probablement en cause:
* Immunosuppression
* Grossesse
* Dénutrition
* Diabète

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87
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du pityriasis versicolore ?

A

Morphologie de Tinea Versicolor

Multiples lésions : Macules, taches et fines plaques.
Variabilité pigmentaire :
Hyperpigmentation : Brun clair à gris-noir.
Peau modérément à fortement pigmentée : Lésions brun foncé à gris-noir.
Peau légèrement à modérément pigmentée : Brun clair à brun moyen.
Taille des lésions : Petites (<15 mm), ovales ou rondes, fusionnent souvent en plaques plus grandes ou en plaques minces.
Présence de squames : Fines squames souvent présentes, devenant plus apparentes lorsque la lésion est grattée.

Distribution

Adolescents et adultes : Principalement sur la partie supérieure du tronc et les membres supérieurs proximaux (zones riches en glandes sébacées), moins fréquent sur le visage et les zones intertrigineuses.
Enfants : Atteinte faciale fréquente.

Symptômes

Majorité des patients : Asymptomatiques.
Parfois : Léger prurit.
Tendance à récidiver : Pendant les mois les plus chauds de l’année.

88
Q

Quelles sont les complications du pityriasis versicolore ?

A

Hypopigmentation cutanée qui peut durer mois à années

Si non traité: atteinte + disséminée et plus de risque de prurit

89
Q

Quels sont les critères diagnostic du pytirisis versicolore ?

A

Dx clinique

Parfois:
* Lampe de Wood : fluorescence vert pâle chez 50% des patients (donc ø test Dx
fiable si négatif)

  • KOH sur grattage des lésions (identification d’hyphes et de cellules bourgeonnantes
    (“en spaghetti et en boulettes de viande”)

La culture N’EST PAS Dx : Malassezia est partie intégrante de la flore cutanée N

90
Q

Quel est le choix #1 de traitement pour le pytiriasis versicolore ?

A

TRaitement topique

91
Q

Qu’est-ce que la candidose ?

A

Infection cutanée et des muqueuses due à Candida spp, le plus souvent Candida albicans

Large spectre de présentation:
* Intertrigo (sous-mammaire, axillaire, inguinale, pannus, plis
pavillon/tragua oreille)
* Dermite du siège du nourrisson surinfectée au candida
* Balanite
* Vulvo-vaginite
* Péri-anal
* Mastite
* Candidose systémique
* Orale
* Oropharyngée

92
Q

Quelle est la physiopathologie de la candidose ?

A

Levure cosmopolite → humidité, chaleur, modifications locales de la peau et ↓ défenses immunitaires → procurent environnement favorable au développement de Candida

93
Q

Quels sont les facteurs de risque de la candidose ?

A

Climat chaud/température élevée
Vêtements étroits et serrés
Mauvaise hygiène
Changements de couches ou de vêtements insuffisants chez l’enfant et les sujets âgés
Altération de la flore par traitement antibiotique (surtout candidose muqueuse)
Maladies inflammatoires (p. ex., psoriasis) dans les plis cutanés
Immunosuppression :
Corticostéroïdes.
Prise d’immunosuppresseurs.
Grossesse.
Diabète.
Autres endocrinopathies (Cushing, insuffisance surrénalienne, hypoT4).
Dyscrasies hématologiques.
VIH/SIDA.
Anomalies des lymphocytes T.
Candidose Systémique/Invasive
Principalement chez les patients immunosupprimés :
Malignité hématologique.
Receveur de transplantation.
Chimiothérapie.

94
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la candidose ?

A

159 +4 pages

95
Q

Quels sont les critères diagnostic de la candidose ?

A

Le diagnostic de candidose cutanée repose sur l’aspect clinique et sur la mise en évidence des levures et des pseudo-filaments dans les prélèvements cutanés, obtenus par grattage et montage humide sous KOH

96
Q

Quel est le traitement de la candidose 9siègre, balanite, vulvo-vaginite et vulvovaginite compliquée) ?

A

p. 164

97
Q

Qu’est-ce que le pytiriasis rosé ?

A

Aussi appelé pityriasis rosé de Gibert

Maladie cutanée exanthémateuse aiguë, spontanément résolutive, caractérisée par l’apparition de lésions légèrement inflammatoires, ovales et papulo-squameuses sur le tronc et les zones proximales des extrémités

98
Q

Quelle population est le plus à risque d’avoir le pytiriasis rosé ?

A

Femmes entre 10-35 ans

99
Q

Quelle est la physiopathologie dy pytiriasis rosé ?

A

Infection virale :

Parfois précédée d’un prodrome (céphalée, malaise, pharyngite).
Aucune association avec un organisme bactérien ou fongique démontrée.
Découverte de particules virales dans des biopsies.
Principalement attribuée à la réactivation de l’herpès virus 7 (HHV-7), bien que sa détection dans certaines études ait été variable.
D’autres virus ont été également rapportés, tels que le HHV-6, HHV-8, l’influenza A H1N1 et le COVID.
Hypothèse médicamenteuse :

Certains médicaments peuvent provoquer une réaction de type Pityriasis Rosea, notamment les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA), l’hydrochlorothiazide (HCT), le captopril, les barbituriques, le métronidazole et l’allopurinol.

100
Q

Quels sont les facteurs de risque du pytiriasis rosé ?

A

Été et printemps
Femme
Immunosupp

101
Q

Quelles sont les manifestations cliniques dy pytiriasis rosé ?

A

Prodrome : Parfois précédé de céphalée, malaise et pharyngite.

Éruption Initiale :

Dans 50-90% des cas, débute avec une tache mère (initiale) unique de 2-10 cm.
Localisation habituelle : Poitrine, cou ou dos (Patch d’Hérald).
Aspect : Ronde ou ovale, bien délimitée, devient rapidement squameuse et plus pâle au centre, laissant une collerette au pourtour.
Évolution de l’Éruption :

Apparition d’autres plaques similaires mais plus petites, au tronc et aux membres supérieurs proximaux, quelques jours à 1-2 semaines plus tard.
Les lésions ont tendance à être orientées le long des lignes de tension cutanée, donnant une distribution type « arbre de Noël ».
L’éruption s’étend de manière centrifuge.
Symptômes :

Prurit parfois présent, parfois sévère.
Sinon, souvent asymptomatique.
Résolution :

En 4-6 semaines (parfois quelques mois), les lésions s’estompent progressivement.
Parfois, dépigmentation post-inflammatoire. Chez les peaux foncées, plutôt hyperpigmentation.
Anomalies Oropharyngées :

Éruptions pétéchiales, maculaires et papuleuses ont été rapportées.

102
Q

Quelles sont les manifestations lciniques du pytiriasis rosé chez l’enfant ?

A

Répartition Atypique des Lésions
Cuir Chevelu et Visage :

Parfois, les lésions peuvent se trouver sur le cuir chevelu et le visage.
Visage et Extrémités Distales :

Inversement, elles peuvent être présentes principalement sur le visage et les extrémités distales.
Concentration dans les Zones Pubiennes, Inguinales et Axillaires :

Dans certains cas, les lésions peuvent se concentrer dans les zones pubiennes, inguinales et axillaires.
Épargne du Tronc :

Le tronc peut parfois être épargné, bien que cela puisse varier d’un individu à l’autre.
Caractéristiques des Lésions
Les lésions peuvent présenter différentes caractéristiques :
Folliculo-papuleuses.
Vésiculaires.
Pustuleuses.
Urticariennes.
Purpuriques.

103
Q

Sur quoi repose le diagnostic du pytiriasis rosé ?

A

Diagnostic du Pityriasis Rosé
Le diagnostic repose principalement sur :

L’aspect clinique des lésions.
La distribution caractéristique des lésions.
Le prurit peut être un symptôme supplémentaire, mais non toujours présent.
En cas d’incertitude, une évaluation au KOH peut être pertinente pour différencier le Pityriasis Rosé de la teigne corporelle.

Examens Complémentaires
Pour les patients avec des facteurs de risque, le dépistage de la syphilis peut être recommandé, notamment avec un VDRL.
Syphilis Secondaire
À suspecter en cas de :
Implication des paumes des mains ou des plantes des pieds.
Absence de plaque mère.
Manifestation inhabituelle dans le déroulement ou la répartition des lésions.

104
Q

Quelle est la PEC du pytiriasis rosé ?

A

Rassurance :
Auto-résolution spontanée en 1 à 3 mois.
Faible risque de transmission et récidive peu fréquente.
Options de Traitement pour le Prurit :
Corticostéroïdes topiques (groupe IV-V), à appliquer deux fois par jour pendant 2-3 semaines.
Antihistaminiques par voie orale.
Lotions antiprurigineuses contenant de la pramoxine ou du menthol.
Utilisation de l’UV (Lumière Solaire) :
Exposition à la lumière solaire artificielle ou naturelle peut accélérer la guérison.
Acyclovir :
Un cycle court d’acyclovir peut être utile chez les patients présentant une maladie étendue/sévère ou des symptômes pseudo-grippaux, surtout s’ils se présentent précocement.
Grossesse :
Le Pityriasis Rosé associé à la grossesse peut entraîner des complications telles que des naissances prématurées ou des morts fœtales.
L’acyclovir peut être administré pendant la grossesse, cependant, son efficacité pour réduire les complications obstétriques n’est pas prouvée.

