Dépression et mélancolie cours 3 Flashcards

1
Q

Mélancolie est une forme _____________________________________

A

une forme intense et grave de dépression
c’est donc une dépression grave … ce n’est qu’une question d’intensité

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Q

V ou F
La mélancolie est pareil que la dépression

A

faux, nous avons à faire à deux structures radicalement différentes, à des paysages complètement différents
dans la mélancolie : le sujet ressent en son corps lui-même , se sent persécuté par son propre corps

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3
Q

Un deuil ontologique dans la mélancolie et la dépression:

A

les deux nous confrontent en tant qu’humain à la question de la mort, la perte .. en parlant du deuil dans le fonctionnement psychique , on est inévitablement confronté à un deuil.. pas seulement liés à la perte des proches .. ce deuil intervient sous deux formes différentes à ces deux niveaux.. il a deux formes et deux temps du deuil

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4
Q

Première forme de deuil

A

se manifeste dans une sorte de coupure qui est une perte sans médiat ( sans médiation avec le monde) → c’est le langage qui vient nous couper

dans le texte sur la réalité on a la question de neantisation → façon tragique dont le contact avec les autres et neantise et on parle aussi de la neantification symbolique , le mot comme meurtre de la chose et s’il y a perte de cette chose la, il y aura aussi un deuil.. il y a donc un deuil de la chose

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5
Q

Deuxième forme de deuil

A

être ce qui manque à l’autre ( la perversion) ou se mettre à chercher ce qui manque dans le sujet chez l’autre ( la névrose)
pour enfant être couper → c’est la ou on s’approche de la problématique de la dépression

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6
Q

Deuil de l’objet A :

A

Ni l’un , ni l’autre étant combler ni le sujet pouvant être combler, il faut arriver de trouver ce qui manque donc arriver à faire le deuil , le deuil de l’objet A
Cela ne veut pas dire qu’on ne le cherche plus : cad on peut enfin accepter qu’on est manquant

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7
Q

Dans le texte : “le langage sépare l’homme des choses et le divise lui-même” veut dire .. ?:

A

le sujet devient diviser, cad manquant de cet objet A dont il doit faire le deuil
**ces objets du monde la doivent être pris dans des images pour que ça nous donne envie de les obtenir, on s’imagine être combler

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8
Q

Dépression

A

Pour essayer d’atteindre d’accomplissement cad une image de soi resplendissante , parfaite
accomplissement : des images de soi glorieuse et parfaite , il faut être accompli, il faut s’éclater, il faut kiffer sa life
accomplissement synonyme de perfection

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9
Q

Point de vue clinique de la dépression:

A

nous parle du paysage du déprimée,
la personne n’est pas dans la représentation et la maîtrise de son corps, pour avoir la conscience de son action , par quelle moyen l’enfant accède à l’unité de son corps

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10
Q

Pourquoi dit-on que la fonction de l’autre est essentiel dans la représentation du déprimée ?

A

La fonction de l’autre est essentiel, car elle permet au sujet de pouvoir se reconnaître et donc d’avoir un début de sentiment d’unité

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11
Q

” l’âme parfaite de l’autre c’est lui”

A

l’âme parfaite de l’autre, c’est lui→ jubilation de cette image parfaite et en même temps douleur de ne jamais pouvoir l’égaler
autrement dit , cette image = moi idéal : ce MOI unifié qui est bien mieux que ce que je suis

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12
Q

Différence entre “ moi” et “ je”

A

moi: moi moi
je: en relation avec les autres,

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13
Q

Différence crucial entre dépression et mélancolie
explique dans tes mots

A

ce qui vient nommer une confrontation malheureuse avec une image de soi hors atteinte , le déprimé ce vit comme défaillant, insuffisant, mais si vous l’écouter attentivement ( différence centrale avec la mélancolie)
il se compare toujours avec cette image de soi hors atteinte ( je vaux rien, je rate tout, je ne suis pas à la hauteur du moi idéal auquel je me confronte)
la dépression c’est l’installation du sujet dans une comparaison hors atteinte
la fatigue d’être soi, de vouloir égaler le moi idéal.

