définitions Flashcards
SIGB
système intégré de gestion des bibliothèques
IOUPI
Incorrect (fausse information), Ordinaire (superficiel, médiocre), Usé (détérioré, laid), Périmé, Inadéquat (ne correspond pas aux fond et aux usagers)
RAMEAU
répertoire d’autorité matière encyclopédique et alphabétique unifié
OPAC
online public access catalog
Public séjourneur
Michel Grumbach et Jean-Claude Passeron […] définissant les séjourneurs comme « utilisateurs de services de longues durées », par opposition aux emprunteurs comme « utilisateurs de prêts ». “[Les emprunteurs] viennent à la bibliothèque avant tout pour emprunter des livres. Ils ne font à la bibliothèque qu’un court passage et ont peu recours aux autres services, notamment à tous les services nécessitant de consacrer sur place du temps de séjour […] Les séjourneurs, inversement, ont une utilisation diversifiée des différentes ressources de la bibliothèque. Moins figés dans un mode d’usage, ils ont tendance à essayer plus facilement les services nouveaux […].” […] L’usager séjourneur utilise plusieurs services nécessitant un temps de séjour plus long, par exemple, travailler sur place, discuter, lire la presse, flâner, se réchauffer. L’activité d’emprunt perd du terrain auprès de ces populations. En effet, celles-ci considèrent la bibliothèque non plus comme lieu du savoir où l’on vient consulter des collections, mais comme un lieu social et de vie, un espace public appropriable.”
Kulturhus
Terme venu de scandinavie pour désigner un rassemblement de services dans un même bâtiment. Exemple : école de musique, bibliothèque, office de tourisme, café …
CAUE
Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement :
Organisme départemental mis en place à l’initiative du Conseil général dans le cadre de la loi sur l’architecture du 3 janvier 1977 et investi d’une mission d’intérêt public. Il a pour objectif de promouvoir la qualité de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement dans le territoire départemental. L’architecture, les paysages et le patrimoine sont d’intérêt public.
Le CAUE est créé à l’initiative des responsables locaux et présidé par un élu local. C’est un organe de concertation entre les acteurs impliqués dans la production et la gestion de l’espace rural et urbain.
CCN
Centre Chorégraphique National
Afin de développer et consolider la vie chorégraphique, le ministère de la culture a initié en 1984, en concertation avec les collectivités territoriales, la création de Centres Chorégraphiques Nationaux (CCN), qui ont permis d’implanter des chorégraphes sur des territoires et de développer autour d’eux des foyers de création. On compte aujourd’hui 19 Centres Chorégraphiques Nationaux.
Autour de la création et de la diffusion du répertoire (40 créations et 500 000 spectateurs par saison), les CCN développent des missions associées :
actions de formation des publics autour de la culture chorégraphique,
accompagnement des artistes et compagnies indépendants dans le cadre de « l’accueilstudio »
CDN
Centre Dramatique National
C’est Jeanne Laurent, haut fonctionnaire à l’Éducation Nationale, qui impulse la création des Centres dramatiques nationaux. De 1947 à 1952, cinq premiers établissements voient le jour: le CDN de l’Est à Colmar, la Comédie de Saint-Étienne, la Comédie de l’Ouest, le Grenier de Toulouse et la Comédie de Provence. Ce sont les débuts de la décentralisation théâtrale.
La mission première d’un Centre dramatique national est la création théâtrale. Il en existe aujourd’hui une trentaine en France. La direction des Centres dramatiques nationaux est confiée à des metteurs en scène – acteurs ou auteurs – afin d’y conduire un projet artistique sur la durée, ancré sur un territoire et partagé avec le public. Les CDN sont centrés sur la création, l’écriture contemporaine, les mises en scène innovantes, les accueils de grands spectacles français et étrangers, l’accompagnement des jeunes créateurs, des compagnies et du public.
CNC
Centre National du Cinéma et de l’image animée
Anciennement Centre national de la cinématographie.
Etablissement public à caractère administratif (EPA), doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, créé par la loi du 25 octobre 1946 et placé sous l’autorité du ministère chargé de la Culture.
Il assure l’unité de conception et de mise en œuvre de la politique de l’État dans les domaines du cinéma et des autres arts et industries de l’image animée, notamment ceux de l’audiovisuel, de la vidéo et du multimédia, dont le jeu vidéo.
DRAC
Direction Régionale des Affaires Culturelles
Depuis 1977, le ministère de la Culture et de la Communication est présent dans chaque région grâce aux Directions régionales des affaires culturelles (DRAC). La loi du 6 février 1992 organisant l’administration territoriale de la République a fait des DRAC des services déconcentrés du Ministère.
Les DRAC sont chargées de mettre en œuvre, sous l’autorité du préfet de région et des préfets de département, la politique culturelle définie par le gouvernement. Elles exercent également une fonction de conseil et d’expertise auprès des partenaires culturels et des collectivités territoriales dans tous les secteurs d’activité du ministère de la Culture et de la Communication : patrimoine, musées, archives, livre et lecture publique, musique, danse, théâtre et spectacles, culture scientifique et technique, arts plastiques, cinéma et audiovisuel.
Education artistique et culturelle
Politique de démocratisation culturelle pour tous, rayonnant tout au long de la vie, et impliquant la prise en compte du contexte spécifique de chaque personne (population marginalisée, migrants, personnes en situation de handicap, etc.), ainsi que la compréhension et le respect de la culture de l’autre, afin d’éviter toute situation d’exclusion.
Portée par le ministère de la Culture et de la Communication, avec le ministère de l’Éducation nationale, les autres ministères concernés et les collectivités territoriales, l’éducation artistique et culturelle est le fruit de partenariats à tous les niveaux, mobilisant les institutions culturelles et les créateurs.
EPCC
Etablissement Public de Coopération Culturelle
Etablissement public, créé par la loi du 4 janvier 2002, constitué par une collectivité territoriale ou un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) pour gérer un service public culturel. Les activités de l’EPCC doivent présenter un intérêt pour chacune des personnes morales en cause et contribuer à la réalisation de la politique culturelle nationale.
Les EPCC permettent d’associer plusieurs collectivités territoriales et éventuellement l’État dans l’organisation et le financement d’équipements culturels importants. Ils offrent un cadre souple mais stable pour gérer des institutions permanentes.
FRAC
Fonds Régional d’Art Contemporain
Les Fonds régionaux d’art contemporain (Frac) sont des collections publiques d’art
contemporain créées en 1982 dans le cadre de la politique de décentralisation mise en place par l’État avec les nouveaux conseils régionaux pour permettre à l’art d’aujourd’hui d’être présent dans chaque région de France. Leur mission première est de constituer une collection, de la diffuser auprès de différents publics et d’inventer des formes de sensibilisation à la création actuelle. Aujourd’hui, les collections des Frac rassemblent 26 000 œuvres de 4 200 artistes autant français qu’étrangers.
HADOPI
Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet
Autorité publique indépendante dont la création résulte d’un long processus de réflexion sur la création dans l’univers numérique. Ses missions sont définies par la loi Création et Internet du 12 juin 2009 dite “loi Hadopi”.
L’Hadopi a pour missions :
de promouvoir le développement de l’offre légale et d’observer l’utilisation licite et illicite des œuvres sur Internet ;
de protéger les œuvres à l’égard des atteintes aux droits qui leur sont attachés dans le cadre de la réponse graduée;
de réguler l’usage des mesures techniques de protection.
