déonto Flashcards
Quels sont les 4 grands axes des valeurs en travail social?
- Humanistes : centré sur l’être humain, ce qui veut dire que la profession croit en l’être humain et à sa capacité de changer, croire en la valeur et en la dignité de tous et chacun; les respecter, les soutenir.
- Démocratiques : citoyenneté, cohésion, justice sociale très importante puisqu’on veut promouvoir plus d’égalité et d’équité, dénoncer les pratiques injustes, soutenir les populations opprimées.
- Droits humains : liberté d’expression, droit à l’éducation, droit à l’équité, etc.
- Professionnalisme : respect de la confidentialité, intégrité, etc. En outre, c’est la capacité d’agir de façon irréprochable pour avoir la confiance des personnes.
Quels sont les 9 principes éthiques du travail social?
- Reconnaissance de la dignité inhérente à l’humanité
- Promouvoir les droits de l’homme
- Promouvoir la justice sociale
- Promouvoir le droit à l’autodétermination
- Promouvoir le droit à la participation
- Respect de la confidentialité et de la vie privée
- Traiter les gens comme des personnes à part entière
- Utilisation éthique de la technologie et des médias sociaux
- Intégrité professionnelle
Autorégulation
Mode de régulation des comportements où la régulation « émerge plutôt de l’individu, qui décide par lui-même de ses choix et de ses actions» (Boisvert et coll., 2003 : 8)
Culture organisationnelle
«Ensemble de valeurs, d’attitudes et de modes de fonctionnement qui caractérisent une organisation et qui influencent les pratiques de ses membres » (Grand dictionnaire terminologique). Elle équivaut aux mœurs (pratiques généralement acceptées, façons de faire au quotidien, non-dits) qui prévalent au sein d’une organisation et qui s’y transmettent le plus souvent oralement.
Déontologie
«La déontologie est un mode de régulation qui impose des devoirs aux membres d’une profession ou d’une organisation.
La déontologie, parce qu’elle est mise en application par une autorité extérieure à l’individu (un ordre professionnel, une direction, une association ou autre), représente une forme de régulation principalement hétéronome. La déontologie s’inscrit ainsi dans la logique du droit. En matière de déontologie, la régulation des comportements des individus est établie par des règles et des normes inscrites dans un code de déontologie». (Boisvert et coll., 2003 : 26)
Droit
«Le droit est un mode de régulation des comportements qui impose des obligations aux membres d’une société donnée ; il protège leurs droits et prévoit un cadre procédural afin de leur permettre de régler leurs différends. C’est le mode de régulation des comportements le plus opérant de nos sociétés
démocratiques pluralistes». (Boisvert et coll., 2003 : 22)
Éthique
«L’éthique constitue le lieu ou le moment de la réflexion critique sur la moralité de nos gestes individues et collectifs. Elle concerne la compétence qui permet à l’agent moral de les mettre en question et d’en évaluer la pertinence selon les situations et les contextes» (Massé, 2015 : 24).
Pour Boisvert et coll. (2003 : 31), « l’éthique se situe dans une perspective d’autorégulation, parce qu’elle fait appel à une maîtrise de soi qui permet à l’individu d’établir par lui-même et à la lumière des valeurs partagées la gestion de ses comportements».
Qui suis-je? (…) est un mouvement de régulation établi et imposé de l’extérieur, c’est-à-dire qu’une autorité extérieure dicte à l’individu la façon dont il doit décider ou agir» (Boisvert et coll., 2003 : 8).
hétérorégulation
Qui suis-je? (…) nous parlons d’une façon de baliser ou d’encadrer les actions des individus. Comme nous venons de le voir, cette régulation ne se fait pas systématiquement par une intervention externe ; elle peut aussi provenir de l’individu même et a pour objectif de maintenir la cohésion et des interaction harmonieuses au sein d’un groupe, d’une organisation ou de la société.
Mode de régulation des comportements
Qui suis-je? « Manières de faire, de vivre, d’évaluer et de penser partagées au sein d’un groupe». Les (…) ont un caractère hétérorégulatoire. La régulation «prend forme de façon plus explicite par la pression des pairs à se conformer aux mœurs et la menace de sanction, c’est-à-dire de marginalisation, voire même d’exclusion par le groupe dans le cas de non-conformité»
Moeurs
La morale
«La morale se réfère aux conceptions du bien et du mal, du juste et de l’injustice, de l’acceptable et du répréhensible, à ce qui est noble ou infâme, louable ou blâmable dans les comportements humains. De ces conceptions […] découlent une série de normes définissant les pratiques acceptables, puis des règles permettant de traduire ces normes dans les pratiques. […] La morale devient alors «devoir être» autant que «devoir faire» en conformité avec ces valeurs et ces normes et investit donc, potentiellement, l’ensemble des champs de l’activité humaine» (Massé, 2015 : 22).
La morale a un caractère hétérorégulatoire.
Qui suis-je? « Transformation, par l’individu ou par la société, d’une activité moralement neutre (ex. : manger, conduire une auto) en une activité ayant un poids moral significatif qui répond des impératifs doit ou ne doit pas » (Rozin, 1997, cité dans Massé, 2015 : 41). À titre d’exemple, le fait pour une mère de ne pas allaiter son enfant (décision qui peut être motivée par toutes sortes de raisons) pourrait être interprété comme un refus de faire ce qu’il y a de mieux pour son bébé aux yeux de certains professionnels.
Moralisation
Qui suis-je? «Les (…), en tant que code de conduite, définissent les façons permises ou interdites, encouragées ou passibles de sanction, dans telle ou telle situation. […] Les (…) sont donc des lignes directrices de conduite qui indiquent ce qui doit ou ne doit pas être fait dans divers contextes»
Les normes
Qui suis-je? Conception du souhaitable et de l’idéal, «les (…) seraient des croyances prescriptives servant à déterminer l’acceptabilité ou le caractère désirable des fins et des moyens d’intervention sociale. […] elles déterminent les préférences des individus et des collectivités au regard des actions, des situations, des états ou des événements qui seront alors investis de qualités : bon, mauvais, désirable, non souhaitable, justifiable ou intolérable»
Les valeurs
À quel mode de régulation correspond la morale, la déontologie et l’éthique?
Ils correspondent tous au mode de l’hétérorégulation, sauf l’éthique qui relève de l’autorégulation, puisque dans la morale et la déontologie, l’individu se réfère à des règles définies à l’extérieur de lui (hétérorégulation). Dans l’éthique il s’appuie sur sa propre réflexion (autorégulation).