Cultural Studies & Gender Studies Flashcards
C’est quoi les Cultural Studies?
Renvoie à un tradition de recherche qui pose un regard critique et engagé sur les formes de domination culturelle qui sont reproduite à travers les médias (préoccupation pour la dimension hégémonique et idéologique des médias)
C’est l’étude de diverses formes de catégorisation sociale et des rapports de pouvoir.
Réflexion sur la culture et le pouvoir
Analyse critique/politique des médias et études des réceptions.
Comment est appréhendée la culture dans les Cultural Studies?
Comme un lieu de tension entre différents discours et visions du monde.
Renvoie à l’ensemble des modes de vie, pratiques culturelles, artistiques et communicationnelles propres à la collectivité. À partir du moment où c’est central dans les pratiques des gens, ça vaut la peine d’être étudié pour les Cultural Studies
C’est populaire, ça fait partie intégrante des pratiques culturelles médiatiques = on s’intéresse à ça.
Certaines visions sont plus représentées/dominantes, pour les Cultural Studies, ça montre que la culture n’est pas neutre, pas juste divertissement.
Culture pas homogène. Chaque groupe essaie imposer sa vision du monde à travers la culture.
Nomme les notions centrales pour les Cultural Studies
Rapports sociaux
Hégémonie
Normes sociales
Pratiques signifiantes
Quand ils étudient la production culturelle, les Cultural Studies voient la culture comme un lieu de tension, de rapport de pouvoir.
Qu’est-ce que cela veut dire?
La culture n’est pas juste un lieu où les idées dominantes circulent, mais aussi au sein duquel se créent plein de productions avec visions différentes qui entrent en contact et en conflit.
Pas juste divertissement, c’est là où se joue une guerre idéologique, où une dimension politique se met en place.
Qu’est-ce que l’approche réflective (théorie mimétique ou représentationnelle) et pourquoi les Cultural Studies la réfute?
Postule que les représentation télé sont extérieures à la réalité, que les médias reproduisent la réalité, que la télé = miroir de la société. Cet a priori amène à analyse une production en tentant de déterminer sa fidélit + ou - grande à cette réalité.
Pour les Cultural Studies, on propose plutôt des points de vue sur le monde, on ne représente pas la réalité, mais plusieurs. Sinon, peut nous mener à reproduire des visions sociales qui sont biaisées, stéréotypées, normatives.
La question à se poser serait plutôt : est-ce réaliste ou pas réaliste?
Les Cultural Studies préconise plutôt l’approche constructiviste.
En Cultural Studies, qu’est-ce que l’approche constructiviste?
Approche adoptée en opposition à l’approche réflective.
Définition qu’il ne faut PAS définir les représentations.
Les représentations sont des pratiques signifiantes, des constructions de sens, et pas juste de simple représentations de la réalité. Les médias produisent du sens, au lieu de simplement être les relais.
Représentations médiatiques = toujoursconstruction humaine, dimension subjective, biais, construction de sens par rapport à la réalité sociale.
La télé contribue à donner du sens à la réalité. Comment la télé représente la thématique, le discours, quelle vision elle propose?
L’un des concepts clé en Cultural Studies est La représentation. Définis-le.
Pratique signifiante
Construction discursive
Résultat d’un travail interprétatif
(construction), d’une mise en forme du sens, d’une sélection d’un p de vue sur le monde
L’un des concepts clé en Cultural Studies est L’approche socio-constructiviste. Définis-le.
La culture populaire est appréhendé dans une dimension politique, comme un lieu de tension entre différentes idées et visions du monde.
La télé construit et véhicule différentes visions du monde, différentes interprétations de la réalité sociale, elle a un** rôle décisif influent à jouer dans la vision de la réalité sociale**
L’un des concepts clé en Cultural Studies est L’hégémonie. Définis-le.
Discours/position/représentation dominante par rapport à d’autres, qui s’imposent au sein d’une culture/société à travers culture, répétitions fréquentes dans les médias et prod culturelles.
Une posture de domination, d’ascendance, une représentation idéale d’une vision, d’une normalisation.
Représentation reviennent et sont reproduites tellement souvent qu’elles deviennent la norme - naturalisation.
Idéalise un modèle et contribue à marginaliser les autres groupes sociaux.
C’est quoi les gender studies?
Analyser la façon dont les genres sont représentés, comment ces identités soe construisent en relation ou contradiction avec les autres personnages.
Comme le genre est un rapport social, qu’il se construit en relation avec d’autres catégories, donc qu’il est un enjeu identitaire, les gender studies analysent les représentation identitaires selon une approche relationelle et intersectionnelle.
Qu’est-ce la notion d’intersectionnalité?