INRAP
Institut National de Recherches Archéologiques Préventives
Etablissement public à caractère administratif (EPA) de recherche créé par la loi du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive. Il s’est substitué à l’Association pour les fouilles archéologiques nationales (Afan). L’institut assure la détection et l’étude du patrimoine archéologique touché par les travaux d’aménagement du territoire. Il exploite et diffuse les résultats de ses recherches auprès de la communauté scientifique et concourt à l’enseignement, à la diffusion culturelle et à la valorisation de l’archéologie auprès du public.
INP
Institut National du Patrimoine
Anciennement IFROA
Etablissement d’enseignement supérieur du ministère de la culture et de la communication. Il a pour mission le recrutement par concours et la formation initiale des conservateurs du patrimoine de l’Etat, de la fonction publique territoriale et de la Ville de Paris ainsi que la sélection, également par concours, et la formation de restaurateurs du patrimoine habilités à travailler sur les collections publiques. La formation dans un même établissement à ces deux métiers étroitement complémentaires est une originalité unique en Europe. Il est aussi un lieu de diffusion culturelle à travers des conférences et des colloques qui sont autant d’occasions de travailler avec d’autres institutions patrimoniales et universitaires, françaises et étrangères.
Inventaire Général du Patrimoine Culturel
Anciennement Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France
Service national créé par décret du 4 mars 1964 à l’initiative d’André Malraux. Piloté par la direction générale des Patrimoines au ministère de la Culture, il est depuis 2005 mis en œuvre par les régions à la suite de la décentralisation. Sa mission originelle telle qu’exprimée en 1964 était de « recenser et décrire l’ensemble des constructions présentant un intérêt culturel ou artistique ainsi que l’ensemble des œuvres et objets d’art créés ou conservés en France depuis les origines ». Elle est actuellement formulée ainsi : « recense[r], étudie[r] et fai[re] connaître les éléments du patrimoine qui présentent un intérêt culturel, historique ou scientifique. »
Scènes nationales
Etablissements pluridisciplinaires, créés dans les années 1960 sous le nom de « Maisons de la culture » et consacrés à la rencontre de tous les arts du spectacle mais aussi, pour nombre d’entre eux, des arts visuels. Ils présentent des œuvres et accueillent des artistes dont ils soutiennent la diffusion et la production, tant au niveau français qu’européen et international. Au nombre de 70, réparties sur l’ensemble du territoire national et travaillant en réseau, les scènes nationales développent dans ce contexte une action permanente d’éducation artistique et d’animation culturelle territorialisée.
SMAC
Scène de Musiques ACtuelles
Dispositif institué par la circulaire du 18 août 1998 concernant plus de 100 lieux dédiés à la création, la diffusion, le développement des pratiques artistiques professionnelles et amateurs, la disposition de ressources. Leur taille et leurs thématiques varient. Le label Smac est attribué en fonction de la densité de la population, des spécificités territoriales et de la dynamique de complémentarité de projets portés par plusieurs lieux identifiés. Il a vocation à irriguer la vie musicale dans ce domaine artistique sur l’ensemble du territoire. Il est associé à une démarche de concertation territoriale.
Les équipements de musiques actuelles dans le cadre d’un projet artistique professionnel proposent et répondent à des missions de diffusion et d’accompagnement des pratiques artistiques et culturelles. Le label Smac peut ainsi, sur un même territoire, être accordé à un ou plusieurs lieux, regroupant tout ou partie de la grande diversité d’expression des musiques actuelles – chanson, jazz et musiques improvisées, musiques traditionnelles et musiques du monde, rock, pop, électro, rap… – auxquelles s’ajoutent les nouvelles disciplines artistiques plastiques et numériques.
La Smac conduit également des actions d’accompagnement des pratiques en amateur. A ces deux fonctions de base s’ajoutent la répétition, la formation et la ressource (information, documentation, conseil). C’est également un lieu de vie ouvert, contribuant au maillage artistique et culturel du territoire où il est inscrit.
Clause générale de compétence
La clause générale de compétence signifie qu’il est accordé à la collectivité qui en est bénéficiaire une capacité d’intervention générale, sans qu’il soit nécessaire de procéder à une énumération de ses attributions.
Elle repose sur les “affaires de la collectivité” ou l’intérêt public local. Elle découle de la loi municipale de 1884 et avait été étendue en 1982 aux autres collectivités territoriales (départements, régions). La clause de compétence générale avait été en partie supprimée par la réforme du 16 décembre 2010, puis restaurée au profit des départements et des régions par la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM). La loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) la supprime à nouveau pour les départements et les régions, y substituant des compétences précises confiées par la loi à ces deux collectivités. Depuis la loi NOTRe, la clause générale de compétence concerne donc uniquement les communes.
Cette clause générale de compétence a une double vocation :
elle distingue les compétences de l’organe délibérant de celles de l’organe exécutif, en donnant au premier une compétence de principe ;
elle protège la collectivité concernée contre les empiétements de l’État et des autres collectivités.
En outre, avant sa suppression en 2015 à l’égard des régions et des départements, elle était un critère de distinction entre les collectivités territoriales et les établissements publics régis, quant à eux, par le principe de spécialité, selon lequel ils n’ont d’autres compétences que celles qui leur sont attribuées par l’acte les ayant institués. Toutefois, les compétences attribuées par la loi aux régions et départements restent très larges, ce qui, en l’état du droit, permet de préserver la distinction entre collectivités territoriales et établissements publics.
Bibliothèque départementale de prêt
Créées progressivement à partir de 1945, les BDP sont au nombre de 97 depuis 1982 et sont maintenant présentes dans tous les départements français hormis les trois départements fortement urbanisés de la petite couronne parisienne1. Placées sous l’autorité des conseils généraux des départements depuis 1986, les bibliothèques départementales ont pour mission de constituer et d’aider un réseau de bibliothèques publiques dans les communes de moins de 10 000 habitants. Dans les petites villes, ces bibliothèques sont gérées par des professionnels, mais dans la majorité des villages, ce sont des bénévoles qui s’en occupent. Bien souvent les petites bibliothèques rurales fonctionnent avec une équipe mixte comprenant un ou deux salariés et plusieurs bénévoles (généralement 2 à 10). Cette situation particulière nécessite un management adapté.
Les BDP aident les bibliothèques des communes en dispensant conseils et formation à leurs équipes et en leur prêtant des livres et d’autres documents, en complément de leurs collections propres. Le concept de BDP est typiquement français. Seuls s’en rapprochent les Centres régionaux de services aux bibliothèques publiques (CRSBP) au Québec et les Fachstellen en Allemagne. Dans la majorité des autres pays, les fonctions des BDP sont assurées par le service régional des principales bibliothèques municipales. Bien que généralement considérées comme des bibliothèques publiques, les BDP ne sont généralement pas directement ouvertes au public. Leurs bibliobus sont principalement utilisés pour déposer des livres dans les bibliothèques de leur réseau et ne sont pas directement ouverts au public ou aux enfants des écoles.
EPCI
établissement publique de coopération intercommunal
La coopération entre les communes est mise en œuvre au sein d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Depuis l’adoption de la réforme territoriale de 2010 et de la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, sont des EPCI :
les syndicats de communes
Les communautés de communes
Les communautés urbaines
Les communautés d’agglomération
Les syndicats d’agglomération nouvelle
Les métropoles
Les EPCI, tout en étant des groupements de collectivités territoriales, restent des établissements publics. Ils sont donc régis, en tant que tels, par un principe général de spécialité qui ne leur donne compétence que pour les domaines et les matières que la loi leur attribue ou pour ceux qui leur sont délégués par les communes membres. Les EPCI ne disposent pas de la clause de compétence générale.
FNCC
Créé en 1960, la Fédération Nationale des Centres Culturels Communaux, F.N.C.C.C., regroupait des centres culturels communaux auxquels les communes avaient délégué la gestion de l’action culturelle.
