Dépistage et diagnostic de la malnutrition Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le PSN (processus de soins nutritionnels)?

A
  • Processus uniforme de dispensation de soins et non l’uniformisation des soins nutritionnels pour chaque patient/client
  • Permet de communiquer les idées de manière
    compréhensible, concise et précise, et met l’accent sur la réflexion clinique qui sous-tend les interventions en nutrition.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels sont les 4 étapes du PSN?

A

-Évaluation nutritionnelle
-Diagnostic nutritionnel
-Intervention nutritionnel
-Surveillance et évaluation de la nutrition (suivi)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Décrire l’étape de l’évaluation nutritionnelle.

A
  • Étape où on obtient, vérifie et interprète les données
    nécessaires pour établir les problèmes liés à la nutrition, leurs
    causes et leur importance, et statuer sur l’état nutritionnel du
    patient (étape 2).
  • Généralement débutée à la suite d’un dépistage ou de la
    réception d’une demande de consultation.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quels sont les 5 catégories à travers lesquels se fait l’évaluation nutritionelle?

A

○ Histoire alimentaire
○ Mesures anthropométriques
○ Données biochimiques, procédures et examens cliniques
○ Signes physiques axés sur la nutrition
○ Antécédents du client

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Définition de l’état nutritionnel.

A

L’état physiologique d’un individu défini par la relation entre l’apport et les besoins en nutriments et par la capacité de l’organisme à digérer, à absorber et à utiliser ces nutriments

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Malnutrition se situe où dans l’ordre de priorité?

A

Traiter la malnutrition est toujours une priorité, et une intervention pour un autre problème nutritionnel qui entraînerait une malnutrition doit être modifiée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Donner des exemples de conséquences fréquentes de la malnutrition.

A

-Fonte musculaire
-Déclin fonctionnel
-↓qualité de vie
-Affaiblissement des défenses immunitaires
-↓cicatrisation
-↑durée d’hospitalisation
-↑coûts
-↑risques de réadmission
-↑mortalité

La prévalence de la malnutrition dans les hôpitaux canadiens est de 45 %

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Existe-il un signe clinique ou donnée biochimique qui est présent dans tous les cas de malnutrition? si oui, quoi?

A
  • AUCUN signe clinique unique
  • AUCUNE donnée biochimique unique
    →Évaluation nutritionnelle complète nécessaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

voir diapo 16

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Expliquer le dépistage

A

● Étape facultative, car pas toujours applicable.
Parfois systématique dans un milieu.
● Permet d’identifier les personnes qui présentent des risques nutritionnels.
● Réalisé au moyen d’outils ou d’analyses simples et validés
auprès de la population cible.
Peut être réalisé par un autre intervenant (p. ex., infirmière, technicienne en diététique, etc.), mais l’outil doit être approuvé, dans la mesure du possible, par la diététiste- nutritionniste

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Dépistage dans les hôpitaux

A

● Deviendra une norme nationale dans la prochaine révision de l’Agrément
● Pour être conformes, les hôpitaux devront :
-Dépister les patients dans les 24-48h après leur admission
-Soumettre les patients positifs à une évaluation nutritionnelle dans les 72 heures.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Outils de dépistage de la malnutrition?

A
  • Qualité d’un outil de dépistage
    -Valide
    -Simple et rapide
    -Économique
    -Adapté à la population cible et l’interviewer
  • Efficacité
    -Sensibilité (identifie les individus dénutris)
    -Spécificité (identifie les individus bien nourris)
    -Fiabilité (résultats similaires entre les administrateurs)
    -Valeur prédictive positive
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est-ce que le consensus de l’ASPEN/AND?

A
  • Apparu dans la littérature en 2012.
  • Diagnostic basé sur l’étiologie, tient compte de l’impact de l’inflammation sur l’état nutritionnel.
    -Circonstances environnementales/sous-alimentation
    -Contexte de maladie chronique
    -Contexte de maladie aigue
  • Caractéristiques cliniques standardisées et basées sur des données probantes pour faciliter le diagnostic, la prise en charge et la recherche.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que l’inflammation?

A
  • Réaction systémique à :
    -Lésion tissulaire (trauma, chirurgie)
    -Réaction auto-immune
    -processus néoplasique
    →qui entraîne une production de cytokines pro-inflammatoire
  • Cytokines modulent la réponse inflammatoire
    -↑ catabolisme musculaire (fonte musculaire à cause de ça)
    -inhibent la synthèse musculaire
    -changement de la production de PPA
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Différence entre inflammation aigue et inflammation chronique?

