Cours 9 Flashcards

1
Q

Théorie du stress minoritaire (définition)

A

Existence d’un stress chronique unique à l’expérience d’individu issus de groupes minoritaires

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2
Q

Intersectionnalité

A

Paradigme expliquant la manière dont l’intersection de diverses identités évoque des expériences uniques de marginalisation et privilèges -» effet décuplé

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3
Q

Hétéronormativité

A

Hétérosexualité est la norme et reconnaissance d’une binarité de genre

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4
Q

Hétérosexisme

A

Système de croyances, d’attitudes et de valeurs qui considère l’hétérosexualité comme étant supérieure et marginalise les autres orientations sexuelles

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5
Q

roue des privilèges et des pouvoirs

A

Représente des privilèges dont on a pas toujours conscience
- Centre de la roue = + de privilège
- Marginalisation vs privilège

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6
Q

Pourquoi est-ce impo d’étudier conso de substance chez les ados

A

Car développement et changements chez ados affecte causes et conséquences conso
- Émergence des facteurs de risques

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7
Q

Facteurs de risques développementaux chez les ados

A
  • Maturation pubertaire précoce (physique plus vieux, amitié avec gens plus vieux, intro précoce à conso substance)
  • Développement cérébral et immaturité du contrôle cognitif (plus d’impulsivité)
  • Sensibilité accrue aux effets positifs des substances (effets + fort par rapport à la qté, peut sembler plus intéressant)
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8
Q

Les 2 trajectoires de consommation à risque chez les ados

A
  1. Externalisé (donc plus dans les cpt ex: impulsivité, trouble de conduite, etc.)
  2. Internalisé (donc plus au niveau de l’affect ex: dépression, anxiété, affects négatifs, etc.)

*Encore plus de chance si ado a les deux trajectoires en même temps

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9
Q

Pics d’utilisation à risque (2 pics)

A
  • Début de l’ado: influence des pairs, recherche de nouvelles expériences
  • Transition vers l’âge adulte: Indépendance accrue, accès facilité aux substances
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10
Q

Séquence d’initiation à la consommation

A
  • Débute par alcool et tabac (conso polysubstance)
  • Marijuana ensuite
  • Substances illicites plus tardives (coke, opioïdes, etc.)
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11
Q

Âge précoce inquiétant pour début conso substance

A

13 à 15 ans

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12
Q

Prévalence conso chez ado (âge)

A
  • 40% des jeunes ont essayés alcool à 16 ans
  • 80% l’ont essayés à 18 ans
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13
Q

Qu’est-ce que les jeunes filles consomme plus vs les jeunes garçons

A

Augmentation générale de médoc sur ordonnance (sans suivre posologie)

  • Plus de conso des médocs par filles
  • Plus de conso de cannabis pour jeunes garçons
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14
Q

Conso est la même pour les différentes ethnie?

A

Non

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15
Q

Jeu de hasard chez les ados: facteurs de risque:

A

Impulsivité, recherche de sensation, influence parentale et des pairs, accès facilité par les technologies

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16
Q

Jeu de hasard chez les ados: Corrélation avec quels autres problèmes?

A
  • Usage substances
  • Cpt antisociaux
  • trouble du contrôle des impulsions
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17
Q

Jeu de hasard chez les ados
Prévention et intervention

A
  • Intervention adaptées aux jeunes, approche multidisciplinaire (pédopsy, médecin, ts, etc)
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18
Q

Jeu en ligne chez ados
- Prévalence (Allemagne)

A

3% des ado sont à risque, 2% diagnostiqué comme dépendants (91% ados0

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19
Q

Jeu en ligne chez ados
- Critères diagnostiques

A
  • Jeu pathologique
  • Dépendance aux substances -» chose en commun = sevrage + tolérance
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20
Q

Jeu en ligne chez ados
Conséquences assocées (psycho, cpt et physique)

A
  • Psycho: dépression, anxiété
  • Cpt: conflits familiaux, absentéisme scolaire, diminution des loisirs
  • Physique: troubles du sommeil, fatigue chronique
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21
Q

Facteurs de protection pour les ados pour conso substance

A
  • Supervision parentale
  • Engagement scolaire (jeune qui aime l’école et qui s’y implique)
  • Facteurs environnementaux (accessibilité, législation comme âge légal, etc.)
  • Âge: ne pas avoir âge légal peut limiter l’accès (effets négatifs vécus pour même qté de substance, moins tenté de recommencer l’expérience)
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22
Q

Conséquences de la consommation (court, long terme et coût pour la société)

A
  • Effets à court terme: altération du jugement, accidents, ctps à risque
  • Effets à long terme: dépendance, troubles psychologiques, impacts sociaux et professionnels
  • Coût pour la société (criminalité, dépenses médicales)
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23
Q

Traitement et post-traitement
Accès aux soins:

A

90% des jeunes ne sont pas traités

24
Q

Traitement et post-traitement
- Quel facteur est important pour les jeunes?