105
Q

Qu’est-ce que l’hémangiome infantile ?

A

Tumeur vasculaire, rouge ou violacée, hyperplasique, qui apparait dans la première année de vie.

106
Q

Quelle est la physiopathologie de l’hémangiome infantile ?

A

L’hypoxie est suggérée comme jouant un rôle clé, comme observé dans :

Conditions impliquant une hypoxie placentaire, telles que la prééclampsie, la rétinopathie du prématuré, les grossesses multiples et les anomalies placentaires.
Démonstration de plusieurs cibles du facteur 1-alpha inductible par l’hypoxie (HIF-1α) dans les hémangiomes :

Facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF-A).
Isoforme 1 du transporteur du glucose (GLUT1).
Facteur de croissance analogue à l’insuline-2 (IGF-2).
Théorie :
L’hypoxie in utero pourrait être le facteur initiateur du développement des hémangiomes.
La phase de prolifération pourrait être une réponse homéostatique à la normalisation du tissu hypoxique.

107
Q

Quelles sont les deux phases de l’hémangiome infantile ?

A

1) Phase Proliférative :
Résulte d’un déséquilibre entre les facteurs vasculogènes positifs et négatifs exprimés par l’hémangiome et les tissus adjacents normaux.
Mécanismes :
Prolifération clonale des cellules endothéliales via la vasculogenèse, plutôt que l’angiogenèse.
Implication des leucocytes hématopoïétiques d’origine myéloïde dans la croissance de l’hémangiome.
L’endothélium de l’hémangiome diffère de celui du système vasculaire normal.

2) Phase Involutive :
Caractérisée par la fibrose histologique de la lumière capillaire.
Présence d’une apoptose accrue démontrée par :
Augmentation du nombre de mastocytes.
Augmentation des taux de métalloprotéinase tissulaire, inhibant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins.
Régulation positive des gènes induits par l’interféron.
Diminution des quantités de facteur de croissance fibroblastique de base (bFGF).

108
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’hémangiome infantile ?

A
  • Prématurité: risque le plus significatif : PPN
  • Peau blanche
  • Sexe féminin (2-3 x plus fréquent que sexe masculin) ; cause ?
  • G multiple
  • Placenta praevia
  • Âge maternel avancé
  • Prééclampsie
  • Anomalie placentaire autres
109
Q

Quelles sont les manifestations clinique de l’hémangiome infantile ?

A

Apparition : La majorité des hémangiomes ne sont pas évidents à la naissance et apparaissent dans les premiers jours à mois de vie. Certains nouveau-nés peuvent avoir une marque cutanée “prémonitoire” sous forme d’une plaque télangiectasique avec une pâleur autour, souvent confondue avec une ecchymose ou une égratignure. Rarement, l’hémangiome peut apparaître initialement sous forme de tache rouge vif.

Nombre de Lésions : Habituellement, il y a une seule lésion; cependant, chez 20% des nourrissons (surtout ceux nés de grossesses multiples), il peut y avoir des lésions multiples.

Distribution : Préférentiellement sur la tête et le cou, mais peut survenir n’importe où sur la peau, les muqueuses ou même les organes internes.

Taille : Varie de quelques millimètres à plusieurs centimètres.

Types :

Superficiel, profond ou combiné.
Localisé (focal), segmentaire ou multiple.

110
Q

Quels sont les 4 types d’hémangiome et leurs caractéristiques ?

A

Superficiel

Le plus courant.
Apparaît sous forme de papule, de nodule ou de plaque rouge clair, surélevée sur la peau.
Souvent appelé “fraîse”, mais le vrai nom est “hémangiome infantile superficiel”.

Profond (ou sous-cutané)

Nodule surélevé de couleur peau avec une teinte bleutée, avec ou sans télangiectasies centrales.
Souvent appelé “hémangiomes caverneux”, mais ce terme est à éviter car il est confondant avec les malformations veineuses.

Combiné

Assez courant.
Contient des caractéristiques des hémangiomes superficiels et profonds.

Localisé

Le plus courant.
Confinement spatial clair et bien défini, sans motif linéaire ou géométrique, provenant d’un seul foyer.
Sur le visage, il se produit à proximité des lignes de fusion embryonnaires mésenchymateuses.

111
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’hémangiome segmentaire ?

A

Les hémangiomes infantiles segmentaires se caractérisent par des plaques linéaires ou géographiques sur une zone cutanée spécifique. Voici les cinq modèles segmentaires les plus courants :

Fronto-temporal : implique le front latéral, le cuir chevelu temporal antérieur et frontal, et la paupière ipsilatérale.
Maxillaire : affecte la joue médiale et la lèvre supérieure homolatérale, limitée médialement par le sillon nasomédial.
Mandibulaire : localisé sur la joue pré-auriculaire, la mandibule, le menton et la lèvre inférieure.
Frontonasal : présent sur le cuir chevelu frontal médial, l’arête, la pointe, l’aile et le philtrum du nez.
En forme de C : observé sur le cuir chevelu auriculaire postérieur.
Complications Associées
Les hémangiomes infantiles segmentaires sont plus susceptibles d’être associés à des complications et ont un pronostic global plus sombre. Ils peuvent être associés à des syndromes tels que le syndrome PHACE, qui implique des malformations cérébrales, artérielles, cardiaques et oculaires.

Hémangiomes Périorbitaires
Les hémangiomes périorbitaires peuvent compromettre le développement visuel, avec une augmentation fréquente de l’astigmatisme résultant de la pression exercée par l’hémangiome sur la cornée. Les références à un spécialiste sont recommandées pour tout hémangiome situé dans cette zone, en raison du risque accru de complications respiratoires.

112
Q

Quelles sont les complications de l’hémangiome infantile ?

A

Ulcération
La complication la plus courante.
Plus fréquente si l’hémangiome a une prolifération rapide et est situé près d’un point d’appui ou de pression.
Début de l’ulcération souvent précédé par une décoloration blanchâtre précoce chez les nourrissons de moins de 3 mois.
Saignement
Rare et généralement peu abondant.
Généralement facilement contrôlé avec une pression directe.
Hémangiomes des voies respiratoires
Risque plus élevé si l’hémangiome est segmentaire et situé dans les régions cervico-faciale, mandibulaire ou du menton.
Symptômes peuvent inclure stridor, toux, cyanose et détresse respiratoire.
Référence à un spécialiste (2e ou 3e ligne) pour tout hémangiome dans cette zone.
Hémangiomes périorbitaires
Peuvent compromettre le développement visuel.
Astigmatisme plus fréquent, résultant de la pression directe de l’hémangiome qui croît sur la cornée.

113
Q

Quels sont les critères diagnostics de l’hémangiome infantile ?

A

Pour un infirmier praticien spécialisé en soins primaires novice, il est recommandé de référer tout hémangiome infantile pour une confirmation diagnostique. Le but de cette démarche est multiple :

Évaluation du Risque : Déterminer le niveau de risque associé à l’hémangiome, qu’il s’agisse d’un risque pour les fonctions vitales, fonctionnelles (notamment périorbitaire), ou de risque d’ulcération.

Recherche d’Anomalies Structurelles Associées : Évaluer la présence d’éventuelles anomalies structurelles associées telles que le syndrome PHACE, le syndrome LUMBAR, la myélopathie, les malformations ano-rectales/urogénitales, les déformations corporelles, ou les anomalies rénales, cardiaques ou artérielles.

114
Q

Quels sont les REDFLAGS de l’hémangiome infantile ?

A

Gros hémangiome (> 5 cm) avec une croissance rapide.
Lésion qui traverse la ligne médiane.
Lésions localisées loin des lignes médianes (par exemple, sur les extrémités).
Présence de multiples hémangiomes.
Hémangiomes localisés sur le visage.
Examens Complémentaires
Selon l’évaluation et les suspicions cliniques, une IRM peut être indiquée pour évaluer l’étendue de l’atteinte et rechercher d’éventuelles anomalies associées.

115
Q

Quels sont les critères de l’outil IHReS pour l’éhmangiome infantile ?

A
116
Q

Quelle est la PEC de l’hémangiome infantile ?

A

Hémangiomes Bénins (Superficiels/Non Compliqués)
Pour les hémangiomes bénins, plusieurs options de traitement sont disponibles en fonction de la localisation, de la taille et de la sévérité de la lésion :

Observation : Si le risque esthétique est faible, une simple observation peut être recommandée.

Bêtabloqueurs Topiques : Les bêtabloqueurs topiques tels que le propranolol ou le timolol peuvent être utilisés pour les lésions superficielles minces (moins de 2 mm d’épaisseur).

Corticostéroïdes Topiques : L’utilisation de corticostéroïdes topiques, tels que l’onguent de propionate de clobétasol, est une option, bien que moins courante en raison de l’efficacité supérieure des bêtabloqueurs.