Sous l’impulsion des maires fondateurs de la Fédération, de plus en plus de communes ont désigné des adjoints à la culture, créé leur propre service culturel municipal et élaboré de véritables politiques culturelles locales.
En 1980, la FNCCC devient F.N.C.C., Fédération Nationale des Communes pour la Culture, composée de communes représentées par leurs maires adjoints à la culture. La décentralisation aidant, des départements, puis des régions ont rejoint la Fédération qui s’appelle depuis 1995, Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture. Le sigle reste le même, mais la F.N.C.C. regroupe aujourd’hui des conseils régionaux, des conseils généraux, des communes et de plus en plus d’intercommunalités, lorsque ces dernières prennent la compétence culturelle, totalement ou en partie.
Le dynamisme de la Fédération se retrouve au niveau la pluralité de ses adhérents qui reflète la diversité des collectivités territoriales françaises, tant au niveau de leur situation géographique - en métropole, dans les DOM -, que de leur importance démographique - du village de quelques dizaines d’habitants au Conseil Régional, comme celui d’Ile de France -, ou de l’appartenance politique, dans le respect de sa Charte
La F.N.C.C. compte aujourd’hui plus de 550 collectivités territoriales adhérentes, 490 communes, 19 structures intercommunales, 23 conseils généraux et 14 conseils régionaux.
Décentralisation
La décentralisation est un processus d’aménagement de l’État unitaire qui consiste à transférer des compétences administratives de l’État vers des entités ou des collectivités locales distinctes de lui. On distingue la décentralisation territoriale et la décentralisation fonctionnelle.
Par un long processus de décentralisation, la France, qui était un État unitaire très centralisé, est aujourd’hui déconcentrée et décentralisée. La décentralisation est consacrée par l’article 1er de la Constitution, selon lequel “l’organisation [de la République française] est décentralisée”.
Dans la décentralisation territoriale, les autorités décentralisées sont les collectivités territoriales ou locales (communes, départements, régions, collectivités à statut particulier et collectivités d’outre-mer).
Les collectivités territoriales jouissent de la personnalité morale, de moyens et de compétences propres, donc d’une certaine autonomie locale (art. 72 s.. de la Constitution ; Charte européenne de l’autonomie locale de 1985). Celle-ci s’exerce dans le cadre de la loi et sous le contrôle de l’État. La loi du 2 mars 1982 a transformé le contrôle de tutelle exercé sur les collectivités territoriales en un contrôle de légalité, pouvant être exercé notamment à l’initiative du préfet, et consistant désormais en la saisine du juge administratif.
Dans la décentralisation fonctionnelle ou technique, les entités décentralisées sont des établissements publics chargés de gérer un service public (universités, hôpitaux publics, musées nationaux, régions entre 1972 et 1982). Ils bénéficient de la personnalité morale et de moyens propres, mais ne disposent que d’une compétence d’attribution qui correspond à l’objet même du service public qui leur est transféré.
Déconcentration
La déconcentration est un processus d’aménagement de l’État unitaire qui consiste à implanter dans des circonscriptions locales administratives des autorités administratives représentant l’État. Ces autorités sont dépourvues de toute autonomie et de la personnalité morale.
Aujourd’hui, sont des autorités déconcentrées : les préfets (départements, régions), les recteurs (académies), les maires (communes), etc. À l’image du préfet, les autorités déconcentrées sont nommées et révoquées par le pouvoir central. La seule autorité élue est le maire en raison de son double statut d’autorité déconcentrée et décentralisée.
Les autorités déconcentrées sont soumises au contrôle hiérarchique de l’État qui dispose à leur égard, d’une part, du pouvoir disciplinaire permettant la sanction, la suspension ou la révocation, et, d’autre part, du pouvoir d’approbation, d’annulation ou de substitution de leurs actes.
Dans la conception française, les processus de déconcentration et de décentralisation vont ensemble. Ainsi, la loi du 6 février 1992 relative à l’administration territoriale de la République dispose que “l’administration territoriale de la République est assurée par les collectivités territoriales et par les services déconcentrés de l’État. Elle est organisée, dans le respect du principe de libre administration des collectivités territoriales, de manière à mettre en œuvre l’aménagement du territoire, à garantir la démocratie locale et à favoriser la modernisation du service public”. Cette loi réaffirme la libre administration et renforce les prérogatives des services déconcentrés de l’État vis-à-vis des administrations centrales.
Archives
ensemble des documents quels que soient leur date, leur forme ou leur support matériel produit ou reçu par toute personne physique ou moral et par tout service ou organisme public ou privé dans l’exercice de leur activité.
mission archives
4C : collecter, classer, conserver communiquer
bibliothèque
Loi robert de 2021 :
les bibliothèques constituent, conservent et communiquent des collections de documents et d’objets, sous forme physique ou numérique ;
conçoivent et mettent en œuvre des services, des activités et des outils associés à leurs missions ou à leurs collections. Elles en facilitent l’accès aux personnes en situation de handicap. Elles contribuent à la réduction de l’illettrisme et de l’illectronisme. Par leur action de médiation, elles garantissent la participation et la diversification des publics et l’exercice de leurs droits culturels ;
participent à la diffusion et à la promotion du patrimoine linguistique ;
coopèrent avec les organismes culturels, éducatifs et sociaux et les établissements pénitentiaires ;
transmettent également aux générations futures le patrimoine qu’elles conservent. À ce titre, elles contribuent aux progrès de la connaissance et de la recherche ainsi qu’à leur diffusion ;
ces missions s’exercent dans le respect des principes de pluralisme des courants d’idées et d’opinions, d’égalité d’accès au service public et de mutabilité et de neutralité du service public.
musées
la définition du musée a évoluer au fil des mutations de la société mais c’est l’ICOM (conseil international des musées de l’unesco) qui offre en 2001 offre la définition la plus ouverte présentant le musée comme une institution permanente san but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation.
enseignement artistique initial
il s’agit d’un enseignement se spécialisant dans une optique d’orientation professionnelle ou de pratique amateur de haut niveau dans les domaines de la musique de la danse, du théâtre ou des arts du cirque
Acquisition
Opération visant à faire entrer des documents dans les collections d’une bibliothèque. Les acquisitions peuvent s’opérer de deux façons :
à titre onéreux : grâce aux subsides consentis aux établissements
à titre gracieux : autrefois confiscations autorisées par des décisions politiques, aujourd’hui plus généralement dons, legs et dations. Une part non négligeable des collections exploitées et valorisées par les bibliothèques peut venir de dépôts consentis par des personnes physiques ou morales.
Les acquisitions contemporaines font l’objet de procédures réfléchies – voire concertées – visant à rendre cohérentes et efficaces les collections gérées par les bibliothèques. Elles sont également l’objet de débats nombreux relatifs notamment aux questions de censure.
Bibliothéconomie
Originellement entendue comme l’ensemble des techniques et savoir-faire nécessaires à la gestion d’une bibliothèque dans ses différentes dimensions, la bibliothéconomie recouvre la politique documentaire, la politique de services, la gestion des ressources (humaines, financières, matérielles), les processus de traitement et de communication des documents, l’automatisation des tâches, etc.
La modernisation des bibliothèques et leur ouverture élargie aux techniques et savoir-faire des autres métiers (telle la gestion des ressources humaines ou celle du réseau informatique) conduit à revisiter la bibliothéconomie, sinon à la rendre obsolète. L’enseignement de la bibliothéconomie, notamment, a cédé la place aux sciences de l’information et des bibliothèques, suivant en cela un mouvement international.
