cours2 Flashcards

1
Q

Décrire neurones

A

Neurones = cellules microscopiques ; le cerveau humain contient 100 milliards de neurones

Composé en 3 parties : le corps (ou soma), l’axone et les dendrites
-Le soma contient de nombreuses structures entourées de membranes, dont le noyau
-Le noyau contient le matériel génétique (ADN). La lecture du code génétique de l’ADN permet la synthèse des protéines dans le soma. Ces protéines neuronales s’insèrent dans la membrane neuronale et forment certains passages pour les molécules. Certaines de ces molécules, que l’on appelle « neurotransmetteurs », sont transmises d’un neurone à l’autre. Les protéines neuronales contribuent ainsi à la transduction de l’influx nerveux, qui est généré dans le soma
-L’axone est recouvert d’une membrane isolante, la gaine de myéline, qui permet d’accélérer la propagation des impulsions électriques. L’axone est impliqué dans le transport de l’influx nerveux. Les impulsions électriques se propagent dans l’axone depuis le soma du neurone jusqu’aux boutons terminaux, situés à l’extrémité de l’axone (ils sont également appelés terminaisons axonales)
-Les dendrites (extension du soma) sont l’endroit où le neurone reçoit des informations d’autres neurones. Les dendrites sont recouvertes de récepteurs qui captent les neurotransmetteurs libérés par d’autres neurones au niveau de leurs boutons terminaux

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2
Q

Décrire synapses neuronales

A

Au niveau des boutons terminaux, le neurone est en contact avec d’autres neurones : synapse

Lorsqu’un neurone capture des neurotransmetteurs au niveau de ses dendrites, une impulsion électrique peut être générée dans son soma ; cette impulsion se propage le long de l’axone jusqu’aux boutons terminaux où les neurotransmetteurs sont libérés. Cette série d’événements se produit d’un neurone à l’autre.
* transmission de l’influx nerveux d’un neurone à l’autre au niveau des synapses et des neurones aux muscles, au niveau des plaques motrices, est permise grâce à la libération de «neuromédiateurs»

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3
Q

Décrire théorie de Luria sur dév de intelligence et cognition

A

Théorie basée sur la neurologie
Maturation cérébrale
* à travers l’émergence de systèmes fonctionnels
* dév en 5 stades

Pour Luria (1970), (tout comme Piaget) la maturation cérébrale s’effectue à travers l’émergence de systèmes fonctionnels

Ces systèmes fonctionnels
-mettent en jeu des sites neuronaux bien spécifiques
- il résulte des sites neuronaux l’installation de réseaux de connexions neuronales qui vont permettre une intégration progressive d’informations multisensorielles de plus en plus complexes.

Le développement des fonctions cognitives s’expliquerait donc par la mise en place de systèmes neuronaux fonctionnels de plus en plus complexes et qui se constitueraient comme les maillons d’une chaîne.

La maturation cérébrale résulte à la fois des progrès de la myélinisation et d’un accroissement de la neurodensité : + de stim = réseaux neuronaux plus grands et performants = plus de capacités

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4
Q

5 stades selon Luria pour dév syst nerveux: décrire stade 1 et région importante (3), 3 régions pour orientation

A

Stade 1. Formation du système réticulé
* Développement des capacités d’éveil et de focalisation attentionnelle
–> L’éveil est une condition de base pour que l’attention fonctionne correctement: rôle clé dans l’attention et la préparation du cerveau à répondre aux stimuli

Lepremier stade= développement des capacités d’éveil et de focalisation attentionnelle.
Il concerne essentiellement une région sous-corticale, située dans le bulbe rachidien et qu’on nomme formation réticulée ou réticulaire.
-> système réticulé est un centre de coordination essentiel qui connecte les différentes parties du cerveau, contrôle les fonctions corporelles, et maintient l’éveil.

Éveil = contrôlé par le système réticulaire activateur : stimuler d’autres zones, comme les noyaux du thalamus, et activer tout le cerveau, particulièrement le cortex cérébral.
* La formation réticulée serait opérante dès avant la naissance et jouerait un rôle certain dans l’acquisition de tout apprentissage suivant.

La formation réticulée est la partie centrale de la substance grise du tronc cérébral en continuité :
1. En bas avec la zone intermédiaire de la substance grise médullaire (tronc cérébral).
2. En haut avec les noyaux du thalamus, et l’hypothalamus.

Grâce à cet éveil, le cerveau est prêt à réagir aux stimulations externes en orientant son attention.
* Cette réaction d’orientation implique des régions spécifiques : l’amygdale (émotions), l’hippocampe (mémoire) et le lobe frontal (analyse, planification et contrôle des actions).
* L’éveil prépare donc le cerveau à traiter efficacement les informations qu’il reçoit.