Corticostéroïdes Intralésionnels : Pour les hémangiomes bien délimités, les injections de corticostéroïdes intralésionnels, comme l’acétonide de triamcinolone, peuvent être envisagées.

Hémangiomes Compliqués
En cas d’hémangiomes compliqués, présentant un risque de défiguration, de cicatrices, de risque vital, de risque fonctionnel ou d’ulcération ne répondant pas au traitement habituel, le propranolol par voie orale est la première ligne de traitement. Il est plus efficace lorsqu’il est administré pendant la phase proliférative de l’hémangiome, donc une référence rapide (avant l’âge de 5 mois) est recommandée.

117
Q

Qu’est-ce que l’angiome rubis ?

A

Aussi nommée tache de Campbell de Morgan. Proliférations de capillaires matures.

118
Q

Quelle est la physiopathologie de l’angiome rubis ?

A

Pathogenèse partiellement comprise.
Prolifération de capillaires matures.
Mutations oncogènes dans GNAQ et GNA11 (Similaires à celles trouvées dans les taches de vin et le syndrome Sturge-Weber) ont été trouvées dans 50% des tissus analysés.
Ø Néoplasique

119
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’angiome rubis ?

A

Age adulte (moyen à agé)

Les hormones pourraient être un facteur favorisant (grossesse).

120
Q

Quelles sont les manifestation cliniques de l’angiome rubis ?

A

Aspect : Papules rouges brillantes, mesurant de 1 à 6 mm de diamètre.
Caractéristiques : Les lésions ne blanchissent pas à la pression et sont souvent présentes sur le tronc et les extrémités.
Présence : Il y a généralement plusieurs lésions.
Saignement : En cas de rupture traumatique, les lésions peuvent saigner abondamment.
Évolution : Les lésions minuscules peuvent initialement apparaître sous forme de taches maculeuses.

121
Q

Quels sont les critères diagnostic de l’angiome rubis ?

A

Apparence clinique : Papule rouge brillante, souvent présente sur le tronc et les extrémités, mesurant généralement de 1 à 6 mm de diamètre.
Dermoscope : Présence de lagons (lacunes) rouges à rouge bleuté, caractérisées par des structures bien délimitées rondes ou ovales.
Différenciation : Il peut être confondu avec un mélanome amélanotique, mais celui-ci est friable et peut changer de taille ou de configuration. En cas de doute, une excision et une histopathologie sont recommandées pour confirmer le diagnostic.

122
Q

Quelle est la PEC de l’angiome rubis ?

A

Pour traiter un angiome rubis, il est important de noter que le traitement n’est généralement recommandé que si la lésion cause une gêne au patient. Voici quatre options de traitement possibles :

Électrocautérisation : Pour les petites lésions, l’électrocautérisation peut être réalisée sous anesthésie locale (avec de la lidocaïne à 1% par exemple). Cela implique de brûler la lésion à l’aide d’un courant électrique.

Excision par rasage : Pour les lésions plus grandes, une excision par rasage suivie d’une électrocautérisation de la base peut être réalisée. Cette méthode consiste à enlever la lésion à l’aide d’un bistouri ou d’un dispositif de rasage spécial.

Thérapie au laser : Le traitement au laser peut être une option pour les angiomes rubis. Différents types de lasers peuvent être utilisés, notamment les lasers à colorant pulsé et les lasers Nd:YAG, pour cibler et détruire sélectivement les vaisseaux sanguins de la lésion.

Cryothérapie : La cryothérapie, qui consiste à geler la lésion à l’aide d’azote liquide, peut également être utilisée pour traiter les angiomes rubis.

Avant de choisir un traitement, il est important que le patient soit informé que de nouvelles lésions sont susceptibles de se développer et qu’il n’existe aucun moyen connu pour les prévenir. Un dermatologue peut aider à déterminer le meilleur plan de traitement en fonction de la taille, de l’emplacement et de la sévérité de la lésion.

123
Q

Qu’est-ce que la dermatite atopique ?

A
  • Trouble cutané inflammatoire chronique prurigineux récidivant

Pathogenèse complexe
* prédisposition génétique
* dysfonctionnement de la barrière immunologique et épidermique * facteurs environnementaux.

124
Q

Quels sont les principaux mécanisme de la dermatite atopique ?

A
  1. Altération de la barrière cutanée
  2. Facteurs génétiques
  3. Mécanismes immunologiques :
    * Hypersensibilité de type retardée, lymphocytes T et IgE médiée
    * Interactions neuro-immunes
  4. Altération microbiome cutanée
  5. Déclencheurs environnementaux
125
Q

Quels sont les facteurs de risque de la dermatite atopique ?

A
  • Génétique
  • Atopie (asthme – eczéma - allergies)
  • Facteurs environnementaux: irritants, climat (hiver vs été), allergènes
    environnementaux (acariens, pollen…)…
  • Pays développés/zones urbaines
126
Q

Quelles sont les manifesations cliniques de la dermatite atopique ?

A

Lésions aiguës : œdémateuses, papules
et plaques érythémateuses qui peuvent être vésiculeuses, suintantes et
croûteuses.

Lésions subaiguës : taches ou plaques érythémateuses avec squames et croûtes variables.

Lésions chroniques : plaques épaisses avec lichénification (accentuation des stries cutanées) et squames (augmentation des marques sur la peau).

Petites papules périfolliculaires (eczéma papuleux) particulièrement fréquentes chez les personnes à peau très pigmentée.

Hypopigmentation ou hyperpigmentation un fois lésions résolues = possible

127
Q

Quelles sont les variantes cliniques de la dermatite atopique ?

A

Eczéma des paupières
Fréquent en DA, parfois le seul sxs. Souvent accompagné de lichénification et de lignes de Denis-Morgan
Chéilite
Fréquent en DA. Sécheresse, pelade(squames) des lèvres, fissures lèvres

Eczéma des mains
Touche principalement paumes, poignet et dos des mains. Souvent chez pt n’ayant plus de Sx typique de DA, ceux qui travaillent dans l’humidité (plongeur…)

128
Q

Quelles sont les complications de la dermatite atopique ?

A

Infection cutanée bactérienne:
* impétigo, folliculite, furonculose
* Surtout S. aureus, parfois strep. pyogenes

Infection cutanée virale (molluscum, verrue vulgaire) (prédisposition)

Érythrodermie (chez DA sévère)

Eczéma herpétiforme : rapide dissémination du VHS sur la peau de patient atteint DA, rare (3%)
* Facteur de Risque: DA sévère, IgE sérique élevé, allergie alimentaire, asthme

129
Q

Quels sont les critères diagnostics de la dermatite atopique ?

A

p. 31

130
Q

Quelle est la PEC de la dermatite atopique ?

A

Traitement de base (quotidien) : soin de la peau
* Limiter durée et fréquence des bains, préférer la douche si possible, maximum 10 minutes.
* Eau tiède
* Assécher en tapotant, éviter friction
* Utiliser nettoyant (non détergent) plutôt que savon, SANS parfum
* Utilisation crème hydratante-émolliente SANS parfum BID et plus
* L’appliquer dans les 3 minutes suivant la sortie du bain/douche
* Avec céramide: aurait pouvoir plus hydratant (non-unanime)
* Crème avec le moins eau possible = idéal, mais graisseuse
* Éviter les irritants : savon corps ou lessive parfumé, vêtement rude (laine…), assouplissant en feuilles, calamine, produits irritants, températures extrêmes…
* Garder les ongles courts (diminue les excoriations lors grattage)
* Éviter certains aliments: souvent inutile (sauf APLV…)
* Gestion du stress (!!)

131
Q

Quel est le traitement des poussées de dermatite atopique ?

A

Corticostéroïdes topiques (CST)
Contrôle inflammation cutanée

Puissance moyenne (groupe 3-4) en général bon contrôle
Pour visage (groupe 5-6) : le plus faible possible

Pour lésions chroniques, lichénification: puissance forte nécessaire (groupe 1-2)

Certains auteurs recommandent maximum 10 jours, d’autres ad 4 semaines : selon étendue et sévérité
Effets secondaires: Amincissement de la peau Vergetures
Infections

132
Q

Qu’est-ce que l’impétigo ?

A

Infection superficielle cutanée due aux streptocoques et/ou aux staphylocoques, qui déclenchent la formation de bulles ou de croûtes

133
Q

Quels sont les agents pathogènes de l’impétigo ?

A

Infection bactérienne
Les organismes majeurs sont Staphylococcus aureus et Streptococcus pyogenes (streptocoques du groupe A [SGA]).
Parfois SARM.
Très contagieux par contact direct

134
Q

Quelles sont les3 variantes de l’impétigo ?

A

Impétigo non-bulleux

Le + fréquent
Atteint épiderme, surtout superficiel.
S. aureus = cause principale, parfois strep.p.

Impétigo bulleux

Atteint épiderme
Toujours causé par S. aureus
Bulles : provoquées par libération d’une toxine A par S. aureus → se fixe à desmogléine 1 → acantholyse de la partie supérieure de l’épiderme → vésicules

Ecthyma

Strep. Pyogenes = cause principale
Forme d’impétigo ulcératif: lésions s’étendent jusqu’au derme superficiel.