A
  • Inflammation aigue :
    -Sévérité : forte
    -Durée : Courte (jours, semaines)
    -Impact : Catabolisme rapide sur la masse musculaire
  • Inflammation chronique :
    -Sévérité : Légère/modéré
    -Durée : Longue (mois, années)
    -Impact : Catabolisme plus lent sur la masse musculaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Paramètres pour évaluer l’inflammation?

A
  • Signes cliniques :
    -fièvre
    -hypothermie
    -tachycardie
    -présence d’une infection
    -septicémie
    -abcès
  • Données biochimiques :
    PPA diminue :
    -↓ albumine
    -↓ transthyrétine
    -↓ transferrine
    PPA augmente :
    -↑ CRP
    -↑ alpha-1 glycoprotéine (orosomucoïde)
    -↑ fibrinogène
    -↑ haptoglobine
    -↑ vitesse de sédimentation
    -↑ ferritine
    -↑ glucose sanguin
    -↑ globules blancs
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Tableau de consensus ASPEN/AND pour identifier la malnutrition

A
  • 6 caractéristiques. Doit en avoir au moins 2 pour avoir la malanutrition
    -Apport énergétique
    -Perte de poids
    -Fonte de masse adipeuse sous cutanée
    -Fonte de masse musculaire
    -Accumulation de fluide
    -Force de préhension
    -Inflammation (si maladie chronique ou aigue)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

voir diapo 28

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Élaborer le critère d’apports énergétique

A
  • Critère incontournable de la définition de la malnutrition
  • Comparaison des apports récents et des besoins estimés
    -Relevé alimentaire (alimentation habituelle, de 24h)
    -Questionnaire de fréquence
    -Malnutrition : accent sur les sources de calories et protéines
  • Possibilité de questionner le patient sur le % de ses apports habituels qu’il consomme en ce moment
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Besoin estimé lors de l’évaluation nutritionnelle?

A
  • Plusieurs façons de calculer
  • Reste une estimation, attention à l’importance que l’on donne au « chiffre »
  • TOUJOURS adapter selon la/les pathologies des patients
    -À venir avec vos autres cours de nutrition clinique
  • Le standard de pratique est de calculer le poids ajusté pour les adultes avec un IMC > 25 (personnes âgées 75+ : > 27)
    -Pds ajusté = pds idéal + 0,25 (pds actuel – pds idéal)
    -Pds idéal : IMC 25 (ou 27 chez les 75+)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Besoin en :
Énergie?
Protéines?
Micronutriments?
Hydratation?

A
  • Énergie :
    -Kcal/kg/j (hôpital : en général entre 25-35 kcal/kg)
  • Protéines :
    -Adultes en santé : 0,8 g/kg/j (ANREF)
    -Personnes âgées en santé : 1,0-1,2 g/kg/j
    -Malnutrition : au moins 1,2 g/kg/j
    -Hôpital : en général entre 1,2-1,5 g/kg
  • Micronutriments :
    -ANREF, sauf si besoins particuliers en lien avec diverses conditions
  • Hydratation :
    -1 ml/kcal ou 30-35 ml/kg
    -Minimum de 1500 ml par jour sauf si contre-indication médicale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Comment évaluer la perte de poids?

A
  • % de perte de poids par rapport au poids habituel
  • Possible d’utiliser deux poids objectivés dans le temps
  • Attention à la sur- et sous-hydratation, œdème, ascite, …
  • Attention aux facteurs externes pouvant faire varier le poids
    -Changement de balance, vêtements, moment dans la journée (matin vs soir), etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Comment évaluer la fonte de la masse adipeuse?

A

○ Observation s’il y a des régions plates ou creuses là où le tissu adipeux devrait être présent
○ Palpation de l’épaisseur du tissu adipeux
○ Rechercher la proéminence de certains os

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quelles sont les zones de masse adipeuse sous-cutanée

A

-Région orbitale
-Région supérieure du bras
-Région thoracique et lombaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Méthode d’évaluation de la fonte de masse musculaire?

A

○ Palper le volume et le tonus des muscles
○ Observer s’il y a des régions plates ou creuses là où les muscles devraient être présents
○ Rechercher la proéminence des os.