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5
Q

Décrire 4 troubles de l’état de veille

A
  1. La confusion mentale comporte un désordre de la vigilance qui ne permet pas au sujet de maintenir un éveil attentionnel et qui s’accompagne d’un désordre de la pensée, d’une désorientation spatio-temporelle, d’une défaillance globale de la mémoire et bien sûr d’un déficit de toutes les fonctions spécialisées: ex: intoxication, démences…
  2. Le coma témoigne du défaut d’activation du cortex cérébral et il peut être en rapport avec une dépression lésionnelle ou métabolique du fonctionnement des hémisphères cérébraux ou de la substance réticulée activatrice
  3. Hypersomnie : se distingue du coma par sa réversibilité
  4. locked-in syndrome est une condition où le patient est incapable du moindre mouvement volontaire ou presque … (peut bouger paupières) : paralysé de partout par lésion cérébrale : ex: par accident vasculaire: perte de sang qui mène à paralysie, peut être temporaire
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6
Q

Décrire système réticulé (6 rôles)

A
  1. Intégration des sensations : Le système réticulé traite les informations sensorielles provenant du cerveau.
  2. Coordination des systèmes nerveux : Il agit comme un lien entre les réponses du système nerveux volontaire (actions conscientes) et celles du système nerveux autonome (fonctions involontaires comme le rythme cardiaque).
  3. Synthèse et contrôle des actions : Il coordonne les actions globales du corps: Coordonne les actions du corps
  4. Régulation des activités cérébrales et spinales : Grâce à deux systèmes :
    Le système ascendant activateur, qui stimule le cerveau.
    Le système descendant inhibiteur et facilitateur, qui ajuste les fonctions de la moelle épinière.
  5. Posture et tonus musculaire : Il aide à maintenir la posture debout en régulant la tension musculaire.
  6. État de veille : Il est essentiel pour rester éveillé et attentif.
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7
Q

5 stades selon Luria pour dév syst nerveux: décrire stade 2

A

Stade 2. Maturation des aires motrices et sensorielles primaires, puis secondaires du cerveau

Maturation du cortex cérébral : coordination croissante entre les aires motrices et sensorielles primaires, puis secondaires du cerveau.
Coordination croissante : Le cerveau développe progressivement une meilleure coordination entre les zones motrices et sensorielles, d’abord primaires, puis secondaires.

Ordre de maturation :
1. Cortex moteur (mouvements)
2. Aires pariétales (somesthésiques): sensations comme pression, chaleur, douleur: aussi permettre de reconstruire les sensations pour tout complet
3. Aires occipitales (visuelles)
4. Aires temporales (auditives)

Somesthésie : regroupe les sensations venant du corps (peau, muscles, tendons, organes) grâce à des récepteurs spécifiques.

Développement neuronal : Selon Campbell (1986), ces zones se développent dans un ordre précis, entre 0 et 5 ans, permettant :
* le remplacement des réflexes par une intelligence sensori-motrice.
* la capacité pour l’enfant de donner un sens à ses perceptions et d’organiser ses mouvements en fonction de ses expériences passées : répétition favorise apprentissages

maturation progressive du cerveau permet à l’enfant d’affiner ses sensations et ses gestes, améliorant ainsi son interaction avec son environnement

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8
Q

5 stades selon Luria pour dév syst nerveux: décrire stade 3: deux aires

A

Stade 3. Développement des aires motrices et sensorielles secondaires
* permet une meilleure coordination et mémorisation des informations
* permet d’affiner les perceptions, d’enregistrer et de mémoriser les informations venant de l’environnement, offrant une meilleure interaction avec celui-ci.
–> Stimulations = dév de intelligence et motricité

Aires motrices : Ces zones contrôlent les mouvements et envoient les commandes depuis le cerveau (efférences).
* Aire motrice primaire : Responsable des mouvements, notamment rythmiques et coordonnés (mâcher, avaler).
* Lobe frontal : Implique à la fois les fonctions motrices et cognitive

Aires sensorielles : Ces zones reçoivent les informations de l’environnement (afférences).
* Lobe temporal : aires auditives , aires olfactives
* Lobe occipital : aire visuelle Vue.
* Lobe pariétal : (aires gustatives, aires tactile Toucher, goût, et sensations corporelles (somesthésie).

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9
Q

5 stades selon Luria pour dév syst nerveux: décrire stade 3 : organisations du cerveau

A

maturation du cerveau aide l’enfant à développer le langage, la pensée et des mouvements plus précis.