135
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’impétigo ?

A
  • Rupture de la barrière épidermique (dermatite atopique, piqûres d’arthropodes, traumatismes, gale)
  • Portage nasopharyngé chronique de staphylocoques ou de streptocoques
  • Environnement humide
  • Mauvaise hygiène
  • Contacts rapprochés
  • Pauvreté
136
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’impétigo non bulleux?

A
  • Papules qui progressent en vésicules avec pourtour érythémateux
  • Deviennent ensuite pustules qui se rupturent rapidement pour former une croûte
    épaisse, adhérente et dorée (croute mielleuse) (exsudat des lésions séché)
  • Lésions habituellement groupées
  • Lésions peuvent fusionner en grandes plaques crouteuses
  • Évolution en environ 1 semaine
  • Atteint généralement le visage et les extrémités
  • Le prurit est fréquent → le grattage peut propager l’infection par inoculation de
    la peau adjacente et à distance
137
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’impétigo bulleux ?

A

Principalement chez jeune enfant
* Vésicules s’agrandissent rapidement pour former bulles flasques avec liquide jaune clair, qui devient plus
foncé et plus trouble par la suite. Une fois rompues, les bulles laissent une fine croûte brune.
* Atteint généralement plus le tronc
* Lésions moins nombreuses que impétigo non-bulleux
* Si apparition chez adulte avec FR démographique: penser investiguer VIH
* Le prurit est fréquent→ le grattage peut propager l’infection par inoculation de la peau adjacente et à
Impétigo
distance

138
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’ipetigo ecthyma ?

A
  • Formed’impétigodanslequelleslésionss’enfoncentjusqu’auderme
  • Petitsaphtesàl’emporte-pièce(ulcèresperforés),purulents,peuprofonds,
    recouverts de croûtes épaisses et jaunes-brunâtres, entourés d’un halo
    érythémateux/violacé
  • Extrémitésinférieures,etfacteursderisqueincluantunmembreœdémateux,des
    piqûres d’arthropodes ou une ulcération préexistante
  • Le prurit est fréquent → le grattage peut propager l’infection par inoculation de
    la peau adjacente et à distance
139
Q

Quelles sont les complications de l’impétigo ?

A
  • Cicatrices (surtout ecthyma)
  • Hypo ou Hyper pigmentation
  • Dissémination généralisée
  • Cellulite
  • Lymphangite
  • Furoncle
  • Glomérulonéphrite post-streptococcique : peut survenir 1-2 semaines après début impétigo a streptocoque, enfants 2-4 ans plus à risque
140
Q

Quels sont les critères diagnostic de l’impétigo ?

A
  • Dx clinique: repose sur un aspects caractéristiques
  • Cultures des lésions: indiquées uniquement si pt ne répond pas au
    traitement probabiliste
  • Impétigo récidivant: culture écouvillon nasal
  • Infection persistance: recherche SARM avec antibiogramme
141
Q

Quelles est la PEC de l’impétigo ?

A

Les zones atteintes doivent être nettoyées doucement avec de l’eau et du savon plusieurs fois/jour pour retirer les croûtes
Lavage des mains FRÉQUENTS pour éviter propagation
Reconstitution d’une barrière cutanée normale en cas d’ eczéma atopique ou
de xérose sous-jacente par l’emploi d’émollients ou de corticostéroïdes locaux, si nécessaire
Les porteurs chroniques de staphylocoques au niveau du nez peuvent recevoir des antibiotiques topiques (mupirocine) pendant 1 semaine; cependant, les données n’indiquent pas clairement qu’une telle décolonisation abaisse les taux d’impétigo récidivant
Précautions de contact ad 24h après début ATB: peut être une indication de retrait 24h garderie/école selon les milieux

142
Q

Quel est le traitement de l’impétigo ?

A

Traitement topique
Indication: nombre limité de lésions
* *Mupirocine (Bactroban©) : BID-TID x 7-10 jours
* Acide-fusidique (Fucidin©) : BID-QID x 7-10 jours
* Gentamicine (Garamycin topique©): TID x 7-10 jours
* Ozenoxacine (Ozanex©): BID x 5 jours *préféré en pédiatrie
Traitement systémique (surlignés = indiqués pédiatrie)
Indications: lésions étendues, immunosupprimés, echtyma, résistance au tx topique
* Cephalosporine 1ere génération Céfadroxil (Duricef©), Céphalexine (Keflex©)
* Doxycycline
* Amoxicilline + clavulanate (Clavulin©)
* Clarithromycine (Biaxin©)
* Azithromycine (Zithomax©)
* Cloxacilline (Orbenine©) : préférable si strep suspecté/prouvé
* Sulfamethoxazole+ trimethoprime (TMP-SMX) (Septra)

143
Q

Qu’est-ce que la dermatite séborrhéique ?

A

Maladie inflammatoire fréquente des régions cutanées qui comportent une forte densité de glandes sébacées
Peut survenir en général (biphasique) :
* 3 premiers mois de vie (ad 12 mois)
* Entre 30 et 70 ans

144
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la dermatite seborrhéique chez l’enfant ?

A

Chapeau/croûtes de lait
Manifestation la plus fréquente Accumulation de croûtes jaunâtres et grasses a/n cuir chevelu
Parties + atteintes: vertex et frontal Parfois atteinte visage avec plaques érythémato-squameuses
Front, rétro-auriculaire, sourcils, sillons nasogéniens: + touchés
Ailleurs: siège, tronc (surtout périombilical) & zones intertrigineuses
Zones intertrigineuses: lésions ont aspect humide, luisant, non squameux et confluentes, souvent associée C. albican
Peau foncée: plaques hypopigmentées et squameuses
(16)

145
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la dermatite seborrhéique chez l’adolescent/adultes ?

A

Plaques érythémateuses bien délimitées avec squames grasses et jaunâtres
Habituellement chronique/récidivant
Prurigineux
Distribution symétrique:
* Cuir chevelu
+ commun : pellicules (pytiriasis sicca), desquamation fine, blanche et diffuse sans érythème sous-jacent
+ sévère: plaques orange-saumonées à grisâtres avec écailles jaunâtres et grasses, surtout temporopariétal, parfois ad post-auriculaire

  • Visage: favorise front (racine des cheveux) sourcils, glabelle, sillons nasogéniens, barbe
  • Péri-oculaire : blépharite avec rougeur bord paupières et croûtes jaunâtres entre les cils

Plaques érythémateuses bien délimitées avec squames grasses et jaunâtres Habituellement chronique/récidivant, prurigineux
Distribution symétrique (suite):
* Tronc
1) plis → aisselles, sous-mammaires, ombilic, région génito-crurale
(18)
2)Pattern « pétaloïdes »: fines plaques squameuses a/n sternum et interscapulaire 3)Plaques annulaires rondes à ovales, légèrement squameuses, centre + clair
4) Pattern « pityriasiforme », imitant pityriasis rosé: lésions squameuses 5-15 mm, ovales, réparties le long des lignes de tensions cutanées
5) Pattern « psoriasisforme » : plaques rouges plus grandes et arrondies, avec squames plus épais

146
Q

Quelles sont les complications de la dermatite seborrhéique ?

A

RARE: peut se généraliser
Esthétique et psychologique

147
Q

Quels sont les critères diagnostic de la dermatite seborrhéique ?

A

DS cuir chevelu:
Dermatite atopique: Desquamation fine, blanche et sèche.
Psoriasis: Plaques érythémateuses et squameuses nettement délimitées.
Pédiatrie: En cas de retard de croissance et diarrhée, envisager le syndrome de Leiner.
Résistance: Culture de squames pour exclure la teigne; référence en pédiatrie/dermatologie pour exclure l’histiocytose de Langerhans chez l’enfant.
DS visage:
Rosacée: Manifestations initiales d’érythème, de papules et de papulopustules, sans desquamation (possible coexistence avec la dermatite séborrhéique).
DS tronc:
Pityriasis rosé.
Psoriasis.
Intertrigo: KOH, culture.
Atteinte diffuse adulte: Exclure Parkinson et VIH.

148
Q

Quelle est la PEC de la DS chez l’enfant ?

A

Cuir chevelu pédiatrique:

Auto-résolution en quelques semaines/mois.
Émollients + massage doux pour enlever les croûtes.
Shampoing non prescrit: bien rincer ou usage limité.
Si sévère: corticostéroïde topique doux (7 jours) + kétoconazole 2% (shampoing ou crème, 2 semaines).
DS hors cuir chevelu/plis:

Kétoconazole 2% crème (2 semaines) + corticostéroïde doux (1 semaine).
DS plis cutanés:

Kétoconazole 2% crème (1-2 semaines) + crème astringente ou barrière.
Répétition du traitement souvent nécessaire pour éviter récidive.

149
Q

Quelle est la PEC De la DS chez l’adulte ?

A

Objectifs pour adultes et adolescents: Contrôle des lésions et du prurit.

