cours4 Flashcards
Définir communication
Locution latine coomunicatio : « mise en commun, échange de propos actions de faire part » : transmettre
– Manières d’être ensemble
– Relations entre les hommes, relations sociales: interlocueur + récepteur pour transmettre info
Au-delà de la transmission d’informations
– Partage d’expériences, de sentiments
– Expression des besoins
– Etc…
intonations, manières de parler, expressions, gestes, attitudes, dessins = aussi avoir significations, pas juste les mots
Le langage est un code créé pour communiquer par
l’intermédiaire de:
* sons assemblés entre eux lorsqu’il s’agit de parler
* signes écrits lorsqu’il s’agit d’écrire
Mais il faut que l’interlocuteur comprenne !
Évolution des modèles linguistiques: décrire modèle classique
Modèle classique. Les régions corticales distinctes avec les aires de Broca et de Wernicke. Par la suite, Lichtheim a relié Broca et Wernicke par le biais du faisceau arqué.
Geschwind a ajouté une nouvelle zone à ce modèle avec le lobe pariétal inférieur, ajoutant une zone fonctionnelle supplémentaire au langage.
aire de Broca = production, Wernicke = compréhension
zones pariétales = aussi impliquées, avec faisceau arqué qui relie les zones ensembles
Évolution des modèles linguistiques: décrire modèle à double voie
Modèle à double voie. Le modèle à double flux proposé par Hickok et Poeppel (2012) postule une double voie de traitement de l’information ventrale et dorsale.
voie ventrale et dorsale du langage: plus complexe que seulement deux aires corticales, mais plutôt des ensembles de liens
Voie dorsale phono-articulatoire phonologique)
* Perception auditive de la parole et du langage, mais aussi dans l’articulation.
Voie ventrale: Compréhension du langage oral et le traitement sémantique et syntaxique
- Activation de ces deux systèmes parallèle: les deux voies = activées en même temps
- Organisation bilatérale de la voie ventrale (HD & HG): traitement sémantique = sur les deux hémisphères
- Latéralisation de la voie dorsale à gauche : pas de voie dorsale à hémisphère droit
Évolution des modèles linguistiques: décrire modèle à double voie intégré
par les voies de la substance blanche. Le courant moteur est intégré par le tractus frontal Aslan (FAT) ; le courant dorsal est intégré par le fascicule arqué dorsal (DAF) et le fascicule arqué ventral (VAF), le fascicule longitudinal supérieur III (SLF III)
* faisceau arqué: traitement phonologique et articulatoire: comprendre que message de l’autre est langagier, et capable d’articuler
La zone ventrale formée par la voie directe impliquée
par le fascicule fronto-occipital inférieur (IFOF) et la voie indirecte formée par le fascicule unciné (UF), le fascicule
longitudinal inférieur (ILF) et le fascicule longitudinal moyen (MdLF).
ce serait des réseaux très larges qui permettent langage
Évolution des modèles linguistiques: décrire Interconnectivité cérébrale du langage
l’interconnectivité des fibres du tractus entremêlées entre des tractus identiques et entre des tractus très proches. Les flèches noires simulent les fibres interfasciculaires qui complètent le circuit interfasciculaire. Ce modèle préliminaire suggère que les fibres de déplacement ne sont pas segmentées et séparées des autres groupes de tractus de la substance blanche.