A

L’implication familiale

25
Q

quels genre de traitements sont utilisés pour les jeunes

A

Des traitements avec des données probantes comme la TCC (bcp de preuves empiriques)

26
Q

Quels sont les trajectoires post-traitement:

A
  • Abstinence
  • La réduction (pas nécessairement de l’abstinence)
  • La rechute (pas souhaitable)
27
Q

Implications pour la prévention et l’intervention

A
  • Intervention visant jeunes à risque (tôt car on sait que c’est terreau fertile pour potentiel addictions)
  • Politiques de santé publique, éducation préventive
28
Q

À retenir de l’addiction chez les ados

A
  • Ado est une période critique pour prévention
  • Interaction entre facteurs individuels et environnementaux est essentielle
  • Approches multidimensionnelles pour réduire usage des substances chez les jeunes
29
Q

Conso chez jeunes LGBTQ+
- Oppression et stress

A

Hétérosexisme, discrimination sociale et (auto) stigmatisation (théorie du stress minoritaire avec les microagression + intersectionnalité)

  • Victimisation et rejet familial
  • Impact sur la santé mentale et le recours aux substances comme stratégie d’adaptation
30
Q

Différences de conso de substances chez les jeunes adultes LGBTQ+
- La substance la + consommé

31
Q

Différences de conso de substances chez les jeunes adultes LGBTQ+
- Femme lesbiennes/bi vs femme hétéros

A

Femmes lesbiennes/bi consomme plus que femmes hétéro

32
Q

Différences de conso de substances chez les jeunes adultes LGBTQ+
- Hommes gays vs homme hétéro

A

Hommes gays consomme plus, mais résultats mitigés

33
Q

Différences de conso de substances chez les jeunes adultes LGBTQ+
- Marijuana

A

Conso plus élevé chez adultes LGBTQ+

34
Q

Différences de conso de substances chez les jeunes adultes LGBTQ+
- Methamphétamines

A
  • Dépendance plus répandue chez hommes gays et bi (et conso moins problématique chez femmes) mais…
  • Conso accrue de d’autres substances (coke, hallu, antidouleurs) chez adultes LGBTQ+
35
Q

Différences de conso chez les ados LGBTQ+
- Alcool

A

+ élevé chez jeunes LGBTQ+

36
Q

Différences de conso chez les ados LGBTQ+
- Marijuana

A

+ élevé chez jeunes LGBTQ+

37
Q

Différences de conso chez les ados LGBTQ+
- Méthamphétamines

A

+ élevé chez jeunes LGTBQ+

38
Q

Différences de conso chez les ados LGBTQ+
- Autres substances

A

+ conso coke crack et kétamine chez jeunes LGBTQ+

39
Q

Facteurs de risque personnes LGBTQ+

A
  • Stress minorités, discrimination, sexisme internalisé
  • Antécédents de victimisation (développe hypervigilance dû aux agressions et harcèlement)
  • Trouble santé mental (anxiété, dépression surtout chez jeunes adultes) –» automédication
40
Q

Facteurs de risque personnes LGBTQ+
- Facteurs de risque, importance du soutien familial et communautaire(surtout chez ado)

A
  • Corrélation entre usage substances et rejet familial/parental
  • Surreprésentation communauté LGBTQ+ dans itinérance (santé mentale, rejet, etc.)
  • Normes sociales (perçues) et relation avec les pairs (personnes LGBTQ+ sont plus influencés par leurs pairs)
41
Q

Traitement et prévention adaptés aux populations LGBTQ+

A
  • Besoin de programme inclusif et non discriminatoires (éviter hétéronormativité + prendre en compte expérience de discrimination)
  • Accès limité à des soins spécialisés pour les jeunes LGBTQ+
42
Q

À retenir sur conso personnes LGBTQ+

A
  • Jeunes LGBTQ+ sont plus vulnérables à la conso de substances
  • Facteurs de risque incluent discrimination, stress et santé mentale
  • Approches adaptées sont essentielles pour améliorer la prévention et le traitement
43
Q

Différence de genre dans conso alcool (en général)