Cuir chevelu:

Léger:
Shampoing antifongique:
Prescription: Ketoconazole 2% ou Cilopirox 1%.
Vente libre: Sulfure de sélénium 2,5% ou Pyrithione de zinc 1%.
Appliquer 2-3 fois par semaine, laisser agir 5 minutes avant de rincer, pour 4 semaines.
Traitement de maintien: 1 fois par semaine ensuite.
Modéré à Sévère:
Utiliser le shampoing antifongique avec la même posologie.
Et Corticostéroïdes de puissance élevée (groupe 2-3) sous forme de lotion, shampoing, mousse, ou spray, tous les jours pendant 2 semaines et ensuite selon les besoins.

150
Q

Qu’est-ce que la pemphigoïde bulleuse ?

A

Dermatose bulleuse auto-immune provoquant des lésions bulleuses prurigineuses généralisées
Surtout chez patient âgé rare chez enfant/ado

151
Q

Quels sont les facteurs de risque de la pemphigoïde bulleuse ?

A

AUCUNE CAUSE PROUVÉE

Déclencheurs: Médicaments (particulièrement sulfasalazine pour APR ou MII)
Déclencheurs physiques: trauma, hemorragie intra cranienne, radio cancer du seins, rayonnement UV)

Affection cutanée: (psoriasis, lichen plan)

Certains troubles: diabète, PAR’ rectocolite ulcéro-hemorragique SEP, Schizophrénie, AVC, Parkinson)

152
Q

Qu’est-ce que le signe de Nikolsky ?

A

Les couches supérieures de l’épiderme se déplacent
latéralement par légère pression ou frottement de la peau adjacente à une bulle.
(Si + : signe spécifique du pemphigus vulgaire, où les bulles sont plus « flasques »)

153
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la pemphigoïde bulleuse ?

A

Début : Le prurit est souvent le premier symptôme ressenti.
Lésions précoces : Des lésions eczémateuses, papulaires ou d’apparence urticarienne peuvent apparaître avant la formation de bulles.
Morphologie des lésions :

Bulles classiques : Mesurent 1 à 3 cm avec une base érythémateuse et une apparence tendue.
Signe de Nikolsky : Négatif, signifiant que la peau adjacente à la lésion ne se détache pas facilement lorsqu’elle est frottée.
Évolution des bulles : Elles finissent par se rompre, laissant derrière elles des érosions humides et des croûtes. Lorsque les érosions sont prédominantes, il peut être difficile de différencier entre la pemphigoïde bulleuse et le pemphigoïde vulgaire.
Plaques urticariennes fixes et la possibilité de lésions sur les muqueuses, se manifestant principalement par des érosions.
Distribution des lésions :

Prédominance sur le tronc, les zones de flexion des extrémités, ainsi que dans les plis axillaires et inguinaux.
Environ 30% des patients présentent une éruption localisée sur les membres inférieurs, la région anogénitale, la peau péristomiale, les sites de traumatisme ou de traitement par radiothérapie.
Entre 10 et 30% des cas montrent des atteintes des muqueuses, principalement buccales, et plus rarement du larynx, des organes génitaux et de l’anus.

154
Q

Quels sont les critères diagnostic de la pemphigoïde bulleuse ?

A

Dx doit être confirmé par :

Biopsie

  • Histologie: une bulle sous-épidermique et un infiltrat sous-
    épidermique sont observés quand les lésions sont bulleuses
  • Test d’immunofluorescence directe: démontre des dépôts immuns d’IgG et/ou C3 linéaires le long de la zone de la membrane basale

Titrage d’IgG

  • Les anticorps IgG contre BPAG1 et BPAg2 sont dosés par méthode immuno-enzymatique (ELISA). Des anticorps IgG circulants sont présents chez environ 3/4 des patients

Les tests permettent de différencier la pemphigoïde bulleuse du pemphigus vulgaire, de la maladie à IgA linéaires, de l’érythème polymorphe, des éruptions médicamenteuses, de la pemphigoïde des muqueuses, de la pemphigoïde paranéoplasique, de la dermatite herpétiforme et de l’ épidermolyse bulleuse acquise.

155
Q

De quelle pathologie doit être différenciée la pemphigoïde bulleuse ?

A

pemphigus vulgaire

156
Q

Quelle est la PEC de la pemphigoïde bulleuse ?

A
  • Corticostéroïdes (CSI)
  • Topiques : très forte puissance (groupe 1): peut limiter usage systémique * Voie orale : 60-80mg die prednisone, plusieurs semaines, puis dose
    d’entretien 10-20 mg die pour plusieurs mois (généralement 2-10 mois) parfois des années
  • Médicaments anti-inflammatoires
  • Combinaison de médicaments à activités anti-inflammatoires (tétracycline,
    minocylcine)
  • dapsone, sulfapyridine, érythromycine
  • Parfois Ig IV.
  • Médicaments immunosuppresseurs ou biologiques
    En cas de maladie généralisée et résistante, ou pour diminuer la dose CSI PO
  • Immunosuppresseurs : méthotrexate, azathioprine, cyclophosphamide, mycophénolate mofétil , cyclosporine
  • Agents biologiques: rituximab & omalizumab
157
Q

Qu’est-ce que le psoriasis ?

A

Maladie inflammatoire qui se manifeste le plus souvent par des papules érythémateuses bien délimitées et des plaques couvertes de squames argentées.

158
Q

Quels sont les facteurs de risque du psoriasis ?

A

Génétique : ~40% ont des antécédents familiaux; locus PSORS1 sur chromosome 6p21 crucial.
Peau claire/Âge : Risque accru.
Déclencheurs de poussée :

Médicaments : B-bloqueurs, IECA, lithium, antipaludéens, sevrage de corticoïdes, interféron alfa, terbinafine.
Comportement : Tabagisme, obésité, alcool.
Infections : Post-streptococcique, VIH.
Vitamine D : Niveaux élevés.
Stress : Effet incertain.
Blessure : Phénomène de Koebner.
Coup de soleil : Peut déclencher des poussées.

159
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du psoriasis ?

A

AYSOMPTOMATIQUE OU PRURIGINEUX

Distribution + fréquente:
* Cuir chevelu
* Surface extension coudes et genoux
* Sacrum
* Fesses (fente fessière)
* OGE

  • Autres sites pouvant être touchés:
  • Ongles
  • Sourcils
  • Aisselles
  • Ombilic
  • Région périanale

Lésions cutanées typiques :
* Bien délimitées
* Plaques érythémateuses avec
squames argentées

Autres lésions possibles:
* Pustules stériles
* Plaques brillantes des plis.

160
Q

Quels sont les 4 types de psoriasis les plus fréquents ?

A

Psoriasis en plaques (90%)
Psoriasis en gouttes
Psoriasis pustuleux
Psoriasis __________

161
Q

Qu’est-ce que le phénomène de Koebner ?

A

Apparition sur le trajet d’une égratignure, de nouveaux éléments d’une dermatose dont le sujet est déjà porteur.

162
Q

Qu’est-ce que le signe d’Ausptiz ?

A

Saignement ponctiforme suite au grattage des squames des lésions psoriasiques : met à jour une peau mince, luisante et vaguement transparente (dernières couches de l’épiderme) et des petits points de saignement.
(4)
Aussi appelé signe de la rosée sanglante.

163
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du psoriasis chez l’enfant ?

A

Similaire à l’adulte mais présente certains traits caractéristiques
Psoriasis en plaques :
* Cuir chevelu est commun et souvent présentation initiale
* Atteinte du siège (diaper area) : symétrique, bien délimité, petits squames, macération
peut être présente et souvent les plis inguinaux sont atteints (contrairement à la dermatite
de couche)
* Plaques usuellement plus petites et plus minces que chez l’adulte * Atteinte visage + fréquence chez l’enfant
Psoriasis pustuleux:
Présentation variante + commune: psoriasis pustulaire annulaire

164
Q

Quels sont les critères diagnostic du psoriasis ?

A

Le diagnostic de psoriasis est en général effectué d’après l’aspect clinique et la distribution des lésions.

Très rarement biopsie si grande incertitude Dx: par dermatologue

165
Q

Quel est le traitement du psoriasis ?

A

Émollient: minimise les symptômes de démangeaisons et de sensibilité & peut aider à prévenir les irritations et donc le potentiel de koebnérisation ultérieure.
Sous-type

166
Q

Qu’est-ce que le zona ?

A

Infection qui apparaît lorsque le virus varicelle-zona à l’état latent se réactive dans un ganglion nerveux sensitif de la racine rachidienne postérieure. Cause éruption vésiculaire unilatérale douloureuse.

167
Q

Quelle est la physiopathologie du zona ?

