déonto 3 Flashcards
Parmi les énoncés suivants, lequel ou lesquels sont impliqués dans la nouvelle parution du code de déontologie?
- Une définition des valeurs importantes en travail social
- Des lignes directrices sur quoi faire en cas de litige avec un employeur
- Des lignes directrices au sujet de l’utilisation des réseaux sociaux
- Un accent plus marqué sur la qualité de la relation professionnelle
- L’énoncé des valeurs et les principes éthiques de la profession du travail social
- Des lignes directrices au sujet de l’utilisation des réseaux sociaux
- Un accent plus marqué sur la qualité de la relation professionnelle
- L’énoncé des valeurs et les principes éthiques de la profession du travail social
Puisque le code de déontologie nomme les valeurs importantes en travail social sans toutefois les définir. De plus, il ne donne que très peu d’information sur la relation avec l’employeur.
Selon le code de déontologie, envers qui le TS a-t-il des obligations?
La profession, le public, le client
Vrai ou faux? Les moeurs correspondent à la culture organisationnelle.
Vrai, «les moeurs renvoient aux us et coutumes, aux pratiques et aux traditions. Elles incluent des valeurs et des usages communs, des manières de faire et de vivre, d’évaluer et de penser partagées par un groupe, un peuple, une époque ou une organisation». Les moeurs sont le fruit des expériences du groupe ou de l’organisation au fil du temps. Peu importe son mode de transmission, la culture organisationnelle dicte les comportements que les membres de l’organisation doivent adopter. Elle accroit le sentiment d’identité et renforce le sentiment d’appartenance des employés à l’organisation.
Quelles sont les fonctions d’un code d’éthique dans un établissement?
C’est un document qui sert de guidance pour les employés d’un établissement, qui est obligé par la LSSS et qui énonce les droits des usagers. Le code d’éthique d’un établissement est pour tous les employés de ce dernier et il énonce les comportements à adopter plutôt que les sanctions à appliquer.
Qu’est-ce qui distingue un code de déontologie d’un code d’éthique dans un établissement de santé et de services sociaux ?
Un code d’éthique couvre l’ensemble des réalités de l’établissement, qu’elles soient professionnelles ou non, alors qu’un code de déontologie s’adresse à un groupe de professionnels particulier
Vrai ou faux?
La culture organisationnelle permet d’accroître les ressemblances entre les organisations d’une même sphère d’activité
Faux, la culture organisationnelle permet plutôt de différencier les organisations entre elles, qu’elles soient de la même sphère d’activité ou non.
Vrai ou faux? Le Commissaires aux plaintes et à la qualité des services ne doit pas rendre des comptes de ses actions au directeur d’établissement.
Vrai: Le Commissaires aux plaintes et à la qualité des services doit rendre des comptes au Conseil d’administration et non au directeur de l’établissement.
Combien existe-t-il de droits pour les usagers du système de la santé et des services sociaux dans la LSSS ?
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Les droits des usagers du système de santé et des services sociaux inscrits dans la LSSS ne sont pas des droits absolus. Ils sont relatifs. Pourquoi ?
Puisqu’ils ne peuvent s’exercer qu’en fonction des ressources disponibles. Par exemple, malgré sa demande, une personne ne pourrait pas changer de médecin de famille dans une petite localité éloignée où il n’y aurait qu’un médecin pour toute la population. La loi prévoit des droits aux usagers, cependant elle met un bémol à ces droits : ils ne peuvent s’exercer qu’en fonction des ressources disponibles.
Quelles sont les étapes que le Commissaire doit réaliser lorsqu’il reçoit une plainte?
- Le Commissaire entre en contact avec la personne qui a porté plainte
- Le Commissaire enclenche des démarches de vérification
- Le Commissaire analyse la situation
- Le Commissaire détermine si les droits de la personne ont été respectés ou non
- Le Commissaire suggère des pistes d’amélioration
Selon M. Rousseau, porter plainte est (…)
Un acte positif qui permet d’améliorer le réseau de la santé et des services sociaux
Quelles sont les étapes du raisonnement normatif?
- Le cas de conscience. La personne est animée par le souci de l’autre et par le désir d’agir correctement dans la situation. Son cas de conscience commence par un malaise alimenté par l’impression ou le sentiment qu’elle pourrait manquer à son devoir en agisssant de telle ou telle façon. Ce sentiment titille sa conscience et l’amène à s’interroger sur ses obligations.
- La détermination de la norme. Après avoir éprouvé son cas de conscience, la personne doit déterminer la norme ou la règle qu’elle doit appliquer dans la situation pour agir correctement. C’est ici, par exemple, que la travailleuse sociale cherchera dans son code de déontologie la ou les règles qui s’appliquent à son cas particulier. Ou que le travailleur social s’interrogera sur les façons de faire acceptées au sein de son organisation pour faire face à tel ou tel autre problème.
- L’interprétation de la norme. Après avoir déterminé la règle à suivre, la loi ou la façon de faire qui convient à la situation, la personne doit interpréter la norme de manière correcte afin d’y faire correspondre son comportement. Si la règle est claire et précise (ex.: «Tu ne tueras point »), l’interprétation est facile. Il y a toutefois plusieurs situations où la formulation de la norme est plus générale ou plus ambigüe. À titre d’exemple, l’article 19 du code de déontologie de l’OTSTCFQ indique que «À l’exception de la rémunération à laquelle il a droit ainsi que des remerciements d’usage et des cadeaux de valeur modeste, le membre s’abstient de recevoir, de verser ou de s’engager à verser tout avantage, ristourne ou commission liés à l’exercice de sa profession». Qu’est-ce qu’un cadeau de valeur modeste? Est-ce la même chose si on travaille dans St-Roch ou dans Sillery? Voilà autant de questions qui méritent réflexion. Dans certains cas, il faudra même se renseigner ou questionner l’autorité qui a émis la règle pour en saisir le sens original
Qu’est-ce que le raisonnement normatif?
Le raisonnement normatif est un type de raisonnement dans lequel la travaileuse ou le travailleur social est guidé par la conformité aux normes. C’est un type de raisonnement fréquent qui cadre bien dans une perspective d’hétérorégulation. Dans cette perspective, rappelons-le, le comportement professionnel est guidé par une autorité extérieure. Ainsi, la personne cherche à se conduire selon ce qui est attendu d’elle selon la loi, la déontologie, la morale ou la culture organisationnelle.
Quelles sont les limites du raisonnement normatif?
- La norme peut perdre de son sens si elle ne provient que d’une autorité externe. A fortiori si cette autorité a peu de légitimité aux yeux de la personne qui applique le raisonnement normatif.
- Il y a souvent plus d’une norme qui s’applique à une même situation. Il peut être difficile de décider laquelle de ces normes doit prévaloir, particulièrement face à des situations complexes.
- Les normes ne sont pas toujours adaptées à toutes les situations. Certaines d’entre elles peuvent être caduques ou mal adaptées au contexte social changeant.
À quelle étape du raisonnement normatif cette situation se situe? Ophélie est travailleuse sociale dans un GMF. Après avoir consulté l’article 19 de son code de déontologie, elle décide de refuser un cadeau que veut lui faire un usager puisqu’elle estime que ce dernier a une trop grande valeur.
Interprétation de la norme