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14
Q

Le paysage est rempli d’images illusoirement gonfler de bien-être auquel le déprimé ____________sans cesse. Le déprimer c’est un prisonnier dans cette position là , on ne se sent jamais complétement parfait

A

se compare

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15
Q

Chez le déprimée, le deuil qui est à faire n’est pas un deuil du moi, ce qu’il n’arrive pas à faire c’est le deuil ?

A

unique ( deuil du moi en tant que bousole unique) ????

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16
Q

Pourquoi dans la dépression, le point de vue de l’autre est essentiel ?

A

c’est un point de vue qui échappe, au sujet cad on l’appelle à présent l’idéal du moi, c’est la ou l’autre me voit sans que je puisse me voir moi
c’est donc une autre possibilité que le sujet ne peut pas envisager pour lui-même , il ne peut pas s’y voire ( la ou il peut s’y voire c’est dans le moi idéal “ je voudrais être ceci”) , mais ne peut pas sy voir dans la personne qu’il est réellement

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16
Q

V ou F
Dans la dépression, c’est la question d’idéal du moi

A

vrai
ils ne pourront jamais atteindre cette image parfaite ( troppp parfait et gonfler par l’égo qui la rend inategnable)

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17
Q

La fonction de l’idéal de moi:

A

possibilité de se surprendre

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18
Q

V ou F
D’un point de vue clinique concernant la dépression, si on prend les psychologues et on donne un modèle de réalisation de soi et on pousse le sujet dans la course pour atteindre ses objectifs pour rejoindre son moi idéal, en fait on le pousse à l’épuisement

A

vrai

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19
Q

Pourquoi tous les modèles qui essaient de restaurer l’estime de soi , le narcissisme, la confiance en soi, peuvent être intéressants mais sont limités?

A

car ils ont uniquement accès à un seul axe ( demander à rejoindre le moi idéal)

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20
Q

Une autre représentation thérapeutique : prendre la fonction de l’idéal du moi cad de la surprise :

A

c’est de laisser petit à petit une espèce de place à la surprise à ce que le patient ne savait pas qu’il pouvait désirer, il peut se surprendre

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21
Q

Dégonflement ( comme solution) :

A

parce que le déprimé gonfle son image → image est tlm grande de perfection qu’il faut arriver à la dégonfler comme un ballon

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22
Q

Lapsus dans la dépression :

A

Lapsus permet de se surprendre a dire que ce que son moi idéal lui dit ? : c’est ça l’axe du travail thérapeutiqur avec le patient , de pouvoir donner une place à la surprise, à l’inconnu , à l’inconnaissable sur soi-même

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23
Q

Dans un contexte thérapeutique concernant la dépression, quand on se surprend soi-même, cela veut dire quoi?

A

que l’idéal du moi fait signe au dela du moi idéal

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24
Q

Différence entre dépressif et mélancolique

A

la faute du dépressif , c’est ce qui consiste à vouloir égaler son moi idéal et uniquement ça, se perdre dans son identification mentale, la faute du dépressif c’est de ne rien vouloir savoir de son moi idéal→ il essaye même plus pcq c’est une image trop grosse à atteindre

le mélancolique s’en fou de lui même , il essaye meme pas de se comparer avec qq qu’il aimerait être, il est juste pas intéressé par lui-même ou par n’importe quoi,le monde etc.

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25
Q

Dans la dépression: souffrance imaginaire qui concerne le ____ angoisse de sa valeur personnelle (vs mélancolique -> pb engagement du côté de l’absolu)

A

moi,

26
Q

Dans la dépression, le Moi est pris pour ____ absolu. Moi gonflé, hors d’atteinte.
Souffrance n’est pas dans la séparation de l’objet mais a une insuffisante _____________

A

objet/ brillance du moi.