Observation bilatérale nécessaire

26
Q

Zones de la masse musculaire?

A

-Région temporale (muscle temporal)
-Région claviculaire et acromiale (trapèzes, deltoïdes, grand pectoral)
-Région antérieure de la cuisse et patellaire (quadriceps)
-Région scapulaire (trapèzes, infra et sus-épineux)
-Région dorsale de la main (interosseux)
-Région du mollet postérieur (jumeaux)

27
Q

À quoi faire attention de l’évaluation de la fonte musculaire?

A
  • Attention : il faut exclure les fontes musculaires non causées par la malnutrition
    -Déficits neurologiques (fonte musculaire unilatérale)
    -Handicaps physiques
    -Alitement (fonte musculaire plus proéminente au bas du corps)
    -Particularités anatomiques (ex: scoliose fait ressortir la clavicule même en l’absence de fonte musculaire)
  • Attention aux grandes réserves de tissu adipeux
    -Examen plus difficile
28
Q

Évaluation de l’oedème en contexte de malnutrition?

A

Accumulation de fluides – Technique :
● Observer une accumulation généralisée ou localisée
(visage, MS, MI, parties génitales, dos).
● Éliminer autres causes : cardiaque, rénale, hépatique,
etc.
● Utilité principale : peut masquer une perte de poids
et/ou une fonte musculaire/adipeuse

29
Q

Évaluation des capacités fonctionnelles en contexte de malnutrition?

A
  • La mesure privilégiée est la force de préhension
  • D’autres mesures peuvent être utilisées au besoin
    -TUG, vitesse de marche, 6 min walk test, 5 sit to stand test, …
    -Capacité à faire les AVD et AVQ
    -Statut de performance générale (Karnofski, ECOG)
30
Q

Expliquer l’utilité de tester la force de préhension

A

Utilité :
- Mesure des capacités fonctionnelles
-Fait partie de l’évaluation nutritionnelle
-Est un critère dx selon l’AND-ASPEN
-Peut supporter un dx avec le GLIM
- Fortement corrélée avec :
-Durée de séjour
-Réadmissions
-Complications post-op

Outil : dynamomètre

ex : peut être utile de tester la première fois et ensuite en suivi

31
Q

Pourquoi la force de préhension est un bon outil qui corrhele avec la malnutrition?

A

La diminution de la force musculaire en lien avec la malnutrition serait multifactorielle :
-Diminution de la masse musculaire
-Altération de la création d’énergie libre lors de l’hydrolyse de l’ATP
-Altération du métabolisme cellulaire et du potentiel de membrane

C’est ce qui explique probablement pourquoi lors de la réalimentation, on perçoit des changements plus rapidement dans la fonction musculaire que dans la masse musculaire

32
Q

Avantages et inconvénients de l’outil «dynamomètre».

A
  • Avantages :
    -Petit et facile à transporter
    -Très fiable, résultats reproductibles
    -Bonne fiabilité inter-évaluateur
  • Inconvénients :
    -Relativement lourd (1 kg)
    -Nécessite 3-4 lbs de pression pour bouger l’aiguille
    -Moins fiable pour les basses mesures
33
Q

Comment procéder à l’analyse des résultats de la force de préhension?

A
  • Noter les 3 résultats obtenus pour chaque main
  • Interpréter le résultat le plus élevé ou la moyenne
    -Il semble que cela ne change pas de façon significative les résultats
    -Par contre, avec la moyenne, il faut éliminer une valeur si elle est >10% plus élevée ou diminuée des autres
  • Comparer à des normes de référence (se fier aux données fournies avec le dynamomètre) la première fois puis aux résultats antérieurs du patient.
    -Dans les normes : résultat +/- 1 écarts-types
    -Réduite significativement : résultat < 2 écarts-types
  • Un résultat < 2 écarts-types suggère une malnutrition (sévère selon ASPEN)
34
Q

Qu’est-ce qui peut influencer les résultats de la force de préhension et qui est à prendre en compte?

A
  • Attention, dans un contexte de maladie aigue/chronique, plusieurs facteurs peuvent influencer les résultats à la baisse, pas nécessairement en lien avec la malnutrition :
    -Sévérité de la maladie, charge des comorbidités
    -Traitements médicaux en cours, corticostéroïdes, relaxants
    musculaires
    -Inflammation, stress oxydatif
    -Infections, endotoxémie, hypoxie
    -Immobilisation
    -Débalancements électrolytiques
  • Les résultats sont aussi variables selon :
    -Âge
    -Sexe
    -La taille de la main
    -Longueur des ongles
    -Position de l’épaule, du poignet, de la position assise ou debout
    -Rythme circadien

Important de reproduire des conditions semblables entre les mesures

35
Q

Avantages et inconvénients de la force de préhension?