communication avec interconnectivité = mélanges entre les voies
Phases pour expression du langage: décrire niveau intentionnel et sémantique
Première étape: intention: prendre initiative de prendre la parole: préparation conceptuelle du message préverbal (intentions, idées): activation des connaissances
Niveau sémantique: tout ce que nous savons est inconsciemment activé à partir de notre encyclopédie personnelle: unique à chaque personne selon expérience de vie, apprentissages
Phases pour expression du langage: décrire niveau lexical
phase 2) choisir le mot qui désigne entité qu’on veut parler, une fois que identifié l’objet: faut trouver le nom relié au sens de objet
On va choisir le mot le plus précis parmi d’autres mots proches: ex: choisir chat vs tigre, lion, chien
Phases pour expression du langage: décrire niveau phonologique et dernière phase
phase 3) organiser la parole pour le dire d’une manière logique: forme abstraite du mot = et produire les sons dans le bon ordre pour dire le mot
La forme phonologique du mot est sélectionnée et on maintient tous les sons pour les produire dans le bon ordre: dissociation des phonèmes
Puis phase finale = niveau articulaire: articulation du mot oralement
Aphasie expressive: décrire les 5 raisons
option 1: perte d’initiative: pas possibilité de produire le mot: peuvent savoir quel est le mot, mais pas capable de le produire: atteinte des fonctions exécutives: va rien produire
* pas d’intention de prise de parole
option 2 = sens altérés = difficulté à reconnaitre l’objet: perte de connaissances/d’infos sémantiques: capable de parler, mais pas utiliser les bons mots = pas toujours faire de sens, car pas choisir les bons mots puisque reconnait pas le bon objet
option 3) atteinte sémantique partielle: savoir objet de façon générale: trouver la catégorie générale, mais pas nécessairement le mot précis
option 4: ne pas choisir la bonne forme phonologique du mot, ou assemble mal les sons: identifie bien le mot, mais ne trouve pas les bons phonème pour prononcer le mot
* parler de manière fluide, mais dire des mots qui n’existent pas: difficulté à expliquer ce que veut dire: les bons concepts dans sa tête, mais produit pas les bons sons
* Aphasie de Wernicke: aphasie fluide: habituellement pas consciente
option 5: perte du savoir-faire pour articuler: mots sont transformés
* perdre les apprentissages sur les prononciations, les articulations: ne sait plus comment prononcer au niveau moteur: normalement = automatique, mais ici = faut porter attention et se souvenir des mouvements pour arriver à prononcer des mots, temps de réflexion
* ex: dire les phrases par des phonèmes séparés car doit déconstruire pour réussir à prononcer
Décrire aphasie quand perte d’infos sémantiques
le patient doit décrire une scène d’une image, mais pas faire de sens car dit pas les bons mots: a l’impression que ce que dit fait du sens, comprend pas que les autres ne le comprennent pas
paraphasie sémantique = mot échangé quand partage sens
paraphasie lexicale/fantastique = quand pas de sens partagé, mot inventè très loin du sens ou de la forme du mot normal
ex: l’homme tient une cheminée à la main : paraphasie sémantique car fer à repasser et cheminée = chaud et fait de la fumée
ex: pôle de rideau = ampoule de cinéma d’intérieur = paraphasie fantastique
Décrire manque du mot dans aphasie
manque du mot = symptôme de surface: pas trouver le bon mot: plusieurs raisons:
1) pas de défaut sémantique: chercher ses mots, comme si sur le bout de la langue: sait ce que veut dire, mais pas capable de se souvenir du mot: beaucoup d’hésitations, car cherche les mots: important de laisser la personne chercher ses mots, pas interrompre: conscience de ses difficultés
2) inhibition psycholinguistique = devenir mutique, car pas capable de se souvenir des mots = difficulté à dire les mots : mais si automatique ex: jours de la semaine = aider à retrouver les mots
Compréhension du langage: décrire le niveau acoustique et le niveau analyse acoustique
niveau acoustique : pour entendre le mot = faut isoler les sons du mot vs les autres sons de la vie courante
* cochlée = identifier les fréquences, où les sons seront traités
niveau analyse acoustique
* faut identifier les sons comme étant des phonèmes du langage
* faut ensuite reconnaitre que le mot est dans une langue connue : comparer aux mots que connait déjà dans encyclopédie: mémoire sémantique
Compréhension du langage: décrire le niveau sémantique
avoir accès à la signification du mot: permet de comprendre: activer encyclopédie personnelle sur le mot entendu
Aphasie de compréhension: décrire les raisons (3)
1) niveau acoustique: trouble de reconnaissance: agnosie
* Isoler les mots des autres bruits est parfois difficile en raison d’un trouble de la reconnaissance
2) Niveau analyse acoustique: surdité verbale: pas comprendre ce qui est dit, peut comprendre autre chose ou impression que parle dans autre langue: mal reconnaître les mots
* mais pourrait comprendre langage écrit
3) niveau sémantique: reconnaître le mot, sait que le connaît mais pas capable d’accéder au sens
* reconnait que un mot est dit, mais pas associer au bon sens: donc patient qui a difficulté à produire des mots qui font du sens et vont pas comprendre ce que les autres disent