La latéralisation progressive des fonctions langagières au niveau de l’hémisphère gauche, pour la majorité des humains, amènerait l’enfant à traduire de plus en plus ses expériences à travers le langage.
1. Langage et pensée :
* L’hémisphère gauche devient progressivement dominant pour le langage chez la plupart des humains: organisation du langage
* Cela permet à l’enfant d’exprimer ses expériences à travers le langage, introduisant la pensée symbolique (typique du stade préopératoire): Pensée symbolique et représentationnelle : stade pré-opératoire (Piaget)

  1. Motricité et phonologie : Organisation des séquences motrices et de la phonologie
    * La maturation du cortex prémoteur (aire motrice secondaire), en lien avec les aires sensorielles, aide l’enfant à coordonner des mouvements complexes.
    * Ces progrès se reflètent dans l’amélioration des sons et de la prononciation (phonologie) : amélioration de motricité du visage
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10
Q

5 stades selon Luria pour dév syst nerveux: décrire stade 4 et décrire les 4 lobes

A

Stade 4. Conservation

Maturation des aires tertiaires aux confins des lobes pariétaux, temporaux et occipitaux
–> meilleure connexion entre ces trois lobes permet une intégration intermodale

Enrichissement des circuits neuronaux
* Intégration intermodale auditive, visuelle et somesthésique: utiliser les infos des 3 systèmes et les intégrer pour expérience complète

Stade opératoire concret (selon Piaget) :
1. L’enfant développe la capacité de coordonner les différentes propriétés des objets.
2. Conservation: Cela lui permet de comprendre des principes logiques, comme la conservation (quantité, poids, volume), en s’appuyant sur les données de la perception (les intégrations des 3 systèmes: voit entend et touche)

Ex: Écrire un mot sous dictée active plusieurs zones cérébrales, surtout dans hémisphère gauche
* Cette tâche complexe nécessite un développement cognitif avancé, atteint vers 7-12 ans, au stade opératoire de Piaget, qui est similaire au quatrième stade de Luria

  1. Le lobe temporal pour discriminer les sons
  2. Le lobe occipital pour visualiser les sons perçus (phonèmes) et les transformer en unités d’écriture (graphèmes)
  3. Le lobe frontal (aire motrice) pour exécuter le mouvement de la main
  4. Le lobe pariétal pour la perception tactile.
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11
Q

5 stades selon Luria pour dév syst nerveux: décrire stade 5 (3)

A

Opératoire Formel
* Maturation des aires préfrontales
* Maîtrise des processus de pensée hypothétique, déductive et auto-régulation des comportements

Développement des Fonctions Cognitives selon Luria
* Mise en place de systèmes neuronaux de plus en plus complexes
* Chaque maillon (enchevêtrements de neurones, synapses, réseaux de neurones) peut participer à plusieurs systèmes fonctionnels
* Plusieurs maillons peuvent être impliqués dans une seule fonction

Modèle du Traitement de l’Information (Luria)
Spécialisation cérébrale :
Hémisphère gauche : Analytique-séquentielle
* analyser élément par élément, essentiel dans la vie quotidienne et scolaire, impliquant une analyse détaillée des stimuli
Hémisphère droit : Globale-holistique
* traite plusieurs stimuli à la fois, permettant d’intégrer des informations disparates et de saisir une vue d’ensemble des patterns.

Ex; lecture:
* Global = faire le lien entre mot écrit et mot entendu (?), sans avoir appris la grammaire, orthographe, etc
* Séquentielle-analytique = apprendre que ma = son «MA», ph = son «f», etc: apprendre le mot par séquence : é – lé – phant

*** Si a seulement séquentielle = pas capable d’analyser un objet globalement, mais comprendre les détails séparés

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12
Q

décrire 3 unités fonctionnelles du cerveau selon Luria

A

trois «unités fonctionnelles» du cerveau humain (Luria, 1973), dont la maturation s’effectue au cours des cinq stades de développement préalablement exposés

Première unité
* Siège : Tronc cérébral et système limbique
Rôle : Maintien de l’état de vigilance et gestion de l’attention soutenue
* responsable de l’état de vigilance du sujet apprenant et de sa capacité d’attention soutenue

Deuxième unité
* Siège : Lobes postérieurs (temporaux, pariétaux, occipitaux)
* Rôle : Réception, intégration et mémorisation des informations + traitement, , stockage des informations
* Particularité : Gestion de l’information avec des différences individuelles dans l’exécution (différence individuelle)

Troisième unité
* Siège : Cortex antérieur (lobes frontaux)
Rôle : Programmation, planification et vérification des conduites
* capacité à programmer, planifier et vérifier ses conduites en fonction de ses intentions: domine ensemble de l’activité cérébrale
* Fonction : Super-structure dominant l’ensemble de l’activité cérébrale: en lien avec fonctions exécutives

Prémisse des Fonctions Exécutives
Développement de la capacité à planifier et à réguler les actions selon les intentions

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13
Q

Décrire modèle d’intégration de l’information ou modèle alternatif des habiletés cognitives

A

Inspiré des travaux de Das, Kirby et Jarman (1975)
* modèle portant sur les rôles respectifs des processus d’entrée et de sortie successive dans l’apprentissage

Modèle basé sur les processus d’entrée et de sortie successive et simultanée dans l’apprentissage
* quatre composantes, s’inspirant du fonctionnement d’un système informatique, et met en lumière l’intégration des processus successifs et simultanés dans l’apprentissage

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14
Q

modèle d’intégration de l’information : décrire la première composante

A

Première Composante : Stimulations Sensorielles

Le cerveau enregistre les stimulations sensorielles, qui peuvent être présentées de manière séquentielle (unités consécutives) ou simultanée (ensemble de stimuli à la fois).
* Simultanée : Traitement et réponse à plusieurs éléments en même temps (vue d’ensemble).
* Consécutive : Traitement et réponse étape par étape (analyse détaillée).