A
  • Hommes boivent généralement plus d’alcool que femme
  • Femmes sont plus susceptibles d’arrêter de boire
  • Troubles liés à l’alcool sont plus fréquents chez les hommes
44
Q

Différence de genre dans conso alcool
- Facteurs biologiques

A
  • Femmes atteignent taux alcoolimie plus élevé pour même qté alcool
  • Métabolisme alcool différent (enzyme ADH moins active chez femme –» provoque plus effets désagréables donc moins envie de consommer)
  • Facteurs génétiques impliqués, bien que leur rôle soit controversé
45
Q

Différence de genre dans conso alcool
- Facteurs psychosociaux

A
  • Normes sociales: conso alcool plus acceptée chez hommes
  • Traits de perso: impulsivité, recherche de sensations fortes plus fréquent chez hommes
  • Attentes et motivations: homme boivent plus pour faire face au stress alors que femme ne consomme pas pour faire face, car perçoivent rapidement effet négatif alcool
46
Q

Différence de genre dans conso alcool
- Conséquence pour santé physique

A
  • Femmes développent plus rapidement complications liées à alcool
  • Plus risque de maladies cardiovasculaires, hépatiques et cancers chez femmes que chez hommes en consommant
  • Effets sur la reproduction (troubles menstru, risque grossesse, trouble alcool foetal)
47
Q

Différence de genre dans conso alcool
- Violence et agression sexuelle

A
  • Alcool augmente risque agression sexuelle, notamment chez femmes
  • Agression souvent commises par hommes sous influence alcool
  • Corrélation entre abus alcool et violence conjugales
48
Q

Différence de genre dans conso alcool
- Cpt sexuels à risque

A
  • Conso alcool associé à cpt sexuel à risque
  • Femmes peuvent être plus vulnérables aux relations non consenties sous influence
49
Q

Différence de genre dans conso alcool
- Traitements des troubles liés à l’alcool

A
  • Femmes moins susceptibles d’aller chercher traitement
  • Facteurs stigmatisation et responsabilité familiales comme obstacles pour femmes
  • Nécessité traitements adaptés aux besoins spécifiques femmes
50
Q

Différence de genre dans conso alcool
- À retenir

A
  • Différences de genre dans conso sont influencées par facteurs bios et sociaux
  • Femmes plus vulnérables aux effets alcool malgré conso moindre
  • Approches spécifiques de prévention et traitement nécessaires
51
Q

Troubles compulsif du cpt sexuel (TCCS) chez la femme
- Pourquoi étudier la femme?

A

Recherche androcentrique (homme) et manque diversité sexuelle chez femme dû à:
- Normes culturelles et attentes sociales
- Recherche d’aide moins fréquente chez femmes

52
Q

Groupes minoritaires et dépendances
- Facteurs historiques impactant l’usage de substances

A
  • Colonialisme: introduction forcée à l’alcool et perturbation des structures traditionnelle autochtones (assimilation forcée, génocide culturel, isolement forcé)
    –» émergence facteurs de risques pour pop autochone
  • Esclavage et servitude
53
Q

Groupes minoritaires et dépendances
- Rôle de l’acculturation (intégré à nouvelle culture) et de l’enculturation (intégré dans sa propre culture) dans les habitudes de conso

A

Fort niveau d’enculturation et d’acculturation = facteur de protection

*Faible niveau des deux ou d’un des deux = facteurs de risque

54
Q

Groupes minoritaires et dépendances
- Discrimination et santé mentale (facteurs sociaux)

A
  • Discrimination et racisme: stress chronique augmente risque conso
  • Microagression: impact sur santé mentale et cpt à risque

Donc..

Augmente prévalence cpt addictifs chez groupes minoritaires

55
Q

Groupes minoritaires et dépendances
- Accès et barrières au traitement

A
  • Moindre accès aux soins (racisme systémique, géographie comme grand nord, pauvreté)
  • Méfiance envers institutions médicales (expériences négatives)
  • Approches non adaptées culturellement dans nombreux programmes de traitement (pas adapté à leur réalité)
56
Q

Groupes minoritaires et dépendances
- Recherche et éthique

A
  • Difficile de généraliser les résultats
  • Exemples d’abus historiques dans recherche donc méfiance de la part des minorités = manque de données sur ces pop
  • Besoin d’une approche participative et respectueuse des communautés étudiées.
57
Q

Groupes minoritaires et dépendances
- À retenir

A
  • Groupes minoritaires rencontrent défis uniques face aux dépendances
  • Facteurs historiques, culturels et sociaux influencent usage et traitement
  • Approches adaptées et inclusives essentielles pour améliorer la prévention et les soins.