27
Q

logique auto-thérapeutique du mélancolique

A

Auto-punition

28
Q

L’autopunition peut être un mode durable de stabilisation quand le sujet invente une peine sur-mesure châtiant au quotidien sa culpabilité́ délirante, avec une élaboration signifiante venant fixer la faute à partir de laquelle il ________________

A

s’auto-accuse et se condamne

29
Q

Mélancolique = rejet de ______________ (car forclusion du Nom-du-Père)

A

’inconscient

30
Q

Lacan : le mélancolique ne s’identifie pas à __________, mais s’identifie à ______________ (objet a), au déchet de la symbolique

A

l’objet du désir, l’objet réel de la pulsion

31
Q

Homicide altruiste dans la culpabilité délirante :

A

tue ses proches pour les délivrer de la faute par laquelle il les aurait contaminés ou pour les sauver de l’annonce de l’immoralité de ses méfaits.

32
Q

Paranoïaque identifie la j______________ qui le persécute et qu’il dénonce vs mélancolique accepte _____________ (idéalisé chez le mélancolique) qui peut être méchant ou persécuteur, ce qui peut être salutaire (il le punit).

A

jouissance de l’Autre
jouissance de l’Autre

33
Q

Auto-dénonciation délirante =

A

se dénoncer auprès des autorités judiciaires comme étant l’auteur d’un délit ou crime comporte 4 cas

34
Q

Autodénonciation délirante comporte 4 cas :

A

S’accuse d’un crime inexistant
S’accuse d’un crime réel, mais qu’il ne peut pas avoir commis
S’accuse d’un crime réel qu’il a vraisemblablement commis
S’accuse d’un crime réel qu’il a commis mais il en rajoute (le grossit)

35
Q

Chez le sujet paranoia qui identifie au fur et à mesure de son délire la faute qui les incrimine et élaborent en conséquence une mesure punitive et propitiatoire les châtiant au quotidien. La création d’une peine permet de pacifier quoi?

A

la jouissance scandaleuse dont ils sont l’objet.

36
Q

Chez le paranoiaque, l’autopunition « modérée » peut donc stabiliser ____________
Permet comme un rééquilibrage et de traitement de la jouissance.

A

la psychose mélancolique

37
Q

L’identification dans la passion mélancolique

Amour = substitution => engendrer le _______________

Pas de séparation avec l’objet et quand séparation forcée = ______________

A

manque et le désir
deuil impossible.

38
Q

Dans la dépression et mélancolie, il y a un point commun c’est que les deux nous parle de notre _______________, à la finitude mais surtout à des formes de deuils qui sont inhérent à la vie. I

A

rapport à la mort

39
Q

Dans la dépression et la mélancolie, Il ne s’agit pas du deuil classique, mais des _________________

A

deuils ontologiques

40
Q

deuils ontologiques

A

= lié à l’être même, à notre être de langage
« Le langage sépare l’homme, des choses et le divise lui-même).

41
Q

On peut repérer 2 types de deuils différents (peuvent être relié, à la différence de la dépression et de la mélancolie).

A

1ère forme de deuil : celui d’un rapport immédiat au monde
2ème forme de deuil : celui de la satisfaction absolue

42
Q

1ère forme de deuil : celui d’un rapport immédiat au monde
( qui pose problème dans la mélancolie)

A

on a une perte du contacte immédiat avec les choses parce que nous vivons dans un monde de langage induit par l’aliénation à l’autre, pas son intervention. Langage vient se mettre devant, faire coupure avec l’objet, je vais le nommer et non le saisir.

43
Q

1ere forme de deuil: celui d’un rapport immédiait au monde

Nous n’avons accès qu’a certains fragments de la réalité extérieure. On parle de ______________» dans le sens ou le monde dans sa totalité est néantisé, nous n’avons accès qu’a des fragments.

Heckel = « le mot comme meurtre de la chose », du moment que j’utilise un ____je n’ai plus accès à ce qu’il désigne, à la chose en elle-même.
Tout cela amène donc à faire le deuil d’un contacte immédiat au monde.

A

« néantisation
mot

44
Q

2ème forme de deuil : celui de la satisfaction absolue

A

Je vais aller chercher dans le monde ce qui me manque, la satisfaction (tel qu’il est construit par le langage) : corps de l’autre pour m’apporter plus de plaisir, ou pour m’apporter ce qui est manquant.
On connait alors la déception, celle d’attendre quelque chose qui ne vient pas, on se dit que finalement ce n’est pas ça.