Aujourd’hui, la bibliothéconomie pourrait être définie comme les savoir faire et techniques relatifs aux supports documentaires et à la gestion de leurs contenus : structuration des données bibliographiques et des catalogues, gestion du circuit documentaire, politique d’acquisition et de conservation des collections et ressources, organisation d’espaces documentaires ; ainsi qu’à la mise en relation de ces contenus avec des publics.
Copyright
Droit exclusif de reproduire, publier, vendre la substance et la forme d’une œuvre de l’esprit.
Catalogage
Action de décrire de façon normalisée un document dans une notice bibliographique qui s’intègre au catalogue d’une bibliothèque et qui permet de l’identifier.
Désherbage
Opération par laquelle on retire des fonds des livres qui d’après leur état et leur contenu, nécessitent d’être retirés et détruits. Le désherbage doit faire l’objet d’une délibération du conseil municipal.
Cotation
Choix de la cote qui détermine le rangement du livre en rayon.
Cote
Ensemble de symboles servant à désigner, suivant le mode de classement utilisé, la place d’un livre sur les rayons.
Dos
Désigne la partie du livre où les feuilles sont réunies entre elles (c’est sur le dos qu’on appose la cote)
Equipement
Opération qui consiste à préparer matériellement le document pour la consultation ou le prêt (couverture, fiches, étiquettes…)
Enregistrement
Inscription d’un document dans le registre d’entrée.
Estampillage
Opération par laquelle un cachet ou un timbre est apposé sur un document pour indiquer qu’il fait partie du fonds de la bibliothèque.
Estampiller
apposer le cachet de la bibliothèque sur le document.
Indexation
Décrire par les éléments d’un langage documentaire ou naturel le contenu d’un document en vue d’en faciliter la recherche
ISBN
Sigle signifiant « International Standard Book Number ». Numéro international normalisé attribué à chaque titre de livre ou à chaque édition d’un titre de livre d’un éditeur donné. Chaque numéro ISBN est unique et ne correspond qu’à un seul titre donné.
ISSN
Sigle signifiant « International Standard Serial Number ». Numéro international normalisé attribué à chaque titre de périodique. Chaque titre de périodique (et non chacun des numéros) possède un ISSN qui lui est propre.
Pilon (mettre au)
Opération qui consiste à détruire les livres mis au rebut après le récolement.
Tranche
Partie du livre correspondant au bord des feuilles, à l’endroit où elles ne sont pas cousues. Les trois tranches peuvent être dorées, ciselées, peintes…
EXPRESSIONS CULTURELLES
Selon l’article 3 de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO, les « Expressions culturelles sont les expressions qui résultent de la créativité des individus, des groupes et des sociétés, et qui ont un contenu culturel.
DIVERSITE CULTURELLE
Selon l’article 4 de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO, la « diversité culturelle renvoie à la multiplicité des formes par lesquelles les cultures des groupes et des sociétés trouvent leur expression. Ces expressions se transmettent au sein des groupes et des sociétés et entre eux. La diversité culturelle se manifeste non seulement dans les formes variées à travers lesquelles le patrimoine culturel de l’humanité est exprimé, enrichi et transmis grâce à la variété des expressions culturelles, mais aussi à travers divers modes de création artistique, de production, de diffusion, de distribution et de jouissance des expressions culturelles, quels que soient les moyens et les technologies utilisés. »
public empêché
désigne toutes les personnes qui ne peuvent pas accéder aux équipements culturels pour des raison essentiellement physique : personnes en situation de handicap ou d’enfermement plus ou moins long, des condamnation en prison, des maisons de retraites ou des personnes hospitalisées. Des dispositifs spécifiques ont été créés pour permettre l’accès à des offres culturelles, la rencontre artistiques ou la pratique même à travers d’ateliers.
public éloigné
désigne les personnes ou l’accès à la culture est contraint en raison de difficultés sociales tel que l’inactivité, le chômage, etc…
handicap
selon la loi du 11 février 2005, constituent un handicap toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle durable ou définitive d’une ou plusieurs fonction physique, sensorielle, mental, cognitive ou psychique.
accessibilité
Deux définitions pour comprendre l’ensemble de la problématique : Selon le Comité interministériel du handicap, l’accessibilité est «la réduction de la discordance entre, d’une part, les possibilités, les compétences et les capacités d’une personne et, d’autre part, les ressources de son environnement lui permettant de façon autonome de participer à la vie de la cité ».
Selon l’article R. 111-19-2 du Code de la construction et de l’habitation, est considéré comme accessible, tout bâtiment ou aménagement qui permet, dans des « conditions normales de fonctionnement », à des personnes handicapées, avec la plus grande autonomie possible, de circuler, d’accéder aux locaux et équipements, d’utiliser les équipements, de se repérer, de communiquer et de bénéficier des prestations en vue desquelles cet établissement ou cette installation a été conçue. Les conditions d’accès des personnes handicapées doivent être les mêmes que celles des personnes valides ou, à défaut, présenter une « qualité d’usage » équivalente.
CHAINE DU DEPLACEMENT
L’article 45-1 de la loi du 11 février 2005 mentionne que « la chaine du déplacement qui comprend le cadre bâti, la voirie, les aménagements des espaces publics, les systèmes de transport et leur intermodalité est organisée pour permettre son accessibilité dans sa totalité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite ».
Cloud computing
Le « cloud computing », littéralement « informatique dans les nuages », désigne l’utilisation de serveurs distants (en général accessibles par internet) pour traiter ou stocker l’information. Les services de cloud computing les plus connus sont Dropbox, Skydrive et Google drive.
Community manager
Le community manager, ou animateur de communautés web, est un expert des communautés en ligne. Son rôle est de fédérer une communauté d’internautes autour d’un intérêt commun et d’animer les échanges sur ce thème, tout en veillant au respect des règles de bonne conduite au sein de la communauté. Le community manager a pour mission principale de développer la présence de l’organisation dont il se fait le porteparole (marque, association, personnalité…) sur les médias sociaux.
Creative commons
Les licences Creative Commons constituent un ensemble de licences régissant les conditions de réutilisation et/ou de distribution d’œuvres (notamment d’œuvres multimédias diffusées sur internet). Ce document est d’ailleurs sous licence Creative Commons, on le reconnait à son logo en bas à droite : Les trois pictogrammes signifient « paternité » (l’utilisation de ce document oblige à le créditer, par tous les moyens possibles), « pas d’utilisation commerciale » (ce document ne peut être vendu ni en entier, ni par parties), « pas de modifications » (en cas de modification de ce document, il n’est pas autorisé de publier le document modifié). Il existe six licences différentes et ne sont pas toutes libres.
Digital Natives
Les digital natives sont les personnes nées entre 1980 et 2000. Elles sont caractérisées par leur facilité à intégrer les nouveaux usages numériques (internet, ordinateur, réseaux sociaux ), leur recul sociétal sur le monde d’aujourd’hui. Cette génération est appelée également Génération Y.
Fablab
Un fab lab, contraction de l’anglais fabrication laboratory (laboratoire de fabrication), est un lieu ouvert au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d’outils, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur, pour la conception et la réalisation d’objets.
Follower
Un follower ( « suiveur » ) est un internaute utilisant Twitter qui est abonné aux messages Twitter d’un autre internaute. Chaque message écrit sur Twitter est affiché sur la page du « Follower ». Il s’agit en quelque sorte des « amis » sur Facebook par exemple. Sur twitter, on ne parle pas d’amis, car les « followers » sont souvent des personnes plutôt intéressées à un sujet, et souvent ne se connaissent pas.