A
  • Avantages
    -Rapide, fiable et peu coûteuse
    -Non influencée par statut hydrique, inflammation et IMC
    -Adéquat pour patients ambulants ou alités
  • Limites
    -Évalue seulement la force des MS (membre supérieure)
    -Prend une méthode standardisée avec temps de repos entre les mesures
    -Non applicable si PAR, AVC, troubles neurocognitifs majeurs
    (anciennement « démence »), ou maladies neuro-musculaires
36
Q

Nommer les paramètres objectifs et les paramètres subjectifs pour évaluer les capacités fonctionnelles.

A
  • Paramètres objectifs :
    -Vitesse de marche
    -5 sit to stand test
    -6 minutes walk test
    -Timed up and go test (TUG)
  • Paramètres subjectifs :
    -Capacité à faire les AVQ, AVD
    -Statut de performance général (Karnofski ou ECOG)
37
Q

Malnutrition selon le consensus GLIM?

A
  • Apparu dans la littérature en 2018
  • Diagnostic basé sur l’étiologie :
    -Contexte de maladie chronique avec inflammation
    -Contexte de maladie chronique avec inflammation minimale ou non perceptible
    -Contexte de maladie ou trauma aigu avec inflammation sévère
    -Contexte d’apports insuffisants incluant accès limité aux aliments (facteurs socio-économiques ou environnementaux)
  • Caractéristiques cliniques standardisées et basées sur des données probantes pour faciliter le diagnostic, la prise en charge et la recherche.
  • Critères finaux découlent des principales sociétés professionnelles en nutrition (ASPEN, ESPEN, FELANPE, PENSA), pour uniformiser le diagnostic globalement.

-4 types de malnutrition au lieu de 3
-Distingue 2 types de maladie chronique (avec ou sans inflammation)

38
Q

Comment dépister/évaluer la malnutrition selon le consens GLIM?

A
  • Dépistage du risque
    -À l’aide d’un outil VALIDÉ
  • Évaluation diagnostic
    -Critères d’évaluation divisé en 2 section : phénotypique et éthiologique. Doit avoir au moins 1critère de chaque section pour statuer la présence de malnutrition.
  • Phénotypique :
    -Perte de poids non volontaire
    -Faible IMC
    -Masse musculaire réduite
  • Éthiologique :
    -Réduction des apports alimentaires
    -Pathologie ou état inflammatoire
39
Q

IMC est-il un bon indicateur (EXPLIQUER)

A
  • Créé par un mathématicien belge (Adolphe Quetelet) il y a 200 ans.
    -Son objectif était de définir « l’Humain idéal » (proportions) – a utilisé des données d’Hommes blancs européens pour ses calculs…
  • Perspective statistique : données populationnelles, pas individuelles.
  • Après quelques tergiversations des compagnies d’assurances et des médecins aux USA, l’IMC y est officiellement approuvé en 1985 comme mesure du % masse adipeuse.
    -En vérité, bon prédicteur seulement pour env. 50% des cas…
    -Les valeurs limites ont été établies arbitrairement (27,8 (H) et 27,3 (F)), puis changées par des lobbyistes propriétaires de cliniques de perte de poids (25, et obésité à 30), alors qu’en vérité, les études qu’ils ont présentées montraient des effets du poids sur la santé à partir d’un IMC à 40…
  • % mortalité selon IMC : influencé par le sexe et l’âge.
    -L’IMC semble affecter les hommes plus que les femmes.
    -Semble pire pour les femmes d’être en sous- poids qu’en surpoids.
    -Plus on avance en âge, moins un IMC élevé a d’impact sur la santé.
  • Attention, 1% des données prises pour faire ces graphiques tiennent compte de facteurs comme le statut socio-économique et les impacts de la grossophobie.
40
Q

Mesures recommandées pour évaluer la composition corporelle?