Stimulations sensorielles = entrée ext: visuelle, auditive, tactile, olfactive, gustative, kinesthésique, proprioceptive

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15
Q

modèle d’intégration de l’information : décrire la deuxième composante composante

A

Deuxième Composante : Enregistrement Sensoriel

L’ensemble des stimuli sensoriels (externes, internes, proprioceptifs) est enregistré par les récepteurs et acheminé vers la prochaine étape du traitement.

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16
Q

modèle d’intégration de l’information : décrire la troisième composante (5)

A

Troisième Composante : Traitement de l’Information
Sous-systèmes :
* Traitement Séquentiel ou Simultané : Analyse des stimuli selon leur ordre ou leur simultanéité: selon perceptuel, mnésique et conceptuel
* Prise de Décision et Planification : Décider de la réponse et organiser l’activité : réponse simultanée ou successive

Profondeur de l’Encodage :
Le traitement peut être perceptuel (caractéristiques sensorielles), mnésique (liens mémoriels), ou conceptuel (compréhension et liens avec d’autres connaissances).
–> Pour un encodage plus permanent, les informations doivent être reliées à des connaissances antérieures, souvent à travers des réminiscences verbales ou visuelles: nouvelles expériences gardées en mémoire en faisant lien avec expériences déjà en mémoire = renforcer les souvenirs et expériences

  1. Traitement Simultané Perceptuel
    Exemple : Lorsque vous regardez une scène complexe (par exemple, une foule) et que vous parvenez à reconnaître plusieurs visages, objets et couleurs en même temps, sans vous concentrer uniquement sur un élément à la fois. Le cerveau traite simultanément toutes ces informations sensorielles (visuelles, auditives, etc.).
  2. Traitement Simultané Mnésique
    Exemple : Lorsque vous assistez à une réunion et que vous écoutez plusieurs informations tout en reliant simultanément ces données à des connaissances antérieures. Par exemple, en écoutant un exposé sur un sujet scientifique, vous faites immédiatement des liens avec des concepts appris dans d’autres contextes sans avoir besoin de suivre chaque point dans un ordre strict.
  3. Traitement Simultané Conceptuel
    Exemple : Lorsque vous résolvez un problème complexe, comme un problème mathématique multidimensionnel ou une question d’énigme, et que vous intégrez simultanément plusieurs concepts (par exemple, addition, multiplication et raisonnement logique) pour obtenir une solution globale. Le processus implique une vue d’ensemble qui permet de voir les relations entre différents éléments de manière simultanée.
17
Q

modèle d’intégration de l’information : décrire la quatrième composante
Décrire avantage du modèle

A

Quatrième Composante : Sortie du Système
Description : La sortie du système est l’expression du comportement ou de l’activité mentale attendue.
* Cette étape nécessite une organisation appropriée, avec des modes séquentiels ou simultanés selon la nature de la réponse.

Avantage du modèle:
* Ce modèle, surnommé le modèle alternatif des habiletés cognitives, montre l’intérêt d’aborder une tâche en tenant compte de ses aspects séquentiels et simultanés pour en saisir toutes les composantes.

–> Simultanée : Traitement et réponse à plusieurs éléments en même temps (vue d’ensemble).
–> Consécutive : Traitement et réponse étape par étape (analyse détaillée).

18
Q

Décrire modèle PASS (les lettres

A

Kirby et Das (1990) ont opérationnalisé un modèle du fonctionnement de l’intelligence s’appuyant sur la conception de Luria des trois unités fonctionnelles
* Opérationnalisation du fonctionnement de l’intelligence

P pourprocessus de planification,
A pour attention traitement de l’information séquentiel ou simultané
SS pour traitement de l’information séquentiel ou simultané: inclut le bagage de connaissances disponibles en mémoire à long terme

19
Q

Décrire modèle PASS: 4 composantes

A

Modèle PASS (Planification-Attention-Séquentiel-Simultané)
*différents processus cognitifs impliqués dans l’apprentissage et la résolution de problèmes, en mettant l’accent sur la manière dont l’information est traitée dans le cerveau.