Gamification
La gamification, ou ludification dans son terme francisé, est l’application des mécanismes du jeu dans les usages internet. Il permet aux internautes, sous forme de jeu, de les amener à réaliser des actes ennuyeux qu’ils ne feraient pas volontairement : remplir des formulaires, répondre à des questionnaires ou des études marketing par exemple. Pour les entreprises qui procèdent de cet usage permet de capter facilement des informations sur leurs clients.
Hashtag
Utilisation du signe # devant un mot-clé. Souvent utilisé sur Twitter pour aider les gens à trouver une discussion sur un même sujet.
Microblogging
Le microblogging désigne l’activité de création de contenus courts sur des réseaux sociaux de type Twitter. Le microblogging permet de diffuser rapidement et parfois à partir de SMS des contenus sous forme de brèves.
MOOC
Mooc est l’acronyme de Massive Open Online Course : il définit les cours pédagogiques, disponibles sur internet, et de manière libre ( gratuite ). L’échange communautaire des connaissances est valorisé. Le ITypa ( Internet Tout y est Pour Appendre ) en est un exemple.
Open Data
L’Open Data est un projet numérique, visant à mettre à disposition aux citoyens l’ensemble des données, statistiques, informations relatives aux administrations, aux institutions. Elles visent à donner de la transparence quant au fonctionnement de ces institutions, et rendre autonome les citoyens dans leurs démarches. L’open Data doit veiller à la confidentialité des données publiques, ou pas. L’open Data concerne également la mise à disposition des données d’une entreprise comme la SNCF, ou la RATP : RATP, Velib, l’ouverture Open Data
Podcasting (ou baladodiffusion)
Mode de diffusion de fichiers réalisé grâce notamment à l’emploi de flux RSS qui permettent aux utilisateurs de télécharger des émissions audio ou vidéo dans leur dispositif mobile ou leur ordinateur pour une utilisation ultérieure.
Responsive Design
Le responsive design est la capacité à des sites internet à proposer une interface, l’écran qui s’adaptent à l’appareil numérique ( device ) que l’utilisateur utilise. La police, la présentation des données sont adaptées sur un smartphone, un ordinateur, ou une tablette, bien que le site en tant que tel soit le même et offre les mêmes informations. Elle permet le confort de lecture à l’utilisateur.
QR
code Acronyme de « Quick Response code » - Ce code visuel en deux dimensions peut être lu par différents terminaux, en particulier les dispositifs mobiles, ce qui déclenchera différentes actions (ajouter une carte de visite virtuelle, naviguer sur un site internet, visionner une vidéo, etc.).
Serious game
Les jeux sérieux (ou serious games en anglais) sont des jeux qui combinent les ressorts ludiques à des fins pédagogiques. Lorsqu’ils sont numériques, ils utilisent les codes des jeux vidéo (scores, progression par niveaux, scénarios ludiques et parfois collaboratifs).
Streaming
Technologie de diffusion de flux audiovisuels en continue. Le streaming permet de diffuser de la musique et de la vidéo par Internet sans que le fichier soit téléchargé sur le disque dur de l’appareil.
VoD
(ou vidéo à la demande) Vidéo louée ou achetée par un utilisateur et disponible sur sa télévision, son ordinateur ou son smartphone
Wiki
Logiciel ou site internet qui permet aux utilisateurs de créer et de publier conjointement et en édition directe un contenu. Wikipédia est le plus connu.
ADMICAL
Association reconnue d’utilité publique créée en 1979 par Jacques Rigaud, l’Admical a pour mission de développer le mécénat en France et de renforcer ses acteurs. Sur les territoires, l’Admical favorise les dynamiques en formant les collectivités et personnes publiques au mécénat, en déployant un réseau de correspondants régionaux agissant auprès des entrepreneurs en concertation avec les acteurs locaux (collectivités, DRAC, DREAL, CCI, clubs d’entreprises etc.), et en favorisant la création de Pôles mécénat régionaux.
L’ADMICAL a joué un rôle moteur dans toutes les avancées législatives, jusqu’à la loi de 2003, dite « loi Aillagon », décisive pour le mécénat en France.
FONDATION
La fondation est l’acte par lequel une ou plusieurs personnes physiques ou morales décident l’affectation irrévocable de biens, droits ou ressources à la réalisation d’une œuvre d’intérêt général et à but non lucratif.
Il existe aujourd’hui en France sept formes de fondations, auxquelles s’ajoute le fonds de dotation :
la fondation d’entreprise,
la fondation sous égide,
la fondation reconnue d’utilité publique,
la fondation de coopération scientifique,
la fondation universitaire,
la fondation partenariale,
la fondation hospitalière.
FONDATION DE FRANCE
La Fondation de France, créée en 1969, est un organisme privé et indépendant qui aide à concrétiser des projets à caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social ou culturel, et venant en aide aux personnes ainsi qu’aux familles en difficulté. Elle agit ainsi dans les domaines de l’intérêt général : solidarité, enfance, santé, recherche médicale, culture, environnement. Reconnue d’utilité publique, cette organisation privée et indépendante ne reçoit aucune subvention publique et ne peut distribuer ses prix, bourses et subventions que grâce à la générosité de ses donateurs.
La Fondation de France abrite également des fondations créées par des mécènes et les conseille dans leur démarche.
FONDS DE DOTATION
Structure juridique inspirée des endowment funds américains, le fonds de dotation a été institué par la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie pour développer les financements privés en faveur de missions ou d’organismes d’intérêt général.
Le fonds de dotation est une personne morale de droit privé à but non lucratif qui reçoit et gère, en les capitalisant, des biens et droits de toute nature qui lui sont apportés à titre gratuit et irrévocable et utilise les revenus de la capitalisation en vue de la réalisation d’une œuvre ou d’une mission d’intérêt général ou les redistribue pour assister une personne morale à but non lucratif dans l’accomplissement de ses œuvres et de ses missions d’intérêt général.
Le fonds de dotation est créé par une ou plusieurs personnes physiques ou morales pour une durée déterminée ou indéterminée. »
RESCRIT FISCAL
Il existe différents types de rescrits fiscaux. Mais deux rescrits fiscaux sont couramment utilisés par les associations. Il s’agit du rescrit général dit rescrit « fiscalité » et du rescrit spécial dit rescrit « mécénat ».
Le rescrit spécial « mécénat » permet à une association d’interroger l’administration fiscale sur son éligibilité au mécénat, c’est-à-dire sur son habilitation à recevoir des dons manuels non soumis aux droits d’enregistrement et à délivrer des reçus fiscaux.
L’administration fiscale examine la demande de l’association au regard des critères définis aux articles 200 et 238 bis du Code général des impôts :
l’association doit avoir un caractère d’intérêt général, c’est-à-dire avoir une gestion désintéressée, exercer une activité principale non lucrative et ne pas fonctionner au profit d’un cercle restreint de personnes ;
l’association doit avoir un objet social et exercer une (ou des) activité(s) présentant un ou plusieurs des caractères suivants : philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel, ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, notamment à travers les souscriptions ouvertes pour financer l’achat d’objets ou d’œuvres d’art destinés à rejoindre les collections d’un musée de France accessibles au public, à la défense de l’environnement naturel ou à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques françaises.
CLUB DE MECENES
Un club (ou cercle) de mécènes est un rassemblement de mécènes mus par le désir de fédérer leurs moyens et leurs énergies afin de soutenir un projet commun de mécénat. Sans véhicule juridique ou abrité par une association, une fondation ou un fonds de dotation spécifiquement dédié, il peut être créé à l’initiative d’un organisme porteur de projets ou à l’initiative de mécènes.
ANTIVOL
Système permettant la protection des documents contre le vol. Il peut être électromagnétique (languettes auto-collantes associées à un portique pour l’entrée et la sortie) ou physique (boîtier bloquant pour les DVD par exemple) et nécessite un appareil de déblocage (désactivateur / réactivateur de ruban et déverrouilleurs de boîtiers).
