Cours théorique 2: Effet de l'immobilisation et du vieillissement sur la mobilité (C. Duclos) Flashcards
plaisir
3 causes majeures sont associées à la réduction de la fonction musculaire:
1) les contraintes trop importantes
2) la sous-utilisation/immobilisation
3) le vieillissement
La commande motrice provient du cerveau. Elle implique 3 régions:
cortex sensorimoteurs primaires controlatéraux, de l’aire motrice supplémentaire bilatérale et du cervelet ipsilatéral au mouvement produit. Ces trois aires augmentent leur activité avec l’augmentation de la force produite.
voir section rappels
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Les atteintes de la commande motrice les plus fréquentes sont:
l’hémiplégie (ou hémiparésie) due à un accident vasculaire cérébral, la paraplégie (-parésie) et la tétraplégie (-parésie) dues à une lésion plus ou moins complète de la moelle épinière, les atteintes des noyaux gris centraux (maladie de Parkinson) ou cérébelleuses. D’un point de vue psychologique, la dépression et l’appréhension de la douleur, ou le manque de motivation peuvent limiter la commande de force musculaire.
Les atteintes périphériques peuvent venir de:
lésions traumatiques des nerfs périphériques ou de pathologies limitant leur fonctionnement (diabète, Guillain-Barré, névrites…). Une lésion articulaire peut également entrainer une inhibition dite reflexe, qui provoque une atrophie rapide (diminution de la masse musculaire, voir plus bas) et une perte de force. Elle est dite reflexe car en l’absence de retour sensoriel venant de cette articulation (section chirurgicale de la racine nerveuse dorsale sensitive, ou en cas de lésion médullaire), l’atrophie n’est pas aussi rapide.
La transmission de l’influx nerveux peut être diminuée ou interrompue par
une pathologie comme la myasthénie grave ou différents types de poisons (tétanos, tetrodotoxine (TTX), curare, toxine botulinique).
Des maladies systémiques comme les problèmes rénaux peuvent limiter la production de force à cause de:
déséquilibres en concentration en ions (Na+, K+,…) essentiels pour la contraction musculaire.
spasticité =
spasticité = une contraction anormale d’un muscle, parfois intense, en réponse à son étirement. Elle se développe souvent dans les muscles fléchisseurs au membre supérieur et extenseurs au membre inférieur, limitant la force des muscles antagonistes aux muscles spastiques. La raideur musculaire associée à la maladie de Parkinson réduit également la force musculaire en s’opposant au mouvement.
Trois composantes importantes de la production de la force:
la possibilité de mobiliser l’articulation, la possibilité de produire une activité musculaire contre résistance (en particulier contre le poids du corps pour les muscles du membre inférieur) et l’impact sur l’influence trophique (“ce qui se rapporte à la
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nutrition d’un tissu vivant”, dans ce cas l’organisation de la synapse) liée à l’innervation.
Pour maintenir une plaque motrice, tout comme l’ensemble des synapses, on doit _
L’UTILISER RÉGULIÈREMENT = CONSERVER SYNAPSE
Vrai ou faux: l’acéthylcoline est le neurotransmetteur responsable de l’entretien trophique du synapse ?
Faux, les autres (autres que acéthylcoline) sont responsables (échanges normaux entre fibres musculaire et nerveuse)
En général, les conséquences de l’immobilisation ou du vieillissement sur la fonction musculaire sont
une modification de la structure, des propriétés et de la fonction (capacité à générer de la force) du tissu musculaire, alors qu’au niveau du système nerveux, elles consistent en des changements d’excitabilité.
Les modifications des structures articulaire et musculaires ainsi que l’excitabilité résultent de:
la diminution de mouvement et du stress mécanique. Avec le vieillissement, ces effets sont augmentés par la réduction de la circulation des hormones et facteurs de croissance liée au vieillissement, par la réduction de l’activité physique, par les modifications immunologiques et nutritionnelles.
Les personnes âgés récupèrent moins bien la perte de fonction surtout à cause de:
les changements cellulaires et systémique liés au vieillissement (irréversibles ou presque pas réversible)
Impacts de l’immobilisation sur la fonction musculaire::
RÉDUCTION de:
l’extensibilité musculaire (atrophie tissu contractile et augmentation du tissu conjonctif, diminution de l’espace entre les fibres)
l’angle de pennation
la longueur du muscle (surtout en position courte car diminution du nombre de sarcomères)
diminution de la vascularisation capillaires