Cours 9 - Mutations ponctuelles et réparation (complet) Flashcards
Caractériser la mutation par substitution et les deux types
Remplacement d’un nucléotide par un autre. Implique les mécanismes de réplication (erreur pas réparée, erreur de lecture)
1) Transition : substitution d’une purine (AG) ou d’une pyrimidine (CT) par une autre du même type.
Ex. G –> A, C –> T
2) Transversion : substitution d’une purine par une pyrimidine et inversement.
Ex. G –> T, C –> A
Classer ces substitutions selon qu’il s’agit d’une transition ou transversion :
a) A –> C
b) G –> A
c) A –> T
d) G –> T
e) C –> T
a) Transversion
b) Transition
c) Transversion
d) Transversion
e) Transition
TRUCS : CT = pyrimidines, pcq (cyt)osine = midines
Les personnes âgées (AG) puent (PUrines) et portent des lunettes (fait références aux deux cycles des purines)
Vrai/Faux : transversion et transition ont des effets différents sur le phénotype du gène qu’ils affectent
Faux, c’est la présence du mauvais nucléotide qui génère le changement de phénotype, transition et transversion ont le même effet
Caractériser les mutations indels
Comprennent les insertions et délétions de nucléotides. Induisent un changement du cadre de lecture. Souvent causé par un glissement de la polymérase lors de la réplication.
Décrire les conséquences possibles sur la protéine codée selon l’emplacement de la mutation dans l’ADN
Changement de la séquence codante : protéine différente, dont la forme, l’activité ou la l’interaction avec d’autres protéines a été modifiée.
Changement de la région régulatrice : protéine n’est pas modifiée, mais plus produite au moment adéquat ou pas produite du tout.
Changement structure de l’ADN : empêche la réplication et/ou la transcription
Décrire les trois types et sous-types de conséquences des substitutions dans la région codante
1) Silencieuse : sans effet sur la séquence peptidique, protéine fonctionnelle
2) Faux-sens : modification de la séquence peptidique
a) Conservative ; substitution sans effet sur la fonction de la protéine finale
b) Non-conservative ; substitution entraine production d’un a.a fonctionnellement différent.
3) Non-sens : transformation d’un codon d’a.a en codon stop, raccourcissement de la séquence peptidique, protéine probablement non fonctionnelle
Vrai/Faux : plus une substitution causant un non-sens se trouve à la fin de la séquence codante, plus la protéine tronquée a de chance d’être fonctionnelle
Vrai
Vrai/Faux : les indels causent un décalage du cadre de lecture qui provoque généralement les mêmes trois conséquences que les substitutions, soit faux-sens, non-sens et silencieuse
Partiellement vrai, au lieu de silencieuse, on dira qu’il s’agit d’un décalage du cadre de lecture restreint, soit qui concerne un indel de trois nucléotide continu, ce qui est très rare.
Décrire les 4 sites de mutation dans l’ADN non codant et leurs conséquences collectives
1) Séquences régulatrice et promoteurs basaux :
2) 5’UTR et 3’UTR
3) Jonction intron-exon
4) Codon stop ou site de coupure du transcrit primaire
Conséquences :
- Perturbation dans la quantité de protéines produites
- Perturbation de l’épissage de l’ARNm
- Instabilité du transcrit ou manque de queue poly-A
- Autres
Quelle est la différence entre une mutation spontanée et une induite
Induite nécessite un agent mutagène (ex. radiations, radioactivité, agents chimiques, etc.) alors que spontanée est causée par des erreurs dans les mécanismes de réplication de l’ADN
Décrire les trois causes principales de mutations spontanées
1) Tautomérie : chaque base a une forme alternative dite tautomère, lorsqu’un tautomère est ajouté sur l’ADN au lieu d’une base standard, la réplication suivante risque de faire des mésappariement avec ce tautomère, donc causer des mutations.
2) Glissement : lorsqu’on a des séquences hautement répétées simple brin (lors de réplication), elles peuvent s’apparier entre elles de manière décalée, la polymérase aura donc tendance à se détacher et se rattacher, parfois au mauvais endroit. Ces séquences sont donc hautement polymorphiques.
3) Lésions spontanées : modifications chimiques des bases, notamment hydrolytiques (causées par l’eau). Entre autres :
- Désamination : perte d’un NH3, C devient A, C-CH3 devient T
- Dépurination : coupure du lien glycosidique entre purine et son sucre, crée site apurique
Vrai/Faux : les mutations par tautomérie sont des exemples de transversion
Faux, de transition, pcq on ajoute un tautomère, donc c’est la même base (plus ou moins) donc le même type purine/pyrimidine
Décrire les 4 altération chimiques induites par les agents mutagènes
1) Alkylation : ajout d’une chaine carbonée substituée ou non
2) Oxydation : ajout d’un O ou perte d’un H (généralement sur un groupement OH)
3) Analogue de base : autre molécule remplace une base et l’appariement se fait selon cette molécule
4) Agent intercalant : molécule s’insère entre bases
Nommer les deux types de radiations mutagènes et leur conséquence
1) Rayons UV : surtout celle proche 260nm est fortement absorbée par les bases. Cause la fusion photochimique de deux pyrimidines adjacentes, notamment l’anneau de cyclobutane entre deux T contigus. Ces dimères sont impossibles à apparier et stoppent la polymérase
2) Radiations ionisantes : rayons X et y (gamma). Affectent l’ADN soit :
- Directement ; en attaquant le sucre, provoquant une cassure double brin
- Indirectement ; en favorisant l’apparition de radicaux libres, qui sont très dangereux pour l’organisme.
Nommer et classer les processus de réparation de l’ADN selon qu’ils nécessite le brin complémentaire ou le chromosome homologue
Brin complémentaire :
- Inversion directe
- Réparation par excision de base (BER)
- Réparation par excision de nucléotide (NER)
Chromosome homologue :
- Recombinaison homologue
- Ligature des extrémités non-homologues (NHEJ)