A

○ Dual-energy absorptiometry (DEXA)
○ Bio-impédance
○ Échographie
○ Tomodensitométrie
○ Imagerie par résonance magnétique
Via un examen physique (6 zones à évaluer)
Mesures anthropométriques (ex : circonférence du mollet, circonférence musculaire brachiale)
Force de préhension

41
Q

Analyse laboratoire permettent-ils d’évaluer la malnutrition?

A

● Les marqueurs de laboratoire ne sont pas fiables pour identifier la malnutrition mais peuvent être utilisés en complément aux autres données.
-Peut nous guider, mais on ne peut pas juste se baser sur ça. Doit être complémentaire à d’autres tests.

42
Q

Résultats de labo lors d’un état inflammatoire?

A

● État inflammatoire
○ PPA - : ↓ albumine, ↓ transthyrétine, ↓ transferrine, ↑ CRP
○ PPA + : ↑ alpha-1 glycoprotéine (orosomucoïde), ↑fibrinogène, ↑haptoglobine
○ Autres : ↑ vitesse de sédimentation, ↑ ferritine, ↑ glucose sanguin, ↑ globules blancs

43
Q

Analyses laboratoire en état de malnutrition?

A
  • Décompte lymphocytaire :
    -< 1500 / mm3 : corrélé avec la malnutrition
    -< 900 / mm3 : corrélé avec malnutrition sévère
  • Créatinine sanguine :
    -↓ créat avec ↓ masse musculaire
  • Urée :
    -↓ urée avec faible apport protéique
  • Cétones dans l’urine :
    -+ avec faible apport glucidique
  • Niveau de T3 libre :
    -Différencie la minceur / maigreur de l’anorexie nerveuse avec
    malnutrition
    -T3 < 3,3 pmol/L : indicateur d’anorexie nerveuse avec
    malnutrition
44
Q

Décrire l’étape du diagnostic nutritionnel.

A
  • L’étape où on identifie et décrit le ou les problèmes nutritionnels
    -Attention : les dx nutritionnels ne sont pas des dx médicaux
  • Dans le cadre d’une analyse et de conclusions cliniques :
    -Analyse des besoins et apports nutritionnels, si pertinents
    -Description de l’état nutritionnel
    -Identification et description des problèmes nutritionnels existants et des risques d’en développer
    -Identification de l’étiologie, des signes et symptômes des problèmes nutritionnels
    -Priorisation des différents problèmes identifiés selon leur importance ou l’urgence d’intervenir
  • Notés sous la forme d’un “PES” (Problème-étiologie- signes/symptômes)
  • S’il s’agit d’un risque, alors l’énoncé sera plutôt sous forme de
    “PE” (pas encore de signes et symptômes à décrire).
  • Statuer sur l’état nutritionnel :
    -Utiliser en priorité le dx nutritionnel “malnutrition”.
    -Si absence de malnutrition, pertinent de l’inscrire.
  • L’intervention nutritionnelle vise à corriger l’étiologie, sinon diminuer les signes/symptômes.
    -Préciser le plus possible l’étiologie.
45
Q

Après avoir identifier le risque nutritionnel, quel étape selon le consensus ASPEN/AND?

A

● Le processus implique de tout d’abord déterminer l’étiologie de la potentielle malnutrition en validant la présence et l’intensité du processus inflammatoire.
● Peut être complexe pour certaines clientèles…

46
Q

voir diapo 61-62 pour différence entre consensus ASPEN et GLIM

A
47
Q

Activités autorisées et réservées lors de l’intervetion nutritionnelle?

A

○ Déterminer le plan de traitement nutritionnel, incluant la voie d’alimentation appropriée, lorsqu’une ordonnance individuelle indique que la nutrition constitue un facteur déterminant du traitement de la maladie
o Procéder au retrait définitif d’un tube d’alimentation
o Administrer des médicaments ou d’autres substances, par voie orale ou entérale
o Prescrire des formules nutritives, des micronutriments, des macronutriments et une solution d’enzymes pancréatiques
o Prescrire des analyses de laboratoire
o Ajuster l’insuline et les antidiabétiques

48
Q

À quoi ça sert de fixer des objectifs de traitement? (3)

A

○ Mieux cibler et prioriser les interventions
○ Faire la surveillance plus facilement
○ Déterminer la fin des services (objectifs atteints)

49
Q

Quelles sont les phases de l’intervention nutritionnelle?

A

-Planification
-Implantation

50
Q

Objectif de traitement de malnutrition dans un contexte de sous-alimentation?