Ce modèle est basé sur l’idée que les fonctions cognitives ne sont pas simplement un ensemble de capacités isolées, mais qu’elles sont organisées en systèmes interconnectés. Le modèle PASS repose sur quatre principaux composants :

  1. Attention (Attention)
    Rôle : L’attention est essentielle pour mobiliser les ressources cognitives nécessaires à une tâche. Ce processus est particulièrement impliqué dans la concentration et le maintien de l’attention tout au long de l’activité.
    Exemple : En étudiant, l’attention est utilisée pour rester concentré sur le texte sans se laisser distraire par des éléments extérieurs.
  2. État de veille : joue un rôle fondamental dans le processus d’attention et d’apprentissage.
    Il est considéré comme un facteur essentiel qui influence la mobilisation de l’attention et la réalisation de l’activité cognitive: permet vigilance
  3. Processus de planification (Planning)
    Rôle : Ce processus concerne la capacité de planifier, d’organiser et de réguler l’exécution de tâches en fonction des objectifs. Il implique des stratégies de résolution de problèmes et la prise de décision.
    Exemple : Lorsque vous devez résoudre un problème complexe, comme rédiger un essai, vous planifiez d’abord les étapes à suivre et l’ordre dans lequel les réaliser.
    Moins d’erreurs quand planifie que quand exécute, car exécution = infl par environnement: traumatismes crâniens = empirer erreurs durant exécution
  4. Simultané ou séquentiel
    –> Traitement Simultané (Simultaneous)
    Rôle : Le traitement simultané fait référence à la capacité de traiter plusieurs informations en même temps pour créer une vision d’ensemble ou une compréhension globale.
    Exemple : En regardant une carte, vous êtes capable de reconnaître en même temps les différentes routes, les villes, et les points de repère pour vous orienter.
    –> Traitement Successif (Successive)
    Rôle : Le traitement successif concerne la capacité de traiter l’information de manière séquentielle, élément par élément. Ce processus est essentiel pour des tâches nécessitant de suivre un ordre précis ou de décomposer une information complexe en sous-parties.
    Exemple : En résolvant un problème mathématique, vous suivez une séquence d’étapes, comme additionner, puis soustraire, puis multiplier.
20
Q

Décrire utilité de modèle PASS (4)

A
  1. propose une vision intégrée des processus cognitifs
  2. Montre que la cognition humaine implique une interaction complexe entre différents systèmes
  3. explique la diversité des stratégies cognitives utilisées en fonction de la tâche à accompli
  4. montre que le traitement de l’information est flexible et peut s’adapter à des tâches simples/complexes

Application pratique : Ce modèle peut être utilisé pour mieux comprendre les différences individuelles dans la manière dont les personnes apprennent ou résolvent des problèmes.
* Par exemple, certaines personnes peuvent avoir une approche plus analytique (successive) tandis que d’autres utilisent une approche globale (simultaneous) pour traiter l’informatio

21
Q

Décrire modèle de Felder et Silverman sur les styles d’apprentissage (4 dimensions)

A

Le modèle de Felder et Silverman sur les styles d’apprentissage décrit comment les individus préfèrent recevoir et traiter l’information lorsqu’ils apprennent. Ce modèle identifie quatre dimensions principales, chacune présentant deux pôles opposés, et chaque individu se situe quelque part le long de chaque continuum. Ces dimensions sont :

  1. Actif vs. Réflexif
    * Actif : Les apprenants actifs préfèrent participer activement à des expériences d’apprentissage, comme des discussions, des exercices pratiques, et la résolution de problèmes en groupe. Ils apprennent mieux en étant impliqués et en expérimentant.
    * Réflexif : Les apprenants réflexifs préfèrent réfléchir en profondeur sur les informations avant de les appliquer. Ils aiment prendre le temps de penser, de lire, et d’analyser les informations en détail.
  2. Visuel vs. Verbal
    * Visuel : Les apprenants visuels préfèrent les représentations graphiques, comme les diagrammes, les cartes conceptuelles, et les illustrations, pour comprendre les concepts. Ils apprennent mieux avec des images et des graphiques.
    * Verbal : Les apprenants verbaux préfèrent les explications verbales, comme les discussions, les conférences, et la lecture de texte. Ils apprennent mieux en écoutant et en lisant.
  3. Global vs. Séquentiel
    * Global : Les apprenants globaux ont une préférence pour l’apprentissage global, cherchant à comprendre l’ensemble avant de se concentrer sur les détails. Ils relient rapidement les informations et comprennent les concepts dans leur ensemble avant de se plonger dans les détails.
    * Séquentiel : Les apprenants séquentiels préfèrent un apprentissage étape par étape. Ils abordent les informations de manière linéaire, en traitant chaque petite partie avant de passer à la suivante. Ils se concentrent sur les détails avant d’obtenir la vue d’ensemble.
  4. Factuel vs. Intuitif
    * Factuel : Les apprenants factuels préfèrent des informations concrètes et factuelles, avec des exemples précis et des faits vérifiables. Ils aiment les informations claires et détaillées.
    * Intuitif : Les apprenants intuitifs préfèrent des concepts abstraits et des idées générales. Ils se concentrent moins sur les détails et plus sur les relations et les concepts sous-jacents.
22
Q

styles d’apprentissage de Felder et Silverman (1988) : similarités et différences du modèle de Luria, 2 applications cliniques