ASSISTANT DE PREVENTION
La présence d’un ou plusieurs assistant de prévention est obligatoire dans toutes les collectivités et dans tous les établissements publics. L’ assistant de prévention veille, sous l’autorité du chef de service, à la bonne application des règles d’hygiène et de sécurité sur le lieu de travail. Il conseille, sensibilise et peut former les autres agents. Il est associé aux travaux du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’établissement.
Les termes « assistants de prévention » ou « conseillers de prévention » remplacent l’appellation ACMO depuis le décret du 28 juin 2011.
CHSCT - comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail
Les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)- qui succèdent aux Comités d’ Hygiène et de Sécurité (décret du 28 juin 2011)- sont des instances consultatives compétentes en matière de conditions de travail, de santé et de sécurité des agents. Ils analysent les risques professionnels, enquêtent à chaque accident ou maladie professionnel, suggèrent des mesures préventives ou d’amélioration de l’hygiène et de la sécurité, coopèrent à la préparation des actions de formation dans ce domaine. Ils veillent à l’observation de la réglementation, aux projets d’aménagement et de construction de bâtiments, à l’aménagement des postes de travail pour les handicapés. Les CHSCT assistent les comités techniques (CT) en matière de conditions de travail et se substituent à eux pour toutes les questions de leur compétence.
Il existe un CHSCT auprès de l’ administration centrale de chaque ministère, ou groupe de ministères ayant gestion commune du personnel. Lorsque l’importance des effectifs ou la nature des risques professionnels le justifient, des CHSCT locaux ou spéciaux peuvent être crées dans les services territoriaux, établissements publics (les universités, par exemple), bâtiments ou groupes de bâtiments. Les CHSCT sont composés de représentants de l’administration, de représentants du personnel et d’un médecin de prévention.
PLAN D’URGENCE
En bibliothèque, ensemble des procédures formalisées dans un document cadre ayant pour but de prévoir les différents risques de sinistres encourus par les collections et de préparer à l’avance les interventions permettant d’en limiter les dégâts.
PLAN D’EVACUATION
Représentation schématique des circulations d’un bâtiment permettant de se repérer et de cheminer vers l’extérieur. Les plans d’évacuation doivent être placés, par niveau (ou étage), à proximité immédiate des escaliers et ascenseurs, ou à tout autre endroit où ils pourront être vus facilement.
Par extension, un plan d’évacuation est un dispositif ou une organisation mis en place pour assurer l’évacuation et la sécurité des personnes.
PLAN D’INTERVENTION
Représentations schématiques des locaux, les plans d’intervention sont destinés à faciliter l’intervention des services de secours extérieurs. Les plans d’intervention doivent être placés, par niveau (ou étage), à proximité des accès utilisables par les sapeurs-pompiers.
POINT DE RASSEMBLEMENT
Destiné à accueillir le public et le personnel évacué lors d’un danger immédiat, le point de rassemblement est situé sur une zone extérieure, isolée des risques. Il ne doit gêner ni l’accessibilité aux façades, ni l’engagement des moyens de secours des services publics.
SERRE-FILE
En cas de danger immédiat, les serre-files sont chargés d’inviter les occupants de l’établissement (personnels et publics) à quitter leur poste de travail, dans le calme et en bon ordre, pour se regrouper autour d’un guide. Ils doivent vérifier que toutes les personnes de la zone à évacuer ont quitté les lieux. Ils doivent donc très rapidement faire le tour des bureaux, ateliers, magasins, sanitaires et autres salles de lecture. Ils s’assureront que les fenêtres et portes soient bien fermées et que personne ne tente d’utiliser les ascenseurs ainsi que les monte-charge. Pour finir, ils rendent compte au responsable de la sécurité du fait que l’ensemble de la zone qu’ils ont en charge a été évacuée.
UP - UNITE DE PASSAGE
Dans un établissement recevant du public (ERP), la réglementations impose, pour chaque dégagement, une largeur minimale de passage. Cette largeur est proportionnelle au nombre de personnes qui peuvent l’emprunter. Cette largeur est appelée “Unité de passage” ou “UP”. Par exemple, 2UP correspondent à un passage de 1m40 (2 personnes).
SSI - Service de sécurité incendie ou Système de Sécurité Incendie
Ce terme générique englobe tous les équipements destinés à la protection des personnes et des biens, plus particulièrement au regard des risques liés à la sécurité incendie. Automatisé, un SSI doit pouvoir asservir un système d’alarme, assister le dispositif d’évacuation (déverrouillage des issues de secours), déclencher les obturations propres à réaliser le compartimentage des zones (portes et clapets coupe-feu), activer le désenfumage (ventilateurs, exutoires…) et provoquer l’arrêt des équipements techniques (ventilation, climatisation, sonorisation, etc.).
Guide-file
Les guide-files procèdent à l’évacuation du personnel de leur zone respective en le guidant vers le point de rassemblement (à défaut vers une zone de non-danger afin de préserver la vie).
ERP
Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments, des locaux ou des enceintes dans lesquels sont admises des personnes extérieures.
L’accès peut y être gratuit, payant, libre, restreint ou sur invitation.
Il peut s’agir par exemple d’une mairie, un commerce, une école, un parc d’attraction, ou un lieu de culte.
Charte d’archivage
Liste typologique et parfois descriptive des dossiers et documents d’un organisme,
classés par fonds ou par provenance, donnant pour chacun d’eux les règles à observer
pour leur conservation et leur tri.
Conditionnement
Opération consistant à placer des documents d’archives dans des contenants appropriés
de façon à assurer leur protection et leur conservation
Conservation préventive
Ensemble des mesures prises par un service d’archives pour assurer la conservation
matérielle des documents qui lui sont confiés en vue d’assurer leur sauvegarde.
Bordereau de versement
Relevé détaillé énumérant des documents et des dossiers remis à un service d’archives
par un service versant ; le bordereau de versement est un instrument de recherche
provisoire.
ISAAR(CPF)
Norme internationale sur les notices d’autorité archivistiques relatives aux collectivités,
aux personnes et aux familles.
Elimination
Procédure réglementaire qui consiste à détruire des documents dont la conservation
n’est plus justifiée. C’est l’une des trois possibilités du traitement final des documents
proposée dans un tableau de gestion.
ISAF
Norme internationale donnant des lignes directrices pour la description des
fonctions/activités des collectivités associées à la production et à la gestion des archives.
Magasin
Local d’un bâtiment d’archives destiné à la conservation des documents.
Plan de classement
Système qui fixe l’organisation des archives courantes en usage dans les bureaux. C’est
aussi l’ordre dans lequel les archives définitives d’un fonds ont été classées et ordonnées
dans un service d’archives.
Records management
Ensemble des mesures destinées à rationaliser la production, le tri, la conservation et
l’utilisation des archives courantes et intermédiaires.
Service versant
Tout service administratif qui transfère des archives en sa possession dans un service
d’archives, qu’il les ait lui-même produites ou qu’il les ait héritées d’un service dont il a
ou non repris les attributions.
Tableau de gestion
État des documents produits par un service ou un organisme, reflétant son organisation
et servant à gérer ses archives courantes et intermédiaires et à procéder à l’archivage de
ses archives historiques. Il fixe pour chaque type de documents les délais d’utilité
administrative, les délais de versement au service d’archives compétent pour les
recevoir, le traitement final et les modalités de tri à lui appliquer.
Tri
Terme générique désignant toute opération consistant à séparer, dans un ensemble de
documents, ceux qui doivent être conservés de ceux qui sont destinés à être détruits.