A
  • Restaurer les niveaux de masse musculaire et adipeuse.
51
Q

Objectif de malnutrition dans un contexte de maladie chronique?

A
  • Ralentir ou renverser la perte de masse musculaire et adipeuse
52
Q

Objectif de malnutrition dans un contexte de maladie aiguë?

A
  • Supporter la fonction des organes vitaux
  • Préserver la réponse de l’hôte
53
Q

Réponse au traitement nutritionnel selon le type de malnutrition?

A
  • Les indicateurs du statut nutritionnel réagissent différemment selon le type de malnutrition
    -Sans inflammation, les paramètres nutritionnels peuvent s’améliorer de manière significative durant le traitement nutritionnel.
    -Avec inflammation, le soutien nutritionnel peut stabiliser mais pas nécessairement améliorer les paramètres nutritionnels de manière significative.
    –>L’inflammation limite la réponse au traitement nutritionnel
54
Q

voir diapo 67-68

A
55
Q

Traitement de la malnutrition?

A
  • Alimentation thérapeutique : riche en protéines et énergie, cesser les alimentations restrictives (le plus possible)
    -Ajouter matières grasses/glucides aux aliments réguliers, choisir des aliments naturellement plus riches, source de protéines à chaque opportunité de manger, poudre de protéine/lait en poudre, etc.
  • Augmenter la fréquence prandiale (ex : 3 repas, 3 collations)
  • Soutien nutritionnel oral (Ensure, Boost, etc.), et/ou, si indiqué, entéral/parentéral
  • Compenser tout problème nuisant aux apports (dysphagie, perte d’autonomie, sx GI, sélectivité alimentaire, etc.).
56
Q

Expliquer la surveillance nutritionnelle.

A
  • Une activité réservée fait partie de cette étape :
    -Surveiller l’état nutritionnel des personnes dont le plan de traitement nutritionnel a été déterminé.
  • Permet d’assurer :
    -L’application du plan de traitement nutritionnel
    -Que ce plan réponde aux besoins identifiés au moment de l’évaluation nutritionnelle
    -L’atteinte des objectifs
  • Permet d’évaluer l’ampleur des progrès (détérioration vs stabilisation vs amélioration vs résolution)
57
Q

Apports alimentaires par rapport à la malnutrition.

A

● Critère pour diagnostiquer la malnutrition
● Ø critère pour OBJECTIVER une amélioration ou détérioration de l’état nutritionnel
● Si Ø nouvel indicateur nutritionnel pour statuer sur l’évolution de l’état nutritionnel : faire un PES sur les apports.

EX :
-Amélioration de l’état nutritionnel 2e ↑ apports protéino-énergétiques démontrée par ↑ force de préhension.
-Détérioration de l’état nutritionnel 2e ↓ apports protéino-énergétiques démontrée par ↓ perte de poids de 3,1% depuis 1 semaine.

58
Q

Examen physique lors du suivi de la malnutrition.

A
  • Les signes de fonte musculaire et adipeuse peuvent contribuer au diagnostic de la malnutrition, mais +/- au suivi.
    -Les changements sont rarement perceptibles à court terme (ex : prise en charge à l’hôpital).
    -Peuvent être utiles si changements marqués (ex : séjour à l’USI), suivi à long terme (ex : CHSLD), ou si réhospitalisation.
  • Autres signes à observer :
    -Amélioration des signes de carences en micronutriments
    -Évolution de la guérison des plaies
59
Q

Force de préhension en suivi

A
  • Comparer le patient à des normes = évaluation.
    -Pour le suivi, on le compare à lui-même.
  • Paramètre intéressant pour le suivi car la fonction musculaire est plus sensible aux Δ alimentaires comparativement à la masse musculaire.
  • Pas influencé par l’œdème, contrairement au poids.

voir diapo 73 pour diagramme

60
Q

Expliquer l’étape finale : transfert.

A

● Composante facultative car pas toujours applicable. Il s’agit de planifier la fin des services nutritionnels en cours dans un établissement ou auprès d’une nutritionniste et leur transfert à un autre milieu ou nutritionniste.
● Objectif : assurer la continuité des soins nutritionnels.
● Modalités multiples, selon le milieu – sera approfondi dans les milieux de stage.
○ Lettre/note de transfert (formulaire préformaté ou non)
○ DSIE (Demande de soins inter-établissement)
○ Appel téléphonique
○ Etc.