A

Luria
* dimension séquentielle du traitement
* simultané et successif

Felder et Silverman
* dichotomie séquentiel-global
* distinction entre les styles séquentiels (traitement étape par étape) et globaux (compréhension générale avant les détails).
* préférence marquée pour certains aspects de l’apprentissage

Application du modèle :
1. optimisation de l’enseignement: éducateurs peuvent adapter leurs méthodes pour répondre aux besoins individuels des étudiants, en offrant une variété de supports et de stratégies pédagogiques.
2. développement personnel : conscients de leurs propres styles d’apprentissage et chercher à compléter leurs points forts en développant des compétences dans les domaines où ils sont moins forts, par exemple, un apprenant séquentiel pourrait s’exercer à voir l’ensemble avant les détails pour devenir plus global.

23
Q

Décrire inventaire des styles d’apprentissages (ILS) : 4 dimensions, description

A

Soloman et Felder, 2001 : dév dans un contexte de formation d’étudiants en travail social, leur a paru très pertinent par le fait que l’enseignant gagne toujours à connaître les forces et les faiblesses de ses étudiants, afin d’ajuster ses exigences dans son cours et pour que ces étudiants prennent conscience de la façon qui leur est propre d’apprendre pour maximiser leurs apprentissages.

Questionnaire en 44 item
Aborde 4 dimensions
1. le type de perception du sujet (sensorielle ou intuitive) ;
2. son mode préférentiel (visuel ou verbal) ;
3. son mode de traitement de l’information reçue (actif ou réflexif) ;
4. la démarche qu’il effectue en vue de sa compréhension (séquentielle ou globale)

Des résultats situés entre :
1 à 3
indiquent un bon équilibre entre les deux modes d’apprentissage opposés de l’échelle;
5 à 7
indiquent une préférence modérée; une plus grande facilité lorsque l’environnement d’apprentissage favorise cette préférence;
9 à 11
indiquent une très forte préférence; une plus grande difficulté dans un environnement qui ne supporte pas cette préférence.

24
Q

Décrire L’étude menée par Guo Jen Hwang et ses collègues (2013) en Chine qui a utilisé le modèle d’apprentissage de Felder pour tester comment les enfants choisissent des jeux vidéo : BUT et VERSIONS

A

tester comment les enfants choisissent des jeux vidéo en fonction de leur style d’apprentissage, en particulier la dimension séquentielle vs. globale. Ce modèle, qui se base sur la façon dont les gens traitent l’information (en détails et étapes, ou de manière globale et d’ensemble), a été appliqué à des enfants de 1re année.

Expérience
But de l’expérience : Apprendre aux enfants à identifier des plantes sauvages dans la cour de l’école via deux versions de jeu vidéo.

Version séquentielle : Présentait des informations détaillées, étape par étape, pour convenir aux enfants ayant un style d’apprentissage plus séquentiel.
Version globale : Offrait une vue d’ensemble, sans ordre précis dans la présentation des informations, ce qui convenait aux enfants ayant un style global.

Les enfants ont été choisis selon leurs réponses à un questionnaire de Felder (qui évalue les préférences séquentielles ou globales) et ont ensuite été invités à choisir leur version préférée du jeu et à justifier leur choix.