Lecture: décrire les étapes
1) Niveau analyse visuelle: reconnaitre lettre comme étant de langage connu écrit
2) Niveau lexical: sélectionner le mot reconnu et voir dans dictionnaire des mots connus lus
3) niveau sémantique: activer les connaissances reliées à ce mot à partir de encyclopédie personnelle pour comprendre le mot
Décrire aphasie en lecture: décrire les raisons (3)
1) niveau analyse visuelle: difficile de reconnaître les lettres: agnosie visuelle
2) niveau lexical: pas reconnaitre quand voit des mots écrits: va pas toujours lire correctement ex: mal prononcer le mot lu orchidée, car provient de exception qui avait été apprise
* dictionnaire des mots lus n’est pas accessible
3) niveau sémantique: Le lien entre le dictionnaire des mots lus et l’encyclopédie personnelle n’existe plus
Décrire certains problèmes dans l’écriture chez les personnes aphasiques
- aphasie de wernicke en écrit: mots qui sont mal écrit et ne font pas de sens, même si certains mots sont bons
- capable d’écrire les mots que connait, mais pas de nouveaux mots (alors que normalement = peut essayer de deviner avec sonorité)
- écrire selon ce que entend: ne se souvient pas de orthographe
- ne se souvient pas comment écrire avec mouvements: doit recopier: apraxie
Décrire acquisition de écriture
L’écriture : Invention humaine de communication
* Probalité quasi-nulle de naître avec un cerveau lettré
Écriture + apprentissage de décodage non pré-existent pour le comprendre –> permettre dév de lecture
o Biologiquement le cerveau est prêt à acquérir le langage parlé
– Structures cérébrales dédiées au langage
o Le langage écrit nécessite la création d’une compétence pour créer des circuits capable de traiter la lecture
– « Les enfants sont pré équipés pour le son, mais l’écrit est un accessoire en option, qu’il faut se donner du mal pour installer »
* plasticité pour apprendre à écrire
Les deux voies pour l’écriture et écriture: décrire rôle et recyclage neuronal
Voie occipito-pariétale : traitement SPATIAL
* « voie dorsale »
* « voie du où »
Voie occipito-temporale: traitement des FORMES
* « voie ventrale »
* « voie du quoi »
* Faisceau longitudinal inférieur
–> FORMES et reconnaissance visuelle: très importante dans lecture: si problème = alexie (difficultés à lire)
Recyclage neuronale: Plasticité neuronale
* Bases cérébrales pré existantes et non spécialisée à la lecture
– La lecture implique :
* Un système langagier intact
* Un système visuel intact
Décrire dév de reconnaissance visuelle des mots
Intervention des réseaux de la reconnaissance visuelle invariante afin d’identifier la chaîne de caractère
1. Reconnaître comme identiques des objets présentés différemment: différente orientation, présentation, angle, etc = reconnaître comme étant identique
Pour les lettres aussi
*Compétence acquise après l’apprentissage de la lecture, –> Invariance de la casse: ex: A vs a : graphème/signe différent, mais représentent la même lettre
MAIS en symétrie miroir = reconnaissance des objets est ok, mais pour certaines lettres ou pour la lecture = pas reconnaitre si facilement comme identique: ex: b / d, p / q = voir comme des lettres différentes
* difficile de reconnaitre mots comme identique quand inversé
Décrire 3 étapes de lecture
- Perception du mot : informations transmises jusqu’au cortex visuel primaire
- Analyse par le système visuel
* Reconnaissance de la lettre
* Ordre de la lettre dans mot - Processus langagiers
* Mots connus (voie lexicale)
* Mots inconnus (voie sublexicale)
Décrire impact de apprentissage de la lecture sur le cerveau
La lecture permet d’accéder au langage oral via la vision. Son acquisition établit ainsi une nouvelle interface entre vision et langage
* quand voit un mot = entendre dans sa tête: mélange de langage écrit et langage parlé
Plasticité cérébrale:
Chez les adultes présentant des niveaux variables de littératie, allant d’une illittératie complète à la lecture experte, plus la littératie (telle qu’estimée par le
nombre de mots lus par minute) augmente, plus
augmente l’activation cérébrale en réponse à de
brèves séquences écrites, en particulier dans la
visual word form area (cortex ventral occipito-temporal)
Décrire Activation des aires du langage parlé par l’écrit
Voir la forme écrite d’une phrase active l’ensemble des
aires du langage parlé, à l’exception du cortex auditif primaire et ses alentours.
aires plus fortement activées quand lecteurs. activations si phrases écrites ou parlées
Décrire Changement dans le traitement du langage parlé
Mises en évidence de liens renforcés entre les systèmes visuel orthographique (VWFA) et auditif phonologique
Augmentation d’anisotropie fractionnelle (dépendant de la direction) dans la branche postérieure du faisceau arqué gauche
Chez les adultes lettrés
Ex-illettrés en comparaison aux illettrés
- Corrèle avec l’activation du PT lors de l’écoute de phrases parlées.
–> Planum temporal région en arrière du gyrus de Heschl essentielle pour la perception catégorielle de la parole, actif lors de la lecture labiale silencieuse, et sensible à la présentation visuelle simultanée d’une lettre
–> Raffinement des représentations phonologiques
Donc: Apprendre à lire augmente fortement l’activation des régions du cerveau impliquées dans le traitement