Versement
Opération matérielle et intellectuelle par laquelle la responsabilité de la conservation
d’archives passe de l’administration à un service de préarchivage ou à un service
d’archives, ou bien d’un service de préarchivage à un service d’archives. Ce terme
désigne aussi, par extension, les documents ainsi transférés en une seule fois.
Cartel
Étiquette accompagnant et documentant chaque œuvre ou objet. Il comporte quelques
informations minimales, titre, auteur, date ou lieu. Certains peuvent être plus
développés et donner des indications ou des explications sur un objet, un groupe ou un
mouvement artistique. Ils sont le complément des textes informatifs plus généraux
présents dans les salles d’un musée.
Cimaise
Désigne l’ensemble du dispositif permettant de suspendre des cadres sans perforer le
mur. Par extension, désigne l’ensemble de l’espace mural dédié à leur exposition.
Commissaire d’exposition
Le commissaire d’exposition s’occupe de la conception et de l’organisation d’expositions.
Il définit le thème de l’exposition, choisit les œuvres à exposer, négocie avec leurs
propriétaires les droits d’utilisation et d’emprunt. Lorsqu’il a trouvé l’endroit approprié
(centre d’art, galerie, musée), il supervise chaque étape de l’exposition (transport,
montage, mise en scène). Il se charge aussi de trouver des financements, de produire le
catalogue et parfois même de conseiller les artistes dans l’exécution de leurs œuvres. Il
est le référent principal de l’organisation de l’événement, mais aussi un manager
répartissant les tâches.
Muséologie
La muséologie est la science du musée dans le sens le plus large. Discipline qui a pour
champ de recherche la notion de musée, la réflexion théorique et historique sur sa
nature, son rôle et ses diverses formes. Englobe tous les types de musées et d’approches
pour les étudier.
Muséographie
La muséographie est le pendant pragmatique de la muséologie. Activité de recherche sur
les aspects pratiques du musée et de son fonctionnement, sur les modalités de la mise en
œuvre quotidienne des théories muséologiques. Elle décrit et analyse la structure et le
fonctionnement des expositions, permanentes ou temporaires, depuis leur conception
jusqu’à leurs aspects les plus techniques (conservation, sécurité, etc.). Par extension,
désigne également le résultat de cette activité.
Récolement
Opération qui consiste à vérifier, sur pièce et sur place, à partir d’un bien ou de son
numéro d’inventaire : la présence du bien dans les collections, sa localisation, son
marquage, la conformité de l’inscription à l’inventaire avec le bien ainsi que, le cas
échéant, avec les différentes sources documentaires, archives, dossiers d’œuvres,
catalogues. Le récolement, obligatoire au moins une fois tous les dix ans, est mené par
campagnes planifiées en fonction de l’organisation du musée, notamment par lieu, par
technique, par corpus ou par campagne annuelle.
Scénographie
Terme emprunté aux arts du spectacle qui regroupe les aspects proprement formels et
matériels de l’exposition : couleurs, lumières, mobiliers, vitrines… Cette discipline vise à
trouver, par des moyens matériels, la meilleure façon de transmettre au visiteur le
contenu scientifique d’une exposition, de mettre en scène son discours pour le
communiquer efficacement et agréablement.
Vernissage
Cérémonie d’ouverture d’une exposition. Elle est généralement accompagnée d’un
discours d’inauguration. À l’origine, le vernissage désignait le fait de vernir les tableaux
sur le lieu de l’exposition juste avant l’ouverture au public.
Agent des archives
L’agent d’archives est un fonctionnaire, agent de l’État ou d’une collectivité territoriale,
dont la mission consiste à exécuter, au sein d’un service d’archives, des tâches
directement en relation avec le domaine d’activité spécifique de celui-ci.
Il effectue des travaux de classement et de conditionnement des documents, participe à
leur préservation. Il accueille et informe le public, assure la délivrance des documents et
la surveillance des espaces et des procédures de consultation. Il veille au bon
fonctionnement des matériels techniques et numériques et conseille le public dans leur
utilisation. Il participe aux actions de valorisation culturelle en apportant une aide
technique ou logistique.
Expert en archives
L’expert en fonction au sein d’un service public d’archives est responsable soit d’un
projet scientifique soit d’un domaine de compétence spécifique, de haut niveau pour
lequel il a été spécialement désigné.
Il peut être placé à divers niveaux hiérarchiques. Il peut s’agir d’un cadre.
Il met ses compétences scientifiques reconnues au service de la profession dans les
divers domaines de la pratique archivistique. Il inscrit son action et diffuse son expertise
au sein d’un réseau de partenaires professionnels et extra professionnels.
Il assure un rôle de réflexion, d’animation et d’encadrement de travaux scientifiques ou
techniques, dans le cadre institutionnel et hiérarchique dont il relève.
Il exerce une mission de veille, de conseil et d’évaluation dans tous les champs relevant
de son domaine de compétence. Il peut également exercer une mission pédagogique en
participant à des actions de formation ou en développant de telles actions.
Responsable des archives
Le responsable de service d’archives est un fonctionnaire, agent de l’État ou d’une
collectivité territoriale, dont la mission officielle de service public consiste à préserver,
enrichir et faire connaître le patrimoine dont il a la charge.
Il élabore le projet scientifique et culturel de son service et organise sa mise en oeuvre.
Il inscrit son action dans le cadre de la politique générale de la structure dont il dépend,
dans le respect des règles et pratiques professionnelles et des missions légales des
services d’archives en France.
Il est garant du bon fonctionnement de son service, tant au regard de la gestion des
moyens matériels, budgétaires et humains que du traitement scientifique et de l’accueil
des publics. Il prend en considération les intérêts tant de l’administration que des autres
usagers et participe au développement des savoirs, par des actions de diffusion, de
conseil, de formation et de recherche.
Agent de bibliothèque
Premier contact du public, l’agent de bibliothèque accueille, informe et oriente l’usager
selon son besoin. Son rôle est très polyvalent. Du simple renseignement aux petites
réparations sur les documents, il « gravite » sur plusieurs activités.
Il participe activement à la mise en place, au rangement et à l’entretien de toutes les
collections. L’agent de bibliothèque a également en charge la gestion des opérations de
prêt et de retour mais aussi les inscriptions des nouveaux usagers. Il se doit d’avoir une
bonne connaissance de la bibliothèque, de ses services et de son environnement pour
aiguiller au mieux l’utilisateur.
Ce métier est rattaché à la catégorie C. Pour la FPT, les recrutements s’opèrent sur les
cadres d’emplois d’adjoints territoriaux du patrimoine, d’adjoints administratifs
territoriaux ou d’adjoints techniques territoriaux. Il y a donc une possibilité de
recrutement direct (sans concours) pour le grade de 2e classe.
Pour la fonction publique d’État, les postes sont rattachés au corps des magasiniers
(catégorie C) ou des assistants de bibliothèque (catégorie B).
Bibliothécaire
Le métier de bibliothécaire est essentiellement tourné sur le traitement et la mise en valeur du contenu des collections. Sa mission s’organise autour de la réalisation de
fiches d’indexation et de notices de lecture en vue de construire un fonds documentaire
enrichi et facile d’accès. Le bibliothécaire effectue aussi des recherches plus poussées
pour le compte de l’usager et gère au quotidien une veille documentaire.
En parallèle, il conçoit des animations et des services à destination du public. Si la
bibliothèque est importante, il peut être spécialisé sur des contenus, des supports ou des publics. Le bibliothécaire est apparenté à un « médiateur » dont le rôle est de faciliter
l’accès aux ressources et aux services de l’établissement.
Pour les postes territoriaux, il est rattaché aux catégories A et B de la filière culturelle.