Permet de comprendre comment l’identité d’une personne s’articule au croisement (intersection) de plusieurs systèmes d’oppression et catégories sociales, lesquels ne peuvent ni se comprendre isolément ni de manière simplement additive.
Il faut prendre en compte les multiples sources de l’identité quand on réfléchit à la construction de la sphère sociale.
Vise à appréhender axes identitaires / rapports d’oppression comme entrecroisés/imbriqués.
Peut pas analyser en silos, doit tout prendre en compte simultanément.
En quoi la notion d’intersectionnalité est pertinente quand on analyse la télévision?
Avec une approche intersectionnelle, on n’analyse pas en silos, on prendre en considération simultanément tous les axes identitaires et les rapports d’oppression (race, genre, classe)
Ça permet d’être vigilants quant à ce que la télé nous montre ou pas. Amène à accorder de l’attention à ce qui n’est pas montré, invisibilisé, marginalisé dans les médias.
En gender studies, il y a des modèles de genre dans les médias. Par exemple, pour la féminité, il y a la féminité accentuée ou préférentielle.
Qu’est-ce que ça veut dire?
La féminité accentuée/préférentielle c’est le modèle de la femme idéale, à favoriser au détriment de d’autres.
Féminités les plus valorisées dans les médias.
En gender studies, il y a des modèles de genre dans les médias. Par exemple, pour la féminité, il y a la maternité hégémonique.
Qu’est-ce que ça veut dire?
Modèle majoritairement endossé par des héroines blanches, classe moyenne supérieure, hétérosexuelle, animées par des impératifs de disponibilité, inquiétude, care.
En gender studies, quand on parle de masculinités à la télévision (Connell, 2005), quels sont les 4 modèles?
1- Masculinité hégémonique
2- Masculinité complice
3- Masculinité subordonnée
4- Masculinité marginalisée
C’est quoi la masculinité hégémonique à la télé?
Type de masculinité qui est renforcé, valorisé, idéalisé dans la culture.
Dominant d’un p. de vue quantitatif (on le voit souvent) et aussi parce que relié à notion pouvoir, représenté avec forme d’ascendant
Vision du ‘‘sens commun’’ de ce qu’est la masculinité
Valorisation à travers stéréotypes
Leader, mâle alpha, position de pouvoir, ascendant (sur femmes, mais aussi autres hommes)
C’est quoi la masculinité complice à la télé?
Modèle de genre qui ne se conforme pas à celui de la masculinité hégémonique, mais qui ne sont pas ostracisés et retirent des bénéfices de l’ordre de genre et du système patriarcal.
Ce que les médias nous présentent de l’homme, mais sans l’ascendance.
Vision normative, valorisée dans la culture.
Position privilégiée, s’inscrit quand même dans contexte patriarcal, remettent pas les choses en question.
C’est quoi la masculinité subordonnée à la télé?
Masculinité perçu comme inférieur du fait de leur dérogation à certaines normes de genre
Vu comme moins intéressant, inférieur
Pas nécessairement opprimé
C’est quoi la masculinité marginalisée à la télé?
Modèle de genre opprimé ou exploité, souvent du faire de la racialisation ou l’orientation sexuelle
Présenté de manière discriminatoire ou négative
Qu’est-ce qu’un stéréotype?
Représentation appauvrie, stric et simplifiée d’un groupe sociale à travers représentation de certaines caractéristiques.
Fixation du sens (Hall) : stéréotypes contribuent à ‘‘fixer la différence’’. À force de répéter, contribue à faire circuler vision d’un groupe social qui finit par fixer cette différence
Expression naturalisée d’une asymétrie des rapport de pouvoir : nommer, montrer, réduire, assigner
Mène souvent à l’essentialisation, dévalorisation, discrimination
Associer groupe social à quelques caractéristique identitaires sans profondeur
Quel est la typologie des stérétoypes d’Éric Macé (2007) ?
1- Stéréotype positif
2- Stéréotype négatif
3- Non-stéréotype
4- Contre-stéréotype
5- Anti-stéréotype
Qu’est-ce qu’un stéréotype positif?
Réduire à quelques caractéristiques même si positives
Contribue à invisibiliser toute la diversité
Ex. : représentation avec caractéristiques positives mais demeure dans position subalterne, rôle secondaire, moins important + invisibilise la diversité
Qu’est-ce qu’un stéréotype négatif?
Associer un groupe social à quelques caractéristiques péjoratives négatives qui contribuent à véhiculer des images discriminatoires
Qu’est-ce qu’un non-stéréotype?
Tokénisme, figuration
Inclure personnages mais presque pas de caractérisation, pas vraiment de récits, pas intéressants