25
Décrire L’étude menée par Guo Jen Hwang et ses collègues (2013) en Chine qui a utilisé le modèle d'apprentissage de Felder pour tester comment les enfants choisissent des jeux vidéo : RÉSULTATS et CONCLUSION
La majorité des enfants (86 %) ont choisi la version globale, même ceux qui étaient identifiés comme séquentiels (qui préfèrent apprendre par étapes). --> Préférence : 86 % des enfants choisissent la version « globale » => intuitive * version globale ressemblait davantage aux jeux vidéo auxquels ils étaient habitués et plus amusante. *MAIS les enfants ont mieux réussi quand leur choix était en adéquation avec leur style d’apprentissage. --> Cela montre qu’un jeu adapté à leur style d’apprentissage (séquentiel ou global) améliore les résultats. Conclusion Importance d’adapter l’enseignement au style d’apprentissage préférentiel de l’enfant Ne pas laisser choisir la méthode d’apprentissage à l’enfant * Il n'est pas idéal de laisser les enfants choisir leur méthode d’apprentissage, surtout pour ceux qui ont des difficultés, car leur choix ne correspond pas toujours à leur style d’apprentissage optimal. En résumé, il serait préférable de concevoir des jeux et des outils d'apprentissage qui répondent aux besoins spécifiques des élèves selon leur profil d'apprentissage.
26
Décrire modèle d'apprentissage de Kolb : décrire 4 étapes du cycle d'apprentissage
Le modèle d'apprentissage de Kolb (2005) repose sur un cycle en quatre étapes et permet de définir quatre styles d'apprentissage en fonction des préférences de chaque individu pour le traitement et la perception de l'information. 4 étapes du cycle d'apprentissage de Kolb : 1. Expérimentation active (EA) : L'étudiant plonge directement dans l'expérience, en essayant activement des nouvelles idées ou en agissant sur un problème: travail en équipes et les sessions pratiques * mais pas apprendre si réfléchit pas 2. Observation réfléchie (OR) : L'étudiant prend du recul et réfléchit à l'expérience, observe et analyse ce qui s'est passé: métacognition, comment 3. Conceptualisation abstraite (CA) : L'étudiant formule des théories ou des concepts à partir de l'observation. Il conceptualise l'expérience pour mieux comprendre la situation: comprendre les principes sous-jacents: explications (chercher connaissance qui reste stable, invariant) 4. Expérience concrète (EC) : L'étudiant applique ses théories et idées pour tester ou ajuster son approche, créant ainsi de nouvelles expériences: décisions, planifications
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Décrire modèle d'apprentissage de Kolb : décrire deux axes
Deux axes : Traitement et Perception de l'information 1. Traitement de l'information : Expérimentation active (EA) : L’étudiant agit immédiatement. Observation réfléchie (OR) : L’étudiant prend du recul pour analyser et réfléchir. 2. Perception de l'information : Expérience concrète (EC) : L'étudiant aime apprendre par l'expérience directe, en se basant sur ce qu’il ressent. Conceptualisation abstraite (CA) : L'étudiant préfère réfléchir et analyser les concepts avant de les appliquer. ** bases de l’apprentissage : l’expérience, la réflexion, la pensée et l’action. EA et CA correspondraient à deux façons d’aborder une nouvelle connaissance, EC et OR seraient deux façons de se mettre en préparation pour l’action.
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Décrire modèle d'apprentissage de Kolb : décrire 4 styles d'apprentissages
Accommodateur Caractéristiques : préfèrent faire plutôt que réfléchir, risques créatifs, orientés vers l'action, moins aimer la routine Leur approche est pratique et ils aiment explorer la complexité à travers une interaction directe. Ils préfèrent apprendre par la pratique, en expérimentant eux-mêmes plutôt qu'en écoutant des conférences. * Points forts : Mise en action, réalisation de plans. Exemple : Un accommodateur dans un environnement de travail peut se lancer dans un projet sans trop planifier, cherchant à expérimenter et à résoudre les problèmes au fur et à mesure. la divergence : s’éloigne de l’expérience au profit de multiples possibilités  Caractéristiques : réfléchir attentivement à expériences et envisager plusieurs possibilités. Ils se demandent "pourquoi" et cherchent à comprendre tous les aspects d'une situation. Ils aiment travailler en groupe, participer et discuter, mais préfèrent un environnement calme sans conflits. * Points forts : Imagination et innovation. Exemple : Un divergeur dans un groupe de brainstorming peut apporter des idées nouvelles et variées, en réfléchissant à différentes perspectives et solutions possibles. Assimilateur Caractéristiques : Ils privilégient la réflexion cognitive et préfèrent penser plutôt qu'agir. Ils aiment comprendre les concepts de manière structurée et ordonnée: séquentiel. aiment conférences et démonstrations pur organiser leurs idées. approche logique et réfléchie pour apprendre. * Points forts : Création de modèles théoriques. Exemple : Un assimilateur peut être attiré par des travaux de recherche ou des projets académiques où il doit analyser des données et en tirer des théories ou des conclusions logiques. Convergeur Caractéristiques : Ils testent leurs idées pour voir si elles fonctionnent dans la pratique: ex: voient qqc et veut l’essayer pour voir si fonctionne réellement dans la pratique * Ils se posent la question "comment": comprendre le fonctionnement des choses, aiment solutions pratiques, efficacité, travailler seuls, prendre des décisions autonomes, en cherchant à appliquer les idées dans la réalité. * Points forts : Application pratique des idées. Exemple : Un convergeur peut être plus enclin à résoudre un problème technique en appliquant une solution pratique, en testant des hypothèses pour valider les résultats.