A

Causé par la réactivation du virus varicelle-zona (VVZ), virus de la famille des Herpesiviridae.
* Lors d’une primo-infection, ce virus cause la varicelle et, par la suite, reste latent dans les ganglions de la chaîne postérieure et du nerf trijumeau.
* Le déclin de l’immunité acquise lors de la primoinfection et le déclin général de l’immunité cellulaire (cellules T) pourraient expliquer le risque accru lié à l’âge (immunosénescence).
* Provoque une inflammation des ganglions de la racine sensorielle, la peau du dermatome associé et parfois, les cornes postérieures et antérieures de la substance grise, les méninges et les racines antérieures et postérieures.
* Entraîne nécrose hémorragique des cellules nerveuses.
* S’ensuit une perte neuronale suivie d’une fibrose des fibres nerveuses afférentes
(surtout les nocicepteurs)
* Transmission : par contact direct avec lésions actives ou par transmission aérienne. * Lorsque croutées, les lésions sont considérées non-infectieuses
* Entrainera varicelle chez individu naïf à la varicelle

168
Q

Quels sont les facteurs de risque du zona ?

A

L’âge représente le principal facteur de risque
Immunosupp
Peau blanche
Femme
Trauma physique (surtout cranien)
Condition comobides

169
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du zona ?

A

Éruption initialement maculopapuleuse, évoluant en vésicules puis en pustules après 3-4 jours.
Les lésions forment des croûtes en 7-10 jours, marquant la fin de la contagiosité.
Généralement unilatérale et confinée à un ou deux dermatomes adjacents, souvent les dermatomes thoraciques et lombaires.
Affecte le visage dans 10% des cas.
Sensation de brûlure ou de picotement dans la zone affectée précède l’éruption de 2-3 jours.
20% à 75% des patients ont des symptômes systémiques (céphalée, fièvre, malaise, fatigue) avant l’apparition de l’éruption.
Provoque une névrite aiguë avec des douleurs profondes brûlantes ou lancinantes, pouvant persister jusqu’à 30 jours après l’apparition de l’éruption.

170
Q

Quelles sont les complications du zona ?

A

Principale : neuropathie post-herpétique (neuropahtie post-zostérienne)
Douleur significative (>3/10) qui persiste >90 jours post rash, au site du dermatome atteint
Peut être accompagné de dysesthésie, prurit, allodynie
10-15 % des patients la développeront
Plus de risque si immunosupprimé et > 80 ans (20% vs 5% < 60 ans) Vaccin : diminution significative de l’incidence
Autres:
* Surinfection bactérienne des lésions
* Encéphalite
* Myélite transverse
* Syndrome de Ramsay Hunt
* Syndrome de Guillain-Barré
* AVC secondaire à une vasculopathie
* L’atteinte de la branche ophtalmique du nerf trijumeau (branche V1) peut entraîner des
complications ophtalmiques potentiellement sévères qui méritent une évaluation rapide
en ophtalmologie
* Chez immunosupprimé: éruption cutanée disséminée et atteintes organiques possibles

171
Q

Quels sont les redflags du zona ?

A

Zona ophtalmique
Zona dissiminés
Zona chez immunosupp
Zona c atteinte neuro
Zona chez l’enfant

172
Q

Quelle est la PEC du zona ?

A

À initier le plus tôt possible, dans les 72h après début du rash maximum, plus tard = inefficacité
Même si efficacité non démontrée (non étudiée)si initié > 72h, envisager si : pt immunosupprimée, femmes enceintes, patient fragile, pt qui développent nouvelles lésions > 72h
Antiviraux :
* Accélèrent la guérison des lésions et la résolution de la douleur
* Diminueraient l’excrétion virale et le risque de transmission du VVZ
* Diminueraient le risque de développer une névralgie post-herpétique
(données contradictoires)
* Diminueraient intensité et durée de la névralgie post-herpétique (données
contradictoires)
* Pratiquement ø effet secondaire

173
Q

Quels sont les principes de gestion de la douleur dans le zona ?

A

Doit suivre les mêmes principes de traitement que toute douleur aiguë : évaluer la douleur à l’aide d’échelles de mesure d’intensité de la douleur; utiliser des analgésiques appropriés au type de douleur, aux comorbidités du patient et à l’intensité de la douleur; ajuster les doses d’analgésiques selon la réponse et les effets indésirables.

Douleur d’intensité légère: Acétaminophène PRN ou régulier
* AINS habituellement peu efficaces pour la douleur neuropathique
* Douleur d’intensité modérée à sévère:
* Opioïde si ø de contre-indication
* Débuter courte durée d’action PRN, si persiste et que PRN soulage: régulier * En cas d’absence de réponse ou d’effets indésirables : rotation d’opioïde
* Puisque la douleur liée au zona aigu se résout en quelques semaines dans la
majorité des cas, un opioïde à longue durée d’action n’est généralement pas indiqué.
* Douleur partiellement neuropathique → coanalgésique peut être ajouté en suivant les recommandations pour le traitement de la douleur neuropathique (pregabalin, gabapentin, duloxetine…)
* Stéroïdes p.o. pour tx épisode aigu de zona → controversée: ø preuves que permet de ↓ l’incidence ou la durée de la névralgie postherpétique. Par contre, pourrait réduire l’intensité de la douleur aiguë.
* Lidocaïne topique, avec ou sans kétamine → recommandée pour Tx de la douleur neuropathique, surtout si allodynie. Ne devrait être appliquée qu’après la guérison totale des lésions cutanées afin d’éviter une absorption systémique de la lidocaïne.
* Crème de capsaïcine → ø indiquée pour le traitement de la douleur aiguë liée au zona.

174
Q

Qu’est-ce qu’on peut faire pour prévenir le zona ?

A

Recommandé pour les adultes immunocompétents de ≥ 50 ans, avec ou sans antécédents de zona ou vaccination antérieure.
Administration en 2 doses, espacées de 2 à 6 mois, après au moins 2 mois du vaccin vivant atténué (Zostavax).
Offre une protection à long terme supérieure à celle du vaccin vivant atténué à dose unique.
Efficacité de 90 à 97% dans la prévention du zona et réduction du risque de neuropathie post-herpétique dans un grand essai clinique.

175
Q

Qu’est-ce que l’herpès simplex ?

A

Éruptions vésiculeuses récurrentes principalement orolabiales (VHS-1 > VHS-2) et génitales (VHS-2 > VHS) causées par virus herpès simplex (VHS 1 & VHS 2)

176
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’herpès simplex ?

A

Transmission :
* En présence ou en absence de lésions
* Par contact sexuel vaginal, anal ou oro-génital, avec ou sans pénétration
* À la suite d’un contact de muqueuse à muqueuse
* En cas de partage des objets sexuels
* Majoritairement lors des périodes d’excrétion asymptomatique du VHS
* Plusieurs personnes ignorent être infectées.

177
Q

Quelle est la physiopathologie de l’herpès simplex ?

A

L’infection par le VHS est chronique, alternant entre excrétion asymptomatique et récidives imprévisibles.
Les épisodes récurrents peuvent survenir longtemps après la première infection, qui peut ne pas avoir été détectée.
Avoir eu de l’herpès buccal n’empêche pas l’infection génitale par le VHS.
Être séropositif pour le VHS (Ig +) ne signifie pas nécessairement qu’on développera l’infection.
Le VHS reste latent dans les ganglions nerveux après l’infection initiale et peut se réactiver suite à :
Surexposition solaire
Maladies fébriles
Stress physique ou émotionnel
Immunosuppression
Stimuli inconnus

178
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’herpès simplex ?

A

1)Souvent phase prodromique (en général < 6 heures dans le cas du VHS-1, plus long pour VHS-2) sous forme de fourmillements ou de prurit désagréables
2)Bouquets de petites vésicules à base érythémateuse, 0,5 à 1,5 cm, douloureuses
3)Vésicules persistent qqs jours et se rompent, se dessèchent avec formation croute jaunâtre
4)Guérison dans les 10-19 jrs (primo infection) 5-10 jours (récidive)<
Affection les plus fréquentes:
* Herpès génital
* Herpès orolabial
* Kératite herpétique
* Herpès néonatal

179
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’herpès simplex ?

A

Épisode initial (Primo infection)

Pas d’antécédent de lésions ano-génitales ou orolabiales.
Lésions vésiculaires, pustuleuses ou ulcérées avec base érythémateuse, bilatérales et assez diffuses.
Symptômes systémiques variables: fièvre, fatigue, lymphadénopathie, céphalée.
VHS-1 impliqué souvent dans la gingivostomatite herpétique aiguë, VHS-2 dans les lésions génitales.
Après résolution, le virus reste latent dans les ganglions (ganglion de Gasser pour VHS-1).
Épisode récurrent

Antécédent de lésions récidivantes, habituellement unilatérales et au même site anatomique.
Lésions précédées d’un prodrome (démangeaison, brûlure, picotement) et symptômes systémiques légers.
Herpès labial pour VHS-1 avec ulcère sur le bord vermillon de la lèvre ou parfois sur la muqueuse buccale ou le palais dur.
Cas particuliers

Kératite herpétique: Infection de l’épithélium cornéen par VHS, douleurs, larmoiement, photophobie et ulcères de la cornée.
Herpès néonatal: Transmis pendant l’accouchement, souvent dû au VHS-2, peut causer des vésicules cutanéo-muqueuses ou des atteintes du système nerveux central.

180
Q

Quelles sont les complications de l’herpès simplex ?