45
Q

2e forme de deuil: satisfaction absolue
Cette fois-ci c’est le deuil de la satisfaction absolue, qui survient lorsqu’on _____________. C’est ce que l’on nomme ______________

A

se sépare de l’autre
le deuil de l’objet a.

46
Q

On distingue 2 temps :
dans le 2e deuil: satisfaction absolue

A

Dans un premier temps on a la satisfaction du manque par l’autre.
Dans un second temps on vit la séparation de l’autre : je suis manquant mais je ne trouve pas ce qu’il me manque chez l’autre. Là on est relié par l’autre par le manque, je ne trouverai jamais ce qui va me compléter absolument. Cela nous permet de nous relancer systématiquement dans le monde, d’avoir toujours du désir.
Ce qui en découle, ce n’est pas la cessation de la poursuite de l’objet a mais on peut investir le monde tout en s’acceptant manquant.

47
Q

Dans la 2ème forme de deuil : celui de la satisfaction absolue, les objets et images qui orientent notre désir cachent le _________ et en même temps elles l’ont en elles.

A

désir

48
Q

Mélancolie et dépression : Dans le deuil de l’objet a je peux investir l’objet en sachant qu’il a un manque, sans être dupe. Tous les objets se présentent comme illusoirement ___________, et c’est de cela qu’il s’agit de faire le deuil.

A

comblant

49
Q

Deuil de l’objet a = Deuil de pouvoir être définitivement complet ( ex: dépression) on s’accepte comme _____________

A

manquant

50
Q

Et justement, souvent dans la dépression, on a la plainte d’une douleur intime à ne pas pouvoir atteindre cette image auquel le sujet voudrait correspondre. Souvent c’est le « je ne suis pas à la hauteur » et oui mais c’est parce qu’on se compare à une image _____________
Dans la dépression le sujet n’arrête pas de se comparer à des images qu’il a dans sa tête qui sont resplendissantes. Toujours cet élan à se comparer sans cesse dans la dépression.

A

parfaite, complète.

51
Q

Juste lis pr comprendre le criss de dépressif …
Petit détour par le stade du miroir :

Enfant corps morcelé dans sa représentation de lui puis rencontre avec son image dans le miroir. Pour qu’il comprenne que c’est son image il a besoin qu’un autre lui dise « tu vois celui-là c’est toi ». => séparation « ah donc lui c’est moi » > donc cet autre, l’autre c’est moi, c’est un moi beaucoup plus complet, unifié que l’enfant peut avoir. Cette image de son reflet c’est l’image d’un moi unifié qui est bien mieux que ce que je suis.
onc l’expérience est double : grande jubilation (waou c’est moi, mon corps est unifié) et en même temps mon expérience n’a rien à voir avec cette image (impuissance, je n’arrive pas à maitriser), à la fois agréable et douloureuse.
Dépressif =

A

Pris dans la douleur de ne jamais pouvoir égaler ces images autour de lui.

But avec des images avec lesquelles il se compare, cela fait de sa vie un enfer.
Image qui apparait dans le miroir peut aussi apparaitre comme l’image magnifique de moi-même, sans manque, du coup je peux tomber aussi dans le narcissisme (pas amour de soi mais amour de son image qui nous présente comme non-manquant)

52
Q

Dans la dépression le déprimé se vit comme défaillant, inhibé, « je ne suis pas assez ceci, cela, je ne suis pas assez fort, intelligent, énergique » => mais s’il le fait c’est à cause de quoi ?

A

D’une image de soi hors d’atteinte, je ne peux pas atteindre l’image que je vois dans le miroir. Ce moi du reflet du miroir c’est le moi idéal que je cherche à atteindre et que je n’arrive jamais à atteindre.