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Décrire comment dév apprentissage avec modèle de Kolb (4 nécessités,
1. La participation de l’apprenant à une situation réelle, ou simulée et similaire, est nécessaire. La dimension concrète se matérialise à la fois dans l’environnement et les contraintes qui se manifestent. 2. L’apprenant doit avoir un protocole d’observation de l’expérience. Cela peut prendre la forme d’une captation vidéo, d’une observation par une tierce personne ou encore d’un compte rendu post expérience. 3. La conceptualisation de liens de causes à effets explicatifs de l’expérience forme une théorie pour l’apprenant. 4. La théorie ainsi établie, ou plutôt la conjecture, est confrontée à l’expérimentation d’une situation similaire afin de reconduire le cycle de développement expérientiel. EA et CA correspondraient à deux façons d’aborder une nouvelle connaissance, EC et OR seraient deux façons de se mettre en préparation pour l’action. Ainsi, si le sujet part d’une expérimentation active (EA), il lui faudra parvenir à une conceptualisation abstraite (CA). Lorsqu’il maîtrisera une expérience concrète (EC) de la tâche, il pourra alors mettre en place une observation réflexive (OR), le rendant à même de percevoir et de réagir de façon appropriée face à la situation rencontrée. * Le passage d’une conceptualisation abstraite (CA) à une expérience concrète (EC) est rendu possible lorsque l’apprenant est en mesure d’interpréter autrement sa perception du réel, en utilisant ses connaissances acquises pour mieux s’adapter à la situation
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Inventaire des styles d’apprentissage de Kolb (Learning Styles Inventory, 1985): critique, avantage. 3 importances des styles
Critiques : Manque de fidélité selon certains chercheurs (Manolis et al., 2013). Avantages : Reste un outil utile pour les enseignants pour comprendre les préférences des étudiants. Importance des Styles d'Apprentissage Diversité des styles : Relevée dans les recherches de Williams et al. (2013). Adaptation de l'enseignement : Varier les méthodes pour toucher tous les élèves: Diversité des modes apprenants => contextes variés Autonomie des étudiants : Expérimenter différents styles pour devenir plus ouverts et motivés: Apprentissage individuel => opportunité de découvrir d’autres modes d’apprentissage & Expérimentation
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Décrire 6 principes d'espace d'apprentissage + 3 étapes pour compétence (kolb)
espace d’apprentissage = résultante des besoins, des buts, des croyances et des événements qui ont un effet direct sur la conduite de l’étudiant. 6 principes suivants : 1. L’apprentissage est un processus actif ; 2. tout nouvel apprentissage s’appuie sur les idées et connaissances précédemment acquises par l’étudiant ; 3. ceci implique nécessairement un aller-retour entre action et réflexion ; 4. tout apprentissage requiert une interaction constante entre pensées, émotions, perceptions et actions ; 5. il s’effectue (comme le disait Piaget) à l’issue d’une rééquilibration continuelle entre l’assimilation de nouvelles expériences et l’accommodation qui en résulte ; 6. le processus d’apprentissage crée la connaissance, mais il est loin de se résumer à une simple répétition des idées transmises par l’enseignant: ex: faire des liens entre les différents savoirs et connaissances pour mieux s’en souvenir  Kolb décrit trois étapes que l’adolescent, puis l’adulte, devront franchir pour y acquérir des compétences : 1. l’acquisition: l’ensemble des habiletés et connaissances qu’il faut acquérir au cours de scolarité 2. la spécialisation: au début de sa vie professionnelle: développement d’habiletés spécifiques au domaine choisi, favorisant entre autres le style d’apprentissage qui lui est propre 3. l’intégration, en mi-carrière et plus tard: diversifier ses modes d’apprentissage, à travers son travail et sa vie personnelle. Cette continuité permettrait à l’individu de développer au fil des ans une complexité croissante, tant sur le plan affectif que cognitif et comportemental, ce qui l’amène à se construire tout au long des choix qu’il fait, à partir des occasions qui se présentent à lui.
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Modèle de Flessas-Lussier (1995): décrire 4 styles cognitifs
Le modèle de Flessas-Lussier se distingue de la dichotomie classique séquentiel-simultané en différenciant quatre styles cognitifs. Cela présente l'avantage de concevoir quatre manières distinctes de percevoir, mémoriser et comprendre l'information, ouvrant ainsi la voie à plusieurs approches pour présenter l’information à un apprenant. quatre styles cognitifs: 1. Séquentiel : L'apprenant traite l'information de manière linéaire et ordonnée. 2. Simultané : L'apprenant traite l'information de façon globale et intégrée, sans forcément suivre un ordre précis. 3. Analytique : L'apprenant privilégie la décomposition de l'information en parties distinctes pour mieux la comprendre. 4. Global : L'apprenant cherche à saisir l’ensemble avant de se concentrer sur les détails.
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Décrire 2 avantages de différencier styles d'apprentissages
1. Plus de perspectives d'apprentissage : Chaque style cognitive apporte une manière spécifique de traiter l'information, ce qui permet aux enseignants de proposer des approches diversifiées, adaptées aux différentes façons dont les apprenants perçoivent et mémorisent le contenu. 2. Réponse à la diversité des habiletés : En intégrant ces quatre quadrants dans les objectifs d'apprentissage, le modèle permet de prendre en compte la variété des habiletés nécessaires dans les environnements scolaires. Cela suggère que la réussite académique repose sur la capacité des élèves à accéder et à utiliser différents processus cognitifs en fonction des tâches.