A

Proctite: surtout chez HARSAH
Neurologique:
- Encéphalite herpétique : convulsions précoces et multiples, surtout lors primo infection - Méningite virale : VHS-2, surtout lors primo infection
- Myéloradiculite lombosacrée : VHS-2, entraine rétention urinaire

181
Q

Quels sont les critères diagnostics de l’herpès simplex ?

A

1)Présentation clinique
&
2) Confirmation du diagnostic clinique d’herpès génital à l’aide d’analyses de laboratoire (surtout génital compte tenu impact psychologique) est recommandée
Écouvillonnage de la lésion et détection du virus par: * culture(enutilisantunmilieudetransportviral) OU
* testd’amplificationdesacidesnucléiques(TAAN)
La sérologie spécifique de type (VHS-1 et VHS-2) ne doit pas être utilisée à des fins de dépistage.

182
Q

Quelle est la PEC de l’herpès simplex ?

A

Traitement :

Initial : Commencer le traitement antiviral dès l’apparition des symptômes, idéalement dans les 72 heures.
Récurrences : Réduire la durée des lésions en commençant le traitement le plus tôt possible.
Suppresseur : Diminuer la fréquence et l’intensité des récurrences, améliorer la qualité de vie et potentiellement diminuer la transmission.
Conseils :

Abstinence ou utilisation de préservatifs pour réduire la transmission.
Les patients devraient informer les partenaires et discuter du risque d’infection néonatale.
Importance du counseling et de l’accès à des informations crédibles.
Médication :

Antiviraux comme le Famciclovir, Valacyclovir et Acyclovir recommandés en différentes dosages pour les épisodes initiaux, récurrents et pour le traitement suppresseur.
L’efficacité des antiviraux topiques est limitée.

183
Q

Qu’est-ce que le naveus ?

A

Macules, papules ou nodules, le plus souvent bruns ou couleur chair, constitués d’amas de mélanocytes ou de cellules naéviques.

184
Q

Quels sont les facteurs de risque du naveus ?

A
  • Génétique
  • les polymorphismes germinaux (impact sur nombre, morphologie et
    caractéristiques dermoscopiques des naevus) ont été identifiés dans
    plusieurs gènes * Exposition au soleil
  • Particulièrement pendant enfance, plus l’exposition est grande/intense plus le risque de développer des naevus est grand
  • Phénotype cutané
  • Pluspale(1à3)>plusfoncé(4à6)
  • Immunosuppression * Étiologie ?
185
Q

Quelles sont les manifestations cliniques des deux types de naveus ?

A

NAVEUS TYPIQUE:

Bénin
Bien délimité Unicolore
Peut apparaitre dès âge de 6 mois, pic en nbr dans 3è décade et régression lente des apparitions avec âge

NAVEUS ATYPIQUE:

Bénin
Contour irrégulier
Diamètre > 5 mm
Asymétrique en forme et couleur
Couleur variable
Marqueur phénotypique de risque accru de mélanome
Apparition à la puberté et peuvent se développer ensuite toute la vie

186
Q

Quels sont les critères diagnostic du naveus ?

A

Naevus mélanocytaire acquis typiques :
Dx clinique, dermoscope prn
Biopsie si critères ABCD (voir diapo plus loin)
Naevus mélanocytaire acquis atypiques :
Biopsie = mesure dx idéale
Dermoscope si clinicien de grande expertise (Dermatologue)
Naevus Halo :
Dermoscope nécessaire pour bien évaluer naevus central
Naevus bleus:
Dx clinique
Biopsie si nouvelle lésion bleue ou si changement clinique

187
Q

Quelle est la PEC du naveus ?

A
  • Exérèse esthétique (si accrochant, dérangeant) seulement
  • ø exérèse préventive : puisque plus de la moitié des mélanomes cutanés
    surviennent de novo (i.e. sans association avec un naevus)
  • Enseigner auto-examen de la peau: * À faire 3-4 fois par année
  • Utiliser un miroir
  • À faire dans une pièce bien éclairée
  • Surveillance critères ABCD (voir prochaine diapo)
  • Biopsie selon critères ABCD ou si devient douloureux ou prurigineux ou
    saigne ou s’ulcère
  • Protection solaire (!!!)
188
Q

Quel est l’accronyme ABCDE dans l’évaluation du naveus ?

A

Asymémtrie
Bordure
Coloration
Diamètre
Évolution

189
Q

Qu’est-ce que le mélanome ?

A

Tumeur maligne de mélanocytes, survenant le plus souvent à partir de mélanocytes cutanés ; peut aussi se développer à partir de mélanocytes situés ailleurs – p. ex. dans le tractus uvéal, l’épithélium pigmentaire de la rétine, la muqueuse gastro-intestinale ou les leptoméninges.

190
Q

Quels sont les facteurs de risque du mélanome ?

A
  • Exposition au soleil, en particulier les coups de soleil répétés avec bulles
  • Traitements par bronzage répété aux rayons ultraviolets A (UVA) ou psoralène plus UVA (PUVA)
  • Cancer de la peau non-mélanome
  • Antécédents familiaux et personnels de mélanome
  • Peau claire, taches de rousseur
  • Cheveux roux ou blonds
  • Naevus atypiques > 8 mm
  • Présence de multiples naevus mélanocytaires typiques (>50)
  • Augmentation du nombre de naevus mélanocytaires
  • Immunosuppression
  • Lentigo malin de Dubreuilh
  • Naevus mélanocytaire congénital > 20 cm (naevus congénital géant)
  • Syndrome des naevus dysplasiques (atypiques)
  • Syndrome naevus mélanome familial atypique
  • Âge avancé
191
Q

Comment évalue-t-on un mélanome ?

A
  • Évaluation (ABCD) - Asymétrie
  • Bords irréguliers, mal définis et non uniformes
  • Couleur non uniforme (hétérogène)
  • Augmentation du diamètre au-delà de 6 mm
  • Évolution à travers le temps (couleur, forme, diamètre, épaisseur),
    nouveau naevus chez pt > 30 ans
  • Symptômes associés ? En particulier signes inflammatoires de la peau environnante (hémorragie, ulcération, prurit, sensibilité)
  • Signes de mélanome probablement envahissant: hypertrophie, assombrissement, ulcération, saignement
  • Atcd personnels ou familiaux de mélanome ?
  • Phénotype de peau
192
Q

Quels sont les 4 types de mélanome ?

A

Mélanome malin superficiel
Mélanome nodulaire
Mélanome à type lentigo malin (Lentigo malin de Dubreuilh)
Mélanome acral lentigineux

193
Q

Quelles sont les complications du mélanome ?

A

Esthétique
Métastases
Psychologique
Décès

194
Q

Quelles sont les investigations du mélanome ?

A
  • Biopsie complète : 1 a 3 mm de marge, par ellipse ou punch
  • Biopsie partielle: acceptable si excision entière lésion est non réalisable (lésion
    visage, paume, plante, oreille, doigt distal, sous-unguéale)
  • Histopathologie: basée sur combinaison de caractéristiques: architecture,
    cytologie et réponse de l’hôte. Pour confirmation il doit y avoir présence de
    mélanocytes atypiques et désordres architecturaux
  • Immunohistochimie : peut aider lorsque pathologie difficile a interpréter
  • Techniques moléculaires : hybridation génomique comparative, profilage de
    l’expresion génique des tumeurs, hybridation par fluorescence (FISH) (permet évaluation d’anomalies chromosomiques spécifiques associées au mélanome : outil Dx pour les lésions mélanocytaires équivoques)
195
Q

Quelle est la PEC du mélnome ?

A
  • Référence pour exérèse (biopsie) toutes lésions répondant aux critères ABCDE
  • Association Britannique de dermatologie a émis des lignes directrices (2010) suivants :
  • Nouveau naevus apparaissant après début puberté et changeant forme, couleur ou taille
  • Naevus de longue date qui change de forme, couleur ou taille
  • Tout naevus qui a 3 couleurs ou plus ou qui a perdu sa symétrie
  • Naevus prurigineux ou sanguinolent
  • Toute nouvelle lésion cutanée persistante, en particulier si elle croit, est
    d’apparence pigmentée ou vasculaire ou si le Dx n’est pas clair
  • Toute nouvelle ligne pigmentée dans un ongle (en particulier là où l’ongle est
    endommagé)
  • Toute lésion se développant sous un ongle
196
Q

Quel est le suivi pour le mélanome ?

A

Suivi de lésion non excisée (dans le meilleur des mondes par un dermatologue ou un dermoscopiste expérimenté)
Documentation clinique de base (taille et apparence), idéalement images cliniques et dermoscopiques de la lésion de base
Suivi q 3 mois: comparaison avec images de base

197
Q

Qu’est-ce que la kératose séborrhéique ?

A

Lésions épithéliales superficielles communes, souvent pigmentées et habituellement verruqueuses

198
Q

Quels sont les facteurs de risque de la KS ?

A
  • Âge
    • *
      Génétique: certaines mutations (FGFR/ et PIK3CA) ont été identifiées Exposition aux rayons UV : données incohérentes
      VPH: données incohérentes
199
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la kératose séborrhéique ?