53
Q

Le « je » est pris au piège avec ce moi-idéal. Quand on n’est pas bouffé par nos symptômes, on sait que c’est un idéal que je ne peux atteindre, c’est ok de manquer, c’est ok de ne pas être la version idéale de moi-même. D’autres n’arrive pas à faire ce deuil (cas de la dépression) et sont pris dans cette quête de la _________, cette image sans manque, l’excellence

A

perfection

54
Q

Quand on a à faire à un patient déprimé, le paysage est remplis d’images gonflées de bien-être, parents, proches parfaits avec lesquelles il se compare sans arrêt. C’est une façon d’aimer ces _________ plus que soi-même.

A

images

55
Q

L’unique boussole du déprimé c’est son _____________

A

moi idéal, son image

56
Q

l’idéal du moi ?

A

Idéal du moi c’est là ou l’autre me voir sans que je puisse encore m’y voir. * Idéal du moi c’est quand l’autre dit « je te vois ailleurs que là ou toi tu te vois
’autre me voit tel que je ne peux pas encore me voir, me propulse dans un ailleurs, dans un futur que je ne peux pas entrevoir. L’idéal du moi inscrit une possibilité mais qui n’entre pas encore dans le plan du sujet, n’est pas repérable par lui, seulement vu par l’autre donc ne rentre pas dans ses objectifs, c’est quelque chose que le moi ne peut pas envisager puisqu’il ne le voit pas et que c’est que l’autre qui le voit.

57
Q

Moi idéal:

A

Le moi idéal c’est comment je veux être, c’est moi version idéale.
« je me voyais déjà » = déploration de ne jamais pouvoir atteindre, c’est le moi idéal.
Coaching c’est le oui tu peux atteindre qui tu veux être = ne faire que faire poursuivre le sujet dans sa course de l’inatteignable de son moi idéale => on le pousse jusqu’à l’épuisement.
« Meilleur version de soi-même » = moi idéal = inatteignable.

58
Q

On va aborder la mélancolie au sens du délire :

A

la mélancolie délirante

59
Q

Il existe différents types de mélancolies délirantes qui pose un rapport particulier à la ______
Dans la mélancolie le sujet s’approprie la ____ à tel point que parfois on ne sait jamais s’il en a fait une ou s’il il est (être une tâche). Conviction de l’avoir fait , qu’il s’accuse d’avoir fait. C’est le contraire du paranoïaque qui impute à l’autre ce qu’il se passe en lui, il projette sur l’autre ce qui _____________

A

faute/faute
a lieu en lui.

60
Q

Dis c’est quel type de mélancolie:
mélancolie simple

A

faute dont il s’accuse reste assez vague, le sujet lui-même n’arrive pas à déterminer pourquoi il se sent fautif mais il l’est.

61
Q

Dis c’est quel type de mélancolie

la faute est telle que le sujet en est complètement inhibé (même corporellement, peuvent rester allongé sans rien faire, ou mutisme). Affligé par la faute, stupeur.

A

mélancolie stuporeuse

62
Q

Dis c’est quel type de mélancolie

la faute est sans cesse ressassée. Ne cesse de travailler le sujet. Peut s’étendre sur le syndrome de Cotard, aussi appelé délire de négation.
Propos délirants, par exemple le patient nie qu’il a des organes (je n’ai pas de bouche, je n’ai pas de fois) => cette négation peut parfois s’étendre à une négation du monde (le monde n’existe pas, plus rien n’existe). Parfois même mort est niée (je suis immortel). Passage à l’acte suicidaire n’est pas un « je veux en finir » mais « je ne suis pas concerné par la mort » pour le mélancolique « cotardisé ».
Ce qui est aussi relevé c’est aussi le délire d’énormité, « mon corps n’a plus de limite, j’égale l’univers, je suis partout » => si le patient est partout comment il peut laisser une place à l’autre

A

mélancolie anxieuse

63
Q

Dis c’est quel type de mélancolie

La faute permet de donner un sens, aide à la construction du délire. Il y a une fonction psychique à l’auto-accusation et l’autopunition. Attention ce n’est pas de l’ordre du masochisme pervers. Usage clinique du délire car permet de donner un sens à ce qui n’a pas de sens.

A

mélancolie délirante avec hallucination