Les cadres d’emplois sont ceux de conservateurs territoriaux de bibliothèques, de bibliothécaires territoriaux, d’assistants territoriaux qualifiés de conservation du
patrimoine et des bibliothèques.
A l’État, on retrouve les corps de bibliothécaires adjoints, de bibliothécaires et de conservateurs.
Directeur de bibliothèque
Sa mission est d’élaborer un projet d’établissement et de le conduire tout en optimisant et gérant les ressources humaines, techniques et financières. Il a en charge notamment la politique d’investissement, le pilotage des équipes et « l’évaluation » des résultats de son établissement. Il est également à l’initiative de la mise en place de nouveaux services, d’animations ou de partenariats à destination du public. Outre son rôle culturel, ses fonctions le mènent à conduire toutes les procédures administratives et de gestion.
Pour les structures importantes, les postes sont ouverts à la catégorie A sur les cadres
d’emplois et les corps de bibliothécaires ou de conservateurs. A contrario, pour les
établissements moins conséquents, les postes de responsables sont accessibles à la
catégorie B.
Toutefois, force est de constater que les métiers des bibliothèques évoluent beaucoup
depuis de nombreuses années : l’apparition et le développement du numérique et son
impact sans précédent sur les pratiques culturelles amènent à reconsidérer le cœur des missions des personnels des bibliothèques.
Directeur musée
Le directeur/la directrice est responsable du musée, dans le cadre des missions qui lui
sont assignées par sa tutelle et/ou par son conseil d’administration. Il/Elle définit les
options stratégiques pour le rayonnement et le développement de son institution. Il/Elle
est le/la responsable des collections et de la qualité des activités et des services du
musée.
Il/Elle a une triple fonction d’orientation et de contrôle:
* Scientifique : il/elle définit et suit les activités liées aux collections et à leur
enrichissement ; il/elle veille et contribue à la conservation, à l’étude, à la sécurité et à
la mise en valeur des collections. Il/Elle fixe les orientations de recherche de
l’établissement.
* Culturelle: il/elle définit le programme général des activités liées à la présentation des
expositions permanentes et temporaires et favorise l’accès au musée et à ses services
des publics.
* Managériale : il/elle dirige les différents services du musée, a la responsabilité de la
gestion des ressources humaines, techniques et financières. Il/Elle assure les relations
avec les autorités de tutelle. Il/Elle représente le musée auprès des différentes
institutions et des partenaires, publics et privés. Il/Elle assure l’évaluation régulière des
activités du musée.
Conservateur
Le conservateur/la conservatrice est, sous l’autorité du directeur/de la directrice,
responsable des collections qui lui sont confiées.
Ses fonctions se développent selon cinq axes: la conservation, l’enrichissement, l’étude,
la valorisation et la gestion des collections du musée.
* Conserver: il/elle établit, contrôle et met en oeuvre le programme de stockage et
d’inventaire ; il/elle supervise la conservation et la restauration des collections ainsi que
la documentation afférente.
* Enrichir : il/elle propose au directeur un plan d’enrichissement des collections.
* Etudier : il/elle étudie les collections, définit et mène les projets de recherche, et veille
à la mise en place de la documentation sur les collections et les expositions.
* Valoriser : il/elle participe à la conception et à la réalisation des expositions
permanentes et temporaires, des publications scientifiques, et des activités en direction
des publics.
* Gérer : sous l’autorité du directeur/de la directrice, il/elle gère le budget et le
personnel qui lui sont confiés
Régisseur
Le régisseur organise et gère, sous la responsabilité du conservateur/de la
conservatrice, les mouvements d’objets en réserve ou en exposition, en collaborant avec
les différents partenaires publics et privés, à l’intérieur comme à l’extérieur du musée.
* Il/Elle organise les transports des objets et veille à leur sécurité.
* Il/Elle prépare les contrats et s’assure des conditions d’assurance.
* Il/Elle veille à la mise en oeuvre des prêts et tient à jour le registre des mouvements.
Responsable de la médiation et du service éducatif
Le/La responsable de la médiation et du service éducatif est chargé/e de l’ensemble des
programmes, des actions, des études et des recherches relatives à la mise en relation des
objets/œuvres proposés par le musée avec les publics existants et potentiels.
* Il/Elle participe, sous la responsabilité du directeur/de la directrice, à la définition de
la politique des publics et définit et programme les actions en relation avec l’ensemble
des publics cibles. Dans ce but, il/elle crée notamment un réseau d’organismes
extérieurs qui œuvrent comme relais des publics cibles.
* Il/Elle fait appel aux différents responsables scientifiques du musée pour intervenir
dans les actions, la conception et la réalisation des documents d’aide à la visite.
* Il/Elle est responsable de la formation des médiateurs/médiatrices. Il/Elle contribue à
la formation des agents d’accueil et de surveillance.
* Il/Elle participe à la réalisation des expositions. Il/Elle met en place les outils
d’évaluation des programmes et des actions.
Médiateur
Le médiateur/La médiatrice est chargé/e de mettre en œuvre les différentes actions pour tous
les publics actuels et potentiels.
* Il/Elle participe à la conception et anime les actions et les aides qui accompagnent les
expositions permanentes et temporaires.
* Il/Elle participe à l’évaluation des programmes et des actions.
* Il/Elle informe le/la responsable des besoins et des attentes des différents publics pour
développer de nouveaux programmes ou de nouvelles actions.
Agent d’accueil et de surveillance
L’agent de l’ accueil et de la surveillance est chargé de l’accueil et de l’orientation du
public, de la surveillance de tous les espaces accessibles.
* Il/Elle assure l’entretien courant de ces espaces et la première maintenance
* Il/Elle fournit la première information au visiteur, contrôle l’accès, fait respecter les
règles de comportement.
* Il/Elle aide le public à gérer son parcours de visite et signale toutes les difficultés qu’il
peut rencontrer à son responsable.
* Il/Elle vérifie l’état des collections exposées et des installations muséographiques et
signale toute détérioration ou autres risques à son supérieur hiérarchique.
* ll/Elle répond aux questions de base posées par le visiteur sur le musée, les collections
et les expositions.
Directeur d’établissement d’enseignement artistique
Il pilote le projet de l’établissement dans le cadre des schémas pédagogiques nationaux et du développement culturel de la collectivité. Organise et coordonne l’action pédagogique et administrative. Impulse les actions et garantit leur cohérence, définit des projets innovants en favorisant des partenariats, organise la communication générale de l’établissement.
Enseignant artistique
A partir d’une expertise artistique et pédagogique, il enseigne des pratiques artistiques spécialisées. Développe la curiosité et l’engagement artistique, transmet les répertoires les plus larges possible en inscrivant son activité dans un projet collectif d’établissement et d’enseignement.
Quels sont les 3 grands principes de la fonction publique ?
Continuité
Égalité
Adaptabilité
Illettisme
Être confronté à l’illettrisme, c’est avoir de grandes difficultés pour lire, écrire, calculer, utiliser le numérique, dans des situations simples de la vie de tous les jours.
C’est une situation qui concerne des personnes qui ont été scolarisées en langue française et qui, arrivées à l’âge adulte, ne parviennent pas pour autant à être autonomes avec l’écriture, la lecture, avec les outils numériques dans des situations simples de la vie quotidienne.
PMI
Centre de protection maternelle et infantile
RAM
Relai des assistantes maternelles
Illectronisme
L’illectronisme, parfois appelé « illettrisme numérique », caractérise la situation d’un adulte ne maîtrisant pas suffisamment les usages des outils numériques usuels pour accéder aux informations, les traiter et agir en autonomie dans la vie courante.