A
  • Lésion ronde ou ovale, bien délimitée
  • Taille s’accroît avec l’âge
  • Surface lisse ou verruqueuse,
    parfois squameuse ou croûteuse
  • Aspect « déposé » sur la peau
  • Couleur brun clair à foncé à noire
  • aSx, parfois irritation due à friction
    peut causer prurit, douleur ou saignement
  • Lésion isolée à multiples (> 100)
  • Distribution « arbre de Noël » au
    dos possible (dû à la distribution le long des lignes de Blaschko).

Kératoses séborrhéiques grandes, multiples et/ou en développement rapide: peuvent correspondre au singe de Leser-Trélat (syndrome paranéoplasique cutané) chez patients avec certains cancer (gastro-intestinaux, lymphome)
Variantes:
* Dermatosis papulosa nigra: lésions
multiples de 1 à 3 mm sur les
pomettes de sujet à peau foncée
* Kératose stucco
* Acanthose à grandes cellules
Kératose séborrhéique
Dermatosis paulosa nigra(6)
(1)
Kératose

200
Q

Quelles sont les complications de la KS ?

A

Aucune majeure si Dx est le bon Saignement…
Esthétique

201
Q

Quels sont les critères diagnostic de la kératose séborrhéique ?

A

Dx clinique
Parfois dermoscope Biopsie si Dx incertain

202
Q

Quelle est la PEC de la KS ?

A

Généralement ø tx requis: lésions bénignes et d’évolution lente
Tx si symptomatique (prurit, saignement, dérangeant) ou considération esthétique:
Cryothérapie : surtout pour lésion plane, Tx 1er choix si Dx CERTAIN. Lésion qui récidive post Cryotx devrait être biopsiée
Hypo ou hyperpigmentation et cicatrice possible
Exérèse par curetage ou rasage (sous anesthésie locale) : spécimen doit être envoyé en pathologie à chaque fois
Cicatrice
Électrodessication (avec ou sans curetage) (sous anesthésie locale) Cicactrice
PRONOSTIC: excellent

203
Q

Qu’est-ce que la tâche lait de café ?

A

Lésions pigmentées plates brunes pâles

204
Q

Quelles sont les manifestations clinique de CALM ?

A
  • Variedeqlqmmà>15cm
  • S’agrandit proportionnellement à la croissance de l’enfant
  • Couleur: beige au brun foncé, généralement uniforme, généralement
    quelques nuances plus foncées que celle de la peau non impliquée
    dans la lésion
  • Parfois dans la lésion : hypopigmentation périfolliculaire ou qqs
    macules plus foncées

Mosaïsme pigmentaire (dont syndrome McCune-Albright) :
Distribution des CALM en forme de bloc, avec démarcation médiane et contour irrégulier
NF1 et pathologies associées :
CALM avec bordure relativement lisse
Tendance à plus grand nombre de CALM et distribution plus étendue
Lorsque CALM localisé a/n rachidien: parfois associé à dysraphisme rachidien sous-jacent (surtout si associé à anomalies cutanées supplémentaires telle qu’une hypertrichose focale ou un lipoma)

205
Q

Quelles sont les investigations pour CALM ?

A

CALM unique: importance du Dx différentiel: (référence 2ième-3ième ligne?) Naevus lentigineux moucheté au stade initial
Naevus mélanocytaire congénital plat
Mastocytome
Hyperpigmentation post inflammatoire Phytophotodermatite
CALM multiples : point majeur et de déterminer si le patient présente les marqueurs cutanés d’une maladie systémique sous-jacente
Nécessite référence 2è-3è ligne
Caractéristiques histologiques ne permettent pas de différencier mosaïsme et NF1
>6 CALM (> 1,5 cm chez adulte et > 0,5 cm chez enfant) : associé à NF1 dans 90% des cas

206
Q

Quel est le traitement pour CALM ?

A

CALM peut être traité au laser pour raison esthétique : nécessite plusieurs Tx, réponse e variable et les récurrences sont fréquentes en plus de risque d’effets secondaires : hyper ou hypo pigmentation
> 6 CALM : référence 2ième-3ième ligne pour investigation maladie systémique sous-jacente

207
Q

Qu’Est-ce que la kératose actinique ?

A

Lésions «précancéreuses » ayant le potentiel de progresser en carcinomes spinocellulaires invasifs
Conséquence de plusieurs années d’exposition au soleil Aussi nommée kératose solaire

208
Q

Quels sont les facteurs de risque ?

A
  • Exposition aux UV
  • Exposition au soleil prolongée
  • Histoire de coup de soleil
  • Utilisation d’écran solaire
  • Phénotype : peau claire + à risque
  • Sexe: M>F
  • Âge: prévalence augmente avec âge
  • Localisation géographique: prévalence plus grande dans pays ou
    exposition au soleil est grande et en bas âge
  • Défauts génétiques: entrainant interférence avec réparation efficace de
    l’ADN après exposition aux UV
  • VPH: relation étiologique incertaine
  • Immunosuppression
209
Q

Quelles sont les investigations pour la keratose actinique ?

A

Dx clinique
Biopsie pour confirmation Dx, surtout si:
* Lésion > 1 cm de diamètre
* Lésion avec induration sous-jacente
* Lésion à croissance rapide
* Lésion ulcérée
* Lésion sensible/douloureuse
* Lésion qui ne répond pas à un Dx approprié au KA (persistance 8-12 sem
après cryotx)
* Incertitude Dx
Importance de Dx précis pour éviter de confondre avec, entre autres, carcinome spinocellulaire

210
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la keratose actinique ?

A
  • Squames adhérentes, rugueuses
  • Érythème
  • Parfois plus facilement ressentie que vue
  • Peut apparaître épaissie ou hypertrophique et parfois former une corne
    cutanée
  • Roses, rouges ou, moins fréquemment, grises ou brunes
  • Se développe fréquemment dans les zones exposées au soleil ( cuir
    chevelu chauve, visage, partie latérale du cou, extrémités distales des
    membres supérieurs ou inférieurs).
  • Atteinte diffuse de la lèvre est appelée chéilite actinique
211
Q

Quel est le tx de la kératose actinique ?

A

Dépend du nombre de lésions, de leur localisation, de l’étendue des photolésions et des préférences du patient
* Cryothérapie (#1) : risque cicatrice et hypo-hyper pigmentation
* Curetage:risquecicatrice
* Tx topique : inflammation sévère (rougeur et desquamation) et douleur pendant Tx
* 5-FU (Efudex) 5%: serait le Tx le plus efficace contre KA
inhibe thymidylate synthétase : limite ainsi la synthèse de l’ADN et entraîne la mort
des ç lésées (3-4 sem de tx, BID), parfois associé au calcipotriol (enstilar) 0,005% pour meilleure efficacité
* Imiquimod (Aldara): modificateur réponse immunitaire qui stimule l’induction locale des cytokines: réaction inflammatoire locale intense (16 sem de Tx 2x/sem)
* Tribanibuline (Klisyri) 1%: inhibiteur des microtubules qui inhibe la polymérisation de la tubuline et la signalisation de la kinase Src, ce qui induite la mort des ç lésées (5 jr de Tx, DIE, souvent récidive donc Tx prolongé)
* Thérapie photodynamique : application topique d’un photosensibilisateur suivie par application d’une lumière d’une longueur d’onde spécifique qui affecte préférentiellement la peau photo-lésée.
* Rougeur et desquamation, plusieurs séances nécessaires

212
Q

Quelle est la PEC de la keratose actinique ?

A

Kératose actinique (KA)
Suivi 4-6 et 12 mois post Tx pour monitorer la récurrence des lésions et le développement de tumeurs malignes cutanées, puis suivi q 1-2 ans
Importance photoprotection pour prévention récidive
Parfois, selon dermatologue, Tx long-terme par FU-5 ou imiquimode ou par chimio prévention

213
Q

Qu’est-ce que le carcinome basocellulaire ?

A

Cancer de la peau provenant de la couche basale de l’épiderme et de ses appendices

214
Q

Quels sont les facteurs de risque de CBC ?

A
  • RadiationUV:
  • Expositionsoleil(surtoutcumuléependantenfanceetadolescence)
  • Salonbronzage
  • Photothérapie(ex:TxPUVApourlepsoriasis)
  • Rx photosensibilisant (tétracycline, BCC, Bb, diurétique thiazidique) :
    augmentation modeste risque BCC
  • Expositionchroniqueal’arsenic(eaucontaminémédication,fruitsde mer)
  • Radiationionisante(pourtxacné,psoriasis,tineacapitis…)
  • Traitsphénotypiques(peauclaire,yeuxclairs,cheveuxclairs)
  • AtcdpersonnelsdeCBC
  • Variantesgénétiquesprédisposantes(polymorphismedanslesgènesqui
    déterminent les traits pigmentaires)
  • Troublehéréditaire(Syndromecarcinomebasocellulairenevoïde,
    Syndrome Rombo, Syndrome N+Bazex-Dupréchristol, xéroderma
    pigmentaire, syndrome Muir-Torre, Albinisme…)
  • Immunosuppression
215
Q
A